* Louise Wimmer-édito 2018 ; * 1er-15 janvier 2018 ; * 16-31 janvier 2018 ; * 1er-15 février 2018 ; * 16-28 février 2018 ; * 1er-15 mars 2018 * 16-31 mars 2018 ; * 1er-15 avril 2018 ; * 16-30 avril 2018 ; * 1er-15 mai 2018 ; * 16-31 mai 2018 ; * 1er-15 juin 2018 ; * 16-30 juin 2018 ; * 1er-15 juillet 2018 ; * 16-31 juillet 2018 ; * 1er-15 août 2018 ; * 16-31 août 2018 ; * 1er-15 septembre 2018 ; * 16-30 septembre 2018 ; * 1er-15 octobre 2018 ; * 16-31 octobre 2018 ; 1er-15 novembre 2018 ; * 16-30 novembre 2018 ; * 1er-15 décembre 2018 * 16-31 décembre 2018
(1er-15 octobre 2018)
Bon anniversaire à Italo Calvino (1923-1985), 95 ans aujourd’hui.
Nos villes réelles, auxquelles nous "avions droit" pourtant comme le pensait Henri Lefebvre (1901-1991), deviendront invivables, seront désertées, puis tomberont en ruines. Nous qui les avons tant aimées, ces ruines fantasmées, comment pourrions-nous nous plaindre de ce qu’elles deviennent réelles ?
Mais c’est alors que la sensibilité et l’émotion nous reviendront, avec le souvenir des villes invisibles de Calvino, et de ses alter ego, Marco Polo et Kublai Khan, quand notre civilisation était à son adolescence. Quand on avait encore quelques siècles devant soi.
Merci Gérard Trignac.
À Lyon, Festival Lumière 2018, 10e édition (13-21 octobre 2018).
Un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :
* À 9h00 : Sois belle et tais-toi de Delphine Seyrig (1976).
En présence de Irène Jacob et Nicole Fernandez Ferrer.
* À 11h30 : To Dorothy, a Son (aka Cash on Delivery) de Muriel Box (1954).
En présence de Jean Ollé-Laprune.
* À 14h15 : Cri d’angoisse (Subway in the Sky) de Muriel Box (1959).
En présence de Tonie Marshall.
* À 16h00 : Intermède au Village avec les chansons réalistes de Catherine Frot.
* À 16h30 : Le Retour de Max Linder, cinéconcert.
Séance animée par Thierry Frémaux, en présence de Sophie Seydoux.
Accompagnement au piano par Jacky Delance.
* À 18h30 : Roma de Alfonso Cuarón (2018).
En sa présence.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À La Roche-sur-Yon, commence le Festival international du film 2018, 9e édition (15-21 octobre 2018).
Karin Viard à l’honneur, et des invités de marque : Anna Karina, Ethan Hawke, Quentin Dupieux, Valeria Bruni-Tesdeschi...
Soirée d’ouverture, au Manège, avec :
* À 19h30 : Le Jeu de Fred Cayavé (2018).
Festival de La Roche-sur-Yon, 8 rue Gouvion, 85000 La Roche-sur-Yon.
À Lyon, Festival Lumière 2018, 10e édition (13-21 octobre 2018).
Un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :
* À 10h00 : Infidèle (Trolösa) de Liv Ullman (2000).
En sa présence.
* À 16h15 : Moscou ne croit pas aux larmes (Moskva slezam ne verit) de Vladimir Menshov (1980).
En présence de Elena Orel.
* À 18h00 : Escobar (Loving Pablo) de Fernando León de Aranoa (2018).
En présence de Javier Bardem et Fernando León de Aranoa.
* À 22h00 : Rattle of a Simple Man de Muriel Box (1964).
En présence de Carlos Gomez.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Bruxelles, la Cinematek termine le cycle Val Lewton (17 septembre-14 octobre 2018), avec :
* À 20h00 : L’Île des morts (Isle of the Dead) de Mark Robson (1945).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Après le rapport du GIEC, "Il est encore temps", pense-t-on, en France et en Europe.
Pour le climat.
Pour tenter de faire ce que nos élus n’ont pas fait, depuis des dizaines d’années maintenant, et continuent à ne pas faire.
Pour reculer l’apocalypse.
Parce qu’une autre fin du monde est (peut-être) possible.
À Paris, à partir de 14h00, on marche de l’Opéra à la place de la République, où on trouve le Village des solutions, et, à 18h00, un concert de l’Orchestre Debout.
À Lyon, à l’Institut Lumière, commence aujourd’hui le Festival Lumière 2018, 10e édition (13-21 octobre 2018).
Le Village et la Plateforme ont été inaugurés hier soir.
Cette année, c’est Jane Fonda qui reçoit le Prix lumière 2018.
Programme étourdissant, comme d’habitude, à l’Institut même à Montplaisir, dans toute la ville, dans toute l’agglomération. Entre les hommages, les invités d’honneur, les master class, les rétrospectives, les avant-premières, les coups de chapeau, les prix, le grand projet, les zooms, les résurrections, on a du mal à de faire son chemin.
Comme il faut bien choisir, peut-être qu’on va, comme d’habitude, préférer les œuvres aux créateurs et les films aux rencontres et aux orateurs, mais c’est un choix personnel, c’est bien aussi, de temps en temps, de côtoyer les stars, en chair et en os.
Comme c’est un choix de privilégier un lieu pour ne pas perdre de temps en transports, ne pas s’éparpiller et gagner du temps en ciné, un choix qui n’engage que soi.
Le festival commence dès ce matin, à partir de 11h00 dans les deux salles de l’Institut.
Ce soir, gala d’ouverture dans la somptueuse Halle Tony-Garnier :
* À 17h30 : Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch (1988).
Les non-mondains, ou ceux qui ne disposent pas d’une "tenue de cocktail", pourront quand même participer à l’ouverture, tranquilles, à l’Institut.
