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Semaine télé du 24 février au 2 mars 2018
Salut les câblés !
publié le vendredi 23 février 2018

Jeune Cinéma en ligne directe


 

Bob Dylan watching Dean Martin at home, Woodstock, NY-circa 1966-1967 ©Douglas Gilbert

Humeurs de Lucien Logette


Samedi 24 février 2018

 

20.40 : Les Ardennes de Robin Pront (2015), OCS Choc
Pas vu, mais le nouveau cinéma flamand, Felix Van Groeningen, Michael R. Roskam, est en train de prendre son envol. À surveiller d’un œil. Il y a une actrice intéressante, Veerle Baetens, vue dans Alabama Monroe de Felix Van Groeningen (2012) et dans Un début prometteur de Emma Luchini (2015).

20.40 : Notre homme Flint de Daniel Mann (1965), OCS Géants
Après James Bond, la lutte fut chaude entre les espions séduisants, Dean Martin (Matt Helm) et James Coburn (Flint). Pour gagner le marché, il fallait en rajouter dans l’excès et la (presque) parodie et Coburn, moins paresseux que Dino, était parfait dans le genre. C’est du cinéma de pur divertissement, mais qui, en échappant à l’esprit de sérieux, a souvent bien vieilli - même si le réalisateur n’est pas une étoile.

20.45 : Britannia Hospital de Lindsay Anderson (1982), Club
Inédit sur le câble. Anderson avait de la suite dans les idées : il a conté, au long d’une quinzaine d’années, le destin de son héros Mick Travis, vieillissant, comme son interprète Malcolm McDowell, entre lycée (If…, 1968) et hôpital, via les aventures sanglantes du Meilleur des mondes possibles (1973). Ce n’est pas un feelgood-movie, au contraire, mais la vision cauchemardesque du service santé anglais s’est-elle améliorée depuis 36 ans ?

20.45 : Danse macabre d’Antonio Margheriti (1964), Classic
Encore un inédit, alleluia. Sauf erreur, le film était signé alors Anthony Dawson, les pseudos anglais étant utilisés par les cinéastes italiens du cinéma bis. Souvenir d’un film gothique horrifique assez réussi - au même degré que La Vierge de Nuremberg, du même Margheriti -, surtout grâce à Barbara Steele, morte depuis dix ans mais toujours magnifique.

22.10 : Les Espions de Fritz Lang (1928), Classic
Seul passage, le 3 janvier 2016, à une heure très tardive. Note du jour : "On parvient avec peine à se retrouver parmi les multiples bandes d’espions, russes ou japonais, mais qu’importe ? Laissons-nous porter. La copie est magnifiquement restaurée, rendant sa puissance à la photo de F.A. Wagner. Gerda Maurus est étonnante en comtesse Sonya, et, pour les amateurs, il y a la trop rare Lien Deyers."

22.25 : F comme Flint de Gordon Douglas (1967), OCS Géant
Second et ultime film de la série, avec les mêmes, James Coburn, Lee J. Cobb, mais un autre réalisateur, un peu plus inspiré que le précédent.

22.30 : Evil Dead 2 de Sam Raimi (1987), TCM
Décidément, grande soirée pour les amateurs. Certes, le film (et sa suite, Evil Dead 3) sont passés le 30 septembre 2017, mais en toute fin de soirée et même au cœur de la nuit. On peut donc les regarder sans recours à la cafetière. Rare exemple de sequels aussi réussies que l’original.

00.00 : Evil Dead 3 : l’armée des ténèbres de Sam Raimi (1992), TCM
Toujours Bruce Campbell, cette fois-ci propulsé dans le passé (en 1300), à la recherche du fameux Necromicon, le livre dont ont rêvé tous les lecteurs de Lovecraft. Le héros face à un bataillon de ses doubles miniaturisés, même avec les effets spéciaux de l’époque, c’était pas mal du tout.

Dimanche 25 février 2018

 

20.40 : Fargo de Joel & Ethan Coen (1995), OCS City
Le chef-d’œuvre de la fratrie, à égalité avec Miller’s Crossing (1990). On connaissait Frances McDormand depuis ses débuts avec les Coen, mais c’est ici qu’elle a pris toute sa dimension (après Short Cuts d’Altman, deux ans plus tôt) ; depuis, elle n’est pas redescendue de son nuage. Mais elle n’est pas seule dans le Minnesota glacé : Steve Buscemi et William H. Macy assurent au maximum.

