https://www.festival-cannes.com/fr/69-editions/retrospective/2017/selection/competition
Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Ben Cash (mai 2019).
Voir aussi les sections parallèles :
* Semaine de la critique
* Quinzaine des réalisateurs
* ACID
Cannes 2017, distribution des prix, cérémonie, Monica Bellucci corsetée, palmarès sans réelle surprise, la chanson, Volver, par Benjamin Biolay, avec la répétition obstinée d’une faute de français (*), c’est rien, c’est dommage.
70 ans, début de calcification ? Tout doucement, le rite devient routine.
* Le verbe "se rappeler" est difficile : c’est un pronominal transitif direct. On ne se rappelle pas DE quoi que ce soit.
Belle palme d’or pour Ruben Östlund, un héritier de Roy Andersson.
Plusieurs coups de cœur.
On jette quand même un coup d’œil sur les archives du festival de Cannes.
On rêve, au hasard, à l’année 1963, par exemple.
On compare. Que restera-t-il de 2017 ?
Donc le Palmarès officiel de Cannes 2017.
D’abord la Caméra d’or. C’est important, ça permet un second film, ça peut lancer une carrière.
Jury Caméra d’or : présidente Sandrine Kiberlain, avec Élodie Bouchez, Guillaume Brac, Thibault Carterot, Patrick Blossier, Fabien Gaffez, Michel Merkt.
* Caméra d’or 2017 à Jeune Femme de Léonor Serraille (2017).
Jury compétition officielle : Président Pedro Almodovar, avec Maren Ade, Jessica Chasatin, Fan Bingbing, Agnès Jaoui, Gabriel Jared, Park Chan-wook, Will Smith, Paolo Sorrentino.
D’abord les longs métrages.
* Palme d’or à The Square de Ruben Östlund (2017).
Prix Vulcain à Josefin Asberg.
* Prix du 70e anniversaire à Nicole Kidman.
* Grand Prix à 120 battements par minute de Robin Campillo (2017).
* Prix de la mise en scène à Sofia Coppola pour The Beguiled (2017).
* Prix d’interprétation masculine à Joaquin Phœnix dans You Were Never Really Here de Lynne Ramsay (2017).
* Prix d’interprétation féminine à Diane Kruger dans Aus Dem Nichts de Fatih Akin(2017).
* Prix du jury à Faute d’amour (Nelyubov) de Andrei Zvyagintsev (2017).
* Deux Prix du meilleur scénario ex-aequo :
À Yorgos Lanthimos & Efthimis Filippou pour Mise à mort du cerf sacré (2017).
Et à Lynne Ramsay pour You Were Never Really Here (2017).
Palmarès officiel des courts métrages.
* Palme d’or du court métrage à Une nuit douce (Xiao Cheng er yue) de Qiu Yang.
* Mention spéciale du jury à Le Plafond ( Katto) de Teppo Airaksinen (2017).
Cannes 2017, fin de programme.
Ce soir, deux options à la télé :
* À 18h35 : Palmarès imaginaire du festival fantôme de l’année 1939, avec le jury présidé par Bertrand Tavernier, sur Ciné Classic.
* À 19h00 : Cérémonie du palmarès de Cannes 2017, sur Canal+.
En attendant, à Cannes, on peut revoir tous les films de la compétition officielle dans toutes les salles du palais.
Les prix sont devenus innombrables, au point que les films sans prix deviennent rares et remarquables.
Pour info, quelques autres prix :
* Prix du documentaire de L’Oeil d’or (Jury présidé par Sandrine Bonnaire) à Visages Villages de Agnès Varda & JR.
* Des Prix Fipresci (Prix de la critique internationale) à : 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017) ; Tesnota : une vie à l’étroit de Kantemir Balagov (2017) ; L’Usine de rien (A fabrica de nada) de Pedro Pinho (2017).
* Prix œcuménique à Vers la lumière de Naomi Kawase (2017).
Etc.
Tiens, on se met la bande-annonce du chouette dernier film de notre chère voisine, la grande Agnès Varda, hors compétition, pour le plaisir.
Cannes 2017 : Palmarès de Un certain regard 2017 (18 films venus de 22 pays différents, 6 d’entre eux étaient des premiers films). Le film d’ouverture était Barbara de Mathieu Amalric.
