Journal de Abla (octobre 2020) I
1er-15 octobre 2020
publié le jeudi 15 octobre 2020


 

OCTOBRE 2020

(1er-15 octobre 2020)
 



Jeudi 15 octobre 2020

 

Donc, en France, au programme, un petit couvre-feu, pendant quelques semaines de 21h00 à 6h00 du matin. Les anciens qui s’en jouaient pendant la WWII sont morts. Heureusement qu’on a des machines pour l’apprendre, et il ne sera pas dit qu’on va devenir Amish.


 


 

Qu’à cela ne tienne, après la fête, au lieu de repartir à une heure bourgeoise (et pas vraiment en état de conduire, ce qui est dangereux), on rassemblera tous les matelas de la maison dans le salon et on dormira tous ensemble, planant jusqu’au bout de la playlist.

Attention, c’est pas un conseil, mais une évidence des contournements qui ne manqueront pas de se produire. La gravité des trafics humains, ça ne se règle pas par un gentil couvre-feu, d’ailleurs pas non plus par un gros confinement, mais par une "réinvention", radicale (à la racine), comme on dit aujourd’hui, mot plus soft que "révolution".
Pour les conseils, cf. le Huffingtonpost.

Ça nous rappellera les belles années 60, la ganja du marché, les deux heures et demie de musique sur le magnétophone Uher, de Soft Machine et Pink Floyd à Richie Havens et Dylan, de la Maison bleue de Frisco aux rizières de Vientiane.
En ce temps-là, on était ensemble physiquement et l’avenir était radieux.


 

De nos jours, on est ensemble virtuellement, les machines-écrans abolissent les chairs, Wyatt et Dylan ont beaucoup vieilli, et l’avenir est obscur.


 


 

Le 21e siècle est bien amorcé, la couche terrestre est plus agitée que dans les plus sales moments de la planète, le temps des guerres, même mondiales, c’était encore localisé.

Il y a ceux qui voient au loin, et avaient prévenu que 2020 pouvait être un tournant, les collapsologues tant moqués. Cf. Bibliographie Anthropocène.


 

Pendant ce temps, ici et maintenant, partout, on endure les catastrophes qui se multiplient, plus ou moins loin, plus ou moins près.


 


 


 

On se soulève, aussi, avec des prétextes différents et rationnels, adaptés aux zones géographiques, des prétextes locaux, car en réalité, le feeling aussi est mondialisé : Tous les Terriens savent qu’ils sont en danger, même ceux qui ne comprennent rien, ou se trompent de stratégies.

En France, l’actualité, c’est lutter, toujours lutter, pour tenter d’obtenir qu’on tienne les promesses (des lits et des moyens supplémentaires pour l’hôpital), et une justice minimale (pas des rustines deci-delà, mais une vraie réforme de ce système dont les inégalités sont l’essence et le moteur).

Aujourd’hui, à Paris, on rejoint le Collectif Inter-Hôpitaux au rendez-vous de la place Vauban, à 12h00, vers la place de Fontenoy.


 


 



Mercredi 14 octobre 2020

 

À Bordeaux, commence le Festival du film indépendant 2020 (FIFIB), 9e édition (14-19 octobre 2020).


 

Au programme de la sélection officielle :

* L’accueil de ACID 2020. avec 3 films, en présence de Nathan Nicholovitch, Diane Sara Bouzgarrou, Thomas Jenkoe et Nora Martirosyan (16-17 octobre 2020).

* Les compétitions, internationale et françaises (longs et courts), sous le regard des Jurys.
On découvre avec plaisir cet espace de liberté qu’est la Compétition contrebande, avec des propositions atypiques qui font du cinéma autrement.

* Le secteur Hors compétition nourri de de deux focus, sur Laetitia Dosch et sur Sébastien Lifshitz, ainsi que de cartes blanches à Lio, Maud Geffray et Rebeka Warrior.


 

Ce soir, ouverture à l’UGC Ciné Cité :

* À 19h00 : ADN de Maïwenn (2020).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

FIFIB, 62 rue Fieffé, 33800 Bordeaux.


À Paris, à la Cinémathèque, commence la rétrospective Pionnières du cinéma soviétique (14-29 octobre 2020).

Ce soir :

* À 20h00 : Souliers percés (Rvanye bashmaki) de Margarita Barskaïa (1933).
Présentation par Irène Bonnaud et Bernard Eisenschitz.


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Toulouse, la Cinémathèque inaugure un Cycle Ida Lupino, l’actrice et la réalisatrice, intitulé Juste une cinéaste ou une cinéaste juste ? (14 octobre-3 novembre 2020).

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Le Vaisseau fantôme (The Sea Wolf) de Michael Curtiz (1941).


 

* À 19h00 : Avant de t’aimer (Not Wanted) de Ida Lupino (1949).


 

Faites votre programme.

Aujourd’hui, commence aussi un Cycle Gaspar Noé (14 octobre-4 novembre 2020).

Ce soir :

* À 21h00 : Seul contre tous de Gaspar Noé (1998).


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, l’INALCO organise un Cycle de cinéma vietnamien en partenariat avec le Ciné-club Yda, en entrée gratuite sur inscription (30 septembre 2020-10 mars 2021).
Chaque projection est suivie d’un débat avec des spécialistes du cinéma et de l’histoire du Vietnam.

Ce soir :

* À 18h15 : Gardien de buffles (Mùa len trau) de Nguyễn Võ Nguyên Minh (2004).


 

Inalco, Maison de la recherche, Auditorium, 2 rue de Lille, 75007 Paris.


Alors que les musées américains et anglais sont en difficulté et qu’ils licencient - ils sont même parfois obligés de vendre des œuvres de leurs collections pour payer le chauffage -, les musées français résistent.
C’est le moment de chausser son masque et ses lorgnons pour aller les visiter en toute tranquillité, loin de la foule des amateurs habituels, atteints ou semi-confinés, en attendant pire.

À Paris, au Musée d’Orsay :

* Léon Spilliaert (1881-1946). Lumière et solitude (13 octobre-10 janvier 2021).


 

* Aubrey Beardsley (1872-1898). (13 octobre-10 janvier 2021).


 

* M/M "D’un M/Musée à l’autre" (13 octobre-10 janvier 2021).


 

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris.


Le Musée des arts décoratifs, accueille aussi, mais lui se met en plus au rythme des saisons.

Il nous offre la vidéo de l’automne.


 

Musée des arts décoratifs (MAD), 107 rue de Rivoli, 75001 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* A Dark-Dark Man de Adilkhan Yerzhanov (2019).

* Les Équilibristes de Perrine Michel (2019).

* Paris Calligrammes de Ulrike Ottinger (2019).

* La Première Marche de Hakim Atoui & Baptiste Etchegaray (2019).