* À 17h45 : La Force des ténèbres (Night Must Fall) de Richard Thorpe (1937).
* À 20h30 : Les Fils de l’homme (Children of Men) de Alfonso Cuarón (2006).
Faites votre programme de la semaine.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Nice, on retrouve l’Association Héliotrope qui invite à Un festival c’est trop court ! 2018, 18e édition (13-19 octobre 2018).
Avec, cette année, un quartier général, La Passerelle, au port.
Soirée exceptionnelle d’ouverture en plein air, sur la Promenade des Arts, en entrée par le musée libre et gratuite :
* À partir de 19h00 : Visite en nocturne de la nouvelle exposition du MAMAC, cinéma sur écran géant, DJ, et performances par la Compagnie humaine.
* À 23h00 : Allumage du mur de feu de Yves Klein sur les terrasses du MAMAC.
Et Set DJ de JB et Laurent Oeil Roulette.
Association Héliotrope, 10 bis rue Penchienatti, 06000 Nice.
À Paris, au Louvre, ce week end (avec un rebond le 31 octobre 2018), en préfiguration de l’exposition Gravure en clair-obscur (18 octobre 2018-14 janvier 2019), et en référence à Émile Cohl et ses Fantasmagories (1908), un regard rétrospectif et contemporain sur l’image gravée en mouvement : Fantasmagories : la gravure sur pellicule.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Les pionniers.
Films de Len Lye, Norman McLaren, Alexandre Alexeïeff et Claire Parker présentés par Pascal Vimenet, Sophie Le Tétour et Jean-Baptiste Garnero.
* À 17h00 : Les héritiers. Panorama et nouvelles écritures.
Séance présentée par Georges Sifianos.
Louvre, auditorium, rue de Rivoli, 75001 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 13 au 19 octobre 2018.
À Liverpool, une festival prend son envol, le Liverpool Independant Film Festival (LIVIFF) 2018, 2e édition (12-24 octobre 2018).
Ce soir, Opening gala :
* À 19h00 : Laddie : The Man Behind the Movies de Amanda Ladd Jones (2017).
Précédé d’un chouette court métrage :
* Being Keegan de Stephanie Zari (2017).
Surtout, on ne rate pas, demain, samedi 13 octobre 2018 :
* À 19h45 : Beating Heart (À cœur battant) de Laurent Caujat (2017).
Odeon Liverpool One, 14 Paradise St, Liverpool L1 8JF.
À Paris, au Champo, Carlotta à l’occasion de la fin de la rétrospective Ozu, fête la sortie du coffret L’âge d’or du cinéma japonais, vol. II, conçu par Tomuya Endo et Pascal-Alex Vincent, consacré aux acteurs et actrices japonais.
* À 19h30 : Le Goût du saké (Sanma no aji) de Yasujirō Ozu (1962).
Présentation par Tomuya Endo et Pascal-Alex Vincent.
Cinéma Le Champo, 51 rue des Écoles, 75005 Paris.
À New York, au Metrograph, du sang quasiment toute la nuit : Yamamoto’s Bloodthirsty Trilogy (12-14 octobre 2018).
Ce soir :
* À 18h00 : The Vampire Doll de Michio Yamamoto (1970).
* À 22h00 : Lake of Dracula de Michio Yamamoto (1971).
* À 23h30 : Evil of Dracula de Michio Yamamoto (1974).
Metrograph, 7 Ludlow St, New York, NY 10002.
À New York, où, décidément, ces temps derniers, l’inquiétude vire épouvante, le MoMA honore la Hammer et la créature : Hammer Horror. A Frankenstein Septet (12-18 octobre 2018).
Ce soir :
* À 19h00 : The Curse of Frankenstein de Terence Fisher (1957).
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
LundiMatin papier n°3, distribué par La Découverte et InterForum, est paru.
En ligne chaque lundi matin, et deux fois par an sur papier (dans toutes les bonnes librairies), la revue commence à prendre de la bouteille, depuis 2016.
Une revue, avec des numéros épuisés, c’est bon signe.
On consulte le sommaire et la présentation.
On note tout de suite la fête du 19 octobre 2018 :
* À partir de 19h00 : Apéro et présentation de la revue.
* À partir de 21h00 : Musique avec Avventur, 131, 2BPM, Animal méchant, etc.
La Générale, 14 avenue Parmentier, 75011 Paris.
Des nouvelles de Bob :
À Londres, à la Halcyon Gallery, où il a ses habitudes, Bob Dylan revient : Mondo Scripto (9 octobre-30 novembre 2018).
Chansons manuscrites et dessins.
Halcyon Gallery, 144-146 New Bond St, Mayfair, London W1S 1SN.
À Lyon, en préface du Festival Lumière, qui commence demain (15-21 octobre 2018),
* Bob Dylan - Jerry Schatzberg II.
Avant ses premiers films - Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child) date de 1970) -, Schatzberg a photographié Dylan entre 1965 et 1967, au moment des albums Highway 61 Revisited (1965) et Blonde on Blonde (1966).
L’Institut Lumière, en 2012, avait présenté une exposition avec une première sélection parmi ces photos.
Voici une deuxième sélection avec un nouveau catalogue (15 octobre-28 novembre 2018). Jerry Schatzberg sera là, mais Bob Dylan seulement sous réserve.
Galerie lumière, 3 rue Pleney, 69001 Lyon.
À Courbevoie, c’est le festival Atmosphères, 8e édition, qu’il ne faut pas rater (9-14 octobre 2018).
À La Défense, dès mardi 9 octobre 2018, il y a eu une mise en bouche sur le thème de la micro-mobilité de demain.
Aujourd’hui, on passe aux choses encore plus sérieuses : on va "rêver" le 21e siècle, en entrée libre. C’est pas dur, il suffit de considérer que les ainsi nommées "utopies" sont des "objectifs" à atteindre.
Les parrains 2018 : Pierre Richard et Michel Spiro.
