Journal de Abla (février 2020) II
18-29 février 2020
publié le samedi 29 février 2020


 

FÉVRIER 2020

(18-29 février 2020)
 



Samedi 29 février 2020

 

À Paris, au cinéma du Panthéon, il ne faut pas manquer le calme courage de l’avocat Atticus Finch alias Gregory Peck, vus par ses gamins, dans l’Alabama raciste des années 30.


 

* À 11h00 : Du silence et des ombres (To Kill a Mockingbird) de Robert Mulligan (1962).
Présentation par Patrick Brion, avec la revue Revus & Corrigés.


 

Le film suit le premier roman de Harper Lee, To Kill a Mockingbird (1960), qui obtint le prix Pulitzer en 1961.
Patrick Brion parlera sûrement aussi de son second roman, en 2015, et de la polémique qui s’en suivit, Atticus Finch devenant raciste sur le tard et Harper Lee (1926-2016) étant suspectée de gâtisme.

On en parlait ici même le 1er août 2015, dans le Journal de Old Gringo

Cinéma du Panthéon, 13 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque du documentaire, on passe le week-end avec Claire Simon et Luc Forveille avec l’intégrale de la série Le Village (10 épisodes), en entrée libre.


 

Aujourd’hui, au Cinéma 2, la saison 1 :

* À 16h00 : Le Village de Claire Simon (2019), saison 1, épisodes 1 à 3.

* À 20h00 : Le Village de Claire Simon (2019), saison 1, épisodes 4 et 5.


 

Demain, dimanche 1er mars 2020, la saison 2, même rythme :

* À 16h00 : Le Village de Claire Simon (2019), saison 2, épisodes 1 à 3.

* À 20h00 : Le Village de Claire Simon (2019), saison 2, épisodes 4 et 5.

BPI, Centre Georges Pompidou, rue Beaubourg, 75004 Paris.


À Paris, à l’Institut finlandais, le Portrait du mois->https://www.institut-finlandais.fr/2020/02/portrait-du-mois-laura-merz/] c’est Laura Merz.


 

Pour compléter son atelier, la séance cinéma : IF Screenings n°17 présente les meilleurs courts métrages d’animation finlandais de ces 10 dernières années, une sélection du Turku Animation Film Festival (TAFF) qui se déroule chaque année au mois d’août à Turku depuis 2016.

Aujourd’hui :

* À 17h00 : Horsie (Polle) de Sara Wahl (2006) ; Night Shift (Yövuoro) de Samppa Kukkonen, Sara Wahl & Simo Koivunen (2004) ;


 

Electric Soul de Joni Männistö (2013) ; Egg Race (Munaralli) de Kaisa Penttilä (2009) ; Planet Z - Surprise Egg (Planet Z - Yllätysmuna) de Maria Björklund (2018) ;


 

Saturday (Lauantai) de Anna Virtanen (2005) ; Learning to Play (Soitto-oppilas) de JP Saari (2011) ;


 

Her Head (Hänen päänsä) de Emma Louhivuori (2019) ; Moustache (Viikset) de Anni Oja (2015).


 

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


À Argenteuil, sous l’égide du Musée du Quai Branly, et dans le cadre des Ateliers nomades, 4e édition : Escale en Afrique Centrale (29 février-8 mars 2020).


 

Depuis son ouverture en juin 2006, le musée Branly avec ses Ateliers nomades est exemplaire, qui sort de ses murs et va au devant de ceux qui n’auraient jamais ni le temps ni l’idée de venir à lui. Depuis 2018, il est à Argenteuil, après Cergy-Pontoise en 2013, Clichy-sous-Bois et Montfermeil (2014-2016), et le Grand Paris Sud (Évry, Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, Ris-Orangis et Villabé) pendant deux ans (2016-2018).


 

Aujourd’hui, la fête africaine commence à partir de 11h00 à la Maison de quartier du Centre-ville, au Conservatoire, et aux Ateliers du 5.

On peut admirer des œuvres africaines venues du Quai Branly, et des œuvres contemporaines dans deux expositions de la ville.


