Journal de Wayne Hays (mai 2021) II
18-31 mai 2021
publié le lundi 31 mai 2021


Lundi 31 mai 2021

 

Bon anniversaire à Alida Valli (1921-2006), cent ans aujourd’hui.


 

Elle aurait pu, sans doute, faire une carrière à Hollywood, Darryl Zanuck l’y avait invitée en 1941. Mais, si elle était d’origine autrichienne, née à Pola, en Istrie, région italienne à sa naissance, reprise à l’Italie en 1945, devenue croate, Alida Valli se sentait italienne, antifasciste, et elle l’est demeurée toute sa vie, travaillant avec les plus grands de Mario Soldati, Mario Mattoli et Carmine Gallone à Pier Paolo Pasolini, Valerio Zurlini, Bernardo Bertolucci, ou Marco Tullio Giordana.
En France, à partir de la fin de la guerre, c’est avec Yves Allégret, Henri Decoin, Vadim, René Clément, Yves Robert, Georges Franju, Jacques Deray, Patrice Chéreau, qu’elle se fit connaître. Bilan : 136 rôles entre 1935 et 2001.

Demeurent présentes dans nos mémoires de grandes amoureuses :

* Anna Schmidt, la femme qui aimait Harry dans Le Troisième Homme (The Third Man) de Carol Reed (1948).


 

* Irma la femme qui n’aime plus Aldo dans Le Cri (Il grido) de Michelangelo Antonioni (1957).


 

* La comtesse Livia Serpieri, écartelée entre passion et engagement politique, dans Senso de Luchino Visconti (1954).


 

* Thérèse Langlois la petite dame fidèle à jamais dans Une aussi longue absence de Henri Colpi (1961).


 


À Aubagne, commence le Music & Cinéma, 22e édition (31 mai-5 juin 2021).


 

Après l’édition 2020 en ligne, ça fait du bien de retourner dans les salles.
Comme les jauges sont réduites, le festival joue les prolongations en digital sur la plateforme où on peut créer son compte personnel à partir d’aujourd’hui (7-12 juin 2021).


 

Au programme, compétition courts et longs, rencontres, master class, ciné-concerts, marché du film, comme toujours, comme avant, et les coups de cœur, Courts engagés.

Surtout :

* Deux invités d’honneur : Samir Guesmi et Ibrahim Maalouf.

* Une rencontre exceptionnelle : Lolita Ritmanis.

* Et la bonne idée, Accords en Duo, avec, cette année, deux accords parfaits, Le compositeur Rob & la réalisatrice Rebecca Zlotowski et Éric Barbier & Renaud Barbier.

Le festival est ouvert sur le monde, il donne des cartes blanches à 4 festivals européens

* Fimucité à Santa Cruz de Tenerife aux Canaries, dont le 15e édition devrait avoir lieu en septembre 2021, mais n’est pas encore annoncée.

* Le Glasgow Short Film Festival, dont la 14e édition a eu lieu en ligne (22-28 mars 2021).

* Le Hamburg Short Film Festival, dont la 37e édition aura lieu en ligne, visible uniquement en Allemagne (1er-7 juin 2021).

* New Directors / New Films Festival, dont la 17e édition aura lieu simultanément dans trois villes du Portugal, Espinho, Porto et Lisbonne (4-11 octobre 2021).

Aujourd’hui, d’abord le choix de Ibrahim Maalouf :

* À 13h00 : Dans les forêts de Sibérie de Safy Nebbou (2016)


 

Ce soir, ouverture au Pagnol, avec :

* À 19h00 : The Lamb (L’Agnello) de Mario Piredda, musique originale de Marco Biscarini (2019).
En leur présence.


 

Faites votre programme.



Dimanche 30 mai 2021

 

Bon anniversaire Agnès Varda (1928-2019), 91 ans aujourd’hui.

La Cinémathèque française a rouvert le 19 mai 2021, avec une programme presque normal.

Mais elle maintient sa salle virtuelle Henri, et aujourd’hui, elle offre un beau souvenir du temps du Trocadéro :

* T’as de beaux escaliers, tu sais... de Agnès Varda (1986).
Visible jusqu’au 29 juin 2021.


 


 

On en profite pour faire une petite visite à CinéTamaris.


À Metz, le Centre Pompidou-Metz a rouvert hier, après l’interruption covid, avec une ambitieuse exposition : Face à Arcimboldo (29 mai-22 novembre 2021).


 

Giuseppe Arcimboldo (1526-1593), on le connaît pour l’étrangeté de ses célèbres Saisons, ses somptueux bouquets, son délicieux bibliothécaire.


 


 


 

On le connaît moins pour ses vitraux (Cathédrale de Milan), ou pour ses dessins (Les Offices à Florence).


 


 

Il était aussi un inventeur et un penseur, avec des "précurseurs" (les fresques de Pompéi ou Albrecht Dürer) et une nombreuse filiation d’artistes plus ou moins connus, au long des siècles, ce que raconte Chiara Parisi.


 

Chacun des 130 artistes (250 œuvres) de l’exposition porte l’empreinte de sa liberté créative, de façon plus ou moins évidente, plus ou moins inconsciente.