Il succèdent à Marianne Denicourt (2012), Clémentine Célarié (2013), Claire Keim (2014), Marion Cotillard (2015), Cyril Dion (2016) et Pierre Niney (2017).
Les invités d’honneur 2018 : Hubert Reeves et Sabrina Krief.
Ce soir, cérémonie d’ouverture au Centre événementiel :
* À 20h30 : First Man. Le Premier Homme sur la Lune (First Man) de Damien Chazelle (2018).
Centre événementiel, 7 boulevard Aristide-Briand, 92400 Courbevoie.
À Blois, les Rendez-vous de l’histoire 2018, 21e édition ont pour thème La puissance des images (10-14 octobre 2018).
Le cycle de cinéma de ces Rendez-vous, sous la présidence de Pierre Schoeller, commence aujourd’hui.
Un programme riche et varié de films et de conférences : documentaires et fictions, ciné-concerts, avant-premières, images d’histoire, de propagande, de révoltes, de guerres, de violences, très éclectique, en bref, ça va de La Règle du jeu de Jean Renoir (1939), qu’on ne présente plus, à Le Facteur Cheval de Nils Tavernier (2018), en avant-première. Il faut dire que le titre de cette édition 2018 est, par nature, accueillant.
Soirée d’ouverture au cinéma Les Lobis en entrée libre :
* À 20h00 : Séance Ciné d’époque 14-18.
Une reconstitution de séance de cinéma typique de la Grande Guerre, sur une idée de Laurent Véray, conçue grâce aux travaux menés par l’équipe de recherche CINÉ08-19. Interprété par l’Ensemble Duruflé, avec Magali Goimard, François Rossé, Cécilia Arbel, Jean-Paul Farré.
Les Rendez-vous de l’histoire, 4 ter rue Robert-Houdin, 41000 Blois.
Cinéma Les Lobis, 12 avenue du Maréchal-Maunoury, 41000 Blois.
À Paris, au MAHJ : Sigmund Freud. Du regard à l’écoute
(10 octobre 2018-10 février 2019).
Curieusement, il s’agit de la première exposition en France sur Freud (1856-1939) : un ensemble de 200 pièces - peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques -, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet, Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele.
On note tout de suite, mercredi 24 octobre 2018 :
* À 19h30 : Freud, l’invention de la psychanalyse de Élisabeth Kapnist (1997).
Film en 2 parties présenté par Élisabeth Roudinesco et Élisabeth Kapnist.
Bonne lecture :
* Jean Clair, éd., Freud - du regard à l’écoute, catalogue de l’exposition du MAHJ, Paris, Gallimard, 2018.
MAHJ, Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75003 Paris.
À Paris, à l’Usine, les Onirographies de Pierre-André Sauvageot (12-20 octobre 2018).
* À partir de 19h00 : Vernissage.
Soirée de clôture, le samedi 20 octobre 2018 :
* À 20h00 : Jean-François Vilar, 95% de Réel de Pierre-André Sauvageot (1997).
Cf. aussi Vilar enfant du siècle. À propos de Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués. Roman noir (1993)
L’Usine, 102 boulevard de la Villette, 75019 Paris.
À Paris, la Cinémathèque française présente Sergio Leone, sa vie, ses films, avec une exposition coréalisée avec la Cineteca di Bologna et une rétrospective : Il était une fois Sergio Leone (10 octobre 2018-27 janvier 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone (1968).
Le film a cinquante ans, il est sans doute le plus célèbre de Leone.
Mais il y a des gens qui ne l’ont pas encore vu, bien qu’il soit souvent sorti et ressorti, et passé à la télévsion.
Nos préférés à nous, c’est deux histoire de trahison, de celles dont on ne se remet jamais :
* Il était une fois la Révolution (Giù la testa, 1971).
* Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America, 1984).
On note tout de suite le dimanche 14 octobre 2018 :
* À 14h30 : Conférence de Christopher Frayling.
Suivie d’une dédicace du catalogue :
* Gian Luca Farinelli & Christopher Frayling, La Révolution Sergio Leone, Paris, La Table ronde-Cinémathèque française, 2018.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Gand, hier a commencé le Film Fest Gent, 45e édition (9-19 octobre 2018).
Créé par des étudiants en 1974, le festival s’est spécialisé dans la musique de film. Il y a donc aussi des concerts.
La soirée d’ouverture d’hier, mardi 9 octobre 2018 :
* Girl de Lukas Dhont (2018).
La soirée de clôture de vendredi 19 octobre 2018 :
* Beautiful Boy de Felix van Groeningen (2018).
Aujourd’hui, un grand choix à partir de 14h30.
Notre choix spécial de ce soir :
* À 19h45 : My Twentieth Century (Az én XX. századom) de Ildikó Enyedi (1988).
Le film a reçu la Caméra d’or au Festival de Cannes 1989, et Jeune Cinéma l’avait chaudement recommandé à l’époque. Ildikó Enyedi avait un peu disparu des écrans occidentaux et vient de réapparaître avec Corps et Âme (Testről és lélekről, 2017), Ours d’or de Berlin 2017.
Ce soir toujours, un concert tentant :
* À 20h00 : Thurston Moore plays Maya Deren.
Thurston Moore, chanteur du groupe Sonic Youth, nous propose de nouvelles partitions pour quatre films de Maya Deren.
Faites votre programme du festival de Gand.
Film Fest Genet, Leeuwstraat 40/B, 9000 Gent.
Les sorties sur les grands écrans
* La Particule humaine (Grain) de Semih Kaplanoğlu (2017).
* Impulso de Emílio Belmonte (2017).
* LindyLou, jurée n°2 de Florent Vassault (2017).
* Girl de Lukas Dhont (2018).
* Voyez comme on danse de Michel Blanc (2018).
* L’Amour flou de Romane Bohringer & Philippe Rebbot (2018).
* Galveston de Mélanie Laurent (2018).
