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Lyon Lumière 2016
Au jour le jour
publié le dimanche 16 octobre 2016


 


Dimanche 16 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Le choix de Jeune Cinéma

* À 09.30 : La Marie du port de Marcel Carné (1950). Hommage à Marcel Carné.

* À 10h30 : L’Inhumaine de Marcel L’Herbier (1924). Sublimes moments du muet.
Accompagnement improvisé à l’orgue par Thomas Ospital à Auditorium de Lyon.


 

L’après-midi, on a le choix entre l’austérité à l’Institut Lumière :

* À 14h30 : Je la connaissais bien (Io la conoscevo bene) de Antonio Pietrangeli (1965). L’inconnu italien : Antonio Pietrangeli.

Ou la prestigieuse séance de clôture et le vaste monde à la Halle Tony-Garnier :

* À 15h00 : Indochine de Régis Warnier (1992).
Version restaurée et présentation par Catherine Deneuve.


 

On peut vous confirmer que, même quand on l’a déjà vu plusieurs fois, on se fait quand même rattraper par l’émotion.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Samedi 15 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

La journée de Jeune Cinéma

* À 10h00 : Working Girls de Dorothy Arzner (1931). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.


 

* À 15h00 : Le Dibbouk (Dybuk) de Michał Waszyński (1937). Trésors des archives (Lobster Films).


 

* À 19h30 : The Young Pope (épisodes 1 et 2) de Paolo Sorrentino (2016). Avant-première en présence de Sorrentino.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


Vendredi 14 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

La journée de Jeune Cinéma :

* À 9h45 : La Phalène d’argent (Christopher Strong) de Dorothy Arzner (1933). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.

* À 11H45 : Je suis un sentimental de John Berry (1955). Bertrand Tavernier présente.

* À 16H30 : Plus féroces que les mâles (Deadlier than the Male) de Ralph Thomas (1967). Découvrir Ralph Thomas.


 

* À 18h30 : Amour (Szerelem) de Károly Makk (1971). Trésors des archives (National Digital Archive and Film Institute, Hongrie).

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


C’est ce soir que Catherine Deneuve reçoit le Prix Lumière 2016, après des tas d’hommes, Clint Eastwood (2009), 
Milos Forman (2010), 
Gérard Depardieu (2011), Ken Loach (2012), Quentin Tarantino (2013), Pedro Almodóvar (2014), 
Martin Scorsese (2015).


 

* À 19h30 : Remise du Prix Lumière 2016 à Catherine Deneuve, dans le grand amphithéâtre du Centre de congrès.

C’est bien.
Mais, jaloux que nous sommes de nos amours cinématographiques, nous préférons toujours nos propres images secrètes et solitaires à celles qui appartiennent à tout le monde, avec des mots ressassés qui ont tellement servi qu’ils sont devenus automatiques et ne signifient plus rien.
"Sublime", forcément sublime. Ben non, surtout pas "sublime". Il y a tant d’autres mots.
Mais, c’est vrai, ce n’est pas toujours facile de les trouver, par exemple ni pour Dylan, ni pour Deneuve.


 

Quoiqu’il en soit, la voilà sur le mur des cinéastes, bien entourée, avec une plaque suffisamment haut placée pour ne pas risquer d’être endommagée. On ne fait pas les cuivres tout les jours à Lyon.


 


 

Centre de Congrès de Lyon, 50 quai Charles-de-Gaulle, 69463 Lyon.



Jeudi 13 octobre 2016

 

Et le prix Nobel de littérature 2016 est attribué à…

Mister Bob Dylan !


 

Waouah !

On se souvient avec émotion du week-end Bob Dylan de l’Institut Lumière (30 novembre-2 décembre 2007), animé par Thierry Frémaux et Lucien Logette, avec Thomas Boujut et Melvil Poupaud, et avec un programme intense, une rétrospective bien pertinente, des raretés de derrière les fagots et la première exposition des photos de Bob par Jerry Schatzberg.
C’était deux ans avant la naissance du festival Lumière, à l’occasion de la sortie en France de I’m not There de Todd Haynes (2007).

C’était il y a longtemps, on n’en trouve pas trace sur le site de l’Institut Lumière.


 

Sur France Culture.

Et un excellent prétexte pour aller farfouiller dans le site généreux de Open Culture.


 


Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

La journée de Jeune Cinéma :

* À 10h45 : On n’achète pas le silence (The Liberation of L.B. Jones) de William Wyler (1970). Les années 70 de Quentin Tarantino.


 

* À 14h30 : Anybody’s Woman de Dorothy Arzner (1930). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.

* À 17h00 : Tod Browning : le jeu des illusions de Alain Mazars (2016). Documentaires sur le cinéma.

* À 19h00 : Bleeder de Nicolas Winding Refn (1999). Ils reviennent…


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Mercredi 12 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Le Prix Bernard-Chardère 2016 est décerné à Michel Ciment.

