* Louise Wimmer-édito 2018 ; * 1er-15 janvier 2018 ; * 16-31 janvier 2018 ; * 1er-15 février 2018 ; * 16-28 février 2018 ; * 1er-15 mars 2018 * 16-31 mars 2018 ; * 1er-15 avril 2018 ; * 16-30 avril 2018 ; * 1er-15 mai 2018 ; * 16-31 mai 2018 ; * 1er-15 juin 2018 ; * 16-30 juin 2018 ; * 1er-15 juillet 2018 ; * 16-31 juillet 2018 ; * 1er-15 août 2018 ; * 16-31 août 2018 ; * 1er-15 septembre 2018 ; * 16-30 septembre 2018 ; * 1er-15 octobre 2018 ; * 16-31 octobre 2018 ; 1er-15 novembre 2018 ; * 16-30 novembre 2018 ; * 1er-15 décembre 2018 * 16-31 décembre 2018
(16-30 juin 2018)
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* À 11h00 : Le Père Serge (Otec Sergij) de Jacob Protazanov (1918).
* À 11h00 : L’Heure des brasiers (La hora de los hornos) de Francesco Solanas (1968).
* À 11h30 : One More Spring de Henry King (1935).
* À 16h30 : Renault-Séguin, la fin de Cécile Decugis (2009).
* À 18h15 : Carossello napoletano de Ettore Giannini (1953).
Présenté par Mario Martone.
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Divorce à l’italienne (Divorzio all’italiana) de Pietro Germi (1961).
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Paris, c’est la parade de la Gay Pride, de Concorde à République.
* À partir de 14h00 : Concorde > rue de Rivoli > Châtelet > Strasbourg Saint-Denis > République.
À Paris, on passe le week end à la Cartoucherie, avec le Théâtre du Soleil, en souvenir de ses deux premiers spectacles légendaires, 1789 (en 1970) et 1793. La cité révolutionnaire est de ce monde (en 1972).
Ce soir :
* À 20h00 : 1793. On fermera les mansardes, on en fera des jardins suspendus !
Par la Troupe Ephémère du Théâtre Gérard-Philipe de Seine-Saint-Denis.
Demain :
* À 15h30 : 1789. La Révolution doit s’arrêter à la perfection du bonheur de Ariane Mnouchkine (1974) en version restaurée.
Théâtre du Soleil, Cartoucherie, 4 route du Champ-de Manœuvre, 75012 Paris.
À Saint-Cirq-Lapopie, l’association La Rose impossible veille sur la Maison André-Breton.
* À 11h00 : Inauguration de la plaque "Maison des illustres".
Maison André-Breton, place du Carol, 46330 Saint-Cirq-Lapopie.
Sur la route de Bruxelles, au Grand Hornu, le MAC’s, vernit son expo de l’été : Albedo (1er juillet-21 octobre 2018).
* À 18h00 : Albedo de Jean Glibert & Ann Veronica Janssens.
Pour le vernissage, réservation nécessaire.
Occasion particulière de découvrir (ou de revisiter) ce lieu unique au monde, un musée qui ne ressemble à aucun autre, né d’un des quatre sites miniers wallons, qui figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Le MAC’s est ouvert du mardi au dimanche, et gratuit le premier dimanche de chaque mois.
MAC’s, site du Grand-Hornu, rue Sainte-Louise, 82, B-7301 Hornu.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 30 juin au 6 juillet 2018.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* À 9h30 : Péché mortel (Leave Her to Heaven) de John Stahl (1945).
* À 11h00 : Leo the Last de John Boorman (1970).
* À 14h30 : Vêtir ceux qui sont nus (Vestire gli ignudi) de Marcello Pagliero (1954).
* À 18h15 : Le Bigame (Il bigamo) de Luciano Emmer (1955).
Et ce soir :
* À 21h30, au Teatro comunale : Seventh Heaven de Frank Borzage (1927).
Avec, en avant-première, la partition originale de Timothy Brock, commandée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France et interprétée par l’Orchestra del Teatro Comunale di Bologna.
Le film était prévu mercredi soir sur la piazza Maggiore, mais la projection a dû être annulée à cause de la pluie.
ou bien :
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Le Voleur de bicyclette (Ladri di bicecleta) de Vittorio De Sica (1948).
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À La Rochelle, s’ouvre le Festival international du film, 46e édition (29 juin-8 juillet 2018).
Au programme, les drôle de dames du cinéma muet.
Et aussi, des rétrospectives [Robert Bresson (1901-1999), Ingmar Bergman (1918-2007)], des hommage (Philippe Faucon, Aki Kaurismäki, Lucrecia Martel, Theodore Ushev, Nick Park et les studios Aardman).
Et aussi, la découverte du cinéma bulgare du 21e siècle, des coups de cœur, des classiques, des portraits d’artistes...
Le Festival de La Rochelle aussi est guetté par le gigantisme, on ne sait plus où donner de la tête, on fait la queue tout le temps, et on regrette les premiers temps. Heureusement que chaque film passe trois fois.
Mais comment regretter qu’un festival ait du succès ?
Soirée d’ouverture :
* À 20h15 : Dogman de Matteo Garrone (2018).
Présentation par Matteo Garrone et Marcello Fonte.
Festival de La Rochelle, 10 quai Georges-Simenon, 17000 La Rochelle.
À Marseille, on découvre, avec Annamaria Licciardella et Stefania Rossi, Le laboratoire expérimental de Alberto Grifi (29 juin-1er juillet 2018).
Alberto Grifi (1938-2007) est considéré comme un des cinéastes expérimentaux italiens les plus importants.
Trois soirées, trois lieux : l’Institut culturel italien, Vidéodrome 2, et la Casa Consolat.
Soirée d’ouverture à l’Institut italien :
* À 20h30 : Lia de Alberto Grifi (1977).