* Grande-Synthe de Béatrice Camurat Jaud (2018).
* RBG de Betsy West & Julie Cohen (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone (1968).
Service minimum.
À Paris, il fait beau, on aime les rues, on les traverse, à partir de 14h00, de Montparnasse à Place d’Italie en passant par Denfert, avec les postiers, les cheminots, les psychiatres, les profs, les chimistes, les hospitaliers, les vieux-z-et-les vieilles, et pas mal d’autres de tous âges.
Devant la montée planétaire des périls, il est difficile de croire encore à l’efficacité de ces vieilles méthodes d’une société qu’on croyait démocratique.
Mais il est, plus encore, impossible de ne pas être solidaire, et plus que jamais nécessaire de mettre en place, à la base, cette "entraide", décrite par Pierre Kropotkine au début du siècle dernier, transmise par Élisée Reclus, cette "autre loi de la jungle" selon les termes de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle.
Aparté : Dans le film Mon vingtième siècle de Ildiko Enyedi (1988), il est beaucoup question de l’ouvrage de Kropotkine.
L’entraide sur France Culture.
Après l’effort, le réconfort, les jeunes se concoctent des afters :
* À 17h30 : Bénallapero, place de la Contrescarpe.
* À 18h00 : Apéro de rentrée des luttes à l’EHESS.
(96 boulevard Raspail, 75006 Paris).
Après avoir paré au plus pressé, on prolonge la journée avec les moyens habituels, le cinéma.
* À 18h00 : Rencontre avec Jean-François Stévenin.
Potemkine, 30 rue Beaurepaire, 75010 Paris.
* À 20h30 : Accattone de Pier Paolo Pasolini (1961).
Ciné-club de l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek : Artists in Focus, une exploration des relations du cinéma avec les arts visuels et l’art contemporain (8-15 octobre 2018).
Au programme : Dora Garcia, Luke Fowler, Alex Reynolds.
Ce soir, à 19h00, la folie.
Luke Fowler, proche du Free Cinema, utilise les found footage pour parler des patients de Ronald Laing (1927-1989).
* What You See Is Where You’re At de Luke Fowler (2001).
Et :
* Titicut Follies de Frederick Wiseman (1966).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À New York, la Neue Gallerie, en collaboration avec le Musée d’Orsay et l’Orangerie, présente sa nouvelle exposition :Franz Marc and August Macke : 1909–1914 (4 octobre 2018-21 janvier 2019).
À travers 70 peintures, la rencontre décisive, en 1909, de deux artistes expressionnistes Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914).
On note tout de suite que cette exposition sera présentée à Paris, à l’Orangerie au printemps (6 mars-17 juin 2019).
Neue Gallerie, 1048 Fifth Avenue, New York, NY 10028.
À Strasbourg, aux Archives : Strasbourg 1918-1924. Le retour à la France (2 octobre 2018-10 mars 2019).
Archives de Strasbourg, 32 avenue du Rhin, 67076 Strasbourg.
À Paris, à l’INALCO, le Centre de recherches Europes-Eurasie et l’Université de Hradec Králové, se retournent sur le centenaire de la création de la Tchécoslovaquie, avec Étienne Boisserie et Jiří Hutečka qui présentent une exposition et une table ronde, en entrée libre : Les Tchèques dans la Grande Guerre (8 octobre-16 novembre 2018).
La Tchécoslovaquie est un pays qui n’existe plus.
Mais, du 28 octobre 1918 au 31 décembre 1992, elle fut un exemple - certes instable et née de bouleversements - de fédération. L’exposition témoigne de la vie quotidienne des Tchèques et de leur mobilisation civile et militaire au cours de la Grande Guerre.
* À 18h30 : Vernissage.
INALCO, Galerie du PLC et BULAC, rez-de-jardin, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris.
À Paris, au Centre Koyré, dans le cadre du projet Humanités environnementales à l’heure de l’Anthropocène, Hélène Guillemot et Sébastien Dutreuil organisent une Journée d’étude, en entrée libre sans inscription préalable.
* À partir de 9h00 : Qu’est-ce que la science du système Terre ? Histoire, pratiques scientifiques et politique.
Avec notamment Jean-Baptiste Fressoz, Hélène Guillemot, Sébastien Dutreuil, Timothy Lenton, Pascale Braconnot, Laurent Bopp, Jérôme Gaillardet, Eva Lövbrand et Bruno Latour.
Centre Alexandre-Koyré, salle de séminaire du 5e étage, 27 rue Damesme, 75013 Paris.
À New York, au MoMA, commence Charles White : A Retrospective (7 octobre 2018-13 janvier 2019).
Charles White (1918-1979) a eu cent ans le 2 avril 2018. Il pensait que l’art était une partie intégrante des luttes de libération et, malgré sa mort prématurée, il a influencé toutes les générations suivantes.
On le connaît surtout pour sa peinture murale, The Contribution of the Negro to American Democracy, à la Hampton University.
Cent œuvres - dessins, des peintures, des gravures, des photographies, des livres illustrés, des couvertures de disques et des documents d’archives : il s’agit de la première rétrospective qui lui soit consacrée, après l’Art Institute of Chicago, au printemps 2018 (8 juin-3 septembre 2018).
Museum of Modern Art (MoMA), 11 West 53rd Street, New York City 10019.
À Atlanta, - eh oui, même dans le Sud - dans le très blanc High Museum of Art, on célèbre, avec le sculpteur Glenn Kaino, le demi-siècle de l’événement majeur des JO de 1968 à Mexico, la colère des athlètes noirs : With Drawn Arms : Glenn Kaino and Tommie Smith (29 septembre 2018–6 janvier 2019).
On avait fait la connaissance de Glenn Kaino, né en 1972, au cours de la 12e Biennale de Lyon (12 septembre 2013-5 janvier 2014).
Il y avait déjà posé les bases de son projet - l’estrade. Qui a précédé, en somme, ce nouveau travail, exposé à Atlanta aux côtés des archives de Tommie Smith (né en 1944).