* Drunk (Druk) de Thomas Vinterberg (2020).

* Una Promessa de Gianluca De Serio & Massimiliano De Serio (2020).

Les ressorties en versions restaurées

* India Song de Marguerite Duras (1975).

* Assaut (Assault on Precinct 13) de John Carpenter (1976).

* Babylon de Franco Rosso (1980).

* Festen de Thomas Vinterberg (1998).



Mardi 13 octobre 2020

 

À Gand, commence le Film Gest Gent, 47e édition, jauges réduites donc version hybride avec un Online (13-24 octobre 2020).


 

Créé en 1974 à l’intention des étudiants, le Film Gest Gent, en se spécialisant dans la musique de films, est devenu l’un des événements cinématographiques les plus importants en Europe, coopérant, les dernières années avec deux festivals partenaires, le Festival international du film d’Aubagne et le Kraków Film Music Festival.

En 2020, le festival résiste au virus, et s’enrichit d’autres festivals compatriotes qui ont dû être annulés, comme Courtisane MOOOV ou le festival de cinéma expérimental Art Cinema OFFoff


 

Au programmme, on note spécialement :

* Hommage à Frédéric Devreese (1929-2020), le fidèle collaborateur des films de André Delvaux (1926-2002).


 

* À l’honneur : Gabriel Yared, Alexandre Desplat et Michael Abels.
Le Festival décerne, depuis 2001, les World Soundtrack Awards, dont c’est, cette année, la 20e édition. La cérémonie World Soundtrack Awards 2020 aura lieu online le 24 octobre 2020 à 20h00.


 

* En majesté, dimanche 18 octobre 2020, à 20h15 : Falling (2020) le premier film de notre bien-aimé Viggo Mortensen, artiste polyvalent (il est aussi peintre), qui en a écrit également la musique, sélection officielle du Festival de Cannes 2020.
En sa présence (venu de Lyon Lumière).


 

Merci à Jean-Luc Mege.


 

Ce soir, Opening night au Kinepolis Ghent :

* À 19h00 : Drunk (Druk) de Thomas Vinterberg (2020).


 

Faites votre programme.

Film Gest Gent, Leeuwstraat 40b, 9000 Gent.


À Poitiers, Filmer le travail prépare son prochain festival, 12e édition (19-28 février 2021).
Mais en attendant, l’association ne reste pas inactive.

Ce soir, au Tap Castille :

* À 20h30 : Honeyland de Ljubomir Stefanov & Tamara Kotevska (2019).
Débat avec Armel Prieur.
Le film, grand prix du Jury à Sundance 2019, a été nommé deux fois aux Oscars 2020.


 

On note tout de suite le prochain rendez-vous, lundi 19 octobre 2020 avec Les Équilibristes de Perrine Michel (2020).


 

Tap Castille, 24 place du Maréchal-Leclerc, 86000 Poitiers.


À Paris, c’est aux 3 Luxembourg que le Centre culturel irlandais présente son ciné-club.


 

Ce soir, on fête Samuel Beckett (1906-1989).

* À 19h30 : What is the Word, expérience cinématographique de la compagnie théâtrale Pan Pan, à partir du dernier texte écrit en français, Comment dire (What Is the Word, 1988).


 

Bonne lecture :

* Samuel Beckett, Poèmes, suivi de Mirlitonnades, Paris, Minuit, 1978. Selected Poems 1930-1989, Londres, Faber and Faber, 2009.


 

Cinéma Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.


À Paris, la Société Louise-Michel reprend du service.
Mais attention, d’habitude les rencontres se passent au café le Lieu-dit, qui a dû fermer ses portes.
La SLM est accueillie par l’EHESS, et c’est pas mal non plus.

Ce soir :

* À 19h00  : De Lesbos à Calais : causes et conséquences de l’exclusion.
Avec Danièle Lochak, Henri Lefebvre et Claude Calame.

Bonne lecture :

* Alain Fabart & Claude Calame, éds., Migrations forcées ; discriminations et exclusions. Les enjeux de politiques néocoloniales, Vulaines sur Seine, Éditions du Croquant, 2020.


 

École des hautes études en sciences sociales (EHESS), salle Lombard, 96 boulevard Raspail, 75006 Paris.



Lundi 12 octobre 2020

 

À La Roche-sur-Yon, commence le Festival international du film, 11e édition (12-18 octobre 2020).


 

Au programmme :

* Des hommages à Michael Lonsdale (1931-2020), Tonie Marshall (1951-2020), Ennio Morricone (1928-2020), Irrfan Khan (1968-2020), Jóhann Jóhannsson (1969-2018).

* Un focus Julia Hart.

Et de solides rétrospectives inédites :

* Rétrospective Sally Potter.
Avec son dernier film : The Roads not Taken (2020).


 

* Rétrospective Joanna Hogg.
Avec son dernier film : The Souvenir (2019).


 

Les jurys pour la Compétition internationale et la compétition Nouvelles Vagues, décernent des prix ne sont pas que symboliques, mais dotés financièrement.

Cette année, à l’Espace d’art contemporain du Cyel, avec le Musée de La Roche-sur-Yon, la Fondation Musée Antonio-Ligabue de Gualtieri et la ville de Gualtieri, une exposition, en entrée libre pendant le festival : Antonio Ligabue : Hors Cadre (13 octobre-14 novembre 2020).


 

Antonio Ligabue (1899-1965) est un peintre très connu en Italie, mais pratiquement pas en France, la dernière fois qu’on en a entendu parler, c’était en 1982, à l’Institut culturel italien à Paris. Ne pas confondre avec le chanteur pop Luciano Ligabue.


 

Il ne faut pas rater le dernier film, ni les cinq autres films programmés. :

* Volevo Nascondermi de Giorgio Diritti (2020).
Ours d’argent du meilleur acteur lors de la Berlinale 2020 pour Elio Germano.


 

Aujourd’hui, les projections commencent dès 9h30.

Ce soir, on a le choix entre l’ouverture officielle au Manège :

* À 19h30 : L’Origine du monde de Laurent Lafitte (2020).


 

Ou le premier film de la rétrospective Sally Potter, au Concorde :

* À 20h15 : The Party de Sally Potter (2017).


 

Faites votre programme.

Festival international du film, 8 rue Gouvion, 85000 La Roche-sur-Yon.


À Bologne, la Cineteca accompagne la ressortie nationale de Journal intime (Caro diario) de Nanni Moretti (1993), restauré par L’Immagine Ritrovata.
Il y a eu deux avant-premières en sa présence, la semaine dernière à l’Arlequin, mais même si c’est un grand cinéma, avec les jauges réduites, tout le monde n’a pas pu entrer.