Présentation des ouvrages fondamentaux en présence des auteures :
* Annamaria Licciardello, Il Cinema Laboratorio di Alberto Grifi, Ed. Falsopiano, 2017.
* Stefania Rossi, L’Evoluzione Biologica di una Lacrima, Ed. Timia, 2017.
Demain, à Vidéodrome 2, le film culte de Grifi, avec son compère Massimo Sarchielli (1921-2010) :
* À 19h30 : Anna de Alberto Grifi & Massimo Sarchielli (1975).
Institut culturel italien, 6 rue Fernand-Pauriol, 13005 Marseille.
Vidéodrome2, 49 cours Julien, 13006 Marseille
Casa Consolat, 1 rue Consolat, 13001 Marseille.
À Karlovy Vary, commence le Festival international du film, 53e édition (29 juin-7 juillet 2018).
Avec les invités de prestige de 2018 : Tim Robbins et Terry Gilliam.
La cérémonie d’ouverture est dédiée à Miloš Forman (1932-2018).
* À 20h30 : Les Amours d’une blonde (Lásky jedné plavovlásky) de Miloš Forman (1965).
Dans la tradition du festival, né en 1946, le concert d’ouverture et le feu d’artifice rendent aussi hommage à Miloš Forman, avec l’Orchestre symphonique national tchèque, dirigé par Carl Davis, qui jouera des mélodies du Bal des Pompiers, Vol au-dessus du Nid de Coucou, Hair, etc., et Libor Pešek, invité spécial, qui dirigera la musique de Amadeus.
Festival international du film, Hotel Thermal, Festival Offices, I.P.Pavlova 11, 360 01 Karlovy Vary.
À Paris, on revisite le grand Nietzsche pendant deux jours, avec le Collège international de philosophie et Columbia University : L’Énigme Nietzsche, colloque organisé par Isabelle Alfandary & Marc Goldschmit.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles.
Aujourd’hui, à partir de 11h00, c’est à la Maison de la poésie et demain au Reid Hall-Columbia Paris.
Merci à Jean-Yves Simon, peintre et voyageur, pour son Nietzsche halluciné.
"Devenir qui on est", en détresse, perdu dans une ville inconnue, à Turin par exemple, ça peut être terrifiant.
Maison de la poésie, passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
Reid Hall Columbia, 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris.
Un peu d’actualité : Hollywood, terre de contraste.
Sharon Stone (en substance) :
Il se passe des choses ridicules à notre frontière. Il se passe des choses brutales, horribles, meurtrières sur tous les rivages du monde. Les enfants ne devraient pas être séparés de leurs parents, ils ne devraient pas mourir non plus sur des bateaux ou sur des rivages ailleurs dans le monde. Les génocides, l’immigration, le terrorisme sont des problème globaux.
Paris, Rex, Festival indépendant, anglophile et anglophone (PAMA), 2e édition, 25 juin 2018.
David Lynch (en substance) :
Trump, personne n’est capable de contrer ce type de manière intelligente. En bouleversant les choses, il ouvre un espace à des outsiders. Du coup, il pourrait être l’un des plus grands présidents de l’histoire des États-Unis. Sauf s’il continue comme ça, en causant soufrance et division.
The Guardian, 23 juin 2018 et Paris Match Belgique, 27 juin 2018.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* À 9h00 : Lights of Old Broadway de Monta Bell (1925).
* À 10h15 : Central do Brasil de Walter Salles (1998).
En sa présence.
* À 14h30 : Les Amants de Brasmort de Marcello Pagliero (1953).
* À 17h00 : Cannes 68, révolution au palais de Jérôme Wybon (2018).
* À 18h15 : L’Île de mai de Jacques Kebadian & Michel Andrieu (1968-2018).
Aparté : Parce qu’il ne figure ni sur IMDB ni sur Wikipedia, on signale le tout premier film de Jacques Kebadian, qu’on a vu au Festival de courts métrages de Tours en 1966, et qu’on aimerait bien revoir : Cérémonie pour une victoire (1966), la bataille de Stalingrad à partir de l’œuvre du sculpteur Ipoustéguy.
Pour mémoire (et à revoir à la lumière de l’actualité) :
* À 21h45, piazza Maggiore : The Deer Hunter de Michael Cimino (1978).
Mais il faut reconnaître qu’à Jeune Cinéma, tous les collaborateurs avaient fait toutes les manifs contre la guerre du Vietnam et supportaient mal la famille américaine chantant God Bless America.
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Paris, l’IMA présente une nouvelle édition du Festival des cinémas arabes (28 juin-8 juillet 2018).
Aujourd’hui la soirée d’ouverture est sur invitation, avec Capharnaüm de Nadine Labaki (2018).
Et ça commence pour tout le monde à partir de demain, vendredi 29 juin 2018, avec la compétition documentaire, la compétition fiction, et un regard sur le cinéma saoudien.
Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.
À Paris toujours, titre racoleur mais sujet sérieux, le Festival du film de fesses, 5e édition s’épanouit dans la rue Champollion, et dans le "lieu secret" (ça doit être l’Entrepôt) (28 juin-1er juillet 2018).
Il se définit lui-même, avec des capitales aux endroits stratégiques : "Un programme potelé, des conférences fécondes, des Fessées strassées, des invités fessus, une rétrospective Japon-Tentation "MONTRE TES NIPPONS", des lectures en plein air, des performances plantureuses, un Fin de Partie MAXI-plaisirs, une affiche rougeoyante, un Focus Kumashiro, des calembours jouissifs, des débats fouillés, des collaborations pétillantes, des goodies fripons, une séance ODORAMA, un jury bouillant, des Haïkus sauvages,..."
On note tout de suite la nuit spéciale pour adultes Eiichi Yamamoto, du samedi 30 juin 2018 :
* Les Mille et une nuits (Senya Ichiya Monogatari, 1969) ; Kureopatora (Cleopatra, 1970) ; Belladona (Kanashimi no Belladonna, 1973).
