Journal de Wayne Hays (juillet 2021) II
16-31 juillet 2021
publié le samedi 31 juillet 2021


Samedi 31 juillet 2021

 

À Lama, en Corse, commence le Festival du film, 27e édition (31 juillet-6 août 2021).

Il propose, chaque été, de grands films en avant-premières sur ses trois sites de projection en plein air : la Piscine, l’Umbria et le Mercatu.

Une petite idée de ce festival mal connu :


 

Ce soir :

* À 21h15, à la Piscine : Permis de construire de Éric Fraticelli (2020)


 

* À 21h15, à l’Umbria : After Love de Aleem Khan (2020).


 

Précédé de Frizzione (Solu una storia d’amore) de Misandra Fondacci & Ben Cabirol (2019).


 

* À 21h15, au Mercatu : Mush Mush et le petit monde de la forêt (2020).


 

Faites votre programme.


À Marseille, à la Friche Belle de mai, tous les dimanches à la tombée de la nuit, c’est cinéma gratuit, sans réservation, on entre sur le rooftop à partir de 19h00. Cette année, le cinéma africain : Belle & Toile (18 juillet-29 août 2021).

Demain soir, dimanche 1er août 2021, en partenariat avec Films Femmes Méditerranée

* À 21h30 : I am not a witch de Rungano Nyoni (2017).


 

On en profite pour voir les expositions :

* Emeka Ogboh. Stirring the Pot (4 juin-24 octobre 2021).


 

* Jörg Brüggemann. Autobahn, photographies (17 juillet-22 août 2021)


 

Faites votre programme.


À Édimbourg, les National Galleries Scotland ont prolongé l’exposition à la Modern Two : Ray Harryhausen, Titan of Cinema (24 octobre 2020-5 septembre 2021, prolongée jusqu’au 20 février 2022).


 

On célèbre aussi, à la Modern One, le centenaire de Joan Kathleen Harding Eardley (1921-1963), une des artistes les plus populaires en Écosse.


 


 

Aujourd’hui, ouvre à la Modern One :

* Thomas Joshua Cooper. The World’s Edge (31 juillet 2021-23 janvier 2022)


 


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 31 juillet au 6 août 2021.



Jeudi 29 juillet 2021

 

Bon anniversaire Chris Marker (1921-2012), cent ans aujourd’hui.


 

Il nous manque, toujours autant, depuis neuf ans, cet être insaisissable et protéiforme qui fut un grand artiste.


 

Ce ne sont pas les informations sur lui qui font défaut.

* Une source active.

* Planète Marker au Centre Pompidou (16 octobre-22 décembre 2013).

* Son site officiel.

* Au MoMA de NYC.

Sa présentation par Arte, en 2018, est toujours valable.


 

Ce ne sont pas non plus ses films qui seraient devenus inaccessibles. On peut acquérir un solide coffret DVD dans la boutique Arte.

C’est quelque chose de plus subtil, l’impossibilité de se l’approprier, lui et son œuvre, et la profusion de ses films, qui, vus et revus, ne permettent jamais de parvenir à la satiété.

À Paris, aujourd’hui :

* À 16h00 : Rendez-vous au Cimetière du Montparnasse devant son caveau.


 


 

On en profite pour saluer l’immortel chat Guillaume.


 

Quelques souvenirs anciens, arbitraires, la base peut-être, comme ça, comme de petits signes sentimentaux :

* Les statues meurent aussi de Chris Marker, Alain Resnais & Ghislain Cloquet (1953), qui fut censuré de mars 1953 à octobre 1964, sans explication.

* Le Joli Mai de Chris Marker & Pierre Lhomme (1962).

* La Jetée de Chris Marker en entier. (1962).

* Sans soleil de Chris Marker (1982).

À New York, le cinéma d’art et d’essai Metrograph célèbre son centenaire en présentant trois de ses courts métrages documentaires inédits : Chris Marker’s 100th Birthday Live Stream.

* Ballade Berlinoise de Chris Marker (1990).


 

* Prime Time dans les camps de Chris Marker (1993).


 

* Casque Bleu de Chris Marker (1995).


 

Mais ils sont visibles en ligne aussi, grâce au Service culturel de l’Ambassade de France.


 


À Porquerolles, c’est la 4e saison de la Villa Carmignac, avec l’exposition La Mer imaginaire (20 mai-17 octobre 2021).


 

Au programme :

* 35 artistes de Yuji Agematsu à Shimabuku.

* Une invitation à Nicolas Floc’h  : Invisible / Parallèle.


 

* Une carte blanche à Miquel Barceló : Ressac.


 


 

En écho à l’exposition, du cinéma en plein air, tous les jeudis.