 

On s’investit aussi, et on participe aux ateliers : On apprend à faire des bijoux, à travailler les cannettes de métal, et à utiliser correctement le Wax. On apprend les jeux traditionnels. On rencontre les associations de danse Hip Hop et on apprend à le danser, on se régale aux chants traditionnels d’Afrique,
Naturellement on boit des coups de jus de singe ou de tamarin et on participe au goûter convivial.

Et comme ça, avec de nouvelles surprises, pendant toute la semaine.

Faites votre programme.

Maisons de quartier Centre-ville, 7 rue des Gobelins, 95100 Argenteuil.
Ateliers du 5, Maison des arts, 5 rue des Gobelins, 95100 Argenteuil.
Conservatoire, 50 boulevard Héloïse, 95100 Argenteuil.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 29 février au 6 mars 2020.



Vendredi 28 février 2020

 

Bon anniversaire à John Turturro, 63 ans aujourd’hui, un acteur pas comme les autres et une carrière remarquable.


 


 

Certes, il sait choisir ses amis, Spike Lee ou les frères Coen par exemple.

Il sait aussi choisir ses personnages, par exemple Primo Levi chez Francesco Rosi dans La Trêve (La Tregua, 1997).


 

Dans The Big Lebowski, en 1998, c’était quand même Jesus Quintana le plus beau, et ce n’est pas peu dire face à Jeff Bridges.


 

D’ailleurs Jesus Quintana n’avait aucune raison de rester secondaire. Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, on attend la suite de ses aventures, avec le spin off qui promet, The Jesus Rolls de John Turturro himself (2019).


 

Il faut aussi découvrir John Stone le perdant magnifique, dans The Night Of de Richard Price & Steven Zaillian (2016), une perfection de série.


 


À Toulouse, à la Cinémathèque c’est L’Odyssée de l’espace, le rendez-vous annuel en partenariat avec le CNES et la Cité de l’espace.

Ce soir :

* À 19h00 : Interstellar de Christopher Nolan (2014).
Débat avec Philippe Collot.


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Brooklyn, au BAM, une belle carte blanche à une de nos réalisatrice fétiche, pour accompagner son dernier film, sélectionné à Telluride et à Berlin, First Cow (2019) : Kelly Reichardt Selects : First Cow in Context (28 février-4 mars 2020).

Et son choix, pour la soirée d’ouverture, c’est :

* À 17h00 et à 21h00 : Les Glaneurs et la glaneuse (The Gleaners and I) de Agnès Varda (2000)


 

* À 19h00  : Ugetsu (Les Contes de la lune vague après la pluie) de Kenji Mizoguchi (1953).


 

Faites votre programme.

BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.



Jeudi 27 février 2020

 

À Paris, au Pavillon de l’Arsenal aussi, l’intelligence artificielle est au programme avec une exposition : Intelligence artificielle & architecture (27 février-5 avril 2020).


 

Au delà des mots, et des vagabondages imaginaires que suscitent l’AI, la présentation des exemples concrets et des résultats récents de ce qui va produire nos habitats de demain.


 

Ce soir, une conférence, pour mieux comprendre :

* À 19h00 : Rencontre avec Stanislas Chaillou, Bastien Dolla et Anders Kvåle.

Spacemaker : Designing Better Cities with AI from Spacemaker on Vimeo.


 

Arsenal, 21 boulevard Morland, 75004 Paris.


À Paris, à la Librairie Jonas, alors que les grands mots sont de sortie, collapse ou sixième extinction de masse, on fait le point des périls planétaires convergents vers l’inconnu : climat, espèces vivantes, pollutions, guerre de l’eau, migrations, etc.


 

La bibliographie Anthropocène commence à être gigantesque et on ne pourra jamais lire tous les livres.
C’est l’occasion de faire une synthèse avec une quarantaine d’auteurs experts et militants, chercheurs et scientifiques.

* À 20h00 : Rencontre avec Laurent Testot et Laurent Aillet.