Avec petit déjeuner offert.
Trois Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.
À Paris encore, le Festival du film merveilleux et imaginaire, 9e édition (28-30 juin 2018).
* À partir de 18h30 : cocktail d’ouverture.
Théâtre Douze, 6 avenue Maurice-Ravel, 75012 Paris.
À New York, le MoMA offre plusieurs jours de projection au premier long métrage d’un artiste islando-danois aux multiples talents, Hlynur Pálmason (28 juin-4 juilllet 2018).
Ce soir :
* À 19h00 : Vinterbrødre (Winter Brothers) de Hlynur Pálmason (2017).
Cf. aussi le regard de Jeune Cinéma sur le film.
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
À New York toujours, une Rétrospective Gus van Sant (27 juin-1er juillet 2018).
Nos souvenirs, aka La Forêt des songes (The Sea of Trees, 2015), sélectionné au Festival de Cannes 2015, a été une grande déconvenue. C’est dommage qu’il ait raté la magie de cet endroit japonais mythique, la forêt d’Aokigahara, en courant deux (ou trois) lièvres à la fois, alors qu’il était l’homme de la situation avec son feeling si rare.
Néanmoins, il faut rendre justice à ce grand réalisateur, à l’occasion de la sortie de son dernier film, Don’t Worry, He Won’t Get Far on Foot (2018), sélectionné en compétition à la Berlinale 2018, et passé relativement inaperçu.
Aujourd’hui :
* À 22h00 : Drugstore Cowboy de Gus Van Sant (1989).
Metrograph, 7 Ludlow St, New York, NY 10002.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* À 10h45 : I compagni de Mario Monicelli (1963).
* À 14h15 : L’Héritage de la chouette de Chris Marker (1989).
* À 14h30 : Un homme marche dans la ville de Marcello Pagliero (1949).
* À 16h15 : Vendémiaire de Louis Feuillade (1918).
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Seventh Heaven de Frank Borzage (1927).
Cineteca, Il cinema ritrovato, via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Paris, la Cinémathèque propose une Rétrospective Joël Séria (27 juin-2 juillet 2018).
Ce soir :
* À 20h00 : Mais ne nous délivrez pas du mal de Joël Séria (1970).
En sa présence.
On note tout de suite toute la journée de samedi 30 juin 2018 avec lui :
* À partir de 15h00 : Les Galettes de Pont-Aven (1975), avec leçon de cinéma, signature de ses livres à la librairie, et, à 19h30 : Shadow (1969), et Comme la lune (1977).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Toujours à Paris, la librairie Quilombo fait écho à l’exposition de la BNF : Icônes de Mai 68. Les images ont une histoire (17 avril 2018-26 août 2018).
Les choses aussi ont des destins, poubelle ou mausolée, pas seulement les vivants.
Pourquoi telle image (et pas telle autre), obtient-elle une célébrité emblématique, qui, le plus souvent, déforme les faits, tout en faisant partie ?
Les "forces du destin" sont, au moins partiellement, historiquement identifiables.
* À 20h00 : Icônes de Mai 68. Les images ont une histoire.
Présentation du catalogue d’exposition par Dominique Versavel et Audrey Leblanc.
Présentant des photographies de Mai 68, notamment celles de Gilles Caron et de Jean-Pierre Rey, le catalogue montre comment leur utilisation par la presse, puis les commémorations successives ont fixé dans la mémoire collective une représentation des événements divergente des faits.
Bonne lecture :
* Dominique Versavel & Audrey Leblanc, éds., Icônes de Mai 68, Éditions BNF, 2018.
Avec les contributions de Ludivine Bantigny, Guillaume Blanc, André Gunthert, Jean-Claude Lemagny.
Prolongez l’exposition de la BNF.
Librairie Quilombo, 2 rue Voltaire, 75012 Paris.
À Beaubourg, dans le cadre de l’expo Lebel, l’outrepasseur, soirée spéciale.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
* À 19h00 : Trois regards sur l’œuvre : Philippe Dagen, Paolo Fabbri et Danièle Cohn.
Et table-ronde avec Bernard Blistène, Nicolas Liucci-Goutnikov et Jean-Jacques Lebel.
Centre Pompidou, Petite salle, place Georges Pompidou, 75004 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Tully de Jason Reitman (2018).
* Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez (2018).
* Sicario. La Guerre des cartels (Sicario : Day of the Soldado) de Stefano Sollima (2018).
* Ma fille (Mia Figlia) de Laura Bispuri (2018).
* J.S.A. : Joint Security Area (Gongdong gyeongbi guyeok JSA) de Park Chan-Wook (2000).
Les ressorties en versions restaurées.
* Les Tueurs de la lune de miel (The Honeymoon Killers) de Leonard Kastle (1970).
Et une cure de Dario Argento avec six films :
L’Oiseau au plumage de cristal (L’uccello dalle piume di cristallo, 1970) ; Le Chat à neuf queues (Il gatto a nove code, 1971) ; Les Frissons de l’angoisse (Profondo rosso, 1975) ; Suspiria (1977) ; Phenomena (1985) ; Opera (1987).
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* À 10h30 : Tarzan of the Apes de Scott Sidney (1918).
Accompagnement au piano par Donald Sosin.
Le film complet est en ligne sur le Net, dans son état précédent, ce qui permet d’imaginer l’intérêt de la restauration.
* À 11h00 : Cronica familiare de Valerio Zurlini (1962).
* À 14h30 : Roma citta libera de Marcello Pagliero (1946-1948).
Bonne lecture :
* Jean Gili, Marcello Pagliero, l’Italien de Saint-Germain-des-Prés, Éditions de l’AFRHC, 2018.
* À 22h15, piazzetta Pasolini : Naples au baiser de feu de Serge Nadejdine (1925).
