Journal de Hushpuppy (avril 2016)
Avril 2016
publié le mardi 26 avril 2016


AVRIL 2016

 



Samedi 30 avril 2016

 

Depuis 2014, Jean Delannoy a un musée.
Un très beau musée, avec un beau nom et une belle ambition :
Le Musée du cinéma et de la photographie. Espace des métiers et techniques de l’image.

On y voit, par exemple, de merveilleuses machines, en expo permanente.


 


 

Il y a aussi des expositions annuelles à partir du mois de mai.
Nous vous en avons déjà parlé :

En mai 2014, le musée a été inauguré avec une exposition sur Jean Gabin : Gabin : 100 films, 134 millions de spectateurs.


 

En mai 2015, on retrouvait Les actrices de Jean Delannoy. Michèle, Gina, Marina et les autres...


 

En mai 2016, c’est Bourvil qui est à l’honneur : Bourvil et les comédiens normands ((30 avril-30 septembre 2016).


 

En voisins, en Normands, les Amis de Jean Delannoy et les Amis de Bourvil se sont rencontrés pour nous inviter à Bueil.

C’est aujourd’hui qu’a lieu le vernissage (de 11h à 17h), et on a tout l’été pour fêter André Raimbourg dit Bourvil (1917-1970), ce grand comédien magique qui a trouvé le moyen d’être à la fois (très) différent et (très) populaire malgré sa courte vie.

Musée du cinéma et de la photographie. Espace des métiers et techniques de l’image, 8 Grande Rue, 27730 Bueil.


Au Centre Pompidou, l’exposition Gérard Fromanger, inaugurée le 16 février 2016, entame sa dernière ligne droite (clôture le 16 mai 2016).


 

Mais Fromanger, n’est pas seulement un grand peintre, il est - il a toujours été - un peintre engagé.


 

Il est né en 1939, Mai 68 fut son époque, et le jour du vernissage tous les vieux de la vieille étaient là. Ceux qui manquaient à bord, c’est qu’ils étaient morts.


 


 

En 2016, il a des choses à nous dire, on a des choses à lui dire.

* À 19h00 : Art et politique. Conversation avec Gérard Fromanger avec Régis Debray, Lola Gonzalez et Iris Levasseur.

Entrée libre.

Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, Grande salle, Niveau-1, place Pompidou, 75004 Paris.


Salut les câblés ! La semaine télé de Jeune Cinéma du 30 avril au 6 mai 2016.



Vendredi 29 avril 2016

 

Aux États-Unis, la Commission sur les activités anti-américaines (HUAC) a été créée en 1938, et en 1947, après la WWII, ses traques se sont étendues à Hollywood, pour savoir, notamment, qui avait appartenu au Parti communiste ou qui avait des sympathies pour lui.
Le sénateur McCarthy (1950-1954) mit tout son poids dans cette lutte idéologique paranoïaque. Cf. Les Sorcières de Salem de Arthur Miller (1953).

Il y eut les lâches et les courageux, des solidarités et des trahisons, les fameux "Dix de Hollywood".


 

Ce fut le temps des blacklistés (la liste noire dura jusque dans les années 60) qui ne pouvaient plus travailler ou durent / purent s’exiler, l’histoire est connue, avec ses têtes d’affiche, les gentils et les "salauds". En fait, la liste des victimes du maccarthysme est longue et on y trouve tous les artistes et intellectuels qui comptent.


 

Howard Fast, écrivain prolixe (alias E.V. Cunningham pour les romans policiers), et ami de Dashiell Hammett, n’est pas le plus connu.
Mais tout le monde connaît son Spartacus, même s’il ne l’a pas lu, à cause du film de Stanley Kubrick qui en a été tiré (scénario de Dalton Trumbo).
Alain Virmaux nous parlait, ici même, de Howard Fast, dont le livre, Mémoires d’un rouge, est un très bon témoignage sur l’époque. (1)

Un film et une rencontre nous permettent d’en savoir plus :

* À 19h00 : Howard Fast, histoire d’un rouge de Richard Hamon (2003). (1)

Ce documentaire mêle des images d’archives sur l’histoire des États-Unis et des entretiens avec Howard Fast quelques mois avant sa mort.
La projection sera suivie d’un débat animé par Marie Hermann et Alice Béja (Éditions Agone) avec Richard Hamon, ainsi que Jean Rosenthal, éditeur et traducteur de Spartacus de Howard Fast, lors de sa première parution (Club français du livre, 1955).

1. Howard Fast fut membre du PC de 1944 à 1956. Son autobiographie, Mémoires d’un rouge (Being Red) est parue en France en 1990 et 2000 (Payot/Rivages). Réédition en 2016 Agone.

Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris.
(Réservation conseillée : 01 48 05 88 27)


Le cinéma indépendant chinois existe.

L’Inalco et le studio des Ursulines nous invitent à le rencontrer, avec six films.

C’est China Now : Independent Visions (29-30 avril 2016).

Inauguration aujourd’hui à l’Inalco, en entrée libre.

* À 14h00 : Four Ways to Die in My Hometown de Chai Chunya (2014).


 

Le film et les invités seront présentés par Luisa Prudentino et Flora Licha.
Puis, de 15h50 à 17h30, la projection sera suivie d’une discussion autour du film menée par Shelly Kraicer et Karin Chien en présence de Chai Chunya, qui dialoguera avec Gwenaël Gaffric, avec un débat ouvert au public.

La suite se passera aux Ursulines.

Tiens c’est l’occasion de rappeler que les Ursulines a ouvert le 21 janvier 1926, et que, cette année est donc celle de ses 90 ans.
Bon pied bon œil et toujours le poteau à éviter.


 


 

* À 20h00 : A Filmless Festival (2014).
Documentaire sur le 11ème Festival de cinéma indépendant de Pékin.

* À 22h10 : Cut Out the Eyes de Xu Tong (2014).

Faites votre programme.

Studio des Ursulines, 10 rue des Ursulines, 75005 Paris.
Inalco, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris.


Ce soir, au cinéma La Clef, une soirée particulière.

* À 19h40 : Évolution de Lucile Hadzihalilovic (2015).

Sélection du Festival international du film de Toronto 2015, Prix spécial du jury au Festival de Saint-Sébastien pour 2015, le film est remarquable, pas suffisamment remarqué.


 


 

Il sera présenté par le réalisateur Yann Gonzalez qui souhaite soutenir ce film applaudi par la critique mais boudé du grand public.

La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.



Jeudi 28 avril 2016

 

C’est entre Paris et Toulouse que le cinéma Le Brady de Paris fête ses 60 ans. C’est à la Cinémathèque de Toulouse, en effet, qu’il a déposé ses archives en 2011.

Le petit cinéma de quartier, né le 25 juin 1956, loin des grands boulevards, a survécu, dans des niches cinéphiles devenues mythiques.


 

De la mono-salle familiale des années 1950 à la spécialisation dans le fantastique et l’horreur des années 1960 à 2000, des films de série B aux films de Jean-Pierre Mocky en passant par le cinéma d’art et d’essai, le cinéma populaire de Turquie ou de Bollywood.


 

À Toulouse, la Cinémathèque propose un cycle de films en son honneur, et une rencontre (28-30 avril 2016).

Ça commence ce soir :

* À 19h00 : Jours tranquilles à Clichy (Stille dage i Clichy) de 
Jens Jørgen Thorsen (1970).

* À 21h00 : Bordel SS
 de José Bénazéraf (1978).

Faites votre programme de ces trois jours.

En notant spécialement le samedi 30 avril 2016 :

* À 16h00 : Rencontre avec Jacques Thorens, auteur du récit Le Brady, cinéma des damnés (Éditions Verticales, 2015), et les membres de l‘équipe actuelle du Brady. Ils présenteront des films issus de la programmation historique des trois premières périodes du Brady.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.

À Paris, en juin, il y aura une exposition à la Médiathèque Françoise-Sagan, qui ouvrira le 1er juin et vernira le 8 juin 2016 (1er juin-18 septembre 2016).

L’expostion sera organisée autour des quatre époques du Brady :

* 1956-1965 : les débuts d’un cinéma de quartier
 ;
* 1965-1994 : l‘âge d’or du Brady
 ;
* 1994-2010 : les années Mocky
 ;
* 2010-… : le Brady aujourd’hui.

On y reviendra.

Médiathèque Françoise-Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris.


À Montreuil, dans le cadre de la Parole Errante Demain :

* À 20h00 : Paris Grand Capital de François Lathullière (2015).


 

À Ivry-sur-Seine, à Saint-Denis, à Bagnolet, à Pantin, le Grand Paris est en marche, la banlieue attise les appétits du capital.

Café-librairie Michèle-Firk, 9 rue François Debergue, 93000 Montreuil.


À Blois, l’association Ciné’fil nous invite :

Homeland. Irak année zéro, de Abbas Fahdel (2015), en deux parties.

* À 18h00 : 
 Avant la chute.

* À 21h00 : Après la bataille
.


 

Avec une réplique, le dimanche 8 mai 2016, en entrée libre, à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire.

* À 18h00 : Cinéma et Histoire, Homeland ou comment filmer une rupture historique ?
Leçon de cinéma par Frédéric Abécassis

Cinéma Les Lobis, 12 avenue Maunoury, 41000 Blois.


Sinon, à Paris : Manif (Denfert-Nation).
Et République Nuit debout 59 mars.



Mercredi 27 avril 2016

 

L’institut international de recherche de Stockholm pour la paix (SIPRI), dans les 168 pays observés entre 1988 et 2015, a constaté que les dépenses militaires dans le monde sont au plus haut depuis dix ans.


