Journal de Ben Cash (novembre 2017)
Novembre 2017
publié le jeudi 30 novembre 2017


 

NOVEMBRE 2017

 



Jeudi 30 novembre 2017

 

À Toulouse, commencent demain les Rencontres du cinéma italien, 13e édition
(1er-10 décembre 2017), en ville, et aussi dans toute la région, et ça c’est formidable.


 

En 2017, elles sont dédiées à Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio dit Totò (1898-1967), mort il y a cinquante ans.


 

Le cinéma ABC se place en éclaireur avec :

* Hier, le vernissage d’une exposition de photos réalisée par Antonio Maraldi et organisée par Salvatore Infantino : Hommage à Totò (29 novembre-10 décembre 2017).
Il sera fêté à la Cinémathèque samedi 2 décembre 2017 avec une soirée particulière : à 18h00 : Accueil pour un verre de l’amitié ; à 19h00 : Miseria e nobilità (Misère et noblesse) de Mario Mattoli avec Sophia Loren (1954) ; à 21h00 : Risate di gioia (Larmes de joie) de Mario Monicelli avec Anna Magnani (1960).


 

* Ce soir, à 21h00, une fête de pré-ouverture, avec un spectacle et un film.


 

La soirée commence avec le spectacle :

* Mafia liquida, sur une idée de Nello Ferrieri, un spectacle entre cinéma, BD et art visuel de Vito Baroncini (2014).


 

Suivi du film :

* La guerra dei cafoni (La Guerre des rustres) de Davide Barletti & Lorenzo Conte (2017)
En présence de la troupe de Cinemovel et des réalisateurs du film.

C’est demain que le festival commencera vraiment.


 

Faites votre programme.

ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
Paradiso, 93 rue des Trente-six ponts, 31400 Toulouse.
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, à la Cinémathèque, à l’occasion de l’Année France-Colombie, s’ouvre la Semaine du cinéma colombien, Hier, aujourd’hui et demain (30 novembre-10 décembre 2017).

* À 20h00 : Los nadie de Juan Sebastián Mesa (2015).
Avant-première, en sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, à la Librairie du Panthéon :

* À partir de 18h30 : Rencontre avec la rédaction des Fiches du Cinéma, maison d’édition depuis 1934.

Dans son fonds éditorial - plus de 35 000 films - on trouve parfois ce qui n’est pas sur le petit jeune américain IMDB.

Bonne lecture :

* Les 50 meilleurs films de 2017, novembre 2017.


 

Librairie du Cinéma du Panthéon, Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.



Mercredi 29 novembre 2017

 

À la Cinémathèque, : Rétrospective Max Ophuls (29 novembre-31 décembre 2017).

Ce soir :

* À 20h00 : La Ronde de Max Ophuls (1950).


 

Et demain mercredi 30 novembre 2017 :

* À 19h00 : Qui êtes-vous Max Ophuls ?
Conférence de Vincent Amiel.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À la Fondation Seydoux, rappel : C’est aujourd’hui que commencent les films de la rétrospective Segundo de Chomón. Aux origines des trucages (29 novembre au 19 décembre 2017).

Avec au piano, les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel..

Cf. infra pour les autres rendez-vous de cet événement considérable, annoncé le mardi 21 novembre 2017, jour de l’ouverture de l’exposition.

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Danse / exotisme (15 films).


 

* À 16h00 : Les contes (5 films).


 

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À la Bibliothèque publique d’information (BPI) : Jean Échenoz. Roman, rotor, stator (29 novembre 2017-3 mars 2018).


 

Après Claude Simon en 2013 et Marguerite Duras en 2014, c’est le tour de Jean Échenoz de s’exposer, à travers tapuscrits et manuscrits originaux, carnets de notes, repentirs, photographies, archives et documents audiovisuels, extraits cinématographiques.

Il va de soi qu’il vaut mieux commencer par le lire.

Centre Pompidou, Bpi, niveau 2, entrée rue Beaubourg, 75004 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Tout mais pas ça (Si Dio le vuole) de Edoardo Falcone (2015).
Prix David di Donatello du meilleur acteur principal.

Note de Bernard Nave (Annecy 2015).

"C’est une réussite totale. Projection ponctuée d’éclats de rires, tonnerres d’applaudissements à la fin.
Le fils d’un grand chirurgien [athée et de gauche] annonce à sa famille qu’il veut devenir prêtre. On pensait qu’il voulait faire son coming out gay. Consternation !
Le père décide de mener l’enquête pour savoir qui l’a attiré dans cette voie.
La suite enchaîne les situations cocasses sur un rythme qui ne faiblit pas, avec des comédiens particulièrement à l’aise dans la peau de leurs personnages : Marco Giallini (le père), Alessandro Gassman (le prêtre), Laura Morante éblouissante (la mère). Le jeune réalisateur Edoardo Falcone a tout compris dans l’art difficile de la comédie. Son aisance est étonnante, dans le droit fil de la tradition italienne et sans que l’on ne sente à aucun moment le besoin de faire référence voire révérence."

* Problemski Hotel de Manu Riche (2016).

* Vienne avant la nuit de Robert Bober (2016).

* Manifesto de Julian Rosefeldt (2016).

* The Long Excuse (Nagai iiwake) de Miwa Nishikawa (2016).

* Éditeur de Paul Otchakovsky-Laurens (2016).

* La Villa de Robert Guediguian (2017).

* 12 jours de Raymond Depardon (2017).

Occasion de rappeler la rétrospective Raymond Depardon aux 3 Luxembourg (22 novembre-12 décembre 2017).

* Plonger de Mélanie Laurent (2017).

* Le Round-up face à ses juges de Marie-Monique Robin (2017).

* La Promesse (The Promise) de Terry George (2017).

* Le Bonhomme de neige (The Snowman) de Tomas Alfredson (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Les bourreaux meurent aussi (Hangmen Also Die !) de Fritz Lang (1943).

* Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) de Howard Hawks (1952).

* La Leçon de piano (The Piano) de Jane Campion (1993).



Mardi 28 novembre 2017

 

L’hedomadaire en ligne Lundimatin paraît chaque lundi matin depuis décembre 2014.


 

Pour faire mieux connaissance, vive le papier.
Lundimatin papier paraît désormais aux Éditions de la Découverte, le n°1 est daté de septembre 2016-juin 2017.


 

Pour fêter ça, on va ce soir à la librairie Les Traversées écouter deux paroles pertinentes :

* À 19h00 : Littérature, politique et subversion.
Rencontre avec Serge Quadruppani et Noël Godin.

* Noël Godin présenté par Jackie Berroyer.

* Le blog de Serge Quadruppani.

Dernières nouvelles du front.

Aux divers calibres et aux fidèles lugers, Jeune Cinéma préfère les tartes pacifiques. Les entartables qui nous cernent se multipliant, voici un cadeau de la maison.


 

Librairie les Traversées, 2 rue Édouard-Quenu, 75005 Paris.


Au ciné-club de l’ENS

* À 20h30 : Persepolis de Marjane Satrapi (2007).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Le Musée d’Orsay, rend hommage à Edgar Degas (1834-1917) à travers l’œuvre de son ami Paul Valéry (1871-1945) : Degas Danse Dessin. Hommage à Degas avec Paul Valéry (28 novembre 2017-25 février 2018).


 


 

Au programme de l’événement :

* Une conférence inaugurale, le 1er décembre 2017.

* Plus tard, d’autres conférences (13-20 février 2018).

* Des rencontres (7 décembre 2017-30 janvier 2018).


 

Et du cinéma (11-14 janvier 2018).


 

* Les Chaussons rouges de Michael Powell & Emeric Pressburger (1948).

* Isadora de Karel Reisz (1968). À cette occasion, révisez votre Karel Reisz.

* Ciné-concert : la danse aux origines du cinéma une séance accompagnée au piano par Paul Goussot : Danse serpentine des frères Lumière (1896) ; Création de la Serpentine de Segundo de Chomón (1908) ; Thèmes et variations de Germaine Dulac (1928) ; Ritual in Transfigured Time de Maya Deren (1946) ; La Mort du cygne de Evgueni Bauer (1917).

* L’Entreprenant M. Petrov de Mark Sandrich (1937).

* Invitation à la danse (Invitation to the Dance) de Gene Kelly (1956).


 

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris.



Lundi 27 novembre 2017

 

À Aix-en-Provence, le festival Tous courts, 35e édition, (27 novembre-2 décembre 2017).


 

Un programme complet, compétition internationale, hors compétition, rencontres amateurs et professionnels, cartes blanches, tables rondes, etc., il y a de quoi être fier.

35e Festival Tous Courts : Bande Annonce from Festival Tous Courts on Vimeo.


 

Ce soir cérémonie d’ouverture au cinéma Le Cézanne1, à 19h15, avec 5 courts métrages suivi d’un cocktail, en entrée libre sur réservation.

* Le Film de l’été de Emmanuel Marre (2016).


 

* Mon fardeau de Niki Lindroth Von Bahr (2017).


 

* Kapitalistis de Pablo Munoz Gomez (2017).


 

* Pequeño manifiesto en contra del cine solemne de Roberto Porta (2017).


 

* DeKalb Elementary de Reed Van Dyk (2016).


 

Partout ailleurs qu’à Aix, on peut aussi en profiter avec Brefcinema qui s’associe à Tous Courts et nous offre trois films en ligne, issus de la programmation de la Nuit du court dont la thématique est Le monde est fou (1er décembre 2017 de 23h30 à l’aube).

* Psy-Show de Marina de Van (1999).

* Fuck UK de Benoit Forgeard (2012).

* Le Plombier de Méryl Fortunat-Rossi & Xavier Seron (2016).

Rencontres Cinématographiques d’Aix-en-Provence, Tous courts, 1 place John-Rewald, Espace Forbin, 13100 Aix-en-Provence.


À Venise, la Biennale 2017 a fermé ses portes hier, sans tambour ni trompette, prochain rendez-vous au printemps de 2019.

Aujourd’hui, il fait beau, mais il commence à faire froid et humide dans notre palazzo.
Et la nuit tombe tôt.
On est pris d’une ineffable mélancolie.


 


 


Sinon, on aime l’autoportrait de Paula Modersohn-Becker (1876-1907), l’artiste expressionniste morte prématurément, qui a été offert au MomA et à la Neue Galerie, sa seule œuvre visible à New York.


 


 



Dimanche 26 novembre 2017

 

À Belfort, le festival Entrevues, 32e édition a commencé (25 novembre-3 décembre 2017).


 

Créé en 1986 par Janine Bazin, il est dédié à la jeune création contemporaine indépendante et aux rétrospectives d’auteurs. La compétition internationale se fait entre premières œuvres, fiction et documentaires, longs et courts (1er, 2e et 3e film).

Le festival a un site très bien fait qui contient toutes les archives : trente années de passé facile à consulter.


 

La soirée d’ouverture, hier, s’est faite avec Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer (2015), dans le cadre du Festival rêvé de Saïd Ben Saïd.


 

Aujourd’hui dimanche, les projections commencent dès le matin.
En compétition :

* À 17h00 : Nul homme n’est une île de Dominique Marchais (2017).
Précédé de Mi Amado, Las Montañas de Alberto Martín Menacho (2017).


 

* À 18h00 : La Position d’Andromaque de Erick Malabry (2017).
Précédé de Des jeunes filles disparaissent de Clément Pinteaux (2017).


 

* À 20h00 : The Last Hot Lick de Mahalia Cohen (2017).
Précédé de Requiescat in pace de Fabian Prokein (2017).


 

Faites votre programme.

Cinéma Pathé,
1 boulevard Richelieu, 90000 Belfort.



Samedi 25 novembre 2017

 

Spéciale dédicace à Lucy, découverte le le 24 novembre 1974 à Hadar, Éthiopie.

Grande victoire pour les forces démocratiques, les femmes ont maintenant deux jours à elles dans l’année : le 8 mars, et le 25 novembre.

Les débuts ont été tâtonnants, et puis ça a fini par se fixer, sous la pression de l’ONU.

* Le 8 mars, la Journée internationale des femmes, conçue en 1910, reconnue officiellement en 1977.

* Le 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, conçue en 1960, reconnue en 1999.
On aime assez que ça tombe sur le jour de la Sainte-Catherine, la fête des vieilles filles que nous chérissons particulièrement. Peu probable que cette coïncidence soit due à l’humour de ces messieurs de l’ONU, le hasard objectif plutôt, éminemment éphémère en l’occurrence de toute façon, car les les "fêtes" de nos calendriers occidentaux chrétiens varient comme des plumes au vent.