Ce soir :

* À 21h30 Le Pêcheur de perles de Ferdinand Zecca (1907).


 



Mercredi 28 juillet 2021

 

Jean-François Stévenin (1944-2021) est mort hier, le 27 juillet 2021.


 

Chacun d’entre nous a toujours une relation intime particulière, parfaitement subjective, avec les gens connus, et plus spécialement avec ceux du cinéma, les acteurs surtout pour leurs gueules et pour leurs rôles, et les cinéastes pour leurs œuvres. Cette relation ne se superpose par au taux de popularité. La plupart du temps, chacun peut en expliciter les raisons, répulsion, adoration, ou même indifférence.
Mais il est difficile de trouver les racines de la tendresse qu’on a pour Jean-François Stévenin, hormis sa bonne bouille de boy next door dans nos rêves de campagne.


 

On se souvient de lui comme acteur, parce que, dès ses débuts - La Chamade de Alain Cavalier (1968) - il faisait partie des distributions de films qui n’appartenaient pas à tout le monde, les "films fragiles", comme on dit dans le métier.
Immédiatement, c’est Out 1 : Noli me tangere de Jacques Rivette & Suzanne Schiffman, où il était aussi assistant (1971), qui nous vient à l’esprit. Cf. "Notes sur un film fantôme", Jeune Cinéma n°369-370, décembre 2015.

On pense à :

* La Tortue sur le dos de Luc Béraud (1978).


 

On pense aussi à Neige de Juliet Berto (1981) ; La Philosophie dans le boudoir de Olivier Smolders (1991) ; 23h58 de Pierre-William Glenn (1993) ; Capitaine Achab de Philippe Ramos (2008).


 

Il bénéficiait aussi, forcément, de notre sympathie pour avoir été assistant de Jacques Rozier pour Du côté d’Orouët (1971).
Par ailleurs, on le voyait souvent à la télévision et pendant 3 ans, on a suivi ses aventures, sur FR3. Rien de tel que les séries pour s’attacher.

* Le Camarguais de Patrick Volson & Olivier Langlois (2002-2005).


 

Et puis, naturellement, il nous était familier, parce qu’il était au générique de films connus de cinéastes connus, François Truffaut, Yves Boisset, Jacques Rivette, Jean-Pierre Mocky, Jacques Demy, Bertrand Blier, Patrice Leconte, Laetitia Masson, René Féret, etc.
Sans compter le succès inattendu du Pacte des loups de Christophe Gans (1998).

On se souvient que Passe-montagne (1978) son premier film en tant que réalisateur, avait été très soutenu dès sa sortie en novembre 1978, en tout cas par les critiques qui nous importaient à l’époque, et ce n’était pas l’effet Mostra de Venise, puisqu’il n’y a été sélectionné qu’en 1979. Nul doute, Jean-François Stévenin était aimé, et la rumeur, venue de médiateurs inconnus, nous atteignait, conformément à la vieille loi du désir mimétique développée par René Girard dans son essai Mensonge romantique et vérité romanesque (1961).
N.B. : Ceux qui n’ont pas lu cet ouvrage capital peuvent écouter France Culture.


 

Tout cela contextualise sa place dans nos cœurs, tout autant que sa descendance qui assure, ses enfants beaux et doués, Sagamore, Robinson, Salomé et Pierre - on peut le voir dans son dernier road-movie, Mischka (2001) où ils sont tous réunis - sans pour autant vraiment expliquer cette aura d’un artiste qui trouvait le moyen d’être populaire sans jamais s’exhiber et de jouer 200 rôles en plus de 50 ans sans jamais perdre son âme.
En 2018, il avait reçu le Prix Jean-Vigo d’honneur, remis par Agnès Varda. Mais cette récompense, tardive par définition, n’était qu’une confirmation.

Seule nous semblerait adaptée à ce feeling tout à fait spécial, la vieille citation de la pensée-Kipling :
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings- nor lose the common touch,
You’ll be a Man, my son !

On ira à Venise, en cette fin d’été 2021, voir sa dernière apparition, dans Illusions perdues de Xavier Giannoli (2021), pour boucler une jolie boucle.

* Jean-François Stévenin restauré.

JEAN-FRANÇOIS STÉVENIN RESTAURÉ from Les Acacias Distribution on Vimeo.


 

* Cinématon n*786 de Gérard Courant (1986).


 

Bonne lecture :

* Yann Dedet, Le Point de vue du lapin, le roman de Passe-Montagne, Paris, P.O.L.,


 


À Paris, à la Cinémathèque, qui ferme à partir du 1er août 2021, dernières séances de la saison avant l’autoroute des vacances, tout le mois d’août, avec la Semaine de la critique 2021, 60e édition, et l’hommage à Paul Verhoven.

