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Cannes 2018 au jour le jour
Brèves
publié le dimanche 20 mai 2018

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018)

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Louise Wimmer 2018 (1er-15 mai 2018 et 16-31 mai 2018)


 

Voir aussi les sections parallèles :
* Semaine de la critique
* Quinzaine des réalisateurs
* ACID



Dimanche 20 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Hier, samedi 19 mai 2018, cérémonie de clôture, avec cette année, deux palmes d’or.

* Une affaire de famille (Manbiki kazoku) de Hirokazu Kore-Eda (2018), palme d’or normale.


 

* Livre d’image de Jean-Luc Godard (2018), palme d’or spéciale.


 

Voir tout le palmarès.

On range les escabeaux, ils resserviront.


 

On décroche l’affiche, c’est un collector.


 

La red carpet, on la recyclera, promis.


 

Rendez-vous l’année prochaine.



Samedi 19 mai 2018

 

À Cannes, la Queer Palm 2018 a été décernée à Girl de Lukas Dhont (2018).

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Ce soir, cérémonie de clôture, à partir de 18h20, sur Canal+ en clair, avec le palmarès et le film qui a finalement triomphé de toutes les épreuves depuis sa conception en 2000 : L’Homme qui tua don Quichotte (The Man Who Killed Don Quixote) de Terry Gilliam (2017). Il est dédié à la mémoire de John Hurt (1940-2017) et Jean Rochefort (1930-2017).

Le film sort aussi en salle aujourd’hui.


 


Hier soir, les prix Un certain regard ont été annoncés par le jury, présidé par Benicio del Toro :

* Prix Un certain regard : Gräns (Border) de Ali Abbasi (2018).

* Prix du scénario : Sofia de Meryem Benm’barek (2018).

* Prix d’interprétation : Victor Polster dans Girl de Lukas Dhont (2018).

* Prix de la mise en scène : Sergei Loznitsa pour Donbass (2018).

* Prix special du jury : Chuva é cantoria na aldeia dos mortos (Les Morts et les autres) de João Salaviza & Renée Nader Messora (2018).

Vendredi 18 mai 2018

 

Dernière minute :

Ça y est, on a (presque) tout vu.
Et voici les films qui resteront dans nos mémoires, comme représentants du cru Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Dans la sélection officielle en compétition

* Les Éternels (Jiang hu er nv) de Jia Zhang-Ke (2018).

* Lazzaro felice (Heureux comme Lazzaro) de Alice Rohrwacher (2018).

* Une affaire de famille (Manbiki kazoku) de Hirokazu Kore-Eda (2018).

* En guerre de Stéphane Brizé (2018).

* 3 Faces (Trois visages) de Jafar Panahi (2018).

Dans la sélection officielle Un certain regard

* Gräns de Ali Abbasi (2018).

* Girl de Lukas Dhont (2018).

* Sofia de Meryem Benm’barek (2018).

À la Quinzaine des réalisateurs

* En liberté ! de Pierre Salvadori (2018).

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Cannes 2018, dernier jour de projos.
Les casiers de presse sont vides. Les couloirs aussi. Les journalistes sont barrés. Les jurés affûtent leurs arguments de délibération. Hier soir, à 22h00, salle Bazin, on se bousculait pas pour Burning de Lee Chang-dong.


 

Sur les écrans de télé du monde entier, ça va se réchauffer demain, en fréquentation people, pour la cérémonie du palmarès, avec les jurés, le gratin local et professionnel, et qui, parmi les artistes, aura eu l’heureuse surprise d’être rappelé pour la distribution finale.

* Les prix de la Cinéfondation ont été attribués hier.

Pour les sections parallèles, les mutiples prix ont aussi été attribués.

* Semaine de la critique, 57e édition.

* Quinzaine des réalisateurs, 50e édition.

Et on attend la Queer Palm, qui a eu l’embarras du choix, cette année.

On termine donc la Sélection officielle avec :

* Ayka de Sergey Dvortsevoy (2018), en compétition.