High Museum of Art, 1280 Peachtree St NE, Atlanta, GA 30309.
À Pordenone, à la Cinémathèque du Frioul, commence le mythique Giornate del Cinema Muto 2018, 37e édition (6-13 octobre 2018).
Pordenone, c’est le festival le plus chic, pour happy few, non mondain par excellence.
On ne lui souhaite pas ce type de succès qui attire les larges masses. Le gigantisme est dangereux, une des fausses bonnes idées engendrées par la civilisation capitaliste de la quantité. On ne rêve pas de clubs privés inaccessibles, mais d’une multitude de petites unités, articulées les unes aux autres.
Pour les initiés, il y a eu hier, une pre-apertura au Teatro Zancanaro, en entrée libre et sans réservation.
* Love de Fatty Arbuckle (1919) et Beauty’s Worth de Robert G. Vignola (1922).
Aujourd’hui, ça commence vraiment avec des projections à partir de 14h00 :
Ce soir, séance inaugurale à 20h30 :
* Per lei, per lui : la pubblicità ai tempi del muto (Das Geheimnis der Marquise / Il segreto della marchesa) de Lotte Reiniger (1921).
* Riscoperte (Our Pet) de Herman C. Raymaker (1924).
Accompagnement au piano par Donald Sosin.
* Captain Salvation (La nave dei galeotti) de John S. Robertson (1927).
Accompagnement par l’Orchestra San Marco, Pordenone, partition et direction par Philip Carli.
À 22h45 : Cinema delle origini :
* Plus de chauves (No More Bald Men) (1912).
* Un rayon de soleil de Henri Gambart (1912).
* Her Code of Honor de John M. Stahl (1919).
Accompagnement au piano par Daan van den Hurk.
Le Giornate del Cinema Muto, c/o La Cineteca del Friuli, Palazzo Gurisatti, Via G. Bini 50, 33013 Gemona.
À Paris, c’est la Nuit blanche 2018, 17e édition.
Une vieille idée de printemps, reprise à Paris en 2002 et transformée en idée d’automne, un adieu aux beaux jours - l’accès libre aux arts et aux lieux de la ville à des heures non ouvrées - et qui, depuis, essaime dans les villes du monde, Rome, Montréal, Bruxelles, Madrid, Taipei, Lima...
C’est une belle idée.
Il faut en profiter tant que les villes sont encore vivables.
Cette année, le directeur artistique est Gaël Charbau qui propose quatre "constellations" : Les Invalides, l’Île Saint-Louis, la Villette et la Porte Dorée.
Le Musée de l’immigration, Porte dorée justement, en profite pour inaugurer aujourd’hui sa célébration de l’hospitalité : Welcome ! (6 octobre-11 novembre 2018).
Avec L’expérience de l’ordinaire de Benjamin Loyauté (6-28 octobre 2018).
Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Faites votre programme parisien des quatre constellations.
Partout en France, c’est aussi la Fête de la science, 27e édition qui commence, avec, entre autres, de nombreux films scientifiques en accès libre (6-14 octobre 2018).
À Marseille, deux propositions de cinéma de l’Association Polly Maggoo
de très grande actualité :
* À 15h00 : Exil & migrations.
Des projections de films en présence de Laetitia Tura, Marie-Jo Long et Alexis Nuselovici.
Musée d’Histoire de Marseille, 2 rue Henri-Barbusse, 13001 Marseille.
* À 17h30 : Intelligence artificielle.
En présence de Laurent Perrinet.
Alcazar BMVR, 58 cours Belsunce, 13001 Marseille.
Dans la foulée, on descend dans la rue, en France et en Europe, à l’appel de SOS Méditerranée pour défendre L’Aquarius.
Avec, dans le cœur, l’espoir du Mare Ionio.
Il faut juste résister et compter sur ses propres forces.
À Paris, c’est à 14h30, place de la République.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 6 au 12 octobre 2018.
À Toulouse, et dans toute la région, commence Cinespaña 2018, 23e édition (5-14 octobre 2018).
Avec trois cycles forts :
* Une rétrospective Álex de la Iglesia et la comédie noire espagnole.
* La Galice : Paysages périphériques. O novo cinema galego.
* Les dragonnes : Nous ne sommes pas des princesses, nous sommes des dragonnes.
Ce soir, ouverture à la Cinémathèque et au cinéma ABC avec :
* À partir de 19h00, à la Cinémathèque
* À 21h00, à la Cinémathèque : Muchos hijos, un mono y un castillo de Gustavo Salmerón ( 2017).
* À 21h15, à l’ABC : El autor de Manuel Martín Cuenca (2017).
Cour de la Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
À Paris, au cinéma L’Arlequin, le Festival du cinéma allemand 2018, 23e édition a commencé, dans la grande tradition.
* Mackie le surineur. Le film de quat’sous de Brecht (Mackie Messer - Brechts Dreigroschenfilm) de Joachim A. Lang (2018).
Ce soir et demain, dans ce cadre, le Goethe Institut présente Le renouveau des séries allemandes (3-9 octobre 2018).
* À 21h00 : Babylon Berlin de Tom Tykwer, Achim von Borries & Henk Handloegten (2017).
Épisodes 1 et 2 en présence de Henk Handloegten et Liv Lisa Fries.
Demain samedi 6 octobre 2018, à 14h00 : la suite avec les épisodes 3, 4 et 5.
Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.
À Paris, au MAHJ : David Perlov, cinéaste, photographe, dessinateur (2 octobre 2018-10 février 2019).
On redécouvre l’œuvre multiforme de David Perlov (1930-2003), qui fut l’assistant de Henri Langlois et l’ami de Joris Ivens. Avec sa caméra 16 mm, il tint, pendant 10 ans de 1973 à 1983, un journal de sa vie quotidienne qui finit par intéresser la télévision en 1983.
* Diary de David Perlov (1983).