 

La France consacre 2, 1% de son PIB à ses dépenses militaires, ce qui est une moyenne mondiale et est très loin des 10% de certains pays.

La France, en revanche, ne fait que progresser, pour ce qui concerne ses recettes militaires. Elle exporte de plus en plus, avec un record historique, en 2015 : 16 milliards d’euros de commandes, deux fois plus qu’en 2014.

La France est fière d’être si bonne commerçante et d’être "championne dans l’industrie de l’armement". On peut le dire comme ça.
Paraît aussi que la diplomatie est un corps de l’État sous-estimé.


 

"La France", cette France-là, marchand d’armes, c’est qui ?


 


Les sorties sur les grands écrans

* Nos souvenirs de Gus van Sant (2015).

* Théo et Hugo sont dans le même bateau de Olivier Ducastel & Jacques Martineau (2015).

* Dégradé de Tarzan & Arab Nasser (2015).

* 10949 Femmes de Nassima Guessoum (2014).

* Dalton Trumbo de Jay Roach (2016).

* Les Habitants de Raymond Depardon (2016).
Ne pas confondre avec
* Les Habitants de Alex van Warmerdam (1992).
Pas du tout le même genre.

* Qu’elle était verte ma vallée de John Ford (1941).

* Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz (1963).



Mardi 26 avril 2016

 

Gilles Nadeau et les Éditions Maurice-Nadeau invitent les amis de La Quinzaine littéraire, et leurs amis - Oups, l’ex-Quinzaine littéraire devenue En attendant Nadeau (qui en est à son numéro 8).


 

* À 18h30 : Rencontre avec Alain Joubert à l’occasion de la parution de son livre La clé est sur la porte. Pour le Grand Surréalisme.

Librairie de Paris, 7-11 place de Clichy, 75017 Paris.


Bon anniversaire à la catastrophe nucléaire de la centrale de Tchernobyl, vous savez, celle dont les émanations n’ont pas réussi à traverser nos frontières. Cette année, elle a 30 ans, la cata, l’âge de raison, avec toute sa maturité et toutes ses dents : toujours mortelle.


 


 

Tchernobyl, c’était une ville, à 90 km de Kiev.
Prypiat, c’était une ville, à 10 km de Tchernobyl et à 3 km de la centrale. Avec une jolie rivière qui rejoint le Dniepr.
Autour de la centrale, 30 km de périmètre de sécurité.


 


Shakespeare aurait été baptisé à Stratford-upon-Avon le 26 avril 1564.
Et il y serait mort le 23 avril 1616.


 

Nous ne voyons donc aucun anniversaire à lui souhaiter aujourd’hui, puisque nous ne tenons pas compte de la mort et il nous semblerait contre-productif de célébrer son baptême.
Les immortels se foutent des dates exactes, et, sans doute, préfèrent-ils être chahutés plutôt qu’idôlatrés. Nul ne souhaite finir comme une vache sacrée.

Mais pour le plaisir des amateurs et en souvenir de celle qui, dans ses moments de blues, déclamait, dans le texte, Shakespeare (aussi bien d’ailleurs que Homère ou Virgile), voici le Sonnet 71 qu’elle chérissait spécialement :

No longer mourn for me when I am dead
Than you shall hear the surly sullen bell
Give warning to the world that I am fled
From this vile world, with vilest worms to dwell ;
Nay, if you read this line, remember not
The hand that writ it ; for I love you so,
That I in your sweet thoughts would be forgot,
If thinking on me then should make you woe.
O, if (I say) you look upon this verse,
When I perhaps compounded am with clay,
Do not so much as my poor name rehearse ;
But let your love even with my life decay :
 Lest the wise world should look into your moan,
 And mock you with me after I am gone.

William Shakespeare

Les Beatles avaient célébré comme il convenait ses 400 ans, un 28 avril en 1964, avec Le Songe d’une nuit d’été.


 


Le mardi, nos cinéclubs.

Le cinéclub de l’ENS :

*À 20h30 : Mary and Max de Adam Elliot (2009).


 

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


La Fondation Seydoux offre une Carte Blanche à la Cohen’s collection : Les grands noms du cinéma muet americain (21 avril-3 mai 2016).

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Robin des bois de Allan Dwan (1922), avec Douglas Fairbanks qui a aussi participé au scénario.


 

* À 16h30 : Le Fils du cheik de George Fitzmaurice (1926), avec Rudolph Valentino.


 

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.



Lundi 25 avril 2016

 

Comment ça, elle bégaie, l’histoire ?


 

C’est pas l’équivalent du 15 mai 1968, avec "la prise de l"Odéon" par 3000 personnes, étudiants et ouvriers, et il n’y a pas de drapeau, ni noir ni rouge, flottant au fronton de l’Odéon.


 


 

M’enfin, on n’est pas le 15 mai, non plus.
Et les théâtres, c’est ce qu’il faut "prendre".
On y est mieux assis que par terre, surtout quand il pleut, et l’accoustique est meilleure.
Et puis, après, on en connaît le chemin.


 


Bon anniversaire au Portugal et à sa révolution des Œillets pacifique, qui a 42 ans en cette année 2016, l’âge des retournements, "le milieu du chemin de notre vie".

Détour par l’Italie, et l’Enfer :

Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura.


 


 

Retour au Portugal :

Grândola, vila morena,
Terra da Fraternidade,

O povo é quem mais ordena
Dentro de ti, ó cidade...

Version lyrique suivie de version militaire.


 

Version officielle des médias.


 


Bon anniversaire aussi, unanime, à Olivier de Sydney, New South Wales, où l’automne vient d’arrriver.


 



Dimanche 24 avril 2016

 

C’est dimanche.


 

On prend 10 minutes pour écouter Shlomo Sand qui parle de ses trois intellos référents : André Breton, Simone Weil et Daniel Guérin, qui n’ont pas fait d’erreur d’appréciation face aux trois crimes principaux du 20e siècle : le colonialisme, le stalinisme et le nazisme. Il y ajoute George Orwell.

Shlomo et ses trois intellos from Là-bas si j'y suis on Vimeo.


 

Merci à Là-bas si j’y suis.


Paris-Expérimental nous fait savoir que Maurice Lemaître, l’enragé du lettrisme, est toujours vivant et bien vivant.

On peut réécouter la version intégrale de l’émission radiophonique de Frédéric Acquaviva sur France Culture.

On peut aussi trouver ses livres chez Paris-Expérimental.


 



Samedi 23 avril 2016

 

À Paris, c’est le samedi du Goethe-Institut : Le cinéma allemand 1930-2010 (L’Allemagne en dix films).


 

* À 11h00 : Berlin Babylon de Hubertus Siegert (1996-2001).
Présentation par Pierre Eisenreich (revue Positif).

Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À la Cartoucherie de Vincennes, le Théâtre de l’Épée de bois ouvre un large front culturel : État d’urgence culturelle. Comment inventer ensemble un avenir ?


 

C’est bien, c’est le rôle des théâtres.

Ce samedi, la discussion couvrira un champ très vaste, de l’édition à l’ensemble des pratiques de l’art en passant par les domaines de l’éducation et de la psychiatrie, avec la revue Cassandre.


 

* À 15h00 : On continue à parler ?

Chantiers ouverts au public sur les différents thèmes et élaborations de formes (performances, poésie, slam, musique, etc.)

* À 18h00 : L’état des droits culturels en Europe et en France avec Jean-Michel Lucas.

* À 18h30 : Grande conversation sur quatre thèmes :

L’art de l’hospitalité. Fabrique des espaces et des paysages urbains.
Avec Valérie de Saint-Do, Julien Beller et Échelle inconnue.

Invisibles et inaudibles sur les scènes contemporaines.
Avec Coline Merlo et des membres du collectif Décoloniser les arts.

Il n’y a pas de neutralité politique dans la critique culturelle.
Avec Pauline Perrenot, Aurore Krol, Jef Klak.

L’art dans les lieux de relégation (psychiatrie, prison, précarité…).
Avec Nicolas Roméas, Patrice Lambert, Régis Meyran, José Sagit.

C’est ouvert à tous. Il y a un bar ouvert de 18h à 23h avec les bons petits plats de l’équipe du théâtre.

Contacts : Mathilde ou Alicia.

Théâtre de l’Épée de bois, Cartoucherie de Vincennes


À la Cinémathèque de Toulouse, on célèbre Marco Bellocchio.

Avant la présentation de son dernier film, Fai bei sogni (Fais de beaux rêves, 2016) en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2016 :

* À 19h00 : On discute de son œuvre avec son fils, l’acteur Pier Giorgio Bellocchio, son producteur Simone Gattoni, et Giona A. Nazzaro, du festival de Venise. Entrée libre.

* À 21h00 : Buongiorno, notte (2003), avec Pink Floyd pour l’émotion et Schubert pour la pirouette.
Présentation par Pier Giorgio Bellocchio, Simone Gattoni et Giona A. Nazzaro.


 


 

Et demain, dimanche :

* À 16h00 : Sangue del mio sangue (2015).
Avec les Italiens qui seront encore présents, ce qui ne sera pas inutile pour ce film énigmatique.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Salut les câblés ! La semaine télé de Jeune Cinéma du 23 au 29 avril 2016.



Vendredi 22 avril 2016

 

Comme à République, les Nuits debout (et les Soirées debout, et les Midis debout aussi) se multiplient, partout où il y a des places publiques.
Partout en France, d’ailleurs. Ça en dit long sur l’envie des gens de se parler autrement que par téléphone, et de se renseigner autrement que par la télé.

À Paris, dans les quartiers-villages, dans le 10e, dans le 19e, dans le 14e...