Jury présidé par Uma Thurman, présidente, avec Mohamed Diab, Joachim Lafosse et Karel Och.
* Prix Un certain regard à Un homme intègre de Mohammad Rasoulof (2017).
* Prix d’interprétation féminine à Jasmine Trinca pour Fortunata de Sergio Castellitto (2017).
* Prix de la poésie du cinema à Barbara de Mathieu Amalric (2017).
* Prix de la mise en scène à Taylor Sheridan pour Wind River (2017).
* Prix du jury à Las hijas de Abril de Michel Franco (2017).
Dernier jour de Cannes 2017, demain le jury officiel officie et le soir, c’est la cérémonie du palmarès.
Jeune Cinéma recommande
* À 19h15 : Cérémonie de clôture de Un certain regard, Debussy.
* À 22h00 : You Were Never Really Here de Lynne Ramsay (2017), Lumière.
* À 9h30 : Sans adieu de Christophe Agou (2017), Raimu.
Mais ACID, ça ne s’arrête pas vraiment.
Rendez-vous à la rentrée pour la reprise de l’intégralité de la programmation ACID Cannes 2017 :
* Du 15 au 17 septembre 2017, au Louxor à Paris.
* Du 22 au 24 septembre 2017, au Comœdia à Lyon.
* En septembre-octobre 2017, en Île-de-France, en Normandie et à la Cinémathèque de Tanger.
Cannes 2017, à la Quinzaine des réalisateurs les Prix SACD ont été attibués à :
* Un beau soleil intérieur de Claire Denis (2017).
* L’Amant d’un jour de Philippe Garrel (2017).
Cannes 2017, Palmarès de la Cinéfondation
Le Jury de la Cinéfondation (et des courts métrages), présidé par Cristian Mungiu et composé de Clotilde Hesme, Athina Rachel Tsangari, Barry Jenkins & Eric Khoo, a décerné les prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie, salle Buñuel, suivie de la projection des films primés.
La Sélection comprenait 16 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 2 600 candidats en provenance de 626 écoles de cinéma dans le monde.
* Premier Prix à Paul est là de Valentina Maurel (2017).
* Deuxième Prix à Heyvan (AniMal) de Bahram & Bahman (2017).
* Troisième Prix à Deux égarés sont morts de Tommaso Usberti (2017).
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande
* À 15h00 : L’Amant double de François Ozon (2017), Lumière
* À 16h30 : Directions (Posoki) de Stephan Komandarev (2017), Debussy.
* À 19h00 : Patti Cakes de Geremy Jasper (2017), soirée de clôture, Croisette.
La Semaine de la critique a décerné ses prix hier soir. On peut revoir les films lauréats aujourd’hui au Miramar, précédés d’un court métrage :
* À 11h00 : Grand Prix Nespresso à Makala de Emmanuel Gras (2017).
* À 14h00 : Prix Révélation France 4 à Gabriel e a montanha (Gabriel et la montagne) de Fellipe Gamarano Barbosa (2017).
* À 17h00 : Prix SACD à Ava de Léa Mysius (2017).
* À 19h45 : Prix Fondation Gan à Gabriel e a montanha. Cf. supra.
* À 22h15 : Prix Découverte Leica Cine à Los desheredados de Laura Ferrés (2017) & Prix Canal+ à Najpiękniejsze Fajerwerki Ever (Les Plus Beaux Feux d’artifice) de Aleksandra Terpińska (2017).
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande
* À 11h00 : La Fiancée du désert (La novia del desierto) de Cecilia Atan & Valeria Pivato (2017), Debussy.
* À 16h00 : Une femme douce de Sergei Loznitsa (2017), Lumière.
* À 19h30 : Twin Peaks, saison 3 de David Lynch (2017), Lumière.
* À 20h30 : Brigsby Bear de Dave McCary (2017), soirée de clôture, palmarès et remise des prix, Miramar.
* À 14h15 : L’Usine de rien (A fabrica de nada) de Pedro Pinho (2017), Croisette.