 

On peut donc revoir le film à la Cineteca, et profiter de la Rétrospective Nanni Moretti tous les lundis et mardis du 12 au 26 octobre (7-26 octobre 2020). On pourra ainsi voir : Sogni d’oro (1981) ; Bianca (1984) ; La messa è finita (1985) ; Palombella rossa. (1989).

Ce soir :

* À 18h00, salle Scorsese : Caro diario de Nanni Moretti (1993)


 

Faites votre programme Moretti.


Dans le cadre d’un hommage à Giorgio Diritti pour la sortie de son dernier film Volevo nascondermi (16-18 octobre 2020) accompagnée d’une rencontre avec Giorgio Diritti, Elio Germano, Lorenzo Tamburini et Chico De Luigi, la Cineteca de Bologne, comme le Festival de La Roche-sur Yon, célèbre aussi Antonio Ligabue, aux côtés de quelques grands, Picasso, Van Gogh, Turner, Basquiat, Mario Schifano, Bahman Mohassess... avec une exposition photographique Vite a colori. I pittori al cinema (8-24 octobre 2020).


 

Faites votre programme.

Cineteca, Cinema Lumière, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, à la BPI, dans le cadre du cycle Le Monde sur un fil on analyse les répercussions géopolitiques de la crise sanitaire, en entrée libre.


 

Ce soir :

* À 19h00 : Le monde post-Covid 19 : du siècle américain au siècle chinois ?
Avec Alice Ekman et Laurence Nardon.
Animation de Marc Hecker.

Lecture d’extraits par Élodie Vincent de :

* Fang Fang, Wuhan, ville close traduction de Frédéric Dalléas & Geneviève Imbot-Bichet, Paris, Stock, 2020.


 

* Philip Roth, The Plot Against America, Boston, Houghton Mifflin, 2004. Complot contre l’Amérique, traduction de Josée Kamoun, Paris, Gallimard, 2006.


 

BPI, Centre Pompidou, Petite Salle, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


Siné Mensuel d’octobre 2020 est paru, et c’est le n°100.


 

À ses débuts, en septembre 2011, ils étaient nombreux à ne lui donner que quelques mois à vivre, à ce journal libre, sans pub et sans mécènes.


 

On consulte le sommaire.

On s’abonne.


La revue Ballast n°9 de juin 2020, est en ligne.


 

Créée en novembre 2014 par des militants français et belges, Ballast est indépendante de tout groupe de presse et parti politique.
Sans publicité, elle est disponible en librairie et le site est alimenté chaque semaine en articles et entretiens inédits et autonomes.

On la soutient.



Samedi 10 octobre 2020

 

À Paris, la remise du Prix Jean-Vigo 2020 a été reportée de juin à octobre, et c’était hier soir, à Beaubourg, la soirée étant dédiée à José María Riba (1952-2020).

Le Vigo d’honneur ayant été attribué aux Frères Larrieu, Denis Lavant a remis les prix à des lauréats heureux :

* Prix Jean-Vigo du long métrage : Sophie Letourneur pour son film Énorme (2019).


 

* Prix Jean-Vigo du court métrage : Mathilde Profit pour son film Un adieu (2019).


 


À Lyon, comme Paris en zone écarlate, s’ouvre, malgré tout, le Festival Lumière 2020, 12e édition (10-18 octobre 2020).

Cette édition 2020 est "prudemment festive", mais tout aussi riche et enthousiaste que d’habitude.


 

Cette année, deux dominantes : le Prix Lumière 2020 est attribué aux Frères Dardenne et on fête le centenaire de Michel Audiard (1920-1985). et


 

Et une prime exceptionnelle, spéciale 2020 :

* La sélection Officielle Cannes 2020, en avant-premières.

* Cannes Classics 2020.


 

Pour le reste, c’est comme d’habitude, étourdissant de possibilités.

* Des invités d’honneur prestigieux, qu’on aime particulièrement : Sabine Azéma, Albert Dupontel, Viggo Mortensen, Nana Mouskouri, Alice Rohrwacher, Oliver Stone,
Thomas Vinterberg, Gabriel Yared.
Avec les master class, qui se tiennent au Théâtre Comédie Odéon.

* Tous les amis qui veulent en être, par exemple Hiam Abbass, Fanny Ardant, Danielle Arbid Jacques Audiard, Nathalie Baye, Jean Becker, Lucas Belvaux, Sami Bouajila, Clotilde Courau, Émilie Dequenne, Emmanuelle Devos, Tony Gatlif, Irène Jacob, Abd al Malik, Régis Wargnier, etc. excusez du peu.


 

* Et une profusion des "sections" et de regroupements onduleux qui pourraient aussi bien se recouper : Histoire permanente des réalisatrices : Joan Micklin Silver ; Hommage à Melina Mercouri ; Grands classiques du noir et blanc ; Sublimes moments du muet ; Lumière Classics ; Trésors et curiosités ; Grandes projections ; Documentaires sur le cinéma


 


 

Aujourd’hui, ça commence dès le matin, à l’Institut Lumière dans les deux salles :

* À 10h30, ouverture du centenaire Audiard : Le Sang à la tête de Gilles Grangier (1956).
Présentation de Jacques Audiard.


 

* À 11h00 : Between the Lines de Joan Micklin Silver (1977).
Présentation de Emmanuelle Devos.


 

Ce soir, comme d’habitude, c’est la grande cérémonie d’ouverture dans la Halle Tony-Garnier, avec, évidemment, une jauge réduite.


 

* À 18h00 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner (1963).
Présentation par Jacques Audiard.


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, rue du Premier Film, 69008 Lyon.


À Bruxelles, à la Cinematek, on célèbre Eric de Kuyper (10-16 octobre 2020).

Ce soir, dans le foyer, à 17h30, on vernit l’exposition Theatrum opticum revived, les 4 Peeping Boxes de Eric de Kuyper, restaurées dans des versions numérisées de vidéos et pour la première fois rassemblées.


 

Et on enchaîne avec :

* À 19h00 : Pink Ulysses de Eric de Kuyper (1990).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Gênes, commence la Mostra internazionale del cinema Flight, 1ère édition (10-18 octobre 2020).


 

Avec Fellini en exergue - "Le seul vrai réaliste est le visionnaire" - le festival, conçu par le photographe César Bedogné et le cinéaste Alexandr Balagura, fondé par l’Associazione Culturale 28 Dicembre et ACEC, veut se concentrer sur le cinéma lui-même, comme art et comme langage. Il privilégie donc les films au caractère poétique et les langages innovants.
Il ne fait aucune distinction entre les catégories et les genres et le Grand Prix du festival, dédié à Eadweard Muybridge (1830-1904), est attribué au meilleur film quels que soient le genre, la durée et le thème.