20.40 : Les Quatre Malfrats de Peter Yates (1972), OCS Géants
Bonne adaptation d’une bonne Série Noire de Westlake, Pierre qui brûle. Redford dans le rôle de Dortmunder, le voleur constamment malchanceux, l’idée était excellente. Peter Yates est un cinéaste pas mal oublié et qui mériterait un coup de projecteur (cf. La Guerre de Murphy, 1971).

20.45 : Le Boucher de Claude Chabrol (1969), Classic
Aussi étonnant que cela semble, le film est inédit, en tout cas depuis 2014. Ce qui est curieux, dans le cas d’un des meilleurs de l’auteur, avec Que la bête meure et Betty. Jean Yanne y est extraordinaire (mais on le savait déjà) et Stéphane Audran tout autant.

21.00 : M le Maudit de Fritz Lang (1931), Polar
Une VO sur Polar, on ne peut que la signaler. Et quand, en outre, il s’agit d’un des plus beaux films de Lang (a-t-il fait mieux ensuite ?)…

22.15 : Saint Amour de Benoît Delépine & Gustave Kervern (2016), Premier
Un redressement salutaire pour les duettistes de Groland, après s’être égarés à la poursuite de Houellebecq (Near Death Experience, 2014). Scénario un peu balisé - un père (Depardieu) et son fils (Poelvoorde) suivent la route des vins et tout ce qui s’ensuit -, mais plein de trouvailles et d’acteurs copains qui passent faire un petit tour, Céline Sallette, Ana Girardot, Izia Higelin, Andréa Ferréol, Ovidie.

00.50 : Un oiseau rare de Richard Pottier (1935), France 3
De nouveau un film de Pottier chez Brion, de nouveau scénarisé et dialogué par Prévert, de nouveau drôle et enlevé. Max Dearly, Pierre Brasseur et Pierre Larquey en vedette + Jean Tissier inoubliable en M. Mascaret, et les familiers des Prévert, Marcel Duhamel, Gildès (L’affaire est dans le sac) et, pour les connaisseurs, Lou Bonin.

Lundi 26 février 2018

 

20.40 : Soirée des séries sur OCS et on ne les connaît pas suffisamment pour les noter.

20.40 : J’ai épousé une ombre de Robin Davis (1983), OCS Géants
Pour mémoire, car le roman originel de William Irish (n° 1 de la Série Blême, une caution) méritait mieux. Mais il reste toujours un peu de l’auteur dans les films tirés de ses œuvres, même s’ils sont signés Delannoy, Habib ou Truffaut. Ici, il faut supporter Francis Huster, contre-balancé par Nathalie Baye et Madeleine Robinson, heureusement.

20.45 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre (2010), Émotion
Le scénario court sur des rails : un mariage dans la haute qui se passe mal, ce n’est pas neuf. Mais le manque de surprise est compensé par tout un wagon d’acteurs, juniors (Clémence Poésy, Jérémie Renier, Julie Depardieu, Léa Drucker, Louise Monot) et seniors (Jean-Pierre Marielle, Aurore Clément et Danielle Darrieux, dans sa dernière apparition).

20.45 : Le Fantôme de Canterville de Yann Samuell (2016), Famiz
On le signale, même si le film n’est pas très brillant, pour les amateurs d’Audrey Fleurot, qu’on voit plus souvent sur nos petits écrans que sur les grands. Sinon, mieux vaut essayer de dénicher la première version (1944), signée Jules Dassin, où Charles Laughton faisait un gentil fantôme et Margaret O’Brien (7 ans) une Jessica charmante.

20.45 : Desierto de Jonas Cuaron (2015), Club
Dans la famille Cuaron, le fils n’a pas encore le gabarit du père, même s’il ne manque pas d’ambition. Le sujet est plus qu’actuel, quasiment trumpien : comment un red-neck, entre Californie et Arizona, tente de descendre tout ce qui bouge et semble venir du Mexique voisin. Par bonheur, les migrants sont dirigés par Gabriel Garcia Bernal, dont on ne vient pas à bout si facilement.