 


 



Samedi 29 mai 2021

 

En France, officiellement, on commémore les 200 ans de la mort de Napoléon, mais on ne dit pas un mot des 150 ans de La Commune, et, en ville, les avenues Thiers sont légion. C’est un choix politique et philosophique entre deux programmes, qui définit la vraie nature de sa "démocratie", un potentat belliqueux et clinquant au pouvoir pendant 10 ans, plutôt que le peuple quand il gouverne un moment. Alors même que les traces historiques des deux faits sont aussi puissants dans les mémoires.


 

Hier, le 28 mai, c’était l’anniversaire du dernier jour de la Semaine sanglante (21-28 mai 1871), de la chute de la dernière barricade, et de la mort de Eugène Varlin (1839-1871), fusillé à Montmartre.


 

150 ans après, ces deux mois demeurent inoubliables, une plaie ouverte, pas de commémoration officielle, mais de grands mouvements populaires, avec des rendez-vous secrets ou annoncés. Car la Commune n’est pas morte.


 

Par exemple, samedi dernier, le 22 mai 2021, la Chorale des Pétroleuses avait investi le Sacré-Cœur pour y chanter quelques contre-cantiques, quelle bonne idée, Les canuts, dans la pâtisserie "aux murailles rougies" qui honore un massacre, on se demande pourquoi personne ne l’avait encore eue. Il semble que l’acoustique y soit parfaite.


 

Aujourd’hui, un programme chargé :

* À partir de 10 heures, place de la République, animations, spectacles, prises de parole, pique-nique.
On chante beaucoup, entre autres avec les Brigades Louise-Michel.


 

* Et à 14h00 : On forme un cortège populaire, en direction du Père-Lachaise, pour monter au Mur des Fédérés.


 


 

On note tout de suite les prochains rendez-vous avec les Brigades Louise-Michel :

Demain dimanche 30 mai 2021, à 10h30, au carrefour de la rue Daguerre et de l’avenue du Général Leclerc, Paris 14e, pour une déambulation commémorative et festive avec les Amis de La Commune du 14e ; samedi 5 juin 2021, à17h00, à La Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet, Paris 20e, on visite le Salon des Livres sur la Commune.

Pour les accompagner, on n’oublie pas les paroles.


 


 


Avec LundiMatin, on relit Arthur Rimbaud, le communard.


 

Et on fait de la littérature.


 


Avec Daniel Mermet, on consulte un grand dossier : Comprendre la Commune de Paris. Et notamment : La Commune vue par les grands écrivains.


 

Bonne lecture :

* Paul Lidsky, Les écrivains contre la Commune, suivi de Des artistes pour la Commune, Maspero, 1970. La Découverte, 2021.


 


Avec la Contemporaine de Nanterre (l’ex-BDIC, qui fête son centenaire), on découvre des affiches mal connues.


 


 


 


Avec France Culture, on révise les 72 jours glorieux et tragiques, en 10 émissions,
Et on remarque que les femmes y ont joué un rôle majeur.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 29 mai au 4 juin 2021.



Jeudi 27 mai 2021

 

Aujourd’hui, c’est la Journée nationale de la Résistance (instaurée en 2014), en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) qui s’est déroulée le 27 mai 1943, rue du Four à Paris.


 

On sait bien que les "Journées" consacrées, nationales ou mondiales, sont bien vaines, soit insuffisantes, soit inaperçues, soit dérisoires.
On sait aussi que la Résistance a fait l’objet de toutes les récupérations, y compris les plus illégitimes.
Il n’empêche que son programme, paru après la Libération, en 1944, "Les jours heureux", il faut toujours le défendre.


 

C’est l’occasion de revoir un film, que Jeune Cinéma avait présenté dans son n°1, à l’automne 1964, et que la revue n’avait pas oublié, dans son numéro du cinquantenaire, à l’automne 2014.

* Le Terroriste (Il terrorista) de Gianfranco de Bosio (1963).


 


De La Rochelle, commence en ligne le Festival international du film de prévention et de citoyenneté jeunesse, Festiprev, 6e édition (27-29 mai 2021).


 

Le festival propose les films de prévention réalisés par des jeunes et pour les jeunes du monde entier.
D’habitude, c’est dans un cinéma situé en plein cœur de La Rochelle, sur le Cours des Dames, avec un village où on se rencontre avec des animations sportives, culturelles et musicales.
Cette année, c’est en ligne, C’est facile, pas besoin de s’inscrire, les films sont accessibles à tous sur Youtube.

Il y a une sélection officielle (36 films), et une sélection off.

En ligne, également, on peut voter pour ses 5 films préférés de la sélection officielle, le Prix du public sera décerné samedi 29 mai 2021, à 18h00.


 

Faites votre programme.


La Société Louise-Michel propose une visioconférence :

* À 19h00 : Rencontre avec Natacha Chetcuti-Osorovitz.
Avec ou sans Zoom pour le direct.

Bonne lecture :

* Natacha Chetcuti-Osorovitz, Femmes en prison et violences de genre, résistances à perpétuité, Paris, La Dispute, 2021.


