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Semaine télé du 17 au 23 décembre 2016
Salut les câblés !
publié le vendredi 16 décembre 2016

Samedi 17 décembre 2016

20.40 : La Bonne Fortune de Mike Nichols (1975), OCS Géants
Le film fit un bide et Nichols, parti en fanfare dix ans plus tôt (Virginia Woolf), dut attendre huit ans pour tourner Le Mystère Silkwood. Pourtant, s’il ne vole pas très haut dans la subtilité, qui n’était pas la spécialité du cinéaste, on peut accepter le numéro de Warren Beatty et de Jack Nicholson, qui ne font pas non plus dans la légèreté, car l’héroïne est Stockard Channing, dans son premier vrai rôle, et déjà épatante.

20.45 : Mensonges et trahisons et plus si affinités de Laurent Tirard (2004), Émotion
On ne peut pas dire que les œuvres du réalisateur nous ait emmenés très haut jusqu’à présent, et le souvenir calamiteux du Petit Nicolas est toujours présent. Mais dans ce film déjà lointain, il y a un scénario intéressant (le "nègre" et son sujet, un footballeur célèbre) et le duo Edouard Baer - Clovis Cornillac fonctionne gentiment. Et puis, un samedi soir sans intérêt sur les autres chaînes Ciné+, on peut se laisser aller.

20.45 : Le Bonheur de Marcel L’Herbier (1935), Classic
C’est juste pour noter quelque chose ce soir, car le film est passé quatre fois en deux ans - il est vrai que c’est un des rares titres des années 30 de ML’H qui ne soit pas ridicule, grâce à Henry Bernstein, auteur de la pièce, et à Charles Boyer et Michel Simon, qui font supporter Gaby Morlay.

23.05 : Hurlements de Joe Dante (1981), TCM
Les presque débuts de Dante (son deuxième film, après Piranhas et avant Gremlins), sur un scénario de John Sayles, un de nos mavericks préférés. Frayeurs délicieuses lorsque Dee Wallace et Christopher Stone se transforment en loups-garous dans l’étreinte.

00.10 : The Saint in Palm Strings de Jack Hively (1941), OCS Géants
Rien à sauver non plus sur les chaînes OCS dans cette soirée sinistrée (les programmateurs gardent-ils leurs cartouches pour la semaine entre les réveillons ?). Le film est passé en avril, donc n’est plus à découvrir, mais George Sanders assure avec classe sa dernière apparition en Simon Templar.

Dimanche 18 décembre 2016

Aïe, la menace n’était donc pas virtuelle : plus de "Cinéma de minuit" dans la case réservée, quarante ans durant, à Patrick Brion.
Même si l’émission, depuis l’arrivée du câble, tenait désormais moins le rôle qu’elle a longtemps occupé, celui d’être la seule fenêtre des chaînes publiques ouverte sur le cinéma patrimonial, la voir disparaître crée un choc. Ainsi, terminé le générique en fondus enchaînés, la musique inusable, la voix du présentateur. Sale époque.
À part ça, la soirée sur le bouquet OCS est aussi tragiquement vide qu’hier, à l’exception de Hatari (OCS Géants, 20.40) que chacun a vu au moins cinq fois. Quant au bouquet Ciné+, même topo, à part le film de Tony Scott, Les Prédateurs (Club, 20.45), archi-connu. Sinon, bon courage à ceux qui affronteront sur les dix chaînes, Espace détente (Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h), Trésor (Claude Berri & François Dupeyron), Beethoven 2, Le Majordome ou Silent Hill. Le recours à la dévédéthèque est impératif.

20.40 : Drôle de frimousse de Stanley Donen (1957), Paramount Channel
On ne peut pas dire que ce soit une découverte, mais une comédie musicale, même un peu faible - la chorégraphie est limite, la vision du Paris bohème très hollywoodienne et Astaire commence à s’essouffler (ce sera son avant-dernier musical) - est toujours une bénédiction.