Ce soir :

* À 19h00 : Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain (2021).
En sa présence.


 

* À 19h30 : Katie Tippel (Keetje Tippel) de Paul Verhoeven (1974).


 

* À 21h30 : Libertad de Clara Roquet (2021)


 

* À 21h45 : Business is Business (Wat zien ik) de Paul Verhoeven (1971).


 

Rendez-vous en septembre 2021.


Les sorties sur les grands écrans

* La Loi de Téhéran (Metri Shesh O Nim) de Saeed Roustayi (2019).

* Les Voleurs de chevaux (The Horse Thieves. Roads Of Time) de Yerlan Nurmukhambetov & Lisa Takeba (2019).

* La Métaphysique du berger de Michaël Bernadat (2020).

* Profession du père de Jean-Pierre Améris (2020).

* True Mothers (Asa ga kuru) de Naomi Kawase (2020).

* Sème le vent (Semina il vento) de Danilo Caputo (2020).

* L’ Indomptable feu du printemps (This Is Not A Burial, It’s A Resurrection) de Lemohang Jeremiah Mosese (2020).

* The Sparks Brothers de Edgar Wright (2021).

Les ressorties en versions restaurées

* Les trois premiers films de Tsai Ming-liang : Les Rebelles du dieu néon (Ch’ing shaonien na cha, 1992) ; Vive l’amour (Àiqíng wànsuì, 1994) ; La Rivière (Hé liú, 1997).

En attendant la rétrospective intégrale de ses films et l’exposition, programmées au Festival d’automne 2020-2021 et repoussées en 2022.


 

* La trilogie de Fernando Di Leo : Milan calibre 9 (Milano calibro 9, 1972) ; L’Empire du crime / Passeport pour deux tueurs (La mala ordina, 1972) ; Le Boss (Il boss, 1973).



Mardi 27 juillet 2021

 

Bon anniversaire à Garry Davis (1921-2013), cent ans aujourd’hui.


 

Il n’était pas enfant de la patrie, mais citoyen du monde, et, pour le dit monde, ce ne fut jamais très acceptable, lui qui, au mieux, se soumet aux normes légales et jamais aux valeurs morales.


 

S’il n’a pas créé le Mouvement des Citoyens du Monde, dont l’idée est née en 1924, et qui mit quelques années avant de prendre une forme définitive en 1947, il en fut le meilleur porte-parole, quand, installé sous une tente place du Trocadéro devant les Nations-Unies, il recevait la visite de quelques grands de ce monde, Albert Camus, André Gide, Jean-Paul Sartre, André Breton, l’abbé Pierre...


 

Aujourd’hui, l’association existe toujours. Elle conteste la mondialisation libérale, c’est dire comme elle peut sembler démodée.
Mais on ne l’oublie pas, Garry Davis, ce petit pilote de guerre pacifiste obstiné, mort il n’y a pas si longtemps, 2013 c’était hier. Pour nous, il est indissociable de André Breton.


 

Merci à notre ami Jacky Tronel pour son site remarquable et pour sa photo : Le sit-in de Garry Davis devant l’entrée de la prison du Cherche-Midi, en 1949.


 

Vu par les médias (merci l’INA).


 

Infos complémentaires.

Bonne lecture :

* Frédéric Aribit, Et vous m’avez parlé de Garry Davis, Paris, éditions Anne Carrière, 2020.


 


À Arles, commence le festival de courts métrages Phare 2021, 6e édition (27-30 juillet 2021).


 

Au programme, deux thématiques : l’Étrange et la question du Genre, avec des projections sous les étoiles dans le Théâtre antique, des ciné-causeries, des tables rondes, des ciné-conférence, une Carte blanche au FID de Marseille, et, en clôture, un ciné-concert avec les films de Alice Guy.


 

Ce soir, en ouverture, à partir de 20h00 :

* Les courts métrages arlésiens : La Récréation de Romain Boutillier & Laurent Moulin (2021) ; Fin de partie de Jonathan Surrel (2021) ; Veni Vidi Vici de Maxime Flourac (2021) ; Autant en emporte un homme, une femme et les étoiles de David Barel (2021).

* Les courts métrages de la compétition, sélection Étrange : Choulequec de Benoît Blanc & Matthias Girbig (2020) ; Boustifaille de Pierre Mazingarbe (2019) ; L’école est finie (Tienminutengesprek) de Jamille Van Wijngaarden (2019) ; SHHHH de Jonathan Mordechay (2019) ; Le Syndrome d’Archibald de Daniel Perez (2019) ; Grab them de Morgane Dziurla-Petit (2020) ; L’Effort commercial de Sarah Arnold (2020).


