Journal de Ben Cash (mai 2017)
Mai 2017
publié le mercredi 31 mai 2017


 

MAI 2017

 



Mercredi 31 mai 2017

 

Bon anniversaire Jean Rouch (1917-2004).
On en parle toute cette année, mais c’est aujourd’hui exactement que vous avez cent ans.

Et c’est aujourd’hui qu’on va poser une plaque rue Sarrette dans le 14e, sur votre maison natale.


 


Dans la famille "Centenaire", on demande des rêves de révolutions, et à Lyon, l’Institut Lumière les réalise, aujourd’hui et demain, avec Cinéma russe, moments d’histoire.

Ce soir :

* À 19h00 
 : Arsenal de Alexandre Dovjenko 
(1928).
Accompagnement live improvisé au piano par Fred Escoffier.


 

Demain, jeudi 1er juin 2017 :

* À 20h45 : Octobre de Sergueï Eisenstein (1927).
Accompagnement live improvisé au piano par Romain Camiolo.

Institut Lumière, rue du Premier-Film, 69352 Lyon.


Retour à Paris, où la FMSH, nous invite au cinéma en entrée libre.

* À 17h00 : Enfance hmong à la croisée des chemins de Safoi Babana-Hampton (2017).

Débat : Être ou ne pas être "Réfugié". De traumas invisibles vers des mondes possibles.
Avec Safoi Babana-Hampton, Françoise Vergès, Frieda Ekotto et Isabelle Vang.


 

BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations), 65 rue des Grands-Moulins, 75013 Paris.


À la Cinémathèque de Bercy, : Sept jours avec Vincent Lindon (31 mai-7 juin 2017).

Films, dialogue, leçon de cinéma, présentations de séance en présence de Vincent Lindon et de ses nombreux invités.

Ce soir :

* À 20h00 : Pater de Alain Cavalier (2010).
Présentation par Vincent Lindon et Alain Cavalier.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Au musée de l’Orangerie, dans le cadre de l’exposition Tokyo-Paris (5 avril-21 août 2017) :

* À 19h00 : Le goût pour l’Occident. De la formation des peintres japonais à la constitution de collections d’art occidental au Japon.
Conférence de Cécile Girardeau.


 

Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries, place de la Concorde, 75001 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Un jeune patriote (Shao nian, xiao) de Du Haibin (2015).

* Departure de Andrew Steggall (2015).

* Lou Andreas-Salomé de Cordula Kablitz-Post (2016).

* Drôles d’oiseaux de Élise Girard (2016).

* L’Amant d’un jour de Philippe Garrel (2017).

Les ressorties en versions restaurées

Deux David Lynch :

* Eraserhead de David Lynch (1977).


 

* Twin Peaks - Fire Walk With Me de David Lynch (1992).


 



Mardi 30 mai 2017

 

À la BNF, le cinéma de midi, en partenariat avec l’Université Paris-Diderot, en entrée libre, cette année, c’est Travaillés au corps.

À 12h30 :

* Films chronophotographiques de Étienne-Jules Marey (1890 -1904).

* Hospital de Frederick Wiseman (1970).


 

Programme complet.

BNF, Petit auditorium, hall Est, Quai François-Mauriac, 75706 Paris.


Le ciné-club de l’ENS nous invite à sa dernière séance de l’année :

* À 20h30 : Pina de Wim Wenders (2011).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À la Maison de la poésie, Bernard Lavilliers avec Mahut pendant deux jours.


 

Ce soir, un concert :

* À 20h00 : Le comptoir des voyageurs.

Et demain, mercredi 31 mai 2017, une lecture :

* À 20h00 : Lavilliers en toutes lettres.

Maison de la poésie, passage Moliėre, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


Au Musée des arts et métiers, une nouvelle exposition à la gloire de l’artisanat, des gestes techniques et de la transmission du savoir : Les meilleurs ouvriers de France (30 mai-5 novembre 2017).

Bande-annonce de l'exposition "Les Meilleurs Ouvriers de France" au Musée des arts et métiers from Musée des arts et métiers on Vimeo.


 

C’est une exposition qu’il ne faut pas rater.

Elle nous évoque une certaine utopie, celle de la Commune.
Gustave Courbet et Eugène Pottier rêvaient d’une réforme éducative et artistique qui aurait sonné la fin de la séparation entre art et artisanat. Ils voulaient à la fois protéger les artistes et encourager l’enseignement polytechnique. Ils n’auront pas eu le temps. Mais, tant que l’humnaité n’a pas disparu, les idées demeurent et font leur chemin.


 

On note tout de suite deux conférences (avec débats) :

* Jeudi 8 juin 2017, à 18h30 : Histoire de l’enseignement technique.

* Jeudi 15 juin 2017, à 18h30 : L’intelligence de la main.

Bonne lecture :

* Kristin Ross, L’imaginaire de la Commune, Éditions La Fabrique, 2015.


 

Musée des arts et métiers, 60 Rue Réaumur, 75003 Paris.


À Montreuil, à la Parole errante, c’est À l’Assemblage ! toute une semaine pour assembler théâtre, ateliers, discussions, impro, installations, cinéma, musique, cantines de soutien et déambulation (29 mai-4 juin 2017).


 

Chaque soir de la semaine, on voit un des huit films de la grande fresque Le Lion, sa cage et ses ailes (1975-1976), sur la condition ouvrière immigrée, tournée à Montbéliard dans le bastion Peugeot par, pour et selon les ouvriers eux-mêmes.

Ce soir, Hommage à Armand Gatti, autour de

* À 18h00 : Arakha : Film marocain de Armand Gatti, Hélène Châtelain & Stéphane Gatti (1976).
Avec Rachid Belkaïd, Jean-Jacques Hocquard & Jean-Marc Luneau.

Faites votre programme.

Maison de l’Arbre / La Parole Errante, 9 rue François-Debergue, 93000 Montreuil.


À Lyon, l’Institut Lumière invite Nicole Garcia (17 mai-8 juin 2017).

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre entre Nicole Garcia et Thierry Frémaux.

* À 21h00 : Présentation de Mal de pierres de Nicole Garcia (2016).


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, rue du Premier-Film, 69352 Lyon.



Lundi 29 mai 2017

 

Ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant.
Nous, on veut un monde de toutes les couleurs.


 


Cannes 2017, prolongations.

À Paris (et ailleurs), on peut voir (ou revoir) les films de Cannes 2017.

* Un certain regard au Reflet Médicis (31 mai-6 juin 2017).

* La Quinzaine des réalisateurs au Forum des images (1er -11 juin 2017).

* La Semaine de la critique à la Cinémathèque française (7-14 juin 2017).

* ACID au Louxor à Paris (15-17 septembre 2017) et au Comœdia à Lyon (22-24 septembre 2017).



Dimanche 28 mai 2017

 

Cannes 2017, distribution des prix, cérémonie, Monica Bellucci corsetée, palmarès sans réelle surprise, la chanson, Volver, par Benjamin Biolay, avec la répétition obstinée d’une faute de français (*), c’est rien, c’est dommage.
70 ans, début de calcification ? Tout doucement, le rite devient routine.

* Le verbe "se rappeler" est difficile : c’est un pronominal transitif direct. On ne se rappelle pas DE quoi que ce soit.

Belle palme d’or pour Ruben Östlund, un héritier de Roy Andersson.
Plusieurs coups de cœur.
On jette quand même un coup d’œil sur les archives du festival de Cannes.
On rêve, au hasard, à l’année 1963, par exemple.
On compare. Que restera-t-il de 2017 ?

Donc le Palmarès officiel de Cannes 2017.

D’abord la Caméra d’or. C’est important, ça permet un second film, ça peut lancer une carrière.
Jury Caméra d’or : présidente Sandrine Kiberlain, avec Élodie Bouchez, Guillaume Brac, Thibault Carterot, Patrick Blossier, Fabien Gaffez, Michel Merkt.

* Caméra d’or 2017 à Jeune Femme de Léonor Serraille 
(2017).


 


Jury compétition officielle : Président Pedro Almodovar, avec Maren Ade, Jessica Chasatin, Fan Bingbing, Agnès Jaoui, Gabriel Jared, Park Chan-wook, Will Smith, Paolo Sorrentino.

D’abord les longs métrages.

* Palme d’or à The Square de Ruben Östlund (2017).
Prix Vulcain à Josefin Asberg.

* Prix du 70e anniversaire à Nicole Kidman.

* Grand Prix à 120 battements par minute de Robin Campillo (2017).

* Prix de la mise en scène à 
Sofia Coppola pour The Beguiled (2017).

* Prix d’interprétation masculine à 
Joaquin Phœnix dans You Were Never Really Here de Lynne Ramsay (2017).

* Prix d’interprétation féminine à Diane Kruger dans Aus Dem Nichts de Fatih Akin(2017).

* Prix du jury à 
Faute d’amour (Nelyubov) de Andrei Zvyagintsev (2017).

* Deux Prix du meilleur scénario ex-aequo :

À
 Yorgos Lanthimos & Efthimis Filippou pour Mise à mort du cerf sacré (2017).

Et à 
Lynne Ramsay pour You Were Never Really Here (2017).


 

Palmarès officiel des courts métrages.

* Palme d’or du court métrage à Une nuit douce (Xiao Cheng er yue) de Qiu Yang.

* Mention spéciale du jury à Le Plafond (
Katto) de Teppo Airaksinen (2017).


 


Gregg Allman (1947-2017) est mort hier, samedi 27 mai 2017.


 


 

Duane, son frère (1946-1971) s’était tué en moto à 24 ans.


 


 

Retour dans les brumes d’un passé qui ne passe pas, avec les Allman Brothers.


Cannes 2017, fin de programme.

Ce soir, deux options à la télé :

* À 18h35 : Palmarès imaginaire du festival fantôme de l’année 1939, avec le jury présidé par Bertrand Tavernier, sur Ciné Classic.

* À 19h00 : Cérémonie du palmarès de Cannes 2017, sur Canal+.

En attendant, à Cannes, on peut revoir tous les films de la compétition officielle dans toutes les salles du palais.

Les prix sont devenus innombrables, au point que les films sans prix deviennent rares et remarquables.

Pour info, quelques autres prix :

* Prix du documentaire de L’Oeil d’or (Jury présidé par Sandrine Bonnaire) à Visages Villages de Agnès Varda & JR.

* Des Prix Fipresci (Prix de la critique internationale) à : 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017) ; Tesnota : une vie à l’étroit de Kantemir Balagov (2017) ; L’Usine de rien (A fabrica de nada) de Pedro Pinho (2017).

* Prix œcuménique à Vers la lumière de Naomi Kawase (2017).

Etc.

Tiens, on se met la bande-annonce du chouette dernier film de notre chère voisine, la grande Agnès Varda, hors compétition, pour le plaisir.


 



Samedi 27 mai 2017

 

Cannes 2017 : Palmarès de Un certain regard 2017 (18 films venus de 22 pays différents, 6 d’entre eux étaient des premiers films). Le film d’ouverture était Barbara de Mathieu Amalric.
Jury présidé par Uma Thurman, présidente, avec Mohamed Diab, Joachim Lafosse et Karel Och.

* Prix Un certain regard à Un homme intègre de Mohammad Rasoulof (2017).

* Prix d’interprétation féminine à Jasmine Trinca pour Fortunata de Sergio Castellitto (2017).

* Prix de la poésie du cinema à Barbara de Mathieu Amalric (2017).

* Prix de la mise en scène à Taylor Sheridan pour Wind River (2017).

* Prix du jury à Las hijas de Abril de Michel Franco (2017).


Aujourd’hui, à 7h46, Temps Universel, donc à 9h46 heure de Paris, le site de Jeune Cinéma a trois ans, il va bien.

Pour lui faire fête, on lui offre cette merveille, en gasparcolor : The Birth of the Robot de Len Lye (1936).


 

Ce n’est jamais qu’un commercial, il fallait bien gagner sa vie, on ne fait pas fortune en étant "artiste cinétique".
Un chef d’œuvre de 6 mn 44, une vision du monde, juste pour faire de la pub à Shell.

Cf. aussi Len Lye.

Quand les artistes se mettent au service de la pub, on ne sait pas si c’est mieux pour le produit, mais c’est mieux pour nos cerveaux que la pitoyable soupe actuelle de la télé, quelle que soit la chaîne.
On pense aux petits bijoux de Roy Andersson, et aux trouvailles de Culture Pub sur M6, à la fin des années 1980, c’était au 20e siècle, une éternité. Autres temps, autres mœurs, le capitalisme vieillit mal.

