* Louise Wimmer-édito 2018 ; * 1er-15 janvier 2018 ; * 16-31 janvier 2018 ; * 1er-15 février 2018 ; * 16-28 février 2018 ; * 1er-15 mars 2018 * 16-31 mars 2018 ; * 1er-15 avril 2018 ; * 16-30 avril 2018 ; * 1er-15 mai 2018 ; * 16-31 mai 2018 ; * 1er-15 juin 2018 ; * 16-30 juin 2018 ; * 1er-15 juillet 2018 ; * 16-31 juillet 2018 ; * 1er-15 août 2018 ; * 16-31 août 2018 ; * 1er-15 septembre 2018 ; * 16-30 septembre 2018 ; * 1er-15 octobre 2018 ; * 16-31 octobre 2018 ; * 1er-15 novembre 2018 ; * 16-30 novembre 2018 ; * 1er-15 décembre 2018 * 16-31 décembre 2018
(1er-15 décembre 2018)
Bon anniversaire à Maurice Vignaux (1888-1984) qui a 130 ans aujourd’hui.
Est-ce qu’on soupçonne, est-ce qu’on pressent, à 10 ans, tout au fond de son inconscient et de son héritage karmique, les guerres qui se préparent, les tempêtes et les fronts à venir ?
Bon anniversaire à L’Opéra de quat’ sous (Die Dreigroschenoper) créé à Berlin en 1928, qui a eu 90 ans le 31 août 2018.
Dommage que Bertolt Brecht (1898-1956), qui a fêté ses 120 ans le 10 février 2018, traverse un désert. On aurait besoin de lui.
Wie Ihr es immer dreht und Ihr es immer führt,
Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral
(La bouffe d’abord, la morale ensuite,) proclamait-il.
À Paris, au Pavillon de l’Arsenal : La Grande Halle.
* De 11h00 à 17h00 : La Grande Halle. Marché bio métropolitain, 2e édition.
Vente directe et dégustation, distribution des prix, ateliers pédagogiques du Réveil agricole sur inscription, braderie, visites guidées.
Pavillon de l’Arsenal, 21 boulevard Morland, 75004 Paris.
À Paris, à l’École normale supérieure et avec Le Maghreb des films, on célèbre les 40 ans de la revue plurithématique CinémAction. Entrée libre.
Créée en mai 1978 par Guy Hennebelle (1941-2003), CinémAction a fait de son premier numéro un manifeste : Dix ans après mai 68... aspects du cinéma de contestation.
* À partir de 13h45 : Hommage à Guy Hennebelle, passeur du cinéma algérien.
Table ronde avec Monique Martineau-Hennebelle, Mohand Ben Salama, Olivier Hadouchi, Sébastien Layerle, Salima Tenfiche.
Introduction par Mouloud Mimoun et Marie Pierre-Bouthier.
Présentation des quarante ans de CinémAction par Jean Verrier et Françoise Puaux.
Modération par Marie Pierre-Bouthier.
Bonne lecture :
* Sébastien Layerle & Monique Martineau-Hennebelle, éds., Chroniques de la naissance du cinéma algérien. Guy Hennebelle, un critique engagé (El Moudjahid, 1965-1968), préface de Ahmed Bedjaoui, postface de Benjamin Stora, CinémAction n°166, Éditions Charles Corlet, 2018.
* À 16h00 : Deux films de Ahmed Lallem (1940-2009) : Elles (1966)
et Algériennes, trente ans après (1995).
ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Paris, à la Fondation Seydoux, on fête, avec une séance spéciale, la sortie du n°2 de la revue trimestrielle consacrée au patrimone, Revus et Corrigés, : "1918 : Filmer un monde nouveau".
* À 18h00 : La Grande Parade (The Big Parade) de King Vidor (1925).
Accompagnement au piano par Harry Allouche (Classe d’improvisation de Jean-François Zygel au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris).
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73, avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Bourg-Saint-Maurice, s’ouvre Les Arcs Film Festival, 10e édition, consacré au cinéma européen indépendant (15-22 décembre 2018).
Invités d’honneur 2018 : Valeria Bruni-Tedeschi et Romain Duris.
Président du jury : Ruben Östlund.
Avec six sections dans sept salles, notamment : la [compétition officielle->https://lesarcs-filmfest.com/fr/programmation/competition-officielle] pour décrocher la Flèche de cristal, un focus sur la Pologne, ou Hauteur (le cinéma d’auteurs).
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 19h00 : L’Homme fidèle de Louis Garrel (2018).
Centre Bernard Taillefer, salle officielle du festival, Le Charvet, Arc 1800, 73700 Bourg-Saint-Maurice.
À New York, le Lincoln Center présente, en partenariat avec le Festival de Locarno, une grande rétrospective de l’œuvre du fils de Maurice Tourneur (1876-1961) : Jacques Tourneur, Fearmaker (14 décembre 2018-3 janvier 2019).
Jacques Tourneur (1904-1977) avait suivi son père envoyé par Éclair aux États-Unis en 1914 à 10 ans. Nationalisé américain en 1919, il est rentré en France avec son père en 1925, puis est retourné aux États-Unis en 1934, s’installant à Hollywood après le succès de son film Cat People en 1942. Il rentrera définitivement en France en 1966, après avoir fait toute sa carrière aux État-Unis.