22.10 : L’Emmerdeur d’Édouard Molinaro (1973), Famiz
Le film a une grosse réputation ; il convient juste de vérifier s’il la mérite. Dans notre souvenir, non, malgré Caroline Cellier, car le jeu de Brel nous a toujours porté sur le système. Le scénario, avec son tueur obstiné et son suicidaire collant, est-il si bon que ça ? Preuve en est que les deux remakes, Buddy Buddy (de Billy Wilder, pourtant) et L’Emmerdeur de Francis Veber (auteur de la pièce originelle) sont catastrophiques.

22.15 : Out One - Noli me tangere de Jacques Rivette (1971), Classic
Joli cadeau de Noël : le film-fleuve de Rivette, découpé en 8 épisodes. C’est assurément moins dépaysant pour les spectateurs que la présentation en totalité à la Maison de la Culture du Havre ou à Nanterre, dont les anciens se souviennent avec émotion - 12 heures en immersion. Out One n’est pas une série, c’est un bloc et la récente édition DVD permet de s’y plonger sans respirer, seule bonne façon d’appréhender le film. Sinon, les deux premiers épisodes (aujourd’hui et demain) risquent de rebuter le regardeur non prévenu sur les techniques théâtrales en vigueur dans les années 60, Grotowski et Living Theatre, avant que le vif du sujet n’apparaisse. Mais l’expérience est extraordinaire. Pour en savoir plus sur les conditions sans pareilles du tournage, on peut relire avec profit l’entretien avec Pierre-William Glenn (chef-opérateur du film), paru dans Jeune Cinéma n°369-370 de décembre 2015.

22.40 : Tony Curtis, le gamin du Bronx d’Ian Ayres (2011), Arte
Après Les Vikings (20.50), déjà recommandé une dizaine de fois, ce doc, inconnu, sur ce remarquable acteur, à l’aise dans tous les rôles, Houdini, fils d’Ali-Baba, musicien travesti, flic, voyou, charmeur et ambigu.

00.05 : Une corde pour te pendre de Raoul Walsh (1951), TCM
Le fim n’est pas passé pendant le récent hommage à Walsh, mais il avait été programmé le 12 avril 2016. "L’unique rencontre entre Walsh et Kirk Douglas (et le premier western de celui-ci). Le titre français est moins évocateur que l’original, Along the Great Divide, mais il est plus juste littéralement. Tous les protagonistes (Virginia Mayo, Walter Brennan) ont disparu, sauf Kirk, bientôt centenaire." Rien à changer à la note du moment, sauf "bientôt" à remplacer par "désormais".

Lundi 19 décembre 2016

20.40 : Boulevard du Rhum de Robert Enrico (1971), OCS Gants
Ce n’est pas le meilleur film d’Enrico, ni celui de Ventura, ni celui de Bardot. Et pourtant, il trouve par moments une vibration rare. Par exemple lorsque Bardot chante - il faut reconnaître qu’elle était superbe et les trois films qu’elle a tournés ensuite étant insignifiants, il s’agit de son ultime apparition en majesté.

20.45 : Mary à tout prix de Bobby & Peter Farrelly (1998), Émotion
Pas passé depuis près d’un an. On peut le revoir, le film étant très fréquentable, ce qui n’a pas toujours été le cas des titres des frères qui ont suivi. L’intitulé de la chaîne ne cadre pas totalement avec l’œuvre, à moins que les moments savoureux de délire scatologique éveillent l’émotion du spectateur.

20.45 : Ixcanul de Jayro Bustamante (2015), Club
Enfin un titre inédit dans ce flot de reprises. Le cinéma guatémaltèque n’est pas un territoire très fréquenté (c’est d’ailleurs le seul exemple que nous connaissions). Donc fortement conseillé à tous ceux qui n’ont pas envie de plonger dans les différentes glorifications guerrières des chaînes voisines (Les maraudeurs attaquent de Samuel Fuller, Classic, ou Les Douze Salopards de Robert Aldrich, TCM).

20.50 : L’Homme qui n’a pas d’étoile de King Vidor (1955), Arte
Soirée Kirk Douglas (espérons que le centenaire proche de Danielle Darrieux sera aussi abondamment salué), avec ce premier western, excellent, même si le genre n’était pas très fréquenté par Vidor. Kirk, héros des grands espaces, refusant les barbelés, est parfait - la leçon de gunfight qu’il donne à William Campbell est un grand moment. Et célébrons au passage les grandes trognes de Richard Boone et Jay C. Flippen.