 

Aujourd’hui :

* À partir de 14h30 : Manif.
Rendez-vous place de la République vers l’Opéra à l’appel des organsiations les plus respectables.

Tous les jours, auto-défense.


 

À long terme :

Donc les femmes ont deux jours pour l’ouvrir.
Il s’agit de profiter des vents, et de ce fait social et historique qu’est l’affaire Weinstein, pour amplifier le plus possible cette troisième vague féministe qui se dessine, l’affaire DSK n’ayant été qu’un signe avant-coureur.
"L’ouvrir" dans le vaste ouvroir qu’est le monde, les maisons et les rues, où l’urgence ne sera plus jamais les travaux d’aiguille.


 


 

On ne résiste pas à citer l’historien des sciences, Dominique Pestre, qui, aux côtés de Françoise Héritier, devant la soutenance de thèse de Priscille Touraille, faisait, en substance, le constat suivant : "Le genre, ce n’est pas une question supplémentaire, une sorte de pièce manquante aux sciences sociales qu’il convient d’ajouter de temps en temps aux grands sujets, le mouvement ouvrier, la question sociale… Les sciences fonctionnent comme une justification de l’ordre existant, dont elles sont issues. Si on pose cette question du genre dès l’origine de la recherche, l’histoire qu’on raconte n’est plus du tout la même - et cela est valable pour toutes les disciplines."


 


 

Ce constat fonctionne comme une invitation aux communautés savantes à changer de rôle, à faire table rase du passé et à reprendre leurs méthodes depuis le début, vers de meilleures civilisations.
Ou, au moins, vers des civilisations moins myopes, qui regardent au-delà du court terme, loin dans le passé comme dans le futur.
Même s’il n’est sans doute plus temps, ce serait une question d’honneur.


 


 

Au niveau individuel, pour ce qui concerne cette fameuse complicité des femmes avec leur soumission (et avec leurs maltraitances), leur masochisme bien connu, leur faiblesse et leur destin naturel de victime - même si ce n’est pas le jour - peut-être faut-il rappeler que les hommes aussi peuvent être "sous influence", et qu’il s’agit sans doute d’un des traits essentiels du vivant, la plasticité, qui peut amener au meilleur ou au pire.
Même si c’est une lutte de tous les instants, il nous revient, à nous autres du genre humain, de choisir, ensemble et dans l’entraide, la justice, la résistance et la libération, plutôt que le déni et l’esclavage, ces notions non naturelles que nos esprits ont inventées.

Bonnes lectures :

* François Roustang, Influence, Paris, Minuit, 1990.


 

* Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, 2008.
Cf. aussi le compte rendu de Irene Barbiera, dans le revue Clio n°37, 2013.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 25 novembre au 1er décembre 2017.



Vendredi 24 novembre 2017

 

À Nantes, le Festival des 3 Continents 2017, 39e édition, a commencé lundi dernier, qui, chaque année au mois de novembre depuis 1979, nous fait voyager en Afrique, en Amérique latine et en Asie (21-28 novembre 2017).


 

Comme d’habitude, il y a la Sélection officielle et sa compétition, les Séances spéciales. et les ateliers Pas World et Produire au Sud.

Et le cru 2017 :

* Une véritable histoire du cinéma argentin.

* Shin Sang-ok, l’équation coréenne.

* Exil(s) : devenir étranger.

* De l’autre côté des apparences : merveilleux, fantastique et autres étrangetés.

Aujourd’hui, on peut aller au cinéma dès 10h00 du matin.

Ce soir, on peut choisir le passé, avec deux films du Coréen Shin Sang-ok : Samryong, le muet (Beongeori Samryong, 1964) ou Tyrant Yeonsan (Pokgun Yeonsan, 1962).

Ou bien Pajarito Gómez (Pajarito Gómez, una vida feliz) de l’Argentin Rodolfo Kuhn (1965).

Sinon, dans le présent brûlant, l’Inde ou la Chine :

* À 20h15 : The Brawler (Mukkabaaz) de Anurag Kashyap (2017).


 

* À 20h30 : Le Rire de madame Lin (Last Laugh) de Tao Zhang (2017).


 

Faites votre programme.

Pour les Parisiens, le Musée Guimet en partenariat avec les 3 Continents, fait aussi découvrir l’œuvre de Shin Sang-ok, avec une rétrospective (24 novembre-17 décembre 2017).

Ce soir :

* À 19h30 : Prince Yeonsan de Shin Sang-ok (1961).


 

Les 3 Continents, 7 rue de l’Héronnière, 44033 Nantes.
Musée Guimet, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.


À Marseille, sur toute la ville, commencent les Rencontres internationales Sciences et cinéma (RISC), 11e édition (24-29 novembre 2017).


 

On n’oublie pas que, Sciences et cinéma c’est toute l’année. Hors festival, RISC propose régulièrement une programmation de cinéma - documentaire, fiction, expérimental, art vidéo - parcourant différents domaines scientifiques (des sciences fondamentales aux sciences humaines et sociales) ainsi que des séances les mercredis après-midi dédiées au jeune public.

Mais le festival, c’est quand même une sacrée fête.

BANDE ANNONCE / RISC 2017 from Polly Maggoo on Vimeo.


 

La soirée d’ouverture est au cinéma Les Variétés.

* À 20h30 : La Fureur de voir de Manuel von Stürler (2017).
En présence du réalisateur, de l’équipe du film et de Frédéric Chavanne.


 

Précédé de In a Perfect Fever de Kera MacKenzie & Andrew Mausert-Mooney (2015).


 

Faites votre programme.

Cinéma Les Variétés, 37 rue Vincent-Scotto, 13001 Marseille.
Cinéma Le Miroir, Centre de la Vieille-Charité, 2 rue de la Charité, 13002 Marseille.
Cinéma Le Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.
Bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône, 18-20 rue Mirès, 13003 Marseille.
Muséum d’histoire naturelle de Marseille, Palais Longchamp (aile droite), 13004 Marseille.
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Noisy-le-Sec, c’est le Festival du film franco arabe, 6e édition (24 novembre-5 décembre 2017).


 

La parole est au parrain d’honneur du FFFA, Costa-Gavras :
"Le monde arabe, cette entité plurielle, diversifiée, a besoin de nous montrer ses images, loin des préjugés et des visions médiatiques stéréotypées. Les réalisateurs ont la lucidité et le recul nécessaire pour nous offrir une vision plus "objective" de ce monde en plein changement. Notre quotidien se noie sous les informations de ce qui nous divise ; aller au festival du film franco-arabe, c’est une belle manière de voir ce qui nous unit."


 

Soirée d’ouverture, en présence de Oulaya Amamra.

* À 19h30 : Blessed Benefit de Mahmoud Al Massad (2016).


 

Précédé de The Parrot de Darin J. Sallam & Amjad Al-Rasheed (2015).


 

Faites votre programme.

Le Trianon, place Carnot, 93230 Romainville.


À Paris, les rencontres cinématographiques du Maghreb des films, ont commencé le 21 novembre 2017.


 

À La Clef, la sélection 2017 propose trois motifs : conservatisme des mœurs, mémoires, expérimentations visuelles (24-28 novembre 2017).

Ce soir :

* À 18h00 : Le Verrou de Leïla Chaïbi & Hélène Poté (2016).


 

* À 20h00 : Mout Tania de Ivan Boccara (1999).

* À 21h15 : Pastorales électriques de Ivan Boccara (2017).
Suivi d’un débat avec le réalisateur.


 

Faites votre programme.

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.



Jeudi 23 novembre 2017

 

À Lyon, on passe la soirée du côté de Perrache.

On commence chez Michel Descours, avec la dernière exposition de Rajak Ohanian : Métamorphoses I & II.


 


 

Elle prolonge celle de cet été, en juillet et août 2017, à Fleury-La-Montagne, Portraits de l’Esprit de la forêt. Cf.Journal de Ben Cash du 24 juillet 2017.
Elle réactive, dans nos corps et nos esprits industrialisés, le dialogue avec la Mère Nature peu à peu reléguée et pourtant nécessaire à nos survies.


 


 


 

L’exposition a deux temps, et, cet automne, on commence par Métamorphoses I (24 novembre 2017-13 janvier 2018).

* À partir de 18h00 : Métamorphoses I, vernissage.

Métamorphoses II, ce sera en 2018 (17 janvier-3 mars 2018).

Galerie Michel-Descours, 44 rue Auguste-Comte, 69002 Lyon.


On ne s’attarde pas au vernissage, on y retournera, parce que les Causeries du IIIe de Sonia Bove et Bernard Chardère commencent à 18h30.


 

Ce soir :

* À 18h30 : Au temps des ciné-clubs.
Avec Alain Liatard.


 

Alain Liatard a découvert les ciné-clubs au lycée. Il a fréquenté le ciné-club du Dimanche matin de Paul Bublex au Tivoli et au ciné-club Premier Plan de Alice & Bernard Chardère les lundis au Pax. Il en a même créé un : le ciné-club Lumière en 1965-66.
Il a relancé le Cinématographe à Perrache et le Zola à Villeurbanne.
Il présente toujours des films au Comœdia.


 

Salle Eugene Brouillard, Mairie du IIIe, 18 rue François-Garcin, 69003 Lyon.


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du Festival d’Automne, rétrospectives croisées de Harun Farocki et Christian Petzold avec les installations de Harun Farocki (1944-2014) et 9 films inédits de Christian Petzold, en sa présence (23 novembre 2017-14 janvier 2018).


 

À cette occasion, le Goethe Institut propose quelques autres événements dont :

* Mardi 28 novembre 2017, à 19h30 : Les Loups (Wölfe) de Christian Petzold (2016).

Centre Pompidou, Cinémas 1 et 2 et petite Salle, place Pompidou, 75004 Paris.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles, on fête les 130 ans de Jean Ray (1887-1964).


 

* À 20h00 : Soirée Jean Ray avec un film : Jean Ray le ténébreux de Jean Antoine (1965) et une table ronde animée par Jean-Maurice de Montrémy, François Angelier Philippe Foerster et François Delaive.

Bonne lecture :

* Arnaud Huftier, éd., Jean Ray, Les Derniers Contes de Canterbury dans sa version originale et intégrale, illustrations de couverture Philippe Foerster, Éditions Alma, 2017.


 

CWB, salle de spectacle, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À Paris, aux Arts et métiers, on rappelle le séminaire Avatars, humains et machines, un parcours éclectique de quelques romans et films de science-fiction (28 septembre 2017-24 mai 2018).


 

* À 18h30 : La Fabrique des dieux par Milad Doueihi.
À propos de Seigneur de la lumière (Lord of Light) de Roger Zelazny (1967) et de Aristoï de Walter Jon Williams (1992).


 


 

CNAM, Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.


À NYC, aux Hollis Taggart Galleries : Clive Head : Zoetic-Realism, New Paintings, Drawings and Prints (16 novembre-22 décembre 2017).


 

Clive Head est généralement considéré comme un peintre réaliste.

Mais cette première exposition solo, qui réunit une grande partie de son travail récent, révèle un aspect kaléidoscopique, qu’on pourrait appeler extra-lucide, au delà du réalisme de surface.
Clive Head joue désormais avec le temps et avec les interférences souterraines entre les humains. Ils se croient de plus en plus libres et "individués" selon le mot de Jung, en réalité, ils sont de plus en plus connectés, pressés, poreux.


 


 

Hollis Taggart Galleries, 521 West 26th Street, 7th Floor, New York, NY 10001.



Mercredi 22 novembre 2017

 

À Pessac, depuis lundi, se déroule le Festival international du film d’histoire, 28e édition (20-27 novembre 2017).
Cette année 2017 : So British !


 

Bonne idée : En cette ère de décadence de l’Occident en général, et des Anglo-Saxons en particulier (l’hégémonie de la langue anglaise ne les aura pas sauvés), on a un peu oublié que, sur cet empire, il fut un temps où le soleil ne se couchait jamais.

L’entrée est libre et le programme étourdissant.

Avec 70 films, documentaires et fictions, dans 6 salles, et une compétition, avec 40 rendez-vous sur les thèmes les plus variés, la gastronomie, Marie Stuart, les sœurs Brontë, Churchill, Jane Austen, on ne sait où donner de la tête.

Un festival qui fait son ouverture avec Comrades de Bill Douglas (1986), Of Time and the City de Terence Davies (2008), Captain Blood de Michael Curtiz (1935), et qui poursuit le lendemain avec Another Country de Marek Kanievska (1984) ou Scum de Alan Clarke (1979), ça ressemble beaucoup à notre panthéon.