 

On en profite pour visiter le site de l’Observatoire international des prisons, section française (OIP), son blog sur Mediapart, et consulter la revue Dedans-Dehors dont le n°106 de décembre 2019, était spécial : Femmes détenues, les oubliées.


 

Et on va voir aussi le Musée en ligne de Criminocorpus, entre la prison Saint-Lazare et les revues L’Œil de la police ou Détective, il y a de quoi penser.


 


À Paris, le cinéma la Clef revivalvit toujours, animé par Home cinéma il a rouvert le 19 mai 2021 comme tous les cinémas.


 

Ce soir :

* À 17h30 : Les Délivrés de Thomas Grandrémy (2021).


 

* On fait son programme.

* On soutient le dernier cinéma associatif de Paris.


À Londres, le British Museum a rouvert avec deux expositions :

* Thomas Becket. Murder and the Making of a Saint (20 mai-22 août 2021).


 

* Nero. The Man Behind the Myth (27 mai-24 octobre 2021).


 

Les "grands hommes", leur place est dans les musées.
Dans les campagnes électorales, ils sont anachroniques, donc manipulateurs.



Mercredi 26 mai 2021

 

À Reims, le Festival du film policier est de retour, après 42 ans. La première édition avait eu lieu du 3 au 6 mai 1979, à l’instigation de Jacques Baudou.
Cf. Le blog de 813, l’association créée par et pour le festival de Reims.


 

Après Cognac (1982-2007) puis Beaune (2009-2019, l’édition de 2020 ayant été annulée), le festival retournera au pays natal à partir de 2022 (dans 11 salles dont 5 d’art et essai)
Cette année, il est déjà à Reims, mais en ligne, visible seulement en France, et se définit comme la 38e édition (26-30 mai 2021).

Devant un jury très select, sous la présidence de Jacques Weber un riche programme, 3 sections : la compétition (9 longs métrages), le Hors compétition ( (6 films),
et une petite nouvelle Sang neuf (6 films).


 

Il faut s’inscrire, on peut acheter un pass pour tous les flms ou acheter un billet à la séance, la plupart des films sont disponibles dès aujourd’hui à 12h00. Il y a des live, mais il faut s’inscrire sur FB, et heureusement, nul n’y est obligé. Cf. le mode d’emploi.

Aujourd’hui on choisit toutes les découvertes de la section Sang neuf :

Par exemple :

* Assandira de Salvatore Mereu (2020).


 


À Paris, au Forum des images, commence Un drôle de festival 2021, 2e édition (26-30 mai 2021).


 

Ce soir, ouverture, à 18h00 :

* La Conférence du gag par Jorge Berstein & James.

* Les Producteurs (The Producers) de Mel Brooks (1967).


 

Faites votre programme.


De la BPI à Paris, les Rencontres mensuelles de la revue Images documentaires sont gratuites et en ligne (28 avril-23 juin 2021) :

Ce soir :

* À 20h00 : Ailleurs, partout de Vivianne Perelmuter & Isabelle Ingold (2020).
Débat avec les réalisatrices et Romain Lefebvre.


 

Il faut s’inscrire.


À Paris, on se bouge et on va à la Cinémathèque,
comme autrefois, et quel plaisir de retrouver la salle et le grand écran.

Aujourd’hui, commence la plus grande rétrospective jamais consacrée en dehors du Japon à Hiroshi Shimizu (1903-1966), cinéaste méconnu en France, qui a réalisé 169 films en 35 ans, de 1924 à 1959 (26 mai-20 juin 2021).

Ce soir, ouverture :

* À 18h30 : Monsieur Merci (Arigatō-san) de Hiroshi Shimizu (1937).


 


Joseph Beuys (1921-1986) a eu cent ans le 12 mai 2021.


 

Un peu partout dans le monde, on le célèbre, en ordre dispersé, mais toute l’année.

* À Krefeld, où il est né, au Kunst Museum, une exposition (28 mars-1er août 2021), des concerts pendant l’été, et cet automne, on le juxtaposera à Marcel Duchamp (8 octobre 2021-16 janvier 2022).


 

* À Düsseldorf, où il est mort, à la Galerie d’art K20 : Everyone Is An Artist. Cosmopolitan Exercises with Joseph Beuys (27 mars-15 août 2021).


 

Le Goethe Institut fête très largement ce centenaire, s’intéressant à son héritage, avec une compilation de vidéos.


 

Aujourd’hui, à Paris, il propose, en coopération avec la Bakery Art Gallery. une conférence en ligne :

* À 19h00 : Qui était Beuys ?
Conférence de Robert Fleck.

Inscription par mail.

On note tout de suite, à Bordeaux, la prochaine conférence, en live sur FB et en vrai, à la Bakery Art Gallery, mais avec une jauge limitée, mercredi 2 juin 2021 :

* Les dimensions écologiques et politiques de l’œuvre de Beuys.
Conférence par Maïté Vissault.

* À Zürich, à l’automne, au Kunsthaus : Earth Beats. Images changeantes de la nature (4 octobre 2021-6 février 2022).