 

Faites votre programme.



Lundi 26 juillet 2021

 

À Paris, à la Cinémathèque, reprise des films de la Semaine de la critique, 60e éditon, du Festival de Cannes 2021 (26 juillet-1er août 2021).


 

Aujourd’hui :

* À 19h30 : Robuste de Constance Meyer (2021).


 

* À 21h30 : La Femme du Fossoyeur (The Gravedigger’s Wife) de Khadar Ayderus Ahmed (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, il n’y a pas (encore) de catastrophe climatique, le mois de juillet 2021 aura été pourri, mais c’est déjà arrivé autrefois, au temps de l’innocence.


 

Plus que quelques jours pour aller au Musée de l’Homme rigoler un peu, avec les enfants, avant que le ciel nous tombe sur la tête : Rire. La science aux éclats (19 mai-2 août 2021).


 

En ligne, des ateliers de rigologie, et le rire contagieux.



Dimanche 25 juillet 2021

 

Tout le monde le sait, Bob Dylan a eu 80 ans le 24 mai 2021.
Il est parvenu à l’âge, où on se réjouit qu’il vieillisse.


 


 

Pour fêter cet anniversaire, tout l’été 2021, France Inter revient sur son histoire extraordinaire, chaque dimanche à 10h00 : Very Good Trip par Michka Assayas.

* Dimanche 4 juillet 2021 : Bob Dylan, les débuts, le premier cri du blues.

* Dimanche 11 juillet 2021 : Bob Dylan, un jeune homme en colère.

* Dimanche 18 juillet 2021 : Bob Dylan, le voyant du rock’n’roll.

* Dimanche 25 juillet 2021 : Bob Dylan, rock star inattendue.

To be pursued...


 

Toujours, sur France Inter, on tire des bords vers les grandes voix du blues qui l’ont chanté :

* Bob Dylan, de Nina Simone à Joe Cocker.

* Bob Dylan, de Patti Smith à Adele.


 

Dans la foulée, on se fait plaisir en revoyant le concert virtuel, Shadow Kingdom, qu’il a enregistré à Santa Monica, pour se/nous consoler d’avoir dû interrompre son Never Ending Tour à cause du covid. Son dernier concert in vivo, c’était à l’Anthem de Washington, le 8 décembre 2019.


 

On l’a vu le 18 juillet 2021, c’est bien plus qu’un concert enregistré, c’est un vrai film d’art, stylisé, avec des réarrangements des premières chansons.


 



Samedi 24 juillet 2021

 

À Liverpool, le vieux port du 18e siècle - Liverpool Port marchand - était inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 2004. Mais à force d’être aménagé et surdéveloppé, il perdait son authenticité. En 2012, il a été classé dans la liste du patrimoine en péril, et en 2021, il s’est fait virer de la liste.


 

La Tate Liverpool, elle, reste imperturbable, (sous conditions), et ouvre de nouvelles expositions :

* Lucian Freud : Real Lives (24 juillet 2021-16 janvier 2022).


 


 


 

* Artist Rooms. Louise Bourgeois in Focus (24 juillet 2021-16 janvier 2022).


 


 


 


On irait bien faire un tour en Californie, sous conditions évidemment. Elle est ravagée par la sécheresse et les orages secs, donc par les incendies, comme régulièrement depuis quelques années mais de plus en plus gravement.


 


 

Pendant ce temps, à Naples, les ministres de l’environnement du G20 se sont réunis pour parler du réchauffement climatique et préparer la COP26, qui se tiendra début novembre à Glasgow. Parfaitement informés des catastrophes en tous genres qui augmentent partout sur la planète, et donc parfaitement conscients que c’est la dernière chance de maîtriser le changement climatique, ils ont conclu hier qu’ils n’étaient pas d’accord pour le limiter à 1,5° d’ici 2100. Ils ont désigné la Chine et l’Inde comme responsables de l’échec.


 

Mais les manifestants, dans les rues, dénonçaient l’hypocrisie. Tout le monde sait bien que, depuis des années, les gouvernements ne respectent pas leurs engagements.
En 2023, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau record.


 

À Los Angeles, pourtant, il fait encore bon pour l’instant, et le Gettty Center, construit pour résister aux tremblements de terre, y compris le Big One, accueille gratuitement, et fonctionne aussi online.

Cet été, on peut découvrir quatre nouvelles expositions de photos :

* Photo Flux : Unshuttering LA (25 mai-10 octobre 2021).