Le titre de cette rétrospective, Jacques Tourneur, Fearmaker, est à la fois restrictif et excessif. Il s’inspire de son film, The Fearmakers (La Cible parfaite, 1958). Mais il faut savoir que Jacques Tourneur n’a tourné qu’une demi douzaine de films effayants dans une très abondante filmographie qui aborde d’autres genres, notamment le western ou le polar.
Ce soir :
* À 17h15 : Out of the Past (1947).
* À 19h15 : Nightfall (1957).
* À 21h15 : Night of the Demon (1957).
Film Society of Lincoln Center, Walter Reade Theater, 165 W 65th St, New York, NY 10023.
À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature)
* À 16h00 : Rencontre et signature avec Jean-Noël Grando.
Bonne lecture :
* Jean-Noël Grando, Danièle Darrieux, Stradivarius de l’écran, préface de Jean-Claude Carrière, Éditions Un autre reg’art, 2018.
Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Paris, à la Librairie Quilombo, quatrième volet des Étoiles Noires, après Fréhel, Emma Goldman et Nikos Kavvadias : Emiliano Zapata (1879-1919) à l’honneur.
* De 15h00 à 20h00 : Rencontre et signature avec Yann Fastier
Bonne lecture :
* Yann Fastier, Zapata est vivant !, Le Puy-en-Velay, L’Atelier du poisson soluble, 2018.
* À 21h00 : Concert de Cascabel Son Factory.
Avec le meilleur mezcal.
Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
À Marseille, à la Friche Belle de Mai, une soirée XXL, avec les 8 structures résidentes de la Friche, proposé par le festival REEVOX-NH (gmem-CNCM-marseille), le Cabaret Aléatoire et Chroniques Biennale des imaginaires numériques (Seconde Nature et ZINC)
* De 18h00 à 04h00 : Soirée extra extensible.
Le Salon de la micro-édition, trois vernissages et six expos en entrée gratuite, des concerts avec pass pour trois soirées, etc.
Friche Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.
Le coin des "cinéphiles canal historique" à travers la semaine télé de Jeune Cinéma du 15 au 21 décembre 2018.
À Paris, au Médicis, dans le cadre de la Saison France-Roumanie (27 novembre 2018-14 avril 2019) : Panorama du cinéma roumain, 2e édition (13-16 décembre 2018).
Au programme, les films de Radu Jude, Radu Muntean, Corneliu Porumboiu, Paul Negoescu, Marta Bergman, Daniel Sandu, Iona Uricaru, Stere Gulea, Jésus del Cerro, Catalin Saizescu et Georgiana Moldoveanu, en leur présence.
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Un pas derrière les séraphins (Un pas în urma serafimilor) de Daniel Sandu (2017).
Institut culturel roumain, 1 rue de l’Exposition, 75007 Paris.
Cinéma Le Reflet-Médicis, 3 rue Champolion, 75005 Paris.
À Strasbourg, mardi soir, le 11 décembre 2018, a eu lieu une de ces fusillades "terroristes" qu’on commence à connaître, mais qui engendrent toujours la même stupeur et stimulent tous les délires d’interprétation. Des morts, des blessés, de la désolation.
Au début du 20e siècle, il y avait des visionnaires.
Dans les années 50 du 20e siècle, l’absurde avait des théoriciens et des illustrateurs.
Au 21e siècle, de toute part, il est devenu la norme et la loi, le cul de sac.
Les journalistes le qualifient mécaniquement de "surréaliste", oubliant (ou n’ayant jamais su) que le surréel ouvrait des issues.
Les gens normaux ont reconnu le chaos, que personne ne se risque plus à théoriser, sauf les mathématiciens.
Mardi soir, donc, ceux qui devaient assister, le lendemain, mercredi 12 décembre 2018 à midi, à la cérémonie de remise du Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à Oleg Sentsov, au Parlement européen, ont été parqués longtemps dans la ville morte, en attente de sécurisation. Qui était en mesure de trouver du sens au télescopage des infos ?
Les collages ou les détournements, ces méthodes artistiques inventées au 20e siècle, comme des recours rassurants, qui, parmi nous autres "hommes quelconques", en a les talents et les secrets ?
À Paris, aujourd’hui, la Ligue des droits de l’Homme invite à en savoir plus. Entrée libre.
* À 20h00 : Le Procès. L’État de Russie contre Oleg Sentsov (The Trial : The State of Russia vs Oleg Sentsov) de Askold Kurov (2017).
En présence de Natalya Kaplan et Dmitri Dinze, retour de Strasbourg.
Présentation par Alain Guillemoles.
Les Sept Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.
À Paris, à la BNF, dans le cadre du programme de Résonances Culture (l’art en prison) et Lieux fictifs, : Images en mémoire, Images en miroir (10-14 décembre 2018), en collaboration notamment avec la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse, l’INA, le CNC ou la Friche la Belle de Mai, voici la journée de bilan de la session 2018.
C’est l’occasion de découvrir une sélection de 20 courts métrages réalisés par les ateliers en 2017 et produits par Lieux fictifs : Exister ! (10-14 décembre 2018).
Au programme de la journée, des tables rondes, des témoignages et la projections des films d’ateliers, avec les choix de Emma Benestan, de Benoît Labourdette et de Julien Lahmi, directeur du Mashup Festival.
* De 10h00 à 17h00 : Images en mémoire, images en miroir.
Entrée libre sur inscription.
BNF François-Mitterrand, Petit auditorium, quai François-Mauriac, 75013 Paris.
