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Semaine télé du 28 juillet au 3 août 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 28 juillet 2018


 

Pierre Fresnay dans La Route Napoléon de Jean Delannoy (1953)

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 28 juillet 2018

 

20.35 : Free in Deed de Jake Mahaffy (2015), Sundance TV
Pas vu, mais la rumeur est positive. L’avantage des nouveaux horaires des soirées de la chaîne : les films commencent suffisamment tôt pour qu’on puisse se raccorder, en cas de mauvaise pioche, sur d’autres programmes du câble.

20.40 : Rien à tirer du bouquet OCS ce soir, sauf si l’on est suffisamment fan de Woody Allen pour revoir L’Homme irrationnel (2015), sur Max (une fois sur deux, Woody est en roue libre, et c’est celle-là), ou assez maniaque d’Alain Delon pour revoir Parole de flic de José Pinheiro (1985) sur Géants), un de ses pires titres en pilotage automatique.

20.45 : Jerry Maguire de Cameron Crowe (1996), Émotion
L’auteur, souvent complet (scénario et réalisation) est un cinéphile (cf. ses entretiens remarquables avec Billy Wilder) et un amateur de rock (cf. son film Singles (1992) et ses livrets pour quelques bootlegs de Dylan). On lui veut donc beaucoup de bien, même si on aurait souhaité parfois aimer plus ses films - Vanilla Sky (2001) ou Elizabethtown (2005), par exemple. Mais ici, pas de problème ; Tom Cruise, en lutte contre la corruption du milieu sportif, est convaincant, et Renée Zellweger est supportable.

20.45 : Mullholand Drive de David Lynch (2001), TCM
Pas passé depuis le 17 janvier 2016. Depuis, on a largement eu le temps d’oublier ce qu’on avait cru comprendre la dernière fois. De toutes façons, revoir Naomi Watts et Laura Harrington n’est jamais inutile et on remerciera jamais assez Lynch d’avoir offert à Ann Miller son ultime rôle.

22.25 : Lacombe Lucien de Louis Malle (1974), Club
Le film est passé il n’y a guère (18 avril 2018), mais on saisit l’occasion pour recommander la lecture de Les Françaises, les Français et l’Épuration, de François Rouquet & Fabrice Virgili (Folio, 2018). Assurément l’étude la plus complète (804 pages) qu’on ait jamais faite sur le sujet et qui se dévore comme un polar.

00.45 : Quelle joie de vivre de Tay Garnett (1938), TCM
Toujours Lucille Ball, mais elle est loin ici d’avoir le principal rôle, échu à Irene Dunne, qui avait à l’époque une tout autre stature à Hollywood. Douglas Fairbanks Jr. rame pour se tenir au niveau de la star. Pour les amateurs d’acteurs excentriques : on y croise Guy Kibbee, Eric Blore, Franklin Pangborn et Warren Hymer. Quel festival !

 

Dimanche 29 juillet 2018

 

20.40 : Sex Friends d’Ivan Reitman (2011), Paramount Channel
Pas vu. Mais certaines comédies signées par l’auteur ne sont pas méprisables - et Ghostbusters, c’était surprenant. Le fait qu’il y ait au générique Natalie Portman et Greta Gerwig nous incite à le découvrir.

20.40 : The Nice Guys de Shane Black (2016), OCS Max
Passé il y a peu, mais c’est le seul titre intéressant sur OCS à cette heure-là. On prend plaisir à recopier la note du 21 mars : "Le film n’a pas connu le succès qu’il méritait. Sans doute parce que voir Ryan Gosling et Russell Crowe jouer à contre-emploi et au second degré les détectives maladroits a surpris le public, qui attendait plus de sérieux de la part de sa nouvelle icône, Ryan G. Mais le polar est très drôle et fort bien scénarisé."

20.45 : L’Avion de Cédric Kahn (2005), Famiz
Avec Kahn, on évolue le plus souvent entre admiration et perplexité, comme pour ses deux derniers titres, Vie sauvage (2014) et La Prière (2018). Ou comme pour les précédents, Feux rouges (2004), remarquable adaptation de Simenon et cet Avion, qui hésite entre drame familial et irréalisme fantastique, sans que l’on sache trop sur quel pied danser. Inédit sur le câble.