 

* The Expanded Landscape (25 mai-10 octobre 2021).


 

* Mario Giacomelli. Figure/Ground (29 juin-10 octobre 2021).


 

* In Focus : Protest (29 juin-10 octobre 2021).


 


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 24 au 30 juillet 2021.



Vendredi 23 juillet 2021

 

À Strasbourg, cet été, tous les vendredis, à la tombée de la nuit : Cinéma de plein air (9 juillet-27 août 2021).

Ce soir :

En prologue, dès 18h00, au Parc de la Citadelle : No Limit Orchestra. un orchestre pas comme les autres, dont l’objectif est de faire découvrir la culture Geek à travers la musique.
Au programme : On rencontre les équipes, on participe aux ateliers créatifs et on assiste à des concerts.


 

* À 21h45 : Le Renard et l’enfant de Luc Jacquet (2007).


 

Faites votre programme de l’été.


Tant qu’on est à Strasbourg, il faut savoir que tous les musées de la ville sont gratuits cet été.

Par exemple :

* Au Musée des arts décoratifs : Eau, terre, feu et air (28 juillet-18 août 2021).


 

* Au Musée archéologique : Créatures imaginaires et mythologiques (30 juillet-27 août 2021).


 

* Au Musée historique : Strasbourg au fil du temps, la révolution (30 juillet-20 août 2021).


 


À Paris, à la Maison de l’UNESCO, on a pu découvrir une exposition immersive de réalité virtuelle Corée Korea, Cubically Imagined (6-16 juillet 2021).
Dix jours, c’était trop court.


 

Le Centre culturel coréen prend le relais et propose un finale (21 juillet-13 août 2021).


 



Mercredi 21 juillet 2021

 

Françoise Arnoul (1931-2021) est morte hier, mardi 20 juillet 2021.


 

C’est en France qu’elle a mené sa très belle carrière de 95 films, depuis Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (1949) où elle n’était pas créditée au générique, jusqu’à sa dernière apparition à l’écran dans Le Cancre de Paul Vecchiali (2016).


 

Elle faisait partie intégrante de notre paysage cinématographique, occupant une large place dans les années 50’, rôles noirs, sexy, joyeux.
Cette familiarité a peut-être commencé à cause des Amants du Tage de Henri Verneuil (1954), où on découvrait Amalia Rodrigues, les musiques jouent un rôle majeur dans la mémoire, entraînant les acteurs dans leur sillage. C’est ainsi que le film s’était imposé quand nous avions célébré le centenaire de Daniel Gélin (1921-2002), cette année au mois de mai. Ces deux amants restent un des plus grands couples du cinéma, même s’ils ne sont pas les plus célèbres.


 

Puis l’image s’était un peu stabilisée à la fin de la décennie, avec la chatte en ciré noir, peut-être à l’apogée de sa beauté, un rôle que lui a offert Henri Decoin, d’autant plus inoubliable qu’il y a eu un sequel : La Chatte (1958) puis La chatte sort ses griffes (1960).


 

Elle a tourné avec tous les grands grands cinéastes français de l’époque, beaucoup avec Henri Verneuil, mais aussi avec Jean Renoir, Sacha Guitry, Marc Allégret, Marcel Carné, Vadim, Denys de la Patellière, Jean Cocteau, Julien Duvivier, Michel Deville et jusqu’à Costa Gavras.


 

Ce qui l’a exclue de la Nouvelle Vague, qu’elle a, quand même, frôlée avec Pierre Kast (1920-1984), le résistant, pour La Morte-Saison des amours (1960) et Vacances portugaises (1963).


 

C’est qu’elle était une femme engagée, signataire du Manifeste des 343 en 1971, amie de Simone Signoret, Yves Montand, Serge Reggiani, compagne de Bernard Paul, elle choisissait ses films en fonction de ses affinités. Ce qui lui permettrait détient des bords hors du mainstream, avec, par exemple, Dialogues d’exilés de Raul Ruiz (1974).

Et puis, elle chantait, et on l’aimait spécialement avec Ray Ventura, dans Nous irons à Paris de Jean Boyer (1950) où elle incarnait une figure de la jeunesse incomparable.


 

Un jour, elle s’est mise à jouer les mères, celle de Isabelle Adjani, dans Violette et François de Jacques Rouffio (1977), et ça nous a surpris, avec elle, on ne voyait pas le temps passer. Dans les années 80, elle a fait de la télé, des séries, c’était bien, on avait des nouvelles. En 1997, elle a tourné avec Brigitte Roüan : Post coïtum animal triste (1997). Mais son image était fixée, elle ne vieillissait pas, nul besoin des retirer du monde comme l’ont fait d’autres actrices.