Chants napolitains choisis et interprétés par Guido Soto (mandoline) avec François Laurent à la guitare.
Évidemment on peut aussi signaler, sur la piazza Maggiore, Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone (1968). Tout le monde ne l’a pas encore vu sur un grand écran.
Occasion de comparer les voix et le thérémine, cette machine électronique inventée, en 1919, par Léon Theremin, dont on joue sans le toucher. Il paraît que Lénine en avait commandé 600 exemplaires.
* En 1968, le film.
* En 2007, dans son concert à Venise, Ennio Morricone préférait les voix.
* En 2015, c’est pas mal par Katica Illényi.
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Paris, la BNF ouvre les portes d’une nouvelle exposition d’été : Michel Jaffrennou. Jouer avec la vidéo (26 juin 2018-2 septembre 2018).
C’est en entrée libre, et c’est extra.
* Totologiques de Michel Jaffrennou & Patrick Bousquet (1981).
* Vidéoflashs de Michel Jaffrennou & Patrick Bousquet (1982).
On note tout de suite la conférence de ce vendredi 29 juin 2018 :
* À 18h30 : Autour de l’exposition Michel Jaffrennou. Jouer avec la vidéo.
Bibliothèque François-Mitterrand, Petit auditorium, quai François-Mauriac, 75013 Paris.
À Los Angeles, au Getty Center : Icons of Style. A Century of Fashion Photography, 1911–2011 (26 juin-21 octobre 2018).
Cent ans de photos de mode en entrée libre.
The Getty Center, West Pavilion, Lower Level, 1200 Getty Center Drive Los Angeles, CA 90049 (310) 440-7300.
Paul Louis Thirard (1932-2018) est mort hier soir, ce dimanche 24 juin 2018.
Sous son apparence tranquille d’inspecteur des impôts lyonnais, amateur de calembours et de canulars, il donnait à voir, à ses amis, un autre visage : celui d’un homme engagé, porteur de valises, qui ne changea jamais de direction, et d’un fin connaisseur du polar et du cinéma (italien surtout).
Dans ces générations d’avant et après-guerre (la seconde), ça allait souvent ensemble, et le terrain de jeu était le journalisme.
Ses ports d’attache étaient la revue Positif, et Rouge, qui devint Tout est à nous, quand la LCR se transforma en NPA, en 2009.
Il avait collaboré aux deux numéros spéciaux de Jeune Cinéma, sur ses vieilles amies, André Tournès (1920-2012) et Alice Chardère (1931-2016).
En 2017 encore, malgré de gros soucis de santé, il était à Bologne comme chaque année, grâce à Agnès qui assurait un max.
Cette année, il n’aura pas supporté que Bologne s’épanouisse sans lui.
Cf. aussi, dans le carnet du Monde daté du 29 juin 2018, la notice de Paulo A. Paranagua.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Il fait mauvais temps, même pas un grand bel orage, pluie et fraicheur qui vont bien en Irlande mais pas ici.
Heureusement, grâce au miracle du dérèglement climatique, ça ne devrait pas durer, et dès demain, hop, 15° de plus, et ce sera de nouveau l’été.
En attendant, aujourd’hui, il n’y a que dans les salles de cinéma qu’on est bien, et sous les portici, où on fait des découvertes étonnantes dans les vitrines. Par exemple La Carita de Arturo Martini (1889-1947.)
La charité, au 21e siècle, c’est déjà assez rare.
Qu’elle ouvre son ventre comme un refuge, c’est fascinant.
Occasion de découvrir l’œuvre étrange du sculpteur Arturo Martini, Internet, c’est fait pour ça.
Le choix de cinéma de Jeune Cinéma :
* À 10h45 : Giorni d’amore de Giuseppe De Santis (1954).
* À 11h30 : Caravan de Erik Charrell (1934).
* À 12h00 : La Demoiselle et le voyou (Barychnya i khouligan) de Evgueni Slavinski & Vladimir Maïakovski (1918).
On a toujours eu un faible pour les hooligans qui ont de belles gueules insolentes.
* À 14H30 : Hyènes de Djibril Diop Mambéty (1992).
* À 16h00 : Fliegende Händler in Frankfurt am Main de Ella Bergmann-Michel (1932). C’est l’inconnue du bataillon, à découvrir aujourd’hui et demain.
Accompagnement par Matti Bye.
Ce soir (en cas de pluie, repli sur le cinéma Arlecchino) :
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet) de Ingmar Bergman (1957).
Cineteca, Il Cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Venise, dans cette année paire (sans Biennale d’art), la Fondation Guggenheim célèbre les 70 ans d’un exposition qui fit grand bruit à l’époque : 1948 : la Biennale di Peggy Guggenheim (25 mai-25 novembre 2018).
C’était en 1948, dans le pavillon grec de la 24e Biennale d’art de Venise, et Peggy fut très fière de ce succès. Elle raconte dans Une vie pour l’art, qu’elle "se sentait comme un nouveau pays européen", en voyant apparaître son nom aux côtés de ceux de la France, la Grande-Bretagne, l’Autriche...
L’exposition de 2018 recrée celle de 1948, reconstituant les espaces originaux, rassemblant des documents et des photographies et regroupant des œuvres maintenant intégrées au musée, et d’autres venant de collections extérieures jamais été exposées à Venise.
Collezione Peggy Guggenheim, Palazzo Venier dei Leoni, Dorsoduro 701, I-30123 Venezia.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition (23 juin-1er juillet 2018).
Le choix de Jeune Cinéma :
* Deux René Clair : Les Deux Timides (1928), avec Pierre Batcheff, et Entr’acte (1924).
* Deux Ernst Lubitsch : un fragment retrouvé de l’inconnu Der Fall Rosentopf (1918), et Rosita (1923), avec Mary Pickford (Cf. infra, hier, le cadeau du MoMA).