À Paris toujours, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature) :
* À 18h00 : Rencontre et signature avec Benoit Basirico.
Bonne lecture :
* Benoit Basirico, La Musique de film, compositeurs et réalisateurs au travail, Paris, Hémisphères, 2018.
Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Paris, les Bouffes du nord accueillent le Teatr Zar (12-15 décembre 2018).
Impossible d’éviter la Pologne qu’on aime, celle de Jerzy Grotowski (1933-1999) et son Teatr Laboratorium, alors que nos souvenirs de la pièce, créée en 1962 mais qu’on n’a vue à Paris qu’en 1968, comme nos souvenirs du film (qui date de 1968), ont un sérieux besoin d’être rafraîchis.
Entrée libre sur réservation.
Demain, vendredi 14 décembre 2018 :
* À 17h30 : Akropolis.
D’après le spectacle Akropolis de Jerzy Grotowski (Théâtre-Laboratoire).
Introduction de Georges Banu et Jarosław Fret.
Introduction filmée de Peter Brook.
Bonne lecture :
* Ludwik Flaszen, Grotowski et compagnie. Sources et variations, traduction de Éric Veaux, Lavérune, L’Entretemps, 2015.
Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de la Chapelle, 75010 Paris.
À Paris, à la Fondation Seydoux : Les Films Eclair. Un univers où tout peut arriver (12-21 décembre 2018).
Les Films Éclair, fondés en 1907, à Épinay, par Ambroise-François Parnaland et Charles Jourjon, ont occupé la troisième place dans l’industrie cinématographique française, aux côtés de Pathé et Gaumont.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Les Tribulations d’un huissier (1911) ; L’Ingénu libertin de Émilien Champetier (1928).
* À 16h00 : Les comiques Eclair (Gavroche, Gontran, Willy, Casimir, Pétronille, Dandy).
Présentation par Priska Morissey.
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Paris toujours, à la BPI : Les Rencontres de Images documentaires.
* À 20h00 : Six portraits 1ère série (La Matelassière, L’Orangère, La Dame-lavabo, La Repasseuse, L’Archetière, L’Illusionniste) de Alain Cavalier (1886-1994).
En sa présence.
Animation par Charlotte Garson.
Centre Pompidou, niveau 1, entrée principale, rue Saint-Martin, 75004 Paris.
À la Cinémathèque, pour "les fêtes", voilà qui est original, une rétrospective Comédies musicales (12 décembre 2018-6 janvier 2019).
Un programme de films inusables et de raretés, divisé en chapitres, où il y a des découvertes à faire : Deux "athlètes complets" : Fred Astaire et Gene Kelly ; Une chanteuse, une danseuse ; Les chorégraphes et metteurs en scène ; Les grands auteurs-compositeurs ; Les Afro-Américains dans les musicals ; Le Musical moderne et postmoderne ; Bollywood ; Comédies musicales à la française.
En ouverture, ce soir, devinez quoi ?
* À 20h00 : Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain) de Gene Kelly & Stanley Donen (1952).
Cf. aussi : La joie de vivre du cinéma à la Philharmonie de Paris (19 octobre 2018-27 janvier 2019).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Paris, à la Galerie Alberta-Pane :
* Luciana Lamothe. Mutation (18 octobre-22 décembre 2018).
Galerie Alberta-Pane, 47 rue de Montmorency, 75003 Paris.
À Stuttgart, à la Staatsgalerie : Marcel Duchamp : 100 questions. 100 réponses. (23 novembre 2018-10 mars 2019).
Bonne lecture :
* Susanne M.I. Kaufmann, Marcel Duchamp. 100 Fragen. 100 Antworten, Munich, Prestel Verlag, 2018.
Bonus : un égouttoir.
Après "les fêtes", on garde les bouteilles en verre, d’abord pour remplacer le plastique cancérigène et puis pour acheter l’huile en vrac.
De toute façon, elles seront très utiles après le collapse, si on écoute les anciens qui ont connu les restrictions de la guerre.
Staatsgalerie, Konrad-Adenauer-Straße 30-32, 70173 Stuttgart.
Les sorties sur les grands écrans
* L’Exilé de Marcelo Novais Teles (2017).
* Une affaire de famille de Hirokazu Kore-Eda (2018).
* Rêver sous le capitalisme de Sophie Bruneau (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* C’est arrivé demain (It Happened Tomorrow) de René Clair (1944).
* Le Dernier Nabab (The Last Tycoon) de Elia Kazan (1976).
* Yentl de Barbra Streisand (1983).
* Farinelli de Gérard Corbiau (1994).
Les Éditions Syllepse offrent un livre gratuit à télécharger.
Éditions Syllepse, 69 rue des Rigoles, 75020 Paris.
À Paris, au ciné-club de l’ENS :
* À 20h30 : Alphaville de Jean-Luc Godard (1965).
ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Dole, le Musée des Beaux Arts la joue écolo : Lydie Jean-Dit-Pannel. La Fin des jours (5 décembre 2018-24 février 2019).
La performeuse "apocalyptoptimiste", née en 1968, tatouée de papillons, a carte blanche pour un parcours édifiant.
Musée des Beaux-Arts de Dole, 85 rue des Arènes, 39100 Dole.
À Paris, le Petit Palais invite à revisiter la ainsi nommée "fin de siècle" (de l’Occident) : Fernand Knopff (1858-1921). Le maître de l’énigme (11 décembre 2018-17 mars 2019).
