Journal de Hushpuppy (mai 2016)
Mai 2016
publié le lundi 30 mai 2016


MAI 2016

 



Mardi 31 mai 2016

 

Ah le joli mois de mai à Paris !

Un petit signe du Moine bleu.


 


Au cinéclub de l’ENS

* À 20h30 : L’Étoile cachée de Ritwik Ghatak (1960).


 

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, au 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Aparté du Singe en cette année du Singe 2016 :

Avez-vous remarqué que le nouveau mot tic-de-langage qui court partout dans les médias (titres, sous-titres, rubriques, corps des textes…), en ce moment, c’est "obsession" ?

Les obsessions nous ancrent, mais elles nous plombent.
Contrepoids rêvés, aussi dangereux que coquets, d’une époque qui zappe, qui zappe.


 



Lundi 30 mai 2016

 

Sur "Le Dumont" (1), contrairement à la rumeur, il n’y a pas consensus.

À son propos, on a repensé à un petit film plus humble : Camping Cosmos de Jan Bucquoy (1996).

Toutes choses égales par ailleurs, on l’a préféré au Dumont, malgré l’intelligence et la notoriété de ce dernier. On le dit bien : "toutes chose égales par ailleurs".

Ne croyez pas que c’est parce qu’on préfère Lolo Ferrari à Juliette Binoche ou Noël Godin à Fabrice Luchini. Quoique.

C’est plus compliqué que ça.
C’est que l’art de la caricature demande un grand sens de l’équilibre, entre légèreté et poids ainsi qu’un sens aigu du contraste. Vingt ans après, on se souvient encore de l’émotion quand, au milieu du n’importe quoi excité du camping, la petite jeune fille timide, vraie, vient chanter : The Man I Love.


 

On a repensé aussi à La Famille Fenouillard, la BD de Christophe (1889-1893), pas le film de Yves Robert (1960).
Mais, on le reconnaît, on s’égare.

1. Ma Loute de Bruno Dumont (2016).


Le Goethe-Institut de Paris précède Arte.

Demain, commence sur Arte, Le grand tour des littératures, une collection de documentaire de 4 épisodes, sur les traces des écrivains voyageurs. (1)

Mais on peut apprécier la Côte d’azur des années 30 dès ce soir, en avant-première et sur grand écran au Goethe :

* À 20h00 : [ La Côte d’azur de Klaus et Erika Mann de Rieke Brendel & André Schäfer (2016).
Rencontre avec Dagmar Mielke, André Schäfer, Jean-Philippe Rossignol.


 

1. Ça commence par La Côte d’azur de Klaus et Erika Mann, les enfants de Thomas, qui, en 1931, s’y éclatent, sous le prétexte d’écrire un guide touristique alternatif : Das Buch von der Riviera oder was nicht im Baedeker steht (Le livre sur la Riviera ou ce qui n’est pas dans le Baedeker), Munich, Reisebuch, 1931.

Suivront sur Arte :

* Le New York de Uwe Johnson.

* L’Irlande de Heinrich Böll.

* L’Orient de Hans Christian Andersen.

Goethe-Institut, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.


Au Centre Wallonie-Bruxelles, Le court en dit long, 24e édition (30 mai-4 juin 2016).


 

Ce soir, ouverture à 20h30 avec :

* De longues vacances de Caroline Nugues-Bourchat (2015).

* Les Saisons de Coline Grando (2015).

* Le Flan de Odile d’Oultremont (2015).

* Les Amoureuses de Catherine Cosme (2015).

* The Hidden Part de Monique Marnette & Caroline D’Hondt (2015).

En présence de la photographe Valérie Nagant pour son exposition Femmes de cinéma.
En présence des membres du Jury : Pascale Bourgaux, Laure Llose, Katia Miran, Julien Selleron, Matthias Fortune-Droulers.

Faites votre programme.

Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.


À la Maison de la poésie, on manifeste en emboîtant le pas à Holderlin :

* À 19h00 : Habiter poétiquement le monde
Rencontre-lecture avec Frédéric Brun, Hubert Reeves, Kenneth White & Edgar Morin.


 

* Frédéric Brun, ed., Anthologie manifeste, Habiter poétiquement le monde, Poesis, 2016.

Maison de la Poésie, passage Molière, 157, rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Dimanche 29 mai 2016

 

Bon anniversaire Louise Michel (1830-1905), 186 ans aujourd’hui, toujours là, à nos côtés.
Elle et ses camarades.


 

Née humble, fiille de servante et de père inconnu.
Institutrice, écrivaine, journaliste, Communarde.
Pseudo : Enjolras (comme le personnage de Victor Hugo dans Les Misérables.


 


 

Elle devant et tous derrière.
Devenue immortelle.
C’est Séverine (1855-1929) qui prononça son éloge funèbre, le 9 janvier 1905, au cimetière de Levallois-Perret.


 



Samedi 28 mai 2016

 

Un peu partout dans le quartier du Viaduc des Arts et de la Coulée verte (12e arrondissement de Paris), de 17h00 à 23h00, La Nuit de la littérature, 4e édition, en entrée libre.

Les lectures commencent simultanément au début de chaque heure : 17h, 18h, 19h, 20h, 21h et 22h.

Remarque du Singe : Le Singe trouve que, cette année, les "nuits" commencent bien tôt et se terminent trop tôt.


À Paris, pendant deux jours, le Petit Salon du livre politique, 9e édition (28-29 mai 2016).


 

Avec une quinzaine d’éditeurs dont le catalogue est consacré partiellement ou totalement à des ouvrages "politiques" ainsi qu’aux sciences sociales et humaines engagées : Agone, Entremonde, Eterotopia France, La dispute, La fabrique, L’échappée, Le Passager clandestin, les éditions du Croquan, Libertalia, Lux, Raisons d’agir, Rue des Cascades, Syllepse, notamment.
Entrée libre, évidemment

* À 17h00 : Sur les luttes en cours.
Discussion avec Mathieu Burnel.

Et demain dimanche,

* À 15h30 : Comme des lions de Françoise Davisse (2016).
Avec la réalisatrice et des ouvriers de PSA protagonistes du film

Le lieu dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 28 mai au 3 juin 2016.



Vendredi 27 mai 2016

 

Aujourd’hui, on la joue érotique au musée Guimet, avec des films et une conférence, le tout animé par Agnès Giard : Nuit du cinéma érotique japonais.

* À 12h15 : L’érotisme japonais est-il érotique ?
Tout sur les love dolls.
Conférence de Agnès Giard (entrée libre)

* À 18h30 : La Barrière de la chair (Nikutai no mon) de Seijun Suzuki (1964).

* À 20h30 : Le Marché sexuel des filles (Shikijo Mesu Ichiba)
 de Norobu Tanaka (1974).


 

* À 22h30 : Tokyo décadence (Topazu)
 de Ryu Murakami (1992).


 

Musée national des arts asiatiques-Guimet
, auditorium, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.


À la Maison de la poésie : la grande Virginie Despentes (*) et Louis Calaferte.

* À 21h00 : Requiem des Innocents de Louis Calaferte par Virginie Despentes.
Accompagnée par le groupe Zerö : Éric Aldea (guitare), Ivan Chiossone (claviers), Frank Laurino (batterie). Son : Wilo.


 

* Virginie Despentes, Vernon Subutex (tomes 1 et 2), Grasset, 2015.

Maison de la Poésie, passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


Au printemps, fleurissent les brocantes.

On a aimé celles des ZoéNoël (les Véry), en 2005, en 2009, en 2015, parce qu’on y fait des trouvailles, et surtout parce qu’on y boit des coups et qu’on y rigole bien.


 


 


 


 

Cette année enn 2016, elle a lieu dans le 3e arrondissement de Paris (27-29 mai 2016).


 

Brocante de printemps, rue Perrée, face à la rue Gabriel Vicaire, contre la grille du square du Temple, côté nord.



Jeudi 26 mai 2016

 

Grèves et manifs.

La rue et "l’aristocratie ouvrière", qui croyaient être en démocratie, se soulèvent contre une loi qui les trahit, et contre un parti socialiste qui efface d’un coup les quelques cent cinquante ans d’une lutte de libération, celle du mouvement ouvrier, mettant en lambeaux, ainsi, sa propre histoire.

Même si on le voyait venir depuis longtemps et même si les mouvements de "réactions" sont bien connus dans l’histoire, le coup est brutal, et plus aigu que d’habitude.
Il pourrait ne rester que deux pistes : la rue et ses dangers, ou l’utopie et ses évasions.
Car oui, le travail pourrait disparaître pour les humains, mais autrement que dans nos rêves. Remplacés par des robots, avec lui, disparaîtraient des millions de Terriens. Et qu’on ne nous prenne pas pour des luddistes naïfs.

Un petit collector, parmi nos favoris : un song de Bertolt Brecht et Hans Eisler sur la Commune de Paris,


 

En attendant, Salut et fraternité à tous ceux qui ont la chance de ne pas être au milieu de la guerre, qui ne peuvent ni courir ni crier dans les rues, ou qui choisissent de causer paisiblement en attendant, si possible sereinement, l’inéluctable non encore identifié.


À Lyon, les "Causerie du 3ème" de Bernard Chardère, s’appellent Une question d’image,

Elles ont été inaugurées le 24 mars 2016 avec Olivier Barrot, avec qui on a parlé de Raymond Chirat et de leur œuvre commune depuis près de 50 ans.

Le 14 avril 2016, avec Philippe Roger, on a parlé Jean Grémillon, donc de musique et de cinéma.

Elles commencent à être connues et courues, ces causeries. Les orateurs sont brillants, on y est bien accueilli, c’est "le dernier salon où l’on cause", avec de l’humour, de la connivence et un véritable amour du cinéma.

Aujourd’hui, donc, la 3ème causerie du 3éme :

* À 18h45 : Cinéma et télévision
Avec le grand cinéphile Freddy Buache et le cinéaste Michel van Zèle.

Cinéma et télévision se sont longtemps regardés en chiens de faïence, argentique contre magnétique. Jusqu’à ce que quelques cinéastes franchissent la ligne de démarcation : Bergman, Godard, Marker… Aujourd’hui, ça circule en flux tendu.

Mairie du IIIe arrondissement, salle Eugène-Brouillard, 215 rue Duguesclin, 69000 Lyon.


