Claude Régy (1923-2019) est mort le 26 décembre 2019.
C’était un grand artiste, c’est-à-dire en harmonie avec l’invisible, qui savait apprivoiser tous les silences et le vide parfait, ces espaces-temps où savent résonner les mots.
Il avait aussi, avec le bas-monde, la parole simple et l’humilité des très grands.
Il fut un temps où on trouvait son théâtre merveilleux mais normal.
Aujourd’hui qu’il a disparu, lui et le vivant de son théâtre, on le pense comme relevant de cette certaine sainteté - pas trouvé d’autre mot -, qui nous apaisait, dont on ne trouve plus la moindre trace, ni sur scène, ni sur écran, bien entendu, non plus, dans aucune rue ni sur aucun mont de cette Terre.
* Par les abîmes de Alexandre Barry (2003).
* Du régal pour les vautours de Alexandre Barry (2016).
Bonnes lectures :
* Claude Régy, Espaces perdus. Carnets, Plon, 1991. Ré-édition, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 1998. In Écrits 1991-2011, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2016.
* Claude Régy, La Brûlure du monde, avec DVD, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2011.
Sur France Culture :
* Claude Régy, l’intégrale en cinq entretiens (2006).