Michel Ciment, pince-sans-rire, a succédé à Bernard Chardère, tout-sourires, aux commandes de la revue Positif. Une longue histoire, cohérente, savante, juste.


 

La journée de Jeune Cinéma :

* À 09h45 : Les Fiancées en folie (Seven Chances) de Buster Keaton (1925). Buster Keaton, Part 1.

* À 11h15 : Break-up, érotisme et ballons rouges (L’uomo dei cinque palloni) de Marco Ferreri (1965). Trésors des archives.

* À 14h30 : L’Inconnue du palace (The Bride Wore Red) de Dorothy Arzner (1937). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.

* À 17h00 : Mademoiselle (Ah-ga-ssi) de Park Chan-wook (2016). Hommage à Park Chan-wook (avant première).
La master class de Park, c’est demain, jeudi 13 octobre 2016, à la Comédie Odéon.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Mardi 11 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Sélection Jeune Cinéma

* À 09h30 : Jeux de mains (Hands Across the Table) de Mitchell Leisen (1935). Hollywood, la cité des femmes.


 

* À 11h30 : Merrily We Go to Hell de Dorothy Arzner (1932). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.

* À 14h15 : Train de luxe (Twentieth Century) de Howard Hawks (1934). Hollywood, la cité des femmes.

* À 21h00 : Deadwood : Ville sans loi (Deadwood Saison 1, épisode 1) de Walter Hill (2004). Hommage à Walter Hill.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Lundi 10 otobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 09h30 : L’Obsession de Mme Craig (Craig’s Wife) de Dorothy Arzner (1936). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.


 

* À 11h30 : The Practice of the Wild de John J. Healey (2010) (sur Jim Harrison).


 

* À 13h30 : Vivre (Huo zhe) de Zhang Yimou (1994). Hommage à Gong Li.


 

* À 21h15 : Lucky Jo de Michel Deville (1964). Bertrand Tavernier présente.

Village Lumière, rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Dimanche 9 octobre 2016

 

Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Aujourd’hui, le Prix Raymond-Chirat 2016 est décerné à Paul Vecchiali, remis par Françoise Arnoul.

Tout le monde le connaît comme cinéaste, un auteur, doté d’une sensibilité rare, qui nous offre, depuis des années, des films à tiroirs secrets, où se superposent et se marient les références érudites (jamais pompeuses) et les enchaînements invisibles (toujours pertinents).
Ce qu’il nous raconte n’est pas toujours compris, bien que ce soit toujours simple. C’est qu’il entretient, avec ses acteurs comme avec la vie, une relation, qu’on oserait dire proche de celle de Louis Jouvet, qui maniait si obstinément la notion fragile et sophistiquée de "sentiment". Sentimental, bien sûr, aussi, mais pas seulement.
Et ça, de nos jours, c’est pas très tendance.

Sur ses débuts, cf. Jeune Cinéma en 1972.

Son dernier film Le Cancre, a été invité, en sélection officielle Hors compétition, au festival de Cannes 2016.


 

Paul Vecchiali est aussi un grand cinéphile "historique", et un historien du cinéma aux opinions tranchées.
Il avoue volontiers que les séances mythiques du studio Parnasse (rue Jules Chaplain, devenu MK2 Parnasse en 1976) avec Jean-Louis Cheray dans les années 50 et 60, appartiennent à la plus belle période de sa vie.
Oui, on sait : aujourd’hui, la majorité des cinéphiles nouvelle génération ne sait pas qui est Jean-Louis Cheray, que certains, pourtant, considèrent comme plus important que Henri Langlois.
Avant que Jeune Cinéma ne s’attelle à son vieux projet de célébrer sa mémoire, on peut dire tout de suite que son nom est devenu comme un mot de passe : les "cinéphiles historiques", eux, savent.

C’est à Vecchiali l’historien que le prix Raymond-Chirat est décerné, le Vecchiali qui s’est permis cette merveilleuse audace de faire une encyclopédie subjective sur un terrain de jeu où la neutralité est censée être la qualité première : L’Encinéclopédie : Cinéastes français des années 1930 et leurs œuvres.


 

Le corpus choisi est précis : Paul Vecchiali prend en compte tous les réalisateurs, français et étrangers, ayant tourné un long métrage en France entre 1930 et 1939, qu’ils aient disparu pendant cette période ou qu’ils aient poursuivi leur carrière au-delà de cette date.
Ce qui inclut tout le "grand" cinéma patrimonial, Carné, Clair, Duvivier, Renoir, etc., mais également tous les "sans-grade", bien plus nombreux et le plus souvent oubliés, qui font le sel de la production.
Les dates ont été choisies parce que, né en 1930, il a pu voir, soit dans les années 30, soit ensuite, la presque totalité des films exploités (il a l’honnêteté de ne pas faire de notice sur les titres qu’il ne connaît pas).
L’ouvrage est monumental (plus de 1500 pages) et passionnant, en ce qu’il évite tout jugement conventionnel : le dictionnaire est partial, Vecchiali ayant ses têtes de Turc et ses préférés.
C’est ce qui donne à cette encinéclopédie son caractère inhabituel : pas d’idée toute faite, pas de respect obligatoire.
Aucun historien n’étant parfait, quelques erreurs factuelles surgissent parfois, mais la masse de renseignements fournis est si importante qu’il est rangé sur les étagères des cinéphiles les plus érudits, parmi les grands usuels.