 

En 2013, au Festival Lumière, elle était venue présenter Des gens sans importance de Henri Verneuil (1956), avec Thierry Frémaux et Bertrand Tavernier.
On l’avait revue à Lyon en 2016, où elle était venue remettre le Prix Raymond-Chirat 2016 à Paul Vecchiali. Elle avait la même malice et la même gouaille qu’à ses débuts.


 

Olivier Barrot se souvient.


 

Bonne lecture :

* Jean-Louis Mingalon, Animal doué de bonheur, Paris, Belfond, 1995.


 


À Francfort-sur-le-Main, au Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DIF), c’est cinéma tous les jours sauf le lundi. Et il y a des expos permanentes.

Il y a aussi des thématiques et des expositions temporaires, bien dans l’air du temps : Katastrophe. Was Kommt Nach dem Ende (14 juillet 2021-9 janvier 2022).


 

Qu’est-ce qui vient après la fin ?
Bonne question à laquelle le cinéma n’a cessé de proposer des réponses, dans la juste lignée de la vieille pensée de l’Apocalypse : la pointe de la Statue de la Liberté qui dépasse d’un désert de glace, Los Angeles en ruines, Pompéi englouti, quelques individus errent sur une Terre désertée... Les films catastrophe, les dystopies, les scénarios de la fin des temps sont plus que jamais d’actualité.

Ce soir :

* À 20h30 : Le Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing) de George Pan Cosmatos (1976).


 


Les sorties sur les grands écrans

* Kaamelott – Premier volet de Alexandre Astier (2019).

* La Conspiration des belettes (El cuento de las comadrejas) de Juan José Campanella (2019).

* À l’abordage de Guillaume Brac (2020).

* La Tour de Nesle de Noël Herpe (2020).

* Sweet Thing de Alexandre Rockwell (2020).

* Digger de Georgis Grigorakis (2020).

* Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (Onoda) de Arthur Harari (2021).

* Bonne mère de Hafsia Herzi (2021).

Les ressorties en versions restaurées

* Fantozzi de Luciano Salce (1975).

* Le Festin chinois (īnyù mǎntáng) de Tsui Hark (1995).

* In the Mood for Love de Wong Kar-Wai (2000).



Mardi 20 juillet 2021

 

À Bologne, chaque soir depuis le début de l’été, on prend le frais sur la Piazza Maggiore, avec la grande générosité du Cinema sotto le stelle, offert par la Cineteca (21 juin-14 août 2021).


 


 

Vendredi dernier, le 16 juillet 2021, on s’est une fois de plus égaré sur la Mulholand Drive de David Lynch (2001). Et hier soir, lundi 19 juillet 2021, on a dégusté un prologue magnifiquement restauré :

* Les Bas-Fonds de Jean Renoir (1936).


 


 

Commence aujourd’hui, comme une apogée, une parenthèse enchantée, Il cinema ritrovato, 35e édition, prévu comme d’habitude fin juin de façon optimiste, puis de nouveau repoussé (20-27 juillet 2021).


 


 

L’année dernière, en 2020, il a eu lieu à la fin du mois d’août, déformé par la pandémie, avec des contraintes diverses et des difficultés de réservation dues à des logiciels mal bidouillés, pas (encore) au point. Cette année, il sera plus confortable. Comme partout dans le monde, à Bologne, on append à s’adapter. Comme depuis quelques années, la semaine s’épanouit dans des lieux de plus en plus nombreux de la ville au fur et à mesure des années. On se réjouit par exemple, des projections prévues dans la délicieuse Cortile dell’Archiginnasio.
Mais surtout, en 2021, le festival propose son double numérique avec ses versions en streaming visibles dans le monde entier, ce qui durera jusqu’au 3 août 2021.


 

Au programme, les habituelles sections : Il paradiso dei cinefili, La macchina dello spazio, La macchina del tempo et, en majesté, la célébration de l’année 1901 et celle de l’année 1921 avec des invités de marque, notamment : Louis de Funès, Roberto Rossellini, Signoret et Montand, Yuzo Kawashima, la Komiya Collection, George Stevens, Romy Schneider, Aldo Fabrizi, Herman Mankiewicz...

Aujourd’hui, on choisit :

* À 12h00, au Jolly : Inauguration, avec un film surprise (ça devient la mode).
Avec Cecilia Cenciarelli, Mariann Lewinsky, Ehsan Khoshbakht, Gian Luca Farinelli et, au piano, Daniele Furlati.

* À 14h30, salle Mastroianni : Il Federale de Luciano Salce (1961).


 

* À 16h30, à l’Arlecchino : Something to Live for de George Stevens (1952).