Et dans les banlieues. À Mantes-la Jolie, à Aubervilliers, à Pantin, à Saint-Ouen, à Créteil, à Saint-Denis, au Blanc-Mesnil, à Fontenay-sous-bois, à Villejuif, à Malakoff, à Marne-la-Vallée, à Ivry, aux Lilas…

Paris que j’aime, qui renaîtrait ?


 


Tous les journaux en font leur Une : Prince (1958-2016) est mort hier, qui régna dans les années 80.

Prince et le cinéma ?

Au départ, il y a le succès planétaire de Purple Rain de Albert Magnoli (1984), avec Prince lui-même dans le rôle du Kid. Il a 26 ans et obtient l’Oscar de la meilleure chanson.
Après, il était normal qu’il fasse son cinéma musical lui-même.

Ce fut Under The Cherry Moon, en 1986, où il fait le gigolo avec Kristin Scott Thomas sur le Côte d’azur.

L’année suivante, en 1987, Sign O’ the Times, documentaire sur la tournée (1987).

En 1990, Graffiti Bridges, c’était la suite de Purple Rain (1990).

Quelques fois, c’était vraiment aussi bien que la musique planante des 60 :


 


C’est la "Journée de la Terre".
Même Google s’y est mis, évacuant ses fameuses lettres pour des images.
Ça mange pas de pain.
Ça part d’une bonne intention.
Faudra plus que des intentions.


 


Sinon, ce soir à la Maison de la poésie

* À 19H00 : Images invisibles, des courts-métrages sans images.

Assez d’images toutes faites, puisons les nôtres dans nos imaginaires !

Teaser Images invisibles from Productions Rhizome on Vimeo.

Avec les duos d’imagistes sonores : Daniel Canty & Miriane Rouillard ; Renée Gagnon & Antoine Caron : David Leblanc & Marc Doucet ; Simon Dumas & Mathieu Campagna.

Maison de la poésie, Passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Jeudi 21 avril 2016

 

Marco Leto (1931-2016) est mort aujourd’hui à Bologne.

Il n’aura réalisé que trois films, mais il est l’homme d’un seul, un chef d’œuvre du grand cinéma politique italien, oublié : La villleggiatura (1976).

Aucun autre réalisateur n’a aussi bien évoqué la conscience de classe, ses vertus, ses carences, la fatalité qui lui colle à la peau.


La conférence de presse du festival de Cannes officiel, c’est un peu comme un séisme, et quelle que soit sa magnitude, il y a toujours des répliques.

C’est ainsi que le 14 avril 2016, tout n’était pas encore tout-à-fait bouclé.

On nous annonce maintenant le programme de Cannes Classics, une section moins bling mais bien plus top que les autres, une section-racines, celle qui soutient toutes les autres qui s’épanouissent en l’air, et nous permet de comprendre pourquoi il est devenu le plus grand festival du monde.


 

Et flash forward / rétroactivité (Facéties de l’année du Singe) :

À la sélection annoncée le 14 avril 2016, s’ajoutent (le 22 avril 2016) les compléments de la sélection 2016.
Pour la facilité de lecture ultérieure du site de Cannes officiel, les deux listes fusionneront probablement.


À Paris, à partir de 18h00 (et jusqu’à 21h00), le Collectif des droits sociaux et politiques du 14e nous invite à une Soirée debout, à Denfert, devant la gare du RER, un peu derrière de l’octroi, et sous la protection du Lion, qui connaît la musique.


 


 


 


 


 

On y rencontrera Attac Paris 14, LDH Paris 14/6, EELV Paris 14, Ensemble Paris 14, etc.

Et tous ceux qui, refusant d’être encartés, individuels farouches, préfèrent penser par eux mêmes et discuter avec qui bon leur semble.


 


Au cinéma La Clef, c’est le Cycle Portraits sensibles n°4.


 

Ce soir :

* À 18h00 : Julia Kristeva, une étrangère, citoyenne du monde de Alain Monclin (2011).
Kristeva sera là.

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


Cinémaginaire (le Réseau cinéma en Pyrénées orientales) né en 1983, a une adresse, à Argelès et une longue histoire.

Mais il bouge.
Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi.


 

Et il propose le 5e Festival Cinéma Jeune Public, en partenariat avec l’ACCILR (Association des cinémas et circuits itinérants Languedoc-Roussillon) (19 avril 10 mai 2016).

Avec tout ce qu’il faut pour enchanter et réenchanter le pays : films, animations, ateliers, expositions.

Cinémaginaire, 71 rue de la Paix, 66700 Argelès-sur-Mer.



Mercredi 20 avril 2016

 

Les sorties de la semaine :

* Blind Sun de Joyce A. Nashawati (2015).

* Le Fils de Joseph de Eugene Green (2016).

* Tout s’accélère de Gilles Vernet (2016).

* This is My Land de Tamara Erde (2014).

* Everybody Wants Some de Richard Linklater (2015).

Et des tas de ressorties qu’il fait bon voir en version restaurée sur grand écran :

* La Fin du jour de Julien Duvivier (1938).

* Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford (1940).

* Guépier pour trois abeilles (The Honey Pot) de Joseph L. Mankiewicz (1966).

* La Planète des singes de Franklin J. Schaffner (1968).

* Close Up de Abbas Kiarostami (1990).

Et surtout notre chouchou :

* Point limite zéro (Vanishing Point) de Richard C. Sarafian (1971).


 

Le désert, des voitures, des motos, une radio libre, une super belle amie...
C’était le Sud, l’été éternel, le paradis.
Le paradis, l’été, le Sud, ça ne dure que l’espace d’un matin, mais il n’y a aucune raison de divulguer ce secret.


 


 


 


 



Mardi 19 avril 2016

 

La Quinzaine des réalisateurs, 48e édition, à son tour vient de faire connaître son programme 2016.


 

Et pour ceux qui ne seront pas à Cannes (plus nombreux qui ceux qui y seront, malgré les apparences), on rappelle que la Quinzaine organise des reprises : à Paris, Marseille, Genève, Rome, Milan, Florence et Bruxelles.
 


 

ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) nous dévoile les neuf films de son programme de Cannes 2016 (12-21 mai 2016)

Avec un chouette affiche de Pierre La Police.


 

Le cinéma indépendant ?
Comment peut-on être indépendant dans un métier artistique collectif donc forcément "hiérarchisé", artistiquement et surtout financièrement ?

Les Indés, c’est les réalisateurs qui parviennent à échapper à "l’industrie culturelle", de plus en plus concentrée, et trouvent une autonomie principalement au niveau de la production.

Par définition, ils font des films "différents" du mainstream où se pavanent les blockbusters et les produits faits à la chaîne : les premiers films d’inconnus, les prometteurs, les expérimentaux, les fragiles, les difficiles, les futurs "auteurs"...

C’est évidemment là qu’on fait les vraies découvertes.

Aux États-Unis, c’est les festivals de Sundance et de Tribeca.
En France, c’est ACID.


À Paris, au Théâtre de L’Œuvre, un événement remarquable : Beckett-Stein-Weber (19 avril-30 juin 2016).

Ce soir :

* À 21h00 : La Dernière Bande de Samuel Beckett (1959), mise en scène de Peter Stein avec Jacques Weber.

Aparté de l’année du Singe et retour en arrière :

À Berlin, en 1926, l’architecte Erich Mendelsohn (1887-1953) construisit un bâtiment, qui, inauguré en 1928 - la plus grande année du cinéma muet -, fut le plus grand cinéma de Berlin : le Kino Universum.
Il faisait partie d’un ensemble urbain avec des logements, un hôtel, un cabaret : le WOGA-Komplex am Lehniner Platz, un vrai quartier.

On doit pouvoir trouver, dans les archives, les films qui sont passés là, de l’expressionnisme au réalisme, on peut les imaginer, on les a peut-être vus ailleurs d’ailleurs, on peut imaginer le passage du muet au parlant, on peut tout imaginer.

Le Kino Universum a vécu ainsi, en majesté, sa première jeunesse, puis il a été détruit pendant la WWII.
Reconstruit à l’identique, il fut exploité comme cinéma jusqu’en 1969, puis devint une discothèque.


 


 

C’est à partir de 1975 que le vieux ciné trouva son vrai chemin : le théâtre.

En conservant l’aspect extérieur (classé monument historique en 1979), l’architecte Jürgen Sawade (1937-2015), transforma l’intérieur en y construisant plusieurs espaces scéniques modulables.

C’était exactement ce qu’il fallait à Peter Stein (directeur artistique du théâtre de la Berliner Schaubühne, logé à Kreutzberg depuis 1970).

En 1981, c’est lui qui inaugura les locaux légendaires renouvelés. Et le théâtre, sa troupe, son bâtiment devinrent mythiques pour toute une génération de théâtreux.
Il fut suivi, par Luc Bondy (1985-1987) et Thomas Ostermeier (depuis 1999).

Pour ceux qui veulent réviser et ceux qui ne connaisent pas, on peut rappeler quelques noms et quelques faits.

Donc voici Peter Stein à Paris, avec Beckett.
C’est la première fois que Peter Stein met en scène Beckett.

Quand on lui demande pourquoi il est venu si tard à Beckett, il répond qu’il souhaitait toujours employer le maximum d’acteurs de la troupe.
Ce qui, en effet, n’entraînait pas vers le théâtre intimiste.
On pourrait aussi lui demander pourquoi La Dernière Bande. Questions bateau.

Peut-être tout simplement que bien vieillir, c’est réduire en approfondissant. Concentrer. Focaliser.
Peter Stein choisit désormais la radicalité, et, avec Jacques Weber, l’humour-tsunami de Beckett, qui vient de fêter ses 110 ans.