Tiens, à propos, n’hésitez pas à vous abonner, à vous réabonner, à abonner vos amis à la revue Jeune Cinéma papier. C’est une association à but non lucratif, qui a toujours refusé la publicité, la revue ne vit, depuis 1964, que grâce à la fidélité de ses abonnés et amis.


Dernier jour de Cannes 2017, demain le jury officiel officie et le soir, c’est la cérémonie du palmarès.

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 19h15 : Cérémonie de clôture de Un certain regard, Debussy.

* À 22h00 : You Were Never Really Here de Lynne Ramsay (2017), Lumière.


 

ACID

* À 9h30 : Sans adieu de Christophe Agou (2017), Raimu.


 

Mais ACID, ça ne s’arrête pas vraiment.
Rendez-vous à la rentrée pour la reprise de l’intégralité de la programmation ACID Cannes 2017 :

* Du 15 au 17 septembre 2017, au Louxor à Paris.

* Du 22 au 24 septembre 2017, au Comœdia à Lyon.

* En septembre-octobre 2017, en Île-de-France, en Normandie et à la Cinémathèque de Tanger.


À Paris, la Nuit de la littérature, 5e édition, organisée par la FICEP, s’installe dans le 20e arrondissement, à Belleville et Ménilmontant.


 

On y déambule toute la soirée (17h00 à 23h00) à la découverte de 20 auteurs étrangers et de leurs écrits (en français ou traduction française).

L’invention est venue de Prague, en 2006.
Désormais, c’est repris dans une vingtaine de villes en Europe, entre mai et juin à Amsterdam, Berlin, Dublin, Milan, Sofia, Vienne ou encore Stockholm.

Ceux que vous allez rencontrer.

Faites votre programme.


À Bruxelles, à la Galerie Devillez, on vernit les peintures récentes de Dominiq Fournal (27 mai-24 juin 2017).

* À partir de 16h00 : Stanley Pool.


 

Galerie Didier-Devillez, 53 rue Emmanuel-Van-Driessche,
1050 Bruxelles.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 27 mai au 2 juin 2017.



Vendredi 26 mai 2017

 

Cannes 2017, à la Quinzaine des réalisateurs les Prix SACD ont été attibués à :

* Un beau soleil intérieur de Claire Denis (2017).

* L’Amant d’un jour de Philippe Garrel (2017).


 


Cannes 2017, Palmarès de la Cinéfondation

Le Jury de la Cinéfondation (et des courts métrages), présidé par Cristian Mungiu et composé de Clotilde Hesme, Athina Rachel Tsangari, Barry Jenkins & Eric Khoo, a décerné les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie, salle Buñuel, suivie de la projection des films primés.

La Sélection comprenait 16 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 2 600 candidats en provenance de 626 écoles de cinéma dans le monde.

* Premier Prix à Paul est là de Valentina Maurel (2017).

* Deuxième Prix à Heyvan (AniMal) de Bahram & Bahman (2017).

* Troisième Prix à Deux égarés sont morts de Tommaso Usberti (2017).


Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 15h00 : L’Amant double de François Ozon (2017), Lumière


 

* À 16h30 : Directions (Posoki) de Stephan Komandarev (2017), Debussy.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 19h00 : Patti Cakes de Geremy Jasper (2017), soirée de clôture, Croisette.


 

La Semaine de la critique a décerné ses prix hier soir. On peut revoir les films lauréats aujourd’hui au Miramar, précédés d’un court métrage :

* À 11h00 : Grand Prix Nespresso à Makala de Emmanuel Gras (2017).

* À 14h00 : Prix Révélation France 4 à Gabriel e a montanha (Gabriel et la montagne)
 de Fellipe Gamarano Barbosa (2017).

* À 17h00 : Prix SACD à Ava 
de Léa Mysius (2017).

* À 19h45 : Prix Fondation Gan à Gabriel e a montanha. Cf. supra.

* À 22h15 : Prix Découverte Leica Cine à Los desheredados de Laura Ferrés (2017) & Prix Canal+ à Najpiękniejsze Fajerwerki Ever (Les Plus Beaux Feux d’artifice) de Aleksandra Terpińska (2017).


 


À Paris, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, on découvre le cycle Religions à l’écran (25 mai-20 juin 2017). Osons le dire : un programme d’enfer.

Ouverture hier, jeudi, où on a pu voir Ben Hur (actes 1 et 2) de Fred Niblo (1925). Si on l’a raté, ça repasse samedi 10 juin 2017.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Vie et Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ de Ferdinand Zecca (1907).

* À 17h00 : Le Sac de Rome de Enrico Guazzoni (1920).

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


En Occident, on ignore généralement que c’est que le mana.


 

Ça a été soupçonné par Lamartine quand il posait la question aux objets inanimés : "Avez-vous donc une âme ?

Ça a été étudié par Marcel Mauss dans son Essai sur le don, ce texte de chevet que nul ne devrait ignorer.

Et puis, il y a la politesse traditionnelle, de moins en moins respectée, qui veut qu’on ne fait pas n’importe quel cadeau à n’importe qui, et, surtout, qu’on ne refile pas un cadeau reçu à quelqu’un d’autre. C’est pas seulement impoli, c’est dangereux : on ne sait pas exactement ce qu’on refile.


 

Nous persistons à penser que le capitalisme dominant a tué les dialogues que les humains avaient avec l’invisible (*).
Et que c’est à cause de ça (entre autre) qu’il est si malade, même s’il tente, ces temps derniers, de faire bonne figure avec des réfections cosmétiques de très grande surface (et non, ce n’est pas une redondance, il existe des "cosmétiques" moins superficiels, en injections par exemple).

* D’autres diront que ça a commencé plus tôt, avec [saint] Thomas.
Si on fouille vers Max Weber, on doit pouvoir prouver que c’est la même bande.


 

Quoiqu’il en soit, au musée du Quai Branly, voici une occasion formidable d’aller en savoir plus sur le mana, et plus particulièrement sur celui de l’incomparable jade.

* La Pierre sacrée des Māori (23 mai-1er octobre 2017).


 

Musée du Quai Branly, 37, quai Branly, 75007 Paris.



Jeudi 25 mai 2017

 

Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 11h00 : La Fiancée du désert (La novia del desierto) de Cecilia Atan & Valeria Pivato (2017), Debussy.


 

* À 16h00 : Une femme douce de Sergei Loznitsa (2017), Lumière.


 

* À 19h30 : Twin Peaks, saison 3 de David Lynch (2017), Lumière.


 

Semaine de la critique

* À 20h30 : Brigsby Bear de Dave McCary (2017), soirée de clôture, palmarès et remise des prix, Miramar.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 14h15 : L’Usine de rien (A fabrica de nada) de Pedro Pinho (2017), Croisette.


 


À Argelès, ont commencé hiert les Rencontres Cinémaginaire, 32e édition (24 au 28 mai 2017).


 

Cinémaginaire, c’est toute l’année, dans tout le Roussillon.

Mais c’est aussi, au mois de mai, un festival de cinéma hors normes, sans tapis rouge ni club de sponsors, sans paillettes ni vedettariat, bref sans parasites, et on aime beaucoup ça, cette fraicheur et cette paix si nécessaires à la réception de tous les arts, y compris le ciné, qui n’est pas qu’une industrie - ce qu’il est de plus en plus difficile d’oublier.

Faites votre programme.

Cinéma Jaurès, rue Jean-Jaurès, 66700 Argelès-sur-Mer.


C’est quand même très embêtant que Ivanhoé, Simon Templar, et un des principaux James Bond, 3e du nom, alias Roger Moore (1927-2017) disparaisse juste maintenant, ce 23 mai 2017, alors que le monde n’a jamais été aussi insécure, aussi dangereux, et qu’il meure d’un cancer, comme le tout venant. Il était le plus rassurant (avec Sean Connery évidemment).


 

Ian Fleming (1908-1964), là où il est, doit aussi être inquiet de cette première perte de son cheptel bienaimé, la fin d’une époque ?


 

Sur France culture.



Mercredi 24 mai 2017

 

À Manchester, lundi 22 mai 2017, 22h30, un concert se termine. La dernière chanson. Explosion. 22 morts, une soixantaine de blessés, des gosses, à partir de 8 ans.

Minutes de silence, drapeaux en berne, hommages divers, tous ensemble, on va pas se laisser abattre, car c’est ça qu’ils veulent, analyses stratégiques, coopération anti-terroriste, contre-attaques erratiques, etc.
Chagrin et compassion surtout.

Depuis le 11 septembre 2001, insensiblement, ces scènes d’horreurs sont entrées dans nos habitudes.


 

Tout se passe comme si les éléments du fait social total "attentat terroriste kamikaze" (une cause à propager, un suicide désiré, une visibilité et un nombre de victimes maximum) continuaient à être impensables et impensés par nos esprits occidentaux, hésitant entre deux notions de leur outillage philosophique, l’absurdité et le Mal.
Seule échappée, technique pas vraiment intellectuelle : ça s’appellerait la barbarie, les Barbares, c’est les autres, ceux qui n’appartiennent pas à la cité, et donc ne pensent ni ne souffrent comme nous, car ils n’ont ni les mêmes âmes, ni les mêmes corps.

Pourtant, nos esprits occidentaux avaient si bien compris et intégré, et depuis si longtemps, l’idée de la guerre, avec ou sans ses "lois". Où est la zone aveugle ?


 


Dans les gares (de Lyon à Paris, ou de Cannes), aucune fouille sur les quais, quelques vigiles avec brassard "Sécurité".

À Cannes, dans le carré Festival officiel, on est fouillé très sérieusement. Parfois, dans une petite rue adjacente qui le permet, aussi, un vague regard sur les sacs.


 

Pourtant on circulait librement et en foules compactes, tout autour, le long du village international, à côté du manège, dans les rues perpendiculaires des grands hôtels, vers les queues immobiles de la salle Debussy.


 

Pourquoi frapper un minuscule concert à Manchester plutôt que le festival Cannes, au symbolisme international éclatant ?

Surveillance redoublée dans la ville.
Impuissance.


Bon anniversaire, Bob Dylan.

Tu appartiens à cette génération qui aura tout connu, y compris la Seconde Guerre mondiale de loin.

Tu auras entrevu le progrès et la paix, connu le climax d’une immense civilisation terrestre.
Désormais, à l’entrée de vieillesse, tu aperçois le déclin, une chute probablement inexorable.
Tes concerts crépusculaires, à leur façon, en témoignent.

Ne meurs jamais, Bob.


 


Donc Cannes 2017, ce festival de professionnels pour professionnels, avec une devanture people pour le peuple (comme son nom l’indique un peu), et de vraies merveilles pour les cinéphiles.
Pour l’instant, la Terre continue à tourner, les vivants sont rassemblés et nombreux, et le lot du festivalier est de faire la queue, quelle que soit la couleur de son badge.

Aujourd’hui, Jeune Cinéma recommande :

Sélection officielle

* À 16h00 : Rodin de Jacques Doillon (2017), Lumière.


 

* À 16h30 : Tesnota - Une vie à l’étroit de Kantemir Balagov (2017), Debussy.


 

* À 19h00 : Demons in Paradise de Jude Ratnam (2017), salle du 60e.


 

* À 22h15 : La cordillera de Santiago Mitre (2017), Debussy.


 

Semaine de la critique

* À 17h15 : Makala de Emmanuel Gras (2017), Miramar.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 16h45 : La defensa del dragon de Natalia Santa (2017), Croisette.


 

ACID

* À 13h30 : Pour le réconfort de Vincent Macaigne (2017), Arcades.


 


Toujours à Cannes, pour les mal-badgés et les sans badge, le festival de Cannes reste une grande fête de cinéma pour tous, les vrais cinéphiles, les vrais amateurs.

Il y a d’abord, on ne le répétera jamais assez, un lieu merveilleux, pour le moment encore réservé aux seuls initiés : le château de Mandelieu-La Napoule, où se passe Visions sociales, le festival de cinéma de la CCAS.

C’est à dix minutes de Cannes et de sa foule (*), il y a une piscine, un bistrot, on est pas bousculé, on est accompagné, on y fait des rencontres, on peut y passer la journée et la soirée.
Et c’est gratuit.


 

* Étant donnée la défection de la SNCF, il vaut mieux avoir une voiture pour rentrer.

Aujourd’hui :

* À 10h00 : Massilia Sound System de Christian Philibert (2016).