 

* À 18h40, à l’Arena del Sole : Shitoyakana Kemono de Yuzo Kawashima (1962).


 

* À 21h45, Piazza Maggiore : Omelia contadina de JR & Alice Rohrwacher (2020).


 

Suivi de Il Mulino del Po de Alberto Lattuada (1949).


 

Présentation par Isabella Rossellini, Alice Rohrwacher & JR.

On note aussi le expositions en entrée libre :

* À la Biblioteca Renzo-Renzi : Gino Carlo Sensani e i costumi per il cinema.
(19 juillet-5 septembre 2021).


 

* À la Salaborsa : Maurizio Baroni. L’uomo che inventò i pittori di cinema (19 juin-5 septembre 2021).


 

Faites votre programme du jour.

Faites votre programme du festival



Lundi 19 juillet 2021

 

À Marseille, commence le FID 2021, 32e édition (19-25 juillet 2021).


 

Le festival investit une demi douzaine de cinémas dans Marseille, et, chaque soir, en entrée gratuite, le théâtre Silvain et la cour de la Vieille Charité.
Il réserve sa bande-annonce pour Facebook, donc pour la voir, il faut s’inscrire sur un réseau social. Cela arrive de plus en plus, selon les festivals, et, pour nous, cette sélection du public demeure incompréhensible.

Au programme :

* Le Grand Prix d’honneur et une rétrospective pour Apichatpong Weerasethakul, qui est, en même temps, président du jury, et qui vient d’être récompensé par le Prix du jury au Festival de Cannes 2021, pour son dernier film, Memoria.


 

* Les sections habituelles, notamment : la compétition internationale,
la compétition française, la compétition premier film la section Autres joyaux.

Ce soir, ouverture au Théâtre Silvain en entrée libre :

* À 19h00 : [Remise du Grand Prix d’honneur à Apichatpong Weerasethakul->https://fidmarseille.org/festival/programme-2021/grand-prix-dhonneur/] en sa présence.


 

* À 21h00 : Mano a mano de Priscilla Telmon & Mathieu Moon Saura (2021)
Avec Éric Cantona, Rodolphe Burger, Julien Perraudeau et la présence de Rachida Brakni.


 

Faites votre programme.


À Londres, on irait bien faire un tour aux deux Tate, Modern et Britain, et aussi à celle de Liverpool ou celle de St Ives.
Les expositions sont prolongées, certaines viennent d’ouvrir, et les restrictions anglaises devraient s’alléger, malgré les menaces pandémiques.
Sauf pour nous autres, les Français.

* Don McCullin(16 septembre 2020-5 septembre 2021).


 

* Haegue Yang : Strange Attractors (24 octobre 2020-26 septembre 2021).


 

* Turner’s Modern World (28 octobre 2020-12 septembre 2021).


 

* Aliza Nisenbaum (15 décembre 2020-5 septembre 2021).


 

* Beuys’ Acorns (4 mai-14 novembre 2021).


 

* The EY Exhibition The Making of Rodin (18 mai-21 novembre 2021).


 

* Paula Rego (7 juillet-24 octobre 2021).

* Sophie Taeuber-Arp (15 juillet-17 octobre 2021).


 



Samedi 17 juilllet 2021

 

À Prades, commencent les Ciné-Rencontres 2021, 62e édition, dédiées à Bertrand Tavernier (1941-2021 qui fut l’invité du festival en 1998 (17-23 juillet 2021).


 

Les Ciné-Rencontres de Prades, créées en 1959 au pied du Mont Canigou, "montagne sacrée des Catalans", c’est le plus ancien festival de cinéma en France après Cannes. Leur objectif est de discerner les auteurs, et de promouvoir leurs œuvres. Le comité de parrainage est présidé par Robert Guédiguian.


 

Ce soir, ouverture :

* À 21h00 : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier (2010).


 

Faites votre programme.


À Cannes, le palmarès Un certain regard annoncé par Andrea Arnold et son jury, est en ligne.

* Prix Un Certain Regard  : Razzhimaya Kulaki (Les Poings désserrés) de Kira Kovalenko (2021).


 

* Prix du Jury : Die Grosse Freiheit (Great Freedom) de Sebastian Meise (2021).


 

* Prix d’ensemble : Bonne Mère (Good Mother) de Hafsia Herzi (2021).


 

* Prix de L’Audace : La Civil de Teodora Ana Mihai (2021).


 

* Prix de L’Originalité : Lamb de Valdimar Jóhannsson (2021).


 

* Mention Spéciale : Noche de Fuego (Prayers for the Stolen) de Tatiana Huezo (2020).