Aujourd’hui, on privilégiera les films de la salle Jacques-Tati et deux rencontres :

* À 14h00 : George Orwell, un anarchiste-tory so british ? par Jean-Marie Tixier & François Aymé.

* À 17h00 : L’invention de la culture ouvrière : le travail, la misère, le foot et les… par Fabrice Bensimon, Paul Dietschy & Héloïse Kolebka.

Faites votre programme.

Festival international du film d’histoire de Pessac, 7 rue des Poilus, 33600 Pessac.


À Paris, à la Cinémathèque de Bercy, dans le cadre du Centenaire, Restaurations, raretés et inachevés de Jean Rouch (22-27 novembre 2017).

* À 20h00 : Babatu. Les trois conseils de Jean Rouch (1976).


 

Cf. aussi le Festival international Jean-Rouch 2017, 36e édition.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


La Maison de la culture du Japon à Paris (MCJ) fête son 20e anniversaire.

À cette occasion, elle évoque les premiers rapports du Japon avec la France à la fin du 19e siècle, à travers une exposition : À l’aube du japonisme - Premiers contacts entre la France et le Japon (22 novembre 2017-20 janvier 2018). Entrée libre.


 

Le Second Empire, c’est l’époque où les artistes français - et les bourgeois qui en ont les moyens - découvrent le mouvement artistique japonais l’ukiyo-e ("le monde flottant") qui influence tous les domaines, y compris ceux de la vie quotidienne.


 

Les pièces exposées : des maquettes de maisons japonaises, des objets en laque, en nacre et en céramique, des livres, des peintures et des estampes.


 


 


 


 

Maison de la culture du Japon, 101 bis quai Branly, 75015 Paris.


Le savoir-vivre anthropologique est fait de symétries.

L’Occident pense le Japon comme un pays à la fois introverti, qu’il est difficile de pénétrer, et envahissant et guerrier, avec des touristes en bandes et, en toile de fond encore pour quelques années, le souvenir traumatique de Pearl Harbor. Autrefois, il est même arrivé qu’on soit étonné que le grand Akira Kurosawa puise ses inspirations dans les ouvrages étrangers.

Le chanteur, écrivain et voyageur Tomuya Endo, dit Tomuya, lui, contredit tous les clichés.


 


 


 

Nourri de tradition avec le Nô et le haiku, il est venu en France et il est tombé amoureux de son cinéma, de ses chansons et de Paris, avec d’excellentes fréquentations : Brigitte Fontaine, Boris Bergman ou Serge Gainsbourg et les grands classiques, Brassens, Brel, Montand ou Trenet.
Ou Jean-Louis Murat.


 

Tout le monde en fait l’expérience un jour ou l’autre : on voit mieux avec une bonne distance. On voit mieux Paris, avec des yeux neufs, si on revient de New York ou de Tokyo, comme si l’éloignement du voyage boostait l’émerveillement.

C’est l’essence du vécu de Tomuya, le Japonais de Paris. Et c’est son étonnant génie : il nous transmet, à nous autres autochtones aux yeux trop habitués, la fraicheur de son nouveau regard, chaque fois qu’on l’écoute chanter ou raconter.

Tomuya vient de publier, au Japon, un ouvrage absolument extraordinaire, qui peut devenir un usuel incontournable quand il sera traduit en français.


 


 

L’ouvrage recense toutes les passerelles cinématographiques, images à l’appui, entre le France et le Japon, de Charles Perrault (1628-1703) à Mireille Darc (1938-2017), en passant par Nostradamus (1503-1566).


 


 


 


 

* Tomuya Endo, Cinéma France-Japon, préface de Max Tessier, 2017.

Avec un chapitre particulier sur l’actrice Yoko Tani (1928-1999), qui fit sa vie en France, sur laquelle, Tomuya, en chercheur acharné, fouille toutes les archives du monde.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Ice Mother de Bohdan Sláma (2016).

* Argent amer (Bitter Money) de Wang Bing (2016).

* Marvin ou la belle éducation de Anne Fontaine (2016).

* Western de Valeska Grisebach (2017).

* Thelma de Joachim Trier (2017).

* Battle of the Sexes de Jonathan Dayton & Valerie Faris (2017).

* L’Expérience interdite (Flatliners) de Niels Arden Oplev (2017).
Remake du film de Joel Schumacher (1990).

* La educación del Rey de Santiago Esteves (2017).

* La Lune de Jupiter de Kornél Mundruczó (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Bienvenue, Mr. Marshall (¡Bienvenido Mister Marshall !) de Luis Garcia Berlanga (1953).

* Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia) de Sam Peckinpah (1974).



Mardi 21 novembre 2017

 

À Paris, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé met un grand coup de projecteur sur le magicien Segundo de Chomón (1871-1929) : Aux origines des trucages.


 

Créateur d’effets spéciaux, coloriste, photographe, opérateur, réalisateur, acteur, Segundo de Chomón est l’un des grands pionniers du cinéma européen, de Barcelone à Paris, en passant par Turin, aussi important que Émile Cohl ou Georges Méliès, mais la notoriété en moins.


 

* Avec une exposition (21 novembre 2017 au 10 mars 2018).


 

* Avec un colloque : Les mille et un visages de Segundo de Chomón : truqueur, coloriste, cinematographiste… et pionnier du cinématographe (27-28 novembre 2017).
Sur réservation : vérifier s’il reste des places.
Programme des deux journées.


 


 

* Avec une rétrospective (29 novembre au 19 décembre 2017).


 

Sans se déplacer, un petit coup d’œil sur son travail avec :

* El hotel eléctrico de Segundo de Chomón (1908).


 

C’est l’occasion de rappeler l’exposition Effets Spéciaux, crevez l’écran ! (17 octobre 2017-19 août 2018) à la Cité des sciences et de l’industrie.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Albi, commence le festival du film francophone, Les Œillades, 21e édition (21-26 novembre 2017).


 

Le festival d’Albi se définit d’abord comme francophone.
Cette année, il accueille

* Le Québec avec C’est le cœur qui meurt en dernier de Alexis Durand-Brault (2017).


 

* La Tunisie avec Corps étranger de Raja Amari (2016).


 

* Le Tchad avec Une Saison en France de Mahamat-Saleh Haroun (2017).


 

* La Belgique avec Une Famille syrienne de Philippe Van Leeuw (2017).


 

NB : On l’a compris, JC ne fait plus attention aux origines de la production, de plus en plus souvent multiples, mais à celles des réalisateurs. Qui, du coup, se trouvent promus comme représentants de leurs pays, ce qui n’est pas forcément pertinent. Mais que faire ? Il est loin le temps où l’index de Jeune Cinéma pouvait avoir une entrée "Cinémas nationaux". L’Internationale est arrivée, et sous les oripeaux de la mondialisation, elle nous donne envie de régions et de petits pays. Mais ne nous égarons pas.

L’autre particularité du festival d’Albi, c’est de proposer, chaque année, une quinzaine d’avant-premières de prestige en présence des équipes des films, documentaires et fictions. En 2017, 13 films parmi les 17 avant-premières proposées, sont en compétition pour le Prix du Public.
La section Coups de cœur permet de revenir sur les films qui, déjà sortis, ont séduit le public et l’équipe de programmation.
Il faut enfin noter la compétition courts métrages : cette année 8 courts sélectionnés.

Les projections commencent dès ce matin, à 9h15, avec La Douleur de Emmanuel Finkiel (2017).

Ce soir, on choisit entre les Cordeliers et la Salle Arcé :

* À 18h00 : Prendre le large de Gaël Morel (2017) en présence du réalisateur ou bien Le Ciel étoilé au dessus de ma tête de Ilan Klipper (2017).

* À 21h00 : Gaspard va au mariage de Antony Cordier (2017) ou bien Ôtez-moi d’un doute de Carine Tardieu (2017).

Faites votre programme.

On note tout de suite, salle Athanor, un grand rendez-vous du week-end : samedi 25 et dimanche 26 novembre 2017, avec un gros plan sur le polar, entrée libre.

* À partir de 10h00 : Fragments d’histoire du polar français.
Avec Alice Vincens, Isabelle Labrouillère, Nicolas Canivenc.
Et avec Yves Boisset et Robin Davis qui présentent chacun deux de leurs films.

Festival Les Œillades, 104 avenue colonel-Teyssier, 81000 Albi.


À Toulouse, la Cinémathèque fête les cent ans de Danielle Darrieux (21 novembre-13 décembre 2017).

Avec une exposition (21 novembre 2017-7 janvier 2018), avec une rétrospective et des documents audiovisuels de l’INA.

Et avec deux rendez-vous particuliers :

* Avec Paul Vecchiali, jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre 2017.

* Avec Marie-Claude Treilhou, mercredi 6 décembre 2017, qui présentera son film Le Jour des Rois (1991).

Ce soir :

* À 21h00 : Mauvaise graine de Billy Wilder & Alexander Esway (1934).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 
69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Le mardi, c’est Ciné-club, un peu partout en France.

On ne les connaît pas tous, on ne peut pas tous les citer, ils ont tous leurs spécificités et des manières de fonctionner qui leur sont propres.

Mais, a priori, il nous semble que, comme autrefois (quand Jeune Cinéma est né en 1964, issu de la Fédération Jean-Vigo des ciné-clubs), et même si les modes de diffusion se sont infiniment diversifiés, c’est là qu’on apprend, c’est là que "ça" se passe, dans le groupe et dans le débat.
Nous ? Même les anarchistes les plus individualistes d’entre nous le pensent.

À Paris, on connaît bien le ciné-club de l’ENS, hebdomadaire.

Ce mardi :

* À 20H30 : Le Regard d’Ulysse de Theo Angelopoulos (1995).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


En fouinant sur FB l’interlope, on a découvert le Ciné-club Chro qui tient ses séances au cinéma L’Archipel et en est à sa 15e édition.
Mais on n’a trouvé aucun lien ouvert à tous et s’inscrire sur FB n’est pas dans l’idée de tout le monde. Dommage.

Voici, aujourd’hui, une soirée ultra select pour amateurs happy few :

* À 20h00 : Fading de Olivier Zabat (2010).
En sa présence.


 

C’est un documentaire, un "sublime film d’horreur", le neuvième film de Olivier Zabat, qualifié de cinéaste expérimental, dont un seul film est sorti en salle : 1/3 des yeux (2005).

Ce soir, en prime : les premières images de son nouveau film, Percepts, en cours de montage.

Cinéma L’Archipel 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.


Sur le campus de Grenoble, le ciné-club s’appelle Cinémardis, il est mensuel et en entrée libre.

Cette année, il se consacre au cinéma latino-américain et ibérique, avec l’association interuniversitaire Fa So Latino, créée en 2010 et qui est à l’origine du festival Ojoloco, né en 2013, qui se tient à Grenoble, tous les ans, au printemps.

Digression : Pour sa 6e édition en 2018 (20 mars-1er avril 2018), Ojoloco invite tous les réalisateurs et producteurs d’Amérique latine, d’Espagne et du Portugal à inscrire leurs œuvres à la phase de sélection.
Date limite de dépôt le 31 janvier 2018, les films doivent avoir été terminés après 2016. Contact.

En attendant, ce soir, à Cinémardis, c’est la Colombie.

* À 19h30 : Apéro musical colombien et vin chaud.

* À 20h30 : Maria pleine de grâce (Maria Llena eres de gracia) de Joshua Marston (2004). Avec popcorn.


 

L’Aparté, 361 allée de Berlioz, 38400 Saint-Martin-d’Hères.



Lundi 20 novembre 2017

 

À Saint-Nazaire, on se penche sur son passé.

Comment occupait-on ses loisirs autrefois, quand on ne s’était pas encore fait piéger par les machines ?
C’est très simple : on dansait, on chantait, on faisait du théâtre, et on allait au ciné.


 

Un numéro hors série de Histoire et Patrinoine, la revue d’histoire locale de la région nazairienne et de la Presqu’île Guérandaise, vient de paraître, qui nous raconte que c’était pas mal de fréquenter ses semblables.


 


 

* Daniel Sauvaget, Les Loisirs populaire dans les années 50, Histoire et Patrinoine hors série n°9, octobre 2017.

On feuillette le numéro.

On a envie, illico, de l’avoir en vrai, sur papier, comme autrefois.
Pour quand tout aura disjoncté sous le coup de génie d’un hacker fou et/ou "radicalisé".


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), dans le cadre du Mois du film documentaire, hommage à Khady Sylla (1963-2013) femme de lettres et cinéaste, en présence de Charlie Van Damme.

* À 19h00 : Une fenêtre ouverte de Khady Sylla (2005).

Une fenêtre ouverte from Athénaïse on Vimeo.