 

* À 15h00 : Une sélection de courts métrages offerts par Un festival c’est trop court ! avec l’association Heliotrope.

* À 18h00 : Heartstone de Guðmundur Arnar Guðmundsson (2016).


 

* À 21h00 : Un film en partenariat avec la Quinzaine des réalisateurs, mais on n’a pas trouvé lequel.

Regardez le programme des jours précédents, faites votre programme des jours à venir.

Domaine Agecroft, Château de Mandelieu la Napoule, 318 rue du Capitaine-de-Corvette-March, 06120 La Napoule.


À Paris, le séminaire Conséquences est ce soir aux Beaux-Arts.

* À 19h00 : Guy Debord et la théorie du "spectacle".
Avec Pierre-Ulysse Barranque.

Debord a développé le concept dès la conférence de fondation de l’Internationale Situationniste en 1957, il lui a consacré son premier grand essai théorique en 1967, et il ne cessera de l’enrichir théoriquement jusque dans ses derniers ouvrages et ses films des années 1980 et 1990.


 

Les concepts, on le sait, ne songent qu’à s’échapper de leurs prisons dogmatiques, et peut-être est-ce très bien comme ça.

Celui-là, comme tant d’autres, a foutu le camp dans toutes les directions, récupéré par les fins lettrés mondains, comme par les journalistes débutants branchés mais incultes. Il devenait inutile d’aller aux sources, et de lire des livres.
Show must go on, et Gone with the Wind, ou quelque chose comme ça

Ce soir, chez Conséquences, on va essayer de replacer le terme et la théorie dans sa pensée matrice non galvaudée, héritière de Marx, une vraie histoire du 20e siècle qui a engendré ce jeune 21e siècle, dont personne n’est vraiment sûr qu’il ira à son terme.
Entrée libre.

Beaux-Arts, Amphithéâtre du Mûrier, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris.


À Londres, ce soir à la Tate Modern, un événement, un tribut à Frantz Fanon.

Finding Fanon part 1 Preview from David Blandy on Vimeo.


 

* À 19h00 : The Finding Fanon Trilogy.

Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.


Partout en France, les sorties sur les grands écrans

* Le Cri des fourmis de Liliane de Kermadec (2016).

* Rodin de Jacques Doillon (2017).

* L’Amant double de François Ozon (2017).

* Psiconautas de Alberto Vázquez & Pedro Rivero (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Hair de Milos Forman (1979).

* Au milieu coule une rivière (A River Runs Through It) de Robert Redford (1992).

Et les trois premiers longs métrages de Roman Polanski : Le Couteau dans l’eau (Nóz w wodzie, 1962) ; Répulsion (1965) ; [Cul-de-sac->art1506] (1966).



Mardi 23 mai 2017

 

Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 13h00 : Top of the Lake, saison 2. China Girl de Jane Campion & Gerard Lee (2017), Bazin.


 

* À 14h00 : Après la guerre (Doppia la guerra) de Annarita Zambrano (2017), Debussy.


 

* À 22h00 : Vers la lumière de Naomi Kawase (2017), Lumière.


 

Semaine de la critique

* À 17h30 : La familia de Gustavo Rondon Cordova (2017), Miramar.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 19h30 : Cuori puri de Roberto de Paolis (2017), Croisette.


 

On consulte aussi le programme de Visions sociales à Mandelieu.


À Paris, c’est le ciné-club du Centre culturel irlandais.

* À 19h30 : The Lobster de Yorgos Lanthimos (2015).


 

Les Trois Luxembourg, 
67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.


À Paris, encore, à la librairie Quilombo, on va chaque mois.

Ce soir, on va prendre des nouvelles du Mexique, et de quelques temps héroïques, avec un auteur mythique.

* À 19h30 : Rencontre avec Paco Ignacio Taibo II.


 

Quilombo Boutique-Librairie, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


À Paris toujours, il y a aussi les mardis des Éditions Syllepse.

Aujourd’hui, avec le centre de recherche historiques (CRH) de l’EHESS, on rencontre Pablo F. Luna et Niccolo Mignemi à l’occasion de la parution de leur ouvrage Prédateurs et résistants (2017).

* À 18h00 : Appropriation et réappropriation de la terre et des ressources naturelles (16e-20e siècles).


 

Fondation Charles-Léopold Mayer, 38 rue Saint-Sabin, 75011 Paris.



Lundi 22 mai 2017

 

Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 11h00 : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (2017), Debussy.


 

* À 14h00 : L’Atelier de Laurent Cantet (2017), Debussy.


 

* À 16h30 : Out de György Kristof (2017), Debussy.


 

* À 19h30 : Une suite qui dérange : le temps de l’action (An Inconvenient Sequel : Truth to Power) de Bonni Cohen & Jon Shenk (2017), salle du 60e.


 

* À 22h15 : Happy End de Michael Haneke (2017), Lumière.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 20h15 : L’Intruse de Leonardo Di Constanzo (2017), Croisette.


 

ACID

* À 17h15 : Le ciel étoilé est au dessus de ma tête de Ilan Klipper (2017), Raimu.


 

Et on pense à consulter le programme de Visions sociales à Mandelieu.


À New York, au MoMA, en collaboration avec la Tate Modern de Londres, une rétrospective de poids, sa première du 21e siècle :

* Robert Rauschenberg : Among Friends (21 mai–17 septembre 2017).


 

MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.


À Paris, à la Maison de la poésie, dans le cadre de la Périphérie du 35e Marché de la Poésie

* À 20h00 : Hommage à Yves Bonnefoy.

Lecture musicale par François Marthouret & Charles Gonzalès, accompagnés par Eduardo Valenzuela au violoncelle.
Entrée libre.


 

Maison de la poésie, passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Dimanche 21 mai 2017

 

Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 14h00 : Fortunata de Sergio Castellito (2017), Debussy.


 

* À 19h00 : The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach (2017), Lumière.


 

* À 22h00 : Le Redoutable de Serge Hazanavicius (2017), Lumière.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 15h00 : À l’Ouest du Jourdain (West of the Jordan River) de Amos Gitaï (2017), Croisette.


 

ACID

* À 20h00 : Coby de Christian Sonderegger (2017), Les Arcades.


 

Visions sociales,

* À 15h00 : La Jeune Fille sans main de Sébastien Laudenbach (2016), Château de Mandelieu.


 

* À 18h00 : Une vie de Stéphane Brizé (2016), Château de Mandelieu.


 

* À 21h00 : Marija de Michael Koch (2016), Château de Mandelieu.


 


Un flash back :

C’est pas pour assombrir la journée et les avant-scènes étincelants, donc aveuglants, qui se multiplient, mais un petit signe aux douloureux passés n’est jamais inutile.
Question de prudence aussi : quand les succès humains sont trop visibles, les dieux sont toujours jaloux.

Nous n’oublions pas qu’il y a 100 ans, entre le 20 mai et le 10 juin 1917, les mutineries dans l’armée française (mais aussi dans l’armée allemande) ont connu leur paroxysme, après la boucherie du Chemin des dames.

Nous n’oublions ni les boucheries ni les fusillés pour l’exemple.


 


 

Nous voulons croire, envers et contre tout, que les bonnes mémoires, tôt ou tard, vont servir à quelque chose, vers un avenir radieux.


Et quelques flash forward :

Le New York Times du 19 mai 2017 titre : The risk is clear. Antarctica’s collapse could threaten coastal cities everywhere, New York and Shanghai included.


 


 

Le site Notre planète évoque l’Australien Frank Fenner (1914-2010) et l’Anglais Stephen Hawking (né en 1942), deux scientifiques respectés ayant désormais perdu tout espoir dans la survie de l’humanité.

Tous les nouveaux fléaux réunis deviennent inéluctables dans un avenir proche : guerre nucléaire, pandémie suite à l’apparition d’un virus génétiquement modifié, domination de l’espèce humaine par l’intelligence artificielle, épuisement des ressources de la planète incapables de satisfaire une croissance démographique effrénée.

On pense à la Loi de Murphy, citée dans Interstellar de Christopher Nolan (2014) : "Tout ce qui peut arriver arrivera".


 

En attendant Nadeau, dans sa prochaine édition, nous parle du livre de Chrìstos Ikonòmou, Le salut viendra de la mer, traduit du grec par Michel Volkovitch, Éditions Quidam (2017).


 

On se souvient de Bourek de Vladan Nikolic (2015).

Oui la Grèce, un retour aux sources, pour attendre la fin ou trouver la renaissance, qui sait, c’est une belle idée.


 

Et puis, un beau dimanche de printemps presque comme d’autres, on redécouvre un film extraordinaire, le premier film de l’immense Len Lye, alias Leonard Charles Huia Lye (1901-1980).

Il était néo-zélandais, il s’inspirait des Aborigènes, traversés par le Tjukurrpa (le temps du rêve), qui en savaient long sur le monde, et dont on a détruit le savoir.

C’est Tusalava (1929) qui redécouvre la naissance du monde.
Son apogée complexe.
Et sa fin.


 

Car tout ce qui a un début a une fin, postulat basique du paradigme Éternité.

C’est le moment de (re)jeter un coup d’œil à notre rubrique Anthropocène, constament mise à jour.



Samedi 20 mai 2017

 

Cannes 2017

À Mandelieu, c’est aujourd’hui que commence Visions sociales, 15e édition (20-27 mai 2017), un off festival pas comme les autres.


 

Loin des superluxes étincelants, des clubs privés, des hiérarchies de badges et autres paillettes attrape-nigaud, loin de toute exclusion, à la marge mais en communication directe avec les étoiles, en accès libre (à part la fameuse "mesure des places disponibles") Visions sociales offre à tous, "aux gens", en partenariat avec les aînés Cinéfondation, Quinzaine, Critique et ACID, avec Cannes Cinéphiles évidemment, sa propre sélection, qui témoigne directement, sans détour, du véritable état du monde, et qui le questionne.
Avec des débats, des rencontres, des ateliers, et la liberté de parole.

Visions sociales, c’est le miracle du cinéma avec un autre état d’esprit.
Parce que des marches à monter, et des "firmaments" à rejoindre, il y en a de toutes sortes.


 


 

Cette année 2017, le thème est le jeune cinéma européen et le parrain en est Stéphane Brizé.

Visions Sociales 2017 : la bande annonce from CCAS on Vimeo.

Faites votre programme.

Visions sociales, Domaine Agecroft, Château de Mandelieu la Napoule, 318 rue du Capitaine de Corvette March, 06120 La Napoule.


Sinon, la bonne ville de Cannes prend son rythme de croisière, au week-end de la mi-temps du festival, avec une densité humaine au m2 de plus en plus improbable (et invivable) au fur et à mesure qu’on approche du Bunker.


 


 


 


 


 


 

Et pendant ce temps, chez les heureux du monde, c’est la vie rêvée des anges.


 


 


 

Jeune Cinéma recommande :

Sélection officielle

* À 11h00 : Passage par le futur de Li Ruijun (2017), salle Debussy.


 

* À 18h30 : 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017), Lumière.


 

* À 19h15 : Promised Land de Eugene Jarecki (2017), salle Buñuel.


 

* À 22h00 : The Square de Ruben Östlund (2017), salle Lumière.


 

Semaine de la critique

* À 17h00 : Téhéran Tabou (Tehran Taboo) de Ali Soozandeh (2017), Miramar.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 20h00 : Ôtez-moi d’un doute de Carine Tardieu (2016), Croisette.


 

ACID

* À 14h00 : L’Assemblée de Mariana Otero (2017), Alexandre III.


 


À Lyon, les propositions de Sonia Bove sont de celles qui ne se refusent pas.
Aujourd’hui, elle nous emmène au CCVA.

* À 15h30 : 1936, le Front populaire. Paix, pain et liberté.

Conférence de Jean-Luc de Ochandiano.
Chant de Noémie Lamour et accordéon de Gérald Lapalus.


 

Centre culturel et de la vie associative CCVA, 234 cours Émile-Zola, 69100 Villeurbanne.


À Paris, tout le week-end, le Petit salon du livre politique, 10e édition, nous incite à lire plus, et des vrais livres sur papier (20-21 mai 2017).


 

avec les maisons d’éditions : Agone, Éditions Amsterdam, Éditions la Tempête, Éditions Pontcerq, Entremonde, ETEROTOPIA France, Fakir éditions, La dispute, La fabrique, L’échappée, Le Passager clandestin, Les Éditions du Croquant, Les liens qui libèrent, Le Temps des cerises, Libertalia, Lux, Nous, Raisons d’agir, Syllepse, Zones.