L’histoire du Kino Universum célèbre les noces du cinéma et du théâtre.

Rappelons que Erich Mendelsohn fut décorateur de théâtre.

Rappelons aussi que Peter Stein, Jacques Weber, et Samuel Beckett sont aussi des cinéastes.

Rappelons enfin que Samuel Beckett a lui-même mis en scène et filmé La Dernière Bande, avec Martin Held en 1969.

Théâtre de l’Œuvre, 55 rue de Clichy, 75009 Paris.


Nos cinéclubs du mardi :

Cinécaro

* À 19h30 : Les Habitants de Alex van Warmerdan (1992). h

Débat avec Harry Boss (Responsable cinéma à l’ambassade des Pays-Bas à Paris).

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Pérée, 75003 Paris.


Cinéclub de l’ENS.

* À 20h30 : La Peau trouée de Julien Samani (2004).
En sa présence.

Cinéclub de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 18 avril 2016

 

Le "festival de Cannes", c’est pas seulement la sélection officielle (depuis 1946).

C’est aussi le off, comme on dirait à Avignon : la Semaine de la critique (depuis 1962), la Quinzaine des réalisateurs (depuis 1969), et ACID (depuis 1993).
Sans compter les multiples autres cases : le Marché du film, Cannes Cinéphiles, Visions sociales, etc.

Le 14 avril 2016, Cannes officiel 69e édition (11-22 mai 2016) et ses diverses sections (Compétition, Un certain regard, Cannes Classics, Cinéfondation, Hors compétition, etc.) a annoncé son programme.

Aujourd’hui, lundi 18 avril 2016, c’est le tour de la Semaine de la critique 55e édition (12-20 mai 2016) de nous dévoiler son programme.


 



Dimanche 17 avril 2016

 

La Ligue des droits de l’homme nous invite à nous lever tôt.


 

* À 10h45 : La Terre et l’ombre de Cesar Acevedo (2015).

Ce film colombien a reçu la Caméra d’or au festival de Cannes 2015 (qui récompense un premier film).

Suivi d’un débat : La transition écologique. Une réponse globale à la hauteur des enjeux ?
Avec ATTAC France.

Cinéma Majestic Bastille, 2 boulevard Richard-Lenoir, 75011 Paris.



Samedi 16 avril 2016

 

Vous vous souvenez de Saint-Bernard ?
Qui se souvient ? Vingt ans déjà.
Certains qui sont chaque nuit debout à Répblique n’étaient même pas nés.


 

Le 23 août 1996, 1 500 policiers enfoncent à la hache les portes de l’église Saint-Bernard pour évacuer de force les 350 sans-papiers (dont 10 en grève de la faim) réfugiés depuis 50 jours dans l’église. Eux, ainsi que leurs soutiens par exemple Léon Schwartzenberg ou Emmanuelle Béart. Le curé de Saint-Bernard, Henri Coindé, en pleure.
Mobilisations et manifs ont suivi, cet été-là, contre les lois Pasqua.
Et au cours des années suivantes.
On voit aujourd’hui où on en est sur la question.


 

Regardez les images et les témoignages.

Au cinéma La Clef, on commémore ce vingtième anniversaire, avec une séance chaque mois (16 avril-25 août 2016).

On commence ce soir :

* À 18h00 : D’une brousse à l’autre de Jacques Kébadian (1997).
En sa présence et avec Amedy Camara, un des gréviste de la faim.

Faites votre programme.

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


De vendredi à samedi : 46 mars 2016, année de la Nuit debout.


À Créteil, le festival Exit (7-17 avril 2016) offre une carte blanche au Mashup Cinema.

Qu’est-ce que le Mashup Cinéma ?

"Des pépites d’irrévérence et de fulgurants cris d’amour au 7ème art, par la jeune garde des cinéastes 2.0."


 

Même Arte en a parlé, c’est dire qu’on est censé savoir.

À Créteil, c’est une belle carte blanche, qui va nous occuper les mirettes (et le cerveau) pendant quelques temps.


 

* À 17h00 : Détournements du POPulaire 1, pour tous publics.

* Les Guerres de l’Étoile de Les Singes Hurlants ; Les Dessous du Pop de Julien Lahmi ; Hell’s Club 1 de Antonio Maria Da Silva ; Musicless Music Video, Britney Spears + Michael Jackson + Elvis Presley de Mario Wienerroither ; My Vendetta de Kutiman ; The Black Track de Giovanni Sample ; Eût-elle été criminelle de Jean-Gabriel Périot ; Blue Shining de Richard Vézina ; Eye’s of Hitchcock de Kogonada ; Shred Beach Boys  ; Rien à déclarer de Vinza ; The Red Drum Gateway de Gump.

* À 18h30 : Passage du côté clair-obscur de la Force.
Rencontre-débat ludique autour du Mashup, animée par Julien Lahmi, Ariel Kyrou et Nathalie Caclard.

* À 20h00 : Détournements du POPulaire 2 (pour public adulte)

Sounds of Aronofsky de Kogonada ; Moonlight Serenade de Julien Lahmi ; Contre, Tout Contre de Yoann Stehr ; Shred Beach Boys  ; Les Dessous du Pop de Julien Lahmi ; Musicless Music Video, Rihanna + Lionel Richie + David Bowie - Mick Jagger de Mario Wienerroither ; No one in This World de Kutiman ; Eût-elle été criminelle de Jean-Gabriel Périot ; Blue Shining de Richard Vézina ; Hell’s Club 2 de Antonio Maria Da Silva.

Maison des Arts, 1 place Salvador-Allende, 94000 Créteil.


À Marseille, on célèbre Pierre Clémenti, l’ange noir du cinéma (16-24 avril 2016).
Entrée à prix libre.

Ce soir, ça commence très fort.


 

* À 16h00 : Visa de censure nr° X de Pierre Clémenti (1976).

* À 18h00 : Heads and Tales de Francis Conrad (1967) et
Homéo de Étienne O’Leary (1967).

* À 21h00 : Les Idoles de Marc’O (1968).

La projection est accompagnée par Francis Lecomte (Luna Prak Films).

Faites votre programme.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Bruxelles, on vernit en groupe les artistes amis de la galerie Devillez.

* À partir de 16h00 : Tir groupé (11 avril-28 mai 2016)

Jacques Calonne, Louis Daliers, Dany Danino, Denis De Mot, Berthe Dubail, Alexandre Hollan, Richard, Kenigsman, Brigitte Le Caisne, Daniel Lehman, Marc Mendelson, Joan Miro, Mohamed Mrabet, François Muir, Nancy Roberts, Sonny Rollins, Eugène Savitzkaya, Vu Thang, Paul Trajman, Marc Trivier, Gisèle Van Lange, Jacques Villon, André Willequet, Marek Wyrzykowski.


 

Galerie Didier Devillez, 53 rue Emmanuel Van Driessche, 1050 Bruxelles.


Salut les câblés ! La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 avril 2016.



Vendredi 15 avril 2016

 

À Paris, on passe la journée au Carreau du temple, c’est La Ville au corps (du 14 au 17 avril 2016).


 

* À 11h00 : Détroit ville sauvage de Florent Tillon (2010).

* À 12h30 : On peut manger un peu partout, y compris aux vernissages.

* À 14h45 : Conférence-débat avec Florent Tillon à propos de son film sur Detroit : la mort d’une ville et, sur, ses ruines, celles du 20e siècle, sa résurrection avec de nouvelles idées.

Ceux qui ont vu Lost River de Ryan Gosling, Requiem for Detroit de Julien Temple (2010), Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush (2013), doivent ajouter le film de Tillon à leur filmographie de la ville-emblème.
Il n’y a pas que les guerres traditionnelles qui fabriquent les ruines, la simple guerre économique de tous les jours, qui nous est devenue naturelle, en est un des agents les plus joyeux.


 


 


 


 

On pourra élargir la filmo à d’autres villes du Michigan, par exemple Flint vu par Michael Moore ( Roger and Me, 1989) ou Cleveland vu par Jean-Stéphane Bron ( Cleveland contre Wall Street, 2010).

Carreau du temple, 4 rue Eugène Spuller, 
75003, Paris.


Le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC) invite à une journée d’étude : Musique, contestations, contre-cultures en partenariat avec la Fondation des sciences du patrimoine, l’Institut universitaire de France (IUF) et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).

De la chanson engagée aux avant-gardes esthétiques les plus radicales, la musique a joué un rôle majeur dans les révolutions culturelles des années 1960 et 1970.

Ça commence à 9h00, et le programme est super alléchant :

Underground : la matrice américaine (Pascal Ory) ; Scènes alternatives européennes (Gérôme Guibert) ; Culture de masse, musiques dissidentes ? (Didier Francfort) ; Le Velvet : d’underground à overground (Christophe Pirenne).


 

L’entrée est libre sur réservation.

Philharmonie de Paris, salle de conférence, 221 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris.


Aparté de l’Année du Singe :

Jean Genet (1910-1986) est mort le 15 avril 1986.
On ne fête pas les morts seulement les naissances, il est toujours vivant, il a 106 ans, voilà tout.


 

Cette année 2016, c’est le cinquantième anniversaire de la création des Paravents. 1966 : belle époque mais époque agitée, post-guerre d’Algérie et pré-Mai 68, manifs fachos (y compris dans le théâtre de l’Odéon), avec débats à l’Assemblée et Malraux dans le rôle du ministre de la Culture.

Le théâtre complet de "Jean-Genet", comme il se présentait toujours en vous serrant la main, refusant de séparer le prénom du nom, est édité dans La Pléiade.


 



Jeudi 14 avril 2016

 

Bonne année à nos amis khmers.