À Nancy, l’Opéra national de Lorraine nous propose un opéra politique : La Rose blanche (Die Weisse Rose) de Udo Zimmermann. Direction musicale de Nicolas Farine et mise en scène de Stephan Grögler, par l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy (20 mai-3 juin 2016).

C’est un opéra de chambre en seize tableaux qui nous raconte la dernière nuit passée dans les geôles de la gestapo par Hans et Sophie Scholl. avant d’être exécutés. Il nous parle aussi de désobéissance et de résistance.


 

En partenariat avec le Goethe-Institut Nancy, autour de La Rose blanche, des conférences, des rencontres, et une expo.

Exposition : La Rose blanche – La résistance des étudiants allemands à Hitler, Munich 1942-1943 (19 mai-15 juillet 2016), au Goethe Institut (entrée libre)

Aujourd’hui :

* À 18h30 : La résistance allemande à Hitler (entrée libre)

Une conférence de Didier Francfort pour retracer la naissance, l’histoire et l’action de ce mouvement de résistance au nazisme fondé par de jeunes étudiants d’origine bourgeoise, assoiffés d’indépendance, avides de littérature, d’art et de philosophie, engagés pour leurs idées jusqu’à en perdre la vie.

Goethe-Institut Nancy, 39 rue de la Ravinelle, 54052 Nancy.


À Paris, à la Maison de la poésie, on rend hommage à Fernand Deligny.

* À 19H00 : L’art de la trace. Hommage à Fernand Deligny (1913-1996) (*)
Une lecture-rencontre proposée par Catherine Perret, avec la revue Po&sie.

Avec Pierre Alféri, Dominique Figarella, Mathilde Monnier & Alexander Schellow.


 

* Fernand Deligny, Œuvres, édition établie et annotée par Sandra Alvarez de Toledo, éd. L’Arachnéen, 2007.

Maison de la Poésie, Passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


En attendant la sortie du DVD, Blu-ray et VOD (le 7 juin 2016), une avant-première :

* À 19h30 : Eichmann Show. Le procès d’un responsable nazi de Paul Andrew Williams.
Avec Christian Delage.

En 1961, le procès Adolf Eichmann a duré quatre mois.
Il a été retransmis à la télévision dans 37 pays, grâce à Milton Fruchtman et Leo Hurwitzont : événement médiatique historique. Au travers de témoignages poignants de victimes, mais aussi d’images d’archives, cette retransmission inédite pour l’époque, permit à l’opinion publique de réaliser l’indicible et ce qui reste le pire crime contre l’humanité jamais perpétré.


 

Auditorium Edmond-J.-Safra, 17 rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris.



Mercredi 25 mai 2016

 

À Paris, tous les mercredis, samedi et dimanches, une vingtaine de salles de cinéma indépendantes se sont réunies pour donner aux jeunes spectateurs la même liberté de choix que leurs aînés. Il s’agit de leur montrer d’autres images, d’autres mondes, d’autres pensées et de leur donner envie d’aller voir ailleurs : au-delà des tendances et des goûts dominants.

C’est L’Enfance de l’art.


 

Par exemple aujourd’hui, mercredi 25 mai 2016 (vérifiez les horaires et les âges) :

* Jeux de lune de Betty Bone, Zhou Keqin, Jannik Hastrup, Nazanin Sobhan Sarbandi, Theodore Ushev, An Vrombaut (1985-2015) au Chaplin Saint-Lambert ou aux Trois Luxembourg

* Le Vilain Petit Canard de Garri Bardine (2010) au Chaplin Denfert ou à L’Étoile Denfert.

* Capelito, le champignon magique de Rodolfo Pastor (2009) au Lucernaire Forum.

* Sametka, la chenille qui danse de Zdenek Miler & Fiodor Khitruk (2015) à La Clef.

* Tout en haut du monde de Rémi Chayé (2015), au Grand Action.

* 7, 8, 9... Boniface de Pierre-Luc Granjon, Antoine Lanciaux, Verena Fels, Uwe Heidschöttere, Johannes Weiland (2010) à l’Archipel.

* La Merveilleuse Aventure de Pinocchio de Walt Disney, Norman Ferguson, Ben Sharpsteen, Bill Roberts, Hamilton Luske, T.Hee, Wilfred Jackson, Jack Kinney (1940) au Brady.

Faites votre programme de mai et juin 2016, au cinéma de votre choix.


Pour les grandes personnes, plus difficile : deux journées d’études ouvertes à tous sur l’art vidéo. (25-26 mai 2016).


 

Elles sont organisées par la BNF et l’INHA, en partenariat avec l’ECAL et l’université Paris-8 Vincennes.

Ça commence aujourd’hui à la BNF.

* À 10h00 : L’émergence de l’art vidéo en Europe (années 1960-1980).

Comité scientifique : François Bovier, Alain Carou, Larisa Dryansky, Grégoire Quenault.

Thèmes abordés : l’apprentissage de la vidéo légère et le rôle des écoles d’art ; l’accès au matériel vidéo ; les premières expositions ; les studios de création collectifs ; les festivals ; la construction d’un discours critique.

Faites votre programme.

Bibliothèque nationale de France, Petit auditorium, site François-Mitterrand, Hall Est, Quai François-Mauriac, 75013 Paris.

Institut national d’histoire de l’art, salle Walter-Benjamin, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.


À Montreuil, pour les grandes personne, toujours, plus concret : le collectif La Parole errante nous invite à discuter avec Jacques Rancière.

* À 17h00 : Les mobilisations actuelles et les enjeux politiques.
"Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde", dit-il.

Comment cette question résonne-t-elle aujourd’hui contre la loi travail, et les occupations des Nuits Debout ?
Pas plus qu’on ne souhaite que les choses s’arrêtent à de la résistance sans suites, on ne saurait se limiter à invoquer la nécessité de "lieux autres ou de résistance", comment faire un pas de plus ?

Café-librairie Michèle Firk, La Maison de l’Arbre / La Parole Errante, 9 rue François-Debergue, 93000 Montreuil.


Les sorties sur les grands écrans

* Elle de Paul Verhoeven (2016).

* Men & Chicken de Anders Thomas Jensen (2015).

* La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) de Joseph L. Mankiewicz (1954).



Mardi 24 mai 2016

 

Commentaire du Singe, en cette année du Singe :

Évidemment, la grève des raffineries, de la RATP, de la SNCF, de l’aviation civile, des dockers, des centrales nucléaires tant qu’elle existent - qui ne sont pas menées par des "casseurs" - c’est embêtant pour les "otages".

M’enfin, comme en 1968, on fait confiance aux citoyens pour trouver des systèmes d’adaptation.

Et c’est quand même bien qu’on s’aperçoive de temps en temps que les camarades-travailleurs, soudain visibles, sont nécessaires. Et qu’il faut peut-être en tenir compte. Les écouter par exemple.

Si les actionnaires (en tant qu’actionnaires) se mettaient en grève, il n’y aurait pas d’otages, et tout le monde s’en foutrait, non ?

Les vraies hiérarchies seraient-elles en train de se (re)mettre en place, avec le travail d’abord, et tout en haut ?

Sinon, on ne résiste pas à vous montrer la censure au travail, sur les murs de Paris. Cela ne nous semble pas vraiment scandaleux, plutôt un ordre des urgences délicieusement enfantin et suranné à la fois. La fille au cocktail, elle est si dangereuse, qu’il est prioritaire de la recouvrir à la chaux sans délai, et toutes affaires cessantes.


 


 

©Itvan Kebadian TWE



Bon anniversaire Bob !
Même en crooner, tu les fais pas, tes 75 berges.
Ne meurs jamais.

©Maria Zerres
 

Et merci de nous lire du T.S. Eliot.


 


En ce moment, il y a de l’histoire et de la politique dans l’air.

Le 24 avril 1916, le lundi de Pâques, à Dublin, dans O’Connell Street, une manif des indépendantistes s’épanouit en insurrection, avec prise des bâtiments stratégiques (toujours commencer par le Central téléphonique).


 

Ce sont les militants des Irish Volunteers et de l’Irish Citizen Army, qui proclament la République d’Irlande. Autour de l’homme politique Éamon de Valera (1882-1975), il y a des poètes. Le New York Times décrira ensuite l’insurrection de Pâques comme "une révolution de poètes".

Des poètes ?

Joseph Plunkett (1887-1916), Thomas MacDonagh (1878-1916), Patrick Pearse (1879-1916).


 


 


 

Au centre culturel irlandais, toute l’année 2016, on fête les cent ans de la République d’Irlande.

Ce soir, dans le cadre du festival Quartier du Livre :

* À 19h30 : Pâques 1916, une révolution poétique.

Conférence de Clíona Ní Ríordáin (revue Études Irlandaises), qui nous raconte ces trois jeunes hommes passés au peloton d’exécution en mai.

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais
, 75005 Paris.


On peut aussi aller au cinéclub du mardi à l’ENS.

* À 20h30 : Main basse sur la ville de Francesco Rosi (1963).


 

Francesco Rosi, en 1970, à Venise, n’avait pas changé de position.

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Pour voyager et rencontrer le vaste monde, il vaut mieux avoir de l’argent et du temps, encore aujourd’hui. Si on doit pointer le matin, ou si on est au chômage, on ne se transforme plus en aventurier. Tout le monde n’est pas Jack London.


 

Une des façons de sortir de son village ou de sous sa pierre - donc de s’ouvrir aux étranges étrangers et d’éliminer à jamais toute trace de racisme - c’est de lire ce que les voyageurs racontent. Et parmi eux les anthropologues.


 


 

À tous ceux qui n’ont jamais entenu parler des Nambikwaras, des Bororos (qui sont des araras), du rôle des oncles maternels, des manières d’accoucher debout, du mana des choses, du culte du Cargo, de l’universalité des rhombes, au hasard, etc., à tous ceux-là, il manque une dimension humaine, et il faut aller y voir.

Dans le cadre du festival Quartier du livre du 5e arrondissement (21-28 mai 2016), deux librairies accueillent des anthropologues, leurs regards et leurs livres.

Aujourd’hui, mardi 24 mai 2016, c’est au Comptoir des presses d’université.

* À 19h00 : Parler, chanter, écrire les rites.
Avec Marine Carrin, Laurent Fontaine, Pierre Deleage pour parler de leurs livres :

* Marine Carrin, Le parler des dieux. Le discours rituel santal entre l’oral et l’écrit (Inde), Publications de la Société d’ethnologie. Coll. Ecritures, 2016.

