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Bologne 2018 au jour le jour
Brèves
publié le samedi 30 juin 2018

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Louise Wimmer (16-30 juin 2018).

Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).


 


Samedi 23 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition commence aujourd’hui (23 juin-1er juillet 2018).


 


 

Cela fait déjà quelques temps qu’on le voit grandir et se développer, ce festival, de plus en plus riche, de plus en plus connu, de plus en plus fréquenté.
Égoïstement et jalousement, on ne sait pas trop si on doit se réjouir tant que ça de ce "crescendo", mais c’est la loi de tout organisme vivant.

Pour se mettre en bouche, un cadeau du MoMA, la restauration de Rosita de Ernst Lubitsch (1923).


 

Le programme Ritrovato 2018 est construit comme "una macchina del tempo e dello spazio" de 1898 à nos jours, de la Chine à l’Afrique, de l’Amérique latine à l’Europe et aux États-Unis.


 

En vrac, une sélection de pistes :

* Portrait de Marcello Mastroianni.

* William Fox présente. Redécouvert de la Fox Film Corporation.

* Centenaire de Luciano Emmer (1918-2009) : l’art du regard.

* Au-delà du miroir de la vie : les films de John M. Stahl.

* Arrigo Frusta (1875-1965) et l’atelier d’écriture.

* La femme de la Kinamo : Ella Bergmann-Michel (1896-1971).

* Naples qui chante. Hommage à Elvira Notari & Vittorio Martinelli.

* Yilmaz Güney, espoir désespéré.

* Marcello Pagliero, l’Italien de Saint-Germain-des-Prés.

* Cécile Decugis, monteuse et réalisatrice.

Etc.

Aujourd’hui, ça commence dès 10h00 dans les salles qui se sont multipliées dans la ville.

Et ce soir :

* À 18h30, au Teatro comunale : Leçon de cinéma de Martin Scorsese avec Jonas Carpignano, Matteo Garrone, Valeria Golino et Alice Rohrwacher.

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Enamorada de Emilio Fernandez (1946).


 

Faites votre programme.



Dimanche 24 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* Deux René Clair : Les Deux Timides (1928), avec Pierre Batcheff, et Entr’acte (1924).


 

* Deux Ernst Lubitsch : un fragment retrouvé de l’inconnu Der Fall Rosentopf (1918), et Rosita (1923), avec Mary Pickford (Cf. infra, hier, le cadeau du MoMA).


 

Trois titres rares :

* À 14h30 : Shiraz, a Romance of India de Franz Osten (1928).


 

* À 16h30 : Rosauro Castro de Roberto Gavaldon (1950), grand mélo argentin.


 

* À 18h15 : Malchik i devotchka (Garçon et fille) de Julij Fajt (1966) dont on ne sait rien sinon qu’il fut interdit en URSS, ce qui est alléchant.


 

Et une rencontre :

* À 17h30 : Leçon de cinéma de Marina Vlady.
Rencontre avec Gian Luca Farinelli.


 

Ce soir :

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Rosita de Ernst Lubitsch (1923).
Accompagnement par le Mitteleuropa Orchestra, dirigé par Gillian Anderson.


 

Précédé de Entr’acte de René Clair (1924).
Musique de Erik Satie par Daniele Furlati.


 

Faites votre programme.



Lundi 25 juin 2018

 

Paul Louis Thirard (1932-2018) est mort hier soir, ce dimanche 24 juin 2018.

Sous son apparence tranquille d’inspecteur des impôts lyonnais, amateur de calembours et de canulars, il donnait à voir, à ses amis, un autre visage : celui d’un homme engagé, porteur de valises, qui ne changea jamais de direction, et d’un fin connaisseur du polar et du cinéma (italien surtout).


 

Dans ces générations d’avant et après-guerre (la seconde), ça allait souvent ensemble, et le terrain de jeu était le journalisme.
Ses ports d’attache étaient la revue Positif, et Rouge, qui devint Tout est à nous, quand la LCR se transforma en NPA, en 2009.


 

Il avait collaboré aux deux numéros spéciaux de Jeune Cinéma, sur ses vieilles amies, André Tournès (1920-2012) et Alice Chardère (1931-2016).


 


 

En 2017 encore, malgré de gros soucis de santé, il était à Bologne comme chaque année, grâce à Agnès qui assurait un max.
Cette année, il n’aura pas supporté que Bologne s’épanouisse sans lui.


 

Cf. Calindex.

Cf., dans le carnet du Monde daté du 29 juin 2018, la notice de Paulo A. Paranagua.


À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Il fait mauvais temps, même pas un grand bel orage, pluie et fraicheur qui vont bien en Irlande mais pas ici.


 


 


 

Heureusement, grâce au miracle du dérèglement climatique, ça ne devrait pas durer, et dès demain, hop, 15° de plus, et ce sera de nouveau l’été.
En attendant, aujourd’hui, il n’y a que dans les salles de cinéma qu’on est bien, et sous les portici, où on fait des découvertes étonnantes dans les vitrines. Par exemple La Carita de Arturo Martini (1889-1947.)


 

La charité, au 21e siècle, c’est déjà assez rare.
Qu’elle ouvre son ventre comme un refuge, c’est fascinant.
Occasion de découvrir l’œuvre étrange du sculpteur Arturo Martini, Internet, c’est fait pour ça.

Le choix de cinéma de Jeune Cinéma :

* À 10h45 : Giorni d’amore de Giuseppe De Santis (1954).