Les jours qui viennent, c’est le Nouvel An Khmer : Le Bon Chaul Chhnam au Cambodge, le Pi Maï au Laos, le Songkran en Thaïlande.

En ce moment, là-bas, il fait 37° jour et nuit.
On a chaud.
Dans les fêtes, on s’arrose délicatement le cou avec de l’eau à la fleur de jasmin venues de kebbath en argent.
Dans les rues, on risque de se prendre une eau légèrement moins pure dans la gueule. Bon, ça sèche tout de suite.


 


La Une, évidemment, c’est la conférence de presse du festival de Cannes officiel, 69e édition (11-22 mai 2016).
En live.
Et en replay.


 


 

Previously :

* L’affiche : de Hervé Chigioni, Gilles Frappier (et Jean-Luc Godard).

* L’ouverture : Cafe Society de Woody Allen.
Pas de film spécial pour la clôture : ce sera la Palme d’or.


 

* La présentation des cérémonies : Laurent Lafitte

* Le Jury Palme d’or : George Miller.
On connaîtra les membres du jury la semaine prochaine.

* Le Jury Cinéfondation et courts métrages : Naomi Kawase.

* La leçon de cinéma de William Friedkin (le 18 mai 2016).
Le programme Cannes Classic sera présenté la semaine prochaine.


 


Avec tout ça, on vous rappelle :


 

* Le festival de Tribeca, 15e édition, à New York (13-24 avril 2016).

* La rétrospective Bellocchio, à Toulouse (14-27 avril 2016).

* La rétrospective Polanski, à Lyon (13 avril-1er juin 2016).

* Le festival d’art vidéo La Ville au corps, à Paris (14-17 avril 2016).

Pour l’instant, on n’a pas encore plusieurs vies (même réincarnés, c’est pas la même), et toujours pas le don d’ubiquité. Pour l’instant, il faut encore choisir.

Mais, on le voit bien, "ils" pensent à notre bien, les puissants, les financiers, les labos, les chercheurs, les législateurs. On devrait pouvoir compter assez vite sur des replay, des clones et des ubiquitaires en promo.



Mercredi 13 avril 2016

 

À la Cinémathèque française, on célèbre Gus van Sant.


 

* une exposition, conçue par La Cinémathèque française, en coproduction avec le Museo Nazionale del Cinema à Turin, le Musée de l’Élysée et la Cinémathèque suisse à Lausanne (13 avril-31 juillet 2016).

* une rétrospective de ses films (13 avril-28 mai 2016).

* des conférences, un catalogue, des visites guidées.

Soirée d’ouverture en sa présence avec :

* À 20h00 : Drugstore Cowboy de Gus van Sant (1989).

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Le musée Guimet, en écho à l’exposition Araki (13 avril-5 septembre 2016) et en même temps que la présentation d’artistes japonais contemporains (photographes, plasticiens, couturiers, écrivains, cinéastes (2 mai-17 juin 2016), nous propose du cinéma.

Après la rétrospective Oshima (12 février-6 avril 2016), on va découvrir des films japonais inédits de réalisateurs mal connus en France : Jinsei Tsuji (né en 1959), Hitoshi Matsumoto (né en 1963), et Satoshi Miki (né en 1961) (13-29 avril 2016)

On commence par Jinsei Tsuji, alias Hitonari Tsuji, chanteur, musicien, écrivain très connu au Japon, et traduit en France (Prix Femina Étranger en 1999).

Aujourd’hui, mercredi 13 avril 2016 :

* À 12h15 : Paris Tokyo paysage de Jinsei Tsuji (2013).

Et vendredi 15 avril 2016 :

* À 12h15 : The Undying Dream We Have de Jinsei Tsuji (2014).

Pour la suite, faites votre programme (en tenant compte du zoom sur le cinéma érotique japonais les 26 et 27 mai 2016).

Musée national des arts asiatiques-Guimet, auditorium, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.


Les sorties de ce mercredi sur les grands écrans :

* Paulina de Santiago Mitre (2015).

* Wallabout de Eric McGinty (2014).

* Free to Run de Pierre Morath (2016).

* Marie et les naufragés de Sébastien Betbeder (2015).

* Le Bois dont les rêves sont faits de Claire Simon (2014).

* Fui Banquero de Patrick Grandperret & Emilie Grandperret (2013).

* Les Ardennes de Robin Pront (2015). Prix Sang neuf à Beaune 2016.

* Fritz Bauer, un héros allemand de Lars Kraume (2015).

Les ressorties :

* Guerre et paix de King Vidor (1956).

* Voici le temps des assassins de Julien Duvivier (1956).

* The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman (1975). Un must, un basique.


 



Mardi 12 avril 2016

 

Place de la République, à Paris, hier matin, on a débarrassé les structures fixes de la Nuit debout.
Hier soir, la place s’est remplie à nouveau. Avec plus de flics.
Ce matin, la 12e Nuit debout vient de finir.
Il y a eu, il y aura encore des incidents, des "débordements" des provocations, il y a évidemment ce paradoxe : des manifs par "État d’urgence", signe de plus du détricotage du système sauvage - social et politique - qui nous tue, qui se tue lui-même.
Mais le "mouvement", pacifique, s’étend dans toute la France.

Tiens, retour dans le passé, vers cette place de la République, occupée autrement, sous le regard de Louis Malle en 1974.


 

Même si ça devait ne pas durer, ce qui s’est passé est irréversible.
Après tout, Zuccotti Park à New York avait été évacué, le site de Occupy avait cessé d’émettre. Et puis, le beau mot de "socialisme" tout nettoyé des boues qui le polluent, est de nouveau apparu aux États-Unis avec Bernie Sanders.
Pas d’illusions, il n’y a aucun ange. Mais faute de faits, on est si heureux de voir des signes, de paix et de justice.

Des centaines de gens savent maintenant parler autrement que par portable à leur tribu. Des centaines de gens sont sortis de leurs isolements civiques, ont appris des mots nouveaux, ont vu des sorties de secours là où il ne voyaient que des cul-de-sac.
Des centaines ont une nouvelle conscience de ce que ce que peut être un "ami" : mieux encore qu’un élément parmi d’autres (les plus nombreux possible) d’un réseau virtuel : un camarade.

Il n’y a pas que les places, forums et agoras, pour accueillir les paroles des majorités silencieuses (à part les micro-trottoirs).
Cette décade prodigieuse se poursuit : de nouvelles invitations de nouveaux lieux, des portes qui s’ouvrent, les amphis, les librairies, les cinés, les théâtres.

Il y a aussi des temps sociaux différents.

Prenez l’heure de l’apéro, la pause du crépuscule quand le vent se calme, l’instant sacré, comme autrefois la cigarette.
L’apéro chez Valls, ça n’a pas marché.

En voici un autre plus confortable, celui que l’EHESS propose, festif et militant.


 

Il s’agit de faire sa fête à la loi Travail, ce retour au 19e siècle.

* À 18h00 : Buffet, boules à paillettes, musique, et surtout : lutte de classes.

Avec, justement, tout le monde ; salariés, étudiants, intermittents, réfugiés.

EHESS, Salle des étudiants, 96 boulevard Raspail, 75006.


Pangée Network aussi nous invite, à deux conférences-débats "Liberté !".

Ce soir :

* À 19h30 : La liberté, une conquête contemporaine ?

Avec l’historien Yvan Gastaut, commissaire de l’exposition Frontières (10 novembre 2015-29 mai 2016), au Musée nationale de l’Histoire de l’immigration.


 

La prochaine conférence "Liberté" aura lieu le mardi 3 mai 2016, à 19h00 : Les usages sociaux et politiques de la liberté d’expression, avec l’historienne-sociologue Isabelle Veyrat-Masson.

Mairie du 18e arrondissement, 1 place Jules-Joffrin
, 75018 Paris.


Et toujours le cinéma, là où on trouve les échappées, donc les idées.

À la Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, n’oubliez pas l’exposition Jacques Prévert, une enfance au cinéma conçue par Stéphanie Salmon et Solange Piatek que nous vous avons déjà annoncée.

Jacques Prévert (1900-1977) aimait les films de Max Linder (1883-1925).
Dans la fratrie, il a longtemps été "le petit frère", de Jean, l’aîné (1898-1915), avec qui il jouait. Jusqu’à la naissance de Pierrot en 1906. Il est alors devenu "l’enfant du milieu", pour devenir, à son adolescence, le grand frère, le faux–aîné, à la mort de Jean. Pierre, lui, a toujours été le petit dernier.


 

Photo©Catherine Prévert. Merci Catherine !

Quoiqu’il en soit, il y eut une période où toute la famille, au grand complet, allait au cinéma toutes les semaines : André (Papa qui flippait souvent), Suzanne (Maman aux grands éclats de rire), Jean et Jacques les deux "héros", et même le bébé Pierrot (Qui l’aurait gardé ?). On peut dire que Pierrot était tombé tout petit dans la marmite cinéma.

Aparté de l’année du Singe :
Reverra-t-on un jour les films que les frères ont faits ensemble ?
Il y a les souvenirs, il y a le DVD, mais ça ne nous suffit pas.
Si les éléments d’origine (certes souvent sur support nitrate) existent vraiment aux Archives françaises du film, qu’est-ce qui s’oppose à leurs résurrection ?

Aux Gobelins, il y avait des vieux films.


 

Mais au cinéma du Panthéon (inauguré en février 1907), les films étaient tous nouveaux.
"En entrant, on prenait le programme et tout était marqué, le nom du film, et en dessous s’il était comique ou dramatique. Pour les films comiques, une inscription était presque toujours la même : "rire inextinguilble" ou "désopilant" et "hilarant", écrit Jacques Prévert ["Enfance", in Choses et autres (Gallimard, 1972)].