* Pierre Deleage, Le Chant de l’anaconda. L’apprentissage du chamanisme chez les Sharanahua, Publications de la Société d’ethnologie, Coll. Anthropologie américaine. 2009.

* Laurent Fontaine, La nuit pour apprendre. Le chamanisme nocturne des Yucuna, Publications de la Société d’ethnologie. Coll. Anthropologie de la nuit, 2014.

Et jeudi 26 mai 2016, à la librairie Palimpseste.

* À 19h00 : Les débris épars du progrès & Individu, personne et parenté en Europe.
Avec Emmanuel Désveaux, Jean-François Gossiaux, Enric Porqueres i Gene.
pour parler de lurs livres :

* Jean-François Gossiaux, Les débris épars du progrès. Évolutionnisme vs anthropologie, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. Le(bien)commun. 2016

* Enric Porqueres I Gené, Individu, personne et parenté en Europe, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. 54. 2016.

Comptoir des presses d’universités, 
86 rue Claude-Bernard, 75005 Paris
Librairie Palimpseste, 16 rue de Santeuil, 75005 Paris.


Le cinéma iranien a le vent en poupe, comme on l’a vu confirmé avec le palmarès du festival de Cannes 2016.

À Marseille, à Vidéodrome2, il est à l’honneur : Regards sur le cinéma iranien (24-29 mai 2016).

Ce soir, au Gyptis :

* À 20h00 : Concert en duo de Shadi Fathi & Maryam Chemirani.

* À 21h00 : Nahid de Ida Panahandeh (2016).

Faites votre programme.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.



Dimanche 22 mai 2016

 

Cannes 2016, 69e édition, Palmarès.

Le jury : George Miller, président, Arnaud Desplechin, Kirsten Dunst, Valeria Golino, Mads Mikkelsen, László Nemes, Vanessa Paradis, Katayoon Shahabi, Donald Sutherland.

Longs métrages

* Palme d’or : I, Daniel Blake (Moi, Daniel Blake) de Ken Loach.

* Grand Prix : Juste la fin du monde de Xavier Dolan.

* Prix de la mise en scène ex-aequo : Cristian Mungiu pour Bacalaureat (Baccalauréat) & Olivier Assayas pour Personal Shopper.

* Prix du scénario : Asghar Farhadi pour Forushande (Le Client.)

* Prix du Jury : American Honey de Andrea Arnold.

* Prix d’interprétation féminine : Jaclyn Jose dans Ma’ Rosa de Brillante Mendoza.

* Prix d’interprétation masculine : Shahab Hosseini dans Forushande (Le Client) de Asghar Farhadi.

Courts métrages

* Palme d’or : Timecode de Juanjo Gimenez.

* Mention spéciale du Jury : A moça que dançou com o diabo (La Jeune fille qui dansait avec le diable) de João Paulo Miranda Maria.

Caméra d’or

* Divines de Houda Benyamina (Quinzaine des réalisateurs)


Cannes 2016, dernière.

Le jury délibère, et les films de la compétition repassent dans les cinémas de la ville. Cérémonie de clôture et annonce du palmarès, ce soir à 19h00, as usual.

Car tout ce qui a un début a une fin, on va pouvoir passer à autre chose.


 


À Paris, on va au musée Picasso.


 

* À 14H30 et à 16H30 : À main levée, performance de Manuela Morgaine.
Dispositifs vidéos et musique de Cyril Hernandez.
Compagnie La Truc.

Dans la réalité, il faut des années pour construire, et un instant pour détruire, des œuvres d’art, des villes, des civilisations, des amitiés…
"Ce qu’un instant a détruit, un siècle ne le rétablirait pas", disait Rousseau.
Sauf au cinéma, où on peut retourner en arrière.


 

À main levée est une tentative de reconstruction, remodelage d’une œuvre détruite de main d’homme.
"La conscience est une main", dit Manuela Morgaine.

N.B. : Cette nuit de samedi 21 à dimanche 22 mai 2016, la Tour Eiffel a été frappée par la foudre. Nous, on croit aux signes : Manuela, spécialiste de la foudre, est dans l’air du temps.

Musée Picasso, 5 rue de Thorigny, 75003 Paris.


À Ivry, on lit.

S’il est un objet troublant, c’est bien un livre.
S’il est une activité humaine non innocente, c’est bien l’édition de livres, quels que soient les livres, et à plus forte raison, quand les livre sont "engagés".
Les tyrannies ne s’y trompent pas avec leurs autodafés.


 

À Ivry, à la librairie Envie de lire, (qui fêtera ses 17 ans le 19 juin 2016), on vous propose une rencontre et une foire aux livres thématique, centrée autour de textes politiques, d’ouvrages d’histoire et de sciences sociales.
C’est l’occasion de dénicher des petites perles publiées par ces maisons d’édition ou par d’autres, certaines devenues introuvables.

* À 15h00 : Maspero et consorts. Une histoire des maisons d’éditions militantes.
Rencontre-débat avec Julien Hage (1) et Marie-Cécile Bouju (2).


 

1. Bruno Guichard, Alain Léger & Julien Hage, éds., François Maspero et les paysages humains, La Fosse aux ours, À plus d’un titre, Lyon, 2009.

2. Marie-Cécile Bouju, Lire en communiste. Les maisons d’édition du Parti communiste français, 1920-1968, Presses universitaires de Rennes, 2010.

Librairie Envie de lire, 16, rue Gabriel Péri, 94000 Ivry-sur-Seine.



Samedi 21 mai 2016

 

Sélection officielle, Un certain regard 2016, Palmarès

La section Un Certain Regard 2016 a proposé, dans sa compétition, 18 films venus de 20 pays différents. 7 d’entre eux étaient des premiers films.
Le film d’ouverture était Eshtebak (Clash) de Mohamed Diab.

Le jury : Marthe Keller, présidente, Jessica Hausner, Diego Luna, Ruben Östlund, Céline Sallette.


 

* Prix Un certain regard : Ymyilevä Mies (The Happiest Day in the Life of Olli Mäki) de Juho Kuosmanen (2016).

* Prix du Jury : Fuchi ni Tatsu (Harmonium) de Fukada Kôji (2016).

* Prix de la mise en scène : Matt Ross pour Captain Fantastic (2016).
Juste pour vous rappeler que c’était notre coup de cœur du 18 mai 2016, et qu’on avait beau chercher, on n’en trouvait aucune critique française. Les babas de Sundance, leur vision du monde alterno-cool, et leurs feelgood movies, ces messieurs-dames parisiens ne trouvent pas ça assez moderne.

* Prix du meilleur scénario : Delphine Coulin & Muriel Coulin pour Voir du pays (The Stopover) (2016).

* Prix spécial Un certain regard : La Tortue rouge (The Red Turtle) de Michael Dudok De Wit (2016).


Année du Singe, rubrique "Crédits photographiques".

Ce qu’il ya de bien dans les doigts d’honneur, c’est qu’ils sont généralement polyvalents et polysémiques, et, même ciblés, comme "à la cantonade".
Ceux de Iggy et de Jim sont destinés à qui précisément ?


 

Vu ce qu’on aime voir et entendre d’eux, on croit fermement qu’ils sont destinés à la société du spectacle dont ils ne seraient pas dupes, tout occupés à leur travail artistique. D’ailleurs il y a spectacle et spectacle, c’est vrai, quoi, à la fin, foin des lieux communs et des clichés.

Parce que, par ailleurs, Iggy Pop qui dit Edgar Allan Poe, ou Walt Whitman, ça nous plaît.


 

Et qu’on ne nous accuse pas de faire dans la "culture cultivée".


 

Quant à Jim Jarmush, si nous avions quelques vaches sacrées, il s’approcherait du corral.


Cannes 2016

Ça sent le paddock.

La Semaine de la critique a fait sa distribution des prix, la Quinzaine des réalisateurs et ACID repassent les plats.
Fatigue des fins de festivals, le vent est tiède et doux, et à Paris, il fait moche.
Ce que Jeune Cinéma préfèrerait aujourd’hui, ce serait d’hésiter entre Sainte-Marguerite et Tourrettes-sur-Loup.

Mais il reste la Sélection officielle

* Elle de Paul Verhoeven (2016). Compétition.

* Le Client de Ashgar Farhadi (2016). Compétition.

* The Pit and the Pendulum (La Chambre des tortures) de Roger Corman (1961). Cannes Classics.


À Paris, il y a les petits matins du cinéma allemand, dans le cadre des samedis du Goethe Institut : 1930-2010. L’Allemagne en dix films. Un parcours cinématographique et historique.

* À 11H00 : Head On de Fatih Akin (2004).
Présenté par Patrick Brion.

Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À Beaubourg, la Parole errante s’installe pendant deux jours (21-22 mai 2016), en partenariat avec la BNF.

De l’anarchie comme battements d’ailes. Une histoire de la Parole errante.


 

Devenue Centre international de création, La Parole errante, née en 1986, va fermer ses portes. 30 ans de vie à Montreuil, 45 ans de travail commun entre Armand Gatti, Hélène Châtelain, Stéphane Gatti et Jean-Jacques Hocquard, c’était hier.
Ça se célèbre.

* À 15h00 : Ton nom était joie (poème, 1987).
Lecture par Benoît Di Marco & Nathalie Bitan.
Images de Stéphane Gatti.

* À 16h30 : Une histoire de La Parole errante
Rencontre avec Marc Kravetz, Michel Séonnet, Olivier Neveux, Jean-Jacques Hocquard, autour de Stéphane Gatti et en la présence de Armand Gatti.

* À 19h00 : Nous ne sommes pas des personnages historiques de Hélène Châtelain (1985).

Et demain, dimanche 22 mai 2016 :

De 12h00 à 22h00 : projections de films présentés par Stéphane Gatti, Carlos Obregon, Pierre-Vincent Cresceri, Matthieu Aubert.

* Un siècle d’écrivains : Armand Gatti de Stéphane Gatti (1997).

* Kateb Yacine, poète en trois langues de Stéphane Gatti (2001).

* Le Correspondant de guerre de Armand Gatti & Stéphane Gatti (1985).

* La Forêt de Berbeyrolle de Stéphane Gatti (2001).

* 26 Visites guidées de Stéphane Gatti (1987).

* L’Écoute et l’écho, un entretien avec Lucien Bonnafé de Stéphane Gatti (2000).

* Le Passage de l’Ebre de Armand Gatti (1969).

Centre Pompidou, Niveau -1, rue St-Martin, 75004 Paris.