Bonne lecture :

* Laurent Testot & Laurent Aillet, éds., Collapsus. Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète, Paris, Albin Michel, 2020.


 

Librairie Jonas, 14 rue de la Maison-Blanche, 75013 Paris.


À Londres, à la Mayor Gallery, on rêve de Milan, avec Emilio Tadini (1927-2002), "l’écrivain qui peint", selon Umberto Eco (5 février-27 mars 2020).


 


 

The Mayor Gallery, First Floor, 21 Cork St, Mayfair, London W1S 3LZ.


Le Monde diplomatique de mars 2020 est paru.


 

On le feuillette.

On s’abonne.



Mercredi 26 février 2020

 

Éric Rohmer (1920-2010) n’aura cent ans que le 21 mars 2020.

À Paris, on a déjà fêté cet anniversaire à la Librairie du Panthéon, jeudi dernier le 20 février 2020 avec Noël Herpe.
Aujourd’hui, au Forum des images, commence une autre fête : Carte blanche à Éric Rohmer (26 février-1er mars 2020).


 

Les séances sont construites à partir de ses chroniques, Le Sel du présent, qu’on a déjà signalées comme "bonne lecture".


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Arrêt d’autobus (Bus Stop) de Joshua Logan (1956).
En présence de Noël Herpe.


 

Faites votre programme.

Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Glasgow, commence le Festival du film, 16e édition (26 février-8 mars 2020).


 

Il présente le meilleur du cinéma international récent, mais aussi les Local Heroes, ainsi qu’un panorama de la région, avec, cette année, un focus sur l’Islande.

Ce soir, Opening Night :

* À 19h00 : Proxima de Alice Winocour (2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Glasgow Film Theatre, 12 Rose Street, Glasgow, G3 6RB.


À Dublin, commence le Virgin Media Dublin International Film Festival (26 février-8 mars 2020).


 

Le festival est international, mais il défend plus spécialement le cinéma irlandais, et offre une plate-forme d’accompagnement aux jeunes professionnels.

Ce soir, Opening Night :

* À 21h00 : Vivarium de Lorcan Finnegan (2019).


 

Faites votre programme.

The Digital Hub, 157 Thomas Street, Dublin 8, D08 T91Y.


À Paris, avec le FICEP, commence la Semaine des cinémas étrangers, 7e édition (26 février-3 mars 2020).

À partir de cette nouvelle édition, la Semaine se consacrera aux premiers films.


 

Ce soir :

* À 19h00, la Lituanie : Animus Animalis (A story about People, Animals and Things) de Aistė Žegulytė (2018).

Animus Animalis (a story about People, Animals and Things). Trailer from Meno Avilys on Vimeo.


 

* À 21h00, le Luxembourg : Zero Impunity de Nicolas Blies & Stéphane Hueber-Blies (2019).


 

Faites votre programme.

Écoles Cinéma Club, 23 rue des Écoles, Paris 75005.


À Paris, au Ciné-club de l’ENS, la séance hebdomadaire.

Ce soir :

* À 20h30 : Three Times de Hou Hsiao-hsien (2005).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du programme Mutations/Créations, 4e édition, en 2020, on s’occupe de l’intelligence artificielle, avec deux nouvelles expositions (26 févrrier-20 avril 2020) :

* Neurones. Les intelligences simulées.


 

* Jeremy Shaw. Phase Shifting Index.


 

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


La sortie en ligne gratuite, un nouveau mode de diffusion intéressant.

* Film Catastrophe de Paul Grivas (2018).


 

Les sorties sur les grands écrans

* L’État Sauvage de David Perrault (2018).

* Mes jours de gloire de Antoine de Bary (2019).

* Dark Waters de Todd Haynes (2019).

* Mine de rien de Mathias Mlekuz (2019).

* Lara Jenkins (Lara) de Jan-Ole Gerster (2019).

* Judy de Rupert Goold (2019).

* 2040 de Damon Gameau (2019).

* Chut...! de Alain Guillon & Philippe Worms (2020).