 

Au programme de cette 1ère édition, une centaine d’œuvres sélectionnées parmi plus de cinq cents candidatures, arrivées de 51 pays, avec pour thème La mémoire (historique, collective, personnelle). Les projections se déroulent dans six ciné-clubs génois dont le ciné-club Nickelodeon, à l’Alliance Française et dans les galeries Incantations et Etherea Art Gallery.

* Le manifeste.

* La sélection 2020.

Aujourd’hui, à 16h30, Galleria Incantations :

* Body All Eyes de Saara Ekström (2018) ; Amplifier de Saara Ekström (2017) ; Cold Lands de Iratxe Fresneda (2019).


 

Ce soir, au ciné-club Nickelodeon, à 18h30 :

* Stall de Lindsay McIntyre (2004).


 

* Le Miroir (Zerkalo) de Andreï Tarkovski (1975).


 

* À 21h15 : Andrey Tarkovsky. A Cinema Prayer de (2019)
En sa présence.


 

* À 21h30 : Of Time and the Sea (Bahar zmien) de Peter Sant (2018).


 

Dans cette 1ère édition de ce tout jeune festival, on a repéré deux amis :

* Christian Lebrat qui fait partie du jury.

* Manuela Morgaine qui y présente, samedi prochain le 17 octobre 2020, son film Foudres (2013).
On avait beaucoup aimé Foudres, quand on l’a découvert, on est heureux que le film fasse son chemin.


 

Faites votre programme.

Flight, Piazza Mattotti 16123, Gênes.
Studio Incantations, Vico San Giorgio 9-11 r, 16128, Gênes.
CineClub Nickelodeon, via della Consolazione 1, 16121 Gênes.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 10 au 16 octobre 2020.



Vendredi 9 octobre 2020

 

À Cannes, commence le festival international Canneseries 2020, 3e édition (9-14 octobre 2020), Canneseries Live, a déjà commencé et dure plus longtemps (7-21 octobre 2020).


 

Créé en 2018, Canneseries prône des "valeurs d’excellence", se veut "cool, pop et glamour", et accessible à tous. Il se déroule aux quatre coins de la ville, et chaque soir, c’est pink carpet et montée des marches.

Au programme, des projections gratuites et ouvertes à tous, des rencontres autour de séries populaires récentes, des conversations avec des intervenants (showrunners, réalisateurs, comédiens, etc.), le tout structuré par les compétitions, in et out : Compétition, Compétition short et Hors compétition,


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture à l’auditorium Lumière :

* À 20h00 : La Flamme de Jonathan Cohen & Jérémie Galan (2020).


 

Faites votre programme.

Palais des Festivals et des congrès, 1 boulevard de la Croisette, 06400 Cannes.
Espace Miramar, 35 rue Pasteur, 06400 Cannes.


À Nice, le festival européen du court métrage, Un festival c’est trop court ! 2020, 20e édition, organisé par l’association Héliotrope est maintenu, en version hybride (9-16 octobre 2020).


 

Il fête dignement son anniversaire, avec la multiplication des lieux de projection, dans 10 lieux de la ville, une invitée d’honneur, Florence Miailhe, un jury de professionnels et les compétitions habituelles : européenne, Courts d’ici, Expérience, Animation.


 

Aujourd’hui, ouverture officielle online.


 

Le festival commence vraiment demain samedi 10 octobre 2020.

* À 17h30, 19h00, 20h30 à la Villa Arson : Programmes Expérience 1, 2 et 3.

* À 18h00, au Mercury, Carte blanche à Arte, avec Free Flow de Sâm Mirhosseini (2020) ; La Grande Nuit de Sharon Hakim (2020) ; Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi (2020) ; Normal de Julie Caty (2020).


 

* À partir de 19h30 : Ouverture des terrasses, puis projection, rue Defly au cœur du "Quartier Cinéma" à 21h00.

Faites votre programme.

Héliotrope, 10 bis rue Penchienatti, 06000 Nice.


À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire accueille ce week-end le Festival Jean-Rouch, avec quatre films issus de sa 38e édition en 2019.

Ce soir :

* À 20h00 : Barstow, Californie (Barstow, California) de Rainer Komers (2018).


 

Faites votre programme.

BPI, Centre Georges-Pompidou, rue Beaubourg, côté rue Saint-Merri, 75004 Paris.


À Paris, l’IMA donne carte blanche au Festival international du film de Locarno (9-11 octobre 2020).

Ce soir :

* À 20h00 : L’Apollon de Gaza de Nicolas Wadimoff (2018).


 

Faites votre programme.

IMA, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.


De New York, le MoMA dans son Magazine en ligne, soutient Beyrouth en ligne : Beirut at a Crossroads.

* Focus sur Akram Zaatari.


 

* Terra incognita de Ghassan Salhab (2002), visible intégralement sur le site jusqu’au 22 octobre 2020.


 


À Londres, à la Tate Modern :Bruce Nauman (7 octobre 2020-21 février 2021).


 

Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.



Jeudi 8 octobre 2020

 

Wladimir Yordanoff (1954-2020) est mort mardi 6 octobre 2020.


 


 

Formé au Conservatoire dans les classes de Pierre Debauche et de Antoine Vitez, il était avant tout un acteur de théâtre. Il avait commencé avec Shakespeare et Stuart Seide en 1974, avec qui il a ensuite beaucoup travaillé.
Jusqu’en 2019 - En garde à vue de John Wainwright, mise en scène Charles Tordjman, au théâtre Hébertot -, il n’a jamais abandonné le théâtre, travaillant avec les grands noms de la Décentralisation et du théâtre subventionné, Patrice Chéreau, André Engel, Roger Planchon, Alain Françon, Christian Schiaretti...


 


 

À partir du tournant des années 1980, il a navigué entre théâtre et cinéma.

Au cinéma, il avait fait ses débuts dans le Danton de Andrzej Wajda (1983), avec d’autres de ces acteurs transfrontaliers, comme Anne Alvaro, Patrice Chéreau, Roger Planchon ou Serge Merlin.
Son dernier film : J’accuse de Roman Polanski (2019).


 


 

On se souvient de lui dans Un air de famille de Cédric Klapisch (1996).


 

À la télévision, il avait fait partie de l’aventure des Dames de la côte de Nina Companeez, en 1979, mais il ne s’était pas attardé sur le petit écran.
À cette époque, les séries commençaient à peine à exister.
Jusqu’en 1993, où il fut le premier rôle des Maîtres du pain, mini-série de Hervé Baslé, diffusée en décembre 1993 sur France2, qui obtint 5 Sept d’Or en 1995.
Ce grand succès contribua à le faire connaître et aimer du grand public, toujours repéré désormais, même dans les seconds rôles.


 

Prochaine rencontre avec Wladimir Yordanoff aux côtés de Hubert Bonisseur de La Bath (alias Jean Dujardin) en février 2021.

* OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire de Nicolas Bedos (2020).


 


À Paris, au MAM, on s’octroie une soirée d’école buissonnière.

On a déjà annoncé l’exposition Victor Brauner. Je suis le rêve. Je suis l’inspiration (18 septembre-10 janvier 2021).


 

De même que André Breton était astrologue, Victor Brauner s’intéressa aux sciences occultes toute sa vie.


 


 

En mars 1941, à la villa Air-Bel à Marseille, il faisait partie de la bande qui réinventa le vieux Tarot de Marseille, devenu le Jeu de Marseille. Lui, il avait choisi de s’occuper de Hegel et de la médium suisse Hélène Smith (1861-1929).


 


 

Le plus loin possible de toutes les polémiques sur ces sujet non scientifiques, à bonne distance de toute "prédiction" et plus proche des prévisions météo, mais complètement investi par les inconscients (leurs communications entre eux et leurs liens avec les mots et les choses), et hyper conscient de ce que les Terriens appartiennent au grand Cosmos - alias le grand mécanisme de Jan Kott analysant l’œuvre de Shakespeare -, on s’autorise à considérer qu’il s’agit là de la vraie métaphysique, et qu’évidemment, elle est de nature poétique.


 

D’ailleurs tous les joueurs de cartes qui se sont aventurés au "tirage", en faisant des vœux par exemple (cartes normales, tarot ou Yi King), ont pu constater, sur une longue durée, des résultats "anormaux" statistiquement.
Donc c’est le cœur joyeux qu’on va au MAM apprendre les vieux savoirs ou se faire tirer les cartes :

* À 18h00, 19h15, et 20h30 : Soirée "Arts divinatoires".

MAM, 11 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


À Figeac, se tiennent les Journées Charles-Boyer, 3e édition (8-11 octobre 2020).


 


 

Ce soir, deux séances avec le french lover :

* À 18h00 : Mayerling de Anatole Litvak (1936).


 

* À 20h30 : Par la porte d’or (Hold Back the Dawn) de Mitchell Leisen (1941).


 

Faites votre programme.

L’Astrolabe, 2 boulevard Pasteur, 46100 Figeac.


À Paris, commence le festival de littérature et de culture italienne Italissimo (8-13 octobre 2020).


 

Il y a aussi du cinéma :

Ce soir :

* À 20h00 : Il sindaco del rione Sanità de Mario Martone (2019).
Séance animée par Paolo Modugno.


 

Faites votre programme de Italissimo.

Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac, 75008 Paris.


À Marseille, ACID 2020 s’installe deux jours au Gyptis, les 8 et 11 octobre 2020).

Ce soir :

* À 20h00 : The Last Hillbilly de Diane Sara Bouzgarrou & Thomas Jenko (2020).
En leur présence.


 

Et dimanche 11 octobre 2020 :

* À 20h00 : Les Graines que l’on sème de Nathan Nicholovitch (2020).
Séance suivie d’une rencontre avec Marie Clément.


 

Cinéma Le Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.


De Paris, de la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), le Collège d’études mondiales propose son nouveau séminaire en ligne : Mouvements sociaux et mutations sociales dans le contexte d’une pandémie mondiale (8 octobre-17 décembre 2020).

On s’inscrit par mail au webinar.


 

Aujourd’hui :

* À 17h00 : Une sociologie mondiale en temps de COVID-19.
Interventions en anglais de Breno Bringel et de Geoffrey Pleyers.



Mercredi 7 octobre 2020

 

À Fameck, Moselle, commence le Festival du film arabe 2020 (FFA), 31 édition, organisé en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement (7-11 octobre 2020).


 

Conçu en 1990 dans la Cité sociale de Fameck par le prêtre ouvrier Mario Giubilei (1941-2016) - qui avait effectué son service militaire en Algérie en 1962 -, il était destiné à l’origine, aux populations défavorisée du bassin sidérurgique lorrain. Mettant à l’honneur un pays différent, chaque année, parrainé par le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, au long des années, le festival a pris de l’ampleur et a étendu son audience à toute la région.

Bande annonce 2020 v21 from Festival du film arabe de Fameck on Vimeo.


 

En 2020, le programme est resserré, pas de thématique principale, mais une nette importance de l’Algérie, avec 23 longs métrages dont six en avant-première, des documentaires et dix courts métrages.

Mais il est enrichi de quatre films de la Sélection officielle 2020 du Festival de Cannes 2020 : Rouge de Farid Bentoumi (2020) ; Ibrahim de Samir Guesmi (2019), ADN de Maïwenn (2020), et 9 jours à Raqqa de Xavier de Lauzanne (2020).

Cette année, les jurys ne décerneront que deux prix, le Grand Prix et le Prix du public, aux films en compétition.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Sœurs de Yamina Benguigui (2020).


 

Faites votre programme.

Cité sociale de Fameck, 2 rue de Touraine, 57290 Fameck.


À Paris, à L’Arlequin, commence le Festival du cinéma allemand 2020, 25e édition, en coopération avec le Goethe Institut (7-13 octobre 2020).


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Enfant terrible de Oskar Roehler (2020).


 

Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À Londres, commence le BFI London Film Festival (LFF), 64e édition, virtually and via physical screenings (7-18 octobre 2020).


 

Organisé par le British Film Institute, il est le plus grand festival britannique et l’un des plus grands festivals du monde, dont on vous recommande les cadeaux for free.


 

Au programme 2020, outre 50 premières virtuelles, des œuvres de plus de 40 pays, des longs métrages de fiction, organisées par volets (l’amour, le débat, le rire, le défi, le culte, le voyage, la création, l’expérience, la famille et les trésors...), des shorts films, des documentaires, des films d’animations, des classiques restaurés des archives mondiales...

Et des Talk Events (en accès libre via Youtube) avec notamment George Clooney, Miranda July, David Byrne, Letitia Wright, Riz Ahmed, Tilda Swinton, Christian Petzold, Michel Franco, Tsai Ming-liang...

Et la section LFF Expanded, dédiée à l’art immersif.

Ce soir, ouverture au British Film Institute (BFI Southbank) :

* À 20h00 : Mangrove de Steve McQueen (2019).


 

Faites votre programme.

En vedette, la revue Sight & Sound, avec la renaissance de l’horreur féminine.

* Horror Special : Rose Glass et quelques autres, Sight & Sound, vol. 30, issue9, de novembre 2020.


 

BFI Southbank, Belvedere Rd, Bishop’s, London SE1 8XT.


À Blois, commencent les Rendez-vous de l’histoire 2020, 23e édition : Gouvener (7-11 octobre 2020).