1. Paul Vecchiali, L’Encinéclopédie : Cinéastes français des années 1930 et leurs œuvres, 2 vol., Éditions de l’Œil (2010).


C’est dimanche, le Festival Lumière commence vraiment.

C’est le moment de faire un tour au Village Lumière et d’y faire ses repérages pour la semaine, avant les autres. C’est sympa, on peut y grignoter quelques bons petits plats, il y a un bar à bières et du bon vin aussi, la Radio Lumière dans le studio Jean-Jacques-Bernard, des flâneurs, des vedettes.


 

Et puis, il y a la boutique, avec un marché de DVD qui a pris de l’ampleur, reléguant un peu la librairie livres par rapport aux années précédentes. Le papier est réputé régresser, mais d’abord pas autant qu’on le dit. Et ensuite, vous verrez que vous serez contents d’avoir quelques livres chez vous, quand va nous arriver le Big One du Net. Nous, nous sommes prévoyants.

Quoiqu’il en soit, c’est sur les rayons de la librairie que vous trouverez le n°375-376 de Jeune Cinéma (automne 2016).


 

Et surtout le Jeune Cinéma hors série spécial Alice Chardère qui vient de sortir (hors abonnement).


 

Sinon, Jeune Cinéma, comme toujours, a tendance à rester rue du Premier-Film, dans la maison-mère, tendance patrimoine et découverte complétiste.

Les films choisis ne sont pas forcément les plus beaux, ils sont plus souvent les plus rares. Par exemple, cette année, l’hommage à Dorothy Arzner (1897-1979) - ces sept films présentés par le Festival Lumière - est le plus complet jamais vu en France.

On reste aussi au Village Lumière, parce que le Hangar de la rue du Premier-Film est toujours aussi beau, son ossature céleste, ses fantômes des ouvriers de 1895, cette Julie tant aimée, et ses éphémères décors annuels.


 


 


 


 

Le programme du jour :

* À 14h45 : Sans retour (Southern Comfort) de Walter Hill (1981). Hommage à Walter Hill.

* À 17h00 : Du soleil dans les yeux (Il sole negli occhi) de Antonio Pietrangeli (1953). L’inconnu italien Antonio Pietrangeli.

* À 17h30 : Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier (2016). Avant-première.

* À 21h30 : Dance, Girl, Dance de Dorothy Arzner (1940). Histoire permanente des femmes cinéastes : Dorothy Arzner.


 

Sinon, c’est aujourd’hui que commencent les Master Class, et il y en a tous les jours. Grand luxe.

Village Lumière, rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



Samedi 8 octobre 2016

 

C’est ce soir que commence officiellement le Festival Lyon Lumière 2016, 8e édition. (8-16 octobre 2016).

Eh oui, on en est déjà à la 8e édition. Et le festival a déjà un lourd passé. On se souvient des éditions précédentes.

Son succès s’amplifie d’année en année, à la fois de plus en plus populaire et de plus en plus élitiste. Ce qui ne manquerait pas de plaire à Antoine Vitez et son ambition "élitiste pour tous".

L’an dernier, en 2015, on faisait la queue devant chaque lieu de projection.
Les Lyonnais imprévoyants qui n’avaient pas retenu à temps leurs places, se sentaient dépossédés par tous ces étrangers (Français d’ailleurs ou "barbares" du monde entier) qui les envahissaient et leur piquaient leurs cinémas. Envahis même, comme par des touristes ou des sauterelles. Et ils n’avaient pas tort. On les comprend, la ville, l’institut Lumière, les 63 salles leur appartiennent. La rançon du succès, quand on est en train de devenir une capitale européenne.

Du coup, cette année, le festival dure deux jours de plus.

Cela ne vous aura pas échappé, cette année, le Prix Lumière 2016 est attribué à Catherine Deneuve.


 

La soirée d’ouverture se déroule comme d’habitude dans la magnifique Halle Tony-Garnier.

* À 18h00 : Butch Cassidy et le Kid de George Roy Hill (1970), en 35 mm, présenté par Quentin Tarantino.

Il devrait s’en tirer assez bien, d’autant qu’il sera solidement épaulé par Bertrand Tavernier et par Thierry Frémaux, devant une salle très chic et acquise.


 


 

Pour faire votre programme de la semaine, il est bon d’avoir une méthode et un cap, sinon on ne sait pas où donner de la tête.
On vous souhaite bon courage.

Les lieux du festival.

Halle Tony-Garnier, 20 place docteurs Charles & Christophe Mérieux, 69007 Lyon.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.



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