Journal de Abla (juillet 2020) I
1er-11 juillet 2020
publié le samedi 11 juillet 2020


 

JUILLET 2020

(1er-11 juillet 2020)
 



Samedi 11 juillet 2020

 

Bon anniversaire à Yul Brynner (1920-1985), cent ans (présumés) aujourd’hui.


 

Des origines exotiques soigneusement entourées de mystère, Russe blanc réfugié en France à 14 ans, arrivé aux USA pendant la WWII et demeurant francophile, une cinquantaine de films à son actif, de bonnes fréquentations - parrain de Charlotte Gainsbourg, copain de Fernandel, photographe de Audrey Hepburn...,


 


 

... une biographie exemplaire aussi d’acteur hollywoodien, avec des femmes et des enfants... Yul Brynner, un peu oublié de nos jours, fut une légende populaire, lui qui trouvait le moyen d’être beau et chauve à la fois, lointain précurseur de la mode des rasés du tournant des années 2000.

De son œuvre d’acteur, on retient surtout le film qui a marqué toute une génération d’adolescents, qui, plus tard, partiraient, les cheveux longs, sur les routes de Katmandou, sans doute le rôle de sa vie, le roi du Siam.

* Le Roi et moi (The King and I) de Walter Lang (1956)


 

Dans Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges (1960), ce n’était pas lui, Chris Adams, le vétéran et le chef de bande, qui séduisait et
avait la vedette. Il était un peu lourd, convenu et sérieux, pas aussi agile ou pittoresque que James Coburn, Steve McQueen ou Charles Bronson.
Peut-être, en effet, était-il plus vieux qu’il ne l’avouait.


 


 


 

Chez les Bérurier Noir, il côtoie les peuples nomades, Ravachol, le dernier Mohican, le punk anarchiste et le skin communiste, tous les Partisans et tous les apatrides.


 

Il était aussi photographe.

Bonne lecture :

* Victoria Brynner, Yul Brynner, Photographer, New York, Abrams, 1996.


 


À Marseille, la Friche Belle de mai a rouvert, et chaque dimanche, c’est cinéma gratuit en plein air sur le toit : Belle & Toile (5 juillet-30 août 2020).


 

Ce soir, à partir de 19h30 (le temps des précautions et de l’installation :

* À la nuit tombée : Le Rendez-vous des quais de Paul Carpita (1955).


 

L’Autre Été de la Friche, c’est aussi 4 expositions en accès gratuit.

Friche la Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.


À Paris, dans des niches improbables de la gande ville, il y a beaucoup de friches à la fois secrètes et bien fréquentées, des lieux alternatifs avec des spécialités et des chalands fidèles.

Mais, pour les Grands Voisins, c’est le dernier été.
De l’ancien Hospice des Enfants-Assistés à la maternité réputée associée à l’hôpital Cochin, et jusqu’à la Cité rêvée, c’est une longue histoire.


 


 

Depuis 2015, le champ des possibles s’est rétréci chaque jour, au fur et à mesure que progressaient les constructions du futur quartier, des logements dont 50% de sociaux.


 

On ne sait pas trop bien les traces qui subsisteront de ce court passage de l’utopie dans une histoire écrasante.


 


 

C’est maintenant qu’il faut aller leur dire au revoir.


 


 

Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


Sinon, avec Black Lines, de Itvan Kebadian et Lask George Floyd est sur nos murs et sur France Culture.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 11 au 17 juillet 2020.



Vendredi 10 juillet 2020

 

À Lyon, le festival de science-fiction, les Intergalactiques, 9e édition, a été repoussé au 15 avril 2021.


 

Mais l’Association AOA ne nous abandonne pas en rase campagne.
Pendant le mois de juillet 2020, chaque vendredi, au cinéma Le Karbone, c’est entrée libre avec Copie Carbone, les nanars SF estivaux, mésestimés.

Ce soir :

* À 20h00 : 2019, près la chute de New York (Dopo la caduta di New York) de Sergio Martino (1983).


 

Faites votre programme.

Le Karbone, 25 avenue des Frères-Lumière, 69008 Lyon.


À Marseille, au Vidéodrome, ce week-end : Géographies torturées d’Euzhan Palcy

Ce soir :

* À 20h30 : La Rue Cases-Nègres de Euzhan Palcy (1983).


 

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


Pendant quelques jours, Focus en accès libre sur René Vautier (9-15 juillet 2020).
Depuis 2007, une campagne de restauration de l’œuvre de René Vautier est en cours, initiée par sa fille Moïra Chappedelaine-Vautier.