 

Organisé par un comité scientifique, ce forum est un lieu unique d’échanges et de divertissements, rapprochant les historiens spécialistes les plus pointus et les amateurs les plus curieux, ces journées proposent cette année 1000 intervenants, 400 débats et conférences, des concerts, 300 auteurs en dédicace, des expositions, une gigantesque librairie de 150 éditeurs, et un cycle cinéma de 50 films.

Les projections commencent aujourd’hui, dès 9h30, dans les 3 salles des Lobis et à la Fabrique.

Ce soir :

* À 20h30 : Tiempo Después de José Luis Cuerda (2019).


 

On note spécialement un film rare, vendredi 9 octobre 2020, à 20h30 : La Mort du président (Śmierć prezydenta) de Jerzy Kawalerowicz (1977).


 

Sur Jerzy Kawalerowicz et son œuvre.

Faites votre programme.

Les Rendez-vous de l’histoire, 4 ter rue Robert-Houdin, 41000 Blois.


Les sorties sur les grands écrans

* We Are Soldiers de Svitlana Smirnova (2018).

* Sister (Sestra) de Svetla Tsotsorkova (2019).

* En Attendant Le Carnaval (Estou me guardando para quando o Carnaval chegar) de Marcelo Gomes (2019).

* L’Enfant rêvé de Raphaël Jacoulot (2019).

* Yalda, la nuit du pardon (Yalda) de Massoud Bakhshi (2019).

* Les Sept Vies de Madeleine Riffaud de Jorge Amat (2020).

* Parents d’élèves de Noémie Saglio (2020).

* La Puissance de l’arbre avec Ernst Zürcher de Jean-Pierre Duval (2020).

Les ressorties en versions restaurées

* Le Malin (Wise Blood) de John Huston (1979).

* Au-dessous du volcan (Under the Volcano) de John Huston (1984).

* Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) de Jonathan Demme (1991).



Mardi 6 octobre 2020

 

À Paris, à L’Arlequin et au Reflet Médicis, commence le Panorama du cinéma colombien, 8e édition, organisé par l’association El Perro que ladra en partenariat avec De la plume à l’écran (6-12 octobre 2020).


 

Compétition longs et courts métrages, et cette année, un focus sur le Venezuela.

Bande-annonce 8e Panorama du Cinéma Colombien from EL PERRO QUE LADRA on Vimeo.

Ce soir, ouverture à l’Arlequin :

* À 19h00 : Tantas Almas de Nicolás Rincón Gille (2020).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Bonne lecture :

* Sophie Gergaud & Thora Herrmann, éds., Cinémas autochtones : Des représentations en mouvements, Paris, L’Harmattan, novembre 2019.


 

Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.
Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris, au Forum des images, Documentaire sur grand écran donne carte blanche au Cinéma du Réel 2020, 42e édition annulée, avec deux films de Front(s) populaire(s) :

Ce soir :

* À 18h30 : Tu crois que la terre est chose morte de Florence Lazar (2019).
En sa présence avec Malcom Ferdinand.


 

* À 21h00 : Demain est si loin de Muriel Cravatte (2020).
En sa présence avec Agnès Antoine et Edwy Plenel.


 

Faites votre programme Forum des images.

Forum des images, Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Paris, le ciné-club Cinécaro recommence, la salle de projection passe de 250 à 69 places.

Ce soir :

* À 19h30 : Récréations de Claire Simon (1992)
En sa présence avec Dominique Lançelot.


 

Le bar du Carreau du Temple est ouvert jusqu’à 22h00.

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Paris, à la librairie Quilombo, on ne profite pas des urgences immédiates pour reléguer les urgences civilisationnelles au second plan, demain n’est pas loin.

* À 20h00 : Rencontre avec Fabian Scheidler.

Bonne lecture :

* Fabian Scheidler, Das Ende der Megamaschine. Geschichte einer scheiternden Zivilisation, Vienne, ProMedia Verlag, 2015. La Fin de la mégamachine. Sur les traces d’une civilisation en voie d’effondrement, traduction de Aurélien Berlan, Paris, Seuil, 2020.


 

Cf. aussi, dans Terrestres,  : Fabian Scheidler, "La Fin de la mégamachine. Histoire d’une civilisation au bord du gouffre", extraits choisis, traduits et présentés par Aurélien Berlan, in Terrestres, n°4 du 5 mars 2019.


 

Quilombo, CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris.



Lundi 5 octobre 2020

 

À Paris, au MK2 Odéon, on reprend les bonnes habitudes avec l’Agence du court métrage, chaque premier lundi du mois : C’est déjà demain.

Aujourd’hui à 20h00, en présence de Nicolas Gourault et Claude Le Pape :

* This Means More de Nicolas Gourault (2019).


 

* Boriya de Min Sung Ah (2019).


 

* Rivages de Sophie Racine (2020).


 

* La Maison (pas très loin du Donegal) de Claude Le Pape (2020).


 

Mk2 Odéon, 
7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.


À Nantes, au Musée d’arts : Archipel. Fonds de dotation Jean-Jacques Lebel (17 juillet-18 octobre 2020).


 

Le Fonds de dotation Jean-Jacques Lebel est un dispositif autonome, nomade, en devenir, composé d’un millier d’œuvres relevant d’époques et d’horizons différents, assemblées depuis les années 1950, de Dada à la Beat Generation et aux happenings, du surréalisme et Fluxus à Polyphonix.
L’exposition de Nantes a sélectionné plus de 150 œuvres.


 

Cf. aussi l’exposition de Beaubourg en 2018 : Jean-Jacques Lebel, l’outrepasseur.

Bonne lecture, le catalogue :

* Cécile Bargues & Katell Jaffrè, Archipel. Fonds de dotation Jean-Jacques Lebel, Milan, Silvana Editoriale, 2020.


 

Musée d’arts, 10 rue Georges-Clémenceau, 44000 Nantes.


À New York, on reconfine neuf quartiers de Brooklyn et du Queens, mais aucun à Manhattan.
Le Guggenheim a rouvert samedi dernier, le 3 octobre 2020. Pour sa réouverture, il nous offre, en ligne, un Tanguy de 1931 de sa collection.


 

Sur place :

* Away from the Easel : Jackson Pollock’s Mural (2 octobre 2020-19 septembre 2021).


 

Et la brûlante actualité de la campagne, qui, sur Terre, occupe 98% de la surface :

* Countryside, The Future, avec Rem Koolhaas et Samir Bantal (20 février 2020-14 février 2021).


 

Solomon R. Guggenheim Museum, 1071 5th Ave, New York, NY 10128.


À New York, Manhattan, à la Morgan Library and Museum : David Hockney : Drawing from Life (2 octobre-30 mai 2021).


 


 

L’exposition est la première à se concentrer sur l’œuvre picturale de David Hockney (né en 1937), ses débuts dans les années 1970 - sa famille, ses amis, lui-même - et son retour aux dessin, aux croquis et aux collages, au début des années 2000.