21.00 : Lamb de Yared Zekele (2015), Sundance TV
Le même soir et presque à la même heure, un film guatémaltèque et un film éthiopien de haut niveau, le choix va être difficile (mais Ixcanul repasse le vendredi 23 à 12.00). Premier film de ce pays sélectionné à Cannes (Un certain regard) - mais le réalisateur a fait ses classes à New York.

22.20 : Seuls sont les indomptés de David Miller (1962), Arte
Second western douglasien de la soirée, aussi réussi (et peut-être plus) que le précédent, fondé lui aussi sur le refus des barbelés qui enferment les derniers héros - l’action est contemporaine et Kirk, cow-boy au début des années 60, est un anachronisme. Le film est superbe, sans doute plus grâce au scénario de Trumbo qu’à la patte de Miller, qui n’avait jamais atteint de tels sommets (Douglas a produit le film et l’a réalisé en partie).

22.20 : Out One, épisode 2 de Jacques Rivette (1971), Classic
La suite.

00.10 : Demain dès l’aube de Denis Dercourt (2009), OCS City
"La signature de Dercourt est un gage de qualité. Il est fort rare que, sur la dizaine de films qu’il a tournés, le cinéaste nous ait déçus. Il y a toujours chez lui une grande inventivité du scénario, une mise en place harmonieuse sur un tempo musical, le tout dès Les Cachetonneurs (1998). Ici, Jérémie Renier est remarquable en cinglé des jeux de rôles en grandeur réelle." (note du 10 février 2016)

Mardi 20 décembre 2016

20.40 : Mulholland Drive de David Lynch (2001), OCS City
Pas programmé depuis plus de deux ans. On va pouvoir reprendre nos interrogations sur les pirouettes narratives de Lynch, son plaisir à multiplier les pistes et les potentialités pour égarer le spectateur (il y parvient). La blonde ou la brune - ou la brune ou la blonde, on n’en sortira pas de sitôt. Mais quelle bande musicale !

20.40 : Les Esclaves de Babylone de William Castle (1953), OCS Géants
Dans la série des nanars ramenés à la lumière par la chaîne, un nouveau péplum de Castle (pas celui de la série de France 2), pas vu, mais qui risque d’apporter son pesant de plaisir raffiné. Linda Cristian en princesse Panthéa et Leslie Bradley en Nabuchodonosor, ça promet. On s’étonne de retrouver Richard Conte dans cette galère.

20.45 : Journal intime de Nanni Moretti (1994), Club
Note du 7 mai 2016 : "Comme son titre l’indique, le film le plus personnel de Nanni, fait avec des riens, une balade en scooter dans Rome, des démangeaisons, un ami fanatique de feuilletons télé. Et ça marche. Nous revient tout de même la vacherie de Dino Risi dans ses mémoires : "Quand Nanni est sur l’écran, j’ai toujours envie de lui dire de se pousser un peu, afin que je puisse voir le film." Et naît l’envie de revoir le film du même titre de Valerio Zurlini, un chef-d’œuvre.

22.15 : Out One, épisode 3 de Jacques Rivette (1971), Classic
On continue.

22.25 : Synghe Sabour, pierre de patience d’Atiq Rahimi (2012), Club
Décidément, tous les écrivains qui adaptent leurs romans ne produisent des horreurs, comme BHL, Houellebecq, Moïx ou Beigbeder. En filmant son prix Goncourt de 2008, Rahimi trouve la même juste tonalité que pour Terre et cendres son premier film de 2004, également d’après un de ses romans. Golshifteh Farahani, veillant son mari comateux dans son village afghan traversé par les combats et découvrant accessoirement le plaisir physique, ç’aurait pu être peu défendable. Au contraire, c’est très fort, grâce à elle, certes, mais aussi grâce au regard du réalisateur.