Peintre, photographe, sculpteur, graveur, membre fondateur du Groupe des XX à Bruxelles en 1888, il était belge et symboliste.
Contrairement à certains de ses contemporains, James Ensor ou le préraphaélite Edward Burne-Jones, il a connu une longue traversée du désert.
Jusqu’à la saison 1979-1980, où il fut redécouvert au Musée des Arts décoratifs à Paris (automne 1979), puis au Musée royal d’art moderne de Bruxelles devenu Musée Fin de siècle en 2013 (hiver 1980) puis à la Kunsthalle de Hambourg (printemps 1980).
Cette fois, à Paris au Petit Palais, il est confronté à ses contemporains, de Gustave Moreau à Gustav Klimt et Franz von Stuck, et présenté par ses thématiques.
Bonne lecture :
* Michel Draguet, Christophe Leribault & Dominique Morel, éds., Fernand Khnopff, le maître de l’énigme, album de l’exposition, Paris, Beaux-Arts Éditions, 2018.
Petit Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris.
À Montréal, au MAC, on a déjà annoncé, dans le Journal de Louise Wimmer du 20 octobre 2018, le manifeste Refus global à travers l’exposition Françoise Sullivan.
Il faut aussi y revoir Cate Blanchett dans le Manifesto de Julian Rosefeldt (2015) (20 octobre 2018-20 janvier 2019).
MACM, 185, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal.
À Paris, au Centre cuturel italien : Fulvio Roiter. Un rêve en Ombrie (11 décembre 2018-16 janvier 2019).
Le photographe Fulvio Roiter (1926-2016) était membre du cercle néo-réaliste La Gondola, fondé en 1947 par Paolo Monti.
* À 19h00 : Vernissage.
Institut culturel italien, 50 rue de Varenne, 75007 Paris.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, proclamée par l’Assemblée nationale devenue Assemblée constituante, à Paris, date du 26 août 1789.
Elle n’est acceptée par le roi Louis XVI que le 5 octobre 1989, "sous la pression de l’émeute".
Elle a été intégrée (et augmentée) dans le préambule de la constitution de la IVe République en 1946, puis dans celui de la Ve République en 1958.
Elle fêtera ses 230 ans l’été prochain.
La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies à Paris, elle, date du 10 décembre 1948.
Elle fête aujourd’hui ses 70 ans.
À Paris, au Goethe Institut, en entrée libre, un projet cinématographique, initié par le 18e Festival international de littérature de Berlin (5-15 septembre 2018).
Aujourd’hui :
* De 12h00 à 19h00 : What Matters (2018).
Goethe-Institut, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.
À Paris toujours, anniversaire toujours, le Collectif argentin pour la mémoire soulève cinq questions fondamentales d’ordre historique-anthropologique, philosophique, juridique, psychologique et sociologique sur la torture, vieille comme le monde. Entrée libre.
* À 19h00 : La Face sombre de l’Humanité de Brigitte Lemaine (2006).
En sa présence.
Bonne lecture :
* Françoise Sironi, Boureaux et victimes. Psychologie de la torture, Paris, Odile Jacob, 1999.
Maison de l’Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.
À Béthune, Labanque présente le troisième volet de la trilogie-hommage à Georges Bataille, conçue par Léa Bismuth, La Traversée des inquiétudes (2016-2018) : Vertiges. Une chute dans le vide du ciel (8 septembre 2018-10 février 2019).
Précédemment :
* 1er volet : Dépenses (8 octobre 2016-26 février 2017).
Le soleil donne sans jamais recevoir.
* 2e volet : Intériorités (9 septembre 2017-18 février 2018).
Un voyage au bout du possible de l’homme.
Cette année, donc, le 3e volet.
Labanque, 44 place Georges-Clémenceau, 62400 Béthune.
La revue Surrealismus n°6 est parue, avec un hommage à la femen Oksana Shachko (1987-2018).
Au sommaire, notamment : Le surréalisme danois ; la poéte Thérèse Plantier ; Dorothea Tanning et Leonor Fini ; le surréalisme anglais avec Grace Pailthorpe et Reuben Mednikoff.
Comme Jeune Cinéma, la revue est totalement indépendante, sans subvention et sans publicité. On la trouve chez Artcurial ou à la Halle Saint-Pierre, sur commande en librairie, ou sur abonnement.
À Toulouse, la Cinémathèque rend hommage à un acteur formidable : Denis Lavant, l’acteur incarné (8-21 décembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 16h00 : Capitaine Achab de Philippe Ramos (2007).
Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Bruxelles, la Cinematek rend hommage à Michel Gondry (7 décembre 2018-13 janvier 2019).
Ce soir :
* À 21h00 : Eternal Sunshine of The Spotless Mind de Michel Gondry (2004).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À New York, au MoMA, chaque année, depuis 10 ans, le Département des films sélectionne des films réalisés au cours des 12 derniers mois qui, selon lui, résisteront à l’épreuve du temps : The Contenders 2018 (2 décembre 2018-8 janvier 2019).
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Capharnaum de Nadine Labaki (2018).
* À 17h00 : Hale County This Morning,This Evening de RaMell Ross (2018).
Regard rétrospectif sur les choix des 10 dernières années.
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
À Riehen, près de Bâle, à la Fondation Beyeler, on rend hommage aux portraits de femmes des collections : Oiseau lunaire et araignée (7 octobre 2018-13 janvier 2019).