20.45 : Le Grand Couteau de Robert Aldrich (1955), Classic
Longtemps considéré comme un des films les plus forts dans sa critique du système hollywoodien, tout en lui reprochant son aspect théâtral (c’est l’adaptation d’une pièce de Clifford Odets). Faute de l’avoir revu depuis quelques décennies, on n’a le souvenir que des performances d’acteurs - mais quels acteurs : Jack Palance, Rod Steiger, Wendell Corey, Everett Sloane, côté Messieurs, Ida Lupino, Shelley Winters, Jean Hagen, côté Dames.

20.55 : Love Is All You Need de Susanne Bier (2012), Arte
A priori, c’est un film tire-larmes - un veuf, une cancéreuse, chabadabada, etc. Si pourtant ça fonctionne, c’est parce que la réalisatrice n’est pas une manchote et a joué le jeu sans se faire déborder. Le scénario est signé Anders Thomas Jensen, par ailleurs excellent réalisateur - rappelons-nous Les Bouchers verts (2005) et, outre Pierce Brosnan, acteur naturellement classieux, il y a Trine Dyrholm, la meilleure comédienne danoise que l’on connaisse.

00.15 : Vacances payées d’Alfred Santell (1938), TCM
Dernier passage fin août 2017, dans la rétro RKO. Comme hier, ce n’est pas Lucille Ball la protagoniste mais Ginger Rogers - et Douglas Fairbanks Jr. de nouveau. Un vrai feelgoodmovie, comme l’indique le titre original, Having Wonderful Time. Ah, quelle belle époque…

 

Lundi 30 juillet 2018

 

20.40 : Soirée spéciale Valérie Donzelli sur OCS Max
Pour une fois qu’une soirée est offerte à une réalisatrice, on ne va pas rechigner. Et pourtant… La guerre est déclarée (2011), triomphe public, nous a toujours rebutés par son étalage d’une intimité personnelle que l’on se sentait contraint de devoir partager et Main dans la main (2012), à 22.35, est une comédie catastrophique où Valérie Lemercier et Jérémie Elkaïm n’éveillent pas un sourire. Dommage que les programmateurs aient négligé le meilleur film de Donzelli, Marguerite et Julien (2015), jolie tentative de mélange des genres et des temps, vrai film d’auteur qui fut un flop retentissant.

20.40 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière (1958), OCS Géants
On réhabilite tous les anciens tricards de l’Art & Essai, Verneuil, Grangier (et avec quelque raison parfois), mais La Patellière y a échappé pour l’instant. Il faut dire que son bilan est lourd. Ce film, tiré de Maurice Druon, à savoir ce qui se faisait de pire comme romancier à l’époque, est un pudding incroyablement chargé en clichés, grands sentiments, mouvements divers, etc. Une caricature. En même temps, retrouver Gabin, Brasseur, Blier, Dessailly, Seigner, Bertheau, Clariond (peu de femmes, sinon Françoise Christophe et Annie Ducaux, ce sont les hommes qui font l’Histoire) peut représenter un plaisir oublié. C’est du cinoche comme on n’en fait plus. Alors…

20.45 : (Rec) de Jaume Balaguero & Paco Plaza (2007), Frisson
Soirée spéciale horreur à l’espagnole, avec les deux premiers volets de ce qui, succès aidant, est devenu une tétralogie. Il faut reconnaître que, comme enfant du Blair Witch Project, le film est réussi, si l’on supporte l’artifice de la caméra embarquée. Le film a fait 800 000 entrées en France, ce qui est rare pour un film gore.

20.45 : My Blueberry Nights de Wong Kar-wai (2007), Émotion
Première incursion du cinéaste hors de son univers. Jude Law et Norah Jones, à la place de Tony Leung et de Maggie Cheung. Ce n’est pas pire que In the Mood for Love, mais on est tout de même loin de l’éblouissement des films du siècle dernier, de Nos années sauvages (1990) aux Anges déchus (1995). Si WKW n’a tourné que deux films en douze ans, ce n’est pas seulement une question de budget, mais aussi d’inspiration.