 

Et bien sûr, à Francfort-sur-le-Main, pour le grand Deutsches Filminstitut (DIF), Joseph Beuys est une évidence permanente et il cite :

* Beuys de Andres Veiel (2017).
Ainsi qu’une rencontre avec le réalisateur.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Hospitalité (Kantai) de Kôji Fukada (2010).

* L’Arbre (Drvo) de André Gil Mata (2018).

* Balloon de Pema Tseden (2019).

* Paris Stalingrad de Hind Meddeb & Thim Naccache (2019).

* Vers la bataille de Aurélien Vernhes-Lermusiaux (2019).

* Il mio corpo de Michele Pennetta (2020).

* Si le vent tombe de Nora Martirosyan (2020).

* The Father de Florian Zeller (2020).

* Sons of Philadelphia de Jérémie Guez (2020).

Les reprises après interruption

* Forbidden Hollywood : Âmes libres (A Free Soul) de Clarence Brown (1931) ; Blonde Crazy de Roy Del Ruth (1931) ; L’Ange blanc (Night Nurse) de William A. Wellman (1931) ; Jewel Robbery de William Dieterle (1932) ; La Belle de Saïgon (Red Dust) de Victor Fleming (1932) ; La Femme aux cheveux rouges (Red-Headed Woman) de Jack Conway (1932) ; Liliane (Baby Face) de Alfred E. Green (1933) ; Entrée des employés (Employees’ Entrance) de Roy Del Ruth (1933) ; Female de Michael Curtiz (1933) ; The Mind Reader de Roy Del Ruth (1933).



Mardi 25 mai 2021

 

Pour les arts numériques, ni fascination, ni dédain, mais la juste reconnaissance des enfants naturels de l’Art, qui, ancien, moderne, contemporain, ne peut mourir que dans l’académisme. Ils sont les dignes rejetons des avant-gardes des années 1920, ils sont de leur temps, et rien de ce qui appartient au présent ne peut nous être étranger.

On se souvient de la découverte de Nam June Paik, à Beaubourg, en 1978.


 

Depuis lors, les festivals se sont multipliés, les courants, les visions et les techniques se sont diversifiées, la réalité est en train de rattraper l’imaginaire SF, et Nam June Paik, né en 1932 est mort en 2006 à Miami.
Cette année-là, on a aimé Yann Minh, né en 1957.

* Noogenèse de Yann Minh (2006).


 

Alors, en ce printemps frisquet, et en attendant les inévitables canicules qui ne manqueront pas de surgir brutalement, puisqu’on peut sortir et que tout a rouvert (ou presque), on s’offre une entrée diagonale dans les néo "beaux-arts", via la lumière.

À Paris, l’Atelier des lumières, ouvert en 2018, propose deux immersions venues des Baux-de-Provence.

* Dalí, l’énigme sans fin (19 mai 2021-2 janvier 2022).
Une création de Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto & Massimiliano Siccardi.


 

* Gaudí, architecte de l’imaginaire (19 mai 2021-2 janvier 2022).
Une création du studio Cutback.


 

Précisions : Culturespaces, à l’origine de ces bains de lumière pédagogiques, est une entreprise privée, sans subvention, filiale de Engie, créée en 1990.
À Bordeaux, ça s’appelle Bassins des lumières.
Aux Baux-de-Provence, ça s’appelle Carrière des lumières.


À Zürich, il aura fallu 20 ans, depuis l’idée jusqu’à la réalisation, pour que le Kunsthaus parvienne à s’agrandir.
Les visiteurs de cette longue période de transition ont souvent été à la fois éblouis par la richesse du musée, et désorientés dans le labyrinthe, parfois énigmatique, de la présentation des œuvres. La livraison officielle a eu lieu le 11 décembre 2020 et l’ouverture finale est prévue pour le 9 octobre 2021.


 


 

En attendant que la redistribution des œuvres dans les nouveaux espaces soit rationnellement stabilisée, le mieux est de se focaliser sur l’hommage à Gerhard Richter, né en 1932.
Sur 1200 m2, on suit tout son processus créatif de 1957 à 2018, et on découvre un visionnaire.


 

* Gerhard Richter. Paysage (26 mars-25 juillet 2021).


 


 


 


Le nouveau numéro de la revue Terrestres est en ligne.
Au sommaire de ce numéro 20, mai 2021, notamment :

* "Les structures cachées des empreintes cachées", par Nelo Magalhães.


 

* "Économie numérique : la mue du capitalisme contemporain", par Hélène Tordjman.


 

* "La fin du monde vue par le capital financier", par Guillaume Morris.


 

Et de bonnes feuilles de Gustav Landauer (1870-1919).


 

* "L’appel au socialisme (1911), Extraits".

Bonne lecture de l’intégrale :

* Gustav Landauer, Appel au socialisme. 1911, traduction de Jean-Christophe Angaut & Anatole Lucet, Paris, La Lenteur éditions, 2019.


 

* On consulte tous les numéros précédents.

* On s’inscrit la newsletter de Terrestres.