 

Bonne lecture du catalogue :

* Sarah Howgate, David Hockney : Drawing from Life, Londres, National Portrait Gallery, 2020.


 

Morgan Library and Museum, 225 Madison Ave, New York, NY 10016.


À Paris, à la BPI, les rencontres du lundi sont de retour (entrée libre).

Aujourd’hui, dans le cadre du cycle Vie durable qui propose des pistes de réflexion et d’action pour une transition écologique, solidaire et équitable :

* À 19h00 : Des droits pour la nature ?


 

Merci à National Geographic, et à ses somptueuses images (© David Doubilet)

On note tout de suite l’atelier du 8 octobre 2020 : Agir pour la biodiversité un atelier de trois heures pour apprendre les éléments de base d’un potager éco-responsable.

On en profite pour aller admirer l’exposition Catherine Meurissse. La vie en dessins en collaboration avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (30 septembre 2020-25 janvier 2021).


 

BPI, Centre Pompidou, Petite Salle, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.



Samedi 3 octobre 2020

 

Le climat, c’est plus seulement le vendredi.

Alors que les citoyens de la Convention Climat en attente de réponses à leurs propositions, commencent à trouver le temps long, aujourd’hui, dans nombre de grandes villes en France, on marche pacifiquement sur les aéroports, pour la réduction du trafic aérien, avec notamment l’ANV Cop 21, Reporterre et Alternatiba.


 


Loin de Pordenone, mais toutes proches de nos cœurs, commencent Le giornate del cinema muto, 39e éditon limitée et en ligne (3-10 octobre 2020).


 

Pordenone en ligne, pour tout le monde, c’est presque un cadeau, alors que tant de cinéphiles rêvent d’y aller chaque année.
En 2020, chaque jour, et deux fois le week-end, un nouveau programme de films est disponible pendant 24 heures. Avec des discusssions en direct après chaque programme.

Aujourd’hui :

* À 17h00 : Voglia di viaggiare (1911-1939), neuf courts métrages : Un voyage abracadabrant de Henri Monier (1919) ; New-York (1911) ; Planty krakowskie (1929) ; Un voyage au Caire (Nos vedettes à l’étranger) (1928) ; Over besseggen på motorcykkel (1932) ; Belgique pittoresque : Ostende ; Bruges (1921) ; Svatojánské proudy de Antonín Pech (1912) ; Trieste, estate 1939] (1939) ; Tavlor från London (Londonerbilleder) de Julius Jaenzon (1922).


 

* À 20h30 : Penrod and Sam de William Beaudine (1923).
Musique de Stephen Horne.


 

On fait son programme.

On s’inscrit.


Ce soir, Nuit blanche de 19h00 à 2h00.

L’idée vient du Nord. À Paris, elle date de 2002 : le nocturne de la Culture et des arts s’ouvre gratuitement à des heures particulières. Rome, Montréal, Toronto, Bruxelles, Madrid, Lima, Málaga, Leeds, Taipei ou Séoul ont suivi.


 

On regarde la carte et on se fait son programme parisien.


Partout dans le monde, c’est la Fête de la science qui commence (2-12 octobre 2020).


 

Avec, évidemment, cette année, un programme numérique.


À Cerisy, aujourd’hui on accueille les participants de la session L’Europe du cinéma qui commence vraiment demain.
sous la direction de Vincent Amiel, José Moure, Benjamin Thomas, David Vasse (3-7 octobre 2020).


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 3 au 9 octobre 2020.



Vendredi 2 octobre 2020

 

À Namur, commence le Festival du film francophone (FIFF), 35e édition (2-9 octobre 2020).


 

Cette année, une riche programmation et outre le FIFF Pro, et le FIFF Campus, il s’est enrichi d’un FIFF’Off qui valorise les partenaires culturels et commerciaux du festival.

Le jury, présidé par Samuel Benchétrit, décerne les Bayards d’or

Ce soir, ouverture :

* À 20h30 : Une vie démente de Ann Sirot & Raphaël Balboni (2020).
Précédé par Les Deux Couillons de Thibault Ségouin (2020).


 

Faites votre programme.

FIFF, 175 rue des Brasseurs, 5000 Namur.


À Toulouse, commence Cinespaña 2020, 25e édition (2-11 octobre 2020).


 


 

Dans le hall du Cinéma ABC, on ne rate pas l’exposition des dessins du film Josep (30 septembre-13 octobre 2020).


 

Outre les films en compétitions, jugés par les jurys, on est particulièrement attentif à ¡Pánico Pop !


 

Ce soir, ouverture, à la Cinémathèque à 19h00 avec deux films :

* Josep de Aurel (2019).


 

* Si me borrara el viento lo que yo canto de David Trueba (2020).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
Cinéma ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.


À Paris, aux Sept Parnassiens : Brésil en mouvements, 16e édition, proposé par l’association Autres Brésils, De la plume à l’écran, et le festival ForumDoc ( 2-4 octobre 2020).


 

Ce soir, ouverture avec les peuples autochtones :

* Apiyemiyekî ? de Ana Vaz (2019).
En sa présence.


 

* Gardiens de la forêt (Zawxiperkwer Ka’a / Guardiões da Floresta) de Jamilson, Pollyana, Jacilda & Lemilda Guajajara (2020).

ZAWXIPERKWER KA’A – Guardiões da Floresta from Vídeo nas Aldeias on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Sur France Culture.

Cinéma 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.


À Paris, La Rochelle 2020 (FEMA), 48e édition, zappée au début de cet été, se rattrape en version condensée (2-4 octobre 2020).


 

FEMA, 16 rue Saint-Sabin, 75011 Paris.


À Paris toujours, à Beaubourg, on a droit à une autre consolation.
Le Cinéma du Réel 2020 (avec le Festival de films de femmes de Créteil), a été le premier festival à être annulé, en mars, pour raison de confinement.


 

En partenariat avec la Cinémathèque du documentaire, en présence des cinéastes, on peut découvrir douze fims primés de cette 42e édition fantôme : Cinéma du Réel d’automne (2-4 octobre 2020).

Faites votre programme.

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Chronique de la terre volée de Marie Dault (2020).
En sa présence.


 

* À 17h30 : Bring Down The Walls de Phil Collins (2020).


 

* À 20h00 : Ontem Havia Coisas Estranhas No Céu de Bruno Risas (2019).


 

Faites votre programme.

Et on n’oublie pas que le cycle Chili obstiné se poursuit (11 septembre-18 décembre 2020).

BPI, Centre Pompidou, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.


À Marseille, le Réel, la ville l’affronte de plein fouet, et Vidéodrome l’accueille dans sa jeunesse : Les Chantiers du Réel 2020, 6e édition (2-4 octobre 2020).