20.45 : Citoyen d’honneur de Mariano Cohn & Gaston Duprat (2016), Club
Inconnu. Mais le pitch - un prix Nobel argentin de littérature revient dans son village - est intéressant. Une découverte ?

20.45 : Soirée spéciale commando sur Classic, commençant par Tobrouk, commando pour l’enfer de Arthur Hiller (1967) et se poursuivant par Commando en Corée de Julian Amyes (1956). Si on se souvient du premier grâce à George Peppard et Rock Hudson, on ne sait rien du second (avec Stanley Baker, tout de même) sur lequel on s’interroge : quelle idée a pris aux producteurs anglais de faire un film sur la guerre US en Corée ?

20.50 : L’Or des pistoleros de William A. Graham (1967), Action
Dommage que le film passe en VF, car c’est un excellent modèle de western US peu à peu influencé par l’italien. D’où une mise en scène brillante (qui ne s’est pas renouvelée : le seul autre film de WAG, qui n’a fait quasiment que de la TV, que l’on connaisse, Change of Habit, ultime rôle d’Elvis Presley (1969) est beaucoup plus terne), pleine d’idées et un James Coburn en pleine forme. Et pour les amateurs, une apparition de Joan Blondell.

22.00 : (Rec) 2 de Jaume Balaguero & Paco Plaza (2007), Frisson
On ne change pas une équipe qui gagne.

00.10 : Ah, ces vedettes ! de Ben Stoloff & Lew Landers (1938), TCM
Encore un rescapé de la rétrospective RKO de l’été 2017. Note du 19 août : " Le souvenir qu’on a du film (The Affairs of Annabel en VO) est plaisant, sans plus. Il faut dire que les deux signataires faisaient partie des hommes à tout faire, filmant sans états d’âme (le second a tourné dix-sept films entre 1937 et 1938 - mais son adaptation du Corbeau de Poe (1935), avec Karloff et Lugosi n’était pas si mauvaise)."

 

Mardi 31 juillet 2018

 

20.40 : Un jour sans fin de Harold Ramis (1993), OCS City
27 mois que le film n’a pas été programmé (la dernière fois, par Chérie 25). On a réussi à s’en passer, mais tout juste. On va enfin pouvoir retrouver le rictus lassé de Bill Murray, les yeux d’Andie McDowell - et la marmotte, bien entendu.

20.45 : L’Écume des jours de Michel Gondry (2013), Émotion
Pour mémoire, la note du 14 décembre 2017 : "Pas passé depuis le 24 février 2015 et on ne s’en plaint pas. La simplicité des héros de Vian écrasée sous vingt tonnes d’effets spéciaux, dans un contresens total. À voir pour le croire - et relire le roman illico". Rappelons que la première adaptation du roman, réalisée par Charles Belmont en 1968, moins luxueuse mais bien plus authentique, attend toujours sa réédition.

22.35 : Nahid d’Ida Panahandeh (2015), Club
Déjà passé le 8 mars 2017. Mais la qualité et l’intérêt du film - décidément, elles ne sont pas nombreuses, mais les réalisatrices iraniennes sont passionnantes - vaut deux et même plusieurs visions.

00.15 : Ma’ Rosa de Brillante Mendoza (2016), Club
Également passé en 2017, le 19 décembre - mais qu’attendre de plus de la part des chaînes en plein été ? Dans la filmo Mendoza, c’est un des films qui se tiennent le mieux, parce que le cinéaste parvient à nous faire accepter l’immoralité des situations (l’épicière du titre est une revendeuse de drogue) par l’intelligence de sa mise en scène.

00.40 : Panique à l’hôtel de William A. Seiter (1938), TCM
On avait oublié que Lucille Ball jouait dans le film des Marx Brothers. Il faut dire qu’il est si terriblement faible - c’est assurément le plus mauvais de leur filmographie - qu’on évite d’y repenser. Mieux vaut revoir trois fois Horse Feathers et dix fois Duck Soup.

