Journal de Ben Cash (août 2017)
Août 2017
publié le jeudi 31 août 2017


 

AOÛT 2017

 



Jeudi 31 août 2017

 

Quelques nouvelles du front :

* La myopie progresse depuis une dizaine d’années, chez des enfants de plus en plus jeunes, et cela dans le monde entier. Par exemple, 81% des Taïwanais de 15 ans sont myopes. C’est le constat que font plusieurs études internationales, notamment canadiennes.
Le Monde nous alertait sur ce phénomène dès 2012.
L’info parvient désormais à tout le monde.


 

Les jeunes regardent leurs écrans de plus en plus près, leur vue s’adapte.
De loin, ils voient de moins en moins bien.

C’est ce qui arrive aux prisonniers aux longues peines, dont le regard ne s’échappe jamais de leur mur vers les vastes horizons. Maintenant, c’est aux nouvelles générations libres que ça arrive.

Gymnastique hygiénique proposée aux heureux du monde : aller contempler la mer tous les jours deux heures. Pour les pauvres, suffit qu’ils attendent que l’océan vienne à eux.


 

En attendant, tout une société à courte vue et à minuscules proximités, dans l’espace donc dans le temps donc dans l’esprit, est en train de se mettre en place.


 

* Daniel Schneidermann dans son Neuf-Quinze de mercredi 30 août 2017 (Arrêt sur images), lui, prend de la hauteur et de la distance :

"Il faut imaginer des chercheurs du prochain siècle. Ou au moins des chercheurs des zones rescapées de la catastrophe. Il faut imaginer qu’ils se penchent sur les récits et les analyses en temps réel des mini-catastrophes annonciatrices, au début du 21e siècle. Par exemple la tempête Harvey, au Texas, à la fin de l’été 2017."

… Ils découvriront le promoteur promu président, accompagné de sa first lady en hauts talons, tout en empathie climatosceptique, haranguant quelques sinistrés.


 

Qui finiront pas savoir, eux, que Harvey ne venait pas de nulle part.

Bonne lecture :

* Naomi Klein, This Changes Everything : Capitalism vs. the Climate, Ed. Simon & Schuster, 2014. Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique, Traduction de Geneviève Boulanger, Actes Sud (2015).
 


 

* À Houston toujours, les fourmis rouges s’organisent.
Elles survivront.

Maurice Maeterlinck nous a appris qu’il n’existe pas de fourmi solitaire.


 

Et que, dans l’ensemble, elles sont organisées, courtoises et altruistes.


 

À nous autres humains d’en prendre de la graine, pour les prochains ouragans sur d’autres côtes.
Nous sommes suffisamment nombreux sur Terre, maintenant, pour apprendre à grouiller convenablement, en bon ordre de marche.


 


 


À Parsi, à la Cinémathèque française "ça" commence chaque soir.
Hier Tourneur, ce soir Cycle Milos Forman (31 août-17 septembre 2017).

* À 20h00 : Ragtime de Milos Forman (1981).
Séance présentée par Arnaud Desplechin.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Le Monde diplomatique de septembre 2017 est paru.


 

En Une : ’L"Enfer du miracle allemand" par Olivier Cyran.

La population allemande n’a jamais compté aussi peu de demandeurs d’emploi.
Ni autant de précaires.

On peut le feuilletter.



Mercredi 30 août 2017

 

La Mostra de Venise 2017, 74e édition - le plus vieux festival du monde - commence (20 août-9 septembre 2017).


 

Au Lido, il a aussi un tapis rouge, le festival est largement ouvert au public.

Il y a la vraie Venise pas loin.


 


 


 

Cette année, comme toutes années impaires, il y a la Biennale d’art, qui ne finit pas avant le 26 novembre 2017.


 


 


 


 

Égarons-nous.
Revenons au Lido.

* Zoom sur Human Flow de Ai Wei (2017), qu’on nous annonce depuis des mois, sélection officielle en compétition.


 

En lice aussi, en compétition pour le Lion d’or, notamment trois films français, dont La Villa de Robert Guédiguian (2017) et Mektoub, My Love de Abdellatif Kechiche (2017).

Préjugés hyper favorables pour :

* Jusqu’à la garde de Xavier Legrand dont c’est le premier film.


 

* Sweet Country de Warwick Thornton dont c’est le dernier film (cf. Samson and Delilah, 2009).


 

Et dérives obligatoires vers :

* Looking for Oum Kulthum de Shirin Neshat. On se souvient de sa série photographique Women of Allah au siècle dernier, dans les années 90.
(Section parallèle Giornate degli Autori-Venice Days).


 

* The Sand Room, installation de Laurie Anderson & Hsin-Chien Huang. (Nouvelle section Realtà Virtuale, Lazzaretto Vecchio).


 

Le minimum qu’on peut savoir sur ce cru 2017 :

* Le jury Lion d’or 2017 : Annette Bening (présidente).
Ildikó Enyedi, Michel Franco, Rebecca Hall, Anna Mouglalis, David Stratton, Jasmine Trinca, Edgar Wright, Yonfan.

* Tous les jurys.

* Lion d’or pour leurs carrières à Jane Fonda et à Robert Redford.

Ils présenteront ensemble, hors compétition, le film Our Souls at Night de Ritesh Batra (2017).

C’est un film Netflix.
Aucune idée d’où "ils" en sont avec la polémique.
Qu’ils se débrouillent avec les modernités qu’ils ont engendrées.

Mais quel plasir de voir réunis Fonda et Redford, de redécouvrir ainsi les "plaisirs démodés", comme si, sur la terre, il n’y avait que nous.


 

Ouverture de la Mostra ce soir, au Palazzo del Casino, avec :

* Downsizing de Alexander Payne (2017).


 

Tout le programme.

Mostra cinema, Ca’ Giustinian, San Marco 1364/A, 30124 Venice.



La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, pour démarrer sa nouvelle saison, a choisi un sujet de saison, en partenariat avec, notamment, l’INSEP, : Sport et cinéma. Une enfance partagée.
Avec aussi un parrain prestigieux, l’escrimeur Gauthier Grumier, champion olympique par équipe et médaillé de bronze en individuel aux Jeux Olympiques d’été 2016.


 

Aparté : Occasion de recommander un feelgoodmovie sous le stalinisne - une gageure - qui passe en ce moment sur le câble : Le Maître d’escrime (Miekkailija) de Klaus Härö (2015).

Pas besoin d’intégrer l’initiative de Seydoux dans la perspective des JO à Paris en 2024, personne ne sait où on en sera dans si longtemps. Vivons donc au présent :

* Le cycle de films (30 août-26 septembre 2017).
Et on rappelle que toutes les séances sont accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel, au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

* L’exposition (30 août-21 novembre 2017).


 

Aujourd’hui :

* À 14h00 : L’École de Joinville, avec 12 documents passionnants.
Séance présentée par Julien Faraut (INSEP).

Son beau film Paris Jeux t’aime (2005), qui retrace les JO de 1924, est visible sur le Net.

L’INA nous donne une petite idée de l’École de Joinville :


 

* À 16h00 : Le sport aux armées - Première Guerre mondiale, avec 5 courts métrages édifiants.
Séance présentée par Véronique Gouloubinoff (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense - ECPAD).

Faites vore programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


La Cinémathèque française aussi rouvre ses portes avec une Rétrospective Jacques Tourneur (30 août-8 octobre 2017).

Ce soir, on commence avec

* À 20h00 : Vaudou (I Walked With a Zombie) de Jacques Tourneur (1943).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.



