* Louise Wimmer-édito 2018 ; * 1er-15 janvier 2018 ; * 16-31 janvier 2018 ; * 1er-15 février 2018 ; * 16-28 février 2018 ; * 1er-15 mars 2018 * 16-31 mars 2018 ; * 1er-15 avril 2018 ; * 16-30 avril 2018 ; * 1er-15 mai 2018 ; * 16-31 mai 2018 ; * 1er-15 juin 2018 ; * 16-30 juin 2018 ; * 1er-15 juillet 2018 ; * 16-31 juillet 2018 ; * 1er-15 août 2018 ; * 16-31 août 2018 ; * 1er-15 septembre 2018 ; * 16-30 septembre 2018 ; * 1er-15 octobre 2018 ; * 16-31 octobre 2018 ; 1er-15 novembre 2018 ; * 16-30 novembre 2018 ; * 1er-15 décembre 2018 * 16-31 décembre 2018
(16-31 août 2018)
À Telluride, Colorado, commence le Telluride Film Festival (TFF), 45e édition (31 août-3 septembre 2018).
De ce festival, Salman Rushdie dit : Il y a deux sortes de festivals de films. Il y a les cirques de vente à méga-hypermarchés, et il y a le Telluride. C’est extraordinairement excitant, en cette ère du triomphe du capitalisme, de découvrir un événement consacré non pas au commerce, mais à l’amour. Et tant pis si ça sonne démodé. Le cinéma a toujours été un business à l’affût des étoiles.
Le TFF tient à faire bande à part à bonne distance des autres festival de cinéma. Dans son ancienne ville minière revenue à la Nature (et qui accueille des tas d’autres festivals à partir du mois de mai), il établit un programme très sélect, toujours annoncé au dernier moment. Seule certitude, il ne peut s’agir que de premières en Amérique du Nord.
Sans tapis rouge comme à Cannes évidemment, sans fêtes privée comme désormais à Sundance, loin de tout... et ça coûte cher.
Un entre-soi de bon aloi, où le cinéphile lambda, s’il en a le temps et les moyens, peut côtoyer de près aussi bien les vedettes, qui font la queue comme n’importe qui, que les "locaux" avec des séances et des concerts gratuits.
"This is a rarefied crowd in a rarefied location, with lots of altitude and no attitude", comme le dit un groupie sur IMDB.
Le TFF tient la dragée haute à Venise et Toronto, quasi synchrones chaque année.
Et, du côté du cinéma indépendant, il snobe tout le monde.
Naturellement, il est considéré comme "élitiste" par le tout venant médiatique que ça énerve, forcément - le Los Angeles Times l’a comparé à une secte.
"Élitiste pour tous" aurait peut-être osé dire Antoine Vitez. Et d’ailleurs, sa position est super confortable dès lors qu’il fricote si souvent avec les Oscars.
En 2018, trois hommages (et attribution des Silver Medallion Awards 2018 pour une contribution significative au monde du cinéma) :
* Alfonso Cuarón avec Roma (2018).
* Emma Stone dans The Favourite de Yorgos Lanthimos (2018).
* Rithy Panh avec Les Tombeaux sans nom (Graves without A Name, 2018).
Telluride Film Festival, 238 E Colorado Ave, Telluride, CO 81435.
À New York, au Metrograph, dans leur catégorie "À la demande générale", qui avait promu Reds de Warren Beatty (1981) l’autre jour, un de ces films du grand Terence Davies qui vous tiennent par le cœur et vous fichent la chair de poule.
* À 12h00, 14h00 et 19h00 : Distant Voices, Still Lives de Terence Davies (1988).
Metrograph, n°.7 Ludlow Street, New York NY 10002.
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À New York toujours, au Quad Cinema, on aime le cinéma français.
D’abord une rétrospective Alain Delon. L’homme fatal (31 août-14 septembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Le Gang de Jacques Deray (1977).
C’est l’occasion de prolonger la journée en voyant un chef d’œuvre rare :
* À 19h20 : Let the Corpses Tan (Laissez bronzer les cadavres) de Hélène Cattet & Bruno Forzani (2017), d’après le roman de Jean-Patrick Manchette & Jean-Pierre Bastid.
En présence des réalisateurs.
Comme le dit Village Voice, Hélène Cattet et Bruno Forzani sont peut-être français, mais c’est du sang italien qui coule dans leurs veines, celui des giallos.
Quad Cinema, 34 W. 13th Street, New York, NY 10011.
À Zürich, à la Kunsthaus, : Robert Delaunay et Paris (31 août-18 novembre 2018).
Avec un beau catalogue.
Kunsthaus Zürich, Heimplatz 1, CH–8001 Zurich.
À Helsinki, aujourd’hui, l’Amos Rex, ouvre ses portes.
Mais, en fait, on peut dire aussi qu’il opère un somptueux coming back.
L’Amos Rex a une longue histoire.
Au commencement, en 1935, à Heksinki, sur une caserne militaire détruite par la Guerre civile finlandaise en 1918, on a construit un bâtiment éphémère destiné aux JO de 1940 : Lasipalatsi, le palais de verre. Après les JO, ça devait être remplacé par un immeuble résidentiel. À cause de la guerre, les JO n’ont pas eu lieu avant 1952, ceux qui sont racontés par Chris Marker dans Olympia 52 (1953).