Les ressorties en versions restaurées

* Dracula de Francis Ford Coppola (1992).

* Nuits blanches (Le notti bianche) de Luchino Visconti (1957).



Mardi 25 février 2020

 

À Porto, commence le Festival international du film tendance "fantastique" : Fantasporto 40e édition (25 février-8 mars 2020).


 

Quatre sections compétitives internationales, des avant-premières mondiales, et tout ce qui va avec, conférences, école de cinéma, marché du film, rétrospectives et classiques, section non compétitive, expos.


 

Ce soir, ouverture avec un classique inusable :

* À 21h15 : Blade Runner de Ridley Scott (1982).


 

Faites votre programme.

Teatro Rivoli, rua do Bonjardim 143, 4000-440 Porto.


À Paris, cette semaine, la Fondation Seydoux présente la version intégrale de La Roue, le chef d’œuvre de Abel Gance (25-29 février 2020).


 

Le film a été restauré par la Fondation Seydoux en collaboration avec la Cinémathèque française et la Cinémathèque Suisse, sous la direction de François Ede.
La version est reconstituée selon le découpage d’origine, et dure 7 heures (musique de Arthur Honegger).


 

Le Festival Lumière 2019 l’avait présenté en avant-première les 19 et 20 octobre 2019, en deux parties, un ciné-concert avec l’Orchestre national de Lyon, dirigé par Frank Strobel.


 

Aujourd’hui :

* À 14h00 : La Roue, prologue et 1er chapitre : La Rose du rail de Abel Gance (1923).
Présentation par Sophie Seydoux.


 

Suivi de Autour de La Roue de Blaise Cendrars (1923).

* À 16h30 : La Roue, 2e chapitre : La Tragédie de Sisif de Abel Gance (1923).

La suite mercredi, jeudi et vendredi, ou, samedi 29 février 2020, en continu toute la journée.

Abel Gance en 1923 chez La Belle Équipe.

Ce soir, à Seydoux, tout autre chose :

* À 19h00 : Françoise ou la vie conjugale I de André Cayatte (1964).


 

Avec la revue Revus & Corrigés.

Fondation Seydoux, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, c’est la séance mensuelle du ciné-club CinéCaro, avec un film qui devrait égayer votre soirée :

* À 19h30 : La Mort de Staline de Armando Iannuci (2017).
Débat avec Laurent Aknin.


 

CinéCaro, auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Paris, au Grand Palais et au Louvre avec un cycle de films, commencent les Rencontres Internationales Paris / Berlin (25 février-10 mars 2020).


 

Elles proposent un espace de réflexion entre nouveau cinéma et art contemporain en entrée libre.
L’édition 2020 réunit 120 œuvres de 40 pays, avec une importante sélection allemande et une carte blanche à Mark Lewis, en sa présence.

Ce soir :

* À 19h30 : Séance inaugurale en entrée libre, avec drink et party.


 

Faites votre programme.

Grand Palais, auditorium, 3, avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris.
Musée du Louvre, auditorium, Cour Napoléon et Pyramide du Louvre, 75001 Paris.


À Paris, à la Fondation Henri-Cartier-Bresson : Marie Bovo. Nocturnes (25 février-17 mai 2020).


 

Fondation Henri-Cartier-Bresson, 79 rue des Archives, 75003 Paris.



Samedi 22 février 2020

 

Bon anniversaire à Miou Miou, 70 ans aujourd’hui.
C’est ce qu’ils disent.
Cerné par les fakes, on n’est pas obligé d’y croire.


 


 


 


À Lyon, à l’Institut Lumière, on remet le 16e Prix Jacques-Deray du film policier à Roubaix, une lumière de Arnaud Desplechin (2019).

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Les Bois noirs de Jacques Deray (1989).


 

* À 19h00 : Remise du prix à Arnaud Desplechin.
En présence de Agnès Vincent-Deray, Laurence Deray, Thierry Frémaux et les membres de l’Association des amis de Jacques Deray.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À New York, au Metrograph : Climate Crisis Parables (22 février-22 avril 2020).