Les sorties sur les grands écrans

* Histoire de la plaine de Christine Seghezzi (2016).

* Villeperdue de Julien Gaspar-Oliveri (2016).

* Petit Paysan de Hubert Charuel (2017).

* Le Prix du succès de Teddy Lussi-Modeste (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Cette sacrée vérité (The Awful Truth) de Leo McCarey (1937).

Cf. aussi Irene Dunne the First Lady of Hollywood

* La Dame du vendredi (His Girl Friday) de Howard Hawks (1940).

* Le Veuf (Il vedovo) de Dino Risi (1959).

* Un frisson dans la nuit de Clint Eastwood (1971).



Mardi 29 août 2017

 

Les lettristes sont dans le vent.

Le 21 août 2017, on annonçait la parution du dernier ouvrage de Maurice Lemaître, Fin de tournage, aux Éditions Paris-Expérimental.

Là, c’est Isidore Isou (1925-2007), mort il y a dix ans, qui vient sous les feux des projos, à Berlin, à la galerie La Plaque tournante : From Lettrism to Eternity (30 août-29 septembre 2017).


 

En attendant la future rétrospective à Pompidou, en 2018.

C’est la toute première exposition monographique de Isou, en Allemagne, avec des manuscrits, des tracts, des photos, des dessins, des films, des documents sonores et de multiples objets, depuis 1945.


 

Ce soir, vernissage à partir de 19h00 :

* Performances de Jean-Paul Curtay et de Broutin.

* Présentation par Igor Mocanu de la traduction en roumain du Soulèvement de la jeunesse.


 

* Musiques de Isou orchestrées par Frédéric Acquaviva.

* Récital lettriste de Loré Lixenberg.


 

Nul doute que les mânes de son vieil ami d’enfance, Serge Moscovici (1925-2014), seront là, flottant, bienveillantes, dans l’espace-temps d’une humanité en mutation.

Bonnes lectures :

* Isidore Isou, Lettre aux grands de ce monde, Berlin : AcquAvivA, 2017.


 

* Maurice Lemaître, Isou, Le Cheval Marin, 1954.


 

Contact.

La Plaque Tournante, Sonnenallee 99, 12045 Berlin.



Lundi 28 août 2017

 

Mireille Darc (1938-2017) est morte cette nuit de dimanche à lundi.
Aucun cinéphile, même le plus radical, ne pouvait ignorer la grande sauterelle du cinéma QF, et sur les twitters des importants, le mot "immense" fait florès.

La plupart de ses films sont dignes de figurer dans Salut les câblés !, comme marqueurs d’une époque.

L’histoire du cinéma n’oubliera pas, évidemment, sa drôle de frimousse, et surtout sa chute de reins...


 


 

... auprès d’un grand blond de 1972, dont les aventures, avec placement de produits, représentèrent, dans les années 90, le summum du chic snob du cinéma français - à la fois signe de ralliement et de distinctions - auprès des intellectuels cinéphiles russes qui commençaient à arriver en France.


 


 

NB 1 : La robe était du couturier Guy Laroche.

NB 2 : Sur certaines vidéos et images des sites russes, on ne voit pas la petite chaîne.

NB 3 : La dite petite chaîne autour des reins, il faudrait faire quelques recherches iconographiques pour savoir qui, de Brigitte Bardot, de Mireille Darc, ou de leurs amants, en a eu l’idée en premier. C’était une belle idée.


 

Quant à la personne elle-même, nous n’avons pas de position particulière.
Tout le monde sait qu’elle fut l’alter ego d’Alain Delon.
Et une volaille qui fait l’opinon de droite nous rappelle qu’en mai 68, son geste le plus politique fut de laisser sa rolls au garage.
Mais bon, à sa place, on l’aurait laissée aussi.


À Alès et dans toute la région, l’été a été heureux et animé, et on joue les prolongations avec le Festival Ciné Été, 5e édition (28 août-2 septembre 2017).


 

Ce soir et demain, à Alès même, ça commence avec les avant-premières de films qui vont sortir bientôt et des rencontres avec leurs réalisateurs.

* À 19h00 : Les Grands Esprits de Olivier Ayache-Vidal (2017).


 

* À 21h00 : Le Redoutable de Michel Hazanavicius (2017).


 

Du 30 août au 2 septembre 2017, la fête s(étend aux alentours, à la Bambouseraie de Générargues, à Saint-Privat-des-Vieux, à Castelnau-Valence, et à Massanes, des séances en plein air gratuites, qui commencent à la tombée de la nuit, vers 21h30.

Faites votre programme.

Cinéplanet, place des Martyrs de la Résistance, 30100 Alès.


Sinon, on annonce pour certains, une de ces petites "alertes canicule", irrégulières autant que récurrentes désormais, dont l’avenir a le secret.

Jeune Cinéma est heureux de vous offrir quelques glaçons de la photographe américaine Lawren Harris, venus de sa série Ice (1988-2007).

Profitons-en tant qu’ils existent encore, les glaçons.


 



Samedi 26 août 2017

 

Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 26 août au 1er septembre 2017.



Jeudi 24 août 2017

 

Bon anniversaire à qui de droit !


 


Cinémaginaire, l’Association Nord/Sud, et quelques autres nous invitent, aujourd’hui et demain, à deux journées de projections publiques, en attendant les rencontres professionnelles transfrontalières (7-9 novembre 2017) : Cinéma à la frontière, 2e édition.


 

Le thème de 2017, c’est l’exil et la retirada (l’exode des réfugiés républicains espagnols de la guerre civile).

Programme de ce soir :

* À 17h00 : Les Enfants volés ¿Donde estàs ? de Sandrine Mercier & Juan Gordillo Hidalgo (2012).

* De 19h00 à 21h00 : Apéro, tapas et palabres.

* À 21h00 : Angel de Stéphane Fernandez (2016).

Faites aussi votre programme de demain.

Nouveau Palace, 15 rue du Faubourg, 66230 Prats-de-Mollo-la-Preste.


Ça commence vraiment à sentir la rentrée puisque La Colonie réouvre ses portes.


 

Aujourd’hui Aurelio LostGrooves, demain vendredi 25 août 2017, Da Vince, et samedi 26 août 2017, Bulitt Groove.

La Colonie, 128 rue Lafayette, 75010 Paris.



Mercredi 23 août 2017

 

Les sorties sur les grands écrans

* Upstream Color de Shane Carruth (2013).

* Ciel rouge de Olivier Lorelle (2016).

* Nés en Chine de Lu Chuan (2017).

* Les Proies (The Beguiled) de Sofia Coppola (2017).

* 120 battements par minute de Robin Campillo (2017).

La ressortie en version restaurée

* Profession Magliari (I magliari) de Francesco Rosi (1959).



Mardi 22 août 2017

 

Bon anniversaire, Pierre Strobel (1948-2006).


 


 


 



Lundi 21 août 2017

 

Jerry Lewis (1926-2017) est mort hier à Las Vegas.

Il y avait son fan club d’inconditionnels, et il y avait ceux qui ne le comprenaient pas.
Clown génial ou grand malade charmant ?
Son dernier flm, Smorgasbord (1983), est comme un testament hésitant.


 

On avait pu voir en séance spéciale, au festival de Cannes 1982 , le documentaire Bonjour Mr Lewis de Robert Benayoun (1982).
À Bologne, on avait revu, en juin 2013, les 343 minutes en 6 épisodes, présentés par son producteur Pierre Kalfon.
Jerry Lewis était déjà fatigué. Mais, à travers les entretiens et d’innombrables précieux documents, à travers le regard plein de tendresse de Benayoun, on avait découvert un homme touchant.