Et ce soir, 21 mai 2016, c’est la Nuit européenne des musées.


 

Faites votre programme.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 21 au 27 mai 2016.



Vendredi 20 mai 2016

 

Palmarès de la Cinéfondation, 19e édition.

Le jury : Naomi Kawase, présidente, Marie-Josée Croze, Jean-Marie Larrieu, Radu Muntean et Santiago Loza.

La sélection 2016 comprenait 18 films d’étudiants en cinéma choisis parmi 2 350 candidats en provenance de 548 écoles dans le monde.

* Premier Prix : Anna de Or Sinai.

* Deuxième Prix : In the Hills de Hamid Ahmadi.

* Troisièmes Prix ex aequo : A Nyalintás Nesze de Nadja Andrasev & La culpa, probablemente de Michael Labarca.


Cannes 2016

Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* The Last Face de Sean Penn (2016). Compétition.

* Inversion de Behnam Behzadi (2016). Un certain regard.

* Peshmerga de Bernard-Henri Lévy (2016). Hors compétition.

* Gentleman Rissient de Benoît Jacquot, Pascal Mérigeau & Guy Seligmann (2016). Cannes Classics.

Quinzaine des réalisateurs

* Dog Eat Dog de Paul Schrader (2016).

Semaine de la critique : le palmarès 2016, et les prix des partenaires.

Le jury : Valérie Donzelli, présidente, 
Alice Winocour, Nadav Lapid, David Robert Mitchell et Santiago Mitre.

* Mimosas de Oliver Laxe (2016). Grand Prix Nespresso.

* 


Albüm de Mehmet Can Mertoğlu (2016). Prix Révélation France 4.

* 
Prenjak de Wregas Bhanuteja (2016). Prix Découverte Leica Cine du court métrage.

* One Week And A Day (Shavua ve Yom) de Asaph Polonsky (2016). Prix Fondation Gan à la Diffusion.

* 




Davy Chou & Claire Maugendre
co pour Diamond Island (2016). Prix SACD.

* 





 L’Enfance d’un chef de Antoine de Bary (2016). Prix Canal+ du court métrage.

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

Au musée d’Orsay, l’exposition Charles Gleyre=254] a commencé il y a dix jours (10 mai-11 septembre 2016)

Qui connaît le peintre Charles Gleyre (1806-1874) ?

Cette ignorance ne vient sans doute pas du fait qu’il est (devenu) un académique, ni qu’il est suisse.

Tant d’autres Académiques (Bouguereau, Meissonier, Cabanel), tant d’autres Suisses (Girardet, Soutter, Bidermann,) sont bien connus et appréciés.


 

Pour en savoir plus, il est conseillé d’assister à la conférence inaugurale d’aujourd’hui :

* À 12h00 : Charles Gleyre (1806-1874). Le romantique repenti, par Côme Fabre et Paul Perrin, commissaires de l’exposition.


 

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris.


Plus intime, et bien plus amical, ce soir, à Paris, on vernit les peintures de Laurence Besnier et les sérigraphies de Claire-Marie Neufville (20-22 mai 2016).


 


 

Au fond de la cour, 20 rue Chapon 75003 Paris.



Jeudi 19 mai 2016

 

Alexandre Astruc (1923-2016) est mort au cours de la nuit dernière.

Il figure dans la collection Cinématon de Gérard Courant.
C’est le numéro 605.


 


Cannes 2016
Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* Juste la fin du monde de Xavier Dolan (2016). Compétition.

* La Mort de Louis XIV de Albert Serra (2015). Avec Jean-Pierre Léaud, Palme d’honneur 2016. Séance spéciale.

LA MORT DE LOUIS XIV - TEASER from CAPRICCI Films on Vimeo.


 

* Baccalauréat de Cristian Mungiu (2016). Compétition.

* Gimme Danger de Jim Jarmush (2016). Hors compétition.
Le documentaire avec Iggy Pop.

* The Family Whistle de Michele Russo (2016). Cannes Classics
Tout sur la famille Coppola.

Quinzaine des réalisateurs

* Divines de Houda Benyamina (2016).

Semaine de la critique, clôture

* Bonne figure de Sandrine Kiberlain (2016) ; Kitty de Chloë Sevigny (2016) ; En moi de Laetitia Casta (2016).

Trois courts métrages de luxe sur la condition d’artiste.

ACID

* Madame B, histoire d’une Nord-Coréenne de Jero Yun (2016).

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie.

À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles célèbre Paul Delvaux (19 mai-19 septembre 2016). (1)

Aujourd’hui ouvre l’exposition Paul Delvaux. L’Écho du rêve.

La collection particulière de Pierre et Nicole Ghêne nous propose une approche thématique de l’œuvre fantastique de Paul Delvaux (1897-1994) : Femmes, gares, squelettes, mystères, reflets et miroirs, tout ça.


 


 

1. En collaboration avec le Musée communal d’Ixelles (Bruxelles) et avec l’aimable participation de la Fondation Paul Delvaux. Commissaire de l’expo : Claire Leblanc.

Notez tout de suite la date du mardi 24 mai 2016,

* À 20h00 : Paul Delvaux. L’écho du rêve, conférence de Laura Neve.
Un dialogue des œuvres de Delvaux avec celles des artistes l’ayant influencé, des réalistes et expressionnistes belges qu’il a fréquentés jusqu’à Ingres, De Chirico et Magritte, en passant par Renoir, Cézanne et Modigliani.


Au cinéma La Clef, le cycle Portraits sensibles continue.

Ce soir :

* À 18h00 : Evry Schatzman, au cœur des étoiles de Marcel Rodriguez et Isabelle Singer (1999).

"Dans les étoiles", d’accord.
Mais, Médaille d’or du CNRS en 1983, prix Holweck en 1975, Membre de l’Académie des sciences depuis 1985, et surtout président d’honneur de l’Union Rationaliste (1970 à 2001), Evry Schatzman est un scientifique dur et pur.

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


On est aussi invité à deux rencontres littéraires, à Paris.

Par les Éditions Maurice-Nadeau :

* À partir de 19h00 : Artaud-Passion de Patrice Trigano.

Signature du livre et lecture de qelques passages par Jean-Luc Debattice, dans le rôle d’Artaud.

Librairie L’Écume des pages, 174 boulevard St Gremain, 75006 Paris.

Par Entr’revues :

* À 18h30 : Ghérasim Luca

Avec Serge Martin, Jean-Baptiste Para, Patrick Beurard-Valdoye et Charles Pennequin, à l’occasion du dossier que lui consacre la revue Europe.

Ent’revues, 4 avenue Marceau, 75008 Paris.



Mercredi 18 mai 2016

 

Cannes 2016
Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

Avant tout un gros coup de cœur pour le film de Sundance, le deuxième long métrage de Matt Ross et pas seulement à cause de Viggo. Il sortira au mois de juillet 2016.

* Captain Fantastic de Matt Ross (2015) Un certain regard


 

* La fille inconnue de Jean-Pierre et Luc Dardenne (2016). Compétition.

* Ma’ Rosa de Brillante Mendoza (2016). Compétition.

* The Strangers de Na Hong-jin (2016). Hors compétition.

* La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit (2016). Un certain regard.

Quinzaine des réalisateurs

* Mercenaire de Sacha Wolff (2016).

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

Sur les grands écrans, les sorties :

* L’Esprit de la ruche de Victor Erice (1973).
Si vous ne l’avez pas vu, c’est ce film-là sans hésitation qu’il faut découvrir.

* Julietta de Pedro Almodovar (2016). En direct de Cannes, pour amateurs seulement, pas le meilleur Almodovar.

* L’Impasse (Carlito’s Way) de Brian De Palma (1993).



Mardi 17 mai 2016

Cannes 2016
Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* Personal Shopper de Olivier Assayas (2016). Compétition.

* Contes de la lune vague après la pluie de Kenji Mizoguchi (1953). Cannes Classics.

Quinzaine des réalisateurs

* L’Effet aquatique de Solveig Anspach (2014).

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

À Paris, il y a nos cinéclubs favoris du mardi.

À l’Institut finlandais, le Cinéclub nordique

* À 19h30 : Limbo de Maria Sødahl (2010).

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


Le cinéclub de l’ENS

* À 20h30 : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz et Thérèse Clerc (2012).


 

Le film avait été présenté hors compétition à Cannes en 2012.
Thérèse Clerc y est rayonnante. Quatre ans plus tard, dans Les Vies de Thérèse elle est fatiguée. Mais toujours infiniment claire. Quinzaine des réalisateurs 2016.

Cinéclub de l’ENS, 45 rue d’Ulm, salle Dussane, 75005 Paris.



Lundi 16 mai 2016

 

Cannes 2016

Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* Loving de Jeff Nichols (2016). Compétition.

* Paterson de Jim Jarmush (2016). Compétition.

* Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier (2016). Cannes Classics.

* Hands of Stone de Jonathan Jakubowicz (2016).
Occasion de recevoir Robert de Niro, habitué des lieux (deux Palmes d’or pour Taxi Driver de Martin Scorsese (1976) et Mission de Roland Joffé (1986), et président du Jury en 2011).

Quinzaine des réalisateurs

* Les Vies de Thérèse de Sébastien Lifshitz (2016).
Thérèse Clerc (1927-2016) était épatante, éclatante de vie, dans Les Invisibles (2012). Sébastien Lifshitz l’a accompagnée jusqu’au bout.

ACID

* Willy 1er de Ludovic & Zoran Boukherma, Marielle Gautier et Hugo P. Thomas (2016).

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie.

Par exemple, "Red Carpet" aussi à Gaza.

Les vieux cinémas disparaissent, c’est leur lot, un peu partout dans le monde.
L’usure du temps, les progrès techniques, l’évolution démographique.
Certains collectionnent leurs traces dans de superbes malles à souvenirs.
Ils en font des livres ou des films, et appartiennent à des confréries ultra-pointues.

Nous pensons à Bernard Pavelek et à son film Prochainement, nulle part (version augmentée en 2016).


 

Il y a aussi la brutalité de la destruction des guerres.

À Gaza, il y a eu jusqu’à dix salles de cinéma.
Fermées en 1987 (Première intifada), rouvertes en 1995 (installation de l’Autorité palestinienne), refermées très vite pour cause de blocus.
Les grandes personnes se souviennent du Samer, ouvert en 1944, du Houria à Khan Younès, du Nasr à l’abandon.
Les enfants, eux, voient des films au hasard de leurs petits écrans.