À Manchester, lundi 22 mai 2017, 22h30, un concert se termine. La dernière chanson. Explosion. 22 morts, une soixantaine de blessés, des gosses, à partir de 8 ans.
Minutes de silence, drapeaux en berne, hommages divers, tous ensemble, on va pas se laisser abattre, car c’est ça qu’ils veulent, analyses stratégiques, coopération anti-terroriste, contre-attaques erratiques, etc.
Chagrin et compassion surtout.
Depuis le 11 septembre 2001, insensiblement, ces scènes d’horreurs sont entrées dans nos habitudes.
Tout se passe comme si les éléments du fait social total "attentat terroriste kamikaze" (une cause à propager, un suicide désiré, une visibilité et un nombre de victimes maximum) continuaient à être impensables et impensés par nos esprits occidentaux, hésitant entre deux notions de leur outillage philosophique, l’absurdité et le Mal.
Seule échappée, technique pas vraiment intellectuelle : ça s’appellerait la barbarie, les Barbares, c’est les autres, ceux qui n’appartiennent pas à la cité, et donc ne pensent ni ne souffrent comme nous, car ils n’ont ni les mêmes âmes, ni les mêmes corps.
Pourtant, nos esprits occidentaux avaient si bien compris et intégré, et depuis si longtemps, l’idée de la guerre, avec ou sans ses "lois". Où est la zone aveugle ?
Dans les gares (de Lyon à Paris, ou de Cannes), aucune fouille sur les quais, quelques vigiles avec brassard "Sécurité".
À Cannes, dans le carré Festival officiel, on est fouillé très sérieusement. Parfois, dans une petite rue adjacente qui le permet, aussi, un vague regard sur les sacs.
Pourtant on circulait librement et en foules compactes, tout autour, le long du village international, à côté du manège, dans les rues perpendiculaires des grands hôtels, vers les queues immobiles de la salle Debussy.
Pourquoi frapper un minuscule concert à Manchester plutôt que le festival Cannes, au symbolisme international éclatant ?
Surveillance redoublée dans la ville.
Impuissance.
Donc Cannes 2017, ce festival de professionnels pour professionnels, avec une devanture people pour le peuple (comme son nom l’indique un peu), et de vraies merveilles pour les cinéphiles.
Pour l’instant, la Terre continue à tourner, les vivants sont rassemblés et nombreux, et le lot du festivalier est de faire la queue, quelle que soit la couleur de son badge.
Aujourd’hui, Jeune Cinéma recommande :
* À 16h00 : Rodin de Jacques Doillon (2017), Lumière.
* À 16h30 : Tesnota - Une vie à l’étroit de Kantemir Balagov (2017), Debussy.
* À 19h00 : Demons in Paradise de Jude Ratnam (2017), salle du 60e.
* À 22h15 : La cordillera de Santiago Mitre (2017), Debussy.
* À 17h15 : Makala de Emmanuel Gras (2017), Miramar.
* À 16h45 : La defensa del dragon de Natalia Santa (2017), Croisette.
* À 13h30 : Pour le réconfort de Vincent Macaigne (2017), Arcades.
Toujours à Cannes, pour les mal-badgés et les sans badge, le festival de Cannes reste une grande fête de cinéma pour tous, les vrais cinéphiles, les vrais amateurs.
Il y a d’abord, on ne le répétera jamais assez, un lieu merveilleux, pour le moment encore réservé aux seuls initiés : le château de Mandelieu-La Napoule, où se passe Visions sociales, le festival de cinéma de la CCAS.
C’est à dix minutes de Cannes et de sa foule (*), il y a une piscine, un bistrot, on est pas bousculé, on est accompagné, on y fait des rencontres, on peut y passer la journée et la soirée.
Et c’est gratuit.
* Étant donnée la défection de la SNCF, il vaut mieux avoir une voiture pour rentrer.
Aujourd’hui :
* À 10h00 : Massilia Sound System de Christian Philibert (2016).
* À 15h00 : Une sélection de courts métrages offerts par Un festival c’est trop court ! avec l’association Heliotrope.
* À 18h00 : Heartstone de Guðmundur Arnar Guðmundsson (2016).
* À 21h00 : Un film en partenariat avec la Quinzaine des réalisateurs, mais on n’a pas trouvé lequel.