 

* Ahlat Agaci (Le Poirier sauvage) de Nuri Bilge Ceylan (2018), en compétition.

* Manto de Nandita Das (2018), Un certain regard.


À Paris, c’est Cannes à Paris, 6e édition avec un choix de films de la Sélection officielle (18-20 mai 2018).


 

Faites votre programme.

Gaumont Opéra, 2 boulevard des Capucines, 75009 Paris.



Jeudi 17 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Le festival commence à s’alanguir. On le voit dans les couloirs du Bunker, aux chemises défraîchies des journalistes, à leurs cernes, à leurs pas ralentis, à une chute d’énergie dans leurs mutuelles interpellations.

Dans les salles, c’est une autre temporalité, un autre rythme, et la curiosité pour chaque fim qui commence est intacte. Même les journalistes les plus mal lunés s’apaisent et se carrent dans leurs fauteuils, quand surgit le merveilleux générique, qui vieillit si bien.


 

Mais il y a toujours une globalité d’un festival.
C’est comme ça, un festival - comme tout vivant - a une naissance, une jeunesse, une maturité-plateau, un vieillissement, une mort.

La différence avec la trajectoire des humains, c’est que, quand il y a une compétition, la fin est une fête, un feu d’artifice, fort en émotions, et peu importe qu’elles soient positives ou négatives, ce qui compte, c’est le vivant. Belle idée, d’ailleurs, que les sociétés devraient magnifier, de la mort comme acmé.


 

Ça explique pourquoi les festivals, même quand ils ont commencé sans compétition, ont tendance à en créer une au bout de quelques années. On préfère ne pas s’attarder sur cette notion, bien sûr qu’on s’ennuierait si l’égalité régnait, en tout cas, en Occident, on n’a pas trouvé d’autres moyens de se distraire que les affrontements hiérarchiques et les distributions de prix. Même les "opposants", tous imprégnés de valeur d’échange, ne savent pas exactement ce que pourrait être une société sans prix, mue par la seule valeur d’usage. Heureusement que nous sommes quelques-uns qui alimentons la diversité, en conservant toute notre affection aux derniers de la classe près du radiateur, à propos de radiateur, heureusement qu’on a emporté sa doudoune.

Le commerce, lui, en tout cas, ne faiblit pas. Il y a eu une mi-temps lundi dernier, avec, sans doute, remplacement des équipes (rares sont ceux qui restent les deux semaines et les stars ne sont invitées que 3 jours). Un mystère paradoxal apparaît chaque année : les tarifs des hôtels. Les Novotel de Cannes, par exemple, font passer le prix de la nuit de 401€ la première semaine à 569€ la seconde, hop, comme une tour de magie, dans la nuit du dimanche à lundi.

Aujourd’hui, beau programme, donc queues et ciné, normalement quoi.

Sélection officielle

* Capharnaüm de Nadine Labaki (2018), en compétition.


 

* Libre de Michel Toesca (2018), Hors compétition.


 

* Whitney de Kevin McDonald (2018) Hors compétition.


 

Semaine de la critique

* Guy de Alex Lutz (2018), film de clôture.


 

Cinéma de la Plage

* Le Grand Bal de Laetitia Carton (2018).

Le Grand Bal un film de Laetitia Carton from SaNoSi Productions on Vimeo.


 



Mercredi 16 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma.

Sélection officielle

* Burning de Lee Chang-dong (2018), en compétition.


 

* Dogman de Matteo Garrone (2018), en compétition.


 

* Sofia de Meryem Benm’barek (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs

* Ming wang xing shi ke (The Pluto Moment) de Ming Zhang (2018).


 



Mardi 15 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Ce matin, beau temps sur la Croisette. Il ne faut jamais se fier à la météo du Sud, même celle de FR3 Côte d’azur, Cannes et ses environs, ça a toujours été un micro-climat difficile à identifier, irraisonnable, et cela, même avant le réchauffement climatique avéré.