Pour évoquer le changement climatique, l’effondrement écologique et la crise imminente, pour mettre en garde contre les conséquences désastreuses des dommages causés par la poursuite sans entraves du profit, Metrograph choisit la fiction et la parabole plutôt que le documentaire.


 

En partenariat avec Harper’s Magazine, qui publie régulièrement des textes sur les questions environnementales (Naomi Klein, Bill McKibben, Wendell Berry ou Rebecca Solnit), et avec Extinction Rebellion Lower East Side.
Les projections seront présentées par des experts du changement climatique.


 

Aujourd’hui :

* À 16h15 : Le diable, probablement (The Devil, Probably) de Robert Bresson (1977).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 22 au 28 février 2020.



Vendredi 21 février 2020

 

À Poitiers, l’Association Filmer le travail, qui s’emploie toute l’année à tenter de rétablir une symétrie entre les mondes sociaux, en désoccultant le monde du travail, a tenu la 11e édition de son festival annuel (que nous avions annoncé, 7-16 février 2020).

Cette année, il a choisi la solidarité plutôt que la compétition et a pris une décision remarquable. Le jury de la compétition internationale a remis le Grand prix, le prix Valorisation de la recherche et le prix Restitution du travail contemporain aux 17 films sélectionnés.


 

On trouve ça extraordinairement sympathique, juste et porteur d’espoir.


À Grenoble, le Cycle Planète Terre de la Cinémathèque se termine en apothéose (17 janvier-21 février 2020).

* À 20h00 : Les Bêtes du sud sauvage (Beasts of the Southern Wild) de Benh Zeitlin (2012).
Présentation de Jean-Pierre Andrevon.


 

On l’a déjà annoncé, ce cycle Planète Terre, mais ce soir, comment résister au rappel de ce film délicieux et mal connu, bien qu’il ait fait la tournée de la plupart des festivals du monde ?
On se souvient de sa présentation à Cannes 2012 (où le film a reçu de nombreux prix) : sur la scène, face aux spectateurs, l’équipe du film avait soulevé à bout de bras la très petite Quvenzhané Wallis, 8 ans à l’époque. Pour l’instant, elle n’a pas (encore) vraiment fait carrière, à part son rôle dans 12 Years a Slave de Steve McQueen l’année suivante, en 2013.
C’était le premier long métrage de Benh Zeitlin qui n’a rien réalisé d’autre jusqu’à 2019, son dernier film, Wendy, a été présenté au Festival de Sundance 2020).


 

Le site de Jeune Cinéma a d’ailleurs passé une année entière sous le charme de Hushpuppy.

Cinéma Juliet-Berto, passage du Palais de Justice, 38000 Grenoble.


À Bruxelles, et dans toute la région, commence le Festival international du film d’animation Anima, 39e édition (21 février-1er mars 2020).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : L’Extraordinaire Voyage de Marona de Anca Damian (2019).

L’extraordinaire voyage de Marona - Marona's Fantastic Tale from Marmitafilms on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Flagey ASBL-VZW, place Sainte-Croix, 1050 Bruxelles.


À Paris, le Palais de Tokyo, avec Abdellah Karroum, et en collaboration avec l’Arab Museum of Modern Art de Doha au Qatar (MATHAF) fait le pari que les œuvres d’art ont une puissance d’intervention en prenant position face aux désordres du monde : Notre monde brûle (21 février-17 mai 2020).


 

L’exposition ne craint pas le mot "Anthropocène" avec, par exemple John Akomfrah, Yto Barrada, Raqs Media Collective.


 


 


 

Elle participe au débat sur le rapport exclusivement utilitariste à l’environnement avec Monira Al Qadiri, Sammy Baloji, Fabrice Hyber.


 


 


 

Avec un catalogue.


 

On en profite pour visiter les deux autres nouvelles expositions :

* Ulla von Brandenburg. Le milieu est bleu (21 février-17 mai 2020).