Au long des années, le Lasipalatsi a pris de la patine et personne ne voulait qu’il soit démoli.
Juste à côté, il y avait la vieille maison de l’éditeur et collectionneur d’art Amos Anderson (1878-1961), devenue musée en 1965.
Les deux lieux historiques ont fusionné, avec un troisième, le cinéma Bio Rex, pour se tourner délibérement vers le futur.
Comme ils étaient intouchables, "classés" comme on dit en France, les travaux ont commencé (en 2016), et on a fait ça en souterrain, en gardant l’entrée du cinéma.
Juste en face des autres musées, le Kiasma et l’Ateneum, ensemble et pas en compétition.
L’inauguration de l’Amos Rex se fait avec TeamLab (30 août 2018-6 janvier 2019).
Le collectif japonais TeamLab a le don d’ubiquité, et il opère partout. Il faut dire qu’ils sont nombreux, 500 activistes, programmeurs, animateurs, mathématiciens, architectes, graphistes et écrivains, qui "reconfigurent la réalité", qui en a bien besoin.
* À Paris, à la Villette, avec ses installation immersives : Au delà des limites (4 mai-9 septembre 2018). Ce soir d’ailleurs il y a un nocturne.
* À Helsinki, donc, avec un vernissage ultra moderne.
Le planning de l’Amos Rex de 2019 commence déjà à se remplir.
Amos Rex, Mannerheimintie 22–24, 00100 Helsinki.
À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est la soirée de rentrée.
* À 19h15 : On boit un verre dans la cour de la toute nouvelle librairie de l’Institut.
* À 20h00 : La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1960).
Présentation de la version restaurée par Maelle Arnaud.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Saint-Cirq-Lapopie, la revue Mélusine publiée par L’Âge d’homme n’est jamais très loin de la maison de André Breton.
Ce soir :
* À 19h30 : Le surréalisme au Japon.
Conférence de Atsuko Nagaï et Martine Monteau.
Bonne lecture :
* Martine Monteau & Atsuko Nagaï, "Le Surréalisme au Japon", Mélusine n°36, mars 2016, Lausanne, L’Âge d’homme, 2016.
À Brooklyn, à la BAM Cinematek :
* À 19h00 : Basquiat : Rage to Riches de David Shulman (2017).
Un documentaire de la BBC sur la vie et l’héritage de Jean-Michel Basquiat (1960-1988), depuis ses débuts au Brooklyn Museum jusqu’à la vente record de son œuvre Untitled en 1982 chez Sotheby’s.
BAM Cinematek, Iris and B. Gerald Cantor Auditorium, 3rd Floor, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.
À Venise, commence la 75e Mostra internazionale d’arte cinematografica (29 août-8 septembre 2018).
Avec un "casting" pas mal du tout, notamment Guillermo del Toro, président du jury, un Lion d’or pour David Cronenberg et un autre pour Vanessa Redgrave pour l’ensemble de leur carrière, Lady Gaga hors compétition, et trois Français mâles dont on est assez fier, Olivier Assayas (avec Doubles Vies, 2018), Jacques Audiard (avec Les Frères Sisters, 2018), et Pierre Schoeller (avec Un peuple et son roi, 2018).
Sur l’équilibre de la sélection (ou au moins une équivalence convenable), c’est pas terrible, et sans être trop pointilleux sur les chiffres, le compte n’y est sûrement pas.
* Une seule réalisatrice en compétition sur 21 films sélectionnés : l’Australienne Jennifer Kent avec The Nightingale (2018).
* Une seule réalisatrice hors compétition sur 10 films sélectionnés : la Française Valeria Bruni Tedeschi avec Les Estivants (2018).
Sinon, il y a les sections habituelles de la Mostra : Venezia 75, Out of Competition, Orizzonti, Venice Classics, Biennale College Cinema, Sconfini, Venice Virtual Reality.
On rappelle les sections parallèles autonomes :
* Giornate degli Autori, 15e édition (avec notamment Rithy Panh, et une parité hommes-femmes pour les 11 films en compétition).
* Settimana internazionale della critica, 33e édition.
On signale que la Cineteca de Bologne et son laboratoire L’Immagine Ritrovata y présentent quelques chefs d’œuvre restaurés :
* L’Emploi (Il posto) de Ermanno Olmi (1961) et Mort à Venise (Morte a Venezia) de Luchino Visconti (1971) ainsi que The Brick and the Mirror (Khesht o Ayeneh) de Ebrahim Golestan (1964).
Allez, on arrive à Venise, avec Gustav von Aschenbach, une fois encore, comme avant la restauration.
Soirée d’ouverture avec :
* À 19h00 : First Man de Damien Chazelle (2018).
Mostra de Venise, Palais du cinéma, Lungomare Guglielmo Marconi 90, Lido, 30126 Venezia.
À Bologne, à la Cineteca, Hommage à Harry Dean Stanton (29-31 août 2018).
Harry Dean Stanton (1926-2017), acteur et musicien, discret, inoubliable.
