* Louise Wimmer-édito 2018 ; * 1er-15 janvier 2018 ; * 16-31 janvier 2018 ; * 1er-15 février 2018 ; * 16-28 février 2018 ; * 1er-15 mars 2018 * 16-31 mars 2018 ; * 1er-15 avril 2018 ; * 16-30 avril 2018 ; * 1er-15 mai 2018 ; * 16-31 mai 2018 ; * 1er-15 juin 2018 ; * 16-30 juin 2018 ; * 1er-15 juillet 2018 ; * 16-31 juillet 2018 ; * 1er-15 août 2018 ; * 16-31 août 2018 ; * 1er-15 septembre 2018 ; * 16-30 septembre 2018 ; * 1er-15 octobre 2018 ; * 16-31 octobre 2018 ; 1er-15 novembre 2018 ; * 16-30 novembre 2018 ; * 1er-15 décembre 2018 * 16-31 décembre 2018
Sans dieu, sans maître, sans césar ni tribun, il nous faut pourtant des éclaireurs et des garde-fous, sur ces chemins escarpés que sont nos destins. Les personnages, parce qu’imaginaires, sont plus clairs et plus fiables que les vraies personnes.
Don Quichotte avait un modèle, Amadis de Gaule. Jeune Cinéma a choisi un système sain, le renouvellement du "guide" chaque année avec un seul mandat.
Depuis 2014, Ma’Joad, Old Gringo, Hushpuppy et Ben Cash, avec leurs valeurs et leurs regards, nous ont encadrés, en ces temps de mutations hors contrôle.
Tout au long de l’année 2017, le monde s’est encore compliqué, avec, un peu partout sur la planète, des chefs improbables surgis de nulle part, et des catastrophes de plus en plus régulières et de mieux en mieux identifiées. Les quelques repères qui nous restaient se dissolvent peu à peu sous nos yeux incrédules. En surface, plus ça change et plus c’est pareil. En souterrain, c’est la montée des périls new look en accéléré.
La seule brèche nouvelle, la seule fissure visible dans le système global verrouillé, c’est ce qu’ils ont appelé la "libération de la parole" des femmes et les coups de projo, pas seulement sur les porcs, mais sur les fondations de la porcherie.
C’est là qu’il faut s’engouffrer, traquer le vieux mâle primitif qui sommeille en chacun de nous, quel que soit le "genre" revendiqu", et lutter contre le courant de la "civilisation" dévoyée, celle des hommes obligés et des femmes consentantes, tous complices.
Il suffit de se replier dans le présent, le ici et maintenant de la ville.
Nous le ferons avec Louise Wimmer, une femme, sans homme et sans logis, qui résiste et comprend, qui finit par gagner. Et qui, "de silhouette aveuglante, devient une allégorie".
Anne Vignaux-Laurent
* Louise Wimmer de Cyril Mennegun (2011).
Louise Wimmer : Corinne Masiero.
Au fil du temps, tous les éditos