Aujourd’hui, trois séances :

* À 18h00 : Courts métrages de l’École autogérée de films documentaires FilmArche Berlin : Blackout de Janni Jungblut (2018) ; O retorno de Carline Gonzàlez Rieckesmann (2019) ; Scham de Ilka Rusche (2019) ; Das eckaus de Paul Buske (2019) ; Sie hatten zu hause bleiben sollen de Aline Juàrez (2020).

* À 20h00 : Je n’ai plus peur de la nuit de Leila Porcher & Sarah Guillemet (2020).


 

Et aussi, à l’heure où on n’a plus le droit de s’arsouiller dans les bars, on va au ciné (et c’est gratuit) :

* À 22h00, deux films : Miss Mermaid de Pauline Brunner & Marion Verlé (2019) et Ultimù sognu de Lisa Rebouleau (2019).

MISS MERMAID - Bande annonce from WENDIGO FILMS on Vimeo.


 

Faites votre programme de toutes les projections.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


Et puis, le vendredi, c’est Climat, petites piqûres de rappel, des fois qu’on s’égare en oubliant le principal.


 

La revue Terrestres, la revue des livres, des idées et des écologies, vient de mettre en ligneson n°16 avec des articles de Emilie Hache, Jean-Baptiste Vidalou, Isabelle Cambourakis, Sophie Gosselin, David Gé Bartoli, Lilian Ceballos, Thierry Thévenin, Christophe Bonneuil, Atécopol.


 


 

* On consulte tous les numéros.

* On s’inscrit à sa newsletter.

* On la soutient.



Jeudi 1er octobre 2020

 

Bon anniversaire à Philippe Noiret (1930-2006), 90 ans aujourd’hui.

Il fut un cancre, il ne fit pas le Conservatoire.
Mais, dès le début des années 50, il avait rejoint la bande à Bébel et le TNP pour le théâtre, et il fit ses premières armes avec des femmes, Jacqueline Audry (1908-1977) dans Gigi (1949), et avec Agnès Varda (1928-2019), dans La Pointe courte (1956), ce qui n’est pas rien.
Puis, au long de sa vie, il eut un parcours irréprochable, 155 films de 1952 à 2006, et pas mal de prix français et internationaux.
Il n’est jamais passé derrière la caméra, il ne fut jamais qu’acteur, mais comme le dit Bertrand Tavernier : "C’est plus qu’un acteur extraordinaire. C’est un seigneur".

Les souvenirs abondent. Tendresse particulière pour :

* L’Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier (1974).


 

On passe un moment avec lui.


 

Bonnes lectures :

* Philippe Noiret & Antoine de Meaux, Mémoire cavalière, Paris, Éditions Robert-Laffont, 2007.


 

* Philippe Noiret, Je me suis régalé, conversations avec Bruno Putzulu, Monique Chaumette et Frédérique Noiret, Paris, Flammarion, 2007.


 


À Bruxelles, la Cinematek rend hommage à Kevin Jerome Everson, en collaboration avec Courtisane, avec un cycle qui commence aujourd’hui.

Né en 1965, cinéaste reconnu (9 longs métrages et plus de 160 courts métrages), il a souvent été à l’honneur dans les festivals de cinéma et les musées, et notamment
à la Tate Modern en 2017, et au Cinéma du Réel 2019.


 

Mais il demeure méconnu même des cinéphiles avertis, ce qui n’est pas étonnant étant donné son terrain d’exploration : l’histoire et l’expérience des Noirs aux États-Unis, spécialement la classe ouvrière et les migrations.

Ce soir, et le 4 octobre 2020 :

* À 19h15 : Des hommes
 et des femmes 
invisibles ?
Sept courts métrages de Kevin Jerome Everson : Eason (2016) ; The Reverend E. Randall T. Osborn, First Cousin (2007) ; According to... (2007) ; Second and Lee ( 2008) ; Ears, Nose and Throat ( 2016) ; IFO ( 2017) ; Recovery ( 2020).


 

Sur France Culture.

C’est l’occasion de rappeler la nouvelle organisation de la Cinematek, adaptée à la période actuelle : augmentation de la capacité de la salle avec choix de la place et un siège sur 2 occupé et 50 films à la carte pour la jouer "club privé" avec sa bulle sociale

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Cerbère-Port-Bou, commencent les Rencontres cinématographiques, 16e édition, organisées par Photœil qui attribuent, chaque année, le Prix Walter-Benjamin-Rayon-Vert (1er-4 octobre 2020).


 

Ce soir, ouverture, à partir de 18h00 :

* L’Ange de l’Histoire (Der Engel der Geschichte) de Eric Esser (2020).
En partenariat avec Pilar Parcerisas et l’association Passatges.


 

* Symphonie anachronique en quatre mouvements (Simfonia anacrònica en quatre moviments) de Aurélio Cárdenas (2020).
En partenariat avec l’Institut Jean-Vigo.


 

* Projection des séries photographiques des lauréats du prix Photœil 2020.

Faites votre programme.

Hôtel le Belvédère du Rayon Vert, avenue de la Côté-Vermeille, 66290 Cerbère.


À Paris, à l’Institut finlandaisdes nouvelles du jeune documentaire finlandais : La Finlande en 3 films

Ce soir, à 20h00 et samedi 3 octobre 2020 à 17h00 :

* To Feel Alive (Että tuntisin eläväni) de Milja Härkönen (2019) ; Elvis & Onerva de Mikael Syrjälä (2019) ; 25th Hour (25. tunti) de Juho Reinikainen (2019) ; Homebound (Kotimatka) de Marika Harjusaari (2019) ; Frame of Mind de Kiia Kuivalainen 2019) ; One Night Stand-Off de Alisa Nirman (2019).


 

À partir de demain, au Reflet Médicis, même titre, autre films (2-4 octobre 2020).

Faites votre programme.

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.
Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris, à la librairie L’Atelier, avec les Éditions du Sandre on évoque un des grands maîtres à penser de ce temps : Cornelius Castoriadis (1922-1997).

Ce soir :

* À 20h00 : Rencontre avec Olivier Fressard, Myrto Gondicas et Enrique Escobar.

Bonnes lectures :

* Cornelius Castoriadis, Écologie et politique, suivi de Correspondances et compléments. Écrits politiques 1945-1997, VII, Paris, Éditions du Sandre, 2020.


 

* Cornelius Castoriadis, Sur la dynamique du capitalisme et autres textes, suivi de L’Impérialisme et la guerre. Écrits politiques 1945-1997, VIII, édition préparée par Enrique Escobar, Myrto Gondicas & Pascal Vernay.


 

L’Atelier, 2 bis rue de Jourdain, 75020 Paris.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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