Mercredi 21 décembre 2016

20.40 : La vie est belle de Frank Capra (1946), Paramount Channel
C’est Noël, le temps des espoirs et du feelgood movie. On aurait pu trouver pire, Le Miracle de la 34e Rue, par exemple. Le film de Capra nous fait hésiter entre attendrissement devant tant de beaux sentiments exaltants et irritation devant le flux de guimauve induit. Mais l’auteur était un humaniste, et ses meilleurs films ne sont jamais exempts de dégoulinures. Si l’on se laisse faire, la belle histoire de James Stewart, si pétri de bonté qu’il mérite une seconde chance plutôt que de suicider, arrache autant de larmes que Le Voile bleu. Si on est rétif, on peut au moins admirer le numéro de méchant de Lionel Barrymore.

20.45 : Le Meilleur des mondes possibles de Lindsay Anderson (1973), Classic
Le titre français fait référence à la fois à Voltaire et à Huxley, ce que l’original O Lucky Man se gardait de faire. Cynique et pugnace, comme les autres films d’Anderson. Malcolm McDowell était encore sur la lancée de son film précédent, Orange mécanique, Helen Mirren montre qu’elle était déjà une actrice remarquable - et on retrouve avec plaisir Rachel Roberts, très peu vue depuis Samedi soir et dimanche matin.

20.45 : La Bataille de la vallée du Diable de Ralph Nelson (1966), TCM
Nelson est un cinéaste un peu oublié et de toutes façons jamais vraiment reconnu comme auteur. Il signa pourtant quelques films notables, dont celui-ci (avec Sidney Poitier dans un rôle de protagoniste, ce qui n’était pas fréquent dans le western des années 60), Charly, très belle adaptation du roman de Daniel Keyes, Soldat bleu dont la chanson de Buffy Ste-Marie résonne encore dans nos oreilles et La Colère de Dieu, avec Mitchum en curé de choc. Tout ceci n’est pas rien et mériterait qu’on revienne un jour sur ce méconnu.

22.20 : Hot Shots ! (1991), Famiz
Passé en plein été, le soir des bals populaires. Mérite un rattrapage (comme tous les films d’Abrahams et de ses copains les Zucker).

22.35 : L’Homme du peuple d’Andrzej Wajda (2013), OCS City
Lech Walesa n’est pas mort mais il a droit à son biopic. On était de son côté, évidemment, lorsqu’il fondait Solidanorsc et combattait Jaruzelski, baucoup moins, lorsque devenu président de la République, son catholicisme rigide et son conservatisme moral prirent le dessus. L’original Walesa sonne plus juste que ce titre français racoleur qui fait la jonction avec les deux autres hommes filmés par Wajda, celui de marbre et celui de fer (dans lequel Walesa jouait d’ailleurs son rôle).

22.55 : Irma Vep d’Olivier Assayas (1996), Arte
Après Sils Maria (20.55), déjà passé en novembre 2016, voici un film, inédit sur le câble, belle évocation-récréation de la fascination du cinéma muet en général et de Louis Feuillade en particulier - et, encore plus particulièrement, des Vampires. Jean-Pierre Léaud y est convaincant (mais oui !) et Maggie Cheung presque à la hauteur de Musidora.

23.35 : Out One, épisode 4 de Jacques Rivette (1971), Classic
On arrive à mi-course, déjà.

23.50 : Mr. Turner de Mike Leigh (2015), Premier
Déjà programmé, également, mais il y a plus d’un an (octobre 2015). On peut donc renouveler son étonnement devant l’interprétation de Timothy Spall et la beauté de la reconstitution des moments choisis de la vie du peintre.

Jeudi 22 décembre 2016

À 20.40, on revisite le Panthéon : Le train sifflera trois fois (Fred Zinnemann, 1952, Paramount Channel) et Diamants sur canapé (Blake Edwards, 1961, OCS Géants). Un grand bravo aux programmateurs : prendre ainsi tant de risques, c’est admirable.
Sur le six films de première partie sur le bouquet Ciné+, un seul inédit. Certes, les propositions sont alléchantes - The November Man sur Premier, Détective Dee (les deux) sur Frisson, Vie sauvage sur Émotion, Le Loup de Wall Street sur Club - mais tous ont été vus ces dernières semaines.