Références de départ : L’Oiseau lunaire de Joan Miró (1966) et l’araignée Spider IV de Louise Bourgeois (1996).
Fondation Beyeler, Baselstrasse 101, 4125 Basel, Suisse.
À Paris, au fond de la cour, chez Claire-Marie Neufville, la caverne d’Ali Baba (1er-23 décembre 2018).
Au fond de la cour, 20 rue Chapon, 75004 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 8 au 14 décembre 2018.
Bon anniversaire à l’Université de Vincennes (7 décembre 1968-août 1980), 50 ans dans nos mémoires aujourd’hui, une splendide utopie.
Plus tard, elle s’est réincarnée à Saint-Denis : l’Université de Paris 8.
Mais c’était plus pareil et il manquait le bois de Vincennes.
Dès 1969, elle fêtait sa première année dans la difficulté. Mais elle dura 12 ans, tout un cycle de Jupiter, le "grand bénéfique" des astrologues.
Il faut voir un film, qu’on trouve chez les Mutins de Pangée.
* Vincennes, l’Université perdue de Virginie Linhart (2016).
À Paris, au cinéma Arlequin : De Rome à Paris, 11e édition (7-11 décembre 2018).
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Benedetta follia (Folie bénie) de Carlo Verdone (2018).
* À 21h30 : La profezia dell’armadillo (La Prophétie du tatou) de Emanuele Scaringi (2018).
Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.
À Paris, à la Galerie Lelong-Matignon : Pierre Alechinsky. Travaux de l’année 2018 (22 novembre 2018-19 janvier 2019).
Dont douze peintures pour imager Astrologie poétique de Léon-Paul Fargue (1876-1947).
Bonne lecture :
* Léon-Paul Fargue, Une saison en astrologie, illustrations de Demetrios Galanis, Astrolabe, 1945. Réédition avec des illustrations de Pierre Alechinky, Paris, Gallimard, 2019, à paraître.
Attention la galerie ferme pendant les vacances de Noël entre le 22 décembre 2018 et le 2 janvier 2019.
Galerie Lelong & Co. 38 Avenue Matignon, 75008 Paris.
À Londres, au British Museum, on fête le capitaine James Cook (1728-1779) : Reimagining Captain Cook. Pacific perspectives (29 novembre 2018- 4 août 2019).
Un navigateur, un botaniste, un "explorateur" comme on disait.
Un homme de son temps avec trois voyages historiques dans le Pacifique, et leurs conséquences politiques. L’exposition examine les complexités de son héritage, de la Nouvelle-Zélande au Vanuatu et de l’Australie aux îles d’Hawaï.
Naturellement, on pense au récit de Lisa Reihana, Emissaries. In Pursuit of Venus [Infected] (2015) qui raconte comment, au départ, le Capitaine Cook courait à la poursuite de Vénus.
British Museum, Great Russell Street, London WC1B 3DG.
À Berlin, au Sammlung Scharf-Gerstenberg : Max Ernst, Zeichendieb (6 décembre 2018-28 avril 2019).
Tous les artistes sont des voleurs.
Et les grands artistes sont des grands voleurs.
Sammlung Scharf-Gerstenberg, Schloßstraße 70, 14059 Berlin.
À Paris, à la galerie Photo Doc. une expo incontournable en ces temps troublés : Les Fantômes de Mai (6-22 décembre 2018).
On a fêté, toute l’année, le cinquantième anniversaire de Mai 68, essayant de réanimer ce qui semblait s’effacer de nos mémoires d’ancien combattants désabusés.
Et puis, soudain, comme en ce temps-là mais à l’automne, comme surgi de nulle part mais venu du travail de la vieille taupe, un coup de jeunesse et de fraîcheur venu de nouvelles générations : les gilets jaunes.
En mai 1968, il y eut une grève générale. En décembre 2018, pourquoi ne pas réinventer des États généraux ou une République des conseils ? L’histoire ne repasse par les plats, et il n’y a aucun modèle. Mais les photographies documentaires témoignent de la présence des fantômes, et de l’ineffaçable passé.
"Nous ne célébrons pas un passé remarquable, nous attendons un futur à fêter", dit Jean-Louis Comolli.
* À 18h00 : Le Droit à la parole de Jacques Kebadian & Michel Andrieu (1968). 1500 photogrammes ; Soulèvement de Jacques Kebadian (2018).
Vernissage.
Bonne lecture, aux Éditions Yellow Now, c’est pas une blague :
* Jacques Kebadian & Jean-Louis Comolli, Les Fantômes de Mai 68, Crisnée, Yellow Now, 2018.
Le dossier presse pour tout le monde.
Photo Doc. Galerie, Hôtel de Retz, 9 rue Charlot, 75003 Paris.
Siné Mensuel n°81 de décembre 2018 est paru.
Et à Bruxelles, comme aucun événément humain, social ou individuel, ne se passe jamais sans musique, à la Cinematek : Queens of song (2 décembre 2018-13 février 2019).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Un petit coin aux cieux (Cabin in the Sky) de Vincente Minnelli (1943).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, s’ouvre le Festival international du film des droits humains (5-18 décembre 2018). Il se prolongera en Île-de-France en janvier et février 2019.
Ce sont les Grands Voisins qui font l’ouverture pendant 5 jours (5-9 décembre 2918).
Ce soir :
* À 20h00 : When The War Comes de Jan Gebert (2017).
