Jeune Cinéma en ligne directe
Au hasard des lectures et dans la rubrique "Il vaudrait mieux tourner sept fois sa plume dans sa bouche avant d’écrire n’importe quoi…"
* Trois pages d’un journal, aka Le Journal d’une fille perdue (Das Tagebuch einer Verlorenen) de Georg Wilhelm Pabst (1929).
[…] On ne résiste pas à la monotonie qu’on retrouve à chacune des créations de Louise Brooks. Jouant avec une nonchalance, un mauvais vouloir évident, elle n’arrive pas à abdiquer sa personnalité au profit du personnage qu’elle a à interpréter ; c’est toujours le contraire qui se produit, et c’est ainsi qu’elle arrive à concevoir de façon absolument identique deux rôles aussi différents que ceux de Loulou et des Trois pages d’un journal.
Marcel Carné
Cinémagazine n° 5, mai 1930
Marcel Carné est meilleur en cinéaste qu’en cinéphile.