 

* À 20h00 : Le Monologue de la muette de Khady Sylla & Charlie Van Damme (2008).


 

Bonne lecture :

* Charlie Van Damme, Le cinéma est un sport de combat, Hémispères, 2017.


 

CWB, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À Paris, le National Theatre : Frankenstein, c’est au cinéma.

On a aimé Benedict Cumberbatch en Sherlock Holmes.

On va adorer Benedict Cumberbatch en Frankenstein, le créateur et la créature, avec Jonny Lee Miller, dans une mise en scène de Danny Boyle.


 

Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac, 75008 Paris.


À Paris, à Beaubourg, une avant-première, avant sa sortie mercredi prochain.

* À 20h00 : Argent amer de Wang Bing (2016).
En avant-première en sa présence.

En partenariat avec le réseau des Institut Confucius.

ARGENT AMER de Wang Bing from V.O. on Vimeo.


 

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Paris toujours, la BnF et l’Opéra Garnier rendent hommage à Patrice Chéreau (1944-2013) : Mettre en scène l’opéra (18 novembre 2017-4 mars 2018).

Cet hommage lui est rendu à l’occasion de la reprise, à l’Opéra Bastille, de

* De la maison des morts, musique et livret de Leoš Janáček, mise en scène Patrice Chéreau, direction musicale de Esa-Pekka Salonen (15 novembre-2 décembre 2017).

Avec un beau catalogue chez Actes Sud.


 

Palais Garnier, bibliothèque-musée de l’Opéra, 8 rue Scribe, 75009 Paris.


À Lyon, à l’Institut Lumière, Alain Cavalier est à l’honneur (16 novembre 2017-2 janvier 2018).


 

Depuis mercredi dernier, on peut (re)voir ses grands classiques.

Ce soir, on découvre ses derniers Portraits XL.

* À 19h00 : Rencontre avec Alain Cavalier, présentée par Thierry Frémaux.

* À 21h00 : Deux portraits XL : Daniel et Léon (2017).

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69352 Lyon.


À Cannes, les Rencontres cinématographiques, organisées par Cannes Cinéma, commencent aujourd’hui, et c’est la 30e édition (20-26 novembre 2017).


 

Les projections ont lieu dans toute la ville.

Ce soir, cérémonie d’ouverture avec présentation du jury au Théâtre Croisette :

* À 19h00 : La Douleur de Emmanuel Finkiel, d’après l’œuvre de Marguerite Duras (2017).
En présence du réalisateur.


 

Faites votre programme.

Cannes Cinéma, 10 avenue de Vallauris, 06400 Cannes.



Dimanche 19 novembre 2017

 

La manif d’hier pour sauver la bibliothèque Marguerite-Durand a eu du succès.

Pour se récompenser, on se met l’Hymne des femmes qu’on n’a pas entendu depuis longtemps, par la Compagnie Jolie Môme.


 


À New York, on passe la journée au MoMA, dans la grâce de l’ubiquité la plus cynique.

Il y a les séances de performances du dimanche, VW Sunday Sessions.

* À 15h00 : Spittle of the Moon.
Avec le Collectif MSHR, le duo de R & B électronique Dey, et un nouveau projet de Sigrid Lauren & Emil Bognar Nasdor.


 

On inaugure l’exposition Stephen Shore (19 novembre 2017-28 mai 2018).


 


 

Voici d’ailleurs, en bonus spécial, un Shore de 1973, actuellement aux enchères, mise à prix : 30 000 USD. Avis aux amateurs.


 

On en profite pour voir aussi la rétrospective de Carolee Schneemann, lauréate du Lion d’Or de la Biennale de Venise 2017 : Kinetik Painting (22 octobre 2017-11 mars 2018).


 


 

Et enfin, bien sûr, au Theater1, c’est cinéma, dans le cadre de The Contenders 2017, ces films des 12 derniers mois, choisis parce qu’ils ne sont pas comme les autres et devraient résister à l’épreuve du temps, sélection de festivals ou pas, succès commercial ou pas.

* À 14h30 : Mother ! de Darren Aronofsky (2017).
Suivi d’un débat avec le réalisateur.


 

* À 17h30 : Call Me by Your Name de Luca Guadagnino (2017).


 

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À Florence, on a inauguré hier : Enrico Baj. Le macchine del tempo. Tribù Guermantes Tuberie (18 novembre 2017-15 janvier 2018).


 

Les hommages au pataphysicien anarchiste Enrico Baj (1924-2003) ne sont pas si fréquents, et son Mouvement nucléaire, fondé en 1951 en réaction aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, lié au mouvement CoBra, est mal connu.
Pourtant il figure dans le Maitron, et il a eu d’excellentes fréquentations.

La galerie se concentre sur quatre cycles de travail entre 1993 et 2003 : Maschere, Totem, Guermantes, Travaux hydrauliques.


 


 

Bonne lectures :

* Jean Baudrillard, Enrico Baj, Transparence du kitsch, La Différence, 1991.


 

* Enrico Baj, fin de siècle, préface de Pascal Ory, catalogue de l’exposition au Musée des Beaux Arts de Chartres avec la Maison Picassiette (7 juillet-25 septembre 2000).

ZetaEffe Galleria, Via Maggio 47/R, 50125 Firenze.



Samedi 18 novembre 2017

 

Aujourd’hui, une priorité : la Bibliothèque Marguerite-Durand (BMD).
Mobilisation, manif, pétition, tout est bon pour la soutenir.

 

 

C’est la seule bibliothèque publique des femmes et des féministes, elle contient d’inestimables documents collectés par la journaliste Marguerite Durand (1864-1936), fondatrice du quotidien La Fronde en 1897, et créatrice de ce fonds de documentation et de recherche en 1931.


 


 


 


 

On l’a connue, au début des années 1980, encore confidentielle, logée dans la Mairie du Ve arrondissement. Mais les mouvements des années 70 avaient donné une impulsion telle qu’il fallut l’aggrandir pour qu’elle puisse continuer à accueillir les archives des femmes.

Elle fut donc transférée à la Médiathèque Jean-Pierre-Melville en 1989, et c’était très bien : tout était accessible aisément, dans un contexte modernisé.


 

Il s’agit à présent de la redéménager à nouveau, en 2018, afin de laisser de la place à Melville.
La décision a été prise au mois d’août 2017, quand tout le monde est censé être à la plage, sans concertation avec les personnels concernés, et c’est là qu’on apprécie les réseaux sociaux. Car, dès cet été, "tout le monde" a été alerté, inquiet, donc mobilisé, y compris à l’étranger, la renommée de la bibliothèque étant internationale.

La décision ?
Il s’agit de "l’héberger" - on a bien lu le mot, on pourrait aussi bien le préciser : "l’absorber" - à la Bibliothèque historique de la ville de Paris, qui elle-même est saturée, donc elle serait reléguée dans des magasins extérieurs non précisés.
Voilà une solution pratiquement et symboliquement insupportable.

On en connaît qui doivent se retourner dans leurs tombes, Beauvoir, Duras, Seyrig, Sontag…
Et Héritier qui vient à peine de nous quitter et qui est encore sans sépulture.


 


 


 


 

Elle est donc en grand danger, cette bibliothèque, elle et son territoire intellectuel : conditions de conservation dégradées, perte de sa salle de lecture et de son personnel spécialisé, communications et prêts des ouvrages en différé, invisibilité organisée et rampante, disparition progressive des dons et legs, à terme disparition tout court.

On devrait pourtant, plus que jamais, lui donner un vrai espace à elle toute seule, et, à cette occasion, par exemple, lui adjoindre le fonds Marie-Louise-Bouglé et le fonds George-Sand, ce qui libèrerait de la place à la BHVP.

Alors que les gender’s studies ont pignon sur rue depuis des décennies et alors même que le fonds documentaire féministe devrait - à l’évidence étant donnée l’actualité et ce qui semble être une troisième vague du féminisme - continuer à s’amplifier, ce serait un solution politique juste.
Mais le champ féministe semble continuer à ne devoir être que subordonné, accessoire, quasiment parasitaire.

Mobilisation des archivistes, des scientifiques, des bibliothécaires, des artistes, des journalistes, des chercheurs (zet des chercheuses) et bien évidemment des féministes.

Les bibliothèques sont fragiles.


 


 

Les bibliothèques publiques - les livres et le fait public - sont toujours menacées, elles qui détiennent la vérité des mémoires qu’il est si tentant de manipuler et d’occulter. Elles ont toujours besoin d’être défendues, partout dans le monde, comme des piliers démocratiques majeurs


 


 

Encore plus quand elles sont spécialisées. Les grandes causes de civilisation, quand elles sont diluées, ne gênent plus personne.
Encore plus quand il s’agit des femmes, cette "minorité", si si.


 


 


 

* À partir de 14h00 : Mobilisation pour sauver la Bibliothèque Marguerite-Durand.

Bibliothèque Marguerite-Durand, 79 rue Nationale, 75013 Paris.


La Société Louise-Michel, avec notamment la revue Contretemps, organise, à la MSH Nord, une journée de travail et de réflexion qui n’est en aucun cas une commémoration.


 

* À partir de 10h00 : Le souffle d’Octobre. Centenaire de la révolution russe de 1917.

Programme de la journée.

Maison des sciences de l’Homme Paris-Nord, 20 avenue George-Sand, 93210 La Plaine Saint-Denis.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 18 au 24 novembre 2017.



Vendredi 17 novembre 2017

 

Au Ciné-cub de l’Aéro-club, c’est la fête à Saint-Ex et son Vol de nuit (1931).

* À 19h30 : Night Flight de Clarence Brown (1933).


 

Bonus habituel : Actualités de l’époque et cartoons.
En fin de projection, pot traditionnel de l’amitié.
Réservation nécessaire.

Salon de l’Aéro-club de France, 6 rue Galilée 75016 Paris.


À la Maison de Victor Hugo, une nouvelle exposition très épatante : La Folie en tête. Aux racines de l’art brut (16 novembre 2017-18 mars 2018).


 

Ce sont des collections d’œuvres d’internés, constituées au cours du 19e siècle par quatre psychiatres, William A. F. Browne (1805-1885) de Dumfries, Écosse, Auguste Marie (1865-1934) de Villejuif, Walter Morgenthaler (1882-1965) de Berne et Hans Prinzhorn (1886-1933) de Heidelberg, qui avaient tout compris et avaient récupéré les œuvres des leurs patients, après les avoir suscitées parfois à des fins thérapeutiques.


 

C’est l’époque où le bon Dr Pinel avait désenchaîné les fous, et où la folie était devenue une catégorie médicale au lieu d’une malédiction mi-divine mi-sociale.


 

Comme repère et toile de fond, il faut rappeller la "loi des aliénés", la fameuse Loi de 1838.


 

Il faut aussi revenir sur l’épanouissement des réflexions et des pratiques sur les "cas-limite" des esprits humains à partir des année 60, la pensée de Michel Foucault, celles des anti-psychiatres Laing, Cooper ou Basaglia.
Et celles de quelques autres d’ailleurs, de Érasme à Deleuze & Guattari, en passant par Artaud, par exemple dans la série de France Culture, Sommes-nous tous fous ?


 

On repense à Family Life de Ken Loach (1971), peut-être le premier film de fiction "militant" de ces années-là.


 

Du temps a passé, le progrès des neurosciences a éclairé d’un nouveau jour les grandes découvertes d’autrefois, celle de l’inconscient par exemple.

Bonne lecture :

* Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences, Paris, Odile Jacob, 2006.

Et puis il y a la question politique. Une société se juge à sa pratique, et à l’état de ses marges, les "asiles", les prisons. Quand on voit l’état de ses "normes", les hôpitaux et les écoles, il y a de quoi s’inquiéter et débattre.


 

"Pour en savoir plus"… Il y a l’actualité. Il y a des livres.
Il y a France Culture.

Mais nul besoin d’érudition pour s’émerveiller de la beauté des créations des poètes et des artistes "différents".
Woyzeck disait : "Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on s’y penche". Mais chacun sait que les vertiges peuvent être - aussi - délicieux.

Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, 75004 Paris.


À la Cinémathèque, un nouveau regard sur le cinéma indépendant avec un "échantillon représentatif", American Fringe, saison 2 (17-19 novembre 2017).

Ce soir

* À 19h00 : Hunter Gatherer de Joshua Lacy (2016).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.



Jeudi 16 novembre 2017

 

Service minimum.

On fait son devoir à République, et, après l’effort, le réconfort au Quartier latin.

À Jussieu, au crépuscule.