En 2015, le festival Karama-Gaza Human Rights Film Festival (Red Carpet) s’est tenu trois jours (12-14 mai 2015), dans le quartier de Sheja’eya.


 

En 2016, le réalisateur Khalil al-Mozian, a placé la 2e édition du Red Carpet de Gaza sous le slogan "On a besoin de respirer".


 



Dimanche 15 mai 2016

 

Cannes 2016

Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* Mal de pierres de Nicole Garcia (2016).

* Quand naitra le jour de Aaejay Kardar (1958). Cannes Classics.

* Beyond the Mountain and Hills de Eran Kolirin (2016). Un certain regard.

ACID

* Le Parc de Damien Manivel (2016).


Digression de l’année du Singe : À Cannes, Red Carpet partout, on a le choix pour s’élever.

Vers les étoiles (en réalité vers le Grand Satan).

Ou, plus humblement, vers le ciel.


 

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie.

À Paris, c’est le moment d’aller faire un petit tour à la Galerie 1900-2000, au lourd passé.

Occasion d’y découvrir l’exposition Collages – décollages – recollages (1er mai-30 juin 2016) avec Serge III, Jean-Jacques Lebel, Raymond Hains et Pablo Echaurren.


 

Galerie 1900 2000, 8 rue Bonaparte, 75006 Paris.


À Bologne, Italie, à la Cineteca, on fête l’anniversaire de "la comune di Bologna" : 900 ans. En entrée libre.

* À 17h45 : Un quèl. qualcosa di Bologna
Une série de court métrages pour évoquer le passé de la ville rouge.


 

Bologna monumentale  ; Giornale Luce B1136 - Le onoranze funebri alla salma de Guglielmo Marconi (1937) ; Alfredo Trombetti e l’unità del linguaggio de Emiliana Neri (1943) ; Bologna 1943-47, documenti di vita vissuta ; La gente non ci guarda de Glauco Pellegrini (1948) ; Guida per camminare all’ombra de Renzo Renzi (1954) ; Bologna de Carlo di Carlo (1975) ; Bologna de Giuseppe & Bernardo Bertolucci (1990).

Présentation par Giorgio Diritti.

Cinema Lumière, Sala Mastroianni, Piazzetta Pier Paolo Pasolini (ingresso via Azzo Gardino 65).



Samedi 14 mai 2016

 

Cannes 2016

Aujourd’hui commence Visions sociales, 14e édition (14-20 mai 2016), un festival dans le festival, qui se souvient que le 16 mai 1946, il y a 70 ans, naissaient les comités d’entreprise.
C’est juste à côté de Cannes, à Mandelieu-La Napoule.


 

Il y a les organisateurs rarement sous les sunlights : la CCAS, les CMCAS, les CFR des cheminots.

Il y a les partenaires chic : Cannes Cinéphiles, Cinéfondation, Quinzaine des réalisateurs, Semaine de la critique, etc.


 

Et il y a le parrain, en 2016, Tony Gatlif.
L’an dernier, en 2015, c’était une marraine : Corinne Masiero.
Des gens éminemment fréquentables.

Aujourd’hui, Visions sociales commence avec :

* À 15h00 : Comme des lions de Françoise Davisse (2015).
Suivi d’une rencontre avec la réalisatrice.
Le film est sorti le 23 mars 2016, il a été vu par plus de 12000 spectateurs, et a été accompagné par presque 100 débats. Et ce n’est pas fini.

* À 18h00 : Nous trois ou rien de Kheiron (2015).
Suivi, à 20h00, d’un cocktail d’ouverture
(Participation 5, 00€, la recette sera reversée à l’association Les Amis de la région de la Rivne)

* À 21h00 : Geronimo de Tony Gatlif (2014).
Suivi d’une rencontre avec Tony Gatlif, parrain du festival.

Faites votre programme.

Château de Mandelieu-La Napoule, 318 rue du Capitaine de Corvette March, 06120 La Napoule.


Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* Mademoiselle (The Handmaiden) de Park Chan-wook (2016). Compétition.
Une œuvre géante et magnifique en 3 parties. Le titre française est réducteur, adapté seulement à la 1ère partie.

* Toni Erdmann de Maren Ade (2016). Compétition.

* American Honey de Andrea Arnold (2016). Compétition.

* Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg (2016). Hors compétition et pour les enfants.

Semaine de la critique

* Grave de Julia Ducournau (2016).


Petit bonus pour le week-end : des photos people vintage du temps du Palais des festivals, quand les bikinis des starlettes étaient encore un peu bouffants..


 

Naturellement, c’est destiné aux femmes avec plein de pubs autour.
On ne change pas une civilisation bipolaire qui gagne, et son modèle dominant domine, comme c’est son rôle. Les hommes, sérieux, font de l’argent que leurs femmes, forcément frivoles - signes extérieurs de richesses - dépensent.
Ça ne peu évoluer qu’à la marge, et c’est lent.
Les photos, tout de même, ne sont pas mal. Il est toujours joli, le temps passé.

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie.

À Paris, à la Halle Saint-Pierre, dans le cadre des conférences de l’APRES
 (Association pour la recherche et l’étude du surréalisme
) organisées par Françoise Py, on révise Claude Cahun et l’amour de sa vie, Suzanne Malherbe, en entrée libre.


 

* À 15h30 : Claude Cahun. Elle et Suzanne de Fabrice Maze (2015).(Éditions Seven Doc, collection Phares, 2015).
Suivi d’un débat avec le réalisateur et Anne Egger.


 

Pour ce film, Anne Egger, spécialiste de Desnos, explorait les archives de Cahun, à Jersey, Nantes et Paris. Elle a alors découvert un trésor de textes, correspondances, et journaux inédits.
Toute une riche vie artistique et politique, celle de Lucy Schwob (alias Claude Cahun) (1894-1954), nièce de Marcel, alliée à la vie à la mort à Suzanne Malherbe (alias Marcel Moore) (1892-1972).
Anne Egger en a fait une biographie.
Elle précise : une chronobiographie, tant il est vrai que ce sont les mots ET le temps (ses époques, se périodes, ses dates) qui structurent les vies, et les transforment en bios.


 

Le livre de Anner Egger a donc suivi le film de Fabrice Maze : Claude Cahun, l’antimuse (préface de Richard Walter, Les Hauts-Fonds, Brest, 2015)

Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.


À Paris toujours, au musée Dapper, il faut aller voir le dernier film de Steve Mc Queen (entrée libre).

* À 14h30 : 12 Years a Slave de Steve Mc Queen (2013).
Suivi d’un débat avec Brice Ahounou.


 

Musée Dapper, 35 bis rue Paul-Valéry, 75016 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 14 au 20 mai 2016.



Vendredi 13 mai 2016

 

Cannes 2016

Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle

* I, Daniel Blake de Ken Loach (2016). Compétition.
Loach a inventé le mélodrame sec. Sans pathos, sans "empathie", sans grandes orgues, il brise le cœur des plus endurcis. Ô popoï popoï ! se lamentaient les Grecs de Homère, qui, déjà, doutaient de l’efficacité du front culturel.

* Exil de Rithy Panh (2016). Séance spéciale.
Avec ses images somptueuses, Rithy Panh martèle toujours la même chose, du même point de vue, mais avec un nouveau regard à chaque âge de sa vie. Exil est sans doute le plus fort de ses films. "L’exil et l’enfance ne peuvent se regarder en face. J’ai plus connu l’exil que l’enfance", dit-il.


 


 


 


 

* La Danseuse de Stéphanie Di Giusto (2016). Un certain regard.
Un très beau film. Le buzz, toujours niais, focalise sur Lili-Rose Depp. Elle a 16 ans, ce serait dommage de la gâcher, et de négliger l’œuvre.

Quinzaine des réalisateurs 2016

* Neruda de Pablo Larrain (2016)

ACID 2016

* Isola de Fabianny Deschamps (2016).
C’est la grande Fabianny Deschamps, celle de New Territories.

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

À Paris, au Centre culturel irlandais,, on a verni hier deux artistes : Denis Buckley et John Byrne (13 mai-8 juin 2016).


 

* Denis Buckley : On Doubt

* John Byrne : Would you die for Ireland ? & Peep

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais
, 75005 Paris.


Et puis, ces derniers temps, il y a la rue et la colère, les slogans divergents et les luttes convergentes, les langues de bois et les mensonges, Paris et toutes les autres villes, les régions, l’Europe, le monde. Le chaos du monde et des idées.


 


 


 

"Mais comme le peuple est un ballot, on lui fout la r’traite aux flambeaux !", chantait Montéhus.
Ou des équivalents.


 



Jeudi 12 mai 2016

 

François Morellet (1926-2016) est mort hier, le 11 mai 2016.

Il était rangé dans la catégorie des "minimalistes".
Ses "gémométrées" des années 80 ne démentaient pas.


 

Mais ses installations de néons véhiculaient avec elles un nombre incalculable de plaisirs et d’émotions, abstraites et logiques, certes.
Pourquoi les émotions seraient-elles informes et liquides ? Pourquoi pas sèches et structurées ? Celles que Morellet provoquait étaient maximalistes.


 

Révision sur France-Culture.]


Cannes 2016, 69e édition.

Ce soir, c’est l’ouverture des sections parallèles :

* La Semaine de la critique, 55e édition (12-19 mai 2016)
La plus ancienne section parallèle.


 

* La Quinzaine des réalisateurs, 48e édition (12-20 mai 2016)
Avec des reprises à Paris, Marseille, Genève, Rome, Milan, Florence et Bruxelles.


 

* Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), 24e édition (12-21 mai 2016).
Projections et de rencontres gratuites et ouvertes à tous les publics, aux Arcades, au Studio 13, au Raimu et à l’Alexandre III.


 

Ce que Jeune Cinéma préfère aujourd’hui :

Sélection officielle :

* Money Monster de Jodie Foster (Hors compétition). C’est vachement bien.
Ça sort demain partout en France, on vous le recommande chaudement.


 

* Sieranevada de Cristi Puiu (Compétition).

* Eshtebak de Mohamed Diab (Un certain regard).

Et à la Quinzaine des réalisateurs 2016 :

* La fête à notre très cher Aki Kaurismaki, en sa présence : projection de son film Hamlet Goes Business (1987) et remise du Carosse d’or (l’hommage de la Société des réalisateurs de films-SRF à un de leurs pairs, créé en 2002).