* La Folle de Toujane de René Vautier & Nicole Le Garrec (1974). sur le site de la Cinémathèque de Bretagne.


 

* Avoir 20 ans dans les Aurès (1972), sur le site de la Cinémathèque française.


 

Et si on les rate, on va chez Les mutins de Pangée.


À Cannes, le Centre d’art de la Malmaison présente : Kehinde Wiley, peintre de l’épopée (10 juillet-1er novembre 2020).


 

Kehinde Wiley, né en 1977, est portraitiste.
Formé à la peinture classique blanche (Titien, Gainsborough, Van Dyck, Ingres...), il a commencé par peindre des anonymes croisés dans les rues de Harlem, puis des membres de communautés marginalisées, dans des gestes augustes et des postures hautaines. Avec son grand projet, The World Stage (2006-2012), il avait écumé la planète, faisant des castings sauvages, pour mondialiser sa vision.


 


 

Plus qu’une technique de détournement, sa méthode quasi parodique réajustant les disproportions et les fausses hiérarchies, questionne les "puissants" et leurs identités sous-jacentes.


 

Kehinde Wiley, est devenu célèbre avec le portrait officiel de Barak Obama en 2016. Ses œuvres sont présentes au Brooklyn Museum of Art et au Metropolitan Museum of Art à New York, au Hammer Museum et au LACMA à Los Angeles, au Walker Art Center de Minneapolis.

Centre d’art la Malmaison, 47 boulevard de la Croisette, 06400 Cannes.


À Biot, au Musée Fernand-Léger : Gilbert & George. Images d’utopies (20 juin-16 novembre 2020).

En regard :

* Les Constructeurs de Fernand Léger (1950).


 

* Class War, Militant, Gateway triptyque de Gilbert & George (1986).


 


 


 

Musée national Fernand-Léger, Chemin du Val de Pôme, 06410 Biot.


À Saint-Paul de Vence, à la Fondation Maeght : Jacques Monory (1er juillet-22 novembre 2020).


 

 


 

Fondation Maeght, 623 C-chemin des Gardettes, 06570 Saint-Paul-de-Vence.



Mercredi 8 juillet 2020

 

À Paris, le Musée des arts décoratifs (MAD) a rouvert depuis le 23 juin 2020.

Au programme :

* Harper’s Bazaar, premier magazine de mode, prolongation (28 février 2020-4 janvier 2021).


 


 

* Le dessin sans réserve (23 juin 2020-31 janvier 2021).


 

Les chefs d’œuvre de son Cabinet des dessins, une sélection de 500 œuvres sous forme d’abécédaire.


 


 

Après des mois d’un chantier de restauration d’une ampleur inédite (septembre 2019-mars 2020).


 

MAD, 107 rue de Rivoli, 75001 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Park de Sofia Exarchou (2016).

* L’Envolée (Perfect 10) de Eva Riley (2019).

* Lucky Strike de Kim Yong-hoon (2020).

* Celles qui chantent de Julie Deliquet, Karim Moussaoui, Sergei Loznitsa et Jafar Panahi (2020).

* Malmkrog de Cristi Puiu (2020).

Les ressorties en versions restaurées

* Danse de mort de Marcel Cravenne (1948).

* The Hit de Stephen Frears (1984).

* Crash de David Cronenberg (1996).

Dans Jeune Cinéma n°239, septembre-octobre 1996 :

* "La réception du film à Cannes" par Ariane Desneux.

* "Les Crash divagations" de Jérôme Fabre.



Mardi 7 juillet 2020

 

Paul Seban (1929-2020) est mort mercredi dernier, le 1er juillet 2020.


 

Entre 1955 et 1963, il avait travaillé avec Alexandre Astruc, Marcel Carné, Claude Chabrol, Stanley Donen, Joris Ivens, Marcel Pagliero, Jean Renoir, Orson Welles...

Puis, à partir de 1964, il a travaillé pour la télévision, faisant partie des pionniers (ORTF puis France Télévision), avec des œuvres personnelles (littérature et peinture), et des collaborations à des magazines (comme Cinq colonnes à la Une ou Lectures pour tous).

Alors il a fini par se fondre dans le paysage télévisuel mal identifié par les spectateurs, où les "auteurs" s’acclimatent mal, avec cette notoriété marginale des journalistes, celle des grands reporters, qui, pourtant, sont aussi - surtout - de grand témoins de leur temps.
Et puis, il était un militant, en première ligne politique et syndicale, donc régulièrement censuré, ce qui ne facilita pas la reconnaissance publique de son œuvre.