Aujourd’hui, à Cannes, le choix de Jeune Cinéma (enfin pour qui ne sera pas à Paris, immobile à 10h00 devant l’Assemblée Nationale, pour exiger que l’inceste soit considéré comme un crime, en marche des Invalides au ministère de la Santé à 13h00 pour avoir des hôpitaux en état de marche, ou, immobile, à 18h00, devant l’Ambassade d’Israël).

Sélection officielle

* En guerre de Stéphane Brizé (2018), en compétition.

Ou bien, demain, mercredi 16 mai 2018, à Visions sociales, à 19h45, en entrée libre, en présence de Stéphane Brizé, qui fut le parrain de l’édition 2017, et avait promis de revenir.


 

* Under the Silver Lake de David Robert Mitchell (2018), en compétition.


 

* Euforia de Valeria Golino (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs

* Amin de Philippe Faucon (2018).


 

ACID

* Reprise de Hervé Leroux (1996).
Présentation par présentée par Julie Bertuccelli et Régis Sauder.


 



Lundi 14 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Cette 71e édition est dédiée à Pierre Rissient (1936-2018).

Cannes classic avait programmé, salle Buñuel, son film mythique, Cinq et la peau (1982), Lee Chang-dong et BI Gan étaient là pour le féliciter, tout était prévu pour que Pierre Rissient soit à la fête.

Mais on ne sait jamais ni le jour ni l’heure, et il nous a quittés sans vraiment crier gare, le 6 mai 2018, juste avant l’ouverture.

* À 14h30 : Cinq et la peau de Pierre Rissient (1982).
En présence de Bertrand Tavernier.


 

Le film est maintenant en DVD chez Carlotta, et sortira en salle le mercredi 30 mai 2018.


Il pleut à Cannes, et c’est pas le tout d’entrer dans le palais, il faut aussi pouvoir en sortir, de Bazin inside à Debussy outside, par exemple. Les parapluies vendus à la sauvette sont vraiment pourris, et les gens, hésitants, s’aglutinent aux portes au lieu de bouger. Hier, c’était quasiment impossible, fallait changer de programme.

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma.

Sélection officielle

* Netemo Sametemo (Asako) de Ryusuke Hamaguchi (2018), en compétition.


 

* Blackkklansman de Spike Lee (2018), en compétition.


 

* The House that Jack Built de Lars von Trier (2018), Hors compétition.


 

* Les Chatouilles de Andréa Bescond (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs

* En liberté de Pierre Salvadori (2018).


 

* Climax de Gaspar Noé (2018).


 



Dimanche 13 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Aujourd’hui, dehors il pleut des cordes, dedans on va voir :

Sélection officielle

* Trois visages de Jafar Panahi (2018), en compétition, sans lui, retenu.


 

* Lazzaro felice de Alice Rohrwacher (2018), en compétition.


 

* Manbiki kazoku (Une affaire de famille) de Kore-eda Hirokazu (2018), en compétition.


 

* Manto de Nandita Das (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs

* Leave No Trace de Debra Granik (2018).


 

ACID

* Un violent désir de bonheur de Clément Schneider (2018).


 


Sinon, elles sont quand même sacrément chouettes, les 82 femmes.


 

Et commençons par parler fric puisqu’il n’y a que ça qu’ils comprennent.
Si on peut réfléchir aux quotas, et même au "prix" des artistes, l’inégalité salariale entre un monteur et une monteuse (par exemple) est absolument inexcusable, honteux.
Que ça ne soit pas apparu publiquement plus tôt est aussi inexplicable.



Samedi 12 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

C’est aujourd’hui que commence Visions Sociales 2018, 16e édition, dont le parrain est, cette année, Nicolas Philibert (12-19 mai 2018).


 

Depuis 2003, cette feelgood "section parallèle", ouverte à tous et gratuite, est particulière et atypique.