Trois titres rares :
* À 14h30 : Shiraz, a Romance of India de Franz Osten (1928).
* À 16h30 : Rosauro Castro de Roberto Gavaldon (1950), grand mélo argentin.
* À 18h15 : Malchik i devotchka (Garçon et fille) de Julij Fajt (1966) dont on ne sait rien sinon qu’il fut interdit en URSS, ce qui est alléchant.
Et une rencontre :
* À 17h30 : Leçon de cinéma de Marina Vlady.
Rencontre avec Gian Luca Farinelli.
Ce soir :
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Rosita de Ernst Lubitsch (1923).
Accompagnement par le Mitteleuropa Orchestra, dirigé par Gillian Anderson.
Précédé de Entr’acte de René Clair (1924).
Musique de Erik Satie par Daniele Furlati.
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Bruxelles, la Cinematek, dans son cycle Football (3 juin-20 juillet 2018), organise une rencontre improbable entre foot et art matiaux.
Aujourdhui :
* À 15h00 : Shaolin Soccer (Siu lam juk kau) de Stephen Chow (2001).
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À New York, c’est la Gay Pride.
Dans sa ville de naissance, en 1970, juste un an après les émeutes de Stonewall à Greenwich Village, le MoMA la commémore.
Avec :
MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
Il y a, aujourd’hui, dix ans exactement que Noriaki Tsuchimoto (1928-2018) est mort, le mardi 24 juin 2008. Le 11 décembre 2018, on fêtera son 90e anniversaire de naissance.
Avec son fim, en 1971, Minamata, les victimes et leur monde, il avait bouleversé l’univers du documentaire.
Il avait sans doute, aussi, alerté le monde sur une histoire particulièrement édifiante du capitalisme en action (de 1956, date de la prise de conscience, à nos jours), une affaire qui n’est toujours pas réglée, là-bas, au Japon.
En 2012, le gouvernement japonais a présenté des excuses aux victimes et leurs descendants.
Noriaki Tsuchimoto, mort en 2008, ne les aura pas entendues.
Cette histoire est toujours d’actualité, un peu partout dans le monde, si l’on en croit les multiples sites d’écologie politique traitant de la pollution par le mercure.
* Minamata. Les victimes et leur monde (Kanja-san to sono sekai) de Noriaki Tsuchimoto (1971).
Cf aussi Jeune Cinéma n°66, novembre 1972 :
* Réflexions à propos de Minamata. Entretien avec Noriaki Tsuchimoto.
À Bologne, Il Cinema ritrovato, 32e édition commence aujourd’hui (23 juin-1er juillet 2018).
Cela fait déjà quelques temps qu’on le voit grandir et se développer, ce festival, de plus en plus riche, de plus en plus connu, de plus en plus fréquenté.
Égoïstement et jalousement, on ne sait pas trop si on doit se réjouir tant que ça de ce "crescendo", mais c’est la loi de tout organisme vivant.
Pour se mettre en bouche, un cadeau du MoMA, la restauration de Rosita de Ernst Lubitsch (1923).
Le programme Ritrovato 2018 est construit comme "una macchina del tempo e dello spazio" de de 1898 à nos jours, de la Chine à l’Afrique, de l’Amérique latine à l’Europe et aux États-Unis.
En vrac, une sélection de pistes :
* Portrait de Marcello Mastroianni.
* William Fox présente. Redécouvert de la Fox Film Corporation.
* Centenaire de Luciano Emmer (1918-2009) : l’art du regard.
* Au-delà du miroir de la vie : les films de John M. Stahl.
* Arrigo Frusta (1875-1965) et l’atelier d’écriture.
* La femme de la Kinamo : Ella Bergmann-Michel (1896-1971).
* Naples qui chante. Hommage à Elvira Notari & Vittorio Martinelli.
* Yilmaz Güney, espoir désespéré.
* Marcello Pagliero, l’Italien de Saint-Germain-des-Prés.
* Cécile Decugis, monteuse et réalisatrice.
Etc.
Aujourd’hui, ça commence dès 10h00 dans les salles qui se sont multipliées dans la ville.
Et ce soir :
* À 18h30, au Teatro comunale : Leçon de cinéma de Martin Scorsese avec Jonas Carpignano, Matteo Garrone, Valeria Golino et Alice Rohrwacher.
* À 21h45, sur la piazza Maggiore : Enamorada de Emilio Fernandez (1946).
Cineteca, Il cinema ritrovato, Via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.
À Paris, en 2018, les samedis du cinéma allemand du Goethe Institut déclinent 1968 : Les Temps changent.
* À 11h00 : Les Années de faim (Hungerjahre - in einem reichen Land) de Jutta Brückner (1980).
Présentation par Pierre Eisenreich.
Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.
À Aubervilliers, la Société Louise-Michel organise une journée de débats et de réflexions sur Mai 68 et son cinquantenaire, en entrée libre.
* À partir de 10h00 : Mai-Juin 68 et après. Secousse et répliques.
Avec, notamment, Annick Coupé, Pierre-François Grond, Alain Krivine, Fabienne Lauret, Patrick Le Moal, Charles Michaloux, Robi Morder, Charles Piaget, Jean-Yves Potel, Christine Poupin, Isabelle Richet, Francis Sitel, Josette Trat.
Maison des sciences de l’Homme Paris-Nord, 20 avenue George-Sand, 93210 La Plaine Saint-Denis.
À Londres, la Tate Britain prolonge son exposition de 2017, Queer British Art (1861-1967), avec Queer and Now 2018.
Avec la belle saison, voici venu le temps des Gay Pride, partout dans le monde, qui s’échelonnent de mai à août.
À Paris, défilé le 30 juin 2018.
À Londres, parade le 7 juillet 2018.
Aujourd’hui :
* À partir de 14h00 : Queer Day, 2e édition.
Tate Britain, Millbank, London SW1P 4RG.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 23 au 29 juin 2018.