Regardez le programme des jours précédents, faites votre programme des jours à venir.
Domaine Agecroft, Château de Mandelieu la Napoule, 318 rue du Capitaine-de-Corvette-March, 06120 La Napoule.
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande
* À 13h00 : Top of the Lake, saison 2. China Girl de Jane Campion & Gerard Lee (2017), Bazin.
* À 14h00 : Après la guerre (Doppia la guerra) de Annarita Zambrano (2017), Debussy.
* À 22h00 : Vers la lumière de Naomi Kawase (2017), Lumière.
* À 17h30 : La familia de Gustavo Rondon Cordova (2017), Miramar.
* À 19h30 : Cuori puri de Roberto de Paolis (2017), Croisette.
On consulte aussi le programme de Visions sociales à Mandelieu.
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande
* À 11h00 : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (2017), Debussy.
* À 14h00 : L’Atelier de Laurent Cantet (2017), Debussy.
* À 16h30 : Out de György Kristof (2017), Debussy.
* À 19h30 : Une suite qui dérange : le temps de l’action (An Inconvenient Sequel : Truth to Power) de Bonni Cohen & Jon Shenk (2017), salle du 60e.
* À 22h15 : Happy End de Michael Haneke (2017), Lumière.
* À 20h15 : L’Intruse de Leonardo Di Constanzo (2017), Croisette.
* À 17h15 : Le ciel étoilé est au dessus de ma tête de Ilan Klipper (2017), Raimu.
Et on pense à consulter le programme de Visions sociales à Mandelieu.
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande :
* À 14h00 : Fortunata de Sergio Castellito (2017), Debussy.
* À 19h00 : The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach (2017), Lumière.
* À 22h00 : Le Redoutable de Serge Hazanavicius (2017), Lumière.
* À 15h00 : À l’Ouest du Jourdain (West of the Jordan River) de Amos Gitaï (2017), Croisette.
* À 20h00 : Coby de Christian Sonderegger (2017), Les Arcades.
* À 15h00 : La Jeune Fille sans main de Sébastien Laudenbach (2016), Château de Mandelieu.
* À 18h00 : Une vie de Stéphane Brizé (2016), Château de Mandelieu.
* À 21h00 : Marija de Michael Koch (2016), Château de Mandelieu.
Cannes 2017
À Mandelieu, c’est aujourd’hui que commence Visions sociales, 15e édition (20-27 mai 2017), un off festival pas comme les autres.
Loin des superluxes étincelants, des clubs privés, des hiérarchies de badges et autres paillettes attrape-nigaud, loin de toute exclusion, à la marge mais en communication directe avec les étoiles, en accès libre (à part la fameuse "mesure des places disponibles") Visions sociales offre à tous, "aux gens", en partenariat avec les aînés Cinéfondation, Quinzaine, Critique et ACID, avec Cannes Cinéphiles évidemment, sa propre sélection, qui témoigne directement, sans détour, du véritable état du monde, et qui le questionne.
Avec des débats, des rencontres, des ateliers, et la liberté de parole.
Visions sociales, c’est le miracle du cinéma avec un autre état d’esprit.
Parce que des marches à monter, et des "firmaments" à rejoindre, il y en a de toutes sortes.
Cette année 2017, le thème est le jeune cinéma européen et le parrain en est Stéphane Brizé.
Visions Sociales 2017 : la bande annonce from CCAS on Vimeo.
Visions sociales, Domaine Agecroft, Château de Mandelieu la Napoule, 318 rue du Capitaine de Corvette March, 06120 La Napoule.
Sinon, la bonne ville de Cannes prend son rythme de croisière, au week-end de la mi-temps du festival, avec une densité humaine au m2 de plus en plus improbable (et invivable) au fur et à mesure qu’on approche du Bunker.
Et pendant ce temps, chez les heureux du monde, c’est la vie rêvée des anges.
Jeune Cinéma recommande :
* À 11h00 : Passage par le futur de Li Ruijun (2017), salle Debussy.
* À 18h30 : 120 Battements par minute de Robin Campillo (2017), Lumière.
* À 19h15 : Promised Land de Eugene Jarecki (2017), salle Buñuel.