 

* À 11h30 : Caravan de Erik Charrell (1934).


 

* À 12h00 : La Demoiselle et le voyou (Barychnya i khouligan) de Evgueni Slavinski & Vladimir Maïakovski (1918).
On a toujours eu un faible pour les hooligans qui ont de belles gueules insolentes.


 

* À 14H30 : Hyènes de Djibril Diop Mambéty (1992).


 

* À 16h00 : Fliegende Händler in Frankfurt am Main de Ella Bergmann-Michel (1932). C’est l’inconnue du bataillon, à découvrir aujourd’hui et demain.
Accompagnement par Matti Bye.


 

Ce soir (en cas de pluie, repli sur le cinéma Arlecchino) :

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet) de Ingmar Bergman (1957).


 

Faites votre programme.



Mardi 26 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 10h30 : Tarzan of the Apes de Scott Sidney (1918).
Accompagnement au piano par Donald Sosin.
Le film complet est en ligne sur le Net, dans son état précédent, ce qui permet d’imaginer l’intérêt de la restauration.


 

* À 11h00 : Cronica familiare de Valerio Zurlini (1962).


 

* À 14h30 : Roma citta libera de Marcello Pagliero (1946-1948).


 

Bonne lecture :

* Jean Gili, Marcello Pagliero, l’Italien de Saint-Germain-des-Prés, Éditions de l’AFRHC, 2018.


 


 

* À 22h15, piazzetta Pasolini : Naples au baiser de feu de Serge Nadejdine (1925).
Chants napolitains choisis et interprétés par Guido Soto (mandoline) avec François Laurent à la guitare.


 

Évidemment on peut aussi signaler, sur la piazza Maggiore, Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone (1968). Tout le monde ne l’a pas encore vu sur un grand écran.
Occasion de comparer les voix et le thérémine, cette machine électronique inventée, en 1919, par Léon Theremin, dont on joue sans le toucher. Il paraît que Lénine en avait commandé 600 exemplaires.


 

* En 1968, le film.


 

* En 2007, dans son concert à Venise, Ennio Morricone préférait les voix.


 

* En 2015, c’est pas mal par Katica Illényi.


 

Faites votre programme.



Mercredi 27 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 10h45 : I compagni de Mario Monicelli (1963).


 

* À 14h15 : L’Héritage de la chouette de Chris Marker (1989).


 

* À 14h30 : Un homme marche dans la ville de Marcello Pagliero (1949).


 

* À 16h15 : Vendémiaire de Louis Feuillade (1918).


 

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Seventh Heaven de Frank Borzage (1927).


 

Faites votre programme.



Jeudi 28 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : Lights of Old Broadway de Monta Bell (1925).


 

* À 10h15 : Central do Brasil de Walter Salles (1998).
En sa présence.


 

* À 14h30 : Les Amants de Brasmort de Marcello Pagliero (1953).


 

* À 17h00 : Cannes 68, révolution au palais de Jérôme Wybon (2018).


 

* À 18h15 : L’Île de mai de Jacques Kebadian & Michel Andrieu (1968-2018).


 

Aparté : Parce qu’il ne figure ni sur IMDB ni sur Wikipedia, on signale le tout premier film de Jacques Kebadian, qu’on a vu au Festival de courts métrages de Tours en 1966, et qu’on aimerait bien revoir : Cérémonie pour une victoire (1966), la bataille de Stalingrad à partir de l’œuvre du sculpteur Ipoustéguy.


 

Pour mémoire (et à revoir à la lumière de l’actualité) :

* À 21h45, piazza Maggiore : The Deer Hunter de Michael Cimino (1978).
Mais il faut reconnaître qu’à Jeune Cinéma, tous les collaborateurs avaient fait toutes les manifs contre la guerre du Vietnam et supportaient mal la famille américaine chantant God Bless America.


 


 

Faites votre programme.



Vendredi 29 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h30 : Péché mortel (Leave Her to Heaven) de John Stahl (1945).


 

* À 11h00 : Leo the Last de John Boorman (1970).


 

* À 14h30 : Vêtir ceux qui sont nus (Vestire gli ignudi) de Marcello Pagliero (1954).


 

* À 18h15 : Le Bigame (Il bigamo) de Luciano Emmer (1955).


 

Et ce soir :

* À 21h30, au Teatro comunale : Seventh Heaven de Frank Borzage (1927).
Avec, en avant-première, la partition originale de Timothy Brock, commandée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France et interprétée par l’Orchestra del Teatro Comunale di Bologna.


 

Le film était prévu mercredi soir sur la piazza Maggiore, mais la projection a dû être annulée à cause de la pluie.


 

ou bien :

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Le Voleur de bicyclette (Ladri di bicecleta) de Vittorio De Sica (1948).


 

Faites votre programme.



Samedi 30 juin 2018

 

À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).

Le choix de Jeune Cinéma :

* À 11h00 : Le Père Serge (Otec Sergij) de Jacob Protazanov (1918).


 

* À 11h00 : L’Heure des brasiers (La hora de los hornos) de Francesco Solanas (1968).


 

* À 11h30 : One More Spring de Henry King (1935).


 

* À 16h30 : Renault-Séguin, la fin de Cécile Decugis (2009).


 

* À 18h15 : Carossello napoletano de Ettore Giannini (1953).
Présenté par Mario Martone.


 

* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Divorce à l’italienne (Divorzio all’italiana) de Pietro Germi (1961).


 

Le programme entier.

Les DVD Awards 2018.

Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.



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