Ce soir, ça commence avec son dernier film :
* À 21h00 : Lucky de John Carroll Lynch (2017).
Cinema Lumière, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.
À Paris, la Fondation Seydoux commence sa saison avec les femmes : Les pionnières du cinéma muet (29 août-25 septembre 2018).
Au programme : Alice Guy, Alla Nazimova, Colette, Germaine Dulac, Karin Swanström, Lois Weber, Mabel Normand, Mary Pickford, Musidora, Renée Deliot...
On rappelle que toutes les séances sont accompagnées au piano par les élèves de la classe d’improvisation au piano de Jean-François Zygel (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris).
Aujourd’hui, on commence avec la grande réalisatrice Alice Guy (1873-1969), des films de ses années 1910 restaurés par Lobster films.
* À 14h30 : Quatre films.
The Girl in the Arm-chair (1912) ; Algie the Miner (1912) ; Matrimony’s Speed Limit (1913) ; Making an American Citizen (1912).
Prochaine projection de ce programme, le vendredi 21 septembre 2018 à 14h00.
* À 16h00 : Trois autres films.
Falling Leaves (1912) ; A Fool and his Money (1912) ; The Ocean Waif (1916).
Prochaine projection de ce programme, le mardi 11 septembre 2018 à 14h30.
Une exposition d’affiches et de documents sur les actrices françaises accompagne le programme et le prolonge : Muses, portraits d’actrices, 1930-1945 (29 août au 13 octobre 2018).
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Léo McCarey (29 août-24 septembre 2018).
Ce soir, à partir de 20h00, un ciné-concert de deux films muets avec accompagnement musical par Serge Bromberg, suivi d’un grand film :
* Le Mari à double face (Mighty Like a Moose) de Leo McCarey (1926).
* Œil pour œil (Big Business) de James W. Horne (1929) avec Laurel & Hardy.
* L’Extravagant Mr Ruggles (Ruggles of Red Gap) de Leo MacCarey (1935).
Cinemathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Miracle à Santa-Anna (Miracle at St. Anna) de Spike Lee (2008).
* Bonhomme de Marion Vernoux (2017).
* Il ou elle (They) de Anahita Ghazvinizadeh (2017)
* Sollers Point - Baltimore (Sollers Point) de Matthew Porterfield (2017).
* Sauvage de Camille Vidal-Naquet (2018)
* Burning de Lee Chang-dong (2018).
* De chaque instant de Nicolas Philibert (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Ministère de la peur, aka Espions sur la Tamise (Ministry of Fear) de Fritz Lang (1944).
* Thelma et Louise (Thelma and Louise) de Ridley Scott (1991).
À Paris, à la Cinémathèque, la nouvelle saison commence, en partenariat avec le Centre culturel coréen : Rétrospective Lee Chang-dong en sa présence (28 août-2 septembre 2018).
Ce soir :
* Burning de Lee Chang-dong (2018).
On note tout de suite, ce samedi 1er septembre 2018, à 14h30 : la master class, après la projection de Poetry (2010).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek, qui, courageusement n’a pris aucune vacance, un film qui nous tient à cœur, sans doute plus particulièrement à cause de Édith Scob.
* À 19h00 : Les Yeux sans visage de Georges Franju (1959).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Aujourd’hui, on peut commémorer un drôle d’anniversaire, celui de l’heure de gloire du volcan Krakatoa, entre Sumatra et Java, le 27 août 1883.
En Indonésie, les récents séismes de Lombock et de Sumbawa, qui ont fait 555 morts et 1500 blessés, contribuent à nous renvoyer à de vraies humilités. Il ne s’agissait pas d’un tremblement de terre suivi de répliques, mais d’une "séquence de séismes". Le pays est situé sur la "ceinture de feu du Pacifique", et ça s’y agite beaucoup. Il paraît que 80% des tremblements de terre et des activités volcaniques terrestres s’y produisent. On se souvient bien notamment du tsunami de 2004 et du séisme de Jakarta de 2014, mais les mémoires vives sont vite saturées, et au delà d’une génération, ou deux maximum, il faut recourir aux archives.
Il semble que l’explosion de 1883 (qui mijotait depuis quelques temps), ait été le bruit le plus fort de toute l’histoire humaine, environ 10 000 fois supérieur à celui d’Hiroshima, en août 1945. On l’a entendu jusqu’à Alice Springs au milieu de l’Australie à 3 500 kilomètres, et les proches sont devenus sourds.
On raconte que cet événement a inspiré les quatre versions du Cri (Der Schrei der Natur) de Edvard Munch (entre 1893 et 1910).
Des scientifiques ont d’autres explications, mais peu importe la vérité, s’il y en a une.
On peut aussi penser que les artistes en voient et en savent plus, et avant les scientifiques. Edvard Munch, William Turner, Frédéric Church, William Ashcroft ou Thomas Cole étaient les visionnaires de ces couleurs étranges, ces bruits terribles, ces sensations inédites qui viennent.
Les artistes qui vont les accompagner commencent à surgir, contemporains et intimement solidaires.
Sans artiste, c’est moins bien. Quoique.