 

Mercredi 1er août 2018

 

20.40 : La Blonde et le shérif de Raoul Walsh (1958), OCS Géants
C’est signé Walsh, mais on ne peut pas dire que ses cinq derniers films après Les Nus et les morts (1958) soient à la hauteur du reste de l’œuvre, quoiqu’en aient écrit les macmahoniens. Était-il très doué pour la parodie ou même le comique ? Certains films vus récemment prouveraient le contraire. Mais ici, Jayne Mansfield, trop souvent identifiée à sa série des "Blonde" (…et moi, …explosive, …et les nus de Soho) (alors que le terme n’apparaît dans aucun des titres originaux), prouve qu’elle était plus intéressante que la postérité ne l’a jugée.

20.45 : Cézanne et moi de Danièle Thompson (2016), Premier
On peut s’interroger sur le désir de la réalisatrice de faire un film "sérieux", après cinq comédies ambitieuses et réussies (Fauteuils d’orchestre, en 2006, est un scénario remarquablement ficelé). Était-il vraiment nécessaire de réveiller les ombres de Cézanne et de Zola ? Pour obtenir un coefficient culturel amélioré aux yeux de la critique ? Les deux Guillaume ainsi mobilisés, Canet le peintre et Gallienne l’écrivain, font ce qu’ils peuvent, comme, il y a peu, Lindon sous sa blouse de Rodin. Se sent-on concerné ?

20.45 : Le Monde de Charlie de Stephen Chbosky (2012), Famiz
Il paraît que le roman original, dû au cinéaste lui-même, fut un best-seller au début du siècle. D’où l’envie de le transposer à l’écran. Pourquoi pas ? C’est un teen-movie de plus dans la filmographie des collèges US, gentil et sympathique. On peut préférer revoir Britannia Hospital de Lindsay Anderson (1982) sur Club, ou Journal d’un curé de campagne de Robert Bresson (1951) sur Classic, quoique l’un et l’autre soient passés il y a quelques mois.

22.45 : Crimes dans l’extase de Jesus Franco (1971), Arte
Honte à nous, mais n’ayant vu qu’une vingtaine de films sur les 204 réalisés par le recordman des porteurs de pseudonymes (ici, il a signé Frank Hollmann), nous sommes incapables d’apprécier le choix fait par Arte - si ce titre était ne serait-ce qu’un micron moins nul que les 203 autres, ce serait déjà une victoire. Pourquoi ce film, plutôt que L’Amour dans les prisons de femmes, Deux espionnes avec un petit slip à fleurs ou Les Yeux verts du Diable, mystère. Mais on se réjouit de juger sur pièce. De toutes façons, c’est la première fois qu’une œuvre de Franco passe sur une chaîne "noble", il importait de le noter.

00.00 : Chasing Yesterday de George Nichols Jr. (1935), TCM
Que nous réserve TCM en nocturne ce mois-ci ? Les trois premiers titres annoncés sont tous signés George Nichols Jr. (toujours la RKO), dont on ne connaît que les trois films déjà offerts par la chaîne, en 2015, Le Retour de Peter Grimm (1935) et Filles d’Amérique (1934) et récemment The Marines Fly High (1940). Ce soir, découverte, d’autant que les acteurs (Ann Shirley, O.P. Heggie) ne nous disent pas grand-chose (et même rien du tout).

 

Jeudi 2 août 2018

 

20.35 : Spa Night d’Andrew Ahn (2016), Sundance TV
Inconnu, car inédit en salles. Les spas pour Sud-Coréens à Los Angeles : on ne peut pas dire que le sujet a été souvent traité. À découvrir.

20.40 : Le désert ce soir sur OCS, sauf pour ceux qui suivent les séries en cours, Holly Weed, Atlanta et Generation Kill. Les autres peuvent se rabattre sur Alexandre le bienheureux de Yves Robert (1967) sur Géants), passé en mars 2018, mais bon.

20.45 : Jaguar de Jean Rouch (1967), Classic
C’est le seul film neuf de la soirée Ciné+. L’œuvre de Rouch n’encombre pas les chaînes du câble - aucune occurrence depuis quatre ans. Il s’agit d’un Rouch "typique", tourné au long du fleuve Niger, comme ses premiers essais dans les années 40. On est heureux de le retrouver - à quand La Chasse au lion à l’arc ou La Punition ?