 

On trouve sa filmographie complète sur le portail du Film documentaire, et dans les archives du Festival de Lussas.
Ciné Archives, le fonds audiovisuel du Parti communiste français et du mouvement ouvrier, lui rend hommage.
Il a aussi la reconnaissance du Maitron, ce qui n’est pas rien.

Seule exception "cinéphile" :

* La Musica de Marguerite Duras & Paul Seban (1967).


 

Bonne lecture :

* Isabelle Coutant, "Les réalisateurs communistes à la télévision. L’engagement politique : ressource ou stigmate ?", Sociétés & Représentations, n°11, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2001.


Bon anniversaire à Sir Richard Starkey alias Ringo Starr de Liverpool, né en 1940, 80 ans aujourd’hui.


 

Bon, ils ne sont plus que deux, et ils ne retourneront jamais à Hambourg, mais ils sont vivants et c’est rassurant.


 


À Paris, le Musée d’art moderne de Paris (MAM) rouvre aujourd’hui.

Au programme :

* La Vie moderne (11 octobre 2019-31 décembre 2020).


 

MAM, 1 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


Aux USA, alors que la pandémie galope, et qu’on reconfine les vivants, les œuvres d’art, ellles, immortelles, sont immunisées et circulent amicalement.
Le New Museum, à NYC, reste fermé, mais il a fait suivre au Museum of Contemporary Art Denver, qui lui est ouvert, une exposition qui fut, l’an dernier (16 août-30 novembre 2019), au Contemporary Arts Museum Houston, qui, matériellement fermé et digitalement ouvert.

* Nari Ward : We the People (1er juillet-20 septembre 2020).

Voir le Timelapse de l’installation à Denver.


 

Nari Ward est né en 1963.


 


 

MCA Denver, 1485 Delgany St, Denver, CO 80202.



Lundi 6 juillet 2020

 

Ennio Morricone (1928-2020) vient de mourir, ce matin, à Rome.


 

Ces heures-ci, c’est le soundtrack de la révolution qui nous obsède.

Avec les images de son ami, Sergio Leone (1929-1989).


 

Sur France Culture.


À Bruxelles, la Cinematek, est rouverte depuis le 1er juillet 2020, et les cinéphiles durs, purs et fidèles, souvent solitaires, sont revenus immédiatement.
Mais seules les personnes qui peuvent présenter un ticket acheté ensemble se voient attribuer des sièges côte à côte, et les achats de groupe restent minoritaires.

Alors, elle propose une nouvelle formule : 50 fims à la carte, chaque soir, à 20h00, salle Plateau, une projection privée pour votre "bulle sociale" (15 personnes maximum).

Faites votre programme.
Réservation.

Sinon, ce soir, programmation normale salle Ledoux :

* À 19h00  : Histoire d’herbes flottantes (Ukikusa monogatari) de Yasujirō Ozu (1934).


 

* À 21h00 : Sueurs froides (Vertigo) de Alfred Hitchcock (1958).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, à la Clef revival :

* À 19h30 : Soirée Artavazd Pelechian.
Au début (1967) ; Nous (1967) ; Les Habitants (1970) ; Les Saisons (1975) ; Fin (1994) ; Vie (1993).
En présence de Serge Avédikian.


 

Bonne lecture :

* Claire Déniel & Marguerite Vappereau, éds., Artavazd Péléchian : une symphonie du monde, Liège, Yellow Now, 2016.


 

La Clef Revival, 34 Rue Daubenton, 75005 Paris.


À Paris, le Louvre rouvre aujourd’hui, après plus de 3 mois de fermeture.

C’est le moment d’y retourner, d’y emmener les enfants, hors de la cohue, pour y (re)voir les grands classiques. Parcours imposé, vestiaires fermés, pas d’attroupements devant La Joconde, groupes de 25 personnes maximum, et réservation préalable nécessaire, mais la contemplation possible dans la paix.

Toutes les salles ne sont pas ouvertes, mais Le Monde dit que "un visiteur intrépide pourrait théoriquement, au pas de course, voir plus de 30 000 œuvres en parcourant une surface de 45 000 m2".
Théoriquement.
Le proposition de Jean-Luc Godard à Odile, Franz et Arthur, ça va quand même pas être possible.


 

L’exposition temporaire Figure d’artiste, interrompue, est prolongée (25 septembre 2019-5 juillet 2021).