Les épisodes sont visibles sur le Net, en versions imparfaites.


 

Il chantait aussi.
Pour les tout-petits et pour les allumés.


 


 

Il chantait avec Dean Martin. https://www.youtube.com/watch?v=v-JUON0gmv8


 

Ou avec Michel Legrand. http://www.ina.fr/video/I04274456

C’était une vraie rock star. https://www.youtube.com/watch?v=KkGTwmJxHA0


 

Seuls les innocents pouvaient le rejoindre sans hésitations.


Nouvelle éclipse, totale du soleil, cette fois.
Ça arrive souvent, tous les ans à peu près, mais elles ne sont pas toujours visibles par le commun des mortels sédentaires sur terre ferme.

En 2017, c’est la première fois depuis 99 ans, i.e. autant dire depuis Thomas Woodrow Wilson (1856-1924), 28e Président des États-Unis, que les Américains de 14 états, de l’Oregon à la Caroline du Sud, vont pouvoir en profiter de 10h16 à 14h48.


 

Cadeau du ciel à l’actuel président, peut-être cadeau empoisonné, via toutes les superstitions qui trainent encore dans le Sud profond.
Le soleil qui disparaît, même deux minutes, ça entraîne toujours - et très vite -l’obscurité totale et un grand froid.

En France, on devrait l’apercevoir rapidement vers 19h48, juste avant le coucher du soleil.


Le dernier ouvrage de Maurice Lemaître sort aujourd’hui aux Éditions Paris-Expérimental.

* Maurice Lemaître, Fin de tournage, Éditions Paris-Expérimental, ill, 2017.


 

Tirage limité et sortie discrète sans tambours ni trompettes, comme il convient aux âmes bien nées.

On a intérêt à se le procurer vite, ce n’est pas le genre d’objets qu’on retrouve facilement ensuite dans les librairies d’occasion ou en revente sur les grands réseaux du Net.


Bon anniversaire à Aubrey Vincent Beardsley (1872-1898), ce tout jeune homme qui n’aura pas vu le 20e siècle et n’aura jamais eu 30 ans vivant.

Fêtons ses 145 ans avec sa Salomé, qui n’est ni celle de Gustave Moreau, ni celle de Carmelo Bene, et pas tout à fait celle de Oscar Wilde.


 


 



Dimanche 20 août 2017

 

Ce dimanche, commencent les États généraux du film documentaire de Lussas, 29e édition (20-26 août 2017).


 

Depuis 1989, pas de compétition, mais d’innombrables découvertes :

* Expériences du regard

* Histoire de doc : La Pologne,

* Documonde,

* Fragments d’une œuvre : Guy Sherwin et Peter Nestler.

* Route du doc : le Liban.

Il y a aussi des séminaires, des ateliers, des stages, et des rencontres de toutes sortes.

Enfin, il y a les séances en plein air du soir.

Ce soir, à 20h30 :

* Le Saint des voyous de Maïlys Audouze (2017).

* Demons in Paradise de Jude Ratnam (2017), sélection officielle en séance spéciale du festival de Cannes 2017.


 

Faites votre programme.

Ardèche Images, 16 route de l’échelette, 07170 Lussas.


On rêvait, on rêve à nouveau mais autrement, d’aventures et de voyages, maintenant que c’est devenu presque impossible, sur une Terre minuscule où les dangers sont terribles et minables à la fois.

Auguri à Hugo Pratt (1927-1995).

Il a eu 90 ans le 15 juin 2017.
Il y a 22 ans qu’il s’est éclipsé, c’était aussi un dimanche.

Il y a 50 ans qu’est né, en juillet, Corto Maltese (1967-1992).


 

Lui croyait aux contes de fées, entrait dans chacun de ceux qu’il croisait, aux côtés de Oscar Wilde ou Jimi Hendrix, sur les traces de Conrad, London et Stevenson.
Il vivait au bord du monde, partait pour partir, revenait, trouvait de bons compagnons de lutte. Et son cœur vagabond se perdait souvent.


 

C’était en d’autres temps, plus lumineux.
Aujourd’hui, le voyage se réfugie dans des accents amers, pressentis par Baudelaire..

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,

Et, folle maintenant comme elle était jadis,

Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :

"Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !"

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !

Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,

Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image

Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres

Avec le coeur joyeux d’un jeune passager.

Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,

Qui chantent : "Par ici, vous qui voulez manger".

Ah que le monde est grand à la clarté des lampes !

Aux yeux du souvenir que le monde est petit !


 



Samedi 19 août 2017

 

Les Rencontres Cinéma de Gindou, 33ème édition commencent aujourd’hui (19-26 août 2017).


 

Écoutez la fabuleuse histoire de ce festival en milieu rural né en 1985.

En 2017, c’est la maturité.
Avec notamment une rétrospective Agnès Godard et une exposition pédagogique sur l’histoire et les techniques du cinéma.
Et plein d’autres événements.


 

Très remarquable : Depuis 2013, la résidence La Ruche pour les jeunes auteurs autodidactes âgés de 20 à 30 ans : un dispositif d’accompagnement dans l’écriture de scénario (formation et accès au milieu professionnel).

Faites votre programme.

Gindou Cinéma, Le Bourg, 46250 Gindou.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 19 au 25 août 2017.



Vendredi 18 août 2017

 

Barcelone, 17 août 2017.

Les sculptures de Natasha Bozharova - tout son travail d’ailleurs - renvoient à la "condition humaine" telle qu’en elle-même.

Pas directement, et c’est encore plus fort.

Des corps brûlés vifs dans les chaudières de locomotives de Malraux, aux corps déchiquetés de Barcelone, en passant par les corps torturés de Santiago.

Quand on arrive à dépasser la colère, on parvient à la pitié.
Aporie.


 


Bon anniversaire à Robert Redford (né le 18 août 1936).

Il négocie bien son tournant des 80 ans qu’il a commencé l’an dernier.

Il est le créateur, en 1985, du Sundance Festival, à Park City, Utah, devenu le premier festival de cinéma indépendant, qui ne s’est jamais si bien porté.

Il est aussi membre honoraire de Green Cross International. et militant écologique. Optimiste.

I think the environment should be put in the category of our national security.
Defense of our resources is just as important as defense abroad.
Otherwise what is there to defend ?


 

Jeremiah Johnson ne s’est jamais renié.


Et bon anniversaire aussi à Marcel Carné (1906-1996), nous rappelle notre ami André Bette, grand spécialiste des anciens cinémas de Bruxelles.
111 ans aujourd’hui.


 



Mercredi 16 août 2017

 

Elvis Presley (1935-1977).
Disparu un 16 août. 82 ans seulement.

Une gourmandise parmi d’autres : The Love Machine, un subtil chef d’œuvre kitsch d’un Elvis engagé.
Dans l’armée.
Avec une coupe de cheveux non réglementaire.


 


Sous le ripolin des chansons et des pubs des heureux du monde, le vrai monde va très mal.

Les manières d’aborder la question, de l’étudier et d’envisager des actions sont diverses (et complémentaires).
Plus le temps passe, pllus la planète vieillit, plus l’histoire des sciences progresse, et plus il semble impossible que la recherche en sciences humaines et sociales reste neutre et en surplomb.

Notre amie, la chercheuse norvégienne Evelyn Lindner, a choisi un angle d’attaque psycho-social interdisciplinaire.