22.15 : Stalker d’Andréi Tarkovski (1979), Classic
Oui, le film passe régulièrement - et déjà la semaine dernière. Mais le seul titre inédit de ce créneau étant Les Évadées du camp d’amour de Edoardo Mulargia (1980) à 22.45 sur Club, le choix est vite fait.

01.15 : Chatterbox de George Nichols Jr. (1936), TCM
Encore Nichols Jr., encore Ann Shirley - après vérification, on l’a vue au moins dans Steamboat ’Round the Bend de Ford (1935), mais on ne s’en souvient guère -, avec deux noms intéressants au générique, Margaret Hamilton, pas encore sorcière du Magicien d’Oz, et Lucille Ball, comme on se retrouve.

 

Vendredi 3 août 2018

 

20.40 : Soirée spéciale Babe sur OCS Max, avec d’abord Babe, le cochon devenu berger de Chris Noonan (1995), premier épisode des aventures du porcelet, suivi à 22.15 par Babe, le cochon dans la ville de George Miller (1998). On peut avoir plus de 10 ans et y prendre un plaisir certain

20.40 : Scorpion de Julien Seri (2006), OCS Choc
Soirée castagne 1. Clovis Cornillac et Francis Renaud (mais avec aussi Karine Rocher) dans un film sur le free-fight. On sait à quoi on s’attend - du sang et de la volupté.

20.45 : Mesdames et messieurs, bonsoir, collectif (1976), Classic
À cette date, les films italiens à sketchs étaient devenus rares. Il n’empêche que celui-ci rassemble le gratin de Cinecitta : Luigi Comencini, Ettore Scola, Mario Monicelli, Nanni Loy et Luigi Magni, et d’autres de moindre renommée (Leonardo Benvenuti, Piero De Bernardi, Age, Ruggero Maccari, Pirro, Scarpelli). Avec à la clé le gratin des comédiens, Gassman, Mastroianni, Manfredi, Tognazzi, etc. Honnêtement, on ne se souvient plus très bien de qui a fait quoi, dans cette satire de la télévision, préberlusconienne mais déjà nuisible.

20.45 : Les Feux de l’été de Martin Ritt (1958), TCM
Du lourd : une famille du vieux Sud, un propriétaire qui s’élève contre ses enfants. On s’étonnait alors de découvrir qu’il s’agissait d’une adaptation de Faulkner (une nouvelle du Hameau), passée à la moulinette de Hollywood. Mais quel beau monde : Paul Newman et Joanne Woodward (leur premier film ensemble), Orson Welles, Lee Remick, Angela Lansbury. C’est avec des films de ce genre que Ritt gagna se réputation de cinéaste pesant - il en fut heureusement débarrassé ensuite.

21.00 : Chok Dee de Xavier Durringer (2005), Action
Soirée castagne 2. Cette fois-ci, place à la boxe thaïe (comme dans A Prayer Before Dawn de Jean-Sébastien Sauvaire, sorti récemment). Avec Dida Diafat, spécialiste de la chose, et Bernard Giraudeau. Quel monde de brutes.

22.45 : Paris Blues de Martin Ritt (1961), TCM
Passé le 5 octobre 2017 mais à 00.50. Note : "Le film a mauvaise réputation, alors que bien peu l’ont vu. S’il n’est pas le plus réussi de l’auteur, il permet de retrouver le Paris du début des années 60, dans un noir & blanc d’époque, et Louis Armstrong (dans un rôle de composition !) + quelques jazzmen français du temps (Guy Pedersen, Moustache, Michel Portal). Paul Newman est-il crédible en tromboniste ? Ni plus ni moins que Kirk Douglas en réincarnation de Bix Beiderbecke chez Curtiz, et autant que Poitier, ici en saxophoniste."

00.25 : M’Liss de George Nichols Jr. (1936), TCM
Troisième adaptation du roman de Bret Harte. On ne connaît que celle de Marshall Neilan (1918), avec Mary Pickford, qui y incarnait une fillette, alors qu’elle avait déjà 26 ans. Ici, c’est encore Ann Shirley, 18 ans (mais déjà son trente-septième film), qu’on ne demande qu’à apprécier.


 



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