Dans le cadre du Festival Latino-America, un mois autour des luttes et des rêves en Amérique latine, avec Solidaires étudiant-es Paris 1, la BAT (Bibliothèque autogerée de Tolbiac), et Jussieu en lutte, on s’occupe d’écologie.


 

* À 18h00 : Exploitation du territoire et résistance collective.
Projection d’un film documentaire sur la lutte pour la préservation de l’eau et contre la main-mise des grandes entreprises au Pérou.

Université de Paris VI, Jussieu, amphi Durand 25, 4 place Jussieu 75006 Paris.


À la Librairie du Panthéon, un peu plus tard.

* À 19h00 : Le Bureau des Légendes dévoile ses secrets.
Avec Jean-Pierre Darroussin, Sara Giraudeau, Jonathan Zaccaï, Raphaël Chevènement et Pierre Ziemniak.


 

C’est complet et on n’est pas étonné.
Tout le monde était intéressé, la librairie n’étant pas extensible, il a fallu sélectionner par réservations. Elles se sont faites par Facebook, décidément FB est une source d’informations avec laquelle il faut compter. Force est de le reconnaître, et, étant donnés ses obscurs et abscons bricolages internes, c’est dur.

Quoiqu’il en soit, ce soir, à la librairie, il peut y avoir des défections, on ne sait jamais. On va voir si on peut taper l’incruste.

Bonne lecture :

* Pierre Ziemniak, Exception française. De Vidocq au Bureau des légendes : 60 ans de séries, Vendémiaire (2017).


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


Aux 3 Luxembourg, le soir.

* À 20h30 : Irrintzina, le cri de la génération climat de Sandra Blondel & Pascal Hennequin (2017).

Débat : Un millions d’emplois pour le climat, c’est possible !
En présence des réalisateurs, avec Julien Rivoire et Alternatiba Paris.

IRRINTZINA N°1 : le cri de la génération climat from fokus 21 on Vimeo.


 

3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.



Mercredi 15 novembre 2017

 

Françoise Héritier (1933-2017) est morte cette nuit du 14 au 15 novembre 2017.

Elle n’était pas connue du grand public, les scientifiques sont rarement sur le devant de la scène.
Parmi les sciences humaines et sociales, si l’histoire et la psychologie surtout mais aussi l’économie et le droit se frayent depuis longtemps un chemin de "vulgarisation" dans l’éducation populaire, à travers les stages syndicaux et politiques ou via les cafés juridiques et philosophiques, l’anthropologie, elle, continue à s’épanouir dans le secret des séminaires et des cours universitaires magistraux.

C’est grand dommage, car ses enseignements pourraient servir aussi bien de savoir-vivre quotidien, ici et maintenant, que de référence politique aux leaders et pédagogues de bonne volonté.


 

Françoise Héritier (Laboratoire d’anthropologie sociale de Lévi-Strauss, CNRS, EHESS, Collège de France) a commencé ses recherches en Haute Volta en 1957, puis les a consacrées aux lointaines origines de la domination masculine, dans toutes les populations du monde et depuis la nuit des temps, en travaillant sur la prohibition de l’inceste et sur les fondements de la parenté patrilinéaire et des alliances qui en découlent, ainsi que sur leur reflet dans les langages.


 

Jusqu’à démontrer que même la différence de taille entre hommes et femmes (1) n’est pas naturelle mais culturelle.

Elle disait que les lois ne pouvaient changer les représentations sociales des humains, qui se développaient dans une autre temporalité. Elle s’était pourtant engagée politiquement à la fin de sa vie. Elle a eu le temps de voir surgir l’affaire Harvey-Weinstein, cet automne, et de se réjouir de ses conséquences inattendues : une libération inédite de la parole des femmes, qui ne fait sans doute que commencer.

Faire connaissance avec elle sur France Culture.

Ce qu’en dit Michelle Perrot.

Des documentaires :

* Françoise Héritier et les lois du genre de Anne-France Sion (2009).


 

* Grand et petite. Une question d’anthropologie de Véronique Kleiner (2013).


 

* Conversations avec Françoise Héritier, disponibles en VOD : La Valence différentielle des sexes ; 
Les Origines ; Sang, sperme, lait, hiérarchie
 ; Filiation, terminologie, alliance.

1. Cf. la thèse de Priscille Touraille qu’elle a dirigée.


On a tous rendez-vous chez Marc Benda, pour parler de cinéma italien et boire un coup, dans sa librairie du Panthéon au Quartier latin, la seule librairie de cinéma de Paris, de plus en plus animée donc de plus en plus célèbre.

Jean A. Gili avait déjà écrit un livre sur Nanni Moretti, paru chez Gremese en 2001, l’année de La Chambre du fils. Mais 16 ans, 8 films et quelques festivals et décorations plus tard, de l’eau a coulé sous tous les ponts français et italiens.

Gili et Moretti en ont parlé, de l’eau et des ponts, et il y avait beaucoup à dire. Ce qu’on a compris à Bologne, quand, dans la cour archi-bondée de la Cineteca, ils ont dialogué, au mois de juin dernier.


 

Moretti a même souri à plusieurs reprises.


 


 

De gauche à droite, Nanni Moretti, Jean A. Gili et Édouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des réalisateurs, qui vient d’être reconduit par la SRF pour la 7e année consécutive.
Allons bon, voilà qu’on fait du people. Va falloir se surveiller.

Ce soir :

* À 18h30 : Rencontre avec Jean A. Gili et Jeune Cinéma.

Bonne lecture :

* Jean A. Gili, L’Autobiographie dilatée. Entretiens avec Nanni Moretti, Rouge profond, 2017.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* L’École de la vie (Los niños) de Maite Alberdi (2016).

* Good Vibrations de Lydia Erbibou (2017).

* Chavela Vargas de Catherine Gund & Daresha Kyi (2017).

* Maryline de Guillaume Gallienne (2017).

* Le Musée des merveilles (Wonderstruck) de Todd Haynes (2017).

* M de Sara Forestier (2017).

* Khibula de George Ovashvili (2017).

* Le Semeur de Marine Francen (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* J’ai même rencontré des tziganes heureux (Skupljači perja) de Aleksandar Petrovic (1967).

* Médée (Medea) de Pier Paolo Pasolini (1969).

* Le Coureur (Davandeh) de Amir Naderi (1985).



Mardi 14 novembre 2017

 

Le Festival des idées, organisé par la Sorbonne, en est à sa 2e édition.
En 2016, le thème de la 1ère édition était : Être machine.
En 2017, c’est, très judicieusement, L’amour du risque (14-18 novembre 2017).


 

150 manifestations gratuites pour se déstabiliser, se décaler, "sortir de sa zone de confort" comme disent les gazettes - ou peut-être, juste regarder le réel bien en face, au risque d’être changé en pierre ou de se brûler les ailes.

Méduse - qui, seule des sœurs Gorgone, était mortelle - et Icare le présomptueux, sombrent dans la mélancolie.


 


 


 

Mais ils sont des occasions inespérées de placer la citation de René Char, qui, depuis qu’elle est sortie de Feuillets d’Hypnos (1946) court les trottoirs du Net : La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.

Au programme : débats, rencontres, tables rondes, théâtre, cinéma, ateliers, danse, expositions, performances, installations, jeux-débats, séminaires, visites.

À la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), le Collège d’études mondiales propose : Risques globaux, l’homme sujet et acteur.


 

Faites votre programme.

Forum de la bibliothèque, FMSH, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.


C’est aujourd’hui que commence le Festival Chéries-Chéris, 23e édition (14-21 novembre 2017).


 

Le Festival LGBTQ, créé en 1994, est en pleine santé.

Cérémonie d’ouverture ce soir au MK2 Quai de Seine, avec :

* À 20h00 : Seule la terre (God’s Own Country) de Francis Lee (2017).
Prix du meilleur réalisateur du Festival de Sundance 2017, section World Cinema Dramatic.


 

Autre séance, demain mercredi 15 novembre 2017, à 19h15 au MK2 Beaubourg, en présence de Francis Lee.

Faites votre programme.

Mk2 Beaubourg, 50 rue Rambuteau, 75003 Paris.
Mk2 Quai de Seine, 14 Quai de la Seine, 75019 Paris.


C’est aussi aujourd’hui que commence le Festival du film polonais, Kinopolska, 10e édition (14-19 novembre 2017).


 

Cette année, on fête les dix ans du festival sous le signe de la comédie.


 

Ouverture avec un grand classique :

* À 20h00 : Croisière (Rejs) de Marek Piwowski (1970).


 

Faites votre programme.

Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac, 75008 Paris.


À Paris, les ciné-clubs du mardi :

Le Ciné-club du Centre culturel irlandais (CCI) aux Trois-Luxembourg :

* À 19h30 : The Queen of Ireland de Conor Horgan (2016).


 

Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.

À CinéCaro :

* À 19h30 : Manuel de libération de Alexander Kuznetsov (2016).
Débat avec Rebecca Houzel et Alexander Abaturo.


 

Cinécaro, auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Strasbourg, dans le cadre du grand projet Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880-1930 en collaboration avec l’Université de Strasbourg, les musées de la ville se réunissent pour rappeler la place particulière de leur cité, son histoire, son importance, sa beauté (23 septembre 2017-25 février 2018).


 

Il y a du cinéma aussi, aujourd’hui avec le Goethe Institut.

* À 19h00 : Berlin. Die Sinfonie der Grosstadt (Berlin, symphonie d’une grande ville) de Walter Ruttmann (1927). Entrée libre.


 

Auditorium des musées, 1 place Hans-Jean-Arp, 67000 Strasbourg.


Au Musée du Quai Branly, la nouvelle exposition : Le Pérou avant les Incas (14 novembre 2017- 1er avril 2018).


 

Musée du Quai-Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris.



Lundi 13 novembre 2017

 

Le scandale de l’amiante - une ignominie parmi tant d’autres, mais particulièrement dégueulasse - on en entend parler de temps en temps, puis plus du tout, et c’est occulté pendant des mois, ça dépend des humeurs et de l’actualité.
Les médias ont leurs lunes, leurs hasards, leurs nécessités, évidemment aussi, leurs compromissions.


 

Le cinéma, lui, fait le boulot, en racontant les prises de conscience et les combats (1970-2015).


 

Les alertes, souterraines parce que refoulées par le mainstream de la télé engendrant la vieille "idéologie dominante", finiront peut-être par rendre justice, explosant soudainement à partir d’on ne sait quelle goutte d’eau, grâce, par exemple à la pression des réseaux sociaux, ou des pétitions new look, ou des nouveaux documentaires, tous ces étranges véhicules d’une étrange nouvelle démocratie, qui ressemblent à des vieilles taupes déguisées.

Ce soir, c’est le cinéma qui se manifeste à Paris 15e.

* À 19h30 : Les Sentinelles de Pierre Pezerat (2016).


 

Jusqu’à la fin de l’année, il y a un solide calendrier de projections et de débats à Paris, en banlieue et en province.

Patronage laïque Jules-Vallès, 72 avenue Felix-Faure, 75015 Paris.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), dans le cadre du mois du film documentaire, un épisode oublié de l’Italie fasciste.

* À 20h00 : Oltremare (Colonies fascistes) de Loredana Bianconi (2016).
En présence de la réalisatrice.


 

CWB, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À New York, le MoMA présente une exposition tirée de ses collections, des œuvres "computer", produites à partir d’ordinateurs, donc porteuses d’un nouvel esprit, donc, évidemment, de nouvelles sociétés et de nouveaux humains : Thinking Machines : Art and Design in the Computer Age, 1959-1989 (13 novembre 2017-8 avril 2018).


 

C’est l’occasion pour tous de relire Descartes, Bergson et Heidegger.
Mais pas d’obligation. Heureusement.


 

Avec des œuvres de John Cage, Lejaren Hiller, Waldemar Cordeiro, Charles Csuri, Richard Hamilton, Beryl Korot, Vera Molnár, Cedric Price, Stan VanDerBeek.


 

MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.



Samedi 11 novembre 2017

 

1917, les grandes révolutions russes, porteuses d’espoirs et de désespoirs.
Et pendant ce temps… la "Grande Guerre" infâme continuait.
Encore un an à attendre avant l’Armistice… qui ne fut qu’un armistice comme on sait.

Entre ces deux "mouvements", ça communiquait.
Ce que raconte le film de de Pierre Goetschel : Les Mutins de la Courtine (2015). Même si on sait que les mutineries (et les fusillés pour l’exemple), c’était dès 1914, et, en 1917, plutôt au début de l’année.

En 2017, il ne reste plus aucun poilu vivant, la mémoire peu à peu se dissout dans les temps sociaux et sous les poussières des archives familiales.