 

Ce soir, cérémonie de clôture du Festival, avec Doria Tillier comme maîtresse, sur Canal+, en clair, à partir de 19h00.

Dernière minute : le palmarès de la 74e édition du Festival de Cannes, cette année 2021.


 


À Paris, à l’Institut du monde arabe (IMA), ce soir c’est la Nuit de la comédie musicale arabe.


 

On retrouve, mobiles, sonores et comme vivantes, les grandes divas de l’exposition D’Oum Kalthoum à Dalida (19 mai-26 septembre 2021).


 


 

Ce soir, entrée libre et inscription nécessaire :

* À 22h00 : La Victoire de la jeunesse (Intisar al-chabab) de Ahmed Badrakhan (1941). Avec Asmahan.


 

* À 00h15 : Le Vendeur de bagues (Biyaa al-khawatem) de Youssef Chahine (1965). Avec Fairouz.


 

* À 2h00 : Madame la diablesse (Afrita Hanem) de Henri Barakat (1949). Avec Samia Gamal.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 17 au 23 juillet 2021.



Vendredi 16 juillet 2021

 

À Fribourg, commence le Festival international de films (FIFF), 35e édition (16-25 juillet 2021).


 

Il était prévu au printemps (19-28 mars 2021), comme toujours, mais, après l’édition 34 ½ de 2020, comme beaucoup d’autres festivals, il a été sagement repoussé à l’été.

Au programme, notamment :

* La Compétition internationale, et ses jurys.

* Les sections qui font voyager : le cinéma mexicain, le Liban et la Palestine, le Rwanda.

* La section Cinémas de genre, dont, cette année, Musique !

* Les Séances de minuit.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture dans deux cinémas :

* À 19h30 : Une surprise en musique en collaboration avec le Nouvel Opéra de Fribourg. Bon.

À partir de demain, samedi 17 juillet 2021, c’est plus explicite, d’une richesse exceptionnelle, et ça commence dès 10h00.
Demain soir, on choisit (de façon parfaitement arbitraire et tout autre choix serait aussi pertinent) :

* À 18h00 : Gaza mon amour de Arab & Tarzan Nasser (2020)


 

* À 20h30 : Bad Christmas de Gastón Portal (2020).


 

* À 22h00 : Tokyo Tribe de Sion Sono (2014).


 

Faites votre programme.


À Figeac, dans le cadre de Cinephilot 2021 qui a commencé à Gramat, le 8 juillet 2021, commencent les Journées Charles-Boyer, 4e édition (15-16 juillet 2021).


 

Ce soir, au cinéma l’Astrolabe :

* À 18h00 : La restauration du film Elle et Lui conférence-présentation de Serge Bromberg et l’équipe de Lobster Films.
Suivie du film Elle et Lui (Love Affair) de Léo Mac Carey (1939).


 

Dans la salle du patrimoine de l’Hôtel de Ville, une exposition précède et prolonge les deux journées de projections : Charles Boyer, de Figeac à Hollywood (9 juillet-30 octobre 2021).
À la bibliothèque de l’hôtel du Viguier du Roy, on peut consulter une documentation sur l’enfant du pays. Et voir, en continu, L’Énigme Charles Boyer de Patrick Cazals (2019), présenté à La Rochelle 2021. Évidence du come-back.


 


À Cannes, le festival 2021 tire à sa fin, les distributions des prix ont commencé.

* Le palmarès de la Semaine de la critique 2021, 60e édition, a été annoncé hier par Cristian Mungiu et son jury.

* Le palmarès de la Cinéfondation est en ligne.

Et, à Paris, Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, pour la 8ème année, les films de Cannes s’invitent dans les cinémas Pathé et Gaumont ce week-end (16-18 juillet 2021).

Aujourd’hui, à Paris :

* À 14h00 : Mes frères et moi de Yohann Manca (2021).


 

* À 16h30 : De son vivant de Emmanuelle Bercot (2021).


 

* À 19h00 : Un héros (Ghahreman) de Asghar Farhadi (2021


 

* À 21h30 : Tralala de Arnaud & Jean-Marie Larrieu (2021).


 


À Paris, c’est le retour du beau temps, et à la Villette, commence Le cinéma en plein air 2021, 31e édition. Le thème de cette année : Destinées, pour 28 soirées (16 juillet-22 août 2021). C’est gratuit, c’est délicieux, du mercredi au dimanche, accès à partir de 19h.

Ce soir :

* À 22h30 : Marie-Antoinette de Sofia Coppola (2006).


 

Faites votre programme, en vérifiant l’heure du film, à la tombée de la nuit (de 22h30 au début à 21h30 à la fin).



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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