 


Habituellement, chaque année à pareille époque, depuis 2017, Jeune Cinéma, fidèle à la conception de ses fondateurs qui inséraient l’amour du cinéma et la vision des films dans leur époque et nulle part ailleurs, annonce les Rencontres Déconnomiques qui se déroulaient à Aix-en Provence depuis 2012.
C’était un endroit délicieux qui offrait un espace alternatif à la prétendue orthodoxie de cette économie qui se prétend science dure, et se met au service des dominants, alors que c’est une science humaine très molle, extrêmement manipulable, relative, et qui devrait toujours se présenter sous forme de débat démocratique.


 

On y a fait de belles rencontres, Jacques Généreux, Pablo Servigne, Didier Porte, Gérard Mordillat, Daniel Mermet..., avec les Amis du Monde Diplo et le Monde Diplo lui-même, Les économistes atterrés, Fakir, Là-bas si j’y suis, Politis, ATTAC, etc.
En 2016, les Déconnomistes, par exemple, avaient invité Nuit debout.


 

En 2020, les Rencontres Déconnomiques d’Aix-en-Provence n’ont pas eu lieu, suite à la pandémie du Covid-19.


 

Par contre, ce week-end, Radio France a accueilli le très libéral Cercle des économistes.
On ne comprend pas très bien d’où vient ce culot de l’entourloupe et du trompe l’œil, avec le titre choisi, "Les Rencontres économiques Aix-en-Seine" (3-5 juillet 2020).

Ce dont on est sûr, c’est que sur les plus de 300 intervenants programmés, il devait y avoir une vingtaine d’économistes critiques, de syndicats, d’associations et de partis politiques de gauche, malgré la proposition de participation des Déconnomistes, restée sans réponse.

On rappelle que Radio France est, encore pour l’instant, un service public.

Le point de vue de Acrimed.



Samedi 4 juillet 2020

 

À Bologne, commence Sotto le stelle del cinema, 26e édition (4 juillet-1er septembre 2020).


 

Chaque soir, sur la piazza Maggiore et au BarcArena, un film gratuit sur un écran géant.


 

Ce soir, avec Il cinema ritrovato :

* À 21h30 : The Forgotten Front : la Resistenza a Bologna de Paolo Soglia & Lorenzo K. Stanzani (2019).


 

Naturellement, des précautions particulières : il faut réserver sa (ou ses places) à l’avance, ça ouvre à 20h00 et ferme à 21h10, la Piazza Maggiore n’aura que quatre portes d’accès, et on ne peut y accéder que masqué et sans fièvre.

Faites votre programme.


À Montréal, le MAC est rouvert depuis le 24 juin 2020.

On découvre la vision du monde futur dans un diptyque de Jon Rafman (4 juillet-6 septembre 2020).


 

Jon Rafman, né en 1981, fut d’abord mélancolique et ironique. Il semble qu’il ait pris, ces dernières années, un sérieux coup au moral. L’avenir de l’homme, il y a bien longtemps que ce n’est pas la femme - elle aura raté sa chance, elle, - mais l’avatar 3D maltraité dans un purgatoire virtuel terrifiant.

* Poor Magic (2017).


 

* Disasters Under the Sun (2019).
(Biennale de Venise 2019).


 


À Paris, le Musée Branly est rouvert depuis le 9 juin 2020.

L’expo interrompue et prolongée :

* Helena Rubinstein. La collection de Madame (19 novembre-27 septembre 2020).


 

Les nouvelles expos :

* À toi appartient le regard et la liaison infinie entre les choses(30 juin-1er novembre 2020).


 

* Les curiosités du monde de Françoise Huguier (30 juin-11 octobre 2020).


 


À Paris, à La Villette, l’été est culturel et pédago, "apprenant" comme il paraît qu’on dit maintenant : Plaine d’Artistes. Les coulisses de la création (2 juillet-2 août 2020).

Les artistes, toutes disciplines confondues (danse, théâtre, cirque, arts plastiques, musique, performances), investissent les 55 hectares du site, pour y accomplir leur travail de recherche, de répétition, de construction.
On va les voir en accès libre et gratuit, dans les conditions sanitaires requises, et on apprend ce que c’est que ce travail spécifique de la création.


 


 

Parc de La Villette, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.


Sur France Culture, on se console de l’annulation des festivals, avec La série musicale d’été (du lundi au vendredi en live de 15h à 16h, rediffusion de 21h à 22h, puis en replay).