À Paris, au Palais de Tokyo, commencent les expositions de l’été (22 juin-9 septembre 2018).
* Laure Prouvost. Ring, Sing and Drink for Trespassing.
* Enfance. Encore un jour banane pour le poisson-rêve.
* Bronwyn Katz. A Silent Line, Lives Here.
Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson ,75016 Paris.
Au Pavillon de l’Arsenal, on réitère une expérience qui avait fait un tabac : un mur d’escalade de 13 m de hauteur en entrée libre tout l’été, pour sportifs confirmés, amateurs et débutants (21 juin-2 septembre 2018).
Ce week-end, des animations et des démonstrations par des membres de l’équipe de France d’escalade et handi-escalade (22-24 juin 2018).
Pavillon de l’Arsenal, 21, boulevard Morland, 75004 Paris.
À Amsterdam, le Rijksmuseum présente, dans ses jardins, dix sculptures géantes de Eduardo Chillida (22 juin-23 septembre 2018).
Les œuvres sont prêtées par le Musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA), la Collection Peggy-Guggenheim à Venise, la Fondation Eduardo Chillida-Pilar Belzunce à Hernani, Ordovas à Londres, la ville de Düsseldorf et une collection privée.
Eduardo Chillida (1924-2002), il paraît que Gaston Bachelard le surnommait "le forgeron".
Rijksmuseum, Museumstraat 1, 1071 XX Amsterdam.
Chez nous, dans l’hémisphère Nord de notre Terre, c’est le solstice d’été, très précisément aujourd’hui à 10h27 GMT. Le jour le plus long, presque sans ombre là où il y a du soleil, et la nuit la plus courte et la plus claire.
Les femmes ont quelques jours - mettons jusqu’à la Saint-Jean - pour s’éclater, comme Mademoiselle Julie, au cœur du maelstrom patriarcat-capitalisme, en prenant garde de ne pas se faire dévorer comme elle, elles commencent à être averties.
Car tout doucement, puis de plus en plus vite, à partir de maintenant, les jours vont raccourcir.
C’est aussi la Fête de la musique, un peu partout en Europe, en tout cas à Paris, imaginée par Joël Cohen en 1976, et institutionnalisée par Jack Lang en 1982, 36e édition donc de l’institution.
Pour apprendre comment sont les autres, comment ils vivent, comment ils aiment, bref pour cesser de s’étonner qu’on puisse être persan, on la fête avec les centres culturels étrangers.
Ou bien à la manière des grands flâneurs devant l’Éternel, Léon-Paul Fargue, Walter Benjamin, André Breton, Guy Debord.
C’est aujourd’hui qu’ouvre l’Institut Giacometti, avec une exposition : L’atelier d’Alberto Giacometti vu par Jean Genet (21 juin-16 septembre 2018).
Giacometti (1901-1966), on l’a toujours préféré à la Fondation Maeght, à Saint-Paul, sans doute parce qu’il y est de façon permanente, qu’on est sûr de l’y retrouver.
Dans les années 90, on tournait aussi autour de son atelier, rue Hippolyte Maindron à Paris, dans un quartier encore pauvre, en rêvant de faire le mur, une nuit ou l’autre.
Les années passaient, les scandales autour de la succession faisaient du bruit, on s’en s’occupait pas. C’était pas notre sujet, c’était pas notre monde.
En 2003, la Fondation Giacometti a été créée, qui possède une collection de plus de 300 sculptures, 90 peintures, 5000 photos et des milliers d’œuvres sur papier.
En 2018, elle a un lieu à elle, un institut pas un musée, toujours dans le 14e arrondissement, dans la rue de Simone de Beauvoir, dans un bel immeuble avec une vue imprenable (sur le cimetière du Montparnasse).
On peut y voir, désormais stabilisée, une reconstitution de l’atelier mythique, plus la peine de faire le mur. On en avait eu une idée avec l’expo du Centre Pompidou (17 octobre 2007-11 février 2008), mais c’était éphémère.
On préfère Giacometti chez lui, après un parcours urbain exemplaire.
Bonne lecture :
* Jean Genet, L’Atelier d’Alberto Giacometti, photographies de Ernest Scheidegger, Paris, Gallimard, 1997. Réédition 2007.
Institut Giacometti, 5 rue Victor-Schoelcher, 75014 Paris.
Au ciné-club de l’Aéro-club de France, dernière séance avant la saison d’hiver, avec un film très rare :
* À 20h00 : Escadrille Panthère (Men of the Fighting Lady) de Andrew Marton (1954).
Mais Jean-Louis Merle en a trouvé une version espagnole.
Aéro-Club de France, salle du Conseil d’administration, 6 rue Galilée, 75016 Paris.
À la Maison de la poésie, on se souvient de Jean Rhys (1890-1979).
* À 21h00 : Bonjour minuit de Jean Rhys.
Lecture par la grande Dominique Reymond.
Montage du texte par Sylvie Ballul.
Pour les anglophones, un petite révision :
Bonne lecture :
* Jean Rhys, Bonjour Minuit, traduit de l’anglais par Jacqueline Bernard, Paris, Denoël, 1969.
Maison de la poésie, passage Moliėre, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
À Paris, avec Espagnolas en Paris : Différent ! L’autre cinéma espagnol, 11e édition (20-26 juin 2018).
Soirée d’ouverture :
* À 20h30 : Handia de Aitor Arregi & Jon Garaño (2017).
Majestic Passy, 18 rue de Passy, 75016 Paris.
À la Cinémathèque : Rétrospective Malcolm Mcdowell (20-30 juin 2018).
* À 20H00 : If... de Lindsay Anderson (1968).
En sa présence.
Ce que Micheline Pouteau écrivait sur If... dans Jeune Cinéma en 1969.