Le soldat aérostier Maurice Vignaux (1888-1984) ne survit que dans les archives de ses petites-filles et celles déposées au service historique de la Défense de Vincennes.


 


 


 


 

Le soldat Gaston Lavy (1875-1949), lui, a été numérisé par la BDIC et il est en (première) ligne.


 

* Un de La Territoriale (1914-1918). Le Bataillon errant. Texte et dessins de Gaston Lavy.


 


 


 

La BDIC recèle des trésors. Il faut consulter ses collections.

Maudite soit la guerre !
Alfred Machin dès 1914 en faisait un film.
 

À bas la guerre ! clamaient Rosa et Karl.


 

Désobéir ! ce qu’on ne nous apprend pas, surtout pas aux filles, mais pas non plus aux garçons.
 


 

Un rendez-vous à Bondy avec la Ligue des droits de l’homme, et une exposition Fusillés pour l’exemple. Vernissage à midi (11 novembre-5 décembre 2017).

La LDH et beaucoup d’autres (la Libre Pensée, les Écologistes, l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance…) réclament depuis longtemps la réhabilitation des soldats fusillés pour l’exemple de 14-18.

Mairie de Bondy, Esplanade Claude-Fuzier, 93000 Bondy.

Bonnes lectures :

* André Loez & Nicolas Mariot éds., Obéir / désobéir. Les mutineries de 1917 en perspective, La Découverte, 2008.

* Guy Pedroncini, Les Mutineries de 1917, Presses universitaires de France, 1967.

* Nicolas Offenstadt, Les Fusillés de la Grande Guerre et la mémoire collective, Odile Jacob, 1999.

La Chanson de Craonne.


 


La vie sur Terre continue, en tout cas, pour l’instant, les générations se succèdent, qui ont tout à réapprendre à chaque fois. On espère juste que "après nous le déluge" pour tous.

En attendant, let’s have fun !

Le Festival international Jean-Rouch 2017 bat son plein depuis mercredi (8 novembre-3 décembre 2017). Entrée libre et gratuite.


 

Aujourd’hui, commence la compétition internationale (11-18 novembre 2017), avec le Kazakhstan, la Russie et la Lituanie

* À 14h30 : Zavtra more (Demain la mer) de Katerina Suvorova (2016).


 

* À 17h30 : Platskart (Voyage en troisième classe) de Rodion Ismailov (2016).


 

* À 20h30 : Mariupolis de Mantas Kvedaravičius (2016).


 

Faites votre programme.

Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris.


À la Gaité lyrique, dans le cadre de F.A.M.E 2017, 4e édition (8-12 novembre 2017), on examine le modèle des Community Cinemas qui surgissent en Angleterre, et les diverses façons de contourner les circuit commerciaux, avec des salles indépendantes autogérées, des rapports nouveaux avec les spectateurs, et des programmations différentes. Entrée libre.


 


 


 

* À 15h00 : Les nouveaux cinémas.
Table ronde avec Agnès Salson, Olivier Forest & Lukasz Drygas, Julien Chollat-Namy, Giorgia Villa et Benoît Hické.


 

La Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 11 au 17 novembre 2017.



Vendredi 10 novembre 2017

 

À Paris, ce soir, à 20h00, c’est l’ouverture du Salon de la revue, 27e édition (10-12 novembre 2017).


 

30 nouveaux exposants, 200 stands.
Et, cette année, une collaboration développée avec l’excellente revue, en ligne désormais, En attendant Nadeau, ex-Quinzaine littéraire (dont le nom originel et mythique a disparu des écrans radar en septembre 2015).

Liste des exposants.

Liste des revues.

À propos le numéro 6 des Cahiers Benjamin-Péret est paru, avec un sommaire alléchant.

Bonne lecture :

* Benjamin Péret, Les Arts primitifs et populaires du Brésil, Éditions du Sandre, 2017.


 

Faites votre programme.

Halle des Blancs-Manteaux, 48 rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris.


Au Jeu de Paume, il y a du cinéma : Matías Piñeiro. Pour l’amour du jeu (7-21 novembre 2017).

Pour la première fois en France, dans le cadre du Festival d’automne, une rétrospective du cinéaste argentin, né en 1982, qui désacralise la littérature et le théâtre classiques. Ses films ne sont pas des adaptations, mais des "variations ". Il parle même de "profanations"  et de "contaminations".

Aujourd’hui :

* À 18h30 : Todos mienten de Matías Piñeiro (2009).
En sa présence avec Andréa Picard.


 

Faites votre programme.

Jeu de Paume Concorde, 1 place de la Concorde, 75008 Paris.


Au Louvre, il y a aussi du cinéma : Tragiques héros,, un cycle de 7 films évoquant quelques grands héros confrontés à la tragédie du pouvoir (10-26 novembre 2017).

On commence aujourd’hui avec un film de cinquante ans :

* À 19h00 : La scène du pouvoir.
Conférence inaugurale de Marie-José Mondzain.

* À 20h30 : Œdipe-roi de Pier Paolo Pasolini (1967).


 

Faites votre programme.

Louvre, Auditorium, rue de Rivoli, 75001 Paris.



Jeudi 9 novembre 2017

 

À Paris, au cinéma La Clef, : Festival de Films du Mouvement Utopia, 7e édition : La démocratie est morte ? Vive la démocratie ! (9-12 novembre 2017).

Aujourd’hui :

* À 20h00 : Des lois et des hommes de Loïc Jourdain (2014).
Séance suivie d’un débat.


 

Faites votre programme.

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À Paris, à la BPI, dans le cadre du Mois du film documentaire : Rétrospective Claudine Bories & Patrice Chagnard (9-27 novembre 2017).

Filmer pour nous c’est d’abord prendre parti.
Et prendre parti, c’est toujours et encore choisir.


 

Bibliothèque publique d’information, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.


À Paris, à la librairie du Panthéon, :

* À partir de 18h00 : Rencontre avec René Bonnell.

Bonne lecture :

* René Bonnell, La Star et son complexe, Éditions Léo Scheer, 2017.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À la MEP, depuis hier, nouveau cycle d’expositions (8 novembre 2017-7 janvier 2018).

* Zhong Weixing : Face à face.


 

* Brodbeck & de Barbuat : Les Mondes silencieux


 

* Pierre Passebon collectionneur : Obsession Marlene.


 

* Piero Livio : Dustmuseum.


 

* Claude Mollard : Une anthropologie imaginaire.


 

* Pascal Maitré : Quand l’Afrique s’éclairera (Prix photo AFD/Polka).


 

Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris.


À Argelès, les Amis de Cinémaginaire présentent Écrans d’automne (9-12 novembre 2017).
Que des bonnes vibrations : films, conférence, débats, invités, buffets.


 

On inaugure avec des expos, un apéro, et le soir :

* À 21h00 : Au revoir là haut de Albert Dupontel (2017).


 

Faites votre programme.

Cinéma Jaurès, rue Jean-Jaurès, 66700 Argelès-sur-Mer.



Mercredi 8 novembre 2017

 

À la Fondation Seydoux L’Étonnant Monsieur Lubitsch ! (8-25 novembre 2017).

La période allemande (1915-1922) : Avant de devenir l’Américain de Hollywood, Lubitsch était déjà bien connu en Allemagne, par exemple avec Schuhpalast Pinkus (1916), Die Austernprinzessin (1919) ou Madame Dubarry (1919).

Seydoux propose de découvrir 15 films, toujours accompagnés au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel.

Aujourd’hui :

* À 14h00 : La Poupée (Die Puppe) de Ernst Lubitsch (1919).


 

* À 16h00 : Je ne voudrais pas être un homme (Ich möchte kein Mann sein) de Ernst Lubitsch (1918).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À l’Arlequin, commence la semaine du nouveau cinéma russe, Regards de Russie, 15e édition (8-14 novembre 2017).


 

À l’affiche : Ivan Bolotnikov, Ivan Chakhnazarov, Klim Chipenko, Boris Khlebnikov, Andreï Kontchalovski, Vladimir Kott, Alexei Outchitel, Kirill Pletniov, Alexandra Strelianaïa, Pavel Tchoukhraï, Valéry Todorovski, Andrei Zviaguintsev.


 

Ce soir, en ouverture, Nicolas II et sa danseuse dans un film qui fait scandale en Russie.

* À 20h00 : Matilda de Alexei Outchitel (2017).


 

Faites votre programme.

Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À la Cinémathèque, Le mystère Clouzot, une grande exposition, accompagée d’une rétrospective, de rencontres, d’un catalogue, la totale quoi (8 novembre 2017-29 juilllet 2018).


 

Henri-Georges Clouzot (1907-1977).


 

Ce soir :

* À 20h00 : Le Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot (1951).


 

Faites votre programme de la Cinémathèque.

Et, en ville, voyez aussi les neuf sorties Clouzot de ce mercredi.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy , 75012 Paris.


La BDIC de Nanterre, dans le cadre du mois du film documentaire, rappelle que 1917, c’est pas seulement une révolution russe, mais d’abord, une épouvantable et absurde guerre mondiale. En 1917, le corps expéditionnaire russe arrive en France.

* À 19h00 : Les Mutins de la Courtine de Pierre Goetschel (2015).
En présence du réalisateur. Entrée libre mais réservation nécessaire.


 

Mercredi prochain : Archives filmiques de 1917, commentées par Alexandre Sumpf.

À cette occasion, l’exposition, aujourd’hui, l’exposition Et 1917 devient révolution restera ouverte jusqu’à 19h00.

Hôtel national des Invalides, Cour d’honneur, auditorium Austerlitz, 129 rue de Grenelle, 75007 Paris.


À la librairie Quilombo, un livre, un débat avec Philippe Baqué.

* À 19h45 : Homme augmenté, humanité diminuée.


 

Bonne lecture :

* Philippe Baqué, Homme augmenté, humanité diminuée. D’Alzheimer au transhumanisme, la science au service d’une idéologie mercantile, Agone, 2017.

Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


À la Gaîté lyrique, commence le festival Fame, 4e édition (8-12 novembre 2017).


 

Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.


À la Colonie Natalia Turine, Louison éditions et la Librairie du Globe invitent à une rencontre avec Oleg Kulik, artiste majeur et perturbateur, pour établir une nouvelle jonction entre Paris et Moscou.


 

Présentation de l’artiste par Arte.


 

* À 19h00 : En Marge. Performances en révolutions.

La Colonie, 128 rue de La Fayette , 75010 Paris.


Au MAHJ : Léon Weissberg. Entraygues, 1942 (8 novembre 2017-21 janvier 2018).


 

Il s’agit de la donation de Lydie Lachenal, sa fille : dix tableaux de 1942 - les derniers - à la force intacte, qui complétent le fonds Weissberg (1895-1943) que le MAHJ possède déjà.

Quelques mois plus tard, le 18 février 1943, il sera arrêté et interné à Gurs, puis à Drancy, puis déporté et assassiné à Maïdanek.
Son atelier parisien sera pillé sous l’Occupation et ses tableaux dispersés.

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple, 75003 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Derrière les fronts : résistances et résiliences en Palestine (Beyond the Frontlines) de Alexandra Dols (2016).

* Les Sentinelles de Pierre Pézerat (2016).

* En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (2016).

* Irrrintzina. Le Cri de la génération climat de Sandra Blondel & Pascal Hennequin (2017).

* We Blew It de Jean-Baptiste Thoret (2017).

* A Beautiful Day de Lynne Ramsay (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Rêves en rose (Ruzové sny) de Dusan Hanak (1977).

* Charlot sur la route : Charlot s’évade (The Adventurer, 1917) ; Charlot vagabond (The Tramp, 1915) ; Charlot boxeur (The Champion, 1915), trois courts métrages de Charles Chaplin.

Et neuf films de Clouzot : L’assassin habite au 21 (1942) ; Le Corbeau (1943) ; Manon (1949) ; Quai des orfèvres (1947) ; Le Retour de Jean, dans Retour à la vie de André Cayatte, Georges Lampin, Henri-Georges Clouzot (1949) ; Miquette et sa mère (1950) ; Le Salaire de la Peur (1953) ; Les Diaboliques (1955) ; Le Mystère Picasso (1956) ; Les Espions (1957) ; La Vérité (1960) ; La Prisonnière (1968).



Mardi 7 novembre 2017

 

Partout en France, en tous cas dans nos milieux de pensée, Octobre 17 est à l’ordre du jour cette année, depuis février, et tout spécialement depuis cette rentrée, qui privilégie donc le basculement plutôt que le processus.


 

Cela a donné l’occasion, à travers les films, les livres, les rencontres, les rassemblements, l’air du temps, l’occasion de réviser un peu ce que tout le monde savait plus ou moins de façon étriquée, à part les spécialistes.