* Avec pour fidèles partenaires, le Festival de Cannes officiel et les trois sections off, Semaine de la critique, Quinzaine des réalisateurs, ACID (par ordre d’ancienneté) ;

* Avec, comme organisateurs, la Caisse centrale d’activités sociales du personnel des industries électrique et gazière (CCAS,) les Caisses mutuelles complémentaires et d’action sociale des agents d’EDF-GDF (CMCAS), et le CE des cheminots PACA ;

* En compagnie d’une cohorte de festivals amis (Cinélatino de Toulouse, Premiers Plans d’Angers, Cinemed de Montpellier, Music&cinéma d’Aubagne, Festival de Brive, Festival d’Amiens, Prix Jean-Vigo, Festival international du grand reportage d’actualité (FIGRA), etc.) ;

Visions sociales, un peu à l’écart à Mandelieu, ferait presque croire qu’on peut jouer ensemble et non pas contre, que les compétitions peuvent être amicales, en somme que la guerre est finie. Ou, au moins que, comme au Moyen Âge, il y aurait parfois une sorte de "trêve de Dieu", et que ce serait à Cannes au mois de mai. Et cela, sans concile préalable.
Cette année, la manifestation mène de front deux perspectives : elle fête Mai 68 à sa manière et ouvre largement sur les cinématographies lusophones, Portugal, Brésil, Mozambique en pleine expansion.

Des films, des rencontres, des débats, et, en prime, une exposition :


 

* Sauvetage en Méditerranée.
Les photographies de Sinawi Medine.


 

Aujourd’hui, les films :

* À 15h00 : Menina de Cristina Pinheiro (2017).
En sa présence.


 

* À 18h00 : Ausência de Chico Teixeira (2014).


 

* À 19h30 : Buffet d’ouverture.
Recette reversée à l’Association SOS Méditerranée.

* À 20h30 : La Maison de la radio de Nicolas Philibert (2012).
En sa présence.


 

On note tout de suite le mercredi 16 mai à 19h45 : Stéphane Brizé, parrain de Visions sociales 2017, avait promis de revenir s’il était sélectionné.
Il l’est, en compétition, avec En guerre, et il viendra à Mandelieu présenter son film de 2018, en accès libre et gratuit.

Faites votre programme.

Visions sociales, Domaine Agecroft, 318 avenue du Capitaine-de-corvette-March, 06212 Mandelieu-La Napoule.

Le Festival de Cannes proprement dit aborde son premier week-end.

Les autres choix du jour de Jeune Cinéma :

Sélection officielle

* Les Filles du soleil de Eva Husson (2018), en compétition.


 

* Girl de Lukas Dhont (2018), Un certain regard.


 

* Farenheit 451 de Ramin Bahrani (2017), Hors compétition.


 

Quinzaine des réalisateurs

* Teret de Ognjen Glavonic (2018)


 



Vendredi 11 mai 2018

 

Il devrait faire plus froid les jours qui viennent.
Il ne s’agit pas du yoyo météo moderne de ces dernières années, mais de la bonne vieille tradition des saints de glace farceurs, Pancrace, Servais & Mamert, eux-mêmes sous le contrôle de Urbain, qui, lui même, est un personnage du jeu vidéo Demon’s Souls, né en 2009. Faut suivre.


 
Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

Une évidence, à Cannes, il vaut mieux être dedans que dehors, plutôt chez les heureux du monde que parmi ceux qui "ne sont rien" (souvent dans des gares).

Dedans, on a la paix, et, au moins, il y a de ces créatures vintage comme on n’osait plus fantasmer.


 


 

Dehors, on est cerné, étourdi, désemparé. Bousculé.

Par les badauds, en marche (à la queue leu leu), et sans marches, parqués (sous surveillance et sous Dior),


 


 

Par qui voudrait faire partie de l’orchestre mais a peu de chances.


 


 

Par qui voudrait avoir l’air et qu’a pas l’air du tout.


 

Par qui voudrait bien voir mais ne voit rien du tout.