* À 17h00 : L’affaire Adama Traoré.
Rencontre et discussion avec Valerio Starita.

N.B. : Bagui Traoré, témoin principal de l’affaire, est emprisonné depuis novembre 2016.

Le Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


La nuit, contrairement au vieux diction, ce n’est pas le gris qui domine.
C’est de l’ombre qu’on voit le mieux la lumière, et, c’est la nuit qu’on distingue enfin les vraies couleurs du monde.

Cette nuit, c’est bien de la passer au musée, puisque c’est la Nuit européenne des musées, et ces temples, pas si ouverts que ça, nous invitent et nous accueillent, autrement et dans une autre atmosphère.


 

Trois suggestions de hasard :

* Le CCI irlandais.

* Les Arts et métiers.

* L’Orangerie.

Et tout le vaste programme selon votre situation dans l’espace terrestre.


À Buenos Aires, il faut suivre la galerie Barro, qui fait un travail remarquable.

Aujourd’hui, on vernit la nouvelle installation de Amalia Ulman (20 mai-1er juillet 2017).

* À 18h00 : Intolérance.


 

Barro Arte Contemporáneo, Caboto 531 La Boca C1157ABI Buenos Aires.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 20 au 26 mai 2017.



Vendredi 19 mai 2017

 

Cannes 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 14h00 : La Belle et la meute (Aala Kaf Ifrit) de Kaouther Ben Hania (2017), salle Debussy.


 

* À 16h00 : Visages Villages de Agnès Varda (2017), salle Lumière.


 

* À 19h00 : Okja de Bong Joon-ho (2017), salle Lumière.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 17h30 : L’Amant d’un jour de Philippe Garrel (2017), Crioisette.


 

* À 20h00 : A ciambra de Jonas Carpignano (2017, Croisette.


 

Semaine de la critique

* À 18h15 : Ava de Léa Mysius (2017), Miramar.


 


À Caen, ce week-end, c’est Époque, le salon des livres qui éclairent notre temps, 3e édition, et on a bien besoin d’éclairage en ces temps ténébreux (19-21 mai 2017).

Programmation de littérature générale, BD et jeunesse, avec une carte blanche à Alain Mabanckou


 


 

Et aussi l’Argentine à l’honneur.

Ouverture, entrée libre.

* À 18h00 : Ma Sœur Étoile, lecture dessinée jeune public, avec Alain Mabanckou & Judith Gueyfier.

* À 19h00 : Le Monde est mon langage, lecture dessinée tout public, avec Alain Mabanckou & Judith Gueyfier.

* À 21h00 : Leur bibliothèque idéale, débat avec Alain Mabanckou Serge Joncour, Florence Bouchy.

* À 22h00 : Ma Nostalgie, spectacle mis en scène par Jean de Pange & Claire Cahen, avec Richard Adam Mahoungou et la Compagnie Astrov.

Faites votre programme.

Hôtel de Ville, Esplanade J.-M. Louvel, 14027 Caen.


On peut aussi avoir envie de ne pas bouger, et d’économiser son sens de la vue, le sens le plus sollicité dans nos civilisations urbaines.
Et de s’occuper un peu plus de son sens de l’ouïe, tellement et si souvent grossièrement accablé, dans les mêmes.

On ferme les yeux et les écoutilles, on ouvre les esgourdes, on se concentre.
Par exemple sur notre Prix Nobel 2016.

* Bob Dylan, un hommage poétique et musical.

Réalisé par Alexandre Plank, et préparé par Barbara Carlotti & Jean-Pierre Petit.
Une émission enregistrée en public le 17 mars 2017 à la Maison de la Poésie.


 



Jeudi 18 mai 2017

 

Canne 2017

Jeune Cinéma recommande

Sélection officielle

* À 14h00 : Faute d’amour (Nelyubov) de Andrei Zviaguintsev (2017), salle du 60e.


 

* À 16h00 : Le Musée des merveilles (Wonderstruck) de Todd Haynes (2017), salle Lumière.


 

* À 19h15 : Douleur de la mer (Sea Sorrow) de Vanessa Redgrave (2017), salle du 60e.


 

* À 19h30 : Barbara de Mathieu Amalric (2017), salle Debussy.


 

ACID

* À 20h00 : Avant la fin de l’été (Before Summer Ends) de Maryam Goormaghtight (2017), Les Arcades.


 

Semaine de la critique

* À 11h45, 16h00 et 22h30 : Los Perros de Mercedes Saïd (2017), Miramar.


 

Quinzaine des réalisateurs

* À 19h30 : Un beau soleil intérieur de Claire Denis (2017) Croisette.


 



Mercredi 17 mai 2017

 

Cannes 2017, la 70e édition est ouverte (17-28 mai 2017).


 

Première montée des marches, ce soir, avec, sous le regard connaiseur et vigilant du gang des escabeaux et des photographes de tous poils : Mathieu Amalric, Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg, Louis Garrel, Alba Rohrwacher, Laszlo Szabo, Hippolyte Girardot, Jacques Nolot, Catherine Mouchet, Samir Guesmi, Bruno Todeschini, Merouan Talbi et quelques autres, pour Les Fantômes d’Ismaël de Arnaud Desplechin (2017).


 

On peut regarder sur tous les petits écrans, en direct ou en replay, la cérémonie d’ouverture qui suivra, sous la maitrise de Monica Bellucci, qui accueillera le jury, présidé par Pedro Almodovar.

Et le film de Desplechin sort aujourd’hui sur tous les grands écrans du pays.


 

La sélection officielle 2017 (toutes sections confondues).

Les jurys 2017.

Les événements de Cannes 2017.


 

Petit flash back :

La première édition du festival de Cannes a eu lieu en 1946, après la guerre.
Mais il y avait eu un involontaire numéro zéro, dont Louis Lumière aurait été le Président d’honneur, prévu du 1er au 15 septembre 1939. Ce festival-là fut annulé au dernier moment, le 27 août, après la signature du pacte germano soviétique. Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissaient la Pologne. Le 3 septembre 1939, la guerre était déclarée.


 

Donc en 1939, le festival de Cannes était tout prêt à naître, soigneusement pensé pour représenter le monde libre face à la vieille Mostra de Venise compromise avec le nazisme. Mais il n’a pas eu lieu.

Ciné-Classic a la bonne idée de passer 15 des plus beaux films programmés cette funeste année-là, du 17 au 28 mai 2017.


À Cannes, aujourd’hui commence aussi le ultra sélect Cannes Cinéphiles, 23e édition (17-28 mai 2017).


 


Tous les regards des médias seront braqués sur Cannes, et sur le jeune nouveau gouvernement.
Pendant ce temps, il y aura bien d’autres fronts principaux bien que moins visibles, qu’il ne faudrait, en aucun cas, sous-estimer.

Comme il ne faut pas sous-estimer la force des œuvres humaines, qui, indirectement mais sûrement, nourrissent nos capacités de réflexion et d’action.

Par exemple, à Venise, la si fragile, on s’inquiète aussi, autrement mais explicitement.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Paul Sharits de François Miron (2015).

* Cinéma, mon Amour de Alexandru Belc (2015).

* Les Fantômes d’Ismaël de Arnaud Desplechin (2017).

* Devenir il ou elle de Lorène Debaisieux (2017).

* Le Goût du tapis rouge de Olivier Servais (2017).

* Sélection officielle de Jacques Richard (II) (2017).

* A Great Day in Paris de Michka Saal (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Sandra (Vaghe stelle dell’Orsa) de Luchino Visconti (1965).

* Les Moissons du ciel (Days of Heaven) de Terrence Malick (1978).



Mardi 16 mai 2017

 

Dans le cadre du cycle Martin Scorsese présente : les chefs-d’œuvre restaurés du cinéma polonais organisé par l’Institut polonais de Paris et Di Factory à Varsovie, c’est le grand Andrzej Munk qui est à l’honneur ce soir (13 décembre-20 juin 2017).


 

* À 20h00 : Eroica de Andrzej Munk (1957).
Présentation par Federico Rossin.

Cf. L’entretien entre Andrzej Munk et Stanislaw Janicki (Jeune Cinéma n°2, novembre 1964)

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À l’auditorium de l’INALCO, dans le cadre du cycle Paroles de créateurs, ce sori c’est l’Arménie qui est au programme, plus exactement L’Arménie soviétique des années 80.

* À 19h00 : Vingt ans après de Jacques Kébadian (2002).

Débat avec le réalisateur, Taline Ter Mnassian, Anouche Der Sarkissian.


 


 

INALCO, 56 rue des Grands-Moulins, 75013 Paris.


À la Gaité lyrique, Le Tour du jour - Nouveaux territoires du cinéma, proposé par Benoît Hické, c’est une fois par mois.

Avant-premières, films rares ou inédits, séances thématisées ou reliées aux grandes séquences de la Gaîté Lyrique, rencontres avec les réalisateurs, une programmation qui fait la part belle à toutes les avant-gardes du cinéma.

* À 19h30 : Empreinte de Grégoire Orio & Jérôme Loisy (2017).
En présence des réalisateurs et de l’équipe du film.


 

La Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.


Au Carreau du Temple, le ciné-club de CinéCaro.

* À 19h30 : Les Désarrois de l’élève Törless (Der junge Törless) de Volker Schlöndorff (1966).

Débat avec Stéphane Gödicke, spécialiste de Robert Musil.


 

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


Au ciné-club de l’ENS.

* À 20h30 : Network de Sidney Lumet (1976).


 

ENS, Salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À la librairie du Panthéon, Cinélittérature, Marc Benda reçoit Dominique Noguez, à l’occasion de la sortie de son dernier livre (Albin Michel, 2017).

* À partir de 18h30 : Causes joyeuses ou désespérées.

Brèves lectures par Mark Greene, et signatures, autour d’un verre.


 

Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


Au MAHJ, commence une nouvelle exposition : Charlemagne Palestine, en collaboration avec l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon (17 mai-19 novembre 2017).

* À partir de 16h00 : Sculptures, peintures, installations visuelles et sonores, films et concerts.


 

Les autres expos en cours, au MAHJ.

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple, 75003 Paris.



Lundi 15 mai 2017

 

La planète entière est devenue l’Ouest sauvage.
Ce sont les crapules qui font la loi, mafias organisées et escrocs prudemment secrets en tous genres, propres sur eux et souvent avec pignon sur rue et voix au chapitre démocratique.


 

Sur terre, les bandits de grands chemins attaquent les diligences et des pirates pas poétiques du tout écument les grands océans informatiques.

S’agit plus des classiques "expropriations" ni de rançons politiquement ciblées.
On est loin des grands anciens, gentlemen cambrioleurs ou braqueurs de banques anarchistes, on est même loin de Mister Robot.
À l’horizon, nul Zorro.
Et elle remonte à la nuit des temps, l’histoire de Mesa Verde avec Miranda le voyou dévoyé et Mallory le révolutionnaire.


 

Ainsi croît et s’épanouit la couche humaine, contaminée et entropique, une des croûtes terrestres de l’Anthropocène, accélérant lentement mais sûrement.

Dans ce chaos qui gagne, la police enquête.

D’autres ont une plus longue vision et de plus lourdes tâches.
Certains font croire que ce monde leur appartient, qu’aucun des mystères ne les dépassent, et qu’ils peuvent les organiser.

D’autres résistent humblement mais obstinément. Faut bien prendre les choses par un bout, il y a des urgences, car pendant ce temps, ça réchauffe grave.

C’est dans une galerie d’art, lieu pacifique par excellence (avec les librairires et les bibliothèques, les cinémas et les théâtres, les salles de concert) qu’on est à la juste place pour résister.
Ces lieux seront sacrifiés les premiers.
Mais ils renaîtront les premiers.

* À 20h00 : Face à l’urgence climatique, la planification écologique.
Conférence débat avec Martine Billard.


 

Galerie Le bon petit Diable, 43 boulevard Arago, 75013 Paris.



Dimanche 14 mai 2017

 

Dans le cadre de Ciné-Droits de l’Homme, la Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’homme nous invite à revoir l’histoire des luttes pour les droits sociaux en Amérique, à mieux connaître l’écrivain James Baldwin, et à discuter.

* À 11h00 : I Am Not Your Negro de Raoul Peck (2016).

En quoi ce film nous concerne-t-il aujourd’hui ?
Débat avec Raoul Peck, et un intervenant de la LDH.