Son groupe de recherche s’appelle Human Dignity and Humiliation Studies (HumanDHS).

Aujourd’hui commence, à Indore, dans l’état de Madhya Pradesh au centre de l’Inde, sa 29e Conférence internationale annuelle, Dignity in Times of Globalization (16-19 août 2017).

HumanDHS dans le monde.


 

Prochaine rencontre : l’atelier annuel à l’Université Columbia de New York, Workshop on Transforming Humiliation and Violent Conflict (7-8 décembre 2017).

Rejoindre cette communauté d’universitaires et intellectuels, à la fois doux rêveurs, sentinelles engagées des droits humains et témoins obstinés.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Egon Schiele (Egon Schiele : Tod und Mädchen) de Dieter Berner (2016).

* Lumières d’été de Jean-Gabriel Périot (2016).

* Summertime (L’estate addosso) de Gabriele Muccino (2016).

* Une femme douce de Sergei Loznitsa (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Désaxés (The Misfits) de John Huston (1960).

* Diabolo menthe de Diane Kurys (1977).



Mardi 15 août 2017

 

René Magritte (1898-1967) a disparu il y a cinquante ans.

À Knokke, on le célèbre tout l’été avec la Magritte Experience, (30 juin-3 septembre 2017),

* Sur la plage, dans un melon géant, une étourdissante expo en réalité virtuelle, réalisée par John Durrant, avec des écouteurs et des grosses lunettes (10 minutes). À la fin, une photo souvenir à côté d’une grosse pipe.


 


 


 

* Dans la salle du Lustre du Casino, les 300 m2 du Domaine enchanté (1953) que seuls les joueurs connaissent.


 


 

Le propriétaire du casino a hésité entre Delvaux et Magritte, Magritte était moins cher. C’est en son et lumière (15 minutes).

Une petite idée de l’œuvre, avec Gheorghi Arnaoudov et Romeo Smilkov au piano


 

* À partir de l’Office de tourisme, une promenade dans les pas de Magritte (90 minutes).


 

En attendant l’expo de la fin de l’année, Magritte et la mer, au centre culturel Knokke-Heist (20 octobre 2017-14 janvier 2018).


 

Et avant Bruxelles et ses grandes manœuvres de la rentrée, dans les musées (le Magritte Museum ou le musée Magritte de Jette), dans les cafés (le Greenwich ou La fleur au papier doré…), dans le cimetière de Schaerbeek où il dort avec Georgette.


 



Lundi 14 août 2017

 

Notre ami Warren Lambert nous envoie un film.

* Saudade de Jean-Claude Rousseau (2012) dédié à Hiroatsu Suzuli.

Il ressemble tant à nos états d’âme de ces alentours de 15 août, identiques à tous les autres alentours de 15 août de nos vies, la bascule de l’été, celle de de l’année.
Et différents, la bascule vers l’inconnu d’un avenir de plus en plus opaque.
Le saudade, c’est l’étreinte du souvenir, la crise de nostalgie comme celle de paludisme.


 

On se souvient des oiseaux de mer sur le Tage.
Et aussi de la collection verte des enfants-voyageurs immobiles.
Et de la ferveur ces instants comme des trous noirs de la mémoire.

On se souvient de Raymond Roussel, à qui on annonçait : "Les côtes d’Afrique sont en vue !" et qui, du fond de sa chambre sur son bateau, répondait : "Très bien, on peut rentrer".

On pense à ceux qui vont voir Syracuse pour s’en souvenir à Paris.
On pense à ces voyageurs qui périssent en mer, par milliers désormais.
On n’oublie pas que la fête est finie.

En 2015, la Cinemateca Portuguesa avait consacré une rétrospective complète accompagnée d’une carte blanche à Jean-Claude Rousseau.


On va faire un tour chez nos amis de La Belle Équipe.

Que du bonheur pour les archivistes et autres amateurs de vieux papiers.


 


 



Dimanche 13 août 2017

 

Deux anniversaires :

* Fidel Castro (1926-2016). 91 ans.

L’excellente revue Sédition, le 25 janvier 2017, nous proposait un texte, "Fidel Castro, Welcome to Los Angeles", ouvrant de larges perspectives, notamment quelque chose qui serait comme "les deux corps du roi", appliqué à ce révolutionnaire hors norme, pour une période unique de l’histoire, via le cinéma.

Hélas, dans son cas, ce 25 novembre 2016, personne n’a pu clamer : El líder máximo está muerto ! Viva el líder máximo !, ce cri réconfortant témoignant d’une continuité, malgré les cahots.

Fidel, mort ab intestat, sans le moindre héritier, fut-il réservataire.
Just a Great Life.


 

Transition naturelle : Castro fait de la figuration chez Hitch, dans L’Étau (Topaz, 1969).


 

* Alfred Hitchcock (1899-1980). 118 ans.

Open Culture nous branche sur des entretiens audio précieux et rares à la BBC.

Et sur des films gratuits en ligne.

Voici aussi quelques regards éloquents.

Eyes of Hitchcock from Criterion Collection on Vimeo.


 



Samedi 12 août 2017

 


 


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 12 au 18 août 2017



Vendredi 11 août 2017

 

À Paris, il fait un froid de canard et il pleut. on annonce un "parenthèse estivale", pour un jour, unique, de la semaine prochaine.
Ce sont les ruses du climat en train de muter.

À Figeac, c’est mieux, plus chaleureux, parce que c’est un peu la campagne.

Les Nuits et les jours de Querbes, 20e édition, jazz et littérature, on les célèbre en 2017 avec La moitié du monde (3-13 août 2017).

Ce soir, c’est à Figeac que ça se passe, chez Brigitte et Denis Bénévent, et c’est la librairie Le livre en fête qui invite.


 

* À 18h00 : Un Amour de Mille-Ans.
Rencontre avec Akira Mizubayashi.


 


 

Ça se passe à la Chapelle.
On adore la métamorphose des "cultes", les chapelles et églises qui accueillent des communautés d’un autre genre, autour d’événements infiniment profanes.


 

À Pau, par exemple, c’est le cas du cinéma d’art et d’essai Le Méliès, installé dans une ancienne église.

Librairie Le Livre en fête, 27 rue Ortabadial, 46100 Figeac.
La Chapelle, rue de la Sainte-Famille, 46100 Figeac.



Mercredi 9 août 2017

 

Bon anniversaire à la belle Betty Boop !
Elle ne les fait pas, ses 87 ans.

Pourtant, elle a galéré avant de devenir une vraie star glamour comme il faut, avec accès aux premiers rôles.


 

Dans les années 30, elle a roulé sa bosse et fait un long voyage d’apprentissage, une fois lâchée dans la nature par son créateur Max Fleischer le 9 août 1930 (15 ans avant une autre bombe) : harpie, party girl, Cendrillon, tripeuse planante, ado anorexique, desesperate house wife, mère accablée.


 


 


 


 


 


 


 

Elle avait même pris un sérieux coup de vœux en fréquentant des vrais humains en chair et en os. Normal, les humains réels, la plupart du temps, sont infréquentables.


 

Elle avait trouvé la paix au mlieu des livres, à Paris.


 

Et c’est avec les Amis de Jeune Cinéma, qu’elle avait envoyé ses vœux pour l’année 2014, l’année des 50 ans de la revue.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Office de Johnnie To (2015).

* Passade de Gorune Aprikian (2016).

* Que Dios Nos Perdone de Rodrigo Sorogoyen (2016).