C’est aujourd’hui, 7 novembre 2017, le climax, et l’occasion, pour ceux qui n’ont pas encore fait leurs devoirs de révision du plus grand séisme mondial depuis 1789, de revenir sur un basique, lisible en ligne.


 


 

* John Reed, Dix jours qui ébranlèrent le monde (Ten Days that Shook the World, 1919), avec une courte préface de Lénine, une autre de Kroupskaïa, une autre de l’auteur (New York 1er janvier 1919), des notes préliminaires avec notes en bas de page, 12 chapitres et un riche appendice, plus une note biographique sur John Reed (1887-1920).


 


 

Chapitre I : Vers la fin de septembre, un professeur de sociologie étranger qui visitait la Russie, vint me voir à Petrograd.

Chapitre IV : Reed commence à la manière de Proust ou de Flaubert : Le mercredi 7 novembre, je me levai très tard. La forteresse Pierre et Paul tirait le coup de midi.


 

On conseille aussi le dossier, calme et documenté, du Monde diplomatique d’octobre 2017 : La révolution russe en questions.

Pour faire bonne mesure, on vous offre une peinture de Lénine à Petrograd, d’où Trotski n’a pas été gommé, peintre inconnu.


 

Et les lieux de Paris, où il a habité.


 

Rectification : ce n’est pas au Café du Lion qu’il jouait aux échecs avec Gorki. Le café s’appelait L’Oriental, et cela jusqu’au début des années 1990. Maintenant, c’est un texmex, l’Indiana.

On suggère enfin, à ceux qui ont raté l’exposition de l’Espace Niemeyer, Sur les murs du fil rouge d’octobre (12 octobre-4 novembre 2017), de se procurer le catalogue de Alain Gesgon, il est magnifique.


 

Alain Gesgon possède la plus belle et la plus grande collection privée d’affiches politiques de France. Pour autant, il ne se pense pas comme un collectionneur, mais plutôt comme un passeur, un historien de la mémoire des villes.
Il a commencé à collecter les affiches politiques en avril 1961, à Alger.
Aujourd’hui, il doit en être à environ 300 000 affiches et tracts.

En 1982, il a fondé une association, le CIRIP (Centre international de recherche de l’imagerie politique).

En 2017, Alain Gesgon attend toujours la création d’un Musée international de l’affiche politique.


Bonne question : Et en Russie, quelle commémoration en 2017 ?
Peu de bruit, prudence à tous les étages.

Du coup, on est allé revoir les artistes à Venise.
Qu’avaient-ils prévu de dire en mai, sur les terres du capital, pour ce centenaire de février à octobre ?

Ils disent de vraies choses.

Mais ce n’est pas encore cette année, et, comme d’habitude - hélas - pas grâce à eux qu’on retraversera les glaces de la Neva, en venant de Vyborg, vers la perspective Nevski.


 


À Marseille, Vidéodrome2, "ce nid de bolchéviks crypto-staliniens, vous invite à prendre le Palais d’hiver, lors d’un cycle d’endoctrinement" (en plus, ils sont cyniques) : Patience et ironie. Cinéma soviétique des origines (7-12 novembre 2017).
Avec une suite (28 novembre-3 décembre 2017).

Ce soir :

* À 20h00 : Les Aventures extraordinaires de Mr West au pays des Bolchéviks de Lev Koulechov (1924).

[Ciné-Concert] "Les Aventures de Mr West au pays des bolcheviks" (1924) de Lev Koulechov from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Toulouse, au cinéma ABC,

* À 20h45 : L’Utopie des images de la Révolution russe de Emmanuel Hamon (2017).
Avec Natacha Laurent et Olivier Loubes.

L'utopie des images, la révolution russe racontée par son cinéma, un film réalisé par Emmanuel Hamon - Teaser 1' from Les Poissons Volants on Vimeo.


 

Cinema ABC Toulouse, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.


Et pendant ce temps de commémorations, le monde ne s’arrange pas, mais alors pas du tout.

Léonard Cohen (1934-2016 le savait pertinemment, et le proclamait, tout le monde le sait : les dés son pipés, les bons ont perdu et le capitaine ment.


 

À Montréal, on le célèbre ), lui qui est mort le 7 novembre 2016.


 

Au MAC, une exposition va commencer : Leonard Cohen. Une brèche en toute chose / A Crack in Everything (9 novembre 2017-9 avril 2018), avec 20 œuvres, 40 artistes, 10 pays, et des concerts.

Ça commence dès aujourd’hui, avec Jenny Holzer : For Leonard Cohen (7-11 novembre 2017).


 

* À partir de 18h00 : Rendez-vous au Silo no. 5 à l’angle McGill et de la Commune dans le Vieux-Montréal.

Le MAC et Jenny Holzer illumineront le silo no. 5 en l'honneur de Leonard Cohen from Musée d'art contemporain de Mtl on Vimeo.


 

Musée d’art contemporain de Montréal, 185 rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal, Québec.


Le monde ne s’arrange pas du tout. Et pour certains, ça empire.


 

À Paris, à l’ENS, le ciné-club du mardi.

* À 20h30 : Terraferma de Emanuele Crialese (2012).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 6 novembre 2017
 

À Bologne, la Cineteca est à l’heure du centenaire.


 

D’abord avec le film le plus célèbre de l’histoire du cinéma, "l’un des plus cités, censurés, parodiés et l’un des moins vus" : La corazzata Potëmkin de Serge Eisenstein (1925) en version restaurée et complète, musique originale de Edmund Meisel, dans les salles italiennes et dans les salles Lumère de la Cineteca tous les lundis et mardis du mois (6-30 novembre 2017).


 

La Cineteca cite Robert Desnos : La Potëmkin non è di quelle navi che si possono affondare con dei siluri. Ha levato l’ancora per sempre
.

Un texte de 1928 de Desnos est en ligne.

Bonne lecture :

* Robert Desnos, Les Rayons et les ombres. Cinema, Gallimard, 1966.


 

La Cineteca vient d’éditer un très beau coffret DVD, avec des textes inédits de Peter von Bagh, Wu Ming 1, Emiliano Morreale, Roberto Chiesi et Giulio Latini et, en bonus, un documentaire sur la restauration du film par Artem Demenok et un entretien entre Naum Kleiman et Bernard Eisenschitz.


 

On peut l’acheter en ligne.
On le trouvera en librairie à partir du 9 novembre 2017.

Au programme de la Cineteca, il n’y a pas que Potemkine, mais aussi une rétrospective de l’œuvre de Eisenstein, une exposition et une journée d’études.

* Rétrospective : Avant-garde et révolution. Le cinéma de Serge Eisentein (6-30 novembre 2017).

* Exposition : Galeazzo Nardini (1938-2016) est à l’honneur à la bibliothèque Renzo-Renzi : Sciopero (6 novembre-3 décembre 2017). Entrée libre.
Nardini était un artiste très francophile, élève de Lucien Goldman, il fréquentait l’École pratique des hautes études (EPHE) et l’Université de Paris VIII. En 1973, il avait même exposé au Louvre. Il s’était engagé, à partir de 1976, contre la commercialisation de l’art et le désengagement social, avec son projet artistique Arte Sciopero, "Grève Art".


 

Pour qui sait l’italien, un film de 2014 en dit plus sur cet artiste utopiste.


 

* À 19h30 : Vernissage de Sciopero.


 

Catalogue sous la direction de Helene Nardini, Valentina Piccinni, Pier Luigi Tazzi.

* Journée d’étude : mercredi 8 novembre 2017, salle Mastroianni, à partir de 10h00 : Avanguardia e rivoluzione. Il cinema di Sergej Ejzenstejn.
Journée d’études avec Gian Luca Farinelli, Eike Schmidt, Marzia Faietti, Pierluca Nardoni, Gerhard Wolf, Federica Rossi, Ada Ackerman, Marco Antonio Bazzocchi, Antonio, Bernard Eisenschitz et Naum Kleiman. Entrée libre.

Voir aussi les projections de ce 8 novembre 2017.

Cineteca, Cinémas Lumière, salle Mastroianni et Bibliothèque Renzo-Renzi, piazzetta Pier-Paolo-Pasolini, via Azzo Gardino 65, 40122 Bologne.


À Paris, tous les lundis, pour le 9e année, à l’ENS, se tient le séminaire Lectures de Marx, ouvert à tous, qui dispense une formation théorique et critique à partir des textes de Marx et du marxisme, sous la responsabilité de Vincent Berthelier, Alix Bouffard, Paul Guerpillon, Ulysse Lojkine, Alice Vincent. Entrée libre.


 

Aujourd’hui :

* À 18h30 : Textes historiques (1)K. Marx, Les Luttes de classes en France.
Avec Vincent Heimendinger.

Le texte des Éditions Sociales (1968) est disponible en ligne.

Faites votre programme du premier semestre.

École normale supérieure (ENS), salle 236, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Espinho, commence Cinanima 2017, 41e édition (6-12 novembre 2017).


 

Cinanima - festival d’animation organisé par une association à but non lucratif - est né en 1976. Il est considéré comme un pionnier de la décentralisation culturelle portugaise.
Il est désormais reconnu non seulement par Lisbonne et Porto, mais aussi hors du Portugal, par l’Association internationale du film d’animation (ASIFA).

Cette année, six films portugais, et 43 films en compétition internationale.

Aujourd’hui, ça commence dès le matin, en entrée libre.

Faites votre programme.

Cinanima, Festival Internacional de Cinema de Animação, Centro Multimeios, rua 62, 251 4500-366 Espinho, Portugal.



Dimanche 5 novembre 2017

 

Bon anniversaire à Madeleine Robinson (1917-2004), cent ans aujourd’hui, pratiquement le même âge que la Révolution russe.
Comme elle, d’ailleurs, elle avait quelque chose d’acide, de dangereux, d’irrécupérable. On l’aimait ou pas, selon ses rôles et les points de vue.

Faute du glamour nécessaire pour être une star - elle n’était ni Annabella ni Mireille Balin - et son style de jeu n’étant pas adapté à la comédie, elle était devenue une spécialiste des personnages ambigus, amoureuse sans espoir ou maîtresse femme sans faille. Elle aurait pu incarner sans trop se forcer la Folcoche de Vipère au poing.

Lumière d’été (Grémillon, 1942), Douce (Autant-Lara, 1943), Une si jolie petite plage (Y. Allégret, 1949), L’Affaire Maurizius (Duvivier, 1954), À double tour (Chabrol, 1959), ou même Le Procès (Welles, 1962)… outre un parcours de vie remarquable, de l’usine à un Molière d’honneur, elle a traversé soixante ans de cinéma français, entre 1936 et 1994, affichant d’un film à l’autre une "nature" remarquable.


 


 

Dans Le Garçon sauvage (Delannoy, 1951) son interprétation d’une mère inconséquente et étouffante demeure un de ses sommets.


 

Raymond Chirat dit d’elle : "C’est une bête de théâtre farouche, sincère, talentueuse, qui a su triompher grâce à son opiniâtreté et à sa passion des planches".


 


 

Et, en effet, c’est peut-être sur les planches que sa démesure dramatique s’est le mieux exercée.
Après la Martha de Qui a peur de Virginia Woolf ? et lady Macbeth, elle acheva sa carrière, telle Marguerite Moreno, dans le rôle de La Folle de Chaillot de Giraudoux. Beau parcours.


 


À Marseille, et dans tous les kiosques de France, le numéro 159 de CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales, de novembre 2017 est paru.


 

On l’achète en kiosque, comme chaque premier vendredi du mois.
On le consulte en ligne.
On s’abonne.

CQFD, de Marseille, est un des seuls mensuels nationaux totalement indépendants. On y trouve l’actu de par ici et l’actu de par ailleurs et des tas d’autres choses qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Depuis bientôt quinze ans, il multiplie les reportages à travers le monde, la France et les quartiers en donnant le plus possible la parole à celles et ceux qui ne l’ont jamais.


 

Forcément, dans notre petit monde post-féodal, la libre parole est "dangereuse", alors, à un moment ou à un autre, il peut se trouver en détresse.

Il ne faut pas qu’il disparaisse.

CQFD, BP 70054, 13192 Marseille cedex 20.


À Toulouse, la Cinémathèque, dans le cadre de son nouveau festival Histoires de cinéma, accueille la Cinémathèque portugaise, qui, à Lisbonne, est aussi un musée du cinéma.


 


 

* À 16h00 : Rencontre avec José Manuel Costa et la Cinémathèque portugaise.

* À 20h00 : Les Vertes années (Os Verdes Anos) de Paulo Rocha (1963).