* À 22h00 : The Square de Ruben Östlund (2017), salle Lumière.
* À 17h00 : Téhéran Tabou (Tehran Taboo) de Ali Soozandeh (2017), Miramar.
* À 20h00 : Ôtez-moi d’un doute de Carine Tardieu (2016), Croisette.
* À 14h00 : L’Assemblée de Mariana Otero (2017), Alexandre III.
Cannes 2017
Jeune Cinéma recommande
* À 14h00 : La Belle et la meute (Aala Kaf Ifrit) de Kaouther Ben Hania (2017), salle Debussy.
* À 16h00 : Visages Villages de Agnès Varda (2017), salle Lumière.
* À 19h00 : Okja de Bong Joon-ho (2017), salle Lumière.
* À 17h30 : L’Amant d’un jour de Philippe Garrel (2017), Crioisette.
* À 20h00 : A ciambra de Jonas Carpignano (2017, Croisette.
* À 18h15 : Ava de Léa Mysius (2017), Miramar.
Canne 2017
Jeune Cinéma recommande :
* À 14h00 : Faute d’amour (Nelyubov) de Andrei Zviaguintsev (2017), salle du 60e.
* À 16h00 : Le Musée des merveilles (Wonderstruck) de Todd Haynes (2017), salle Lumière.
* À 19h15 : Douleur de la mer (Sea Sorrow) de Vanessa Redgrave (2017), salle du 60e.
* À 19h30 : Barbara de Mathieu Amalric (2017), salle Debussy.
* À 20h00 : Avant la fin de l’été (Before Summer Ends) de Maryam Goormaghtight (2017), Les Arcades.
* À 11h45, 16h00 et 22h30 : Los Perros de Mercedes Saïd (2017), Miramar.
* À 19h30 : Un beau soleil intérieur de Claire Denis (2017) Croisette.
Cannes 2017, la 70e édition est ouverte (17-28 mai 2017).
Première montée des marches, ce soir, avec, sous le regard connaiseur et vigilant du gang des escabeaux et des photographes de tous poils : Mathieu Amalric, Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg, Louis Garrel, Alba Rohrwacher, Laszlo Szabo, Hippolyte Girardot, Jacques Nolot, Catherine Mouchet, Samir Guesmi, Bruno Todeschini, Merouan Talbi et quelques autres, pour Les Fantômes d’Ismaël de Arnaud Desplechin (2017).
On peut regarder sur tous les petits écrans, en direct ou en replay, la cérémonie d’ouverture qui suivra, sous la maitrise de Monica Bellucci, qui accueillera le jury, présidé par Pedro Almodovar.
Et le film de Desplechin sort aujourd’hui sur tous les grands écrans du pays.
La sélection officielle 2017 (toutes sections confondues).
Les événements de Cannes 2017.
Petit flash back :
La première édition du festival de Cannes a eu lieu en 1946, après la guerre.
Mais il y avait eu un involontaire numéro zéro, dont Louis Lumière aurait été le Président d’honneur, prévu du 1er au 15 septembre 1939. Ce festival-là fut annulé au dernier moment, le 27 août, après la signature du pacte germano soviétique. Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissaient la Pologne. Le 3 septembre 1939, la guerre était déclarée.
Donc en 1939, le festival de Cannes était tout prêt à naître, soigneusement pensé pour représenter le monde libre face à la vieille Mostra de Venise compromise avec le nazisme. Mais il n’a pas eu lieu.
Ciné-Classic a la bonne idée de passer 15 des plus beaux films programmés cette funeste année-là, du 17 au 28 mai 2017.
À Cannes, aujourd’hui commence aussi le ultra sélect Cannes Cinéphiles, 23e édition (17-28 mai 2017).
Tous les regards des médias seront braqués sur Cannes, et sur le jeune nouveau gouvernement.
Pendant ce temps, il y aura bien d’autres fronts principaux bien que moins visibles, qu’il ne faudrait, en aucun cas, sous-estimer.
Comme il ne faut pas sous-estimer la force des œuvres humaines, qui, indirectement mais sûrement, nourrissent nos capacités de réflexion et d’action.
Par exemple, à Venise, la si fragile, on s’inquiète aussi, autrement mais explicitement.