 

Au programme :

En Live ! par Élodie Maillot (29 juin-3 juillet 2020) ; La famille que la famille ! Un tarot musical et familial par Marie Richeux (6 au 10 juillet 2020) ; La Métamorphose par Mattéo Caranta (13-17 juillet 2020) ; Précis d’anatomie musicale par David Unger & Romain Boulet (20-24 juillet 2020) ; Eaux vives, croisières musicales le long des grands fleuves par Simon Rico (27-31 juillet 2020) ; La fleur de l’âge par Natacha Triou (3-7 août 2020) ; Émotions par Antoine Lachand (10-14 août 2020) ; L’électro au naturel par Étienne Menu (17-21 août 2020).

Le 30 juin 2020, c’était Woodstock.
C’est l’occasion de revoir ce qu’on pouvait en penser, au début des années 70.

* Andrée Tournès, "Jeunesse américaine. Sur quelques films du tournant des années 70", Jeune Cinéma n°52, février 1971.


 


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 4 au 10 juillet 2020.



Vendredi 3 juillet 2020

 

À Mons, se déroule, chaque année en mars, le Festival international du film.
Cette année 2020, c’était la 35e édition, et, bien que le festival ait été obligé d’annuler sa séance de clôture du vendredi 13 mars 2020, il a publié son palmarès.

Aujourd’hui, ça va mieux, et commencent Les toiles estivales, avec, chaque week-end de l’été 2020, 18 séances en plein air (3 juillet-29 août 2020).


 

Ce soir :

* À 20h30 : La Belle Époque de Nicolas Bedos (2019).


 

Et demain, samedi 4 juillet 2020 :

* À 20h30 : Jumbo de Zoé Wittock (2020).


 

Faites votre programme.


 

Cour du Carré des Arts, 4a rue des Sœurs-Noires, 7000 Mons.
En cas de pluie, Auditorium Abel Dubois.


Comme tous les cinémas "normaux" qui ont rouvert le 19 juin 2020, pour la Clef Revival, c’était la fête.


 

Ce cinéma, qui n’a jamais été "comme les autres", qui est depuis des années, en sursis, le dernier cinéma associatif de Paris, n’avait d’ailleurs jamais été silencieux. Il n’avait pas attendu la libération pour organiser des projections en plein air et à distance, pendant le confinement.


 


 

Le 22 juin 2020, il a rouvert la salle avec Cry-Baby de John Waters (1990).

Réouverture La Clef from La Clef Revival on Vimeo.


 

Pendant 4 soirées, la Clef Revival invite des festivals annulés, reportés ou en ligne.

Ce soir :

* À 19h40 : Carte blanche à Partie(s) de Campagne !, 13e édition qui aura lieu en ligne (16-22 juillet 2020).
Une sélection de six courts métrages, avec l’équipe du festival.


 

Faites votre programme de juillet 2020.

On soutient la Clef Revival, dont le procès en appel aura lieu le 21 septembre 2020.

La Clef Revival, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


Ce soir aussi, la friche artistique Le Shakirail en soutien à la Clef Revival, propose une soirée SF, politique, féministe, antiraciste et révolutionnaire, provenant des archives du Festival international de films de femmes gratuite et en plein air.


 * À 21h45 : Born in Flames de Lizzie Borden (1983).


 

Le Shakirail, 72 rue Riquet, 75018 Paris.


À Paris, le Festival de la jeune photographie européenne 2020, Circulations, 10e édition, au Centquatre, est prolongé (5 juin-26 juillet 2020).


 

Créé par le collectif Fetart, il est consacré à la photographie émergente en Europe et réunit, cette année, 45 photographes.

Le festival est aussi entièrement accessible en ligne.

Le Centquatre, 5 rue Curial, 75019 Paris.


Des nouvelles du Festival de Cannes 2020.
La grande fête cannoise 73e édition a été été annulée, mais on est resté en contact.

* La sélection officielle du Festival 2020 a été présentée le 3 juin 2020, par Thierry Frémaux et Pierre Lescure, qui a fait suivre l’affiche non-officielle, proposée par Anton Lenoir.


 

* Le Marché du film était online en juin 2020.

* La Cinéfondation a publié sa sélection.

* La compétition 2020 des courts métrages est connue.

* Quant à ACID, c’est toute l’année, de toute façon.


 



Jeudi 2 juillet 2020

 

Carl Reiner (1922-2020), né dans le Bronx, est mort à Beverly Hills, le 29 juin 2020.


