* Siège social : 71 rue Robespierre, 93100 Montreuil.
* Adresse de la rédaction : 4 rue Daguerre, 75014 Paris.
* Site
* L’index de la revue Jeune Cinéma, depuis septembre 1964, sur le site Calindex.
* Le site Jeune Cinéma depuis mai 2014.
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Elle ne vit que par ses abonnés.
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Elle est née en septembre 1964, à l’initiative de la Fédération Jean-Vigo des Ciné-Clubs de Jeunes.
Au milieu d’une presse spécialisée alors florissante - une quinzaine de titres mensuels -, il semblait à Jean Delmas (1), son fondateur, qu’il y avait place pour une revue différente, qui constitue un lien entre les nombreux ciné-clubs de lycées en activité, mais sache aussi s’ouvrir sur un public plus large.
Ses premiers éditoriaux lançaient des mots d’ordre clairs : curiosité et action, méfiance devant les modes, pari sur la modernité, refus d’un cinéma qui ne vivrait que pour soi.
Objectifs atteints : la revue Jeune Cinéma, très présente dans les festivals étgrangers, fut la première à découvrir, dès 1965, les nouveaux cinémas européens qui surgissaient, en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Hongrie.
Cette volonté de rechercher un autre cinéma hors des circuits habituels ne s’est pas éteinte avec la disparition des ciné-clubs, il y a trente ans, et Jeune Cinéma a persisté dans l’exploration des marges, toujours plus fertiles en découvertes que la production formatée - sans pour autant oublier le cinéma "qui se fait", mais en conservant la perspective fondatrice : curiosité d’abord ! Et en s’appuyant sur une certitude : mieux vaut insister sur la première œuvre d’un inconnu que louanger un film qui n’a pas besoin d’être défendu.
Position exigeante que ne vient obérer aucune contrainte : Jeune Cinéma n’accueille aucune publicité, choisit librement ses couvertures, ne dépend d’aucun pouvoir autre que celui de ses abonnés.
Mais position difficile : si elle fait partie, avec les Cahiers du cinéma et Positif, du club des rares revues qui ont atteint leur cinquantenaire, son avenir, fragile dans ces temps qui changent, est une permanente construction.
La revue Jeune Cinéma a eu 40 ans en 2004.
À la mort de Jean Delmas, en 1979, c’est Andrée Tournès (1920-2012) qui avait pris le relais.
Pour ses 50 ans, toujours en format de poche, et toujours en noir et blanc, elle a rajeuni et s’est modernisée. C’est Lucien Logette qui en assure désormais la continuité.
Il a pour objectif, non de remplacer, mais de prolonger l’action de la revue papier, selon un esprit similaire, mais de façon plus directe, sans attendre la parution (bimestrielle) d’un numéro pour intervenir.
Car il y a souvent urgence : les films fragiles s’évanouissent à peine apparus, des cinéastes et des acteurs disparaissent, les rétrospectives et les hommages se multiplient, qu’il convient de signaler tout de suite, des exploitants, loin de la capitale, luttent pour une programmation digne de ce nom. Tout ce que la revue ne pourrait annoncer qu’avec retard, donc inutilement, trouvera sur le site un écho immédiat.
On y trouve non seulement les riches archives de la revue (en ligne ou à acheter), mais également une mise à jour régulière des actualités remarquables : DVD à promouvoir "à chaud", projections hors normes, rendez-vous dans les librairies, festivals du monde, festivals français grands et petits, cycles, cinéclubs... Un regard constant sur le cinéma au quotidien, pour entretenir une liaison plus étroite avec les abonnés de la revue, ces éternels "cinéphiles", ceux qui vont au cinéma, ceux qui restent à la maison. Et toucher d’autres amateurs exigeants, ceux qui avaient oublié la revue papier de leur jeunesse, comme les petits nouveaux qui la découvrent.
Avec toujours le même souci, depuis bientôt 60 ans : ce qu’on a appelé autrefois "l’éducation populaire", deux beaux mots, toujours d’actualité, qu’il s’agit de réveiller. Ainsi que cette idée que le cinéma est inséparable de son contexte social et politique. L’actualité de Jeune Cinéma, c’est aussi une prise en compte du monde comme il va, dans le Journal, nourri quotidiennement, dont le porte-parole est, chaque année, un personnage de film différent.
Nous pensons la revue et le site comme complémentaires, l’un n’allant pas sans l’autre et vice-versa. La revue papier n’est pas en vente en kiosque, mais seulement dans quelques bonnes librairies. Sans le site, elle est donc peu visible. Le site sans le papier est éphémère.
Ce sont les temps nouveaux de l’espace et du temps.
Responsable du site de Jeune Cinéma : Anne Vignaux-Laurent.
Jeune Cinéma
1. Les textes de Jean Delmas ont été rassemblés par Andrée Tournès. le livre est en vente dans la boutique du site.