20.45 : Soirée Roger Corman sur la chaîne Classic. C’est bien, car il s’agit de deux films hors des genres fantastiques qui l’ont rendu célèbre : le premier, The Intruder (1962), est un film antiraciste fort bien pensé et réalisé, en tout cas pas avec la précipitation habituelle chez l’auteur, familier des tournages à la vitesse V. Le second, L’Invasion secrète (1964, 22.05) est un film de guerre, qui préfigure Les 12 Salopards et Inglorious Basterds, avec son commando de délinquants (et pas n’importe lesquels : Stewart Granger, Raf Vallone, Mickey Rooney, Henry Silva). Pas génial, mais tout à fait convenable.

Mardi 27 février 2018

 

20.40 : Bianca de Nanni Moretti (1984), OCS Géants
Soirée Moretti et qui échappe aux redites puisque Géants nous propose des titres peu souvent affichés, moins que les autres en tout cas. D’abord, son quatrième film qui marque la fin de sa première période, lorsque Nanni se souciait peu de raconter une histoire cohérente, tout en étant déjà lui-même et de part en part. Son prof de maths qui dérape, ce n’est plus le héros de Ecce Bombo ou de Sogni d’oro, c’est déjà le moralisateur redresseur de comportements qu’on verra à l’œuvre ensuite. Et quel plaisir de revoir Laura Morante, à l’aube de sa filmo.

20.45 : Brooklyn de John Crowley (2015), Émotion
C’est la chaîne qui convient au scénario : les années 50, une histoire d’amour, le retour en Irlande, le cœur partagé, etc. On a un peu l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part, mais on peut jouer le jeu. Saoirse Ronan est une actrice qui compte en ce moment, et ce n’est pas fini.

20.45 : Miller’s Crossing de Joel & Ethan Coen (1990), TCM
On en parlait il y a peu. Pas passé depuis le 23 octobre 2014. On n’en a pas oublié une miette (comment serait-ce possible ?) mais on le reverra avec le même plaisir. Référentiel, toujours, mais le summum dans le genre de le recréation exaltée. C’est de la quintessence de polar, Hammett revisité avec humour et nostalgie. Gabriel Byrne est génial.

22.15 : Diamond Island de Davy Chou (2016), Club
Passé il n’y a pas longtemps (27 novembre 2017), mais on aime beaucoup cette vision du nouveau Pnom Penh et de sa jeunesse paumée. Parmi les quelques films français du soir, c’est le seul qui en vaille la peine.

22.15 : La messe est finie de Nanni Moretti (1985), OCS Géants
Quel emmerdeur, ce curé qui la ramène pour s’imposer à ses nouveaux paroissiens. Moretti a-t-il eu besoin de se forcer pour jouer les pète-sec ? Pas sûr. Mais son numéro d’acteur est joliment maîtrisé.

22.55 : Jodorowsky’s Dune de Frank Pavich (2013), OCS Choc
La chaîne Club l’a programmé fin novembre 2017 mais Choc prend la peine de passer d’abord le film de David Lynch, adapté du roman de Frank Herbert (1984, 20.40). Ce qui permet de constater que l’on peut être un génie visionnaire et se planter comme tout un chacun et de regretter, comme le montre le documentaire, que Jodo n’ait pu mener le projet jusqu’à son terme.

Mercredi 28 février 2018

 

20.40 : Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow (2012), Paramount Channel
Pas passé depuis le 22 janvier 2015. La cinéaste n’a pas tellement tourné - dix titres en 35 ans, c’est peu -, mais elle n’a cessé de nous étonner depuis Blue Steel (1990). 157 minutes à la poursuite de Ben Laden, on en connaît le résultat, mais on marche tout de même.

20.40 : Black Coal de Diao Yi’nan (2014), OCS City
Un polar chinois, pourquoi pas ? On n’est pas habitué, mais celui-ci vaut largement la production US. Un cadavre en morceaux, un flic devenu vigile, des meurtres, on est en terrain balisé. Mais la Mandchourie n’est pas la Californie, et l’exotisme prévaut. Ours d’or à Berlin.

20.40 : Hombre de Martin Ritt (1967), OCS Géants
Note du 2 mars 2016 : "Ce beau western avec Paul Newman est l’adaptation d’un roman d’Elmore Leonard (qui lui-même empruntait pas mal aux situations de Boule de suif de Maupassant). On a souvent critiqué Ritt pour sa lourdeur. Faux : il a tourné quantité de films fins, sensibles et politiquement parfaits. Et celui-ci en est un bon exemple."