 

Cinéma Majestic Bastille, 2 boulevardd Richard-Lenoir, 75011 Paris.


Michael Ballhaus (1935-2017) est mort le mardi 11 avril 2017, et on ne le sait que maintenant.

On sait pourtant la très grande importance des chef op’ (aka directeurs de la photo ou cinematographers) et puis on oublie facilement leurs noms. Un générique, c’est long et c’est si commode de le réduire au nom du réalisateur, alors même que s’il est un art collectif, c’est bien le ciné, 7e du nom.

Peut-être aussi qu’on se soucie de moins en moins de la lumière, cette matière immatérielle si difficile à travailler.
Ça irait bien avec les stars filantes et les dieux calcifiés, dans un réel cru sans transfiguration, même pas hyperéaliste, en quelque sorte la pornographie - obscène - des temps nouveaux.

Bonne lecture :

* Rupert Everett, Tapis rouge et autres peaux de banane (Red Carpets and Other Banana Skins), K & B Eds, 2008.


 

Des noms quand même surgissent encore aisément : Henri Alekan (1909-2001), Raoul Coutard (1924-2016), Nestor Almendros (1930-1992), Pierre Lhomme (né en 1930), Philippe Rouselot (né en 1945) et quelques autres. Et puis, il y a Soderbergh, Kubrick, Malle, ou même Taratino, qui font parfois (ou souvent) le boulot eux-mêmes.

La famille Ballhaus appartient au monde du cinéma, et Michael avait un père acteur et metteur en scène, Oskar (1908-1972), ami de Max Ophüls (1902-1957), une mère actrice de théâtre, Lena Heuter (1911-2003), un oncle acteur, Carl (1905-1968), une femme actrice, Helga (1935-2006), et un fils, Florian (né en 1965), chef op’. Et une seconde femme Sherry Hormann, réalisatrice (née en 1960).

Sans doute avait-il commencé sa vie artistique en assistant, à 20 ans, au tournage de Lola Montès, en 1955.
Sa carrière professionnelle commença vraiment à la télé, à partir de 1959.


 

Il avait ensuite mené une longue collaboration avec Fassbinder, à partir de Whity (1971) avec qui il a fait 15 films et téléfilms.
On se souvient particulièrement de la lumière des Larmes amères de Petra von Kant (Die Bitteren Tränen der Petra von Kant, 1972).


 

Il avait aussi travaillé notamment avec Volker Schlöndorff, Margarethe von Trotta et Peter Stein .

Au tournant de sa cinquantaine, il avait une très bonne réputation mondiale, et il s’était installé aux États-Unis. Il y a fait une belle carrière, notamment avec Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Robert Redford, Mike Nichols, Robert Redford, ou Wolfgang Petersen.
Il avait reçu des tas de récompenses, sa dernière fut l’Ours d’or d’honneur lors de la Berlinale 2016.


On a tous les beaux jours, cette fin de printemps, tout l’été, et la belle arrière-saison, jusqu’au 26 novembre 2017 pour aller à Venise, inspecter les nouvelles tendances de l’art, du moins celles qui ont eu la chance d’être sélectionnées.

Les nouvelles tendances… il y a bien longtemps que les vidéos, les performances, les installations ont pris le pas sur les arts immobiles traditionnels.

Et si on a encore toujours besoin de contemplation silencieuse, fixe et solitaire, il y a l’Academia, le Museo Correr, le Palais des doges, Guggenheim, le Grassi, la Ca’ D’oro (où il y au moins un Guardi - les autres sont ailleurs dans le monde - qu’on ne peut approcher sans que ça se mette à sonner), et cent autres lieux plus doux les uns que les autres.
Pour en revenir à la Biennale et satellites, chacun y fait ses propres découvertes, loin des sentiers battus des touristes.
Ça devait bien être quelque part sur le programme, mais c’est par le plus grand des hasards, qu’on avait découvert, en face de San Michele, sur le Fondamenta Nove, le Palazzo Donà Dalle Rosa et l’expo Dylan de Maria Zerres, en 2011.


 

Quoiqu’il en soit, autant connaître aussi les têtes d’affiche et les lauréats de 2017.


 

Palmarès de la 57e Biennale de Venise.

Lion d’or d’honneur :

* Carolee Schneemann, pour l’ensemble de son œuvre.

Lions d’or :

* Anne Imhof (Pavillon allemand, Giardini).


 

* Franz Erhard Walther (Arsenale).


 

Lion d’argent :

* Hassan Khan (Arsenale).

Mentions spéciales :

* Cinthia Marcelle (Pavillon du Brésil, Giardini).

* Charles Atlas (Arsenale)

* Petrit Halilaj (Arsenale).


 


 


 



Samedi 13 mai 2017

 

Venise, on retourne toujours à Venise.


 

La Biennale d’art de Venise, 57e édition, commence aujourd’hui. Curatrice : Christine Macel ; président : Paolo Baratta (13 mai-26 novembre 2017).
À l’Arsenale, aux Giardini et partout dans la ville comme d’habitude, c’est Viva Arte Viva ! En 2017 : 120 artistes (dont 103 pour qui c’est la première fois) venus de 85 pays.


 

* Le Lion d’or 2017 "Life Achievement" est attribué à Carolee Schneemann, pour l’ensemble de son œuvre. Artiste performeuse, pionnière du féminisme dans les années 60, fascinée par les corps nus, leur réalité et leur concept, elle a utilisé le sien pour tenter de distinguer le sacré de l’obscène.


 


 

* Aux Giardini, le Pavillon français est musical avec Xavier Veilhan. Ça ne se voit pas de l’extérieur.
Le Pavillon coréen, par contre, c’est show off.


 

On y reviendra.

* Les artistes sélectionnés.

* Les pays représentés.

* Les événements collatéraux dans Venise.

* L’histoire de la Biennale d’art.

* Cf. la chaîne d’infos de la Biennale.


 


À Paris, ce week-end, comme en 2005, 2009, 2015, depuis hier, il y a la Brocante à Véry (12-14 mai 2017).

Noël et Zoé seront là, avec leurs trésors, rue Perrée, face à la rue Gabriel-Vicaire, adossés aux grilles du square du Temple, côté nord.


 

Vous ne pouvez pas les manquer.
Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans leur chouette brocante, vous pourrez au moins boire un coup

14 rue Perrée, 75003 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 13 au 19 mai 2017.



Vendredi 12 mai 2017

 

Bon anniversaire à Joseph Beuys (1921-1986).


 

Il croyait que l’art pouvait changer le monde. Il est immortel.


 

Bonne lecture :

* Peter Bürger, Théorie de l’avant-garde, trad. Jean-Pierre Cometti, Éd. Questions Théoriques, 2013.


 


À Montreuil, l’ETNA accueille le festival Analogica de Bolzano, Italie, dans sa tournée mondiale.

* À 20h30 : Sélection de 12 court métrages et de found footages.

Katagami de Michael Lyons (2016) ; In Light, In ! de Ken Paul Rosenthal (2014) ; Terre di Peccioli de Arepo (2016) ; Deux Champs (Two Fields) de Kevin Obsatz (2015) ; Over&Over de Michael Fleming (2016) ; San Guerrero de Jeff Zorrilla (2015) ; Ora d’aria de Francesco Fei (2015) ; The End. A Mexican Movie de Annalisa D. Quagliata (2016) ; Invocation of Uzi de Ross Meckfessel (2014) ; Les Châssis de Lourdes de Rhayne Vermette (2016) ; Harbour City de Simon Liu (2015) ; Otarie de Sophie B. (2016).

Entrée libre, buffet à prix libre, programme détaillé sur place, projection numérique.


 

Et on y retourne demain samedi 13 mai 2017, pour

* À 20h30 : Rencontre avec Clio Simon.

* Diable écoute (2015) ; Camanchaca, là où les corps crient (2014) ; et des Notes sonores pour un film à venir.

Participation libre. Ou on apporte de quoi partager à boire et à manger.

L’Etna, 71 rue Robespierre, 93100 Montreuil.


À la Gaîté Lyrique, un seul mot d’ordre : "Let’s Play !", dans le cadre du festival du design, D’Days 2017 (2-14 mai 2017).


 

Deux jours de rencontres, ateliers, conférences, masterclass, performances, talks et concerts (12-13 mai 2017). Entrée libre.

Ce soir :

* À partir de 17h00 : D’Night. Rencontre dédiée spécialement à la jeune génération du design.
À travers trois axes : Transmission, Ambition, Expérimentation.

Et demain, samedi 13 mai 2017, design sonore :

* À partir de 14h00 : Sound Design Party #2.

Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.


À Venise, la Galerie Alberta Pane (de Paris) ouvre un nouvel espace de 300 m2 dans un ancien atelier de menuiserie (12 mai-29 juillet 2017).


 

Vernissage très chic toute la journée, au même moment que le début de la 57e Biennale.

* À partir de 14h00 : Le Désir.


 

Avec Gayle Chong kwan ; Marie Denis ; Romina de Novellis ; Christian Fogarolli ; Ivan Moudov ; Michelangelo Penso.

* À 19h00 : Performance de Marcos Lutyens.

Flash Forward le 27 mai 2017 :


 


 

Galerie Alberta Pane, Calle dei Guardiani 2403/h, Dorsoduro, 30123 Venezia.



Jeudi 11 mai 2017

 

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH)
a regagné ses pénates, au 54 boulevard Raspail. Pour cause de désamiantage, elle s’était repliée dans le 13e arrondissement depuis 2011.


 


 

Mais sa place naturelle, c’est sur l’emplacement de l’ancienne prison du Cherche-Midi (1847-1950), celle où Dreyfus fut mis au secret et où eut lieu le procès Jeanson, à côté du monument de Shamaï Haber, là où l’a voulue et construite Fernand Braudel (1902-1985).


 


 

Aujourd’hui, elle nous propose la conférence inaugurale de la chaire d’Anthropologie globale du luxe organisée en partenariat avec la Fondation Calouste-Gulbenkian, dans le cadre des conférences "Tout se transforme".

* À 19h00 : Une folle exubérance : la mondialisation du luxe.
Conférence de Marc Abélès.


 

Inscription obligatoire.

Fondation Calouste-Gulbenkian, 39 boulevard de la Tour- Maubourg, 75007 Paris.


À la BPI à Beaubourg, deux jours passionnants : Singulier / Pluriel. Les webcréations documentaires, 5e édition (11-12 mai 2017).

Depuis 5 ans, le festival scrute Internet pour repérer les documentaires de ces auteurs qui veulent faire de la Toile le haut-parleur des sans-voix. Il est avec ceux qui tentent d’alerter ainsi le monde sur des causes urgentes, méconnues ou trop connues, qui ont besoin d’engagement. Par exemple celle des réfugiés.

Cette année, le festival s’interroge sur l’utilité politique et sociale de ces productions. Qui parle ? À qui ? Pour quoi ? Et avec quels effets ?
Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

Aujourd’hui :

* À 18h00 : Collectifs de cinéastes, un cinéma collaboratif, un cinéma engagé.

Rencontre avec Synaps collectif audiovisuel, le collectif syrien Abounaddara présenté par Dork Zabunyan, et le groupe cinéma du Centre Antonin Artaud de Reims.
Animation par Nicolas Bole.

* Nous, les intranquilles, film collectif réalisé par Nicolas Contant (2016).

Nous les intranquilles, extrait from nicolas contant on Vimeo.


 

* À 20h00 : Au Web, citoyens !


Comment le numérique fait changer l’engagement ? Apporte-t-il des nouvelles stratégies de lutte ?

Avec Elliot Lepers, Julien le Bot, Stéphane Hueber-Blies.
Animation par Cédric Mal.

Voir le programme de demain, vendredi 12 mai 2017, avec notamment, en avant-première :

* À 20h00 : Exil de Rithy Panh (2016), sélection du Festival de Cannes 2016 (Cf. Jeune Cinéma 374, été 2016).

Centre Pompidou, niveau -1, entrée principale, rue Saint-Martin (Piazza), 75004 Paris.


La Fondation Henri-Cartier-Bresson ouvre sa nouvelle exposition, Claude Iverné. Bilad es Sudan (11 mai-30 juillet 2017)

En 1999, le photographe-voyageur Claude Iverné avait suivi la piste des Quarante (Darb al Arba’ïn) qui reliait autrefois l’Égypte et le sultanat du Darfour. Il était tombé sous le charme du Soudan, au point d’y retourner souvent, d’y vivre, d’en explorer l’histoire et d’en apprendre la langue.