20.45 : Dortoir des anges d’Ida Lupino (1966), Classic
Destiné aux inconditionnels de la réalisatrice, car cette histoire de pensionnat catholique pour jeunes filles est d’un intérêt limité. Ida L. y a trouvé l’occasion de revenir sur le grand écran, après des années de télévision, mais le film n’a que peu à voir avec ses œuvres si attachantes des années 50. Plutôt que cette bande conventionnelle, on aimerait voir un choix des téléfilms courts qu’elle a tournés entre 1960 et 1966, dans les séries Alfred Hitchcock présente, Les Incorruptibles, Le Fugitif ou La Quatrième Dimension qui correspondaient nettement plus à son univers.

22.35 : Out One, épisode 5 de Jacques Rivette 1971), Classic
La fin approche doucement. Il va falloir s’habituer à l’idée de quitter la librairie L’Angle du hasard, ne plus voir Juliet Berto arpenter les rues de Paris avec son pantalon rayé, ne plus entendre Rohmer analyser savamment l’idiosyncrasie du complot chez Balzac, ne plus savourer les improvisations dialoguées de Lonsdale et Doniol-Valcroze…

22.55 : Les Contes de la nuit de Michel Ocelot (2011), OCS City
&
00.20 : Azur et Asmar de Michel Ocelot (2006), OCS City
Bonne idée de grouper deux films d’Ocelot, tous deux très représentatifs de son inspiration et de sa manière. Mais comme ils sont destinés aux enfants en âge scolaire, il est curieux de les proposer à des heures où ceux-ci ne sont pas devant le poste.

01.05 : Les Ensorcelés de Vincente Minnelli (1952), TCM
C’est un chef-d’œuvre, mais déjà programmé, comme la plupart des films de Kirk Douglas cette semaine. Il est tout de même assez abusif d’annoncer une intégrale (on sait bien que ce n’est pas possible) et de se contenter d’une quinzaine de titres sur les 91 que l’acteur a tournés.

Vendredi 23 décembre 2016

20.40 : 48 heures de Walter Hill (1982), Paramount Channel
Même si on a largement eu le temps depuis la sortie de le voir et le revoir, en cette période de maigre inspiration des programmes le rendez-vous avec Nick Nolte et Eddie Murphy est toujours valable - d’autant qu’il est complété, à 22.25 par 48 heures de plus (1990), séquelle un peu arbitraire mais fort visible cependant.

20.40 : Un grain de folie de Melvin Frank & Norman Panama (1954), OCS Géants
Il y a peu (le 2 décembre 2016), nous demandions à revoir Un grain de folie et Le Fou du cirque. Merci à OCS d’avoir exaucé aussi vite notre souhait, au moins pour le premier titre. C’est peut-être le meilleur film de Danny Kaye (avec La Vie secrète de Walter Mitty), en tout cas un de ceux où son sens du gag nonsensique est le mieux mis en valeur. On comprend pourquoi il fut, de l’après-guerre jusqu’aux années 60, une vedette aussi populaire.

20.45 : Sublimes créatures de Richard Lagravenese (2013), Premier
Ce n’est pas le chef-d’œuvre de l’année, mais c’est une histoire sympathique, entre film de collège et sorcellerie. Et les programmes voisins étant dépourvus d’intérêt (Lettres d’Iwo-Jima, pour la troisième fois en un mois, à cette heure, sur TCM !), on peut aller retrouver Jeremy Irons, qui gâche un peu son talent depuis quelque temps.

22.20 : New York Melody de John Carney (2013), Émotion
Bon, ce n’est pas Nashville ni Inside Llewyn Davis et Carney n’est ni Altman ni les Coen. Mais on est toujours prêt à suivre Keira Knightley dans ses aventures - ici, chanteuse de bar -, surtout si elle est secondée par Mark Ruffalo. Un seul regret : que Catherine Keener n’ait qu’un petit rôle.

22.25 : Out One, épisode 6 de Jacques Rivette (1971), Classic
…et les improvisations de Bulle Ogier dans la villa de la plage, et la quête obstinée de la grille d’explication par Jean-Pierre Léaud, avant qu’il comprenne que le Snark n’était qu’un Boojum, et la dérive d’Hermine Karagheuz du côté de la porte Dorée…

23.45 : Les Invasions barbares de Denys Arcand (2003), OCS City
Pour terminer la soirée sur une note haute - et sur des larmes plus justifiées que devant La vie est belle. (cf. note du 3 mai 2016).

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