Caroline Cellier (1945-2020) est morte hier, avant-hier, le 15 décembre 2020.
Elle était populaire et discrète à la fois, faisant plutôt la Une de revues people que des revues de cinéma. On se souvient de sa beauté remarquable, de son charme, on l’aimait beaucoup. Elle était heureuse sur les scènes de théâtre, mais de ses 58 films, en près de 50 ans de carrière, on ne se souvient pas toujours.
Alors, tout le monde cite, à cause de son César, L’Année des méduses de Christopher Frank (1984).
On a plutôt tendance à se souvenir d’elle avec Claude Chabrol (1930-2010), peut-être à cause de l’actualité du vieux maître - c’est l’année de ses 90 ans, et deux livres sont parus, dont Jeune Cinéma n° 404-405, hiver 2020 parle abondamment (à paraître incessamment).
Caroline Cellier était formidable dans Que la bête meure (1969) et dans Poulet au vinaigre (1984).
Et surtout, nous revient en mémoire, un film très touchant et bien oublié :
* Une femme, un jour... de Léonard Keigel (1977).
Elle y tenait le rôle d’une femme divorcée tentée par un amour lesbien, ce qui, dans les années 1970, était encore très rare.