On note tout de suite les rendez-vous de samedi 23 juin 2018 :
* À 14h30 : Orange mécanique (A Clockwork Orange) de Stanley Kubrick (1971).
Suivi par McDowell par McDowell animée par Jean-François Rauger.
* À partir de 18h00 : Séance de dédicace par Malcolm McDowell à la librairie.
* À 22h30 : Nuit Malcolm McDowell présentée par lui-même : Star Trek Générations de David Carson (1994) ; Caligula de Tinto Brass (1977) ; Tonnerre de feu (Blue Thunder) de John Badham (1983) ; Britannia Hospital de Lindsay Anderson (1981).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À l’Institut hongrois, dans le cadre de Littérature et cinéma en République populaire de Hongrie (1949-1989). Passages, résonances, surgissements :
* À 19h30 : Psaume Rouge (Még kér a nép) de Miklós Jancsó (1972).
Séance présentée par Damien Marguet.
Entrée libre, réservation nécessaire.
Institut hongrois, 92 rue Bonaparte, 75006 Paris.
À Nantes, c’est le SoFilm Summercamp (20-24 juin 2018).
Un festival sans compétition, avec cartes blanches, avant-premières, séances spéciales, plein air gratuit, karaokés, ateliers vidéastes, etc., c’est cool, ça repose.
Invité d’honneur : Roger Corman (né en 1926).
On note tout de suite sa masterclass, samedi 23 juin à 16h00, avec Bertrand Mandico.
Et la présentation de son film, dimanche 24 juin 2018 à 17h30 : The Intruder (1962).
Soirées d’ouverture :
* À 18h30, au Katorza : Le Roman d’un tricheur de Sacha Guitry (1936).
Carte blanche à Édouard Baer.
* À 20h45, au Katorza : Une affaire de famille (Manbiki kazoku) de Hirokazu Kore-eda (2018).
* À 22h30, au Stéréolux : Astérix et Obélix. Mission Cléopâtre de Alain Chabat (2002).
Bonne lecture :
* Roger Corman, Comment j’ai fait 100 films sans jamais perdre un centime, Éditions Capricci, 2018.
Stereolux, 4 boulevard Léon-Bureau, 44000 Nantes.
Les sorties sur les grands écrans
* Jericó, le vol infini des jours (Jericó, el Infinito Vuelo de los Días) de Catalina Mesa (2016).
* Une prière avant l’aube (A Prayer Before Dawn) de Jean-Stéphane Sauvaire (2017).
* How To Talk To Girls At Parties de John Cameron Mitchell (2017).
* Have a Nice Day de Liu Jian (2017).
* À genoux les gars de Antoine Desrosières (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Cocktail Molotov de Diane Kurys (1979).
* Le Sacrifice (Offret) de Andreï Tarkovski (1986).
* Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) de Jonathan Demme (1990).
À Berlin, commencent les Rencontres internationales Nouveau cinéma et art contemporain (19-24 juin 2018), dont on a eu un avant-goût à Paris au printemps (10-15 avril 2018).
Soirée d’ouverture en entrée libre :
* À 19h00 : Trois films rares, en présence de Lukas Marxt :
* Dvalemodus de Bieke Depoorter & Mattias De Crane (2017).
* Fishing Is Not Done on Tuesdays de Lukas Marxt & Marcel Odenbach (2017).
* El Brujo de Louidgi Beltrame (2016).
* À 20h30 : Là où nous sommes.
En présence de George Drivas.
* À 21h30 : Performance multimédia.
Haus der kulturen der welt, auditotrium, John-Foster-Dulles Allee 10, 10557 Berlin.
À Bruxelles, la Cinematek, dans son Anthologie du cinéma muet (1er juin-23 août 2018), régale de deux chefs d’œuvre russes de Evgueni Bauer (1865-1917), qui a tourné plus de 80 films entre 1913 et 1917 dont seulement 26 nous sont parvenus.
* À 20h00 : Les Enfants du siècle (Deti veka) de Yevgeni Bauer (1915).
Et un court métrage : L’Enfant de la grande ville (Ditya bolshogo goroda)de Yevgeni Bauer (1914).
Cinematek, salle Plateau, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Lyon, l’Institut Lumière invite à une soirée spéciale dédiée à William Friedkin, invité d’honneur du Festival Lumière 2017, 9e édition.
* À 20h00 : Sorcerer de William Friedkin (1977).
À propos, l’Institut a ouvert un nouveau lieu, juste en face du Hangar du Premier-Film, à Monplaisir : une librairie permanente, où on trouve tout ce dont on a besoin : livres, revues, DVD.
Institut Lumière, rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Paris, à la Galerie Octopus, jeudi dernier, on a verni la Série 14-18 de Étienne Le Roux (14 juin-7 juillet 2018).
Galerie Octopus, 69 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.
À Espinho, à 20 km de Porto, les rues n’ont pas de nom mais des numéros. On y profite des immenses plages sur l’Atlantique et on surfe sur les grandes vagues. On s’occupe aussi, chaque année depuis 2004, du cinéma indépendant et tout spécialement celui des "cinéastes émergents" du monde entier : FEST. Festival Novos Realizadores-Novo Cinema, 14e édition (18-26 juin 2018).
Deux sections de rencontres :
* FEST - Training Ground : Débats, ateliers et masterclass.
* FEST - Pitching Forum : Sélection de 28 projets présentés à des investisseurs et marché du film.
On voit des films surtout.
Ce soir, ouverture au Centre multimédia, avec :
* À 21h00 : Mobile Homes de Vladimir de Fontenay (2017).
Centro Multimeios de Espinho, Avenida 24 nº 800, 4500-202 Espinho.
À Paris, au Goethe, dans le cadre de la Quinzaine des Fiertés LGBT (du 15 juin-1er juillet 2018) et en coopération avec l’Ambassade d’Allemagne à Paris :
* À 20h00 : Un amour clandestin (Die Geschwister) de Jan Krüger (2016).