Ce soir, l’Association Kinétraces présente une séance spéciale.

* À 19h00 : Le Grand Jeu.

Présentation par Dimitri Vezyroglou, Laurent Guido et Laurent Le Forestier en lien avec la sortie de l’ouvrage collectif, Max Linder et le comique début de siècle (à paraître).
Accompagnément au piano par Nicolas Worms, élève de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire national supérieur de la musique et de la danse de Paris).

Au programme les films de Max Linder :
* Au music hall (1907).
* Max victime du Quinquina (1912).
* Max fait de la photographie (1913).
* Max et l’inauguration de la statue (1913).

Et aussi :

* Les Débuts de Max au cinématographe de Louis J. Gasnier (1910).
* Au secours de Abel Gance (1923).

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, avenue des Gobelins, 75013 Paris.


Ce soir le soirée mensuelle de Bref.

À 20h00 : Autour de L’île aux fleurs de Jorge Furtado

 (1989).

* Le Facteur humain de Thibault Le Texier (2011).
* Il y a une guerre de Damien Gonzalez (2011).
* Journal animé de Donato Sansone (2016).
* Le Bruit du gris de Stéphane Aubier & Vincent Patar (2015).
* Samsung Galaxy de Romain Champalaune (2015).
* L’Invention du désert de Thibault Le Texier (2014).
* #67 de Jean-Gabriel Périot (2012).

MK2 Quai de Seine, 
14 quai de la Seine, 75019 Paris.



Lundi 11 avril 2016

 


 

Avec ATTAC et Réseau Éducation sans frontières, on va voir (ou revoir).

* À 20h00 : Le Havre de Aki Kaurismaki (2011).
précédé de Aïssa de Clément Trehin-Lalanne.
Projection-débat avec Gilles Charmant, Armelle Gardien et Clément Trehin-Lalanne.
Et avec la Librairie-mobile du Cercle de Résistance.


 

Cinéma Les 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.



Dimanche 10 avril 2016

 

On a loupé le Festival international du documentaire étudiant (FIDÉ), 8e édition (6-10 avril 2016), qui, cette année, s’est déroulé en deux lieux : Montreuil (La Générale) et Saint-Ouen (Commune Image)

Trop humains, entre le ciné et la "mobilisation", on peut pas tout faire.
Tout sur ce festival remarquable. (1)

Bande Annonce FIDÉ 2016 from FIDÉ / Les Impatientes on Vimeo.


 

Aujourd’hui, c’est la dernière journée de festival, très riche : un invité de marque, et deux séances avec trois films chacune.

* À 15h30 : Dialogue avec Alain Cavalier himself.
L’année dernière (2015), il était présent à toutes les séances du Fidé.
Cette année il participe officiellement.
Une séance spéciale avec des images, des films courts, des films-lettres, d’une poignée de secondes, tout un courrier sincère qui lui a été envoyé. Une autre forme de parole avec ce filmeur.


 

À 17h30 :

* En gardant l’équilibre de Bernhard Wenger (2015).

* La Chasse de Romain Pérignon (2015).
En sa présence.

* La senyora que feia senyors de Carmen Esplandiu (2015).

À 21h10 :

* La Détesteuse de Faustine Cros (2015).

* 
The Daily Life of A Street de Samaneh Mortazavi Gazar (2015)

* Territory de Eleanor Mortimer (2014).

1. Pour ceux qui savaient pas, regardez ce que vous avez loupé.

Séance de rattrapage, jeudi 14 avril 2016, à 18h30, à la fac (salle Jean-Doucet, Paris I, Centre Michelet), ouverte à tous. Le FIDÉ vous a concocté une programmation surprise et, ensuite, discussion autour d’un goûter.

Prévenez de votre venue (Plan Vigipirate) :

La Commune Image, 8 rue Godillot, 93400 Saint-Ouen.



Samedi 9 avril 2016

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent à une nouvelle journée d’action contre la loi travail-El Khomri.

Trajet classique :

* À 14h00 : RV à République et on va à la Nation.
Ordre des cortèges : UNEF - UNL - FIDL - Solidaires - FSU - FO - CGT.


Après la manif, on vous recommande de prolonger "l’action" en allant rencontrer le Yesman Mike Bonnano.


 

C’est dans le cadre du FIFE 2016, c’est gratuit.

* À 18h15 : The Yes Men Are Revolting de Andy Bichibaum, Mike Bonanno & Laura Nix (2014).

Depuis 20 ans, ils sévissent, les Yes Men, on les avait un peu perdus de vue et ils étaient revenus très fort à la Berlinale de 2015.

Présentation des Yes Men pour les perdreaux de l’année.


 

RER C ou SNCF.
Et pour le retour, pas de problème : ça se termine à 21h00 et il y a des trains jusqu’a 23h direct Gare du Nord.

Cinéma Utopia 95, 1 place Mendès-France, 95310 Saint-Ouen-l’Aumône.


À la Halle Saint-Pierre, dans le cadre des conférences mensuelles de l’APRÈS, organisées par Françoise Py (deuxième samedi du mois) et à l’occasion de la parution de La clé est sur la porte de Alain Joubert et de la réédition de l’Histoire du surréalisme de Maurice Nadeau


 

* À 15h30 : Maurice Nadeau. Révolution et Littérature de Gilles Nadeau (2005).

Après le film, débat avec Gilles Nadeau, Maurice Mourier, Alain Joubert, Gilbert Lascaut, Jean-Jacques Lebel.

Sous le patronage de La Quinzaine littéraire (la vraie, 1966-2015) et de En attendant Nadeau. (depuis 2016)

Entrée libre et réservation conseillée.

Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.


Le Cinéclub nordique collabore au festival Polar (polaire), 1ère édition.

* À 16h00 : Born to lose de Palle Demant (2015).


 

Faites votre programme.

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


Salut les câblés ! La semaine télé de Jeune Cinéma du 9 au 15 avril 2016.



Vendredi 8 avril 2016

 

À l’Université de Saint-Denis, réunion publique de formation :

* À 17h30 : Que faire en cas d’arrestation et de garde à vue ?


 

Informations juridiques et conseils de base.
Nous sommes tous concernés, y compris les passants "innocents".
Ce sont les vieux soixant-huitards de Jeune Cinéma qui vous le disent.


 

Sous-titre de Siné : N’est-ce pas qu’il s’agit d’une mort naturelle !
Merci Siné.

Par les temps qui courent, connaître ses droits, les procédures et ce qu’il vaut mieux faire quand on est arrêté, c’est s’armer face aux institutions policière et judiciaire trop souvent erratiques, au moins pour limiter la casse.

Au programme : Formation de base sur la procédure, les droits et les conseils en cas de vérification d’identité et de garde à vue
Les durées légales, le médecin, les appels vers l’extérieur, l’avocat, le "rien à déclarer", le procès-verbal, les vices de procédure, le déferrement au parquet, le juge des libertés, les garanties de représentation, la comparution immédiate, la solidarité à l’extérieur...
Puis discussion

Université Paris 8 - Saint Denis, Bâtiment C, 2 rue de la Liberté, 93000, Saint-Denis.


Au musée Guimet, ce soir et demain : Les maîtres du chant diphonique, deux concerts exceptionnels.

* À 20h30 : Du khöömii à l’urtyn duu. Diphoneuses, chants longs et jeunes générations.

Et demain samedi, à 20h30 :

* Maîtres du khöömii, de l’Altaï à Oulan-Bator.



 

Voir aussi, le cinéma de Mongolie.

Musée national des arts asiatiques-Guimet 
6 place d’Iéna, 75016 Paris.



Jeudi 7 avril 2016

 

Nuit debout s’épanouit en province.

Paris (place de la République) n’est pas la référence, la France n’est pas centralisée. Le mouvement n’est ni encadré ni encarté (Attention aux provocations, donc).
Mais il s’organisera de lui-même.

Place du Bouffay à Nantes, place de la République à Stasbourg, cours Julien à Marseille, au Capitole à Toulouse, place de la République à Lille, à l’Hôtel de ville à Amiens, esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes, place Bellecour ou sous le pont de la Guillotière à Lyon…

Merci à Merci Patron ! (François Ruffin), le beau catalyseur.
Et, finalement, merci à la goutte d’eau, la loi scélérate.

Tous les renseignements sur Convergence des luttes.


À Paris, l’association Arrimage nous propose le Festival
 Territoires en images, 20e édition (7-9 avril 2016), entrée libre.

Ce soir :

* À 18h00 : Ouverture du Festival et vernissage de l’exposition.

Faites votre programme.

Institut de géographie, 191 rue Saint Jacques, 75005 Paris.


À Paris toujours, un festival, un petit nouveau, c’est la première édition de Pølar (7-17 avril 2016).

Ne vous méprenez pas.
Pas Polar, PØLAR, ce qui semble vouloir dire "polaire" dans toutes les langues du grand Nord, à part peut-être en esquimau.


 

Les grands Vikings déferlent sur Paris et occupent une douzaine de lieux, pour nous présenter "leur art de vivre".

Faites votre programme.



Mercredi 6 avril 2016

 

À la librairie Quilombo, ce soir, un débat qui nous tient à cœur.

Dans l’ensemble, on connaît Proudhon (1809-1865), au moins par ouï-dire.
Mais qui se souvient - qui a jamais connu - Fernand Pelloutier (1867-1901), Pierre Monatte (1881-1960), Marcel Martinet (1905-1944), qui se souvient de l’histoire du "mouvement ouvrier" et de ses grandes figures ?

Et qui a jamais entendu parler de Albert Thierry (1881-1915) mort si jeune ?