La revue National Geographic raconte que sur Mars, il y aurait eu un tsunami géant, il y a 34 milliards d’années, et nous en donne une belle image.
C’est la grandeur du genre humain : quand personne ne peut témoigner directement, il imagine, il invente, il crée, il recrée.
Les artistes sont toujours des anges annonciateurs, des éclaireurs, sur des chemins sauvages et fertiles, qui, inexorablement, finiront par se figer en autoroutes de lieux communs. Ils ont donc à cœur de briser les conventions, de renouveler et rajeunir les visions, c’est leur rôle, essentiel, et pourtant toujours sous-estimé et subalterne.
Ou récupéré sur un marché douteux. En tout cas sous nos latitudes.
Par exemple, était-il nécessaire de définir les humains dans des catégories selon leurs pratiques sexuelles ? C’est ce que la médecine a inventé au 19e siècle, en Occident, comme le raconte Foucault, créant une calcification binaire entre homosexuels et hérétosexuels.
C’est sans doute utile à la cohérence des sociétés, mais pas forcément ni évident ni pertinent pour les individus. Ça cloisonne et simplifie, et aujourd’hui encore ça reste largement utilisé, par paresse, même si, grâce aux luttes des ainsi nommées "minorités", l’éventail des différences (re)commence à s’épanouir.
Ranger, c’est intéressant et nécessaire.
Encore plus intéressant (et nécessaire) : rebattre les cartes régulièrement.
Le chaos n’est pas seulement un danger, c’est aussi l’origine de tout.
En ces temps d’innombrables fins qui se profilent, nous avons que jamais besoin de commencements.
ArtSpace Magazine présente le peintre américain Thomas Eakins (1844-1916), et le célèbre pour sa liberté : Dandies, Butts, and the "Homesse" : 5 Examples of Queer Art Before Queerness "Existed".
Bonne relecture :
* Michel Foucault, Histoire de la sexualité : t.1, La Volonté de savoir (1976) ; t.2, L’Usage des plaisirs (1984) ; t.3, Le Souci de soi (1984) ; t.4, Les Aveux de la chair (2018, posthume), Paris, Gallimard.
À Nantes, il y a une fête sur la ZAD, dont tout le monde (même les opposants) sont obligés de convenir qu’elle a inventé une utopie qui marche. C’est la Semaine intergalactique (27 août-2 septembre 2018).
On célèbre la survie des nouvelles visions du monde, la reconstruction du lieu apès sa dévastation, et un nouveau projet : l’inauguration de l’AmbaZADA, un espace destiné à accueillir à Notre-Dame-des-Landes les peuples insoumis du monde entier.
Il y a l’histoire et les héritages, l’Italie révolutionnaire des années 70, les mouvements autonomes allemands des années 80 ou l’écologie radicale anglaise et anticapitaliste des années 90.
Il y a aussi le présent, dont on fera le bilan et dégagera les perspectives : les femmes kurdes, la candidate indigène Marichuy au Mexique, les immigrés sans papiers, etc.
Ça commence aujourd’hui à partir de 10h00.
À New York, au Metrograph commence un cycle Larry Clarke (25 août-1er septembre 2018).
Aujourd’hui :
* À 18h00 : Kids de Larry Clarke (1995).
* À 20h30 : Bully de Larry Clarke (2001).
Et, demain dimanche, à la demande générale, parce qu’on ne s’en lasse pas :
* À 13h00 : Reds de Warren Beatty (1981).
Metrograph, n°.7 Ludlow Street, New York NY 10002.
À Grenoble, la ville la plus polluée de France (parce qu’elle est dans une vallée encaissée), on est aussi à la pointe de la modernité.
C’est là qu’ ont été expérimentés les premiers éclairages urbains publics, et c’est là qu’a été installé un écoquartier.
C’est normal qu’on y rencontre le gratin des collapsologues, qui, inlassablement, reposent la question.
* À partir de 9h30 : Tout va-t-il s’effondrer ?
Rencontre coordonnée par Nicolas Haeringer, avec 350 France, Attac France (Officiel), collectif les Terrestres, Focus on the global South, Fundacion Solon, Mouvements.
Avec, notamment, Geneviève Azam, Antoine Back, Christophe Bonneuil, Lindgaard Jade, Corinne Morel Darleux, Tadzio Mueller, Marta Musić, Florencia Partenio, Pablo Servigne, Bénédicte Zitouni.
Université Stendhal, 1086-1366 avenue Centrale, 38400 Gières.
Post scriptum : L’introduction de cette rencontre mise en ligne quelques jours après.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 25 au 31 août 2018.
Ce matin, découverte joyeuse des perspectives enchantées à propos des déchets nucléaires, comment s’en débarrasser pour toujours.
On connaît le problème, on l’enfouit, avec les moutons sous la descente de lit. C’est navrant, mais c’est humain.
Certains pourtant, plus responsables, examinent la question en face, et cherchent des idées.
La première idée semblait bonne, l’exportation.
Au lieu de les envoyer dans les pays pauvres mais terriens comme nous autres, on les enverrait sur le Soleil.
Une idée naturelle (et généreuse, prenant en considération les pauvres du monde), qui se ressemble s’assemble, et les vieilles idées en principe, ont fait leur preuves.