 

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.



Samedi 4 novembre 2017

 

Dylan Breaking News : Hier vendredi 3 novembre 2017, sortie sur les étals de Trouble No More - The Bootleg Series Vol. 13 / 1979-1981.


 

Occasion de procéder à une relecture d’une période controversée de Bob Le Nobel, avec 9 disques, 100 enregistrements, 14 chansons originales et des images inédites des tournées des années 80.

Un avant-goût.


 


À Montreuil, on recommence la saison, en toute convivialité, avec les ateliers et l’Assemblée visuelle de l’ETNA (Atelier de cinéma expérimental).


 

L’Assemblée visuelle du mois, c’est ce soir.

* À 20h30 : Élixir de vie de Guy Desdames (1975) ; Det snöar om björken de Joel Grip & Mauricio Hernández (2014).

Au programme également la projection des films Super 8 de l’atelier Courcuit’8, et les imprévus du mois.

On participe librement et/ou on apporte de quoi partager à boire et à manger.

L’Etna, 71 rue Robespierre, 93100 Montreuil.


À Blois, Ciné’fil Blois outre sa programmation habituelle, propose, jusqu’à la fin de l’année, de réviser un grand classique avec un Cycle Tarkovski (1er novembre-26 décembre 2017).


 

Ce soir :

* À 18h00 : L’Enfance d’Ivan de Andreï Tarkovski (1962).


 

Cap’Cinéma Blois les Lobis, 12 avenue du Maréchal-Maunoury, 41000 Blois.


À Strasbourg, le musée Tomi-Ungerer, Centre international de l’illustration, pour son 10e anniversaire, invite à redécouvrir le grand artiste graphique, André Farkas dit André François (1915-2005), avec les œuvres qu’il a acquises, en les mettant en regard avec celles du patron, Tomi Ungerer : André François. La liberté du trait (27 octobre 2017-11 mars 2018).


 

Musée Tomi-Ungerer, 2 avenue de la Marseillaise, 67000 Strasbourg.


À Paris, en avant-première et en écho de la rétrospective Lucien Hervé (Géométrie de la lumière, Jeu de Paume-Château de Tours, 18 novembre 2017-27 mai 2018), la Galerie Maubert propose Lucien Hervé, bâtisseur d’ombres (4 novembre-23 décembre 2017).


 


 

* À partir de 15h00 : Vernissage.

Galerie Maubert, 20 rue Saint-Gilles, 75003 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 4 au 10 novembre 2017.



Vendredi 3 novembre 2017

 

Bon anniversaire, Laura !


 


À Paris, au Centre démocratique du Kurdistan (CDK-Paris) qui regroupe les associations de la dispaora kurde en France, on célèbre Kobanê, la ville kurde au cœur de la Syrie, devenue symbole de la résistance contre Daesh et de la lutte pour la liberté, avec une exposition...

* Exposition de photographies rassemblées par Esmaell Mameli : La Bataille de Kobanê (1er-10 novembre 2017).


 

... et des films :

Le 1er novembre 2017, c’était la Journée mondiale pour Kobanê, et on a pu voir :

* Kurdistan. La Guerre des filles de Mylène Sauloy (2016).

et on peut le revoir en ligne.


 

Aujourd’hui :

* À 17h30 : Rojava, une utopie au cœur du chaos syrien de Mireille Court & Chris Den Hond (2017).
Cf. la Une du Monde Diplomatique de septembre 2017.


 

* À 20h30 : Concert de musique kurde avec Esmaell Mamelli et le groupe ZaZlooZ.


 

Centre démocratique du Kurdistan, 16 rue d’Enghien, 75010 Paris.


À propos, le Monde diplomatique de novembre 2017 est paru.


 

On le feuillette, avant de l’acheter en kiosque ou de s’abonner.

Bonne lecture :

* Renaud Lambert, éd., Cuba, ouragan sur le siècle, Manière de voir n° 155, octobre-novembre 2017.


 


À Paris toujours, à la Clef, on voit des films et on en discute (1er-6 novembre 2017).

Aujourd’hui :


 

* À 19h30 : Mémoire d’un condamné de Sylvestre Meinzer (2017).
Débat avec Sylvestre Meinzer et Henri Leclerc.


 


 

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À Toulouse, la Cinémathèque inaugure un nouveau festival qui deviendra vite traditionnel, des invités et des cartes blanches : Histoires de cinéma, 1ère édition (3-11 novembre 2017).

Bande-annonce festival Histoires de cinéma (3-11 novembre 2017) from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.


 

Ça commence très fort avec Caroline Champetier et Frédérick Wiseman.

* À 15h00 : Tititcut Follies de Frederick Wiseman (1967).


 

* À 17h00 : Rencontre avec Frederick Wiseman.

* À 20h00 : Ex Libris, The New York Public Library - American Cosmograph de Frederick Wiseman (2017).
Avec les membres de l’équipe du Pôle cinéma de la médiathèque José-Cabanis.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Nantes, vient de commencer le festival international de science-fiction, Les Utopiales, 18e édition (1er-6 novembre 2017).


 

Le festival a été créé en 2000 et il est "transdiciplinaire" : littérature, sciences, jeux vidéos, cinéma, etc. En 2015 la réalité, en 2016 la machine, en 2017 le temps.

Aujourd’hui, émission de France culture en direct de la Cité des congrès.

Ce soir :

* À 19h15 : Waking Life de Richard Linklater (2001).


 

* À 21h45 : Junk Head de Takehide Hori (2015).


 

Faites votre programme cinéma.

Cité des Congrès, 5 rue de Valmy, 44000 Nantes.


À Arras, commence le Arras Film Festival, 18e édition, qui, comme son nom ne l’indique pas vraiment – quoique… c’est habile : ce sont les mêmes mots en français et en anglais - est consacré aux cinémas de France et d’Europe (3-12 novembre 2017).


 

Soirée d’ouverture :

* À 19h30 : Jalouse de David & Stéphane Foenkinos (2017).
En présence de David et Stéphane Foenkinos, Karin Viard et Xavier Leherpeur.


 

Faites votre programme.

Arras Film Festival, 3 rue Émile-Legrelle, 62000 Arras.


À Londres, on va voir les Impressionnistes qui eux-mêmes regardent Londres : Impressionists in London (2 novembre 2017-29 avril 2018).


 

Tate Britain, Millbank, London SW1P 4RG.



Jeudi 2 novembre 2017

 

À Venise, il commence à faire frisquet, et les prochains jours, il devrait pleuvoir.


 

La Biennale finit le 26 novembre 2017.
Il est temps de se souvenir de ce bel été 2017, dans la ville, hors des sentiers battus.
Et de retourner voir quelques artistes qui nous ont tourné dans la tête ces derniers mois.

Le monumental Ex libris : New York Public Library de Frederick Wiseman sort sur les écrans.
C’est tellement beau, cette utopie réalisée, que ça serre le cœur.


 

"En savoir plus" avec France Culture.

Alors qu’il devient de plus en plus long, difficile et laborieux d’aller à New York - quand on a la chance de ne pas y être carrément interdit -, on retourne à l’Arsenale et aux Giardini, célébrer notre amour des livres.

Avec les filles de l’été vénitien.


 


 

Avec Maria Schneider (1952-2011), à jamais dans nos mémoires, en train de lire à Barcelone, dans Profession Reporter de Michelangelo Antonioni (1975).

Je crois que je vous ai déjà vue, vous lisiez.
Je lisais ? Alors ça devait être moi.


 

New York Public Library, 476 5th Ave, New York, NY 10018.
Biennale d’art de Venise, Ca’ Giustinian, San Marco 1364/A - 30124 Venise.



Mercredi 1er novembre 2017

 

Jacques Sauvageot (1943-2017) est mort samedi 28 octobre 2017.


 

À tout seigneur, tout honneur : sa biographie par Claude Pennetier dans le Maitron.


Novembre, c’est le Mois du documentaire 2017, 18e édition, organisé par Images en bibliothèques (1er-30 novembre 2017).


 

Pour la promotion du cinéma documentaire, 2000 structures culturelles, éducatives et sociales participent à un projet commun en organisant, en toute liberté de programmation, des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts et toutes autres formes de convivialité et de connaissance.


 

Trouvez ce qui se passe à côté de chez vous, parmi les 3000 séances et événements en France et dans le monde.

Au programme, en 2017 :

* Rêves fous, un certain goût de la démesure.

* Tous touristes ?

* La France exotique.

* Femmes libres et féminisme.

* Focus sur Nicolas Philibert.

* Jean Rouch et l’art.

* Les sentiers de l’architecture : l’architecture du tourisme.

* Aujourd’hui le futur.

* Le vrai du faux.

* En balade.

* Œuvres majeures du documentaire en salles.


À Paris, à partir de 14h00, les Éditions Syllepse s’en donnent à cœur joie : Octobre 1917.


 

* À 14h30 : Les soviets de 1917, mythes et réalités
.
Débat avec David Mandel.

* À 16h30 : 
Moshe Lewin face au siècle soviétique.
Débat avec Denis Paillard.


Bonnes lectures :

* David Mandel, Les Soviets de Petrograd, Syllepse, 2017.


 

* Moshe Lewin, Russie/URSS/Russie, Syllepse, 2017.


 

* Matthieu Renault, L’Empire de la révolution
. Lénine et les musulmans de Russie, Syllepse, 2017.


 

* Elliott Liu, Révolution et contre-révolution 
en Chine maoïste
, Syllepse, 2017.


 

Le Maltais rouge
, 40 rue de Malte, 75011 Paris.


À Tübingen, le Festival international du film francophone, qui a commencé le 16 octobre 2017 : Hommage à Pierre Véry (1er-8 novembre 2017).


 

Au programme, en présence de son fils, Noël Véry, les trois films les plus célèbres adaptés des romans de Pierre Véry : Les Disparus de Saint-Agil, Goupi-Mains rouges et L’Assassinat du Père Noël.


 


 

Faites votre programme.

On en profite pour voir les jolies bandes-annonce du festival.

Filmtage Tübingen e.V., Hintere Grabenstraße 20, 72070 Tübingen.


À Lübeck, le Norsdische Filmtage, 59e édition commence aujourd’hui (1er-5 novembre 2017).


 

Né en 1956, il est le seul festival en Europe qui soit consacré entièrement aux films du Nord et du Nord-Est européen (Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède), sans compter la section Filmforum qui présente des films d’Allemagne du Nord.
On peut y découvrir des merveilles, qui ne sortent jamais en France.
C’est là qu’on a découvert Bille August, Lasse Hallström, Aki Kaurismäki ou Fridrik Thór Fridriksson.
À Mannheim-Heidelberg aussi, on voit beaucoup de films venus du Nord, mais ils n’y ont pas l’exclusivité.

Cette année, à Lübeck, 195 films, quatre salles de projections, huit prix (dont le NDR doté de 12 500 €) et de chouettes expositions.


 

Aujourd’hui, les projections commencent dès 11h00 du matin et la cérémonie d’ouverture, ce soir :

* À 19h30 : Beyond Dreams (Dröm vidare) de Rojda Sekersöz (2017), au Kolosseum.

BEYOND DREAMS Trailer from Pluto Film on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Nordic Film Days Lübeck Schildstr. 12, 23539 Lübeck.


À New York, le MoMA, consacre ses Matinées modernes aux Coen Brothers, avec des films issus de ses collections (1er novembre–29 decembre 2017).

Il sont reconnus les frères Coen, et souvent récompensés.
Et pourtant, ils n’ont jamais appartenu à aucune confrérie, et le genre de leurs films n’est pas un genre. Que leurs films soient comiques ou mélancoliques, aucun mot ne correspond à leur ton : parodie, décalage, ironie, agilité seraient réducteurs.
On aime bien les perverse comic ingredients dont parle le MoMA.

Aujourd’hui :

* À 13h30 : Blood Simple de Joel Coen (1984).


 

Faites votre programme.

The Museum of Modern Art , 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


Les sortie sur les grands écrans

* Mémoires d’un condamné de Sylvestre Meinzer (2016).

* Au jour le jour, à la nuit la nuit de Anaëlle Godard (2016).

* Braguigno de Clément Cogitore (2016).

* La Bombe et nous de Xavier-Marie Bonnet (2017).

* Ex Libris. The New York Public Library de Frederick Wiseman (2017).

* Jeune Femme de Léonor Serraille (2017).

* Carré 35 de Éric Caravaca (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* My Fair Lady de George Cukor (1964).

* Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma (1976).

* Carnage (The Burning) de Tony Maylam (1981).



Voyage dans le temps.

 


Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts