Journal de Ellis & Neck (juin 2919) II
17-29 juin 2019
publié le samedi 29 juin 2019


 

JUIN 2019

(17-29 juin 2019)
 



Samedi 29 juin 2019

 

Avant tout, un cadeau de fraîcheur, une gentille vague de David Hockney.


 


À Paris, c’est la Gay Pride, à partir de 14h00, entre Montparnasse et République.
La grande Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans vient clore les festivités qui ont commencé dès le 9 juin 2019, à Saint-Denis.


 

Comme on le rappelait dans ce même Journal de Ellis & Neck, le 19 juin 2019 - à l’occasion du programme de la Cinémathèque française, Libérations sexuelles, révolutions visuelles (19 juin-11 juillet 2019) - le mouvement est devenu une Internationale, la World Pride.
Et la fête-manif est devenue une fête mobile, avec des dates variables dans le monde entier.
Par exemple à Bologne, elle a eu lieu, samedi dernier, le 22 juin 2019, des jardins de Margherita à Santo Stefano, en passant par les Due Torri.


 


 


 

Les protests sont devenues des processions, des sortes de "cérémonies", et il faudrait trouver une pirouette verbale pour les relier à Jean Genet, qui ne refuserait pas une telle proximité.
Disons que, désormais, la Gay Pride, c’est comme la Saint-Jean autrefois, ça marque le début de l’été.
Cette année, l’événement revêt un caractère particulier, puisque c’est le 50e anniversaire de émeutes de Stonewall. 50 ans, dans une civilisation, ce n’est rien, et pourtant ça peut suffire pour marquer une mutation dans la longue durée.


 


 

Sur France Culture.


 

À New York, c’est demain, dimanche 30 juin 2019.


 

Des tas d’expos :

* New York Public Library,

* Brooklyn Museum,

* Bronx Museum,

* Guggenheim Museum,

* Museum of the City of New York,

* Alice Austen House,

* New York Historical Society,

* Brooklyn Historical Society,

* Soho Photo Gallery,

* NYU Grey Art Gallery,

* The Leslie-Lohman Museum of Gay and Lesbian Art.

* Et même au MET.


 

Du cinéma aussi, au Metrograph : Films of Pride and Protest : Stonewall at 50 (29-30 juin 2019).

Aujourd’hui :

* À 13h00 : In the Life - Stonewall 25 (entrée libre).


 

* À 15h30 : Films of Pride and Protest.


 

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : Ape Regina de Marco Ferreri (1963).


 

* À 11h00 : Herr Arnes Pengar de Mauritz Stiller (1919).
Accompagnement au piano par Gabriel Thibaudeau.


 

* À 16h00 : Varasrettu Kuolema de Nyrki Tapiovaara (1938).
Présentation par Antti Alanen.


 

* À 18h15  : Sangen om den Eldroda Blomman de Mauritz Stiller (1919).
Partition enregistrée composée par Armas Järnefelt, interprétée par Gävle Symfoniorkester, dirigée par Jaakko Kuusisto.


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Le Plaisir de Max Ophüls (1951).
Présentation par Nicolas Seydoux.
Accompagnement au piano par Daniele Furlati.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, au Grand Action, il y a les ciné-clubs.

Il y a aussi les festivals : Ici Vietnam festival (29-30 juin 2019).

Ce soir :

* À 18h00 : The Third Wife de Ash Mayfair (2018).


 

Précédé de Nuoc de Quyên Nguyen-Le (2016).


 

Débat avec Yên Khê, Tran Anh Hung et Julie Béziau.

Faites votre programme.

Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.


Le numéro 1 de la revue Yggdrasil est paru.


 

Elle se définit comme un organisme vivant. Née sous canicule en ce début d’été 2019, passée par une phase de gestation (financement participatif par KissKissBankBank), puis de croissance rapide, elle entrera dans une phase de maturité et de stagnation, puis devrait mourir à la fin du printemps 2022.


 

Comme tout le monde, la revue cite Gramsci, qui, apparemment, revient à la mode* : Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans le clair-obscur surgissent les monstres.
Dans Yggdrasil, on ne trouvera aucune information supplémentaires sur les catastrophes à venir, seulement les bonnes manières de lutter contre les monstres.

Le manifeste.

L’édito.

On s’abonne.

Bonne lecture (pour commencer) :

* Antonio Gramsci, Cahiers de prison, tome I : Cahiers 1 à 5 ; Quaderni del carcere, Traduction par Monique Aymard & Françoise Bouillot, Avant-propos et notes de Robert Paris, Paris, Gallimard, 1983.


 

Bon film :

* Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire de Fabien Trémeau (2014).


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 29 juin au 5 juillet 2019.



Vendredi 28 juin 2019

 

À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 


 


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : Wait Till the Sun Shines, Nellie de Henry King (1952).
Présentation par Ehsan Khoshbakht.


 

* À 11h45 : The Warrior’s Husband de Walter Lang (1933).


 

* À 14h30 : Finis Terrae de Jean Epstein (1929).


 

* À 16h45 : Essere donne de Cecilia Mangini (1964).
En sa présence.


 

* À 18h30 : Der Ruf de Josef von Báky (1949).


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Apocalypse now - Final Cut de Francis Ford Coppola (1979-2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À La Rochelle, commence La Rochelle Cinéma, 47e édition (28-juin-7 juillet 2019).


 

Cette année, la marraine est Alexandra Stewart.


 

Au programme, notamment :

* Des rétrospectives : Victor Sjöstrom, Arthur Penn, Charles Boyer, Kira Mouratova.

* Des hommages : Elia Suleiman, Dario Argento, Jessica Hausner, Jean-François Laguionie, Caroline Champetier.

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h15 : It Must Be Heaven de Elia Suleiman (2019).


 

Faites votre programme.

Sur France Culture.

Bureaux du festival, 10 quai Georges-Simenon, 17000 La Rochelle.


À New York, au Lincoln Center, commence le New York Asian Film Festival (NYAFF), 18e édition (28 juin-11 juillet 2019).


 

Cette année, le thème est Still Too Young to Die.
Au programme : Hong Kong Panorama, Chine, Indonésie, Japon, /Malaisie,
Philippines, Singapour, Corée du Sud, Taiwan, Thaïlande, Vietnam.

Ce soir, Opening Night :

* À 19h00 : Samurai Marathon de Bernard Rose (2019).


 

Faites votre programme.

FLC’s Walter Reade Theater, 165 W 65th St, New York, NY 10023.
SVA Theatre, 333 W 23rd St, New York, NY 10011.


À Karlovy Vary, commence le Festival international du film (KVIFF), 54e édition (28 juin-6 juillet 2019).


 

Cette année, on célébre le 30e anniversaire de la Révolution de Velours et on honore la légende égyptienne Youssef Chahine.

Invités d’honneur : Julianne Moore and Bart Freundlich.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La virgen de agosto de Jonás Trueba (2019).


 

* À 22h30 : Diego Maradona de Asif Kapadia (2019).


 

Faites votre programme.

Hotel Thermal - Festival Offices, I.P.Pavlova 11, 360 01 Karlovy Vary.


À Paris, à Branly, un week-end dans le Pacifique, dans le cadre de l’exposition Océanie (12 mars-7 juillet 2019).


 

Faites votre programme.

Musée du quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris.



Jeudi 27 juin 2019

 

Notre chère amie Édith Scob (1937-2019) vient de mourir, hier ce mercredi 26 juin 2019.


 

C’est en 1959, il y a 60 ans, que tout le monde l’avait découverte dans les deux premiers films de fiction de Georges Franju. Elle était toute jeune, toute belle, mais on ne le savait pas encore. Elle était folle et chantait - presque seulement une silhouette dans La Tête contre les murs  -, et elle était masquée dans Les Yeux sans visage. Le film était devenu une référence pour tout un pan du cinéma fantastique international, et elle, sans connaître vraiment son visage, on ne l’avait plus quittée.


 

On se souvient d’elle un peu plus tard.


 

On ne cessait de la suivre ou de la croiser au cinéma, toujours avec Franju, mais aussi avec Raul Ruiz, Luis Buñuel, Pierre Kast, Leos Carax, Jean Becker, Olivier Assayas, ou Patrice Leconte, et quelques autres auteurs incontournables du cinéma français.

Jamais vraiment au premier plan, mais toujours dans des rôles qui lui ressemblaient, elle était une sorte d’âme essentielle de chaque œuvre, à la fois impalpable et solide, lointaine et familière, nécessaire clé de voûte.


 

Et puis, on la suivait aussi au théâtre, avec Yannis Kokkos, Brigitte Jaques, Michel Lonsdale, Antoine Vitez, Luc Bondy, Claude Régy, René Farabet, Hans Peter Cloos, Jacques Lassalle, Bernard Sobel, Jacques Nichet, Robert Cantarella, etc. tous ces grands noms de la grande époque du théâtre public, cette "Décentralisation" dont le 21e siècle a progressivement oublié l’importance historique, parce que le théâtre demeure l’art d’un présent éphémère, intemporel.

Et avec Georges Aperghis évidemment, qui avait fondé avec elle, l’inoubliable Atelier Théâtre et Musique (ATEM) qui vécut de 1976 à 1990.

Quand elle est apparue à la télévision plus souvent, dans des séries, on s’est réjoui qu’elle devienne populaire, et on a accepté de la partager avec le plus grand nombre, dans la catégorie des grands seconds rôles, ceux qui nourrissent les films, même si elle n’avait jamais cherché ce genre de succès.


 


 

En 2017, à Alès, le festival Itinérances, 35e édition (17-26 mars 2017) lui avait rendu un hommage chaleureux.

©Patrice Terraz
 

On vieillissait avec elle, alors les très fines rides qui marquaient peu à peu son visage délicat, elles nous ont semblé les plus naturelles qui soient, le cours des choses, le fil du temps, l’éternité.


 

Quand, en 2006, est sorti le film de Viviane Candas, Suzanne (2005), c’est peut-être grâce à elle, cette inoxydable jeune fille, qu’on a compris la nature insidieuse et paradoxale du vieillissement.


 


 

Sa voix acidulée, ironique et raisonnable, elle, ne changeait pas.
Édith Scob faisait partie de l’écosystème de tous les cinéphiles, elle, sa beauté, son intelligence, son extrême finesse.
Il n’y avait absolument aucune raison pour qu’elle disparaisse.
D’ailleurs, elle ne quittera jamais nos écrans.
Du moins tant qu’il y en aura, des écrans.



À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : The Gunfighter de Henry King (1950).


 

* À 11h00 : Back to God’s Country de David Hartford (1919).
Présentation de Annette Förster.
Accompagnement au piano par Donald Sosin.


 

* À 14h30 : Goryeojang de Kim Ki-young (1963).


 

* À 16h15 : O pão de Manoel de Oliveira (1959), précédé de courts métrages géorgiens, de Otar Ioseliani, Bidzina Rachvelishvili, Goderdzi Chokheli, Sergei Parajanov.


 


 

* À 18h00 : Triple entente de Gaston Ravel (1915) ; Chacals de André Hugon (1917).
Présentation de Annette Förster.
Accompagnement au piano par Antonio Coppola.


 

* À 21h30 : Il gatto a nove code de Dario Argento (1971).


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : The Circus de Charles Chaplin (1928).
Présentation par Cecilia Cenciarelli et Kate Guyonvarch.
Accompagnement par l’Orchestra del Teatro Comunale di Bologna sous la direction de Timothy Brock.
Précédé par The 68mm Ritrovato Time Travel : England When Chaplin Was Ten.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Lyon, à la Librairie Michel-Descours, on redécouvre les Cahiers Charles-Fourier, revue annuelle née en 1990.

Aujourd’hui, on focalise sur le numéro 27 (2016) et sur le numéro 29 (2018).


 


 

* À 19h00 : Dans l’orbe du surréalisme.
Avec Florent Perrier et Gérard Roche.
Entrée libre mais réservation recommandée.

Librairie Michel-Descours, 31 rue Auguste-Comte, 69002 Lyon.


À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature), on réexamine la censure cinématographique des années 60-70, censée "défendre l’ordre contre les anomalies".

* À 18h30 : Rencontre avec Georges Meyer.

Bonne lecture :

* Georges Meyer, Censure d’État, Cinéma, mœurs et politique autour de 1968, Presses Universitaires de Vincennes, 2019.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Detroit, à l’Institute of Arts : Humble and Human : Impressionist Era (26 juin-13 octobre 2019).

L’exposition de l’été 2019 se fait en l’honneur de Ralph C. Wilson Jr (1918-2014), gloire locale : selfmade man, homme d’affaires, propriétaire de l’équipe de foot les Buffalo Bills, philanthrope, et collectionneur des impressionnistes français.


 


 

Detroit Institute of Arts, 5200 Woodward Ave, Detroit, MI 48202.



Mercredi 26 juin 2019

 

À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : Hyuil de Lee Man-hee (1968).


 

* À 14h30 : A Bigger Splash de Jack Hazan (1974).
En sa présence.


 

* À 16h15 : Tomorrow Is Another Day de Felix E. Feist (1951).


 

* À 18h00 : Pour Don Carlos de Musidora & Jacques Lasseyne (1921). Précédé de Self Portrait de Maria Lassnig (1971).
Présentation par Francesca Bozzano, Celine Ruivo et Rob Byrne.
Accompagnement par Maud Nelissen (piano) et Frank Bockius (batterie).


 

* À 22h15, sur la piazzetta Pasolini : Colori e Crimini.
Zigomar Peau d’anguille de Victorin-Hippolyte Jasset (1913), précédé de
Vacation de Max Fleischer (1924) et de Creaking Stairs de Rupert Julian (1919).
Accompagnement par Donald Sosin.


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Roma de Federico Fellini (1972).
Présentation par Gianni Amelio et Meher Tatna.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Edgardo Cozarinsky en sa présence (26 juin-7 juillet 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La Guerre d’un seul homme de Edgardo Cozarinsky (1982).


 

On note tout de suite, samedi 29 juin 2019 :

* À 15h00 : Le Violon de Rothschild de Edgardo Cozarinsky (1996).
Suivi d’un dialogue avec Edgardo Cozarinsky, animé par Gabriela Trujillo et Bernard Benoliel.


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, Cannes 2019 au Louxor, une semaine d’avant-premières (26 juin-2 juillet 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Sorry We Missed You de Ken Loach (2019).


 

Faites votre programme.

Le Louxor - Palais du cinéma, 170 boulevard Magenta, 75010 Paris.


À Paris, à la Gaîté lyrique, dans le cadre du cycle Le Tour du jour - Nouveaux territoires du cinéma proposé par Benoît Hické jusqu’au 31 juillet 2019 :

Ce soir :

* À 19h30 : Paris Stalingrad de Hind Meddeb & Thim Naccache (2019).
En présence de l’équipe du film.


 

Gaîté lyrique, 3 bis rue Papin, 75003 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Consequences (Posledice) de Darko Štante (2018).

* Ville Neuve de Félix Dufour-Laperrière (2018).

* La Femme de mon frère de Monia Chokri (2019).

* Golden Glove de Fatih Akın (2019).

* Yves de Benoit Forgeard (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* La Terre tremble (La terra trema : Episodio del mare) de Luchino Visconti (1948).

* Docteur Folamour (Dr. Strangelove or : How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) de Stanley Kubrick (1964).

* The Doors de Oliver Stone (1991).



Mardi 25 juin 2019

 

À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : Over the Hill de Henry King (1931).


 

* À 11h00 : Der Mädchenhirt de Karl Grune (1919).
Accompagnament au piano par Stephen Horne.


 

* À 14h30 : Tötet nicht Mehr ! de Lupu Pick (1919).
Présentation par Karl Wratschko.
Accompagnament par Donald Sosin (piano) et Frank Bockius (batterie).


 

* À 17h00 : She Goes to War de Henry King (1929)
Présentation par Ehsan Khoshbakht.


 

* À 21h45 : La Vagabonde de Solange Bussi (1931).


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : The Cameraman de Edward Sedgwick & Buster Keaton (1928).
Présentation par Kevin Brownlow.
Accompagnement par l’Orchestra del Teatro Comunale di Bologna sous la direction de Timothy Brock.
Prologue de Thierry Frémaux avec une sélection de courts métrages des Frères Lumière de 1899.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, à la Fondation Seydoux : L’Homme et la mer (19 juin-9 juillet 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 16h30 : La mer en guerre.


 


 


 

* À 19h00 : Finis Terrae de Jean Epstein (1929).

Finis Terrae from Cie (Mic)zzaj / Pierre Badaroux on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Saint-Denis, chez Jolie Môme, à La Belle Étoile, une rencontre des Amis du Monde Diplomatique  :

* À 19h00 : La CGT à l’heure de Gilets jaunes.
Avec Jean-Michel Dumay, Romain Altman et Torya Akroum, Gilet jaune du collectif Rungis IDF.


 

À Bologne, à coté de la Bourse du travail, on rêve de convergences.


 


 


 


 

La Belle Étoile, 14 rue Saint-Just, 93210 La Plaine Saint-Denis.



Lundi 24 juin 2019

 

À Bologne, Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 

Aujourd’hui, le choix de Jeune Cinéma :

* À 9h00 : In jenen Tagen de Helmut Käutner (1947).


 

* À 11h15 : La Maschera e il volto de Augusto Genina (1919).
Présentation de Andrea Meneghelli.
Accompagné au piano par Daniele Furlati.


 

* À 14h30 : The Devil Thumbs a Ride de Felix E. Feist (1947).
Présentation de Eddie Muller.


 

* À 17h20 : Twin Kiddies de Henry King (1916).
Accompagné au piano par Maud Nelissen.


 

* À 18h30 : La tierra de los toros de Musidora (1924).
Présentation de Marién Gomez.
Accompagné au piano par Gabriel Thibaudeau.


 

* À 22h15, sur la piazetta Pasolini : Sylvester de Lupu Pick (1923) précédé de Satan de Friedrich Wilhelm Murnau (1919).
Accompagné par Stephen Horne (piano) et Frank Bockius (batterie).


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Los Olvidados de Luis Buñuel (1950).


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, à la Cinémathèque, proposée par l’Agence du court métrage et par la revue Bref, des courts métrages de cinéastes dont un long métrage est à l’affiche : la soirée trimestrielle Premiers Pas.

Ce soir, à 21h00 :

* Faire la mort de Alain Cavalier (2011).


 


* Les Méduses de Delphine Gleize (2000).


 

* L’Antivirus de Benoît Forgeard 
(2009).


 

* Vilaine fille, Mauvais garçon de Justine Triet 
(2011).


 

Cinémathèque française, salle Jean-Epstein
, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.



Dimanche 23 juin 2019

 

À Bologne, Il Cinema Ritrovato (22-30 juin 2019) s’insère dans un programme plus vaste de cinéma en plein air, Sotto le Stelle del Cinema, 56e édition en 2019 (17 juin-14 août 2019).


 


 


 

Chaque soir, quand la nuit tombe, pendant deux mois, tout le monde peut voir des films choisis par la Cineteca sur l’écran géant, librement assis sur des chaises ou des marches, à des terrasses de bistrot, ou debout en passant.
Pendant la semaine du Festival, les cinéphiles, les historiens, les chercheurs étrangers qui affluent du monde entier vers cette cinémathèque prestigieuse, ne se distinguent que par leur badge.


 

Ce qui fait la beauté de la ville rouge, ce n’est pas seulement ses palais, ses cours intérieures, ses églises, ses innombrables tours carrées, sa vieille université, ses couleurs, son histoire politique et intellectuelle, tous ses secrets. C’est sa vie propre de vraie ville, accueillante aux voyageurs, mais qui qui n’a nul besoin de touristes ou de machins culturels pour exister. On "fait" Venise. On ne "fait" pas Bologne. On y habite.


 


 


 


 

Aujourd’hui, Jeune Cinéma choisit :

* À 9h15 : Musidora, la 10e Muse de Patrick Cazals (2013).
En sa présence.


 

* À 10h45 : Becky Sharp de Rouben Mamoulian (1935).


 

* À 14h30 : Cœur de lilas de Anatole Litvak (1931).
Présentation par Bertrand Tavernier.


 

* À 16h10 : Three Bad Men de John Ford (1926).
Présentation par Dave Kehr.
Accompagnement au piano par Maud Nelissen.


 

* À 18h30 : Les Vampires, ép. 3. Le Cryptogramme rouge de Louis Feuillade (1915).
Présentation par Émile Cauqy et Marie-Claude Cherqui.
Accompagnement par John Sweeney (piano) et Frank Bockiu (batterie).


 

* À 22h15, sur la piazzetta Pasolini : Soleil et ombre de Musidora & Jacques Lasseyne (1922) précédé de La Fête espagnole de Germaine Dulac (1919).
Accompagnement au piano par Stephen Horne.


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Easy Rider de Dennis Hopper (1969).


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À New York, à Guggenheim, vient de commencer une nouvelle exposition : Basquiat’s "Defacement" : The Untold Story (21 juin-6 novembre 2019).


 


 

Un cycle de films l’accompagne, qui replace l’œuvre dans le climat culturel de New York, dans les années 1980 du siècle dernier, la résistance des artistes face aux violences policières.


 

* Mardi 9 juillet 2019, à 18h00 : Boom for Real : The Late Teenage Years of Jean-Michel Basquiat de Sara Driver (2017).


 

* Mardi 16 juillet 2019, à 18h00 : Jean-Michel Basquiat : The Radiant Child de Tamra Davis (2010).


 

* Mardi 30 juillet 2019, à 18h00 : Do the Right Thing de Spike Lee (1989).


 

Guggenheim Museum, 1071 Fifth Ave at 89th St, New York, NY, 10128.



Samedi 22 juin 2019

 

Judy Garland (1922-1969) est morte le 22 juin 1969, il y a 50 ans.

Difficile de choisir dans les innombrables souvenirs et les morceaux d’anthologie.
Il y a, bien sûr, les fans du Magicien d’Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming (1939), et les fans de son Une étoile est née (A Star is Born) de George Cukor (1954) - il y a en a eu plusieurs - et on est d’accord avec eux.

Mais on a aussi un gros faible pour For Me and My Gal de Busby Berkeley, avec Gene Kelly (1942).


 

Et pour Babes in Arms, toujours de Busby Berkeley (1939) avec Mickey Rooney.


 

Bonne lecture :

* Bertrand Tessier, Judy Garland. Splendeur et chute d’une légende, Paris, Éditions L’Archipel, 2019.


 


À Bologne, à la Cineteca, et dans toute la ville, commence Il Cinema Ritrovato, 33e édition (22-30 juin 2019).


 


 

Le festival s’épanouit d’année en année, et c’est de plus en plus difficile de faire son programme : choisir entre les sections - La Machine du temps, la Machine de l’espace et le Paradis des cinéphiles -, les sous-sections, puis naviguer avec les horaires et concilier les salles.

Et puis chaque soir, il y a la grande fête de la Piazza Maggiore, mais aussi, depuis quelques années, celles de la piazzetta Pier-Paolo-Pasolini à la Cineteca, et c’est pas à côté.


 


 

* La macchina del tempo : Documenti e documentari 2019 ; Cento anni fa : 1919 ; 1899. Cinema anno quattro ; "Ridateci Musidora !" ; Buster Keaton !

* La macchina dello spazio : Cinemalibero. Fespaco 1969-2019 ; Chahine : glamour, musica e rivoluzione. L’ultimo degli ottimisti arabi ; "Siamo gli indigeni di Trizonia" : l’invenzione del cinema della Germania Ovest, 1945-1949 ; Sotto i cieli di Seul : l’epoca d’oro del cinema sudcoreano.

* Il paradiso dei cinefili : Jean Gabin, dagli occhi azzurri ; Anima e mestiere : un ritratto di Henry King ; Breve, violento e cattivo : il noir di Felix E. Feist ; 16mm. Piccolo grande passo ; Alla ricerca del colore dei film 2019 ; Il Cinema Ritrovato Kids and Young ; Ritrovati e Restaurati 2019 ; Napoletano a Cinecittà, Eduardo De Filippo cineasta ; Georges Franju : documentario oltre il reale ; William Fox presenta : riscoperte dalla Fox Film Corporation - parte II


 

Les choix de Jeune Cinéma seront donc parfaitement subjectifs.

Aujourd’hui :

* À 11h00 : Czechmate - In Search of Jiri Menzel, part I de Shivendra Singh Dungarpur (2018), à suivre.


 

* À 14h30 : Berliner Ballade de Robert A. Stemmle (1948).


 

* À 16h30 : Conversation entre Bertrand Tavernier et Gian Luca Farinelli.


 

* À 16h45 : Quick Millions de Rowland Brown (1931).


 

* À 21h45 : The Man Who Cheated Himself de Felix E. Feist (1950).


 

Et sur la Piazza Maggiore :

* À 21h45 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano) de Vittorio De Sica (1951).
Présentation par Emi De Sica et Bryony Dixon.
Accompagné au piano par John Sweeney.


 

Faites votre programme.

Cineteca, via Azzo Gardino 65/b, 40122 Bologna.


À Céret, au Musée d’art moderne : André Masson une mythologie de l’être et de la nature (22 juin-27 octobre 2019).


 

André Masson (1896-1987) est arrivé à Céret, en 1919, grand blessé de guerre, il y a cent ans.
Il n’y est resté qu’un an, mais c’est là qu’il s’est refait une santé physique, morale et artistique, dans la contemplation de paysages enfin paisibles, avant de repartir vers de nouvelles aventures.
Le musée rend hommage aux divers lieux où l’artiste a vécu, et "aux paysages qu’il a admirés, transfigurés, peuplés de mythes".


 


 


 

Aujourd’hui, à 11h00, c’est vernissage.

Musée d’art moderne, 8 boulevard Maréchal-Joffre, 66400 Céret.


À Londres, à la Tate Modern, deux jours de corps, de danse, de grâces : Boris Charmatz. 10000 Gestures (22-23 juin 2019).


 


 

Tate Modern, Turbine Hall, Bankside, London SE1 9TG.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 22 au 28 juin 2019.



Vendredi 21 juin 2019

 

Dans l’hémisphère Nord, c’est l’été (à partir d’aujourd’hui, les jours raccourcissent).


 


 

C’est donc aussi la Fête de la musique 2019, 38e édition.


 

Programme à Paris-Île de France.

Programme dans les centres culturels érangers.


À Lyon, à l’Institut Lumière : L’Égypte de Youssef Chahine. Rétrospective en 10 films (21 juin-14 juillet 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 21h00 : Le Destin (El-Massir) de Youssef Chahine (1997).


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, 25 rue du Premier Film, 69008 Lyon.


À Paris, au Palais de Tokyo, commence l’exposition d’été (21 juin-8 septembre 2019).

* Prince·sse·s des villes (Dacca, Lagos, Manille, Mexico et Téhéran).


 

Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, 75016 Paris.



Jeudi 20 juin 2019

 

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale des réfugiés.
L’ONU décrit des déplacements forcés de populations sans précédent (en comparaison, par exemple, avec les exodes du 20e siècle), qui ne font qu’augmenter : 68,5 millions de personnes déracinées en 2017, soit une toutes les deux secondes.


 

À Toulouse, aux Abattoirs et dans toute la région, ça dure plus longtemps qu’une seule journée.

* Picasso et l’exil. Une histoire de l’art espagnol en résistance (15 mars-25 août 2019).


 

* Sandra Lorenzi. Nos cimes en racines (15 mars-13 juillet 2019)


 

* Presses de la patrie perdue. Fonds de l’exil de la bibliothèque de l’Instituto Cervantes de Toulouse (15 mars-13 juillet 2019).


 

* Je suis né étranger-Retirada 2019 (mars-décembre 2019).


 

Et, avec le Collectif 20 juin, pour la 3e année, hier une après-midi sur le thème de l’exil et aujourd’hui, à partir de 17h30, une déambulation festive dans les rues de Toulouse, de la place Arnaud-Bernard au quai de l’Exil Républicain Espagnol, avec des pauses musicales.

Les Abattoirs, 76 allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.


À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature)

* À 18h30 : Rencontre avec Jean-Jacques Annaud et Marie-Françoise Leclère.

Goûter et vins pendant la dédicace avec Le Domaine Rouge Garance vignoble de Jean-Louis Trintignant, Claudie et Bertrand Cortellini & le Thé des Ecrivains.

Bonne lecture :

* Jean-Jacques Annaud & Marie-Françoise Leclère, Jean-Jacques Annaud. Une vie pour le cinéma, Grasset, 2018.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Paris, à Cinémathèque : Rétrospective Joseph L. Mankiewicz (20 juin-17 juillet 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : L’Affaire Cicéron (5 Fingers) de Joseph L. Mankiewicz (1951).


 

On note tout de suite, jeudi 27 juin 2019  :

* À 19h00 : Qui êtes-vous… Joseph L. Mankiewicz ?.
Conférence de N. T. Binh.

* À 21h15 : L’Aventure de madame Muir (The Ghost and Mrs. Muir) de Joseph L. Mankiewicz (1947).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Nice, on continue à célébrer le centenaire des studios de la Victorine : Nice 2019, L’Odyssée du cinéma.


 

Au 109, l’exposition de l’été 2019 : La vie est un film - Ben et ses invités (15 juin-19 octobre 2019).


 


 


 

Le 109, Grande Halle, 89 route de Turin, 06300 Nice.



Mercredi 19 juin 2019

 

À Nantes, commence Sofilm Summercamp, 5e édition (19-23 juin 2019).


 

Au programme, un délicieux parfum de vacances : pas de compétition, mais des avant-premières, des cartes blanches et des séances spéciales.

Et une Rétrospective John Landis, en sa présence, qui va réjouir les plus mélancoliques.

Ce soir, ouverture :

* À 18h30, au Katorza : Les Misérables de Ladj Ly (2019) Prix du Jury à Cannes 2019.
Rencontre avec l’équipe.

Trailer LES MISERABLES de Ladj Ly - César 2018 from Salaud Morisset on Vimeo.


 

* À 22h30, sous les Nefs : Scream de Wes Craven (1996).
Avec DJ Set, dès 18h30.


 

Faites votre programme.

Stereolux, 4 boulevard Léon-Bureau, 44200 Nantes.


La première Gay Pride a eu lieu à NYC, en 1969, pour faire suite aux émeutes de Stonewall, et longtemps, la parade ne dura qu’un seul jour, chaque année.


 

Désormais, la marche rituelle clôt des semaines de festivités et le mouvement est devenu une Internationale en 2000, la World Pride avec une première manif à Rome.


 

En 2019, à New York, les festivités durent tout le mois de juin, et se termineront avec la parade du dimanche 30 juin 2019, fêtant les 50 ans de la 1ère édition, en 1969 ;
À Paris, la Quinzaine des fiertés a été lancée officiellement vendredi dernier, le 14 juin 2019.

Dans ce cadre, on note tout de suite, l’exposition à la Mairie de Paris : Champs d’amours, 100 ans de cinéma arc-en-ciel (25 juin-28 septembre 2019).


 

Et surtout, à la Cinémathèque, dès ce soir : Libérations sexuelles, révolutions visuelles (19 juin-11 juillet 2019).


 

Faute de toute possible exhaustivité, en deuil même d’une quelconque exemplarité, nous avons pris le parti des combattants et des parias, celui des films les plus engagés tant politiquement qu’esthétiquement, dit la programmatrice Nicole Brenez, qui souligne que les titres des séances sont tous empruntés à la Salomé de Oscar Wilde (1891).


 

Ce soir :

* À 20h00 : On dirait qu’elle danse : Chic Point : Fashion for Israeli Checkpoints de Sharif Waked (2003) ; Glacier de Jonathan Caouette (2015) ; Kiki de Sara Jordenö (2016) ; Makita Witch de Angela Marzullo (2008).


 


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Hotel de ville Salle Saint Jean, 5 rue de Lobau, 75004 Paris.


À Paris, à la Fondation Henri-Cartier-Bresson, commencent les deux expositions de l’été (18 juin-29 septembre 2019).


 

* Wright Morris. L’essence du visible.


 


 

Wright Morris (1910-1998), écrivain et photographe, a sillonné les grandes plaines du Midwest durant les années 1930 : J’ai vu le paysage américain encombré de ruines que je voulais sauver.

* Henri Cartier-Bresson. Pérégrination Europe 1930-1933.


 


 

Fondation Henri-Cartier-Bresson, 79 rue des Archives, 75003 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Contre ton cœur de Teresa Villaverde (2017).

* Porte sans clef de Pascale Bodet (2018).

* Nevada de Laure De Clermont-Tonnerre (2018).

* Anna, un jour (Egy nap) de Zsófia Szlágyi (2018).

* Buñuel après l’âge d’or de Salvador Simo (2018).

* Le Daim de Quentin Dupieux (2019).

* Le Choc du futur de Marc Collin (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Monstres (I Mostri) de Dino Risi (1963).

* Silence (Chinmoku) de Masahiro Shinoda (1971).

Et une cure de Pedro Almodovar, avec 14 films sur les 36 que compte son œuvre, dont Douleur et gloire (Dolor y gloria, 2019), sorti le 17 mai 2019 et toujours sur les écrans) :

* Dans les ténèbres (Entre tinieblas, 1983).

* Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? (Qué he hecho yo para merecer esto ?, 1984).

* La Loi du désir (La ley del deseo, 1987).

* Femmes au bord de la crise de nerfs (Mujeres al borde de un ataque de nervios, 1988).

* Talons Aiguilles (Tacones lejanos, 1992).

* Kika (1993).

* La Fleur de mon secret (La flor de mi secreto, 1995).

* En chair et en os (Carne trémula, 1997).

* Tout sur ma mère (Todo sobre mi madre, 1999).

* Parle avec elle (Hable con ella, 2002).

* La Mauvaise éducation (La mala educación, 2004).

* Volver (2006).

* Étreintes brisées (Los abrazos rotos, 2009).

* La Piel que Habito (2011).

* Julieta (2016).



Mardi 18 juin 2019

 

Franco Zeffirelli (1923-2019) est mort samedi dernier, le 15 juin 2019.

Metteur en scène d’opéras à succès, "capitaine des pompiers", comme le définit Next, sénateur de Forza Italia.


 

Après avoir été élevé par le grand Visconti, il avait fait son propre chemin, à droite toute.

Il a un musée à Florence.


À Paris, commence le Champs-Élysées Film Festival, 8e édition (18-25 juin 2019).


 

Dans les salles des beaux quartiers, les cinémas indé français et américain, 60 films, 80 séances, 5 salles.

Avec des invités d’honneur : Jeff Goldblum, Debra Granik, Kyke Maclaghlan, Christopher Walken.

Avec un hommage à S. Craig Zahler.

Avec des gens très bien : Stéphane Brizé (président du Jury longs métrages), Valérie Donzelli (présidente du Jury courts métrages) ou Samuel Bigiaoui (parrain du Jury étudiant), on peut pas citer tout le monde.

Et tout bien comme à Manhattan, des showcases, des DJ sets, sur un magnifique Rooftop, un Open Bar, après la Opening Night, et naturellement des tas de master class, tout ça, ce qui est sacrément copurchic, aurait-on pensé vers 1885.


 

Ce soir, Opening Night :

* À partir de 19h00, au Publicis, film à 20h00 : Yves de Benoît Forgeard (2018).


 

* À partir de 22h00, à la Maison du Danemark : Fiesta, avec happening disco et pailleté de Corine.

Faites votre programme.

PublicisCinémas, 129 Champs-Élysées, 75008 Paris.
Maison du Danemark, 142 Champs-Elysées, 75008 Paris.


À Paris, dernière séance de la saison de Martin Scorsese présente : les chefs-d’œuvre du cinéma polonais.

* À 20h00 : Le Dernier Jour de l’été (Ostatni dzień lata) de Tadeusz Konwicki (1958).
Présentation par Piotr Biłos.


 

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris toujours, le Musée du Jeu de Paume ouvre se expositions d’été (18 juin-22 septembre 2019).

* Sally Mann. Mille et un passages.


 

* Marc Pataut. De proche en proche.


 

* Ben Thorp Brown. L’Arcadia Center.


 

Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, 75008 Paris.



Lundi 17 juin 2019

 

Peter Whitehead (1937-2019) est mort le 10 juin 2019 à Londres.


 

Si le Guardian ne lui avait pas consacré un long article, sa disparition serait restée underground (Merci Nicole Gabriel). Pourtant ses livres comme ses films appartiennent au patrimoine d’un époque unique et remarquable, la nôtre.

Quelques vieux souvenirs :

* When I Was Young de Peter Whitehead (1965). Avec Eric Burdon & The Animals.


 

* Charlie Is My Darling de Peter Whitehead (1966). Sur la tournée irlandaise des Rolling Stones.


 

* Tonite Let’s All Make Love in London de Peter Whitehead (1967). Au casting éblouissant.

Tonite Let's All Make Love In London (1967) from Will Andrade on Vimeo.


 

Chez Hathor Publishing, sa maison d’édition personnelle, on en sait plus.


 

Cf. aussi :

* R.F. Paul, "Un dieu s’est levé. Entretien avec Peter Whitehead" in Chad Hensley, Camion noir : Esoterra, le magazine de la culture extrême, chapitre 8, 2014.


 


À Paris, à la Cinémathèque, deux avant-premières de choix, à 20h30 :

* L’Âge d’or de Luis Buñuel (1930) en version restaurée.


 


 


 

* Buñuel après L’Âge d’or (Buñuel en el laberinto de la tortugas) de Salvador Simó (2019).
En sa présence.


 

Bonus pour les défenseurs de la Cause animale :


 


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Baltimore, au BMA en collaboration avec le FRIST Museum de Nashville : Slavery. The Prison Industrial Complex (16 juin-27 octobre 2019).


 

Depuis plus de 30 ans, Keith Calhoun (né en 1955) et Chandra McCormick (née en 1957), tous deux originaires de La Nouvelle Orléans, photographient le pénitencier d’État de haute sécurité de Louisiane, qu’on appelle familièrement Angola ou The Farm, un des bagnes américains les plus violents et les plus racistes, avec une surexpoitation des prisonniers.


 


 

Leurs travaux ont souvent été exposées, notamment au Whitney, ou à la Biennale de Venise 2015.


 


 

Au Baltimore Museum of Art, sont exposées des œuvres inédites et de nouvelles photos.
Ainsi que des vidéos poignantes rendant hommage à deux prisonniers innocents, Gary Tyler (incarcéré à 16 ans, en 1974, libéré en 2016), et à Norris Henderson (incarcéré en 1977 et libéré en 2003) qui passa ses 27 années d’emprisonnement à apprendre le droit pénal, et depuis sa sortie, n’a cessé de travailler à l’assistance et à l’éducation des victimes du système judiciaire et à la réforme du pénitencier.


 


 

The Baltimore Museum of Art, 10 Art Museum Drive, Baltimore, MD 21218-3898.



Voyage dans le temps.

 



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