* On soutient la revue.



Lundi 24 mai 2021

 

Bon anniversaire, Bob Dylan ! 80 ans aujourd’hui.

En temps normal, on fête son anniversaire, juste après le Festival de Cannes, qui n’a pas eu lieu, en 2020, et qui, cette année est repoussé (6-17 juillet 2021).


 

Bob Dylan n’a plus chanté en public depuis le 8 décembre 2019, à Washington DC.
Comme d’habitude, le concert a été enregistré en douce, mis sur Internet et le son est mauvais.
Ensuite les concerts prévus ont été annulés pour cause de coronavirus, le dernier était prévu au Japon.
On se dit qu’il pourrait ne jamais retourner sur scène. That’s My Story, But Not Where It Ends.

* La BBC titre : I was so much older then / I’m younger than that now, et lui offre 80 paragraphes.

* Le Guardian énumère les célébrations du jour.

* Et puis, il y a les fans, comme The Kennedys, en ligne, attendrissants, ou le concert de First Avenue.


 

On va aux nouvelles sur le site officiel et sur les sites dédiés.

* Son site officiel n’est pas jamais très animé.

* Sur Expecting Rain, les articles se succcèdent, venus de tous les pays du monde, qui, reprennent à l’envi, son itinéraire.

* Sur The Bob Dylan Papers (A Lot To See, Nothing To Sell), on trouve tous les livres.

* Sur France Musique, l’éternel retour


 

Pas de concert en vue, pour l’instant, mais une perspective, avec la Halcyon Galllery, : Miami, en novembre 2021.


 

Pour coïncider avec Art Basel Miami(2-5 décembre 2021), le Patricia & Phillip Frost Art Museum (FROST), ouvrira l’exposition la plus complète d’œuvres d’art de Bob Dylan jamais vue en Amérique (120 peintures, dessins et sculptures, sur 60 ans), créée à Shanghai en 2019, enrichie avec les dernières œuvres.


 

* Bob Dylan : Retrospectrum (30 novembre 2021-avril 2022).

En attendant, la galerie, présente à Londres  : Bob Dylan : 60 Years of creating. (24-2 juillet 2021)


 

Dans nos collections, on va chercher quelques bonnes lectures, raretés et premières éditions, pour compléter ce qu’on a déjà pu évoquer sur le site, et qu’on peut encore se procurer :

* Bob Dylan, Tarantula, adapté de l’américain, et suivi de Portrait de l’artiste en pop star, par Dashiel Hedayat, Paris, Bourgois, 1966.


 

* Bob Dylan : Dont Look Back. The Book of a Film by D. A. Pennebaker, New York, Ballantine Books, 1968.


 

* Alain Rémond, Les Chemins de Bob Dylan, préface de Michel Lancelot, Paris, Epi, 1971.


 

* Bob Dylan, Writings and Drawings, New York, Harper Collins Publishers, 1974.


 

* Dominique Roques, The Great White Answers. Bob Dylan the Bootleg Reccords, Southen Live Oak Productions, 1980.


 

* Bob Dylan, Drawn Blank, New York, Random House, 1994.


 

* Matteo Guarnacccia, Bob Dylan Play Book, Milan, Ariana Ghilardotti, 2015.


 

Et en bonus, inaccessible, une vieille pochette de Blonde on Blonde.

La première version de l’intérieur de l’album Blonde on Blonde (pressage US, 1966) proposait la photo de Claudia Cardinale, prise en 1963 par Jerry Schatzberg, auteur de toutes les photos de la pochette.


 


 

Elle fut publiée sans son autorisation et les agents de l’actrice demandèrent son interdiction, sans qu’elle-même en soit avertie. L’édition fut pilonnée sans état d’âme.
La photo disparut de toutes les rééditions de l’album en vinyl, ainsi que des livrets des CD successifs, ce qui contribua à faire de cette version originale une pièce de collection. Surtout quand elle est signée par Jerry Schatzberg lui-même.


 


À propos du Festival de Cannes, qui, annulé en 2020, n’a pu que décerner un label, Arte propose une petite révision.

Par exemple :

* Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake) de Ken Loach (2015).
Disponible jusqu’au 25 mai 2021, avec une prochaine diffusion le mercredi 9 juin à 01:50.


 

Et

* Il était une fois... "Moi, Daniel Blake" de Rémi Lainé (2021).
Disponible jusqu’au 17 juillet 2021.


 


À Paris, à la Philharmonie de Paris, il ne faut pas manquer une exposition, en collaboration avec le Musée d’ethnographie de Genève(MEG), accompagnée d’une création sonore de Jean-Michel Jarre, à partir des sons concrets de la forêt.

* Salgado Amazônia(20 mai-1er octobre 2021).


 


À Amsterdam, le Rijksmuseum, est à l’avant-poste, en affrontant le passé colonial des Pays-Bas, qui n’a jamais présenté d’excuses.

* Slavery
L’exposition raconte l’histoire de dix personnes, dont des esclaves et des propriétaires de plantations. En attendant la réouverture du musée, le 8 juin 2021, elle est en ligne.