 

Suivez le festival de Cannes 2016 en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

À Paris, l’association L’Aventure Bar floréal nous invite à vernir la grande expo des ex-du bar Floréal. Entrée libre


 

* À partir de 18h30 : Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux (13 mai-27 août 2016).

Commissaire de l’exposition : Françoise Huguier.

Pavillon Carré de Baudouin,
121 rue de Ménilmontant, 75020 Paris.


Toujours à Paris, au musée du quai Branly, c’est un grand anthropologue qui est à l’honneur dans un colloque international : Nathan Wachtel, l’auteur de l’ouvrage inoubliable de 1971, La Vision des vaincus (12-13 mai 2016).

* À partir de 9h30 : Nathan Wachtel, histoire et anthropologie.
Coordination de Anna Gianotti Laban.


 

Tout le programme.

Musée du quai Branly, Salle de cinéma, 37 Quai Branly, 75007 Paris.


À Lyon, Livraisons, commence le Festival de la revue, 2e édition en entrée libre (12-15 mai 2016).

Avec des lectures, des performances, des dialogues, des tables rondes, des cartes blanches, des spectacles, et un focus sur le Québec.

Ça commence dès 14h, au musée des Beaux-Arts.


 

Soirée inaugurale :

* À 19h30 : Jean-Christophe Bailly, autoportrait en revuiste.
Dialogue avec Jean-Baptiste Para de la revue Europe.

Faites votre programme.

Musée des Beaux-Arts, École nationale supérieure des beaux-arts, Les Subsistances, quai de Saône, 69000 Lyon.


À Lyon toujours, commencent les Intergalactiques, 5e édition (12-15 mai 2016).


 

On se souvient que la 4e édition a eu lieu en octobre 2015. Ben, la 5e édition préfère le printemps. Différent, en expansion comme tout univers qui se respecte, "bizarre" en somme, le festival de science-fiction de Lyon a une riche parentèle multiforme, dont on vous parle de temps en temps, à cause de notre affection pour les OVNIS.
À la racine, on a repéré de "merveilleux fous volants et leurs drôles de machines", qui semblent rassemblés dans la bande de AOA Productions, spécialiste des décalages en tous genres : Geek Week, sciences & fictions diveres et autres détournements. Mais nous ne sommes sûrs de rien.

Pour la soirée d’ouverture, le mieux, c’est d’aller y voir de plus près.

* À 18h30 : La Cantina Star Wars avec la fanfare de Marcel Frontal, dont on se sait pas s’il est plombier, prêtre ou maire. NDLC : peut-être pas si différents que l’on croit.


 

L’entrée est gratuite sur l’ensemble du festival (sauf séances de projections).

Ninkasi Gerland, 267 rue Marcel-Mérieux, 69007 Lyon.



Mercredi 11 mai 2016

 

Cannes 2016, la 69e édition est ouverte.
Impossible d’y échapper (11-22 mai 2016).


 


 

Toutes les infos (programme définitif, jurys, leçon de cinéma, affiche, animation des cérémonies, courts métrages, Cinéfondation, etc,) tout est sur le site officiel.

Dernière nouvelle : Palme d’or d’honneur à Jean-Pierre Léaud.
Il veillit sacrément bien le bougre.


 

Ça fantasme sec chez les "vedettes" et dans le peuple (pas les mêmes fantasmes, et avec la bonne distance entre eux bien sûr).

Avec soleil.


 


 

Sans soleil aussi.


 

Ouverture ce soir, avec Café Society de Woody Allen, hors compète depuis longtemps.


 

C’est son son 47e long métrage.
Il n’a jamais voulu être en compétition "parce qu’il serait un très mauvais perdant".
Le film sort en même temps dans toute la France.

Suivez le festival de Cannes en live.


Y a pas que Cannes dans la vie

À Argelès (et dans toute la région), commence Cinémaginaire, 31e édition (11-16 mai 2016).

En 2016, le thème, c’est Détours, titre d’un des films, et ce qui permet tous les vrais chemins, "l’ellipse, le road-movie, les revenants, les voyages interstellaires, les pas de côté et les détournements", pas question de filer droit.


 

Ce soir, ouverture :

* À 18h15 : Détours de Nicola Bonomolo (2015) ; Renaissance de Marie Demunter (2016). Cinéma Jaurès, entrée libre.

* À 19h00 : Inauguration du festival et de l’exposition Circumvolutus de Greg Calvache et Céline Fischer ; Paroles inaugurales et buffet ; Éclats musicaux avec le groupe Oscar Belloc. Galerie Marianne, entrée libre.

* À 21h00 : Aaltra de Benoit Delépine et Gustave Kervern (2003). Espace Liberté, entée libre, et s’il pleut cinéma Jaurès.

Faites votre programme

Cinémaginaire, 71 rue de la Paix, 66700 Argelès-sur-Mer.


À Rouen, la Société Louise-Michel se décentralise avec l’association Effet de Serre toi-même.

* À 17h00 : Dynamiques politiques et sociales de la campagne de Bernie Sanders.
Avec Isabelle Richet.

La grande nouveauté de la campagne présidentielle américaine, c’est pas le guignol à moumoute et ses facéties, c’est Bernie Sanders, le mot "socialisme" qui revient dans le vocabulaire, et le succès de ce retour. Il nous est doux de croire que Occupy Wall Street, né en 2011, a un peu préparé le terrain.

Plus que du Socialist Party of America (1901-1973), de son histoire ou de ses scissions, on se souvient de quelques grandes figures en bonne place dans nos panthéons : les littéraires, Jack London (1876-1916), Upton Sinclair (1878-1968) ou Eugne O’Neil (1888-1953), et aussi les activistes, John Reed (1887-1920) et Louise Bryant (1885-1936), Max Eastman (1883-1969) et son journal The Masses (1911-1917), qui étaient copains avec les anarchistes Emma Goldman (1869-1940) et Alexander Berkman (1870-1936).


 


 

Le sénateur Bernie Sanders (né en 1941), politicien sans perspective pour le moment, leur succède tardivement mais dignement.

Pôle régional des savoirs, 115 boulevard de l’Europe, 76000 Rouen.


À Paris, la Fondation Cartier-Bresson nous invite à découvrir l’œuvre "fulgurante" de la photographe américaine Francesca Woodman (1958-1981), disparue à 22 ans.

* Francesca Woodman. On Being an Angel (11 mai-31 juillet 2016)

L’exposition est conçue par Anna Tellgren en collaboration avec l’Estate Francesca Woodman à New York.


 

Après le Moderna Museet de Stockholm et le FOAM à Amsterdam, la tournée européenne s’achèvera au Moderna Museet de Malmö.

Fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, 75014 Paris.


Dans toute la France, les sorties de ce mercredi sur les grands écrans :

Pas besoin d’être à Cannes pour voir :

* Ma Loute de Bruno Dumont (2016).

* Café Society de Woody Allen (2016).

* Money Monster de Jodie Foster (2016).

Heureusement qu’il y a des tas d’autres films non-cannois.

* La visita de Mauricio López Fernández (2014).

* L’Ange blessé de Emir Baigazin (2016).

* Ville-Marie de Guy Edouin (2015).

Et aussi les bons vieux films qu’on a envie de restaurer dans sa mémoire.

* Blow Up de Michelangelo Antonioni (1966).

* Exodus de Otto Preminger (1960).

* La Maison des étrangers (House of Strangers) de Joseph L. Mankiewicz (1949).



Mardi 10 mai 2016

 

Le 10 mai, les anniversaires se bousculent.

* D’abord, les barricades de la rue Gay-Lussac en 1968.
Ah quelle nuit !


 

* Le 10 mai, c’est aussi la Journée mondiale commémorative de l’abolition de l’esclavage en France métropolitaine
Mais des abolitions suivies de rétablissements, il y en a tellement eu qu’on ne sait jamais ce qu’on commémore exactement.
Sans compter les esclavages clandestins.
Et sans oublier que, au train où vont les choses, avec par exemple les "jobs zero hour", on s’achemine, lentement mais sûrement, vers un néo-esclavage new look, très tendance.

* Il ne faudrait pas oublier pas non plus la jonction de la Central Pacific et de l’Union Pacific, le 10 mai 1869 à Promontary Point, Utah, les deux compagnies devenant le First Transcontinental Railroad (traversant les canyons et les Grandes plaines, entre Sacramento, Californie et Omaha, Nebraska).


 

Sur la photo, on voit Grenvill Dodge (UPRR) et Samuel Montague (CPRR) se serrer la louche au cours de cette Golden Spike Ceremony.

Tiens, ça nous plaît tellement l’histoire de l’Ouest en général et celle des trains en particulier, qu’on se rajoute un petit bonus.


 

* Pour tous les amateurs du Dr House (et donc de Hugh Laurie), on signale que c’est la Journée mondiale du lupus.


 

* Et puis il y a les 144 ans de Marcel Mauss (1872-1950), les 117 ans de Fred Astaire (1899-1987), les 85 ans de Ettore Scola (1931-2016), les 83 ans de Françoise Fabian (née en 1933), les 78 ans de Marina Vlady (née en 1938), les 72 ans de Marie-France Pisier (1944-2011), etc.

Enfin, ce sont les 70 ans de Donovan (né en 1946).
Ce qui veut dire que dans Don’t Look Back, il n’avait que 19 ans.
D’ailleurs, on ira à son concert à l’Olympia le 11 juin 2016.


 


Au cinéma La Clef, l’Observatoire citoyen du CRA (Centre de rétention administrative) de Paris-Vincennes nous invite à deux journées thématiques pour nous alerter, avec cinq films et deux débats : Migrer au féminin (10-11mai 2016).


 

Aujourd’hui :

* À 18h00 : Lungone dromenca de Marie-Christine Duchalet et Pierre Gadrey (2013).
En présence des réalisateurs.

* À 19H00 : Migration féminine : quelle réalité ?
Est-elle en augmentation ou bien était-elle invisible ?
Débat avec Catherine Withol de Wenden et Mirjana Morokvasic.

* À 20h30 : Pause, buffet, discussions

* À 21h00 : Aïssa de Clément Tréhin-Lalanne (2014) ; Illégal de Olivier Masset-Depasse (2013).

Aujourd’hui et demain, les séances commencent par un court métrage du Collectif des cinéastes pour les sans -papiers : Les 18 du 57 boulevard de Strasbourg (2014).

Faites votre programme de demain.