20.45 : Appel inconnu de Dani de la Torre (2015), Frisson
Un thriller réussi - un banquier doit payer une rançon avant que sa voiture explose -, dont l’originalité est d’être espagnol. Ce qui fait que les événements que l’on regarde d’un œil dépassionné s’ils se passent à New York semblent sonner de façon différente. Premier film, on attend la suite.

20.45 : Big de Penny Marshall (1988), Famiz
Le manque de concurrence dans les chaînes parallèles nous rend-il plus accueillant ? Un soir bien servi en chefs-d’œuvre, signalerions-nous ce gentil film ? Peut-être. L’idée initiale - un gamin se retrouve brusquement dans la peau d’un adulte - est l’inverse de ce qu’on a pu déjà rencontrer, Peggy Sue Got Married ou Camille redouble, l’intérêt est donc ranimé. Il y a trente ans, Tom Hanks et Elizabeth Perkins (presque débutante) étaient bien sympathiques.

20.45 : Une exécution ordinaire de Marc Dugain (2010), Club
Seul passage : 1er février 2015. Peut donc accepter une nouvelle visite. Rare exemple d’un romancier qui réussit des films, ils ne sont pas si nombreux, n’est-ce pas, Moïx, Beigbeder, Houellebecq ? Et surtout André Dussolier crée un Staline aussi ressemblant que Mikheil Gelovani, qui l’a incarné dans tous les films soviétiques du temps.

21.00 : Bobby Sands : 66 Days de Brendan J. Byrne (2016), Sundance TV
Doc inconnu, mais le sujet, la grève de la faim du leader irlandais en 1981 que Margaret Thatcher laissa mourir dans sa prison, reste brûlant pour tous ceux qui ont suivi l’affaire. Affaire à laquelle Steve McQueen a donné, avec Hunger (2008), une dimension inoubliable.

22.25 : Kaili Blues de Bi Gan (2015), OCS City
Passé le 28 mars 2017 et recommandé alors, sans l’avoir vu. On ne se déjugera pas.

22.45 : Deux nuits avec Cléopâtre de Mario Mattoli (1953), Classic
La découverte du soir : on connaît mal l’œuvre du réalisateur, près de 90 titres dont de nombreux avec Toto. Et pas ce film-ci, pourtant un de ses rares distribués jadis en France. Intérêt : scénario d’Ettore Scola (un de ses premiers). Et un des premiers rôles principaux pour Sophia Loren, 19 ans et déjà 23 films au compteur.

Jeudi 1er mars 2018

 

20.40 : Runaway Train d’Andréi Konchalovsky (1986), OCS Géants
Seul film ce soir du bouquet OCS qui privilégie de plus en plus les séries. Peu de points communs entre les films soviétiques puis russes d’AK et ses films américains (Riaba, ma poule et celui-ci appartiennent à deux planètes différentes), mais une même efficacité. L’affrontement de Jon Voight et Eric Roberts avec le train fou qui les emporte est toujours aussi essoufflant.

20.45 : Dalton Trumbo de Jay Roach (2015), Émotion
On a souvent promu ici les scénarios signés par Trumbo (et même ceux qu’il n’a pas pu signer). On se méfiait du biopic, la carrière du réalisateur, à base d’Austin Powers et de comédies basiques, n’incitant pas à l’indulgence. Erreur, il s’en est sorti sans honte. Bryan Cranston, qu’on n’avait pas remarqué particulièrement auparavant, est excellent. Et la galerie d’Hollywoodiens du moment, bienveillants ou non avec le scénariste (John Wayne, Kirk Douglas, E.G. Robinson, Preminger, Hedda Hopper), est bien restituée.

20.45 : Augustin, roi du kung-fu d’Anne Fontaine (1999), Famiz
Moins surprenant que le premier Augustin, qui nous fit découvrir l’acteur Jean-Chrétien Sibertin-Blanc (le frère de la réalisatrice). Mais c’est un des peu nombreux films qui ont offert un point de vue juste sur le quartier asiatique du 13e arrondissement parisien.