 



Samedi 22 mai 2021

 

À Saint Malo, commence le festival Étonnants Voyageurs, qui célèbre les livres et les films (22-24 mai 2021).


 

Cette année, il fête ses trente ans, et rend hommage à son fondateur, Michel Le Bris (1944-2021), mort le 30 janvier 2021.


 

Au programme, cafés littéraires, débats, rencontres, entretiens, poésie.


 

Et puis des films :

* En ligne, pour tout le monde : 14 films gratuits sur la plateforme CinéCapsule, à toute heure, pendant 3 jours.
Il faut juste s’inscrire.


À Toulouse, ont commencé les XXIVe Rencontres internationales Traverse consacrées à l’art vidéo et aux films expérimentaux, qui, cette année ont pour théme L’Art c’est faire, et se déroulent en deux épisodes, en mai 2021 et en novembre 2021 (19-29 mai 2021)


 

La Cinémathèque y participe avec 4 séances.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Ouverture musicale, suivie de Mon Nom est Welles, Orson Welles (16 Fragments d’une biographie légendaire) de Frédéric Dany (2014).


 


À New York, le Metrograph programme la série mythique de "travelogues" (26 avril-20 juin 2021) :

* Around the World with Orson Welles de et avec Orson Welles (1955),
On le suit au pays basque, à Vienne, à Saint-Germain-des-prés, à Londres, en Espagne.


 


À Paris, la vieille Bourse du commerce est devenue un musée. Elle accueille désormais des œuvres de la collection Pinault pour quelques années.


 

On est accueillli, dans le hall, par L’Enlèvement des Sabines. Bon.
Mais la sculpture est en paraffine de Urs Ficher, alors que celle de Giambologna est en marbre à Florence. Les temps changent, les mœurs aussi, et il nous est doux de croire que cela a du sens.


 


 

On y découvre un accrochage inédit et des performances de 200 œuvres (22 mai-31 décembre 2021) dont notamment :

* Pierre Huyghe ; David Hammons ; Martial Raysse ; Bertrand Lavier ; Rudolf Stingel ; Tarek Atoui


 

Bourse du commerce, 2 rue de Viarmes, 75001 Paris.


La collection Pinault était déjà installée à Venise, au Palazzo Grassi, acquis en 2005, et au musée de la Punta della Dogana, inauguré en 2009.

Le Palazzo Grassi est fermé pour travaux, mais son Teatrino s’ouvrira 4 jours (27-30 mai 2021) pour la projections d’une quinzaine de films venus du festival (art et cinéma) Lo schermo dell’arte


 

Au musée de la Dogana, cette année : Bruce Nauman. Contrapposto Studies l’intégrale des installations vidéos des cinq dernières années (23 mai-9 octobre 2021).


 


Puisqu’on est à Venise, on se souvient de la dernière Biennale d’art contemporain, en 2019, 58e édition (11 mai-24 novembre 2019).
La Biennale d’art contemporain 2021, 59e édition, aurait dû ouvrir cette année. Mais tout est chamboulé, la Biennale d’architecture de Venise ayant été reportée à 2021, cela a entraîné le report de sa jumelle à 2022.

Donc pour en revenir à celle de 2019, au pavillon de l’Arsenal, on pouvait voir la Barca Nostra, le navire de pêche que Christoph Büchel avait exposé, comme monument de la crise et symbole de l’échec de la politique migratoire de l’Europe.


 


 

Le bateau avait coulé au large des côtes de la Libye en 2015, avec 1000 personnes à bord. On le voyait tel qu’il avait été repêché, avec ses sinistres trous béants. Présentée sans étiquette ni explication, "l’œuvre" avait frappé fort, mais évidemment fait polémique. Le monde de l’art, comme tous les autres mondes d’ailleurs, est plein de bien-pensants qui ne veulent pas être dérangés.


 


 

Selon le New York Times, depuis la mi-avril 2021, le bateau est de retour à son origine, en Sicile, dans la vile d’Augusta, où il deviendra un mémorial.


 

Depuis 2014, plus de 20 000 migrants auraient péri en Méditerranée.
Le phénomène ne peut que s’amplifier, inégalités, climat, pauvreté, et donner raison à qui pense que l’effondrement a déjà commencé.


 


Salut les câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 22 au 28 mai 2021



Vendredi 21 mai 2021

 

À Paris, à Beaubourg, on célèbre Abbas Kiarostami (1940-2016) : Abbas Kiarostami. Les chemins de la liberté (19 mai-26 juillet 2021).


 

* Avec une exposition sur 1000 m2 de photos, de trésors iraniens et d’installations, en entrée libre : Où est l’ami Kiarostami ?


 

* Et avec l’intégrale de son œuvre, dont des films très rares, restaurés par Mk2


 

Ce soir :

* À 18h30 : 24 Frames de Abbas Kiarostami (2017).


 

Faites votre programme.

À Lyon, l’Institut Lumière n’est pas en reste, qui programme 10 longs métrages et 7 films liés à l’enfance à partir du 27 mai 2021, où l’ouverture se fera avec

* Le Goût de la cerise (Ta’m e guilass) de Abbas Kiarostami (1997).
Présentation par Thierry Frémaux.