 

* Kevin Rouillard. Le Grand Mur (21 février-17 mai 2020).


 

Palais de Tokyo, 13 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


À Kansas City, au Nelson-Atkins Museum of Art : Gordon Parks X Muhammad Ali.
The Image of a Champion, 1966-1970
(14 février-5 juillet 2020).


 

Mohamed Ali (1942-2016), alias Cassius Clay, le boxeur insolent et Gordon Parks (1912-2006), le photographe branché de Life Magazine se sont rencontrés, et se sont bien plu dans leur lutte commune pour la justice sociale et les droits civils.

The Nelson-Atkins Museum of Art, 4525 Oak Street, Kansas City, MO 64111.



Jeudi 20 février 2020

 

Dans toute la France, manif contre la réforme des retraites dans son état actuel.
Avec Slatan Dudow, Hanns Eisler, Bertolt Brecht, Ernst Busch, Solidarité avec nos ancêtres.
Solidarité avec nos enfants.


 

À Paris, le parcours : Départ à 13h30 de Montparnasse vers la Place d’Italie, par le boulevard du Montparnasse, le boulevard Saint-Marcel et le boulevard de l’Hôpital.

À propos, le Musée des transports urbains (AMTUIR) ne rouvrira que le 21 mars 2020.


 


 


À Berlin, s’ouvre la Berlinale 2020, 70e édition,avec une nouvelle direction, Mariette Rissenbeek et Carlo Chatrian (20 février-1er mars 2020). C’est important, la direction d’un festival, mais aucun humain n’est maître de la production cinématographique mondiale d’une année et ne peut être tenu pour responsable de la qualité d’un cru.


 

* Toutes les sections ; la Compétition ; les Jurys (Jeremy Irons succède à Juliette Binoche) ; le Panorama ; le Forum.

Cette année, un seul documentaire en compétition : Irradiés de Rithy Panh (2020).


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture, au Berlinale Palast :

* À 19h30 : My Salinger Year de Philippe Falardeau (2020).


 

Faites votre programme.

Berlin International Film Festival Potsdamer Platz 11 10785 Berlin.


À Paris, à la Librairie du Panthéon, on prépare le centenaire de Éric Rohmer (1920-2010), qui n’aura 100 ans que le jour du printemps, le 21 mars 2020.

* À 19h00 : Éric Rohmer vu par Noël Herpe & Pauline Mari.
Avec Camille Nevers.

Bonnes lectures :

* Éric Rohmer, Le Sel du présent. Chroniques de Cinéma, préface de Noël Herpe, Paris, Capricci, 2020.


 

* Antoine de Baecque & Noël Herpe, Éric Rohmer, Paris, Stock, 2014.


 

* Noël Herpe, éd., Rohmer et les autres, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007.


 

* Pauline Mari, Hartung Nouvelle Vague. De Resnais vers Rohmer, Dijon, Presses du réel, 2019.


 

Bonne vision :

* Intégrale Rohmer en DVD / Blu Ray, Paris, Potemkine (2020).

Librairie du cinéma du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À New York, à la Neue Galerie, la nouvelle exposition, une exceptionnelle rétrospective : Madame d’Ora (20 février-8 juin 2020).

Dora Kallmus (1881-1963), alias Madame d’Ora, fut la première femme photographe à Vienne à ouvrir son propre studio en 1906.


 

Elle photographia tout ce qui comptait comme people et toute la mode de son époque.


 


 


 

Après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle elle vécut clandestinement en Ardèche, elle fut moins frivole. En 1948, elle photographia les déplacés et les camps de réfugiés, pour l’ONU.


 

Pendant les dernières années de sa vie, elle se consacra à ce qu’elle appelait sa "grande œuvre finale", la série Schlachthofszene : le sang et la mort dans les abattoirs de Paris.
The Way of All Flesh.


 


 


 

Neue Galerie, 1048 Fifth Avenue, New York, NY 10028.


À Turin, au Centro Italiano per la Fotografia (CAMERA) : Memory and Passion. From Capa to Ghirri. Masterpieces from the Bertero Collection (20 février-10 mai 2020).