 

Sans doute je suis professeur, mais mon père est un ouvrier :
je me considérerais comme ingrat si je n’étais pas révolutionnaire".
Refuser de "parvenir", ce n’est ni refuser d’agir, ni refuser de vivre ;
c’est refuser de vivre et d’agir pour soi et aux fins de soi.

Albert Thierry

Le refus de parvenir du prolétaire capable de parvenir n’a de sens
que doublé par la volonté de parvenir du prolétariat.

Marcel Martinet

* À 20h00 : Refuser de parvenir. Rencontre-débat avec Grégory Chambat et Anne Steiner, à l’occasion de la parution du recueil coédité par le CIRA de Lausanne (Éditions Nada).


 

Voir aussi :

* Marianne Enckell, Le refus de parvenir, Indigène Éditions, 2014.

* Édouard Dolléans, "Albert Thierry et le refus de parvenir", Histoire du mouvement ouvrier, tome III (de 1921 à nos jours), Paris, Armand-Colin, 1967.

Librairie Quillombo, 23 rue Voltaire, 75011.


Au Centre Pompidou, commence une rétrospective Paul Klee, l’ironie à l’œuvre (6 avril-1er août 2016).

À Paris, la dernière expo Klee avait eu lieu à la Cité de la musique : Paul Klee Polyphonies (18 octobre 2011-15 janvier 2012). Et la dernière grande rétrospective, au Palais de Tokyo avait eu lieu au siècle dernier, en 1969.

Cette fois, 230 œuvres sont venues du Zentrum Paul Klee à Berne.


 

Le sous-titre, "l’ironie à l’œuvre", fait référence à "l’ironie romantique", concept du philosophe allemand Friedrich Schlegel et du Cercle d’Iéna, reprenant celle de Platon. L’ironie est toujours une arme, toujours positive.


 

Tendresse pour son "couple mauvais genre".

Paul Klee (1879-1940), vu par la commissaire Angela Lampe, a eu sept vies, toutes faites de distance et de paradoxe : La satire (les premières années) ; le Cubisme ; la mécanique avec Dada et le Surréalisme ; le Constructivisme (le Bauhaus) ; Regards en arrière (les années 1930) ; Picasso ; la crise et le nazisme.

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À la Cinémathèque, une rétrospective Pierre Richard (6-27 avril 2016).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Distrait de Pierre Richard (1970).
En sa présence.

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Aujourd’hui, à la Maison euroépenne de la photographie (MEP), une série d’inaugurations d’expos qui vont se prolonger jusqu’en juin, avec des projections, les samedis et dimanches à partir de 15h00 (6-avril-5 juin 2016).


 

* Christine Spengler. L’Opéra du monde (1970-2016).
 

* Patrick Zachmann. So Long, China (1982-2015).
 

* Jean-François Joly. Terres d’exil.
 

* Tadzio. Lumière noire.
 

* Alain Pras. L’Âge de fer.
 

MEP, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris.


À Valence, commence le Festival international des scénaristes, 19e édition (6-9 avril 2016).

Le festival ne veut pas seulement valoriser le travail des scénaristes, dont la profession est célébrée ("une bonne histoire"…) pour mieux être reléguée.

Il veut aussi réaffirmer l’importance de l’écriture.

Il veut enfin susciter des vocations et révéler des talents.
Et les éduquer, car sans technique un don n’est rien qu’une sale manie.
Le cinéma - écriture et écriture des images - est au fond des encriers.


Bande-Annonce du 19e Valence Scénario... par scenarioaulongcourt
 

Faites votre programme.

Lux Scène nationale, 36 boulevard du Général de Gaulle, 26000 Valence.


Les sorties de ce mercredi sur les grands écrans :

Les sorties sur les grands écrans

* Mandarines de Zaza Urushadze (2013).

* Laurette 1942. Une volontaire au camp du Récébédou de Francis Fourcou (2014).

* Le Festin de Pierre de Éric Bu (2015).

* Eva ne dort pas de Pablo Aguero (2015).

* L’Avenir de Mia Hansen-Love (2016).

* Truth, le prix de la vérité de James Vanderbilt (2015).

* Sky de Fabienne Berthaud (2015).

* Visite ou Mémoires et confessions de Manoel de Oliveira (1982).


 

Et les ressorties :

* La Belle Équipe de Julien Duvivier (1936).

* Soudain l’été dernier de Joseph L. Mankiewicz (1959).

* Ran de Akira Kurosawa (1985).



Mardi 5 avril 2016

 

Gato Barbieri (1932-2016) est mort le 2 avril 2016.

Hommage à son dernier tango.


 


 


Rendez-vous à République à 18h00, pour l’AG de la Nuit debout.

Lors de la Nuit Debout de Paris du 2 avril 2016, on a voté pour qu’il y ait automatiquement, chaque jour, une AG à 18h place de la République, jusqu’à la manif Loi Travail du 9 avril 2016.
Et pour tout renseignement : Convergence des luttes

Aparté du Singe, c’est son année : Le Monde prétend que, place de la République, au cours de ces Nuits debout de la semaine dernière, "on se sentait comme en 1789, républicain".

Nous, on trouve pas qu’on s’y réclame de Voltaire et de Rousseau.

Et il est probable que même les petits jeunes n’ont pas complètement zappé (refoulé ? mais alors attention au retour !) quelques idées, quelques analyses et quelques étapes qui ont succédé à la grande Révolution française, qui en ont complété l’histoire et dont il convient de tirer quelques leçons.


 

Avant le RV de ce soir, manif unitaire de Bastille (13h00) à Denfert-Rochereau.


Et puis Bon anniversaire ! à Gregory Peck (1916-2003), notre bon vieux Old Gringo à nous. Ça lui fait un compte rond : cent ans accomplis.

On l’a jamais tant aimé, il n’a jamais été si séduisant, et pas seulement pour les femmes, quelle idée de le limiter ainsi à une vulgaire bonne affaire hétéro, on vous passe quand même la vidéo de TCM, qui lui fait une fête intégrale, mais en le réduisant fortement dans sa présentation.


 


À propos d’anniversaire :

Aujourd’hui 5 avril 2016, Osez le féminisme fête ses 7 ans, l’âge de raison.

Jeune Cinéma, féministe depuis beaucoup plus longtemps, est très heureux des relèves et des débats internes.


 


À part ça, au programme, quelques festivals.

À Brive, les Rencontres européennes du moyen métrage, 13e édition (5-10 avril 2016).

Elles ont été créées en 2004 par Katell Quillévéré et Sébastien Bailly au sein de la Société des réalisateurs de films.
Depuis lors, elles ne cesent de s’épanouir avec de nombreux partenariats et un public conquis. Dès lors que la série prend toute sa place dans nos cœurs,le moyen métrage est juste l’autre "bonne distance".


BANDE ANNONCE 2016 par FESTIVAL-CINEMA-BRIVE
 

Ce soir, la cérémonie d’ouverture est en accès libre, ouverte à tous, dans la limite des places diponibles. La présentation des films, des événements et des jurys sera suivie de :

* À 20h00 : Versailles rive gauche de Bruno Podalydès (1992) en sa présence.

Faites votre programme.

Cinéma Rex, 3 boulevard Général Koenig, 19100 Brive-la-Gaillarde.


À Paris, le Festival international du films des droits de l’Homme (FIFDH), 14e édition (5-12 avril 2016)

Fondé par l’association Alliance Cinéen 2003, le FIFDH de Paris est désormais la plus grande manifestation culturelle sur les droits humains en France.
Il présente, chaque année, à Paris et en Île-de-France, un panorama de la production cinématographique documentaire sur ce thème. Chaque projection est suivie d’un débat avec le public, en présence du réalisateur et/ou d’intervenants présents sur le terrain (responsables d’ONG, journalistes, universitaires, etc.).

Soirée d’ouverture avec :

* À 20h00 : 18 Fugitives de Amer Shomali & Paul Cowan (2014).


 

L’affiche a été réalisée à partir d’un dessin original du dessinateur de presse américain Andy Singer.

Faites votre programme.

Cinéma Luminor-Hôtel de Ville, 20 rue du Temple, 75004 Paris.


En Île de France (dont Paris), au même moment, commence le Festival international du film d’environnement (FIFE-IDF), 33e édition (5-12 avril 2016).

Ne confondons pas météo et climat, il faut le répéter.

L’objectif du festival (qui s’est installé en Île-de-France en 1992) est d’informer et de sensibiliser le grand public à l’éco-citoyenneté.

Soirée d’ouverture avec :

* Ouragan de Cyril Barbançon, Andy Byatt & Jacqueline Farmer (2015) en 3D.

L’heure exacte est introuvable, peut-être parce c’est sur invitation, des fois qu’on tape l’incruste. Heureusement, le film sort le 8 juin 2016 pour les gens normaux. Cliquez sur Ouragan, vous verrez la bande-annonce, avec Romane Bohringer en voix off, c’est assez somptueux.

Faites votre programme.

Les lieux ? 13 cinémas en Île-de-France.


À Paris 6e, à L’Arlequin, au même moment, commence le Festival du cinéma brésilien de Paris, 18e édition (5-12 avril 2016).


 

Au programme, 20 films, et que des avant-premières.

Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


Les festivals, c’est bien, mais c’est fatigant.
Pour ce soir seulement, il y a nos cinéclubs de confort :

Le cinéclub nordique à l’Institut finlandais

* À 19h30 : The Punk Syndrome (Kovasikajuttu) de Jukka Kärkkäinen (2012).


 

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.

&

Le cinéclub de l’ENS

* À 20h30 : Shock Corridor de Samuel Fuller (1963).

ENS, 45 rue d’Ulm, salle Dussane, 75005 Paris.