On note tout de suite la projection intégrale du film, dimanche 7 octobre 2018.
Présentation par Yael et Noemie Perlov.
En DVD par Re:Voir.
MAHJ, Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75003 Paris.
À Paris, à Beaubourg : Rétrospective Pippo Delbono (5 octobre-5 novembre 2018).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Vangelo de Pippo Delbono (2016).
Centre Pompidou, forum -1, cinéma 2, petite salle, Place Georges-Pompidou, 75004 Paris.
À Bruxelles, la Cinematek présente Pas de deux. Le cinéma de Anne-Marie Miéville (4-30 octobre 2018).
Miéville est généralement associée à Jean-Luc Godard avec qui elle a beaucoup travaillé, mais elle a aussi une œuvre personnelle qu’on va pouvoir découvrir.
* À 19h00 : Conférence de Marie-Anne Guerin.
* À 20h30 : Mon cher sujet de Anne-Marie Miéville (1988).
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, en face du Lutétia, avant la prestigieuse Maison des sciences de l’homme du boulevard Raspail à Paris...
... il y avait là, le Conseil de guerre et la Maison de justice (Hôtel de Toulouse, 1800-1907) et, en face, la Maison d’arrêt et de correction du Cherche-Midi (1847-1964).
Y ont défilé les filles perdues, Alfred Dreyfus, Honoré d’Estienne d’Orves, Kurt Gerstein, les porteurs de valise du Réseau Jeanson et bien d’autres encore.
Les "Menhirs" de Shamaï Haber (1922-1995) rappellent les "hauts-murs" et une plaque quelques uns des prisonniers.
L’équipe du laboratoire Clamor, dans le cadre de la Nuit du droit, 2e éditon, présente deux expositions :
* De la Maison du Bon Pasteur à la Maison des sciences de l’homme.
* Histoire de la justice en France, de l’Ancien Régime à nos jours.
Aujourd’hui, inauguration :
* À partir de 17h30 : Alfred Dreyfus à la prison du Cherche-Midi.
Conférence de Philippe Oriol.
Et exposition commentée par Jacky Tronel.
* Complaintes criminelles interprétées par Jean-Michel "Maxou" Heintzen.
Bonne lectures :
* Jean-Jacques Lefrère & Philippe Oriol, La Feuille qui ne tremble pas. Zo d’Axa et l’anarchie, Paris, Flammarion, 2013.
* Philippe Oriol, L’Histoire de l’affaire Dreyfus de 1894 à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, 2014.
* Philippe Oriol, Jehan Rictus. La vraie vie du poète, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2015.
On découvre le Musée d’histoire de la justice en ligne Criminocorpus.
Maison des sciences de l’homme, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.
À Paris, l’Université Paris 7 Diderot et l’Inalco, présentent, en partenariat avec le Ciné-club Yda :
* À 17h00 : À qui appartient la terre ? (Dat thuoc ve ai) de Doan Hong Le (Ateliers Varan, 2009).
Débat avec Tran Hai Hac.
L’État vietnamien décide d’implanter de vastes complexes touristiques étrangers sur toute la zone côtière du Quang Nam, obligeant les paysans à quitter leurs terres.
Le film relate les réactions des habitants, dont la plupart ont participé à la lutte pour l’Indépendance nationale.
INALCO, Amphi 4, 65 rue des Grands-Moulins, 75013 Paris.
À Paris, à la Galerie Patrick-Gutknecht, une exposition de photos de Guy Gilles (1938-1996) nous rappelle ce cinéaste "buissonnier", mélancolique, inclassable, mal compris, et en définitive inoubliable (4 octobre-10 novembre 2018).
Ce soir :
* À partir de 18h00 : Guy Gilles Exposé, paupières closes.
Vernissage.
Cf. À propos de Absences répétées, entretien avec Guy Gilles (1973).
Cf. À propos de la Rétrospective Guy Gilles à la Cinémathèque (24 septembre-5 octobre 2018).
Galerie Patrick-Gutknecht, 78 rue de Turenne, 75003 Paris.
À Auch, commence le festival Indépendance et Création, 21e édition (3-7 octobre 2018).
Auch, c’est la quintessence première de l’idée de festival : tout le monde y est convié, cinéphiles, amateurs, professionnels, étudiants, et on peut y faire des découvertes et des rencontres, sans exclusive et sans frontière, dans la convivialité.
Au programme 2018, fidélité aux premiers objectifs de 1998 : des avant-premières de tous genres, des premiers films, des réalisateurs confirmés, sans compétition et sans prix, au Ciné32 à Auch même, et dans toutes les salles de cinéma du Gers : 58 films venus d’une vingtaine de pays, qui sortiront en 2019.
Et pour fêter les 40 ans, retour aux sources, à Marciac, et rencontre du Gers profond, dimanche 7 octobre 2018 à 17h30 :
* L’Arrière-pays de Jacques Nolot (1998).
En sa présence.
Ce soir, c’est l’ouverture :
* À 18h00 : Discours et cocktail d’inauguration
* À 19h30 : Les invisibles de Louis-Julien Petit (2018). Avec notre chérie, Corinne Masiero.
En présence du réalisateur et de Noémie Lvovsky.
Festival Indépendance et Création, Ciné 32, allée des Arts (avenue de l’Yser), 32000 Auch.
À San Diego, on reconnaît la vieille Europe, avec le San Diego Italian Film Festival (SDIFF), 12e édition, qui fête, comme tout le monde, les 50 ans de C’era una volta il West de Sergio Leone (2-14 octobre 2018).
Ce soir, ouverture, au MOPA, avec :
* À 19h30 : Ammore e malavita (Love and Bullets) de Marco & Antonio Manetti (2017).
MoPA (Museum of Photographic Arts), Balboa Park Balboa Park at
1649 El Prado, San Diego, CA 92101.
San Diego Italian Film Festival, 325 W. Washington St. #2100, San Diego, CA 92103.