Finalement, on a préféré en prévoir d’autres, au cas où, on sait jamais, hein.
Le Monde propose des solutions.
Et, nous autres, lâches comme d’habitude, on se réfugie au cinéma.
Ou alors, peut-être qu’on va faire des confitures avec les 6 kilos de mirabelles qu’on a récoltées hier, faut pas trop traîner.
À Alès, le Festival Ciné Été, 6e édition, rappelle que l’été n’est pas fini (23-28 août 2018).
C’est gratuit et c’est dans toute la région, organisé par Alès Agglomération, le Festival Cinéma d’Alès - Itinérances et Cineplanet.
Ce soir, c’est à Saint-Privat-des-Vieux :
* À 21h30 : Nous trois ou rien de Kheiron (2014).
Précédé par Our Wonderful Nature. The Common Chameleon de Tomer Eshed (2016).
Our Wonderful Nature - The Common Chameleon from LUMATIC on Vimeo.
Pôle culturel et scientifique, 155 faubourg de Rochebelle, 30100 Alès.
À NewYork, au MoMA, on va au cinéma où on se souvient de Maria Irene Fornes et du théâtre (23–29 août 2018).
La dramaturge féministe Maria Irene Fornes, née en 1930, est une grande figure de l’avant-garde théâtrale américaine, que beaucoup ne connaissent que par son histoire d’amour avec Susan Sontag (1933-2004) au début des années 60.
Depuis 2000, affaiblie par un Alzheimer, elle avait cessé d’écrire.
La cinéaste Michelle Memran l’a emmenée en voyage, et de ville en ville, a réussi à réveiller ce passé glorieux qui commençait à s’effacer.
Ce soir :
* À 19h00 : The Rest I Make Up de Michelle Memran (2018).
En ce tournant de l’été (août-septembre), on consulte le "Upcoming" du ciné-MoMA : Emmanuel Gras, Jacques Audiard, Jean-Luc Godard, Mahmoud Kalari, Xu Bing, La Hammer...
MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
À Détroit, au Detroit Institute of Arts (DIA), c’est le Sci-Fi Summer.
Ce soir :
* À 19h00 : Robots : Ghost in the Shell de Rupert Sanders (1995).
Detroit Film Theatre, 5200 Woodward Ave, Detroit, MI 48202.
Bon anniversaire Pierre Strobel (1948-2006), 70 ans aujourd’hui.
* Voici une chanson douce de ton vieux copain Giorgio Gaber (1939-2003) : Non arrossire (1960).
* Et aussi un message personnel de lui.
Qualuna era comunista avec le texte en français.
* Et aussi un film où il s’est beaucoup amusé, avec les autres copains, Roberto Benigni, Ninetto Davoli, Franco Citti : Il minestrone de Sergio Citti (1981).
* En échange, dans le paradis rouge où vous êtes tous les deux, tu dois lui raconter quelques histoires à ta façon, par exemple les liens secrets entre le boulevard Blanqui à Paris et la Salute à Venise.
Les sorties sur les grands écrans
* La Belle de Arunas Zebriunas (1969).
* King : de Montgomery à Memphis de Sidney Lumet & Joseph L. Mankiewicz (1970).
* The Last of Us de Ala Eddine Slim (2016).
* Caniba de Verena Paravel & Lucien Castaing-Taylor (2017).
* O Grande Circo Mistico de Carlos Diegues (2018).
* BlacKkKlansman (J’ai infiltré le Ku Klux Klan) de Spike Lee (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Les Producteurs (The Producers) de Mel Brooks (1968).
On se réveille, chaque matin, et on constate que ça commence à s’agiter grave dans tous les médias populaires, et dans les JT télé. Pas un jour sans des nouvelles du front climatique, avec des courbes, des statistiques, des commentaires, des cris d’alarme, des explications, des images inquiétantes, tout le toutim.
Nouvelles du "front" ?
Nouvelles de la "débâcle" plutôt, le terme météo comme le terme labellisé WWII, en 1940.
Il est clair que tous ces éléments, les "autorités" internationales les avaient depuis longtemps, ce ne sont pas des recherches et des découvertes d’hier matin.
Les "vérités qui dérangent" (selon l’expression de Al Gore, peu suspect d’être un dangereux gauchiste marginal), on les refoulait hypocritement, on les évacue désormais cyniquement d’un revers de main.
* Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth) de Davis Guggenheim (2006).
* Une suite qui dérange : Le temps de l’action (An Inconvenient Sequel : Truth to Power) de Bonni Cohen & Jon Shenk (2017).
Les décennies passent et ça continue joyeusement.
Ce matin ça vient des États-Unis, et d’Australie.
Notre chronique de l’effondrement va s’enrichir, jusqu’à ce que tout disjoncte.
Si on se tourne vers le passé, ce qu’on commémore ne rend pas heureux non plus.
À Prague, ce matin du 21 août 1968, il y a 50 ans, on se réveillait en état de choc. On était passé en une nuit du printemps à l’hiver : les chars du Pacte de Varsovie étaient dans toute la ville.
Jean-Loup Passek se souvient.