 

Des foules solitaires exemplaires, dans une ville qui délire, dans une civilisation qui se désagrège, les gens quoi, ces poussières d’étoiles que nous sommes tous, quand nous sommes sans cause, sans badge et guère de circenses, sans foi (qui rassemble) ni loi (ou seulement des chrysalides de lois qui muent mal).

On les regardait, on se regardait, en ce jeudi d’Ascension, et, pour ne pas tomber dans la pitié du pathos, on pensait à David Riesman (1909-2002), à Hubert Reeves, (né en 1932) et à Philippe Cognée (né en 1957).


 


 


 

On se prend à rêver que Jean Baudrillard (1929-2007) se soit trompé. On est attentif aux "frères humains" qui après nous vivront, ceux de Villon, ceux de Brecht. Et celles, oui bien sûr.

Merci à Itvan Kebadian (né en 1985).


 


 

À Cannes, le choix du jour de Jeune Cinéma, bien badgé :

Sélection officielle

* Le Livre d’images de Jean-Luc Godard (2018), en compétition.


 

* Les Éternels (Jiang hu er nv) de Jia Zhang-Ke (2018) en compétition.


 

* Mon tissu préféré de Gaya Jiji (2018), Un certain regard.


 

* Gräns de Ali Abbasi (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs

* Joueurs de Marie Monge (2018).


 

ACID

* Cassandro the exotico de Marie Losier (2018).


 



Jeudi 10 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

* On écoute Radio Festival.

* On essaye de trouver en replay un documentaire passé hier sur Arte, peu précis mais personnel et sensible, sur la naissance du festival de Cannes, ratée en 1939, réussie en 1946 : Cannes, le festival libre de Frédéric Chaudier, écrit par Gilles Taurand, dit par Charlotte Rampling (2018).

* On découvre le dernier court métrage de Jean-Luc Godard, en avant-première, envoyé par Lundi Matin  : Vent d’Ouest.


 

Post scriptum du 12 mai 2018 : Ce court métrage de Godard, qui circule sur le Net, est un "fake". Emmanuel Burdeau, dans Mediapart le confirme : "Vent d’Ouest, Godard, la ZAD et le pastiche".
On s’y laissait prendre avec plaisir.

* On prend note de ce que tous les programmes de toutes les sections confondues, les officielles, les parallèles, passent sous le regard la Queer Palm, 9e édition.


 

Toutes les infos : La sélection, les membres du jury, cette année sous la présidence de Sylvie Pialat et le marché Queer, le mardi 15 mai 2018, de 14h00 à 16h00 chez Unifrance, 5 rue des Belges, 06400 Cannes.
La Queer Palm sera décernée le vendredi 18 mai 2018, à 22h30.
On s’inscrit.

* On note aussi que cette année, il y a quatre "rendez-vous" salle Buñuel, au lieu d’un seul les autres années. Pour les badgé(e)s qui ont accès au Palais, évidemment.

Au programme 2018,, un regard sur le cinéma anglais et américain : Christopher Nolan, John Travolta, Gary Oldman, et aujourd’hui : Ryan Coogler, présenté par Elvis Mitchell.
On se souvient du mémorable Fruitvale Station (2013).
Prix du public et Grand prix du jury à Sundance ainsi que Prix de l’avenir à Un Certain Regard de Cannes 2013.


 

RV, Master class, leçons de cinéma, hommages, on se perd dans la terminologie (alias batterie de mots-clé), parce que s’il n’y en a que quatre, quid alors de Alfonso Cuarón, ? Il est vrai qu’il n’est pas classable dans la sus-nommée catégorie du "cinéma anglais et américain".

Les problèmes de classification sont innombrables, qu’on se souvienne de l’encyclopédie chinoise des animaux de Borges, citée par Michel Foucault dans Les Mots et les choses, que nous rappelle notre chère Viviane Alleton (1930-2018), qui nous a quittés le 17 mars 2018.
Mais ne nous égarons pas.


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

Sélection officielle 2018

* Zimna wojna (Cold War) de Pawel Pawlikowski (2018), en compétition.


 

* À genoux les gars de Antoine Desrosières (2018), Un certain regard.


 

Quinzaine des réalisateurs 2018

* Petra de Jaime Rosales (2017).


 



Mercredi 9 mai 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).

D’abord, quelques nouvelles du front.
Du côté de la Côte, le ciel nous a réservé un mois de mai des mauvais jours, il fait moche, même si, vers le soir, ça s’éclaire. Jean Lorrain le savait bien, qui préférait la lumière des mois d’hiver, et les solitudes de l’entre-soi aristocratique.
Quel que soit le temps, le Bunker, de Lumière à Debussy, est sur son 31.


 

En 2018, pourtant, le simple mauvais temps naturel devient soupçonnable, les nuages ressemblent à de futures chapes de plomb, et le soleil voilé ressemble à celui de quelque minuit dans le siècle.


 

Petit tour de ville pour flairer cette ambiance tant désirée par qui pensent "magie de Cannes", parvenus ou plébéiens, qu’on épate avec quelques verroteries, et tant dénigrée par qui est invité, VIP ou VIP.


 


 


 


 


 

À première vue, d’une année sur l’autre, dans la rue, guère de changement.
Mêmes mendiants, mêmes braves gens, mêmes cohues.


 


 


 


 

Mêmes flics et mêmes frimeurs, on s’en prépare une collection.

Quelques nouveautés cependant.

* Le palmier solitaire modèle réduit (proche de la terrasse chic : cherchez la métaphore).


 


 


 

* Le chantier de destruction massive, avec humains puis sans humains.


 


 

* Le tapis rouge B, avec fouilleur de poubelle ou avec sens interdit.


 


 

Et, dans le formol, Bardot au Tourisme, et Moreau dans la nouvelle gare.


 


 


N’en déplaise aux vraies gens qui résistent et persistent à croire au réel, à qui rêve d’être à Waterloo comme Fabrice, revenons au spectacle et à sa bonne distance.
On voit tout bien mieux sur un écran, marches, matchs, cérémonies et rituels, guerres et massacres, seigneurs et princesses, stars en tous genres, dominants de toutes espèces.

Donc, on entre dans les salles à la rencontre du virtuel, on est là pour ça.

Sélection officielle

En compétition :

* Yomeddine de A.B. Shawky (2018).


 

* Leto (L’Été) de Kirill Serennebrikov (2018).


 

Un certain regard :

* Donbass de Sergei Loznitsa (2018).


 


La Semaine de la critique 2018, 57e édition commence (9-17 mai 2018).

Entretien avec Charles Tesson.

Soirée d’ouverture :

* À 19h30 : Wildlife. Une saison ardente (Wildlife) de Paul Dano (2017).


 

* À 22h30 : Egy Nap (Un jour) de Zsófia Szilágyi (2018).


 

Faites votre programme.


La Quinzaine des réalisateurs 2018, 50e édition commence (9-19 mai 2018).

Entretien avec Édouard Waintrop.

Soirée d’ouverture :

* À 19h30 : Pájaros de verano (Les Oiseaux de passage) de Cristina Gallego & Ciro Guerra (2018).


 

Faites votre programme.


ACID, 26e édition commence (9-18 mai 2018).

Présentation des cinéastes ACID.

Soirée d’ouverture :

* À 20h00 : Il se passe quelque chose de Anne Alix (2018).


 

Faites votre programme.



Mardi 8 mai 2018

 

Le Festival de Cannes 2018, 71e édition commence ce soir (8-19 mai 2018).


 

* Les jurys.

* La compétition.

* Un certain regard.

* Hors compétition.

* Cannes Classic.

* Cinéma de la plage.

Cinéfondation.

Ce soir, ouverture officielle du festival :

* Todos lo saben (Everybody knows) de Asghar Farhadi (2018).


 

Faites votre programme.

* Retour sur la conférence de presse du 12 avril 2018.


 



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