Grands Voisins, La Pouponnière, Ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75 014 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque, ouverture de la Rétrospective James Caan (5-17 décembre 2018).
Ce soir :
* À 19h00 : Le Solitaire (Thief) de Michael Mann (1981).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Toulouse, à la Cinémathèque : David O. Selznick, un mogul indépendant (5-23 décembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 16h30 : Duel au soleil (Duel in the Sun) de King Vidor (1947).
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À New York, au MoMA : Ugo Tognazzi Tragedies of a Ridiculous Man (5-30 décembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 16h30 : Ritratto di mio padre (Portrait of my Father) de Maria Sole Tognazzi (2010).
Présentation de Maria Sole Tognazzi.
* À 19h00 : La tragedia di un uomo ridicolo (Tragedy of a Ridiculous
Man) de Bernardo Bertolucci (1981).
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
À Paris, au Musée de l’immigration, la 4e rencontre du cycle Plein cadre, est consacré à Abdelmalek Sayad (1933-1998) qui fut l’assistant de Pierre Bourdieu et qui a révolutionné la recherche en sociologie de l’immigration.
* À 19h00 : Abdelmalek Sayad, le parcours d’une pensée.
Avec Mohammed Harbi, Amin Perez, Raoul Weexsteen, Salima Amari, Afranio Garcia.
Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Le Sous-bois des insensés. Une traversée avec Jean Oury de Martine Deyres (2016)
* Pupille de Jeanne Herry (2018).
* Cassandro, the Exotico ! de Marie Losier (2018.
* Leto de Kirill Serebrennikov (2018).
* Pig de Mani Haghighi (2018).
* What You Gonna Do When The World’s On Fire ? de Roberto Minervini (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Les Chasses du comte Zaroff (The Most Dangerous Game) de Ernest B. Schoedsack & Irving Pichel (1932).
* Olivia de Jacqueline Audry (1951).
* Fargo de Joel Coen (1995).
À Lyon, des Causeries de Sonia Bove et Bernard Chardère, c’est la dernière séance de l’année 2018.
Ce soir, les mots plus que les images.
* À 19h00 : La parole et l’écrit.
Quatre petites histoires racontés - non rédigés - par Bernard Chardère : Jacob, Julien, Poutine et Alice, .
Il y a les écrivains et les orateurs. Ils ne font pas le même boulot.
Les uns et les autres se servent des mots, croient s’en servir, pour trouver la réalité.
Mais ce sont toujours les mots qui prennent le pouvoir et les entraînent dans des trajectoires divergentes. Et la réalité fout le camp.
Et il y a les conteurs, ceux qui transfigurent.
Ce sont eux les poètes, les vrais patrons.
Mairie du 3e arrondissement, 215 rue Duguesclin, 69003 Lyon.
À Aix-en-Provence, commence le Festival Tous courts, 36e édition (4-8 décembre 2018).
36e Festival Tous Courts - Bande Annonce from Festival Tous Courts on Vimeo.
Avec un jury international de compétition : Tony Gatlif, Anne Alvaro, Andrea Ferréol, Jean-Gabriel Périot et Laurence Reymond.
Et une compétition expérimentale qui en est à sa 4e édition.
Ce soir, la cérémonie d’ouverture, au cinéma le Cézanne, à 19h30, en entrée libre - commence par un hommage à Jacques Monory (1924-2018).
Jacques Monory, Ex (Excerpt) from Collectif Jeune Cinema on Vimeo.
* Ex de Jacques Monory (1968) ; Au cœur des ombres de Alice Eça Guimarães & Mónica Santos (2018) ; Amir et Lea de Charlène Favier (2018) ; Kleptomami de Pola Beck (2017) ; Fire in Cardboard de Phil Brough (2017) ; De la joie dans ce combat de Jean-Gabriel Périot (2018).
Tous courts, 1 place John-Rewald, Espace Forbin, 13100 Aix-en-Provence.
À Bruxelles, à la Cinematek, en appendice de la commémoration 14-18, un autre cycle pour passer le cap de la prochaine année : Après la guerre (29 novembre 2018-27 février 2018).
Ce soir :
* À 18h00 : Avant l’hiver (Before Winter Comes) de Jack Lee-Thompson (1968).
* À 21h00 : Ces garçons qui venaient du Brésil (The Boys from Brazil) de Franklin J. Schaffner (1978).
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À Los Angeles, au Getty research Institute
: MONUMENTality (4 décembre 2018- 21 avril 2019).
À quoi ça sert un monument ?
À la mémoire ? au sens ? à la légitimation du pouvoir ?
Son lieu de prédilection, c’est la ville ?
Ou la distance ?
The Getty Research Institute, 1200 Getty Center Drive, Suite 1100, Los Angeles, CA 90049-1688.
À Paris, ce soir, nos ciné-clubs favoris.
* À 19h30 : Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte (1990).
En sa présence.
Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.
* À 20h30 : Quatre courts métrages d’animation chinois pour enfants.
Impression de montagne et d’eau de Te Wei (1988) ; La Mante religieuse de Hu Jinging (1988) ; L’Épouvantail de Hu Jinging (1985) ; Les singes qui veulent attraper la lune de Zhou Keqin (1981).
ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Katowice, après le G20 à Buenos Aires, la COP24 (3-13 décembre 2018).
Même genre de rencontres, objectif commun : la concertation.
Il ne faut, pourtant, jamais désespérer.