En 2011, le Soudan du Sud a fait sécession par référendum et est devenu le 193e État de la planète.


 


 

Lauréat du Prix HCB 2015 pour son projet Photographies soudanaises, le fleuve des Gazelles (en noir et blanc), Iverné, anthropologue toujours pas désenvoûté, a voulu continuer son aventure dans le nouveau pays en transformation, malgré ses frontières non stabilisées. Cette fois, pour le Sud, les photos sont en couleurs.


 

Puis il a suivi les réfugiés soudanais en France jusqu’au bois de Vincennes.

L’exposition rassemble plus de cent tirages, vidéos, documents et objets.

Fondation Henri-Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, 75014 Paris.


À Oberhausen, commence le Festival international du court métrage, 63e édition (11-16 mai 2017).


 

Il est né en 1962 et a une longue histoire. En 2017 : 499 films de toutes les catégories, venant de 58 pays.

La compétition.


 

La soirée d’ouverture est à 19h00, au Lichtburg Filmpalast.

Faites votre programme de la semaine.

Internationale Kurzfilmtage Oberhausen, 
Grillostr. 34
46045 Oberhausen.



Mercredi 10 mai 2017

 

L’espèce humaine fait des saloperies, le genre humain commémore, on fait croire que la civilisation (culturelle) améliore la barbarie (animale), et tout va bien, faute avouée, etc. Et hop, on remet ça, autrement, ou en douce quand c’est devenu illégal.
On a tendance à penser que c’est incorrigible, perseverare diabolicum et le diable est bien là qui veille.
Mais peut-être que les commémorations, ça vaut mieux que rien.

Il y a eu deux abolitions de l’esclavage en France : le 4 février 1794 et le 27 avril 1848.
Finalement, c’est la loi Taubira tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, adopée par le Parlement le 10 mai 2001 qui est considérée comme la plus pertinente, et depuis 2006, c’est le 10 mai qu’a lieu la journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition.

À Paris, aujourd’hui :

* À partir de 9h00 et jusqu’à 18h00 : Journée commémorative et conviviale.
Au programme, des films, des débats, des musiques traditionnelles, des repas exotiques.

Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château-d’eau, 75010 Paris.

À Bordeaux, on peut encore mieux faire le boulot de compréhension et de nettoyage mental, et cela toute l’année, en allant faire un tour au Musée d’Aquitaine.


 


 

Musée d’Aquitaine, 20 cours Pasteur, 33000 Bordeaux.


À Saint-Ouen, le Festival International du Documentaire Émergent (FIDÉ) lance sa 9e édition (10-14 mai 2017).


 

Depuis 2014, il promeut la création documentaire étudiante à l’échelle internationale et fait surgir les nouvelles générations de documentaristes.

Cette année : 31 films venus de 19 pays, des séances spéciales, des rencontres professionnels et des concerts. Avec deux prix, celui du public et celui des parrains.


 

Ce soir, en ouverture :

* À 19h30 : Octobre Novembre de Thomas Petit (2016).

* À 21h00 : Calling you de Hitomi Ohtakara (2016).

Faites votre programme.

Commune Image, 8 rue Godillot, 93400 Saint-Ouen.


À la Cinémathèque française, Rétrospective Marlen Khoutsiev, la Nouvelle Vague soviétique (10-28 mai 2017).

Ce soir :

* À 20h00 : Pluie de juillet de Marlen Khoutsiev (1966).


 

Notez tout de suite demain, jeudi 11 mai 2017 :

* À 19h00 : Qui êtes-vous… Marlen Khoutsiev ?
Conférence de Bernard Eisenschitz.

Suivie de :

* À 20h00 : Autour de Marien Khoutsiev.
Table ronde, en sa présence, avec Bernard Eisenschitz, Boris Nelepo et Pierre Léon.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Aux Arts et métiers, cette saison 2016-2017, c’est Benoît Peeters, l’invité des Conférences Étienne-Jules-Marey, avec huit conférences au programme : La révolution des images (1830-1914).

Et voici la dernière de la saison :

* À 18h30 : Winsor McCay, de la bande dessinée au dessin animé.


 

Winsor McCay (1867-1934) est, avec les Français Émile Reynaud et Émile Cohl, un des pionniers du dessin animé.

Faut s’inscrire.

Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Souffler plus fort que la mer de Marine Place (2015).

* Le Chanteur de Gaza de Hany Abu-Hassad (2015).

* Inferno d’August Strindberg de Paul-Anthony Mille (2015).

* I Am Not Your Negro de Raoul Peck (2016).

* Sayônara de Kôji Fukada (2016).

* Alien : Covenant de Ridley Scott (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Complexés (I complessi) de Franco Rossi, Dino Risi, Luigi Filippo D’Amico (1965).

* Mulholland Drive de David Lynch (2001).

Cf. aussi David Lynch, l’étrange voyage,



Mardi 9 mai 2017

 

Assez de belles paroles stéréotypées, assez de dialogues truqués, assez de formules tape-à-l’oreille.
On passe aux réalités avec leurs pépins, même terrifiants.
On regarde les états des lieux bien en face, on écoute les récits convenablement construits.
S’ils font défaut, on les construit soi-même à partir de l’abondant matos épars et désorganisé gisant tout autour de soi.
C’est du travail, c’est la vaie vie.
Les sources du savoir, c’est toujours les voyages, les gens, les livres, et, pour l’instant, les films.

On commence par la ZAD de Nantes, qu’on croit connaître, une expérience qui a encore beaucoup à raconter, à enseigner et de quoi étonner.
Nous aurons besoin d’humilité et de résistance, de vraie austérité devant l’inéluctable effondrement du "système" avide de croissance, qui vient.

* À 20h30 : Les Pieds sur terre de Batiste Combret & Bertrand Hagenmüller (2016).
Débat avec Hervé Kempf.

Les pieds sur terre Ia bande-annonce from OXO FILMS on Vimeo.


 

Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris.


Le Ciné-club du Centre culturel irlandais (CCI) nous propose :

* À 19h30 : A Date for Mad Mary de Darren Thornton (2016).


 

Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.


Le ciné-club de l’ENS nous propodse :

* À 20h30 : Le Ballon blanc de Jafar Panahi (1995).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


La Soirée Bref mensuelle de l’Agence du court métrage : carte blanche au festival Côté court de Pantin (qui aura lieu du 7 au 17 juin 2017).

* À 20h00 : L’Île jaune de Léa Mysius & Paul Guilhaume (2015) ; Sol branco (Soleil blanc) de Cristèle Alves Meira (2014) ; Grexit de Jeanne Delafosse (2015) ; L’Âge des sirènes de Héloïse Pelloquet (2016).

MK2 Quai de Seine, 14 quai de la Seine, 75019 Paris.


À la Société Louise-Michel, on lit, on discute.

* À 19h00 : Une autre histoire du monde est-elle possible ? Vertus et vertiges de l’histoire globale.
Avec Romain Bertrand.


 

Lieu-Dit, 6 rue Sorbier 75020 Paris.



Lundi 8 mai 2017

 

On célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale, et on veille à bien savoir pourquoi.
C’est pas seulement la fin d’une guerre parmi d’autres (il y en a eu de pires, il n’y en a jamais eu de meilleures, les "lois de la guerre", on sait que c’est de la foutaise, en réalité c’est un temps de folie où tout est permis).
C’est surtout la victoire contre le nazisme, cette forme particulière de fascisme, sans doute une des plus monstrueuses ignominies jamais pensées et perpétrées sur la Terre, et on sait pourtant que, depuis la Nuit des temps, elles sont innombrables.

En 1994, Alain Resnais, qui avait lu Robert Antelme et David Rousset, et avait travaillé avec Chris Marker et Jean Cayrol, se souvient de la préparation de Nuit et brouillard (1955).


 


 


On commémore aussi "l’autre 8 mai 1945", avec le Collectif pour la reconnaissance des crimes d’État en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata).


 

* À Nanterre, à 15h00, place de l’hôtel de ville, parvis devant la Mairie, 92000 Nanterre.

* À Paris, à 17h00, Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.


 


 


 

Cf. Notre filmographie sur la Guerre d’Algérie (1945-1954-1962).

Quelques films sur les massacres de mai 1945

* L’Aube des damnés de Ahmed Rachedi & René Vautier (1965).

En entier sur Internet.

* Noua de Abdelaziz Tolbi (1972).

* Déjà le sang de mai ensemençait novembre de René Vautier (1985).

* Les Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 de Mehdi Lallaoui & Bernard Langlois (1994).

* Mémoires du 8 mai 1945 de Mariem Hamidat (2007).

* L’Autre 8 mai 1945, aux origines de la Guerre d’Algérie de Yasmina Adi (2008).


À Bologne, on va préparer sa semaine magique annuelle, Il cinema rirovato, 31e édition.

* À 20h00 : Présentation du Cinema ritrovato 2017 par Gianluca Farinelli et Roy Menarini.


 

Au programme :

* Un dimanche à Bologne
Juliette Gréco hait les dimanches et Charles Trénet pense que c’est le jour où les enfants s’ennuient. En réalité, c’est le dimanche que tout peut arriver. Tout le monde connaît Les hommes le dimanche (Menschen am Sonntag) de Robert Siodmak (1930). Mais il y a des tas d’autres film qui racontent ce jour de liberté.
Programme de Neil McGlone & Alexander Payne.


 

* Téhéran noir : les thrillers de Samuel Khachikian (1923-2001)
À Téhéran aussi, il y a eu des détectives mélancoliques et blasés, des femmes fatales, des nuits pluvieuses, des jungles dans la ville.
Programme de Ehsan Khoshbakht & Behdad Amini, en collaboration avec les Archives nationales dufFilm d’Iran.


 

* Augusto Genina (1892-1957) : un Italien en Europe
Il a travaillé dans toute l’Europe, sous tous les régimes, et dans tous les genres.
Programme organisé par Emiliano Morreale.


 

* Redécouverte du grand styliste William K. Howard (1899-1954)
Il a eu des problèmes avec l’alcool et avec l’autorité, il est mort jeune, alors on l’a oublié. Mais il fut un des jeunes réalisateurs les plus créatifs et les plus prometteurs des années 20. Son Power and Glory (1933) a inspiré Welles pour Citizen Kane.
Mini-rétrospective organisée par Dave Kehr, en collaboration avec The Museum of Modern Art, New York.


 

* Colette et le cinéma
Scénariste, adaptatrice, spectatrice, actrice, critique, Colette (1873-1954) ne fut jamais très loin du cinéma, et dès 1918, elle écrivait son Petit manuel de l’aspirant scénariste. Elle nous amène avec elle ses copines, Marguerite Moreno, Simone Berriau, Solange Térac, Yannick Bellon, Musidora, Jacqueline Audry.
Programme organisé par Mariann Lewinsky & Emilie Cauquy.


 

C’est Odette & Alain Virmaux qui seraient contents d’être de la fête.


 

* Le Jidaigeki des années 30 au Japon
La crise de 1929 fut mondiale, et, au Japon aussi, les années 30 furent tumultueuses. À partir de 1932, les militaires s’installèrent au pouvoir et les cinéastes libéraux se réfugièrent dans le vieux style Jidaigeki, en le subvertissant : réalisme plutôt que stylisation et pessimisme ironique plutôt qu’optimisme héroïque. Ils s’appelaient les Narutoki-gumi et travaiilaient notamment dans les studios Toho.
Programme organisé par Alexander Jacoby & Johan Nordström, en collaboration avec le National Film Centre de Tokyo.


 

* Il y a cent ans : 50 films de 1917
L’année fut terrible. Comme toujours pas pour tout le monde. Les archives sont passionnantes.
Programme organisé par Karl Wratschko & Mariann Lewinsky.


 

* Universal Pictures : les années Laemmle Junior (2e partie)
Après le programme Universal Pictures de 2016, une nouvelle sélection de films nouvellement restaurés ou redécouverts.
Programme organisé par Dave Kehr, en collaboration avec The Museum of Modern Art, New York et Universal Pictures.


 

* On n’oublie pas, bien sûr, le Cinema ritrovato DVD Awards, 14e édition.


 

Et des tas d’autres possibilités, on ne pourra pas tout faire.

* Le traditionnel Retrouvés et restaurés.

* L’année 1897, an II du cinéma.

* Tributs à Jean Vigo, Helmut Käutner, Bill Morrison, Émile Cohl.

* À la recherche de la couleur : De Kinemacolor à Technicolor.