* La Vie de château de Modi Barry & Cédric Ido (2016).

* Djam de Tony Gatlif (2017).

* Lola Pater de Nadir Moknèche (2017).

Les ressorties en versions restaurées

Trois Takeshi Kitano :

* Kids Return (1996).

* Hana-Bi (1997).

* L’Eté de Kikujiro (Kikujirō no natsu) (1999).

Un beau Mikio Naruse :

* Au gré du courant (Nagareru) (1956).

Un Federico Fellini classique :

* Ginger e Fred (1986).

Et quelques Keaton.

Trois longs :

* Le Mécano de la "Général" (The General) de Clyde Bruckman & Buster Keaton (1926).

* Sportif par amour (College) de James W. Horne & Buster Keaton (1927).

* Cadet d’eau douce (Steamboat Bill Jr.) de Charles Reisner (1928).

Et aussi quatre courts dans la même séance.
On peut les voir sur Internet, mais c’est tellement mieux sur un grand écran !

* Malec champion de tir (The High Sign) de Eddie Cline (1921).

* Malec l’insaisissable (The Goat) de Buster Keaton & Malcolm Sr-Clair (1921).

* Frigo Frigoli (The Playhouse) de Buster Keaton & Eddie Cline (1921).

* Buster et les flics (Cops) de Buster Keaton & Eddie Cline (1922).



Lundi 7 août 2017

 

Pleine lune à 18h11, temps universel et 20h11, heure française.


 

Éclipse aussi.
Ce soir, la Terre, le soleil et la lune vont gentiment s’aligner un moment.
Éclipse de lune partielle, visible à partir de 19h23 et jusqu’à 21h18, avec apogée vers 20h20. Il vaut mieux ne pas être en ville, et il faut regarder vers l’Est. Mais ça ressemblera plutôt à une lune voilée.


 

La prochaine éclipse, c’est celle du soleil, le 21 août 2017, et elle sera plus spectaculaire : obscurité totale en pleine journée. Elle sera visible aux États-Unis, dans 14 états, de l’Oregon à la Caroline du Sud.


 

Les Terriens du 21e siècle après JC, seront sur le pont, chercheurs, amateurs, eschatologues et prophètes, pour observer le phénomène céleste.

En quête d’informations sur le devenir de l’univers, y cherchant leurs places.


 


 

Oubliant quelques minutes les phénomènes terrestres et humains, se souvenant un instant qu’ils appartiennent, corps, âmes et artefacts enracinés dans le sol, à leur planète.


 

Regrettant peut-être les anciennes terreurs sacrées qui les faisaient humbles mais vivants.


 

Incapables, désormais, de distinguer "nature" et "culture".


 


C’était le 7 août 1947, il y a donc 70 ans, que le radeau de l’anthropologue norvégien Thor Heyerdahl (1914-2002), le Kon-Tiki, est arrivé dans l’île Raroia, (Archipel Touamotou), après trois mois de voyage, en dérivant à partir du Pérou, avec ses cinq compagnons, Erik Hesselberg (1914-1972), Torstein Raaby (1918-1964), Herman Watzinger (1916-1986), Bengt Danielsson (1921-1997), et Knut Haugland (1917-2009), le dernier survivant.


 

La théorie reconnue était, à l’époque, que les vagues migratoires peuplant la Polynésie étaient venues de l’Ouest (Australie, Philippines, Malaisie, Indonésie).
Il y avait aussi l’hypothèse d’un continent englouti, le Pacifide, en tout cas, c’est ce que pensait James Cook (1728-1779).

Thor Heyerdahl pensait, lui, que ça aurait pu aussi venir de l’Est, des Indiens d’Amérique, et il avait voulu le prouver en reconstituant un voyage "à l’ancienne", sans aide extérieure, avec eaux de pluie et poissons volants pour la survie à bord, en partant de Callao, Pérou.
Il avait réussi son voyage, mais pas prouvé sa théorie.
Aujourd’hui, il y a l’ADN, et il paraît qu’ils seraient incompatibles.


 

Il disait : "Borders ? I have never seen one. But I have heard they exist in the minds of some people."
Plus tard, il s’est occupé des Galapagos et de l’Île de Pâques, des Madives et des Canaries, notamment.

Ce qui est fascinant et merveilleux, ce sont ces Terriens, qui vont de l’avant de façon pacifique, pour mieux voir le passé et en tirer des leçons de vie.

On a essayé un Kon-Tiki II en 2016, mais les 14 marins ont été contraint d’abandonner.
Aujourd’hui, partout dans les îles, il y a d’autres sortes de voyageurs.
70 ans, c’était hier, et c’était il y a mille ans.

On peut aller à Bygdøy, près d’Oslo, dans le musée, pour retrouver les effluves des rêves d’autrefois.


 


 


 

On peut aussi en rêver au ciné.

* L’Expédition du Kon-Tiki (Kon-Tiki) de Thor Heyerdahl (1950).


 

* Kon-Tiki de Joachim Rønning & Espen Sandberg (2012).


 



Dimanche 6 août 2017

 

Chaque année, nous devons y revenir :
Hiroshima (6 août 1945) et Nagasaki (9 août 1945).


 


 

Les pacifistes de la Maison de vigilance, sous le contrôle de leurs parrains Théodore Monod (1902-2000), Stéphane Hessel (1917-2013), Albert Jacquard (1925-2013),Tsutomu Yamaguchi (1916-2010), Desmond Tutu (né en 1931), manifestent pacifiquement.

Par exemple, ils jeûnent, publiquement, dans différents lieux de Paris pendant 4 jours, et, ils nous accueillent, ouverts à toutes les discussions (6-9 août 2017).

On peut aussi les rejoindre dans leurs actions.

Aujourd’hui, c’est place de la République qu’on a rendez-vous avec eux, de 10h30 à 18h00.

* À 11h00 : Cérémonie de commémoration des 71 ans du bombardement de Hiroshima.
Musique de Yuko Hirota avec son Koto (piano japonais) et lectures de textes.

* À partir de 12h00 : Animations de toutes sortes.

* À 17h00 : Lâcher de ballons.

Les jours suivants, lundi, mardi et mercredi, les pacifistes seront place Igor Stravinsky, à la mairie du IIe, et à nouveau place de la République, pour clore la manifestation, par une minute de silence et un rupture du jeûne.

On note spécialement, mardi 8 août 2017, à 20h00, un film en avant-première suivi d’un débat (Mairie du 2e, 8 rue de la Banque, 75002 Paris) :

* La Bombe et nous de Xavier-Marie Bonnot (2017).


 

Faites votre programme.

À propos 1 : Coup d’œil à un blog sympa rencontré au cours d’une navigation.

À propos 2 : Coup d’œil à la filmographie Nucléaire de Jeune Cinéma.

Maison de vigilance, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris.


Bon anniversaire à Andy Warhol (1928-1987), 89 ans.

Connaissiez vous ses Lamentations from Martha Graham (1986) ?


 


Bon anniversaire à Robert Mitchum (1917-1997), 100 ans.
Bologne 2017 l’a largement fêté.


 


Impossible de souhaiter bon anniversaire à Paul Claudel (1868-1955), avec Camille qui supplie et qui nous attend. Qu’il se débrouille, avec ses 147 ans et sa vie réussie.


 


Sinon, faisant suite à son festival d’été, il y a le stage Chanson et fanfare, de Jolie Môme, à Saint-Amant-Roche-Savine (6-13 août 2017).

C’est bon pour le moral et il est peut-être encore temps de s’inscrire.