Il y a des gens qui pensent qu’il est encore temps.
À Paris, à la Cinémathèque une séance spéciale : Hommage à Charles Matton (1931-2008).
Ce soir deux films, à 20h00 :
* L’Italien des Roses de Charles Matton (1971).
* Spermula de Charles Matton (1976).
Séance présentée par Richard Bohringer.
Sur le Net :
* Charles Matton, visiblement de Sylvie Matton (2009).
Ou en DVD :
* Coffret Charles Matton cinéaste.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Paris, l’Agence du court métrage présente sa séance mensuelle C’est déjà demain.
Ce soir à 20h00 :
* Stations de Julien Huger (2018).
* Grands Canons de Alain Biet (2018).
* Boléro Paprika de Marc Ménager (2017).
* Pauline Asservie de Charline Bourgeois-Tacquet (2018).
MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek, commencent les nouveaux cycles qui aideront à passer en douceur le tournant de la prochaine année, dont personne ne sait de quel bois elle sera faite.
D’abord Hommage à Juliet Berto (2 décembre 2018-24 janvier 2019).
Juliet Berto (1947-1990), actrice mais aussi réalisatrice, morte trop jeune, jamais oubliée.
Aujourd’hui :
* À 20h00 : Le Protecteur de Roger Hanin (1974).
* À 21h30 : Havre ou Lili chez les dockers de Juliet Berto (1986).
À la Cinematek toujours : Mothers & Daughters (3 décembre 2018-10 février 2019).
Aujourd’hui :
* À 18h00 : Bons baisers de Hollywood (Postcards from the Edge) de Mike Nichols (1990).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Le Monde diplomatique est indispensable pour tenir à jour une vision du monde globale.
Le numéro de décembre 2018 est paru.
Il est dans les kiosques, mais c’est bien de s’abonner.
Avec, notamment, un article essentiel de Olivier Cyran sur La Nouvelle Orléans : "Comment tuer une ville".
Tous ceux qui ont aimé la série Treme de David Simon & Eric Overmyer (2010-2013) vont réajuster encore leur idée de la ville légendaire.
Ça a commencé avant et ça continuera après, mais le samedi 2 décembre 2018 fera date historique, comme le 10 mai 1968.
Choses vues, mots entendus, retour du refoulé, considérations de vieux soixante-huitards à destination des jeunes pousses :
©Itvan Kebadian
* Du jamais vu 1 : Les beaux quartiers. Et pas seulement les banques et la Bourse.
Sur France 2, un étonnement sincère des médias parisiens : Les casseurs ont attaqué "des boutiques de luxe, et même (sic) des hôtels particuliers".
Les monstrueuses inégalités, c’est la norme, et la norme, c’est le droit divin, bon sang de bois !
* Du jamais vu 2 : La période sacrée du désir de consommation effrénée perturbée, la révélation.
Le Père Noël n’existe pas, ou alors c’est une ordure.
Ce que soupçonnaient déjà Jean-Marie Poiré en 1982, Terry Zwigoff en 2003, et même Bob Dylan, à mots couverts, en 2009.
* Les grafs : "OK Manu, on traverse".
* Les disproportions des forces en présence.
* Une synthèse : Les valeurs de la République (désormais bien assimilées depuis 1789) et les signes du socialisme (métabolisés au long des manifs), la Marseillaise redevenue chant révolutionnaire qui cohabite avec les poings levés.
Et le soldat inconnu, exproprié de la tribune officielle.
Et le respect des livres.
Une nouvelle notion de "la Patrie" ?
Le "Tout est à nous" enfin digéré vers une démocratie nouvelle ?
* Les mots du pouvoir 1 : Un nouvel oxymore, approximatif, la "colère apaisée".
Dans la catégorie rhétorique, on aurait préféré la colère "paisible", genre "force tranquille", trouvaille de publicitaires.
Pour qu’elle soit "apaisée", apaisable, il manque un élément : une réponse.
* Les mots du pouvoir 2 : Un lapsus, paradoxe d’une praxis attrape-tout, la "colère légitime".
Si elle est "légitime", ce qui l’a provoquée est illégitime. Non ?
Le célèbre "en même temps" se transformant en iskra ?
* Aparté1 : Des gilets jaunes interpellent les forces de l’ordre : "Avec nous !".
Souvenir 1 : La lutte de classes chez le Pasolini de 1968, qui insulte les étudiants, en soulèvement licite, puisque fils de nantis. Il avait tout compris à l’époque, on le sait à présent qu’on voit, sur les écrans des débats, pérorer les renégats sans honte.
Mais les temps changent.
"Moi, je sympathisais avec les policiers.
Car les policiers sont fils de pauvres.
Ils viennent de sub-utopies, paysannes ou urbaines."
Souvenir 2 : Le vieux Montehus, éternel jeune homme.
* Aparté 2, souvenirs : Ah ! retrouver l’odeur des voitures qui brûlent, celles de Mai certes, la jeunesse, l’espoir, les lendemains, pas si différente, tout compte fait, de celle des banlieues, au long des décennies, la jeunesse, le désespoir, No future.
Victor Hugo circule sur les réseaux sociaux.
De quoi se compose l’émeute ? De rien et de tout. D’une électricité dégagée peu à peu, d’une flamme subitement jaillie, d’une force qui erre, d’un souffle qui passe. Ce souffle rencontre des têtes qui parlent, des cerveaux qui rêvent, des âmes qui souffrent, des passions qui brûlent, des misères qui hurlent, et les emportent. Où ? Au hasard. À travers l’État, à travers les lois, à travers la prospérité et l’insolence des autres.