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


Les cinéclubs du mardi :

Au cinéclub de l’ENS, on voyage.

* À 20h30 : Le Grand Voyage de Ismaël Ferroukhi (2004).
(Festival de Venise 2004)

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.

Avec le Cinéclub nordique, on flasback psychédélique.

* À 19h30 : Born To Lose de Palle Demant (2015), sous-titres anglais.
Portrait de Lorenzo Woodrose


 

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


Pour se souvenir de temps en temps que le théâtre est l’art premier, sans besoin de machine ni d’outil, juste les mains, les yeux, les corps, même pas forcément les voix, il faut y aller.

À Vincennes, au Théâtre de l’Épée de bois, par exemple

* À 20h30 : Le P’tit-bourgeois gentilhomme de Éric de Dadelsen, mise en scène de lui-même (Compagnie Bagage de sable et Goldmund Théâtre de la Bouche d’or).
D’après l’essai de Alain Accardo : Le Petit Bourgeois gentilhomme ou La moyennisation de la société (Éditions Agone).

Le spectacle se présente comme "une comédie entre Molière et Bourdieu".

Cela nous rappelle quelques grandes heures de la Cartoucherie de Vincennes, tous théâtre confondus : Molière certes, les p’tits bourgeois et leurs noces évidemment, depuis toujours.
Mais aussi, entre 1995 et 1997, Les rencontres de la Cartoucherie autour de La Misère du monde de Pierre Bourdieu, "le monde comme il va", "le monde et comment le dire", avec tous les grands frères : Adrien, Bezace, Cormann, Dumas, Sandor…


 

"Il y a quelque chose à faire entre Bourdieu et Brecht", disait Philippe Adrien.
La grande tradition des théâtreux se perpétue.

Théâtre de l’Épée de bois, Cartoucherie, Route du Champ de Manœuvre, 94000 Vincennes.



Lundi 9 mai 2016

 

La gloire - ce vieux mot, qui s’est avachi, sans prétexte, en rubrique people -, après quoi tant de vivants courent, est-ce vraiment si désirable ?
Et même juste un petit quart d’heure de célébrité ?

Vanitas vanitatum et omnia vanitas dit l’Ecclésiaste et pense Julien Lahmi. Et ils s’y connaissent.

* Les Dessous du pop de Julien Lahmi (2015).

Les Dessous du POP from Julien Lahmi on Vimeo.


 

Si vous n’avez pas suivi, au fond de la classe près du radiateur, vous avez peut-être raté le programme du 16 avril 2016 du Journal de Hushpuppy. et la carte blanche offerte au Mashup Cinéma, au cours d’une journée remarquable du festival Exit de Créteil.

Rattrapage : voilà l’occasion de savoir ce que vous n’avez jamais osé demander sur le Mashup Cinéma, section française de l’Internationale Expérimental.

"Des pépites d’irrévérence et de fulgurants cris d’amour au 7ème art, par la jeune garde des cinéastes 2.0."


Aux dernières nouvelles, une bonne blague de l’Année du Singe.

Paraît que finalement, tout compte fait, la France va importer du gaz de schiste.
Vous savez ce que c’est, ce qui est bon pour EDF est bon pour l’économie, et ce qui est bon pour l’économie est bon pour toi, petit homme.
Et l’État qui ne peut pas tout est devenu l’État qui ne peut rien du tout.

Nous nous souvenons du film de Gus van Sant, Promised Land (2013).


 


À l’Espace Saint-Michel, un must.

* À 20h20 : 10949 femmes de Naddima Guessoum (2015).

La projection est suivie d’un débat avec Olivier Hadouchi.


 

Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris.



Dimanche 8 mai 2016

 

Coup de blues.
Quand Siné était hebdo, le 1er mai 2009.


 


 


 


 


Au cinéma du Panthéon,

* À 17h00 : Les Ogres de Léa Fehner (2016).


 

La projection sera suivie d’une rencontre avec Léa Fehner et Adèle Haenel.

Cinéma du Panthéon, 13 rue Victor Cousin, 75005 Paris.



Samedi 7 mai 2016

 

Divagations du Singe sur l’avenir radieux :

Pourquoi la titraille des médias du monde entier focalise-elle sur le fait que Sadiq Khan, le nouveau maire de Londres, est musulman, alors que le point important, c’est qu’il est travailliste ?

Nous continuons à penser que la religion devrait relever des affaires intimes, et, comme les pratiques sexuelles par exemple, ne devrait pas définir un citoyen.


 

Il est vrai que, dans le monde entier, désormais, le fait d’être socialiste, travailliste, démocrate, etc. ne fait guère de différence avec le tout venant.
En fait tous capitalistes.

C’est à dire tous à rêver de devenir actionnaires, et au jour béni où il n’y aura plus besoin de travail, ne serait-ce que pour manger.

D’ailleurs l’homme bionique aura-t-il besoin de manger ?
Quelques gouttes d’huile pourraient suffire (pour les rouages).
De toute façon, il n’y aura même plus de baies sauvages ni de racines, ni de forêt pour les engendrer.

Bon, mais, en attendant, ici et maintenant, la seule bonne question demeure :
Qui a besoin de qui ?


 



Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 7 au 13 mai 2016.


À l’invitation de la librairie Cinélittérature, ce matin, on se lève tôt pour Jean Rouch.

* À 11H00 : La Punition de Jean Rouch (1962).

Un presque long métrage, qui semble ne pas exister en DVD et qui, sauf erreur, est passé sur les grands écrans de Paris, la dernière fois, en novembre 2014 au Forum des images.


 

Cinéma Le Panthéon, 13 rue Victor Cousin 75005 Paris.


Le Goethe Institut propose aussi de se lever tôt (pour un samedi).

* À 10h30 : De l’autre côté du Mur de Christian Schwochow (2013).


 

Cinéma Les Sept Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.


À Marseille, Vidéodrome 2, : ciné-concert et docu-fiction.

* À 20h30 : Nanouk l’Esquimau de Robert Flaherty (1922).


 

On ne croit pas trop s’avancer en affirmant que ce film est l’icône, par excellence, du cinéma.
À partir de lui, on peut tout penser : le réel, la représentation du réel, la fiction et le documentaire, le cinéma-vérité, la vérité et le mensonge, l’histoire de la narration cinématographique, l’impossibilité de l’objectivité, la mise en scène des sincérités, Bref la question du vivant, informe au naturel, qui ne survient que si on le raconte.

D’autres films, peut-être, sans doute, peuvent jouer ce rôle originel.
Mais plutôt Nanouk.

Le jeune compositeur lyonnais Romain Joubert nous propose "une envolée musicale, aux sonorités authentiques et sauvages, où l’instrument devient vent, le papier devient neige, et le froid une couleur."

C’est le vieux Robert Flaherty qui doit être content.


 

Et demain, dimanche, on remet ça à 18h30.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.



Vendredi 6 mai 2016

 

Bon anniversaire, Dr Sigmund (1856-1939) !
160 balais au compteur aujourd’hui.


 

Après avoir régné sans partage pendant quelques décennies, il est désormais comparé à Christophe Colomb (1), par les neuro-scientifiques.

En gros, un aventurier, un voyageur du hasard objectif, un poète en quelque sorte.

Quelqu’un qui a "découvert" (2) quelque chose qu’il n’a pas vraiment compris.

Un précurseur, après tout, et c’est un honneur.
Malgré la blessure narcissique qui lui est ainsi infligée, il va parfaitement bien.

1. Digression de l’année du Singe : Alors lui, Christophe Colomb (1451-1506), ceux qui commémorent l’événement mineur qu’est la mort, lui fêteront son 510e anniversaire le 20 mai 2016.

2. Mauvais esprit du Singe : Juste après "la découverte", arrive le vrai mot et la vraie chose, "la conquête". Toutes choses égales par ailleurs.


 

Outre Adami, pour fêter ça dignement, on vous propose les tendres commentaires de Anna Freud sur quelques footages de famille des années 30.

Et puis, avec TCM, on peut voir en entier et en français Freud, Passions secrètes de John Huston (1962).

Scénario de Wolfgang Reinhardt et Charles Kaufman, et Jean-Paul Sartre non crédité.


À la Cinémathèque française, la Finlande.


 

* À 18h30 : Nuorena nukkunut de Teuvo Tulio (1937).

D’après un roman de Frans Emil Sillanpää, prix Nobel de littérature 1939, Silja ou une brève destinée (1931).

Une bobine de ce film perdu a été retrouvée dans les collections de la Cinémathèque française. Celle-ci a été restaurée par l’Institut National Audiovisuel de Finlande et la Cinémathèque.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Que de films ont des destins injustes ! Entre ceux qui sortent et restent une semaine sur les écrans et ceux qui ne sortent jamais…

Quand on sait combien de temps et d’efforts des artistes talentueux y ont mis, quand on a eu la chance de voir et d’apprécier une œuvre et qu’on la voit disparaître à jamais, quand on a juste raté une séance impossible à retrouver, on a un terrible sentiment de gâchis.
Heureusement il y a les DVD, et il y aura, sans doute de plus en plus de possibilités de rattrapage et de réseaux de distributions parallèles.

Pour l’instant, quelques cinémas indépendants consacrent leur programmation à des sauvetages de films relégués et/ou incompris, auxquels ils croient.

La Clef est de ceux-là.


 

Aujourd’hui encore, on peut voir :

* À 20h00 : Évolution de Lucile Hadzihalilovic (2015).

Lucile Hadzihalilovic a de la chance et des amis. Son film, Évolution, est à la fois remarquable et méconnu. Alors on se mobilise pour le soutenir et l’expliquer.

Le 29 avril 2016, le fim était présenté par Yann Gonzalez.
Ce soir, il est présenté par Philippe Rouyer.
On vous le recommande.

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À l’Université de Paris 8, un colloque, aujourd’hui et demain : Écrire la ville au cinéma (6 et 7 mai 2016, de 9h00 à 19h00).

Coordination de Nicolas Droin et Mélanie Forret.
En présence de Héléna Klotz et Virgil Vernier.


 

Université de Paris 8, salle de projection A1 181, 2 rue de la Liberté, 93000 Saint-Denis.



Jeudi 5 mai 2016

 

Hommage à Siné de l’équipe de Jeune Cinéma


 


Hommage à Siné de Lucien Logette.
Un vieux souvenir, circa 1963, où Siné était le seul encore en vie.