L’occupation durera 20 ans, jusqu’en 1989, avec la sametová revoluce (Révolution de velours).
Qu’il puisse y avoir des effondrements doux, des révolutions sans douleurs, ça c’est une des rares bonnes nouvelles qui consolent.
* Chez Magnum, les photos de Josef Koudelka (né en 1938).
* Au MoMA, sa rétrospective de 1975 (les photos d’avant août 1968).
* Sur France Culture, des chansons.
À Rome, au petit Museo di Roma in Trastevere, on se souvient des décombres de l’après-guerre, à Prague : Josef Sudek : Topografia delle macerie. Praga 1945 (19 juillet-7 octobre 2018).
Avec le temps, dans les mémoires, les douleurs se superposent et s’entremêlent, on finit par ne plus savoir très précisément qui étaient les bons et qui les méchants.
Seules demeurent les ruines comme preuves et les pleurs comme de légères bruines. C’est ce que racontent les épreuves photographiques de Josef Sudek (1896-1976).
Museo di Roma in Trastevere, piazza Sant’Egidio 1/b - 00153 Roma.
À Angoulême, dans toute la ville, le Festival du film francophone (FFA), 11e édition (21-26 août 2018).
Cette année, c’est Karin Viard la présidente.
À l’honneur, le cinéma haïtien.
Demain, il commence avec :
* À 17h00 : Port-au-Prince Dimanche 4 janvier de François Marthouret (2015).
Mais ce soir, l’ouverture se fait avec une avant-première, un film tourné en Charente :
* À 19h45 : Lola et ses frères de Jean-Paul Rouve (2018).
FFA, 30 rue Saint-Roch, 16000 Angoulême.
À Bruxelles, à la Cinematek, un film inusable, même si les programmes de résistance et de lutte se modifient inexorablement
* À 20h00 : Les Raisins de la colère (Grapes of Wrath) de John Ford (1940).
On a trouvé une bande annonce avec Judy Collins : Brother, Can You Spare A Dime.
Prochaines projections les 25 et 31 août 2018.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Sur Arrêt sur image, c’est le cinquième et dernier épisode de la série "Nos effondrements" : L’apocalypse et après ? Le "survivalisme" sous toutes ses coutures.
Daniel Schneidermann et Hélène reçoivent Pablo Servigne, Bertrand Vidal, Denis Tribaudeau.
Des catastrophes sur la Terre, il y en a toujours eu, des physiques, des humaines et sociales. Le mot "apocalypse" appartenait aux mythes, il fait désormais partie du langage courant. Les imaginaires se nourrissent des films, des séries, des jeux vidéos, les plus vieux étaient déjà préparés par les romans de SF. Le sentiment d’urgence s’amplifie chaque jour, à mesure que s’accélèrent et s’accumulent les preuves, vécues et propagéees par les médias, tenus en laisse depuis plus de 40 ans, qui n’ont plus peur de désespérer qui que ce soit.
Le "survivalisme" est une notion inventée par Kurt Saxon (né en 1932), très branché "bunker, Base autonome durable-BAD et armes à feu" aux États-Unis.
En France, la notion est plus tempéré, tendance "Il faut cultiver son jardin".
Le survivalisme une nébuleuse instable constituée de multiples dynamiques internes.
Ceux qui se préparent à "l’après" (seuls ou collectivement, heureux ou flippés) sont tous conscients que "ça" va pas continuer comme ça longtemps. Ils sont de toutes obédiences politiques (ce qui colore leurs méthodes) et beaucoup récusent le terme même (souvent connoté facho).
Les dominantes constantes chez les survivalistes, c’est la peur du déréglement climatique (devenu inéluctable), et, paradoxalement, le retour à cette Nature méchamment blessée, donc devant hostile.
Les autres causes éventuelles de collapse leur semblent moins terrorisantes.
L’immigration (et la démographie), c’est une peur d’illettrés ou de politiciens à enjeu électif, tout le monde sait - ou a les moyens de comprendre -, que c’est une conséquence à examiner en amont, à la lumière des inégalités, et pas une cause.
Le châtiment divin, c’est minoritaire. Le nucléaire, c’est plus à la mode. Le cancer pour tous, on s’habitue. La disparition d’Internet, il y a des satellites hors sol, les attaques de hackers fous, ça devrait n’être que partiel. L’AI, on la tient encore fermement et les manip’ des corps, c’est pas nouveau.
Sans parler du capitalisme tardif en fin de vie, dont l’extermination ou le suicide sont traités par les anciens, old fashion et classicos.
Face à l’effondrement, quelle qu’en sera l’iskra, la conclusion de Pablo Servigne s’impose : Seul, on ne peut rien.
On pense à Georges Lapassade et à son livre, L’Entrée dans la vie (Minuit, 1963) : Les humains sont des animaux sociaux, nés inachevés et incapables de survivre sans l’aide des autres. L’axiome est valable à la naissance, il sera valable à la renaissance. Ceux qui survivent le plus, c’est ceux qui s’entraident le mieux.
De tout cela, on vous a parlé depuis 2014 (année de la naissance du site) par bribes, tout en sachant que ce qui arrivera sera multi-factoriel.