Victor Hugo, Les Misérables.
À Paris, la ville prend ses couleurs des jours de colère, avec des rêves qui courent en dessous des pavés tout partout. Dans la réalité, aujourd’hui, il y a un monde fou dans les rues et sur les places, avec, sous une apparence éparpillée, un certain parfum de convergence.
Bien malin qui, de vraie bonne foi, pourra vraiment distinguer les hooligans, les Apaches, les enragés, les casseurs, les provocateurs, les braves gens, même dans le "flagrant délit" si mal élevé.
On se demande comment se serait déroulé Mai 68 version flashmob, il y a 50 ans.
On se demande ce que peuvent devenir les mouvements horizontaux, à travers des esprits encore et toujours fixés sur les hiérarchies et leur renversement.
En gros, on se demande ce que pourrait être cette fameuse démocratie rêvée depuis si longtemps et jamais aboutie.
On devrait revisiter tous les pères et mères, Thoreau, Proudhon, Stirner, Bakounine, Kropotkine, Malatesta, Reclus, Goldman (Emma), Michel (Louise), et même Tolstoï, et même Makhno, et même Durruti, et aussi Murray Bookchin. On proposerait même Anton Pannekoek, pour constituer, par exemple, des conseils ouvriers, mais on aurait peur d’une scission, de se faire exclure et qu’ils emportent la ronéo.
Le mieux est de jeter tous les livres et de sortir dans la rue, là où souffle le vent.
Rien ne peut remplacer le vivant en devenir de ce grand corps social qui enveloppe nos corps, que nous croyons individuels et autonomes.
À Paris, à la BPI, dans le cadre de Génération documentaire 40 ans de cinéma aux Films d’Ici, (7 septembre-21 décembre 2018) un week-end avec Nicolas Philibert en sa présence (1er & 2 décembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 17h00 : Un animal, des animaux (1995).
Un animal des animaux EXTRAIT VF from Les Films d'Ici on Vimeo.
* À 20h00 : La Moindre des choses (1996).
Demain, dimanche :
* À 17h00 : Retour en Normandie (2006).
Centre Pompidou, Cinéma 1, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.
À Paris, au Forum des images, la bibliothèque François-Truffaut offre une rencontre : Le cinéma noir américain des années Obama.
Entrée libre, réservation vivement conseillée.
* À 15h00 : Une histoire du cinéma afro-américain : de La Case de l’oncle Tom à Black Panther, un siècle de cinéma noir à Hollywood.
Conférence de Régis Dubois.
Bonne lecture :
* Régis Dubois, Le Cinéma noir américain des années Obama, LettMotif, 2017.
Forum des images-Bibliothèque François-Truffaut, Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.
À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature), on interroge la fiction au cinéma, son rôle, son statut et ses métissages récents et anciens, elle qui est supposée mettre de l’ordre dans le monde, avec un professeur qui se veut dilettante et surtout pas théoricien, et qui, dans cette perspective, écrit des livres depuis 30 ans.
* À 17h00 : Rencontre avec Jacques Aumont.
Bonne lecture :
* Jacques Aumont, Fictions filmiques. Comment (et pourquoi) le cinéma raconte des histoires, Paris, Vrin, 2018.
Jacques Aumont sur France Culture.
Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Wausau, Wisconsin, il ne doit pas y avoir 50 000 habitants, mais il y a carrément six musées.
On retiendra celui qui fait l’événement :
* Le Leigh Yawkey Woodson Art Museum, voué à la célébration des oiseaux et de la Nature, et gratuit, accueille un oiseau spécial, venu du Museum Herakleidon d’Athènes (les voies du Seigneur sont impénétrables) : Victor Vasarely : Op Art Master (1er décembre 2018-24 février 2019).
Puisqu’on est à Wausau, mention spéciale pour le Center for the Visual Arts, et son réseau de galeries, qui a pour ambition l’éducation artistique des citoyens, et le soutien aux vocations artistiques locales.
Il présente aussi cette particularité d’avoir toujours été dirigé par des femmes.
En ce moment, à la Loft Gallery : CVA. Volunteer & Student Exhibit (16 novembre et 7 décembre 2018).
Leigh Yawkey Woodson Art Museum, 700 North 12th Street, Wausau, WI 54403.
Center for the Visual Arts, 427 N 4th St., Wausau, WI 54403.
On commence - de plus en plus tôt chaque saison -, à nous bassiner les oreilles avec la "magie de Noël" et les très magiques black friday attenants (qui durent des jours). Pendant ce temps, il peut arriver que les vitrines des affreuses (mais solides) productions Vuitton (au hasard) soient brisées par mégarde par quelque cagoulé, en gilet ou pas.
Les temps sont paradoxaux.
Dans le cadre d’une sage décroissance éclairée, on choisit de faire circuler les choses au lieu de les accumuler voracement, et cela toute l’année, et pas seulement pendant "les fêtes".
Par exemple, on va chez les Grands Voisins.
Ce week-end, y commence le marché créatif et leurs boutiques-ateliers, avec des nocturnes les jeudis du mois de décembre.
Mais il a surtout la Ressourcerie où on peut donner et acheter à des prix dérisoires.
Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 1er au 7 décembre 2018.
Au fil du temps, tous les éditos