Samedi 5 août 2017

 

Pour refroidir nos émotions, un petit message de solidarité de Shackelton à tous les caniculés du Sud.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 5 au 11 août 2017.



Vendredi 4 août 2017

 

En préambule, un accéléré des dernières décennies


 

Bonnes lectures :

* Pierre Musso, "De la réforme grégorienne à la Silicon Valley. Et l’industrie naquit dans les monastères", Monde Diplomatique n° 760 de juillet 2017.

* Lionel Shriver, The Mandibles. A Family (2029-2047), Borough Press (2016 ; Les Mandible. Une famile (2029-2046), traduction de Laurence Richard, Éditions Belfond, 2017.


 

Et puis quelques nouvelles du grand désordre qui s’installe.

II. La montée des eaux.

Les cités englouties, les civilisations disparues, partout dans le monde, l’humanité connaît et s’en délecte.

Plus près de nous, Dahut la belle débauchée aux cheveux de cuivre et sa bonne ville d’Ys sont dans nos mémoires. Parfois, on entend encore ses cloches sonner, les soirs de mélancolie dans la baie des Trépassés.


 

Mais quand Miami et La Nouvelle Orléans auront coulé, il n’y aura plus grand monde pour en écrire et en propager la légende. On sera trop occupé à écoper ailleurs.


 

* L’Afrique du Sud tarde à se protéger contre les eaux.
Chaque année, la mer s’élève en moyenne de 2 millimètres partout dans le monde. Les données relatives à l’Afrique du Sud indiquent que cette hausse y sera bien supérieure. Des millions de personnes perdront leur maison. Pourtant, à ce jour, Le Cap est la seule ville à avoir mis en œuvre des mesures préventives.

* La capitale des Philippines s’enfonce sous les eaux.
Les dix villes les plus touchées par l’élévation du niveau de la mer se trouvent en Asie. À Manille, capitale des Philippines, il est supérieur de 80 centimètres à celui d’il y a 50 ans. Le changement climatique est une réelle menace pour la métropole, ses 9 millions d’habitants et sa multitude de villes côtières.

* Au Bangladesh, l’augmentation du taux de salinité met à mal l’agriculture.
Le Bangladesh sera l’une des zones les plus durement touchées par l’élévation des océans. En première ligne : les îles artificielles du golfe du Bengale, bâties par le gouvernement bangladais dans le but de créer des terres cultivables pour nourrir la population croissante du pays.


 

* Dans le New Jersey, les gouttes de trop pour les raffineries.
Les raffineries situées sur la côte du New Jersey risquent la paralysie. Non pas à cause des fréquentes tempêtes mais du fait de l’effondrement du littoral combiné à l’inexorable montée de l’océan Atlantique. Problème : les compagnies pétrolières n’ont pas prévu de plan B si leurs installations venaient à être envahies par la mer.

* En Amérique du Nord, les inondations grèvent le budget de grandes villes.
La côte Est des États-Unis est particulièrement menacée par le changement climatique : d’une part, la mer monte inexorablement ; de l’autre, les sols s’affaissent à de nombreux endroits. Des chercheurs ont montré que les coûts cumulés des dégâts provoqués par les inondations mineures dans les grandes villes pourraient être supérieurs à ceux consécutifs à des intempéries extrêmes et rares.

* Face à la montée des eaux, l’Europe ne pourra pas protéger tous ses citoyens.
À première vue, l’Europe semble mieux préparée à une élévation du niveau de la mer que la plupart des autres régions du monde. Il n’empêche que les riverains des mers du Vieux Continent devront eux aussi s’adapter, et notamment dans les zones plus faiblement peuplées.


 

II. Ou l’inverse : la montée des terres.

* Dans les pays nordiques, la terre s’élève plus vite que la mer.
Voici un phénomène qui a de quoi surprendre. Alors que le niveau des mers monte presque partout dans le monde, il est en baisse en Scandinavie, au Groenland et, plus récemment, en Islande : les terres s’élèvent en raison de la fonte de glaciers et, donc, de la disparition du poids colossal de ces masses de glace.


 

III. La montée des températures.

Les déserts, partout dans le monde, l’humanité connaît.
Ce sont des lieux sublimes, poétiques, célébrés.


 

Mais, quand ils vont avancer à toute allure, où seront alors Kessel, Frison-Roche, Loti, Le Clézio, Monod, Lhote, Sepulveda et leurs descendants spirituels ?


 

* En trente ans, le réchauffement climatique a doublé les feux de forêt aux États-Unis.
L’augmentation des températures est responsable de la perte cumulée de 40 000 kilomètres carrés de surfaces forestières dans le pays depuis 1984.


 

* L’Asie du Sud pourrait devenir inhabitable d’ici à 2100.
Les auteurs d’une étude ont constaté que sans réduction des émissions de dioxyde de carbone, les températures médianes de chaleur humide approcheront en été les 35 °C.

* D’ici à 2100, deux Européens sur trois seront affectés par des catastrophes climatiques.
Une nouvelle étude estime à 152 000 par an le nombre de morts qui seront liées au réchauffement d’ici à la fin du siècle. Les populations du sud de l’Europe seront les plus touchées.

* La France pourrait connaître des pics de chaleur à 50°C à la fin du siècle.
Selon une modélisation de chercheurs français, en 2100, les températures maximales pourraient dépasser de 6 à 13 °C les records historiques.


 



Jeudi 3 août 2017

 

Le Festival de Locarno 70e édition, a commencé hier (2-12 août 2017).

Et aujourd’hui la home page de son website est déjà archi pleine de tweets avec des tas de visuels. Le cœur des choses.


 

Locarno, né en 1946, fait partie des festivals de films compétitifs les plus anciens.
Pour Cannes, le prix, c’est la palme. Comme Venise (le lion) et Berlin (l’ours), Locarno a choisi le règne animal pour récompenser les humains : le léopard.

Comme toujours, la semaine des petits léopards s’annonce étourdissante, dans les sept salles et sur la Piazza grande, qui, chaque nuit, se transfigure.


 


 

Cette année, avec des jurys officiels et indépendants, des réalisateurs de tous pays, et toutes sortes d’événements et de rencontres, on célèbre le 100e anniversaire de la Baltic Cinema, et on distribue notamment le Pardo d’honneur à Todd Haynes, le Vision Award TicinoModa à José Luis Alcaine, l’Excellence Award Moët & Chandon à Mathieu Kassovitz, le Leopard Club Award à Adrien Brody, etc.

Ce soir sur la piazza Grande

* À 21h30 : Tribute to Nastassja Kinski.

Faites votre programme.

Locarno Festival, via Ciseri 23, CH-6601 Locarno.


À Paris, au cinéma Trois-Luxembourg, on remet sous les projos queques uns des petits jeunes en colère qui, un temps, changèrent le cinéma, et qui désormais font partie du patrimoine. Ce que c’est que de nous autres.

Rétrospective Godard, Rohmer, Rivette, Chabrol, Varda, Demy (2-29 août 2017).


 

PS. On doit pouvoir leur demander une affiche, qui deviendra un collector à cause de la fôte sur le nom de Rohmer.

Faites votre programme.

Cinéma Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, Paris 75006.


Rebonds sur Queen et sur Bohemian Rhapsody
(cf. ce qu’on en disait le samedi 29 juillet 2017).

Open Culture nous envoie une vidéo, mise en ligne le 7 juillet 2017 à Hyde Park, qui en dit long sur la ferveur populaire, où elle se niche, où elle est authentique dans une vraie communion.