 


À Toulouse, pour souligner la joie de la reprise, la Cinémathèque rend le plus bel hommage possible au grand écran : Scope (21 mai-4 juillet 2021).

Ce soir :

* À 18h30 : Confidences sur l’oreiller (Pillow Talk) de Michael Gordon (1959).


 

Faites votre programme.


À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) préparait sa grande exposition Divas. De Oum Kalthoum à Dalida, qui devait commencer le 7 avril 2021. Le 5 avril 2021, le Confinement#3 était déclaré.
Le 12 mars 2021, dans ce même journal, on l’annonçait en prolongation du 8 mars 2021, avec des vidéos de Oum Khaltoum (1898-1975), Samia Gamal (1924-1994) et Tahiyya Carioca (1919-1999) : à l’IMA, c’était toujours le temps des femmes, les militantes et les pionnières du féminisme.


 

Aujourd’hui, l’exposition est ouverte et prolongée :

* Divas. D’Oum Kalthoum à Dalida(19 mai-26 septembre 2021).
Et Jeune Cinéma a été très séduit.


 


À Paris, à la Bibliothèque François-Mitterrand, (BNF), quatre expositions :

* Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu (19 mai-22 août 2021).


 

* En transit : photographies de Paul Ickovic (19 mai-22 août 2021).


 


 

* L’invention du surréalisme. Des Champs magnétiques à Nadja (19 mai-14 août 2021).


 

* Yitzhak Rabin / Amos Gitai (19 mai-7 novembre 2021).
Le cinéaste a donné ses archives à la BNF en 2018.
L’exposition invite à découvrir le processus de création de Amos Gitai, "cinéaste embarqué".


 

* Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin de Amos Gitai (2015).


 

À cette occasion, on peut voir, en salle A, une trentaine de ses longs métrages, fiction et documentaires.

Le 19 mars 2021, a eu lieu un débat en ligne avec Amos Gitai, qu’on peut revoir.


 


La plateforme KuB (Kultur Bretagne) continue ses générosités et envoie, chaque lundi, avec sa newsletter, 5 œuvres intégrales gratuites par mail :

Cette semaine :

* La Bataille du rail de René Clément (1946)


 



Mercredi 19 mai 2021

 

Bon anniversaire à Daniel Gélin (1921-2002), 100 ans aujourd’hui.


 

Il a eu une carrière impressionnante - 194 rôles au cinéma entre 1940 et 2002, avec les plus grands réalisateurs français, Max Ophuls, Jean Delannoy, Henri Verneuil, Jean Cocteau, Abel Gance, Costa-Gavras, Claude Chabrol, René Clément, Louis Malle, Claude Lelouch, Jacques Becker... Il a beaucoup travaillé au théâtre aussi, entre 1941 et 1998, privé et subventionné (Jean Vilar, Claude Régy, Georges Wilson, Marcel Maréchal).
Pourtant, il n’est jamais devenu cette grande figure inoubliable qu’il aurait peut-être pu devenir, même s’il a peu tourné avec des réalisateurs étrangers, ce qui contribue toujours à la notoriété même de façon souterraine. On ne trouve que 3 occurrences : avec Luigi Zampa dans La romana (1954), avec Alfred Hitchcock dans The Man Who Knew Too Much (1956), et avec Raúl Ruiz dans Diálogos de exiliados (1975).


 

On considère généralement que cela est dû au fait qu’il était un peu dispersé dans ses choix artistiques, et menait une vie un peu trop mouvementée à la ville.
Il était bien parti pourtant. Coloc un temps de Gérard Philipe, élève de Louis Jouvet, copain de Boris Vian et de la bande de Saint-Germain des Prés, des tas d’amoureuses célèbres, des tas d’enfants (dont Maria Schneider, qu’il n’avait pas reconnue).
Mais aussi, au long des années, des relations orageuses, une dépression sévère, une tentative de suicide, des deuils (deux enfants), et une longue bataille contre l’alcool et la drogue.
Premiers rôles de jeune premier, seconds rôles, éclipsé pendant la Nouvelle Vague, réapparitions dans les années 60, télévison, il a su durer. À la fin de sa vie, il était devenu un vieux jardinier sage. Il demeure un acteur de cette fameuse "qualité française", finalement parfaitement hétérogène, pour laquelle nous n’avons aucun dédain, quasi équivalente d’une époque de la jeunesse, celle où, en province, on ne voyait les films étrangers qu’en version française doublée.

On se souvient de :

* Rendez-vous de juillet de Jacques Becker (1949).


 

* L’Affaire Maurizius de Julien Duvivier (1954).


 

Le film entier.

* Les Amants du Tage de Henri Verneuil (1954)
(qui contribua grandement à faire connaître Amalia Rodrigues en France).


 

* Détruire dit-elle de Marguerite Duras (1969)

DESTROY SHE SAID (Marguerite Duras, 1969) from Spectacle on Vimeo.


 

Le film entier.