À Bologne, la Cineteca est plus que jamais italienne, qui autorise le rire devant la tragédie : Ridere della tragedia (3-7 octobre 2018).
Ce soir :
* À 17h30 : La grande guerra de Mario Monicelli (1959).
Cinema Lumière, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.
À Meudon, commence le Festival du court métrage d’humour, 29e édition (3-7 octobre 2018).
Ce soir :
* À 20h30 : Compétition officielle.
Centre d’art et de culture, 15 boulevard des Nations-Unies, 92190 Meudon.
À Paris, à la librairie Quilombo, à présent qu’ils semblent éteints pour un bout de temps, on retourne sur les mouvements révolutionnaires d’Amérique du Nord au 20e siècle, à travers l’autobiographie de Huey Percy Newton (1942-1989), co-fondateur des Black Panthers.
* À 20h00 : Le suicide révolutionnaire.
Rencontre-discussion avec Amzat Boukari-Yabara et l’équipe de la toute jeune maison d’édition Premiers matins de novembre.
Bonne lecture :
* Huey P. Newton, Revolutionary Suicide, New York, Random House, 1973 ; réédition en 1995 avec une introduction de J. Herman Blake ; Le Suicide révolutionnaire, préface de Ahmad Saadat, Éditions Premiers matins de novembre, 2018.
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
À Brooklyn, au BAM comme aux Tate à Londres, le Black History Month, dont on parlait ce 1er octobre, se dilate : Soul of a Nation. Art in the Age of Black Power (14 septembre-3 février 2019).
On en profite pour participer au Next Wave Festival avec le Physical Theater de la troupe australienne Circa (2-7 octobre 2018) :
* Humans.
Brooklyn Museum (BAM), 200 Eastern Parkway, Brooklyn, New York 11238–6052.
Les sorties sur les grands écrans
* Le Cahier noir (O caderno negro) de Valeria Sarmiento (2017).
* Shut Up And Play The Piano de Philipp Jedicke (2017).
* Amin de Philippe Faucon (2018).
* Chris the Swiss de Anja Kofmel (2018).
* La Saveur des ramen (Ramen Teh) de Eric Khoo (2018).
* Nos batailles de Guillaume Senez (2018).
* Frères Ennemis de David Oelhoffen (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Fanfaron (Il sorpasso) de Dino Risi (1961).
À Mexico, en 1968, on préparait activement les Jeux Olympiques (12-27 octobre 2018).
Le 2 octobre 1968, c’était un mercredi.
Sur la place des Trois Cultures, à Tlatelolco, à 17h00, les étudiants manifestaient, une fois de plus, comme partout dans le monde, depuis plus d’une année.
Les flics du Batallón Olimpia de Gustavo Diaz Ordaz, postés sur les toits, ouvrirent le feu par mitraillettes et pistolets automatiques sur les quelque 8000 jeunes désarmés qui défilaient. Le lendemain, pas un mot sur le drame : dans la presse écrite, à la radio, à la télé, on parlait de la météo.
C’est la journaliste Oriana Fallaci (1929-2006), blessée sur la place, qui, en novembre 1968, brisa le silence en racontant son vécu, l’hélicoptère qui rasait le sol en lançant des fusées vertes pour indiquer les lieux à flinguer - "comme au Vietnam" : plutôt 300 morts que les 20 morts finalement avoués officiellement.
Les JO ont pu se dérouler normalement et aucun pays ne s’est désisté.
Grâce au courage des athlètes Tommie Smith et John Carlos, avec la solidarité de l’Australien Peter Norman, ces JO-là, on ne les a pas oubliés.
Cinquante ans après, ni repentir, ni éclaircissements.
* Le montage de Arturo Rosillo Moreno.
Bonne lecture :
* Elena Poniatowska, La noche de Tlatelolco. Testimonios de historia oral, Mexico, Edicion especial, 1971 ; La Nuit de Tlatelolco. Histoire orale d’un massacre d’État, traduction de Marion Gary & Joani Hocquenghem, préface de Joani Hocquenghem, Toulouse, Éditions CMDE, 2014.
* L’installation Voz Alta de Rafael Lozano-Hemmer (25 septembre-5 octobre 2008).
À Bruxelles, la Cinematek, dans le cadre de ses anthologies classiques, ouvre un cycle Mexico 68 (2-18 octobre 2018), avec des documentaires inédits de la Cinémathèque de l’UNAM, en collaboration avec l’Institut Cervantes.
Ce soir :
* À 19h00 : A memorial del 68 de Nicolás Echevarría (2006).
Présenté en anglais par Sarah Stokes.
Suivront :
* 2 de Octubre. Aqui Mexico de Oscar Menéndez (1970) ; Unete pueblo de Oscar Menéndez (1968).
* El grito de Leobardo Lopez Arretche (1968-1970).
* Mural Efímero de Raúl Kamffer (1968-1973) ; Entrevistas Mayo 1968 de Alfredo Joskowicz (1968) ; Comunicados cinematográficos del Consejo Nacional de Huelga (1968).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles
Marcel Duchamp (1887-1968) est mort le 2 octobre 1968, il y a 50 ans, laissant des traces ineffaçables.
* à Rouen
* Comme à Washington.
À Marseille, au Vidéodrome 2 : Cinéma dada et surréaliste. (2-7 octobre 2018).
Ce soir :
* À 21h00 : Sept fims de Hans Richter : Filmstudie (1926) ; Vormittagsspuck (1927) ; Rythmes 21 et 23 (1921) ; Inflation (1928) ; Rennsymbphonie (1929) ; Alles dreht sich, alles bewegt sich (1929) ; Zweigroschenzauber (1930).
Et un film de Marchel Duchamp : Anémic Cinéma (1926).
Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Paris, la Cinémathèque soutient le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov entré en résistance en mai 2018 contre l’annexion de la Crimée par Moscou, en projetant son premier film, entrée libre et gratuite sans réservation dans la limite des places disponibles.