De quoi réviser nos points de vue politiques et nos idées sur la démocratie qui va.


 

Drôle de télescopage intérieur entre cette foule unie et le visionnaire Soleil vert de Richard Fleischer (1973), revu hier.
On ne se souvenait pas que ça se passait en 2022, autant dire demain, ça paraissait si loin à la sortie du film.


 



Mercredi 2 août 2017

 

Voici le Jour du dépassement mondial de 2017, ce 2 août.
Ça commence à se savoir, c’est la première année que toutes les gazettes non spécialisées, des plus nationales aux plus locales, en font un grand titre.

À partir d’aujourd’hui, la planète vit à crédit puisque l’humanité a déjà consommé l’ensemble des ressources qu’elle peut renouveler en une année.

Bonne nouvelle : Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, le Earth Overshoot Day arrive moins vite dans le calendrier depuis les six dernières années.
Mais il continue inexorablement à avancer.
L’an dernier, c’était le lundi 8 août 2016.
En 2015, c’était le 13 août, en 2008, c’était le 23 septembre, etc.


 

On peut le dire autrement : À ce jour, il faudrait à l’humanité, 1,7 planète pour maintenir son train de vie.

Inutile de préciser que "l’humanité", en l’occurrence, est un terme un peu vague qui a bon dos.

Entre la réfugiée du Soudan du Sud, le Texan WASP qui, pour avoir un feu dans sa cheminée, tellement romantique, met à fond sa clim alors que, dehors, il fait de plus en plus chaud, l’ancien baba qui a tenu jusqu’à nos jours en Lozère grace à ses fromages non pasteurisés, le fermier du Sud-Ouest du Bangladesh, et tous les bobos de Montrouge à Soho, en passant par Daikanyama et par le Village, sans compter les simili-responsables que sont les politiques de tous pays, il y a quelques nuances, aussi bien sur leurs taux de consommation actuels que sur leurs avenirs, à court ou moyen terme, ne parlons pas de leur niveau de conscience et (donc) de culpabilité.


 

Les rêveurs de justice immanente peuvent même imaginer que le Texan ne saura pas survivre quand Internet et l’électricité vont disjoncter alors que le fermier bengali saura se débrouiller un temps.

Comme une sorte de Quiz de vacances, vous pouvez calculer votre propre Overshoot Day.

Les ONG s’affichent optimistes, et déclarent à l’unisson qu’il est possible d’inverser la tendance. Leur rôle n’est évidemment pas de désespérer quiconque.

WWF propose des solutions individuelles de limitation de son empreinte écologique.

Le meilleur des mondes en somme, habité par des hommes de bonne volonté.
En route pour le rétablissement de la croissance, nous dit-on.


 


Merci à l’ami Alain Caron, qui nous a envoyé ce souvenir de Jeanne Moreau : sa rencontre avec Marguerite Duras.

Elles se sont vues, elles se sont perdu de vue. Mais elles ont eu le temps de faire ensemble des films inoubliables.


 

Il dit : "Je n’en menais pas large".


 

Alain Caron a collaboré pendant dix ans à Jeune Cinéma (du n° 109 de mars 1978 au n°191 de novembre 1988).
Il est maintenant dans les livres, dans sa librairie, Page 189, et il est sur Facebook.


 


 

Jeune Cinéma n°357 de 2014, spécial Duras cinéaste, n’est pas encore tout à fait épuisé.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Petite amie (Barash) de Michal Vinik (2015).

* Les Filles d’Avril (Las hijas de Abril) de Michel Franco (2017).

* Out de György Kristóf (2017).

* Crash Test Aglaé de Éric Gravel (2017).

Les ressorties en versions restaurées

Avant tout un beau bouquet Luis Buñuel.

Cf. Entretien avec Jean-Claude Carrière (Jeune Cinéma n°38, avril 1969)

* Le Journal d’une femme de chambre (1964).

* Belle de Jour (1967).

* La Voie lactée (1969).

* Tristana (1970).

* Le Charme discret de la bourgeoisie (1972).

* Le Fantôme de la liberté (1974).

* Cet obscur objet du désir (1977).

Et aussi :

* L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt) de Alfred Hitchcock (1943).

* Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak (1946).

* À bout portant (The Killers) de Don Siegel (1964).



 

JUILLET 2017

 



Lundi 31 juillet 2017

 

Détestable fin de mois.

Sam Shepard (1943-2017) est mort aujourd’hui aussi, un peu jeune encore, tout de même.

C’était un grand intellectuel, un écrivain, un acteur, un grand artiste, "off-Broadway", hors mainstream, mais honoré pourtant (prix Pulitzer) et unanimement respecté.

Il a un website officiel.
Mais on ne pourra pas lui écrire.


 

Comme à Olivier Barrot, "il nous plaisait bien".


 

Avec Bob Dylan, il avait fait la route.
Il en avait fait un livre,] qu’on avait enfin traduit en 2005.


 

Avec Jessica Lange, la mère de deux de ses enfants avec qui il a vécu de 1982 à 2009, sur son site, on trouve de vieilles photos en noir et blanc.

Il était à sa juste place, dans son ranch, ou au Festival de Sundance, en 2006 ou en 2014.

Il avait gardé, au long des années, ce regard triste et doux des Moissons du ciel.


 


 


Jeanne Moreau (1928-2017) a été retrouvée morte à son domicile.

Elle était devenue une vieille dame, on ne s’en était pas vraiment rendu compte.
Elle s’est barrée sans crier gare, elle nous avait pourtant prévenus qu’elle rêvait d’une vie de cocagne.


 

Les hommages mondiaux des plus grands, et les images publiques vont affluer. On évoquera ses multiples récompenses, on évoquera ses deux films comme réalisatrice, dans sa maturité des années 70.
Elle fut une grande reine pendant 65 ans à travers 130 films.

Chacun d’entre nous aura d’elle aussi des images intimes plus secrètes, fugitives mais définitives.

Par exemple, Jeanne en train de se frotter les bras avec de l’eau de Cologne avant de descendre voir les invités ( Les Amants de Louis Malle, 1958).

Ou Jeanne en train d’aller et venir, avec Lucia Bosé, écoutant rêveusement un Gérard Depardieu pataud, dans une maison qui lui fauchait le rôle principal ( Nathalie Granger de Marguerite Duras, 1973).

Ou bien Jeanne en train de reprendre un autre verre de vin au comptoir d’un bistrot, aux côtés d’un Belmondo transfiguré, avec cette ineffable petite sonatine ( Moderato Cantabile de Peter Brook, 1960).

Ou bien Jeanne en train de se débrouiller pour exister aux côtés de Brigitte Bardot ( Viva Maria de Louis Malle, 1965).

D’autres auront des musiques en tête.


 

Les plus anciens penseront au théâtre et à la Jeanne du Palais des Papes, aux côtés de Gérard Philipe, à Avignon ( Le Cid, 1951).

Écoutons sa voix de théâtre sur France Culture, dans Quartett de Heiner Müller (Avignon, 2007).


 

Les plus jeunes se souviendront de la toute petite vieille dame indigne du square ( La Mauvaise Rencontre de José Dayan, 2010).

Tout le monde se jettera sur Jules et Jim de Truffaut (1962), et la fameuse chanson de Rezvani, Le Tourbillon, de préférence avec Vanessa Paradis, à Cannes, en 1995.


 

Ni trop tôt et ni trop tard.