* Révolution et aventure : L’âge d’or du cinéma mexicain.

* Le projet Keaton en collaboration avec la Cohen Film Collection

* Le projet Chaplin.

Etc. etc.

Cinema Lumière - Sala Officinema/Mastroianni, Piazzetta Pier Paolo Pasolini, via Azzo Gardino 65, Bologna.



Dimanche 7 mai 2017

 

Sous les élections, les festivals.

Car "notre besoin de consolation est impossible à rassasier".

On pense au prochain, le festival de Cannes.
Le festival officiel, depuis 1946 : l’édition de 2017 est la 70e édition (17-28 mai 2017).

L’affiche.


 

Les Jurys, : la compétition sous la présidence de Pedro Almodovar, et Un certain regard sous la présidence de Uma Thurman.

La Sélection officielle complète, toutes sections confondues et avec les rajouts (compétition, hors compétition, Un certain regard, Cannes classics, Cinéfondation, séances spéciales, ouverture, fermeture, rétrospective, hommages, etc. on en oublie certainement).

Bonnes lectures (récentes) :

* Thierry Frémaux, éd., Ces années-là, préface de Pierre Lescure, Stock 2017.

* Thierry Frémaux, Sélection officielle, Grasset, 2017.

Le festival de Cannes, c’est aussi le Off dit "sections parallèles" :

* Le Marché du film, depuis 1959 (17-26 mai 2017).


 

* La Semaine de la critique, 56e édition, depuis 1962 (18-26 mai 2017).


 

* La Quinzaine des réalisateurs, 49e édition, non compétitive, depuis 1969 (18-28 mai 2017).


 

* ACID, 25 édition, depuis 1993 (18-27 mai 2017).


 

* Visions sociales, 15e édition, section transversale, depuis 2004, parrainée en 2017 par Stéphane Brizé (20-27 mai 2017).


 


On pense aussi au suivant, le festival d’Avignon.

L’officiel, le In, le plus grand festival de théâtre du monde, 71e édition, depuis 1947 (6-26 juillet 2017).


 

Il y a aussi le Off depuis 1966 (7-30 juillet 2017).



Samedi 6 mai 2017

 

Tout d’abord :

Bon anniversaire à Orson Welles (1915-1985) dont on fête les 102 ans, avec la revue Rhutmos, comme au Fouquet’s en 1982


 


Puis, on se régale d’un petit bonus, avec Occupy qui, depuis quelques temps, réapparaît dans nos lieux favoris.

Occupy Museums est au MoMA.


 


Tant qu’on y est, on reste aux États-Unis.
Là-bas, où les femmes ont eu le droit de vote en 1920, et où elles continuent à veiller au grain (en ce moment elles ont intérêt) il y a beaucoup d’institutions et de lieux qui leur sont consacrés à elles et à leur histoire occultée.


 

En voici un nouveau : le Center for Womens’ History, qui a ouvert le samedi 29 avril 2017, au 4e étage de la New York Historical Society (NYHS). Il a pour ambition d’aller voir vraiment dans les coins et de reconnaître ce qui leur est dû.


 

L’ouverture du Centre s’est faite avec une exposition des célèbres lampes Tiffany. Les femmes ont été nombreuses et décisives dans la conception et la création des chefs-d’œuvre des Tiffany Studios, qui représentaient l’avènement de l’électrification domestique.
Tout particulièrement Clara Driscoll (1861-1944) et ses "Tiffany Girls". Mais c’est Louis C. Tiffany qui s’en appropriait l’invention et les royalties.


 


 


 

* A New Light on Tiffany : Clara Driscoll and the Tiffany Girls.

L’exposition comprend environ soixante magnifiques lampes Tiffany (dont la célèbre lampe de table Wisteria) colorées en verre au plomb, toutes des pièces uniques.
Elle montre aussi les étapes de la production, avec des feuilles de verre Tiffany non coupé et des motifs en métal utilisés pour couper chaque forme et s’adapter au dessin. Il y a même un écran interactif avec lequel on peut s’amuser à choisir des couleurs.


 


 

New-York Historical Society, 170 Central Park West at Richard Gilder Way (77th Street), New York, NY 10024.


Et dans la foulée, on va inaugurer, au MoMA, l’exposition consacrée à Steve McQueen, plasticien grand créateur d’installations, devenu un de nos cinéastes favoris, avec son chef d’œuvre Hunger (2008).

C’est Inbox : Steve McQueen (6 mai-tout l’été 2017).


 


 

MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.


Revenons en France, car, au cours de ce long week end, on a du travail.

À Toulouse, la Cinémathèque célèbre Ginette Leclerc, la vamp made in France (6-31 mai 2017).

Avec une exposition qui lui est consacrée dans le hall : Ginette Leclerc, victime consentante du cinématographe (2 mai-2 juillet 2017).

Ce soir :

* À 21h00 : Le cave se rebiffe de Gilles Grangier (1961).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Biot, le musée Fernand-Léger fête l’anniversaire de son saint patron, avec un léger retard - Léger (1881-1955) a eu 76 ans le 4 février 2017 - mais avec un super nouvel accrochage printemps-été.


 

* À 11h00 : Vis à vis. Fernand Léger et ses amis (6 mai-30 octobre 2017).


 

Ses amis ?

Archipenko, Arp, Calder, Czaky, Delaunay, Gris, Laurens, Le Corbusier, Lipchitz, Ozenfant.


 

Musée national Fernand-Léger, 255 Chemin du Val de Pôme, 06410 Biot.


À Paris, Mélusine nous invite à une journée d’études : Le surréalisme et l’Oulipo organisée par Henri Béhar & Françoise Py, le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du Surréalisme (APRES).


 

* À 10h30 : Alain Chevrier : Les moments préoulipiens de Robert Desnos ; Marcel Bénabou : Dans les marmites du langage : postérité du « langage cuit.

* À 14h00 : Jacques Jouet : Les poèmes forcés de Robert Desnos ; Christophe Reig : Dialogue avec Marcel Bénabou ; Enrique Seknadje : À propos de l’Oucipo (Ouvroir de cinématographie potentielle).

* À 16h00 : Table ronde avec Henri Béhar, Jacques Jouet, Alain Chevrier, Françoise Py, Marcel Bénabou, Enrique Seknadje, Maryse Vassevière, Gabriel Saad.

* À 17h45 : Projection. On n’en sait pas plus.
Les infos sont sur le site de la programmation de la Halle Saint-Pierre, qui accueille habituellement Mélusine et l’APRÈS.

INHA, salle Vasari, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.


Salut les câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 6 au 12 mai 2017.



Vendredi 5 mai 2017

 

Ruwen Ogien est mort hier, jeudi 4 mai 2017, d’un cancer évidemment.

Lecteur de John Rawls et de Erving Goffman, amateur de Frederick Wiseman, philosophe immoraliste radical, relativiste et généreux, homme libre, il ne voulait pas dire son âge.
Il avait raison. Il restera éternellement un jeune homme.

Son dernier livre était consacré à la maladie, à sa maladie, qu’il observait en ethnologue distant, ce qui reste bien la meilleure façon de s’éloigner de son corps et de sa souffrance, sans pour autant la dénier.

Autrement que Susan Sontag (La maladie comme métaphore, 1979), Fritz Zorn (Mars, 1975), ou Martin Wincker (La Maladie de Sachs, 1998), il proclamait (plutôt qu’il ne priait), comme Chamfort mais à sa manière (et non pas comme Oscar Wilde, comme Truffaut le fait dire à tort dans Jules et Jim) : "Mon Dieu, épargnez moi les douleurs physiques, les douleurs morales, je m’en charge".


 

Sur France Culture.

Bonne lecture :

* Ruwen Ogien, Mes mille et une nuits, Éditions Albin Michel, 2017.


 


On va au cinéma se remplir les mirettes sur grand écran et après, on va débattre.

On aime les débats qui ne sont pas des combats.

Les traditionnels débats de ciné-clubs, argumentés, entre cinéphiles curieux et de bonne volonté, c’est bon à la santé mentale de la démocratie. Elle en a besoin.


À l’Espace Saint-Michel :

* À 20h15 : Mister Universo de Tizza Covi & Rainer Frimmel (2016).
Débat avec Neusa Thomasi.


 

Voir l’entretien avec les réalisateurs.


 

Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris.


Aux 3 Luxembourg :

* À 19h00 : Retour à Forbach de Régis Sauder (2017).


 

Une séance exceptionnelle.
Débat avec Bernard Schmid.


 

Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.


À New York, le MoMA avait présenté, l’été dernier, le cycle Universal Pictures : Restorations and Rediscoveries, 1928–1937.

Cette année, il lui donne une suite avec des films très rares restaurés produits pendant le règne de Carl Laemmle Jr, Son of Universal : More Rediscovered Gems from the Laemmle Years (5–16 mai 2017).


 

N.B. Que tous ceux (zet celles) qui sont interdits d’entrée et de séjour dans la belle Amérique en général et à Manhattan en particulier (dangereux gauchistes, divers basanés, pauvres en tous genres, etc.) ne se désolent pas.
Il peuvent se régaler de ce programme au Cinema ritrovato 2017, 31édition de Bologne (24 juin-2 juillet 2017).
Ils ne perdront pas au change.

C’est l’occasion de relire l’article de Nicole Gabriel, Carl Laemmle, l’Universel.

Les programmateurs sont très fiers de la pièce maîtresse du programme : Jazz Age Sensation Seekers de Lois Weber (1927), dont la séance du 6 mai 2017 sera accompagnée par Vince Giordano et l’Orchestre Nighthawks, et de quelques autres films, comme Outside the Law de Tod Browning (1920) ou Destination Unknown de Tay Garnett (1931).

Ce soir :

* À 17h00 : Young Desire de Lewis D. Collins (1930).


 

MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.



Jeudi 4 mai 2017

 

Victor Lanoux (1936-2017) est mort cette nuit, à Royan, tout doucement, sans faire de bruit.

C’était un acteur aimé de tous, au théâtre comme au cinéma, rassurant et généreux, enraciné dans un milieu homogène.

D’abord machiniste chez Jean Delannoy, puis acteur au Théâtre national populaire avec Georges Wilson, puis acteur au cinéma et à la télévision, avec une cinquantaine de ces cinéastes français, qui, de Yves Allégret en 1953 à Marion Vernoux en 2001, constituent un patrimoine de cette "qualité française" dont il n’y a jamais eu à se moquer, il avait "cristallisé" sa célébrité dans la série de FR3, Louis La Brocante de Jacques Rouzet & Pierre Sisser (1998-2014), dans laquelle, le brave vrai peuple se reconnaissait.

On peut noter deux tentations américaines : avec Samuel Fuller en 1984 et Amy Heckerling en 1985.


Allez, un peu de musique qui adoucit les mœurs.
À Jeune Cinéma, nous ne sommes pas épris de polémiques stupides, nous ne sommes pas sectaires, par exemple nous n’avons jamais eu l’idée d’opposer les Rolling Stones et les Beatles.
Pas de temps à perdre, ni d’argent à gagner.
Nous sommes définitivement des résistants aux manœuvres commerciales, et même, avec une pensée du genre "Tout est à nous" comme disaient, il y a longtemps comme le temps passe, quelques amis.

À Jeune Cinéma, on est dylanien, certains d’entre nous sont même de grands spécialistes. Nous aimons aussi, et depuis longtemps, Léonard Cohen. Il nous était arrivé par nos potes canadiens, on l’écoutait au cours de nos pauses, en mai 1968, et on frissonnait.
Pourquoi diable aurait-il remplacé Bob Dylan, dans nos cœurs et dans nos têtes, alors qu’il avait toute sa place à ses côtés, et qu’ils pouvaient, tous deux, parfaitement cohabiter ?


 

Alors, ce soir, on va dans les beaux quartiers, à la A.Galerie, vernir les photos de Claude Gassian qui lui rendent hommage (3-20 mai 2017).


 

A.Galerie, 4 rue Léonce-Reynaud, 75016 Paris.


La Fondation Seydoux donne une carte blanche à la Cinémathèque de Toulouse (4 -23 mai 2017).

Aujourd’hui :

* À 14h00 : L’Enfant roi de Jean Kemm, épisode 1 (1923).

* À 16h00 : L’Enfant roi de Jean Kemm, épisode 2 (1923).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


Au cinéma La Clef, ce soir, en avant-première, un avant-goût du Festival International du Documentaire Émergent (FIDÉ), 9e édition, qui se tiendra à Saint-Ouen (10-14 mai 2017).

