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Schoendorff, Max (1934-2012)
Brèves (Lyon, expo 2016)
publié le jeudi 4 février 2016

Exposition, Galerie Descours (4 février-12 mars 2016).

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Hushpuppy (jeudi 4 février 2016)
Journal de Hushpuppy (jeudi 10 mars 2016)


 


Jeudi 4 février 2016

 

À Lyon, aujourd’hui, on se souvient de Max Schoendorff (1934-2012).

C’est le 20 octobre 2012 qu’il est mort brutalement. Courtoisement, il a attendu la fin du festival Lumière.
Il est mort à Lyon, là où il avait toujours vécu et travaillé, dans son grand appartement-atelier, égal à lui-même.
À Lyon, il manque toujours et nul ne peut le remplacer.


 

C’est qu’il ne fut pas seulement un peintre connu et reconnu, mais aussi un grand vivant au large spectre : à la bonne distance comme ironique fumeur de havanes ou pourfendeur féroce des postures et des impostures, mais aussi au cœur de la mêlée comme citoyen activiste, militant de la Décentralisation (celle de Jean Vilar et de Jeanne Laurent, que les perdreaux de l’année ne s’y trompent pas), décorateur de théâtre, et même administrateur du TNP Villeurbanne, au début, avec Roger Planchon.


 


 

C’est ce que Francis Marmande racontait joyeusement au début de l’année 2012.

C’est ce qu’il réitérait dans les jours qui suivirent sa disparition.

Il est doux aussi de lire ce que raconte Rémi Schoendorff.

Jeune Cinéma a une relation spéciale à Max Schoendorff.
La revue lui doit sa maquette de couverture.


 

En 1964, à sa naissance, Jeune Cinéma est la revue la moins chère et la plus petite (format, nombre de pages). Mais elle est aussitôt remarquée.

"Les adversaires parlent de faire-part de deuil. Mais ils sont plus nombreux à louer la belle sobriété d’un graphisme original, d’ailleurs plus sophistiqué qu’il n’y paraît : le noir et blanc (comme encore l’essentiel du cinéma de l’époque), le déroulant noir à gauche (semblable à un générique indiquant les points forts du sommaire), le liseré noir (telle l’obscurité de la salle faisant ressortir la lumière blanche de l’écran)… et pas de photo, alors que toutes les autres revues en ont", nous raconte René Prédal.

L’exposition Max Schoendorff présentée à Lyon par la Galerie Descours va nous parler à la fois du bon vieux temps et d’éternité (4 février-12 mars 2016).

Un beau catalogue est édité à cette occasion, coordonné par Gwilherm Perthuis. Avec un texte inédit de Patrice Béghain
relu par Marie-Claude Schoendorff, une quarantaine de ses œuvres émaillées de citations, les photographies de Rajak Ohanian, avec un inventaire de ses expositions, de ses décors de théâtres et de ses publications, ce catalogue est une excellente introduction à son œuvre.


 

Max Schoendorff, Harmoniac (détail).
Série Naturam Natura docet, debellet ut ignem 1985, huile et acrylique sur toile.

Galerie Michel Descours, 44 rue Auguste Comte, 69002 Lyon.

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Hushpuppy (jeudi 4 février 2016)


Jeudi 10 mars 2016

 

À Lyon, l’expo Max Schoendorff va se terminer le 12 mars 2016.

Ce soir, la galerie Michel Descours invite à une soirée en son honneur.


 

* À 19h00 : Hommage à Max Schoendorff.

La soirée se déroulera en deux temps :

* Projection et présentation de Max Schoendorff par Max Schoendorff de Dominique Rabourdin (2016). Avec des images réalisées dans l’atelier de l’artiste et une bande-son constituée d’extraits d’entretiens.

* Présentation du livre d’entretiens Max Schoendorff, peintre avant tout de Jean-Paul Jungo. Livre comprenant les entretiens et des textes inédits, à paraître à la fin du mois aux éditions du Mamco (Genève).

Nous rappelons que la galerie a édité un catalogue reproduisant l’intégralité des peintures, dessins, estampes et la tapisserie présentés dans l’exposition.


 

Librairie Michel Descours, 35 Rue Auguste Comte, 69002 Lyon.

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Hushpuppy (jeudi 10 mars 2016)



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