 



Samedi 29 juillet 2017

 

À Paris, au Saint-André des Arts, dans le cadre de l’Hommage à Pathé (les incontournables et par décennie, du 26 juillet au 29 août 2017) on décape ses souvenirs, quand, à Rome, il y avait encore suffsamment d’eau pour toutes les fontaines.


 

Ce soir :

* À 19h40 : La dolce vita de Federico Fellini (1960).
Séance présentée par Jean-Pierre Touati.

Cinéma Saint-André-des-Arts, 30 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris.


Sur le site de Arte, on peut (re)voir, en ligne du 28 juillet au 4 août 2017.

* Queen Behind The Rhapsody de Simon Lupton & Rhys Thomas (2016).


 


 

Le documentaire, passé hier soir à 22h25, fait parler Freddie Mercury (1946-1991), Brian May (né en 1947), Roger Taylor (né en 1949) et John Deacon (né en 1951), jeunes et devenues vieux, à propos de la genèse de leur mega hit, Bohemian Rhapsody (1975), sur l’album A Night at the Opera (1975).


 


 

En single, il a été élu le meilleur des 25 dernières années en 1977, et il n’a cessé, depuis, de figurer en tête des sondages.


 

Il occupe la bande son de :

* Wayne’s World de Penelope Spheeris (1992).

* Suicide Squad de David Ayer (2016).


 

Is this the real life ?
Is this just fantasy ?
Caught in a landslide
No escape from reality
Open your eyes
Look up to the skies and see
I’m just a poor boy, I need no sympathy
Because I’m easy come, easy go
A little high, little low
Anyway the wind blows, doesn’t really matter to me, to me.

 


 


 

Mama, just killed a man
Put a gun against his head
Pulled my trigger, now he’s dead
Mama, life had just begun
But now I’ve gone and thrown it all away.
Mama,
Didn’t mean to make you cry
If I’m not back again this time tomorrow
Carry on, carry on, but nothing really matters

 
Too late, my time has come
Sends shivers down my spine
Body’s aching all the time
Goodbye everybody I’ve got to go
Gotta leave you all behind and face the truth
Mama,
(anyway the wind blows)
I don’t want to die
I sometimes wish I’d never been born at all.


 

Dans le série nostalgie, on pleure aussi avec Show Must Go On, la dernière fois de Freddie Mercury, dans l’hécatombe de cette décennie qui marqua le début de la fin de la belle époque (1981-1991).


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 29 juillet au 4 août 2017.



Vendredi 28 juillet 2017

 

Le Monde diplomatique du mois d’août 2017 est paru, il est dans les kiosques, enfin ceux qui restent ouverts. Le mieux est toujours de s’abonner.


 

Toujours la même grande admiration pour les illustrations.

Coup de foudre du mois de juillet 2017 : Erik Johansson.


 

Comme à chaque livraison, dans le numéro d’août, on constate que tout est à lire, même les sujets qui paraissent les plus éloignés de ses préoccupations, dès le chapô, dès les premières lignes, on est happé.

On peut commencer par l’édito de Serge Halimi.

On peut feuilleter le numéro.

Quand on n’a encore trouvé nulle part ailleurs sa "bande" naturelle, sa famille de pensée, on peut essayer les Amis du Monde diplomatique.
Ils ont fêté, en 2016, leurs vingt ans d’indépendance.


 



Jeudi 27 juillet 2017

 

Bon anniversaire à Bourvil (1917-1970), cent ans aujourd’hui.


 

Le musée Jean-Delannoy l’a fêté à l’avance à la Mairie du 1er arrondissement de Paris avec son exposition Bourvil et les comédiens normands (3-13 juillet 2017).


 


 


 


À Saint-Amant-Roche-Savine, à une heure de Clermont-Ferrand, la compagnie Jolie Môme, repliée sur ses terres, commence La Belle Rouge (27-30 juillet 2017).

Avec un programme d’enfer : des ateliers, des spectacles, des concerts.


 

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Accueil dans la caravane rouge devant le collège.

* À 17h00 : Départ pour le spectacle Cowboy du Cabaret Mobile (entrée libre).
La Conquête de l’Ouest comme si vous y étiez.


 

* À 20h30 : L’Exception et la règle de Bertolt Brecht par la Cie Jolie Môme.


 

Faites votre programme de ces 4 jours exceptionnels, qui précèdent un peu de repos, avant de la reprise du collier à Saint-Denis, à la rentrée, où il devrait y avoir du taf.


 

La Belle Rouge, 63000 Saint-Amant-Roche-Savine.
Jolie Môme, pendant l’année, 14 rue Saint-Just, 93000 La Plaine Saint-Denis.



Mercredi 26 juillet 2017

 

Au Forum des images, Manuela Morgaine (Envers Compagnie) nous invite à une performance cinématographique en partenariat avec l’école Thot,

* À 20h00 : Je m’appelle / Je demande la lune de Manuela Morgaine en collaboration avec Lucile Latour (2017).


 

Ils viennent d’Afghanistan, du Soudan, du Mali et du Nigéria.
Depuis quatre mois, ils apprennent le français.
Depuis quatre mois aussi, ils participent à un atelier qui a donné naissance à des portraits filmés d’hommes et de femmes ayant fui la guerre, la dictature et souvent l’inimaginable.


 

Le film fait suite à Another world - ceux qui arrivent par la mer (2016).

Il est prudent de réserver.

Forum des images, salle 500, 2 rue du Cinéma 75001 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Peggy Guggenheim, la collectionneuse de Lisa Immordino Vreeland (2015).

* My Cousin Rachel de Roger Michell (2017).

* Buena Vista Social Club : Adios de Lucie Walker (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Profession : reporter (Professione : reporter) de Michelangelo Antonioni (1975).

* L’Emmerdeur de Édouard Molinaro (1973).



Mardi 25 juillet 2017

 

À tous les amoureux de l’Afrique :

Le Prix International Harambee est un concours ouvert à tous les pays et organisé tous les deux ans depuis 2004.


 

Son objectif est de communiquer au monde une image plus juste et plus riche de l’Afrique, ce continent aux multiples visages, finalement mal connu, qui véhicule autant d’amours passionnées que de stéréotypes de toutes natures, venus des médias actuels comme des vieux films ou romans qui nourrissent nos mémoires de descendants de colons.

En 2017, avec pour thème "Communiquer l’Afrique", le Prix en est à sa 7e édition.
Le parrain est le cinéaste et producteur nigérien Sani Elhadji Magori, dont on avait vu, à l’ABC de Toulouse, à l’automne 2016, Koukan Kourcia Les médiatrices (2010).


 

L’appel à projet du concours 2017 est ouvert jusqu’au 30 septembre 2017.

Ce concours se déroule en deux catégories :

* La catégorie Court-métrage pour les moins de 25 ans (récompense : 1500 euros).

* La catégorie Reportage pour les professionnels (récompense : 5000 euros).

La remise des prix aura lieu le 17 novembre 2017.


 


Ça a fait la Une des gazettes, à Figueras, on a exhumé Salvador Dali.

Banale histoire de recherche en paternité, avec le découverte de l’ADN, on aurait tort de s’en priver qund il y a de tels enjeux d’héritage.

Et ce qui a épaté le monde, c’était l’état parfaitement intact de la célèbre moustache.


 

Que le bateleur Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech (1904-1989) fasse des farces miraculeuses post-mortem ne nous étonne pas.
Ni que sa fille présumée soit une tireuse de tarot.
C’est une affaire de famille.


 



Voyage dans le temps.

 


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