 

Évidemment on pense tout de suite à son film le plus connu :

* Les cadavres ne portent pas de costard (Dead Men Don’t Wear Plaid) de Carl Reiner (1982).


 

Les trailers sont nombreux sur le Net.


 

Mais aucun ne vaut la bande annonce de IMDB, avec la scène d’ouverture du film, où nous autres, lecteurs complétistes de la Série noire, apprécions chaque image et chaque réplique, comme étant des basiques de nos private jokes.

Carl Reiner eut une longue vie et laisse derrière lui une œuvre plus riche que ce simple film, imparfait mais / donc "culte’.


 

Cf. Jeune Cinéma en ligne directe.


Avant sa réouverture la semaine prochaine, le 15 juillet 2020, la Cinémathèque française invite encore dans sa salle Henri.

Depuis hier, on peut voir gratuitement, en hommage à Tonie Marshall (1951-2020) :

* La Campagne de Cicéron de Jacques Davila (1988).


 


Pour tous les chercheurs et tous les amateurs, on signale que le site Calindex de notre ami Jean-Pierre Calenge a fait un lifting de grand luxe.


 

On y trouve les couvertures et les index Jeune Cinéma en majesté, depuis le n°1 de septembre 1964..

Mais aussi tous les index de toutes les autres revues, mortes ou vivantes, qui ont compté et comptent encore.
C’est un outil de travail et d’information essentiel.


Siné Mensuel n°98 de l’été 2020 est paru.


 

* On s’abonne.

* On achète des cartes à jouer en prévision du prochain confinement qui pourrait, cette fois, être accompagné d’une cyber-attaque, vous savez la loi des séries...



Mercredi 1er juillet 2020

 

Envie de vacances, morales et physiques.


 

Des idées avec la Revue 303 hors série n°161 de mai 2020 : Atlas des curiosités.


 

On la feuillette, on est emballé.


À Bruxelles, aujourd’hui, la Cinémathèque royale de Belgique, la Cinematek, rouvre ses portes avec un hommage à Marion Hänsel (1949-2020) morte le 8 juin 2020, et un film qui reçut le Lion d’argent du meilleur premier film à la Mostra 1985.

* À 21h00 : Dust de Marion Hänsel (1985).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À La Gacilly, Morbihan, commence le Festival Photo La Gacilly 2020, 17e édition (1er juillet-31 octobre 2020), avec un programme particulièrement appétissant.


 

Le festival, créé en 2004, est engagé sur les grands enjeux environnementaux. Lanceur d’alerte et révélateur de solutions, il se veut acteur de la transition écologique et sociétale. Cette année, il offre une vingtaine de galeries à ciel ouvert et en grand format.

Au programme :

* Viva Latina.

* Préserver la biodiversité.

* Climat et photographie. L’engagement d’une époque.

Les photographes.


À Paris, réouverture de Beaubourg avec Christo et Jeanne-Claude (1er juillet-19 octobre 2020).


 


À Paris, réouverture du Grand Palais
avec Pompéi. Promenade immersive. Trésors archéologiques. Nouvelles découvertes (1er juillet-27 septembre 2020).


 


Le nouveau numéro de la revue Terrestres n°15, 26 juin 2020, est en ligne.

Bonne lecture :

* Agnès Sinaï, "La Tragédie de la croissance, une métaphysique du néo-libéralisme", Terrestres n°15, 26 juin 2020.


 

Tous les numéros.


Les sorties sur les grands écrans.

* Les Parfums de Grégory Magne (2019).

* Le Colocataire de Marco Berger (2019).

* Brooklyn Secret (Lingua Franca) de Isabel Sandoval (2019).

Les ressorties en versions restaurées.

* Themroc de Claude Faraldo (1973).

* Forbidden Hollywood : les trésors Warner, la rétrospective présentée au Festival Lumière 2019, avec la Warner.


 

Les dix films maudits :

* Âmes libres (A Free Soul) de Clarence Brown (1931).

* L’Ange blanc (Night Nurse) de William A. Wellman (1931).

* Blonde Crazy de Roy Del Ruth (1931).

* Jewel Robbery de William Dieterle (1932).

* La Belle de Saïgon (Red Dust) de Victor Fleming (1932).

* La Femme aux cheveux rouges (Red-Headed Woman) de Jack Conway (1932).

* Employees’ Entrance de Roy Del Ruth (1933).

* The Mind Reader de Roy Del Ruth (1933).

* Baby Face de Alfred E. Green (1933).

* Female de Michael Curtiz (1933).

Cf. Jeune Cinéma n°401, été 2020.


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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