On peut se reporter à la bibliographie, et aux chroniques annuelles (depuis 2014).
Une filmographie est en cours, qui ne se superposera pas à une filmographie Science-fiction. La filmographie Nucléaire peut toutefois se rattacher à la problématique.
Les cinq émissions Arrêt sur images de cet été 2018 sont riches d’idées et de pistes qu’on n’avait pas forcément envisagées.
Les quatre chapitres précédents :
* L’effondrement, un processus déjà en marche.
* Démocraties à bout de souffle.
Toute la série : La fin est proche (les meilleurs moments).
Pour s’abonner à Arrêt sur image.
À Gênes, Italie, mardi 14 août 2018, à midi, le grand viaduc Morandi s’est cassé net. Bilan 43 morts.
Des bilans bien plus lourds de castastrophes bien pires, il y en a tout le temps dans le monde. Mais celle-ci est comme une métaphore de l’effondrement qui vient, comme fait social total spectaculaire.
Tout y est, en vrac, la cassure bien régulière sur le lieu de faiblesse, les voitures et leurs contenants qui tombent dans le vide sans distinction de classe, les maisons évacuées qui vivaient, sans doute assourdies, au dessous de la grande circulation, les intempéries excessives et après nous le déluge, les victimes qui prennent conscience et ne se laisseront (peut-être) plus faire, les destins individuels des deux miraculés, la visibilité occidentale du plus grand port italien, la catastrophe annoncée mais négligée, l’incurie des pouvoirs (publics et privés), leur désarticulation, leur corruption peut-être, probablement, les voix de la récupération politique démocratique, ceux qui festoient pendant que d’autres sont à la rue, la grand-messe rituelle (religieuse) à vocation cathartique.
Et, pour bientôt, la reconstruction. À l’identique ou à peu près.
Sur BFMTV, la première nuit, à la recherche des survivants.
C’est beau une catastrophe à la télévision.
À Lussas, commencent les États généraux du film documentaire 2018, 30e édition (19-25 août 2018).
On aime que le festival, né en 1989, ne cède pas à la tentation et reste non-compétitif. Nul besoin de piment pour faire son miel.
On aime qu’il ait lieu dans toute la région.
On aime la section Africadoc, créée par Ardèche Images.
On aime qu’il y ait une permanence, un Centre de ressources depuis 1994, avec vidéothèque, base de données, aide à diffusion, et, depuis 2000, toute l’année, une école.
On aime l’Ardèche, même les plus urbains d’entre nous, sont parfois pris d’une envie de s’y installer.
Pendant les États généraux, on participe aux réflexions théoriques dans les séminaires et les ateliers et on fait des rencontres professionnelles qui ne négligent aucun des métiers de la profession.
Et surtout, on voit des films et on fait des découvertes :
* Histoire de doc : RDA.
* Fragments d’une œuvre : Sandra Davis, Vivian Ostrovsky, Martine Rousset.
* Route du doc : Yougoslavie.
Ou, tout simplement, comme tout le monde, on va aux séances plein air du soir.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Amal de Mohamed Siam (2017).
Précédé par :
* Nul n’est censé de Léa Lanoë (2018).
États généraux du film documentaire Ardèche Images, 16 route de l’Échelette, 07170 Lussas.
À Gindou, commencent les 34e Rencontres (18-25 août 2018).
Avec trois sélections :
* Rétrospective et carte blanche à Jean-François Laguionie, l’un des grands cinéastes de films d’animation d’aujourd’hui, en sa présence.
* Les vagabondages cinématographiques, libre parcours dans la cinématographie mondiale contemporaine.
* Une sélection Films du patrimoine avec une carte Blanche à la Cinémathèque de Toulouse et au CNC et 2 séances intitulées Éclats de cinéma militant.
Ce soir, ouverture au Cinéma de verdure :
* À 21h30 : Le Tableau de Jean-François Laguionie (2011).
Précédé par L’Acteur (1975).
En présence de Jean-François Laguionie, Anik Le Ray, Jean-Pierre Lemouland, Monique Scheigam, Philippe Daniel et Bruno Canard.
Gindou Cinéma, Le Bourg, 46250 Gindou.
À Paris, à la Villette, l’avant dernier soir de Cinéma en plein air 2018, Si on chantait (18 juillet au 19 août 2018), entrée libre.
* À 19h00 : Interstella 5555 : The Story of the Secret Star System de Leiji Matsumoto, Daft Punk & Kazuhisa Takenouchi (2003).
Précédé par Fox-Terrier de Hubert Charuel (2016).
Demain, la vraie clôture avec Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964).
Prairie du Triangle, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
À New York, au Whitney, la suite de An Incomplete History of Protest 1940-2017 (18 août 2017-27 août 2018).
Grâce à la richesse de ses collections, le musée examine le travail et le rôle des artistes dans les événements politiques et sociaux de leur époque, à travers quelques thématiques : Resistance and Refusal, Strike, Boycott, Advocate : The Whitney Archives, Spaces and Predicaments, Stop the War, No Idle Gesture, Mourning and Militancy, Abuse of Power, The Usable Past.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 18 au 24 août 2018.