Goethe-Institut Paris, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.
Au Musée de l’Homme, dans le cadre de Homme et environnement :
* À 18h00 : La Terre de l’amour (Armastuse maa) de Liivo Niglas (2016).
Discussion avec Alice Leroy.
La "Terre de l’amour", c’est une forêt de la toundra sibérienne où les rennes s’accouplent à l’automne.
C’est aussi un territoire de chasse pour les employés de la compagnie pétrolière Lukoil.
Entrée libre et gratuite.
Comité du film ethnographique Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris.
Le dimanche, jour d’on ne sait plus quel seigneur, et, encore pour quelque temps, jour de débranchement, on peut la jouer culturel ou social.
À Colmar, au Musée Unterlinden : Corpus Baselitz (10 juin-29 octobre 2018).
Georges Baselitz, né en 1938, a fêté ses 80 ans le 23 janvier 2018.
Voici 70 œuvres réalisées entre 2014 et 2018, qui tentent de représenter et d’interroger la chair vivante, biodégradable, mortelle des nos corps humains si incertains.
Musée Unterlinden, place Unterlinden, 68000 Colmar.
À Paris, au Musée d’art moderne (MAM) : Zao Wou-ki. L’espace est silence (1er juin 2018-6 janvier 2019).
Les peintures de Zao Wou-ki (1920-2013) n’avaient pas été exposées à Paris depuis 15 ans. Cette fois, quarante œuvres de très grandes dimensions dont certaines inédites.
Musée d’art moderne de la ville de Paris, 12-14 avenue de New York, 75016 Paris.
À Paris, on va accueillir la marche citoyenne, organisée par l’Auberge des migrants, La Roya citoyenne et Utopia 56,
Elle est partie de Vintimille le 30 avril 2018.
* À partir de 15h00 : Rendez-vous d’accueil Gare d’Austerlitz. Puis Bastille, puis République.
Prochain départ, jeudi 21 juin 2018, de la Porte de la Chapelle, vers Calais-Douvres et arrivée à Londres le 8 juillet 2018.
À Paris toujours, chez les Grands Voisins, tous les événements sont libres et gratuits.
Aujourd’hui :
* À partir de 10h00 : Marché mensuel des biffins franciliens avec l’Association Amélior (qui n’est pas ouvert aux brocanteurs professionnels).
* À partir de 14h00 : Grand Bal Milonga (à la Lingerie).
Avec une initiation au tango par l’association Saraba.
On peut y passer du temps, il y a aussi à manger et à boire, par exemple les gâteaux de Emmaüs Solidarité ou le couscous de chez Ghada et ses spécialités tunisiennes, sénégalaises et égyptiennes.
Faites votre programme du mois.
Les Grands Voisins, ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.
À Pesaro, commence la Mostra Internazionale del Nuovo Cinema, 54e édition, (16-23 juin 2018).
La Mostra de Pesaro est un des festivals les plus charmants qu’on connaisse.
Une merveilleuse petite ville italienne pacifique (la ville de Rossini), avec un centre ville sans voiture, des piazza, des fontaines, un Palazzo ducale de province et des fortifications de la Renaissance, des avenues ombragées bordées de villas, et une douceur du temps inégalée comme avec des alizés.
Quand on va à la plage sur l’Adriatique, encore tranquille en juin, on croise la villa Ruggeri, et ça met de bonne humeur.
Pesaro, la ville, est tout très de Urbino et de sa légendaire Galleria Nazionale delle Marche, et pas loin de Bologne, où les cinéphiles prolongent leur séjour italien, avec Il Cinéma ritrovato. (23-30 juin 2018).
Pesaro, le festival, célèbre le cinéma d’avant garde, fondé par Lino Miccichè et Bruno Torri. Il a été conçu en 1964, cette même année où Jeune Cinéma naissait, en septembre 1964, la 1ère édition a eu lieu en 1965.
En cette année 2018, on s’y occupe des femmes (c’est la mode) et de Mai 68 (c’est le demi-siècle). Il faut souligner la section d’avant-garde non compétitive Satellite - Visioni avec 20 films italiens à très faible budget et formatés de façon inhabituelle. Et, pour la première fois à l’étranger, une rétrospective Marc’O : Personale Marc’O.
Ce soir, ouverture sur la Piazza del Popolo :
En cas d’orage, repli au Teatro Sperimentale, mais il fait toujours beau à Pesaro.
* À 21h45 : The Party de Blake Edwards (1968).
Teatro Sperimentale (sala grande & sala Pasolini) Via Gioacchino Rossini, 61121 Pesaro.
Palazzo Gradari, Bagni Paradiso n. 59, Strada Marina Ardizia, Sottopasso 4, 61121 Pesaro.
À Bruxelles, la Cinematek, s’accorde avec le projet communautaire Orfeo & Majnun et présente huit films liés au mythe d’Orphée : Orpheus. Tractations avec l’ange de la mort (16-27 juin 2018).
Ce soir :
* À 19h00 : Orfeu Negro de Marcel Camus (1958).
Cinematek, salle Ledoux, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Toujours à Bruxelles, et toujours à la Cinematek, un cycle Football (3 juin-20 juillet 2018).
Ce soir :
* À 21h00 : À mort l’arbitre ! de Jean-Pierre Mocky (1984).
Cinematek, salle Ledoux, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, à la Fondation Seydoux, dans le cadre de Premières images du Maghreb (30 mai-30 juin 2018) : Carte blanche à la cinémathèque de Tanger.
* À 16h30 : Montage de films amateurs muets tournés à Tanger au Maroc entre 1935 et 1970 ; Six et douze de Ahmed Bouanani (1968).
Séance présentée par Malika Chaghal et Mohamed Lansari.
Fondation Jerôme-Seydoux-Pathe, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 juin 2018.
Au fil du temps, tous les éditos