 


 



Lundi 4 avril 2016

 

Le Festival international de films de femmes 2016, 38e édition s’est tenu à Créteil du 18 au 27 mars 2016.

Beau paimarès du festival du FiFF de Créteil.

Aujourd’hui, au Grand Action, un mini "Créteil à Paris" avec la reprise de films primés :

* À 19h30 : Dora or The Sexual Neurones of Our Parents de Stina Werefels (2015). Grand Prix.

* À 21h30 : Vers la Tendresse de Alice Diop (2015), suivi de Exotica, Erotica, etc de Avangelia Kranioti (2015). Prix du Public.

Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.


La Berlinale 66e édition s’est tenue à Berlin du 11 au 19 février 2016.

Au Goethe-Institut, c’est "Berlin à Paris." et cette année, il invite aussi la section Panorama avec le Forum (4-15 avril 2016).

Ce soir :

* À 20h00 : Anders als die Andern (Différent des autres) de Richard Oswald (1919). Avec Conrad Veidt.

Faites votre programme.

Goethe-Institut, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.


À Toulouse, à la Cinémathèque, n’oubliez pas Zoom arrière 2016, et toutes les passionnantes manifestations autour de la restauration des films, autrefois travail obscur et méconnu, aujourd’hui élément incontournable de la valorisation du patrimoine cinématographique.


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.



Dimanche 3 avril 2016

 

Le Monde diplomatique d’avril 2016 est paru. Il est dans les kiosques.


 


 


 

Et Manière de voir, n°146, avril-mai 2016 est paru aussi, disponible dans la boutique en ligne.

Feuilletez Le Monde diplo d’avril 2016.



Samedi 2 avril 2016

 


 

La République, le 32 mars 2016. ©Christiane Passevant.


Salut les câblés ! La semaine télé de Jeune Cinéma du 2 au 8 avril 2016



Vendredi 1er avril 2016

 

Trois priorités :

Avant tout bon anniversaire à notre site ami The ARTchemists, générateur d’étincelles, qui est né il y a cinq ans, le 1er avril 2011.

Dans ce webmagazine, on ne cloisonne pas les "disciplines", on ouvre grand les portes, on circule, on articule. On préfère expliquer plutôt que critiquer. On est curieux, on va chercher, on aime et on accueille les jeunes talents. Sans dédaigner les vieux talents reconnus ou méconnus. On est indépendant, ça va de soi.

Bref, comme le sous-titre l’indique, on y génère des étincelles.


 

Étincelle ?

C’est l’Iskra (1900-1917), c’est les deux silex, c’est Euréka ! le coup de génie, c’est le feu aux poudres, c’est le feu sacré, c’est l’heure des brasiers, c’est l’émerveillement qui pétille dans les yeux, ou la fureur, c’est l’éclair. C’est le début et la cause.

Alors Vorwärts !...
… und nie vergessen die Solidarität !


Ensuite, la bonne nouvelle : Jonas Mekas est à Paris.

À l’occasion de la parution de Scrapbook of the Sixties. Writings 1954-2010 (Éditions Spector Books), il est invité par la librairie Monte-en-l’air pour une discussion avec son éditrice, Anne Koenig.


 

C’est le genre de propositions qui ne se refuse pas, et à partir de 19h00, on ne rate pas l’occasion d’aller y mettre son grain de sel.
Il va de soi que c’est pas un poisson.

Librairie-galerie Le Monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant / 2 rue de la Mare 75020 Paris.


Enfin, à Lyon, c’est la soirée des cinéphiles déviants : Le Grand Détournement, (entrée gratuite dans la limite des places disponibles).

AOA connaît ses classiques.


 

* À 20h00 : La Classe américaine de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (1992)
.

* À 21h15 : La compil’ AOA (2016)

Un petit florilège d’extraits tirés des meilleurs détournements de ces 30 dernières années.

* À 21h40 : Le concours de doublage par AOA Prod.

Sur des séquences de films sans son, les volontaires du public sont invités à monter sur scène pour imaginer et improviser un dialogue alternatif.

* À 23h00 : Message à caractère pornographique. À la recherche de l’Ultra Sex de Nicolas & Bruno (2014)
.
À une heure tardive (et pas de lien), car le film ne manquerait pas de heurter les sensibilités plus exquises que d’autres.

Prenez vos habitudes et faites votre programme.
Contact.


Le Périscope, 13 rue Delandine, 6902 Lyon.
AOA Production
, 46 rue de la Thibaudière, 
69007 Lyon.


Après, on voyage.

L’Asie.

Le Festival international des cinémas d’Asie (FICA) 22e édition, né en 1995, a eu lieu à Vesoul du 3 au 10 février 2016.

Le jury était cette année, présidé par par Im Sang-soo.
Au programme, 90 films, avec notamment des thématiques "Entre l’Orient et l’Occident", "Les maîtres oubliés du cinéma thaïlandais", "Corée : littérature et cinéma", et un "Hommage à Eran Riklis". 


Belle édition, belle fréquentation, belle distribution des prix, beau catalogue.

Aujourd’hui, au musée Guimet à Paris, on peut voir trois films primés en entrée libre et gratuite, sans réservation mais dans la limite des places disponibles.

* À 11h00 : Tharlo de Pema Tseden (2015), Cyclo d’Or, et Sélection Orizzonte Venise 2015.



 

* À 15h00 : 
Back to the North (Xiang bei fang) de Liu Hao (2015). Coup de cœur du Jury Guimet et Sélection San Sebastian 2015.


 

* À 20h30 : Under construction de Rubaiyat Hossain (2015). Prix Émile Guimet. En présence de la réalisatrice et de l’actrice principale, Shahana Goswami.

Prochaine séance de rattrapage, Vesoul à Paris 2016, à l’auditorium de l’Inalco, mais en octobre, et c’est loin. Et sinon, l’année prochaine à Vesoul (7-14 février 2017).

Faites votre programme Vesoul à Paris.

Musée national des arts asiatiques-Guimet, Auditorium, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.


La Syrie.

À la Maison de la poésie, la revue XXI propose une soirée syrienne.

* À 19H00 : Cinq ans de guerre en Syrie

Lecture & rencontre avec les auteurs de la revue XXI : Célia Mercier, Jean-Pierre Perrin & Hedi Aouidj.
Et projection du travail photographique de Ivor Prickett, Un pays sur la route.

À lire :

* Revue XXI, hors série 2016, Les Déracinés.
* Jean-Pierre Perrin, La Mort est ma servante. Lettre à un ami assassiné - Syrie 2015-2013, Fayard 2013.

* À 21h00 : Paris, Ville-refuge pour la liberté de création.

Le Réseau International des Villes Refuges (ICORN) a dix ans.

Maram al-Masri & Samar Yazbek accueillent Najati Tayara, Mohammad Habeeb, Mohamad Abdul Moula & Mamon Ali Jabari.
Lecture par Garance Clavel.
Rencontre animée par Christian Tortel
Interprète : Rania Samara.

À lire :

* L’Amour au temps de l’insurrection et de la guerre. Anthologie de la poésie syrienne d’aujourd’hui, par Maram al-Masri, Le Temps des cerises, 2014.

* Maram al-Masri, Le Rapt, Éd. Bruno Doucey, 2015.

* Samar Yazbek, Les Portes du néant, traduction de Rania Samara, Stock, 2016.

Entrée libre, réservation conseillée au 01 44 54 53 00

Maison de la poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


La Finlande.

Au Reflet Médicis, un mini-festival en trois films en présence du réalisateur :

Le premier, ce soir.
* À 20h00 : Armi elää ! de Jörn Donner (2015).


 

Demain, samedi 2 avril 2016
* À 20h00 : Lovemilla de Teemu Nikki (2015).

Après-demain, dimanche 3 avril 2016
* À 20h00 : Tsamo de Markku Lehmuskallio & Anastasia Lapsuy (2015).

Reflet Médiciis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


La Belgique.

Au Centre Wallonie-Bruxelles, on passe deux jours avec l’association SensoProjekt. : Rencontres de films sur l’art (1er-2 avril 2016). Tout sur les secrets des collections et des collectioneurs, leurs vices, leurs vertus, leurs plaisirs, leurs dégoûts.

Ce soir :

* À 19h00 : La Collection qui n’existait pas de Joachim Olender (2015). En sa présence. Grand Prix du 34ème Festival international du film sur l’art de Montréal.

Et demain, samedi 2 avril 2016, la suite avec :

* À 17h00 : deux courts métrages et une table ronde.
* À 19h00 : Voyage dans ma collection. Antoine de Galbert de Alyssa Verbizh (2014).

Faites votre programme.

Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.


Comme ports d’attache : nos cinémathèques préférées.

À la Fondation Jérôme Seydoux : Jacques Prévert, une jeunesse au cinéma.

Son enfance, Jacques Prévert (1900-1977) l’a passée avec ses deux frères : Jean, l’aîné, mort en 1915, et Pierre, son frère cadet, cinéaste méconnu (1906-1988).

* Une exposition inédite (30 mars-4 juin 2016).

* Un cycle de projections d’œuvres cinématographiques (31 mars-19 avril 2016).

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À la Cinémathèque de Toulouse, c’est Zoom arrière qui commence (1er-9 avril 2016).

Avec un Hommage à Raymond Chirat.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Aparté du Singe :

Pour mémoire, on cite Quais du polar (1er-3 avril 2016).

Et on renvoie à ce qu’on en disait le 30 mars 2016 à propos du festival de Beaune.
En attendant que les deux festivals concurrentes s’entendent sur leurs dates pour que nous autres, on puisse faire les deux.



Voyage dans le temps.

 


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