Aretha Franklin (1942-2018) est morte à Detroit, hier le jeudi 16 août 2018.
Tiens, c’est le même jour que Elvis (1935-1977), à 41 ans près, pour qui les commémorations se terminent demain à Graceland, on en parlait jeudi 9 août 2018.
On se souvient d’elle, impériale, à Chicago, avec quelques collègues, James Brown, Cab Calloway, Ray Charles John Lee Hooker...
* The Blues Brothers de John Landis (1980).
On se souvient aussi d’elle comme femme "politique".
* À l’investiture de Barack Obama, le 20 janvier 2009.
* À la Maison Blanche en 2014.
* Aux Kennedy Center Honors en 2015.
Il y a seulement quelques années, mais c’était une toute autre époque, avec de l’espoir.
Pour sa chanson, Respect, on la trouvera partout.
À Douarnenez, commence le Festival de cinéma des minorités 2018, Gouel ar filmo, 41e édition (17-25 août 2018).
Bande annonce - 41ème Festival de Cinéma de Douarnenez from Festivaldz on Vimeo.
En 1978, il y a 40 ans, on commençait une lutte contre le projet de centrale nucléaire à Plogoff. Et on a gagné : le projet a été abandonné en 1981. Ça donne des ailes et le festival est né de cet élan.
* Plogoff, des pierres contre des fusils de Nicole et Felix Le Garrec (1980).
Les minorités ne sont pas inertes, ni sous influence, ni obéissantes, ni déviantes.
Elles ont toute leur place dans les ainsi nommées "démocraties", qu’elles contribuent à rendre vivantes.
À Douarnenez, on leur donne la parole, aux minorités, en faisant connaître leurs œuvres et leurs univers, dans toute la ville, avec des films, des livres, des concerts, des expositions, des rencontres.
En 2018, à l’honneur : Peuples des Congos (République démocratique du Congo et Congo Brazzaville).
Et comme toujours : Grand Cru Bretagne.
Ce soir, séance inaugurale au cinéma Le Club :
* À 21h30 : Le Ministre des poubelles de Quentin Noirfalisse (2017).
En présence de Emmanuel Botalatala.
Et, place du Festival, un concert :
* À partir de 21h00 : Mbata Kongo
Festival de cinéma de Douarnenez, Gouel Ar Filmoù, 13 rue Michel-Le Nobletz, 29172 Douarnenez.
À Paris, à la Villette, derniers soirs de Cinéma en plein air 2018, Si on chantait (18 juillet au 19 août 2018), entrée libre.
* À partir de 19h30 : Promised Land de Gus Van Sant (2013).
Cinéma en plein air, Prairie du Triangle, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek, le cycle Frances McDormand jusqu’à la fin du mois (14 juillet-30 août 2018).
* À 19h00 : L’Affaire Josey Aimes (North Country) de Niki Caro (2005).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, à la Villette, ce sont les derniers soirs de Cinéma en plein air 2018, 28e édition, Si on chantait (18 juillet au 19 août 2018), entrée libre. On peut télécharger les paroles de la chanson du soir sur le site.
Ce soir :
* À partir de 19h30 : Toni Erdmann de Maren Ade (2016).
Cinéma en plein air, Prairie du Triangle, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
À Bruxelles, la Cinematek ne ferme jamais.
Aujourd’hui :
* À 18h00 : L’Autre (El Akhar) de Youssef Chahine (1998).
Autres projections, les 25 et 28 août 2018.
* À 20h00 : L’Expédition du Kon-Tiki (Kon-Tiki) de Thor Heyerdahl (1950).
The Kon-Tiki Expedition (english) from Orlando & Marlene on Vimeo.
Autres projections, les 23 et 27 août 2018.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Miami, certes, c’est la saison des ouragans, mais ils n’arrivent pas tous sur la terre. Il vaut mieux s’informer.
Si on est dans les parages, au FROST, il y a des choses importantes.
* Deconstruction. A Reordering of Life, Politics, and Art (30 juillet-30 septembre 2018).
Les artistes de l’exposition réorganisent la vie, la politique et l’art sous l’égide de Guy Debord : Eddie Arroyo, Zachary Balber, Frida Baranek, Christopher Carter, Yanira Collado, Gonzalo Fuenmayor, Pepe Mar, Glexis Novoa, Sandra Ramos, Leyden Rodriguez-Casanova, Jamilah Sabur et Frances Trombly.
Toujours au FROST, on en profite pour visiter l’Inde profonde :
* Many Visions, Many Versions. Art from Indigenous Communities in India (9 juin-9 septembre 2018).
Des peintures et des dessins traditionnels venus d’Inde centrale (tribus Gond et Warli du Maharastra), du Bihar (peintures Mithila) et du Bengale occidental (rouleaux narratifs), organisées en quatre thématiques : mythe et cosmologie, nature - réelle et imaginée -, vie villageoise et explorations contemporaines. Avec notamment Jangarh Singh Shyam, Jivya Soma Mashe, Sita Devi et Swarna Chitrakar.
Patricia & Phillip Frost Art Museum, Modesto Maidique Campus, 10975 SW 17th Street, Miami, FL. 33199.
Au fil du temps, tous les éditos