* À 19h00 : Gamer de Oleg Sentsov (2011).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Paris, au Reflet Médicis, l’Institut polonais présente un film politique méconnu de Jerzy Kawalerowicz (1922-2007).
* À 20h00 : La Mort du président (Smierc prezydenta) de Jerzy Kawalerowicz (1977).
Présentation par Céline Francelle-Gervais.
Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.
Charles Aznavour (1924-2018) est mort cette nuit, ce 1er octobre 2018.
Il était aussi un grand acteur.
René Pétillon (1945-2018) est mort, hier 30 septembre 2018, nous annonce le site de Charles Tatum, Sus au vieux monde.
Chaque "vieux" qui meurt, c’est un bout d’époque qui disparaît. Et l’obsolescence programmée vient vite de nos jours.
On a raté un week end de rêve : Zappa à la Philharmonie de Paris. Ben oui, faut suivre, et c’est pas une sinécure.
Le voilà dans tout son éclat : ©Jerry Schatzberg, aussi génial que quand il photographie Dylan.
Heureusement Marc Saffar était là qui veillait au grain.
Il nous envoie un replay valable un an du concert enregistré salle Pierre-Boulez le 30 septembre 2018.
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), le Festival francophonie métissée bat son plein (25 septembre-9 octobre 2018).
Cinéma, danse, littérature et musique pour célébrer le dialogue interculturel et l’utopie d’un langage universel.
On en profite pour voir l’exposition des photos de Dao Pham Xuan : Vietnam. D’autres rives inaugurée la semaine dernière (25 septembre-12 octobre 2018).
Aujourd’hui, c’est dans ce cadre que commence la Quinzaine du cinéma francophone, 27e édition (1er-9 octobre 2018).
Cette édition 2018, toujours non compétitive, met à l’honneur le cinéma arménien : les deux grands documentaristes Comes Chahbazian et Artavazd Pelechian, ainsi que les courts métrages de Anzhela Frangyan, Mane Grigoryan, Philip Poghosyan, Manne, dont celui de Serge Avédikian, Chienne d’histoire, Palme d’or à Cannes en 2010.
Premier rendez-vous arménien, demain, mardi 2 octobre 2018, avec :
* À 20h00 : Rhythm & Intervals de Comes Chahbazian (2016).
En sa présence.
On note tout de suite, lundi 8 octobre 2018 à 20h00, la rencontre Récits d’Arménie avec Serge Avédikian et Marianne Denicourt.
Ce soir, ouverture de la Quinzaine francophone avec :
* À 20h00 : La Miséricorde de la jungle (The Mercy of Jungle) de Joël Karekezi (2018).
En sa présence.
CWB, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.
À la Cinémathèque, commence la Rétrospective Valeria Sarmiento (1er-7 octobre 2018).
Ce soir :
* Le Cahier noir (O Caderno Negro) de Valeria Sarmiento (2017).
En présence de l’équipe du film.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Paris, chaque premier lundi du mois, les courts métrages sélectionnés et primés, proposés par l’Agence du court métrage : Déjà demain.
* À 20h00 : Love, he Said de Inès Sedan (1973) ; Cœurs sourds de Arnaud Khayadjanian (2017) ; Dylan Dylan de Sylvain Coisne (2017) ; La Persistente de Camille Lugan (2018) ; La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel (2018).
En présence de Inès Sedan, Sylvain Coisne et Arnaud Khayadjanian.
MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.
À Paris, à la Librairie Jonas, qui a eu 50 ans l’année dernière, avec l’Association Violons de la Baleine Blanche, on se préoccupe de ce nouvel âge l’Anthropocène qui ne promet rien de bon, tant qu’il ne sera pas regardé en face.
* À 20h15 : Vers une république des biens communs.
Rencontre avec Benjamin Coriat.
La notion de biens communs a été stabilisée par les travaux de Elinor Ostrom en 1990. Cf. notre bibliographie.
Pot convivial en fin de soirée.
On note tout de suite la prochaine rencontre du mercredi 3 octobre 2018 :
* À 19h30 : La Part sauvage du monde.
Avec Virginie Maris, François Sarrazin et Christophe Bonneuil.
Bonnes lectures :
* Nicole Alix, Jean-Louis Bancel, Benjamin Coriat & Frédéric Sultan, Vers une république des biens communs ?, Paris, Les liens qui libèrent, 2018.
* Virginie Maris, La Part sauvage du monde. Penser la Nature dans l’Anthropocène, Paris, Seuil, 2018.
Librairie Jonas, 16 rue de la Maison-Blanche, 75013 Paris.
En France et partout dans le monde, tout le mois d’octobre, c’est la Fête du cinéma d’animation, 17e édition (1er-31 octobre 2018).
Il y aura une Journée mondiale, le 28 octobre 2018, en hommage à Émile Reynaud, date anniversaire de sa première projection publique de bandes animées, à Paris, au Musée Grévin, le 28 octobre 1892.
Association française du cinéma d’animation (AFCA), 53 bis rue Rodier, 75009 Paris.
À Londres, le mois d’octobre est black (depuis 1987).
Ce Black History Month est annuel et célébré en février aux USA et au Canada.
James Baldwin avait proposé une Semaine de l’histoire des blancs, et Morgan Freeman rappelle que l’histoire des Noirs se confond avec l’histoire américaine.
Mais, bon, c’est comme les quotas, c’est insatisfaisant, mais ça sert au moins à rappeler les inégalités sinon à les réduire, et, hélas, ces périodes transitoires risquent de se répéter encore un moment.
La Tate (Tate Modern, Tate Britain et Tate Liverpool) c’est toute l’année qu’elle honore les œuvres de la Black British Community : Delve Deeper.
On en profite pour rappeler, entre autre : Soul of a Nation. Art in the Age of Black Power (12 juillet-22 octobre 2018).
Au fil du temps, tous les éditos