En deux séances, les pépites du jeune cinéma étudiant.

* À 19h30 : Une mini-anthologie des précédentes éditions : Les oreilles n’ont pas de paupières de Étienne Chaillou (2004) ; Le Silence de la carpe de Vincent Pouplard (2009) ; Birds Get Vertigo Too de Sarah Cunningham (2009) ; Furor de Salomé Laloux-Bard (2012).


 


 


 


 

* À 21h30 : Un coup d’envoi de la 9e édtion du FIDÉ : Tous droits réservés de Anael Resnick & Laila Bettermann (2015) ; Fares de Thora Lorentzen (2016) ; La Tombe du plongeur de Federico Francioni (2015).
Mais on verra ça le 10 mai 2017.

Le bar est ouvert de 18h30 à 21h30.

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


Le séminaire Conséquences, ce soir, c’est à l’ENS et il s’ouvre à l’avenir, radieux, forcément radieux.

* À 19h30 : La révolution à l’ère du changement climatique.
Avec Andreas Malm.


 

Le concept d’Anthropocène, s’il a le mérite de nommer le problème, peine à identifier les coupables et s’empêtre dans le récit millénaire d’une humanité pyromane.
Or si l’on veut comprendre le réchauffement climatique, ce ne sont pas les archives de "l’espèce humaine" qu’il faut sonder mais celles de l’Empire britannique, pour commencer.

Bonnes lectures :

* Andreas Malm, L’Anthropocène contre l’histoire. Le réchauffement climatique à l’ère du capital, Éditions la Fabrique, 2017.

* Andreas Malm, Fossil Capital : The Rise of Steam Power and the Roots of Global Warming, London and New York, Verso, 2016.


 

ENS, Salle Weil, RDC à gauche, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Aux Arts et métiers, ce soir, dans le cadre du cycle Paroles d’auteurs, on se pose une question absolument capitale : Le sens de la ola serait-il déterminé par les neutrinos ?

Ou bien : Pourquoi la ola, quand elle parcourt le public d’un stade de football, tourne-t-elle le plus souvent dans le sens des aiguilles d’une montre ?

Ce soir, nous, qui utilisons le sens trigonométrique en astrologie (l’inverse de celui des aiguilles d’une montre) et qui rêvons au sens des gidouilles quand elles se mettent en mouvement (généralement en période d’occultation, quand on les voit pas), nous qui n’avons rien compris à la Force de Coriolis, nous espérons des réponses.


 

Car, avec leur air de rien, ces bonnes questions, si on savait y répondre, nous aideraient peut-être à comprendre ce tourbillon politique dans lequel nous sommes pris depuis maintenant des semaines, et qui commence à nous atteindre grave.
Car, voyez, cette asymétrie entre la gauche et la droite se manifeste dans nombre de phénomènes naturels.

* À 18h30 : La science insolite de l’asymétrie.
Conférence de Frédéric Flamant.


 

Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles, réservation fortement conseillée.

Musée des arts et métiers, amphi Abbé Grégoire, 60 rue Réaumur, 75003.



Mercredi 3 mai 2017

 

Et si, en bons Terriens, vieux internationalistes ou apprentis mondialistes, nous regardions un peu plus loin que le bout de nos élections nationales ?

"La question de l’Anthropocène et la lutte contre le réchauffement climatique sont nos seuls agendas universels".

Sur France Culture.

Bonne lecture :

* Cynthia Fleury & Anne Caroline Prevot éds., Le Souci de la nature. Apprendre, inventer, gouverner, CNRS, 2017.


 


À Paris, on ne manque sous aucun prétexte, l’avant-première de Souffler plus fort que la mer de Marine Place (2015).

C’est un de nos coups de cœur qui avait fait notre couverture de Jeune Cinéma n°365 en mai 2015.


 

Dans le prochain numéro de Jeune Cinéma, le n°380 à paraître, il y a un grand entretien avec elle.
Et on va pouvoir la rencontrer en vrai, avec Olivia Ross, Aurélien Recoing, Corinne Masiero.


 

Sept-Parnassiens, 98 boulevard du Montpanasse, 75014 Paris.


Le séminaire Conséquences, aux Beaux-Arts, c’est en entrée libre.

* À 19h00 : Félix Guattari. Analyse institutionnelle et institution révolutionnaire.
Avec Valentin Schaepelynck.

Dans les années 70, même ceux qui ne l’avaient jamais lu, ni lui ni Deleuze, avaient sur leur table de nuit L’Anti-Œdipe 1er tome.


 

Et même ceux qui croyaient ne pas être fous déliraient à propos de la clinique de La Borde.


 

De la psychothérapie institutionnelle à l’émergence des radios libres, en passant par la défense de Pierre Goldmann (Ah si vous ne savez pas qui c’était, renseignez-vous), Félix Guattari (1930-1992) était sur tous les fronts, une sorte de lutin génial - précurseur aussi, notamment sur le champ de l’écologie - qui n’aura pas eu le temps de vieillir.


 

Dommage. Même de sa marge revendiquée, il se serait fait entendre, et serait devenu un vieux sage respecté, un de ces intellectuels dont nous manquons aujourd’hui.

Beaux Arts, 14 rue Bonaparte, Amphithéâtre des Loges (au fond de la cour à gauche), 75006 Paris.


À la Cinémathèque de Bercy, commence la Rétrospective Jean Eustache (3-27 mai 2017).

Ce soir, séance d’ouverture :

* À 20h00 : Mes Petites Amoureuses (1974).
Présentation par Ingrid Caven.


 

Notez tout de suite que les 3 séances de La Maman et la Putain (6, 13 et 20 mai 2017), seront présentées par Françoise Lebrun, Pierre Lhomme, Luc Béraud, Isabelle Weingarten.


 

Faites votre programme de films et de conférences.

Bonne lecture :

* Luc Béraud, Au travail avec Eustache, Éditions Actes Sud (2017).


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À la Cinémathèque de Toulouse, juste avant le 1er Mai qui l’a peut-être éclipsée, a commencé la Rétrospective Pippo Delbono (29 avril-18 mai 2017).

On connaît l’homme de théâtre, on connaît moins le cinéaste (sept films depuis 2003).

Ce soir :

* À 21h00 : Amore carne de Pippo Delbono (2013).

Faites votre programme Delbono.


 

Aujourd’hui, toujours à la Cinémathèque de Toulouse, commence une rétrospective du grand Frédérick Wiseman (3-31 mai 2017).

Ce soir, séance d’ouverture :

* À 19h00 : Titicut Follies de Frederik Wiseman (1967).

On note tout de suite, en entrée libre :

* Le vendredi 19 mai 2017 à 19h00 : Rencontre autour du cinéma de Frederick Wiseman.
Avec Franck Lubet, Zachary Baqué, Vincent Souladié & Philippe Pilard.


 

Faites votre programme Wiseman.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Les sorties sur les grands écrans

* Tunnel de Kim Seong-hun (2016).

* Voyage of Time : Au fil de la vie (Voyage of Time : Life’s Journey) de Terrence Malick (2016).

* En amont du fleuve de Marion Hänsel (2016).

* Plus jamais seul de Alex Anwandter (2016).

* Emily Dickinson. A Quiet Passion de Terence Davies (2017).

* De toutes mes forces de Chad Chenouga (2017).

La ressortie en version restaurée

* Vivre vite de Carlos Saura (1981).



Mardi 2 mai 2017

 

À Paris, comme chaque mardi, on va au ciné-club de l’ENS

* À 20h30 : À propos d’Elly (Darbāreye Elly) de Asghar Fahradi (2009).
Présentation par Bamchade Pourvali.


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris aussi, Les économistes atterrés, qui pensent que d’autres politiques économiques sont possibles, nous invitent au cinéma.

* À 20h00 : Quand les bulles éclatent (Når boblene brister) de Hans Petter Moland (2012).

Présentation et discussion avec Henri Sterdyniak.


 

La spéculation et les crises - plus ou moins terribles - du capitalisme, ça a toujours existé, c’est son essence même, son mode de fonctionnement, et il survit et prospère, à travers profits et pertes.
Mais cette fois, c’est différent.

Pour mémoire, notamment, aussi :

* The Big Short (Le Casse du siècle) de Michael Lewis (2015).

Lucernaire, 53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris.


À Marseille, à Vidéodrome2, un mini-cycle entre manipulation médiatique et spectacle politique : Manège politique en trois films (2-7 mai 2017).

Ce soir :

* À 20h30 : Le Caïman (Il caimano) de Nanni Moretti (2006).


 

Le samedi 6 mai 2017 :

* À 20h30 : Nashville de Robert Altman (1975).


 

Le dimanche 7 mai 2017 :

* À 18h00 : L’Homme de la rue (Meet John Doe) de Frank Capra (1941).


 

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Toulouse, la cinémathèque, dans le cadre du cycle Justice (21 mars-31 mai 2017), honore Marcello Mastroianni.

* À 21h00 : L’Étranger (Lo straniero) de Luchino Visconti (1967).
Présentation par Jean Gili.


 

Il signera son ouvrage Marcello Mastroianni (Éditions La Martinière, 2016).

Faites votre programme Justice du mois de mai.

Cinémathèque de Toulouse, 
69 rue du Taur, 31000 Toulouse.



Lundi 1er mai 2017

 

Après être descendu acheter le muguet des camarades pour son amour du moment ou pour son chat, avant d’aller marcher, on révise un peu.

Mai 2002


 

Mai 1968


 

Mai 1962.


 

Mai 1936


 

Mars 1934

Il était une fois le Comité de vigilance antifasciste (CVIA) (1934-1939), né à la suite de la manifestation antiparlementaire des ligues fascistes, le 6 février 1934, place de la Concorde.


 


 

Mai 1886


 

Et d’une façon plus générale, quelques Premier-Mai.


Bon anniversaire, Danielle Darrieux !
Cent ans, quelle belle nouvelle.

Le temps du muguet, le temps des cerises, tous les débuts de printemps sont pour vous, la belle.

Chez soi, devant son ordinateur, on va visiter le site de La Belle Équipe.

* Pour Vous (1931).

* Cinévie (1946).

* L’Écran français (1948).

Et on vous écoute chanter.


 

À Paris, on peut passer toute la journée avec vous au Grand Action avec :

* Tournons ensemble, mademoiselle Darrieux de Emmanuel Vernières (2016), au début de chaque séance.

* À 14h00 : Occupe-toi d’Amélie de Claude Autant-Lara (1949).
Présentation de Ginette Vincendeau.

* À 16h30 : En haut des marches de Paul Vecchiali (1983).
Présentation de Geneviève Sellier.

Et si on a été à la Manif, on peut attraper

* À 19h00 : Le jour des rois de Marie-Claude Treilhou (1991).
Présentation par Gwénaëlle Le Gras.

Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.


À Bordeaux, on prolongera votre anniversaire de D.D., avec un colloque international, Danielle Darrieux. La traversée d’un siècle (3-5 mai 2017).

Coordination de Geneviève Sellier & Gwénaëlle Le Gras.


 

Université Bordeaux Montaigne, salle de thèses, Maison de la recherche, Domaine Universitaire, 19 esplanade des Antilles, 33607 Pessac.


Depuis le 16 février 2017, le théâtre de La Huchette fête les 60 ans de ses deux Ionesco : La Cantatrice chauve et La Leçon.

Tous les lundis de mai 2017, la Huchette ouvre ses portes, ses malles, ses coulisses, expose ses costumes, ses accessoires, son Molière, et les comédiens nous accueillent pour nous raconter l’épopée.

Donc rendez-vous aujourd’hui de 14h00 à 18h00.

Et aussi, les lundis 8, 15, 22 et 29 mai 2017.


 

Théâtre de la Huchette, 23 rue de la Huchette, 75005 Paris.


À Montreuil, chez Armand Gatti qui surveille la suite des événements, c’est aussi la fête des Éditions Libertalia.


 

À partir de 17h00 : des livres

* Le Grand Soir de Aurélie Carrier (2017).
Un voyage dans l’imaginaire révolutionnaire et libertaire de la Belle Époque

* États d’urgence (2017).
Les photos de Yann Levy, Vincent Palmier., Valentina Camu, Julien Pitinome, Valérie Dubois, Nnoman.

À partir de 19h30 : des Concerts avec Trouz an Noz, The Joke & Dubamix.

Parole errante, 9 rue François-Debergue, 93100 Montreuil.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


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