 

La photographie italienne et internationale des années 30 à la fin du 20e siècle à travers l’histoire d’un grande collectionneur, Guido Bertero : Bruno Barbey, Gabriele Basilico, Gianni Berengo Gardin, Robert Capa, Lisetta Carmi, Henri Cartier-Bresson, Mario Cattaneo, Carla Cerati, Mario Cresci, Mario De Biasi, Mario Dondero, Alfred Eisenstaedt, Luigi Ghirri, Mario Giacomelli, Jan Groover, Mimmo Jodice, William Klein, Herbert List, Duane Michals, Ugo Mulas, Ruth Orkin, Federico Patellani, Ferdinando Scianna, Franco Vimercati, Michele Zaza.


 


 


 

CAMERA, Via delle Rosine, 18, 10123 Torino TO.



Mercredi 19 février 2020

 

À Tunis, la Cinémathèque tunisienne programme une rétrospective de 11 films de Jean-Denis Bonan : Bonan béni, Bonan maudit (19-23 février 2020).


 

Les films, réalisés entre 1966 et 2019, s’organisent autour de cinq thèmes : S’engager, Troubler, Pour une poétique politique au cinéma, À la marge, Essayer.
C’est une première mondiale.


 

* À 18h00 : Vernissage de Vie et mort de Ballao.
Les dessins à l’encre de Chine de Jean-Denis Bonan.


 


 


 

Puis, S’engager, avec trois courts métrages :

* À 18h30 : Le Joli mois de mai de Jean-Denis Bonan, Nathalie Perret, Renan Pollès (1968) ; Madame la France (1977) et J’écris ton nom (1994) de Jean-Denis Bonan.
En sa présence.


 

Cf. aussi Bleu Pâlebourg (2019).

Faites votre programme.

Cinémathèque tunisienne, salle Tahar-Cheriaa, 50 avenue Mohamed V, Tunis 1002.


À Paris, à la Cinémathèque commence une Rétrospective Léonide Moguy (19 février-1er mars 2020).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Conflit de Léonide Moguy (1938).


 

Cf. Sur le site de Philippe Morisson, La Belle Équipe.

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, à l’Arsenal, un ciné-concert en entrée libre.


 

Ce soir :

* À 20h00 : Études sur Paris de André Sauvage (1928).
Accompagnement par Christofer Bjurström (piano) et Bruno Sigogneau (contrebasse).


 

Cf. aussi "Le Monde Sauvage", Jeune Cinéma n°359, printemps 2014.

Pavillon de l’Arsenal, 21 boulevard Morland, 75004 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque du documentaire de la BPI, dans le cadre du séminaire de Stéphane Breton (EHESS), Du cinéma documentaire au cinéma de poésie (8 janvier-26 février 2020), un mercredi particulier en entrée libre.

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Le Paradis de Alain Cavalier (2014).


 

BPI, Centre Pompidou, salle Cinéma, 1 place Georges-Pompidou 75004 Paris.


À Toulouse, la Cinémathèque se branche Manga avec un Cycle Satoshi Kon (19 février-10 mars 2020).

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Tokyo Godfathers (Tokyo Goddofazazu) de Satoshi Kon (2003).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Les sorties sur les grands écrans

* Tout peut changer. Et si les femmes comptaient à Hollywood ? (This Changes Everything) de Tom Donahue (2018).

* Amare Amaro de Julien Paolini (2018).

* Jinpa. Un conte tibétain (Zhuang si le yi zhi Yang) de Pema Tseden (2018).

* Une mère incroyable (Litigante) de Franco Lolli (2019).

* Lettre à Franco (Mientras dure la guerra) de Alejandro Amenábar (2019).

* Sortilège (Tlamess) de Ala Eddine Slim (2019).

* Wet Season de Anthony Chen (2019).

* Des hommes de Alice Odiot & Jean-Robert Viallet (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) de Federico Fellini (1957).

* Bébert et l’omnibus de Yves Robert (1963).