 


 


Hier, comme d’habitude, on a acheté Sinémensuel, (1) et on l’a lu, comme d’habitude, dans les coins.

Et voilà, ce matin, jeudi, à 8 heures, notre vieil ami de toujours est mort. On savait qu’il n’allait pas bien. Mais, là, c’est quand même une sacrée vacherie.

Siné (alias Maurice Sinet) (1928-2016) était Régent du Collège de Pataphysique.
Le Collège n’est pas aussi prétentieux que l’Académie française : il n’a jamais prétendu rendre immortel.
Au Collège, il y a les vrais vivants, ceux qui refusent le formol, nos amis, nos compagnons, nos camarades. Ceux qui appartiennent à la mémoire vive.

Ce matin, on a le cœur lourd et on fait tout de travers.


 


 


 


 

1. Protestations des singes de l’Année du Singe : Faut s’abonner !
Ben oui, on n’est pas abonné, et on l’achète, chaque mois.

D’abord pour flirter avec nos kiosquiers, dans l’ensemble tous très glam.

Et surtout parce que SinéMensuel ne rentre pas dans nos boîtes à lettres, ou alors il est tout plié.
Tous, nous tenons à avoir une collection complète bien propre à léguer à nos descendants.



 

Karl Marx (1818-1883) fête, aujourd’hui même, ses 198 ans.



Mercredi 4 mai 2016

 

Le festival Hors piste, 11e édition (22 avril-8 mai 2016) tire à sa fin.

En 2016, c’est L’art de la révolte.

L'art de la révolte (Hors-Pistes) from Raphaël Faon on Vimeo.


 

Et aujourd’hui, c’est Lignes de fracture, une journée de réflexions, de débats et de projections avec Julian Assange, Achille Mbembe, Didier Eribon, Geoffroy de Lagasnerie, Celine Sciamma, Syvlie Blocher, Edouard Louis, Catherine Corsini et Denetem Touam Bona.

Une journée qui ressemblerait à l’amorce d’États-Généraux de la politique contemporaine, comme il y en a eu en 1614 ou en 1789.


 


 

Entrée libre évidemment.

Au programme :

* À 14h00 : Pouvoir, Critique, Souveraineté, Guerre, Colonial, Résistance.
Avec Achille Mbmebe et Didier Éribon.
Rencontre animée par Alexis Pierçon-Gnezda.
Suivie de la projection de Alamo (4 versions différentes de la bataille d’Alamo fondatrice du mythe national américain) de Sylvie Blocher. (2014)

* À 16h00 : Fuite, Migration, Camps, Police, Calais, Engagement, Asile.
Avec Catherine Corsini et Dénètem Touam Bona.
Suivie de la projection de films sur Calais animées par Annalisa Romani.

* À 17h30 : Classes, Domination, Représentation, Violence, Écriture.
Avec Céline Sciamma et Édouard Louis.
Rencontre animée par Anne Laffeter.

* À 19h00 : Guerre, Terrorisme, Wikileaks, Whistleblowing, État, Démocratie.
Avec Julian Assange et Geoffroy de Lagasnerie.
Rencontre animée par Jean-Marie Durand.

Beaubourg, Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À la Cinémathèque de Bercy, commence une rétrospective Michèle Rosier (4-15 mai 2016).

Michèle Rosier, on l’a beaucoup aimée dans les années 70.
D’autant plus qu’elle venait d’un monde hyper branché, qu’elle a commencé tard à faire la cinéaste, et qu’elle n’en a pas moins tracé un chemin artistique singulier, presque secret. On l’aimait parce qu’elle n’était pas à tout le monde.

Avec, pour ses fictions, ces magnifiques acteurs, à la fois connus et hors mainstream, souvent liés au théâtre, qui étaient nos référents : Françoise Lebrun, Dominique Valadié, Philippe Clévenot, Claude Degliame, Anne Wiazemski, Charles Berling, Eva Ionesco, Patrick Chesnais, Judith Magre, Daniel Martin…

Avec, pour ses documentaires, des sujets improbables à la limite de l’expérimental, comme ce long regard sur Aubervilliers de 1978 à 2014.


 

Ça commence ce soir :

* À 20h00 : Embrasse-moi de Michèle Rosier (1987).
En sa présence.

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Les sorties sur les grands écrans :

* Vendeur de Sylvain Desclous (2016).

* Red Amnesia de Wang Xiaoshuai (2014).

* Les Amants de Caracas (Desde alla) de Lorenzo Vigas (2015).

* Mr. Holmes de Bill Condom (2015).

* Chaînes conjugales (A Letter to Three Wives) de Joseph L. Mankiewicz (1949).

* Les Égarés (Gli sbandati) de Francesco Maselli (1954).

* Spartacus de Stanley Kubrick (1960).

* La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford (1946).



Mardi 3 mai 2016

 

On commence par nos cinéclubs favoris du mardi :

Au Jean-Vigo :

* À 20h15 : La Glace à trois faces (1927) et L’Or des mers (1932) de Jean Epstein.
Présentation par Prosper Hillairet.


 

Cinéma Jean-Vigo, 1 rue Pierre et Marie Curie, 92230 Gennevilliers.


Au Cinéclub irlandais :

* À 19h30 : You’re Ugly Too de Mark Noonan (2015).

Centre Culturel Irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.


Au Cinéclub de l’ENS :

* À 20h30 : Miracle en Alabama de Arthur Penn (1962).

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Au Cinéclub nordique :

* À 19h30 : Kertu de Ilmar Raag (2013).

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


Et toujours, le cinéma de référence, au Forum des images, au cœur de Paris.

Nous n’oublions pas Octobre 17, ni les échecs de divers printemps.
Mais avec le retour des beaux jours, tous les espoirs semblent toujours permis.

Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


Parce que Chris Marker (1921-2012) était un homme à pseudos, à secrets, à légendes, à chats, à amis, à engagements, à essais, bref un poète, tout le monde se l’est approprié. Chacun le sien.

À la Maison de la poésie, c’est la chorégraphe et danseuse Maroussia Vossen qui nous parle lui et de leur relation singulière. (1)

* À 19h00 : Maroussia Vossen - Chris Marker (Le Livre impossible)
Présentation par Zoé Varier. Lecture par Garance Clavel.


 

1. Maroussia Vossen, Chris Marker (Le livre impossible), Le Tripode, 2016.

Maison de la Poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


Et toujours à Paris, la Société Louise-Michel nous invite avec la revue Contretemps (dont le numéro 29 d’avril 2016 est paru).

* À 19h00 : Quelle crise des migrants ? Quel afflux de réfugiés ?
Avec Claude Calame, Claire Rodier et Marie-Christine Vergiat.

Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


À Toulouse, à la cinémathèque, c’est aujourd’hui que commence le cycle Le cinéma policier français, partie 1, du muet aux années 50 (3-31mai 2016).

Ce soir :

* À 18H00 : Rencontre avec Jean-Noël Grando à la librairie Ombres blanches (à l’occasion de son ouvrage Fantômas tombe le masque (Alliance Éditions, 2016).

* À 19h00 : Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandéra (1937).

* À 21h00 : Fantômas - À l’ombre de la guillotine de Louis Feuillade (1913). Présentation par Jean-Noël Grando.


 

Prévoyez dès à présent vos occupations du mercredi 18 mai 2016, avec François Guérif.

Faites votre programme du mois Polar français 1ère partie.

Cinémathèque de Toulouse, 
69 rue du Taur, 31080 Toulouse.
Ombres blanches, 50 rue Léon-Gambetta, 31000 Toulouse.


À Lyon, au cours de cette saison 2015-2016, l’Institut Lumière propose un cycle de soirées consacrées à l’environnement.

On a pu voir La Glace et le ciel de Luc Jacquet (2015) ; Les Moissons du futur de Marie-Monique Robin (2012) ; Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof (2013) ; This change everything de Avi Lewis (2015). Ce soir, le sujet, c’est Les déchets du nucléaire.

Containment Trailer 1 from Robb Moss & Peter Galison on Vimeo.


 

* À 19h00 : Containment de Peter Galison & Robb Moss (2015).

En présence de Corinne Lepage, actuellement mandatée par le canton et la ville de Genève dans le cadre d’une plainte visant la Centrale nucléaire du Bugey.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69000 Lyon.



Lundi 2 mai 2016

 

À propos de la bonne fortune d’un mot, une question dans une bouteille à la mer.

Qui se souvient de quand exactement le mot "casseur" est apparu, dans le vocabulaire des médias et chez les "dirigeants" ? Il nous semble que Pompidou n’était pas encore mort.

Ce qui est sûr, c’est que personne n’a eu l’idée de qualifier ainsi ceux qui étaient rue Gay-Lussac le 10 mai 1968.
Ni les jours suivants, ni les semaines, ni les mois suivants d’ailleurs. Ni même à propos des voitures brûlées. Peut-être après la manifestation du 21 juin 1973. Longtemps, ce qui se passait a semblé "naturel", et on pensait plutôt à la Commune de Paris.

Il faut dire que les adeptes de la "violence révolutionnaire", durant les longues années 60, s’étaient formés aux glorieux ancêtres. Ils avaient des mots, des références, des exemples, et pas seulement des pulsions.
C’est tout ce qui sépare, dans les prisons de toutes sortes, les politiques des droits communs : la pensée collective avant l’action.

Nous attendons fermement les deux films qui devraient sortir bientôt :

* Un étrange printemps de Dominique Beaux (2016).

* Vincennes, l’université disparue de Virginie Linhart (2016).


 


 



Dimanche 1er mai 2016

 

On ne sait jamais ce qu’on filme. Chris Marker.

Place de la République, la nuit du 28 avril 2016, les cinéastes Matthieu Bareyre et Thibaut Dufait faisaient des repérages pour un prochain film.

Francetvinfo nous fait passer la vidéo dans sa newsletter quotidienne.


 


PREMIER-MAI, histoire.

Tant que les lapins n’auront pas d’historien, l’histoire sera écrite par les chasseurs.

C’est bien de (re)lire le livre de Howard Zinn (1922-2010), Une histoire populaire américaine (1980), Prix des Amis du Monde Diplomatique en 2003.


 


 

On peut voir aussi Howard Zinn : une histoire populaire américaine, premier volet, Du pain et des roses de Olivier Azam & Daniel Mermet (Les Mutins de Pangée, 2015).


 

À propos des Mutins de Pangée dont on vous avait vanté ici-même les mérites...



Voyage dans le temps.

 


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