Bonne lecture :

* Daniel Gélin, À bâtons rompus, Paris, éditions Rocher-Archimbaud, 2000.


 


Les terrasses des bistrots sont ouvertes.
À Paris en tout cas, il faudra y aller avec des doudounes et des parapluies.
Mais les cinémas et les musée, aucune raison de ne pas s’y précipiter.
Pour aujourd’hui, on choisit le patrimoine.

La Cinémathèque française, à partir de 12h00, propose l’exposition Louis de Funès et son nouveau Musée Méliès.

Aujourd’hui, elle rend hommage à Bertrand Tavernier, disparu le 25 mars 2021, en présentant sa programmation de films américains rares de La Mémoire du monde 2021, annulée (19-20 juin 2021).

Aujourd’hui :

* À 19h00 : Quick Millions (Fortunes rapides) de Rowland Brown (1931).


 


 

Faites votre programme.


À Paris, la Fondation Jérôme-Seydoux rouvre aussi ses portes avec :

* Une exposition qui met à l’honneur l’illustrateur de cinéma Yves Thos (1935-2020, qui a notamment signé les affiches des films Il bidone, Les Dents du diable, La Femme et le Pantin ou encore Spartacus.


 


 

* Un cycle de ciné-concerts : Hommage à Marcel L’Herbier(19 mai-15 juin 2021).

On note tout de suite, la conférence, vendredi 4 juin 2021 à 14h30 : Marcel L’Herbier, compositeur de musique audiovisuelle.

* À 14h30 : Rose-France de Marcel L’Herbier (1918).


 

* À 16h00 : L’Homme du large de Marcel L’Herbier (1920).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grands écrans

* Falling de Viggo Mortensen (2020).

* Mandibules de Quentin Dupieux (2021).

* Slalom de Charlène Favier (2021).

* Radhe de Prabhu Deva (2021).

* L’Étreinte de Ludovic Bergery (2021).

Les reprises

* Michel-Ange de Andreï Konchalovsky (2019).

* Deux de Filippo Meneghetti (2019).

* Une vie secrète (La trinchera infinita) de Aitor Arregi, Jon Garaño & Jose Mari Goenaga (2019).

* Drunk de Thomas Vinterberg (2020).

* Josep de Aurel (2020).

* Un pays qui se tient sage de David Dufresne (2020).

* Billie de James Erskine (2020).

* Adieu les cons de Albert Dupontel (2020).

* Sous les étoiles de Paris de Claus Drexel (2020).

* ADN de Maïwenn (2020).

* Una promessa de Gianluca De Serio & Massimiliano De Serio (2020).

Les ressorties en version restaurées

* À bout de souffle de Jean-Luc Godard (1960).

* The Wicker Man de Robin Hardy (1973)

* Qui chante là-bas ? de Slobodan Šijan (1980).

* Moonrise Kingdom de Wes Anderson (2012).



Mardi 18 mai 2021

 

De Grenoble, le festival de cinéma ibérique et latino américain, Ojoloco, 9e édition, commence aujourd’hui.
Organisé depuis 2013 par l’Association Fa Sol Latino, il est programmé en ligne, et si "le temps" le permet, il y aura des vraies projections au cinéma.
Les films sont visibles dans toute la France avec un pass pas cher et en entrée libre (18-30 mai 2021).


 

Au programme  : compétition documentaire, compétition fiction, compétition courts métrages, l’Espacio Femenino, et un mini cycle Patrimoine cubain.

On note tout de suite l’événement Université populaire, avec deux tables rondes en partenariat avec France Amérique Latine, les 27 et 29 mai 2021 en live : Gouvernements progressistes et mouvements sociaux en amérique latine (1998-2021) : regards critique, défis et dynamiques actuelles.


 

Aujourd’hui :

* Mamá,mamá, mamá de Sol Berruezo (2020).


 

* Guantanamera de Juan Carlos Tabio & Tomas Gutiérrez Alea (1995), en entrée libre.


 

Faites votre programme.

Bonne lecture :

* Franck Gaudichaud & Thomas Posado, éds, Gouvernements progressistes en Amérique latine (1998-2018). La fin d’un âge d’or, Presses universitaires de Rennes, 2021.


 


À Londres, les Tate ont rouvert hier.

La Tate Modern propose :

* The EY Exhibition : The Making of Rodin (18 mai-21 novembre 2021).


 

* Yayoi Kusama : Infinity Mirror Rooms (18 mai 2021-12 juin 2022).


 

La Tate Britain nous ravit avec une prolongation :

* Turner’s Modern World (26 octobre 2020-12 septembre 2021)


 


À Lisbonne, le Museu nacional de arte contemporânea do Chiado (MNAC) rouvre aujourd’hui.


 

* Meu Amigo. Œuvres et documents de la collection Ernesto de Sousa (1921-1988, qui fête son centenaire (18 mai-26 septembre 2021).


 

* Olhares modernos. Le portrait en peinture, sculpture, dessin (1910-1950) (18 mai-30 septembre 2021).


 

* Herança. Ana Vidigal e Nuno Nunes-Ferreira (18 mai-26 septembre 2021).


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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