Mardi 18 février 2020

 

À Toulouse, à la Cinémathèque, on préfigure le programme de printemps de la Cinémathèque française à Paris.

D’abord, on célèbre Jean-Daniel Pollet (1936-2004), avec une retrospective (18 février-18 mars 2020).

Avec des expositions, aussi :

* Pollet-Sollers. Rencontre en Méditerranée.
avec Ombres blanches.


 

Et dans le hall, deux "boucles" avec Traverse vidéos :

* Jean-Daniel Pollet : l’écrit à l’écran.

* Traverse.

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Pour mémoire de Jean-Daniel Pollet (1978).


 

Précédé du court métrage Au Père Lachaise de Jean-Daniel Pollet & Pierre-Marie Goulet (1986).


 

Faites votre programme Jean-Daniel Pollet.

À Paris, ce sera du 11 au 29 mars 2020.


Et puis, toujours à la Cinémathèque de Toulouse, on rend hommage à Andreï Konchalovsky, en sa présence (18 février-18 mars 2020), dans le cadre des Musicales franco-russes, 2e édition (10 mars-3 avril 2020).

Ce soir, ouverture :

* À 21h00 : Le Premier Maître (Pervy uchitel) de Andreï Konchalovsky (1965).
En sa présence.


 

On note tout de suite, le vendredi 13 mars 2020 :

* À 19h00 : Rencontre avec Michel Ciment.

* À 21h00 : Paradis (Raï) de Andreï Konchalovsky (2016).


 

Faites votre programme Andreï Konchalovsky.

À Paris, ce sera du 17 mars au 8 avril 2020.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, après le cycle "Martin Scorsese présente", voici "Krzysztof Zanussi présente" (18 février-7 juillet 2020).

Il sera à Paris, pour présenter, chaque mois jusqu’à l’été, les chefs-d’œuvre du cinéma polonais qu’il a choisis.

Ce soir :

* À 20h00 : Personne n’appelle (Nikt nie woła) de Kazimierz Kutz (1960).
En présence de Krzysztof Zanussi.


 


 


 

Faites votre programme.

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Marseille, à Vidéodrome 2 : Phantagma IV : Traversée des intérieurs, 4e édition (18-23 février 2020).

Ce soir :

* À 20h30 : Film Ist : a Girl and a Gun de Gustav Deutsch (2009).


 


 

Faites votre programme.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À San Diego, au MOPA : Illusion : The Magic of Motion (18 janvier 2020-17 janvier 2021).


 

L’exposition veut rappeler que l’idée de l’appareil photo n’est pas récente et que la photographie n’a pas été découverte soudainement. C’est le résultat de plusieurs siècles d’explorations scientifiques et artistiques dans la lumière, l’optique et les mécanismes de la perception.


 


 

On y retrouve les photographes historiques, Eadweard J. Muybridge, Berenice Abbot, Phillip Leonian et Harold "Doc" Edgerton, et on y découvre les photographes contemporains comme Ori Gersht, Eric Dyer et Luis González Palma.

Museum of Photographic Arts, 1649 El Prado, San Diego, CA 92101.


À Amsterdam, au Rijksmuseum, ça explose, on en a des frissons : Caravaggio-Bernini. Baroque in Rome (14 février-7 juin 2020).


 

Rijksmuseum, Museumstraat 1, 1071 XX Amsterdam.


À New York, au Whitney, : Vida Americana : Mexican Muralists Remake American Art, 1925–1945 (17 février-17 mai 2020).


 

L’histoire de l’art américain du 20e siècle semble toujours commencer en Europe avec Matisse (1869-1964), Picasso (1881-1973) et Duchamp (1887-1968).
Mais c’est oublier un autre trio aussi important : José Clemente Orozco (1883-1949), Diego Rivera (1886-1957) et David Alfaro Siqueiros (1896-1974. Et quelques autres.
Le Whitney réajuste la vision.


 


 


 

Whitney Museum of American Art, 99 Gansevoort Street, New York, NY 10014.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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