20.45 : Jenny, femme marquée de Douglas Sirk (1949), Classic
La chaîne inaugure un hommage à "Sirk, roi du mélo". Il semble que l’on pourra revoir Écrit sur du vent et autres chefs-d’œuvre. Tant mieux. Mais ce soir, c’est un vrai film noir, comme il savait en tourner également (rappelons-nous l’excellent A Scandal in Paris, 1946), un film qui vaut mieux que son titre français ridicule (Shockproof en VO). Avec Cornel Wilde et Patricia Knight.

22.05 : Douglas Sirk, de l’autre côté du miroir d’Alain Mazars (2017), Classic
Pas vu, mais ce que fait Mazars d’habitude est souvent intéressant. Une heure c’est un peu court pour un panorama détaillé de la carrière de Sirk, mais on ne demande qu’à être convaincu.

01.35 : J’ai tué Jesse James de Samuel Fuller (1949), TCM
L’intégrale Fuller commence mal : passer un film à une telle heure, c’est ne lui offrir comme spectateurs que les possesseurs d’un enregistreur et les insomniaques. Sans doute la grille horaire permettra-t-elle de le rattraper. Premier film, petit budget, vite tourné, mais déjà marquant. C’est John Ireland, avec sa mine louche, qui interprète Bob Ford, l’exécuteur de Jesse James.

Vendredi 2 mars 2018

 

20.40 : Assurance sur la mort de Billy Wilder (1944), Paramount Channel
Raymond Chandler a travaillé avec Wilder pour adapter le roman de James M. Cain. Celui-ci n’a jamais été trahi par le cinéma, comme d’autres grands écrivains : toutes les versions du Facteur sonne toujours deux fois sont bonnes, idem pour les deux Mildred Pierce de Curtiz et de Haynes et même Le Bluffeur adapté par Allan Dwan. Dommage que cet extraordinaire roman qu’est Au-delà du déshonneur n’ait jamais intéressé les producteurs.

20.40 : La Planète des singes de Franklin J. Schaffner (1968), OCS Géants
L’original, canonique. On croyait le film programmé de multiples fois, pas trace dans nos notes. Il est vrai que les chaînes non-câblées l’ont largement fait circuler depuis cinquante ans. Ce premier module reste de loin le meilleur.

20.45 : Tournée de Mathieu Amalric (2009), Club
Pas une découverte, mais tout le reste du bouquet Ciné+ ne propose que des redites et parfois quasi immédiates (Carol, Brooklyn, l’increvable Kill Bill, Docteur Frankenstein…). L’odyssée dans la province française des reines du burlesque US, Mimi Le Meaux ou Dirty Martini, demeure un film à part.

20.45 : Soirée Michel Serrault sur Classic. Bonne idée de l’avoir illustrée avec deux films parfaitement nuls, histoire de montrer que sur les 160 films qu’il a tournés, il n’a pas travaillé que dans le haut de gamme. Les amateurs des bas-côtés d’une carrière pourront donc apprécier d’abord, à 20.45, Ces messieurs de la gâchette de Raoul André (1969), avec Poiret, Darry Cowl et Francis Blanche, ensuite, à 22.10, Les Combinards de Jean-Claude Roy (1966), avec Darry Cowl, lui aussi prodigue en nanars.

21.00 : Chok Dee de Xavier Durringer (2005), Action
Deux sous-genres dans le même film : le film de prison et le film de boxe, sous sa variante thaïe (on retrouve la même combinaison dans A Prayer Before Dawn de J-S. Sauvaire, vu à Cannes 2017). Durringer ne se sort pas trop mal d’un parcours aussi prévisible, grâce à Bernard Giraudeau, qui semble y croire vraiment.

22.30 : Amalric n’a rien à dire d’André S. Labarthe & Quentin Mével (2017), Club
Pas vu, mais comment ne pas être intéressé ? Le doc aurait été réalisé, semble-t-il, pendant la préparation et le tournage de Barbara.

01.15 : Baïonnette au canon de Samuel Fuller (1951), TCM
On passe d’un coup au film n° 4 - manquent les 2 et 3, Le Baron de l’Arizona et J’ai vécu l’enfer de Corée. Dans notre souvenir, pas de grandes différences entre les n° 3 et 4, tous deux réalisés à chaud, la guerre encore menée contre les horribles communistes du Nord. Tous deux avec Gene Evans, acteur de complément. Dans celui-ci, James Dean fait de la figuration (mais on le repère en étant attentif).



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