Journal de Abla (janvier 2020) II
16-31 janvier 2020
publié le vendredi 31 janvier 2020


 

JANVIER 2020

(16-31 janvier 2020)
 



Vendredi 31 janvier 2020

 

À Clermont Ferrand, commence le Festival du court métrage, 42e édition (31 janvier-8 février 2020).


 

C’est le plus grand festival de courts métrages du monde, avec trois compétitions (nationale, internationale et Labo), avec les Jurys idoines et notamment une rétrospective thématique et une rétrospective pays.

Au programme :

* Un cours de rattrapage sur Olivier Smolders (qui d’ailleurs fait partie du jury international).

* Un hommage à Rosto (1969-2019).

* À l’honneur, la Pologne, les mondes paysans, et un détour par l’Afrique.

Ce soir, salle Cocteau, deux ouverturessimilaires mais pas identiques (sic) : à 20h00, plus de blabla, à 22h30, plus de films.

Onze petits chefs d’œuvre, parmi lesquels :

* La Légende dorée de Olivier Smolders (2014).


 

* No Place Like Home (Thee Wreckers) de Rosto (2008).


 

Faites votre programme.

Maison de la culture, 71 boulevard François-Mitterrand, 63000 Clermont-Ferrand.


À Paris, au Musée d’art et d’histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) : Unica Zürn (31 janvier-31 mai 2020).


 

Unica Zürn (1916-1970), née dans une riche famille allemande (qui devint nazie), travailla très jeune, à partir de 1933, à l’Universum Film AG (UFA) où elle écrivit des scénarios, réalisa des films publicitaires et fréquenta les milieux artistiques. Dessinant et écrivant, elle cherchait, de façon confuse, "l’amour absolu" avec un homme unique. Elle en rencontra surtout deux, des hommes uniques.


 

Après la guerre, en 1953, à Berlin, dans une expo, elle rencontra Hans Bellmer (1902-1975), son compagnon de vie et de tombe (9e division du Père Lachaise), qui, en même temps qu’il l’introduisait dans le groupe surréaliste à Paris, l’aida à encadrer son corps irrégulier et son langage labyrinthique, en les désarticulant en anagrammes. N.B. : Sa célèbre poupée, née en 1935, était bien antérieure à Unica.


 


 

Et, en 1957, elle rencontra Henri Michaux (1899-1984), son maître secret, qui, lui appportant à Saint-Anne des pinceaux, de l’encre de Chine et du papier à dessin, transforma ses désirs flous en lui enseignant la connaissance par les gouffres.


 

Cette année-là, Michaux venait de rencontrer l’aventure de la mescaline, et Zürn commençait ses épisodes suicidaires et ses allers et retours en clinique, notamment à Sainte-Anne en 1961.


 

"Der Tod ist die Sehnsucht meines Lebens" (La mort est le désir de ma vie), avait-elle écrit. Elle passa à l’acte et accomplit son destin le 19 octobre 1970, en se jetant par la fenêtre de l’appartement de Bellmer, hémiplégique et mutique.


 

Bonnes lectures :

* Unica Zürn, Der Mann im Jasmin. Indrücke aus einer geiteskranken. L’Homme-Jasmin, traduction Ruth Henry & Robert Valençay, préface de André Pieyre de Mandiargues, Paris,Gallimard, 1971.


 


 

* Hans Bellmer, Pour Unica Zürn. Lettres de Hans Bellmer à Henri Michaux et autres documents, Paris, Ypsilon, 2009.


 

* Catalogue de l’exposition de Sainte-Anne.


 

Sur France Culture, elle est associée à Joyce Mansour.

Centre hospitalier Sainte-Anne, MAHHSA, 1 rue Cabanis, 75014 Paris.


À Paris, à la galerie Dina-Vierny, une rencontre improbable entre deux stars, les photographies de Jerry Schatzberg (né en 1927) et de Bert Stern (1929-2013) : Bob et Marilyn (22 janvier-31 mars 2020).


 


 

L’été 1962, Bob, qui avait 21 ans, l’a passé seul à New York, il faisait la gueule parce que sa copine Suze Rotolo était partie avec sa mère et sa sœur pour l’Italie. Il lui écrivait des belles chansons d’amour amer.

Le 2 juillet 1962, il avait fait un petit concert au Finjan Club, à Montréal.


 

Le 13 juillet 1962, il avait signé un contrat d’édition de 3 ans avec Witmark. Il avait déjà fait un album, Bob Dylan, avec Columbia, mais sans trop de succès. Il était content, il allait pouvoir vivre de son art et ça le consolait de ses déboires amoureux. Pour ce contrat de 1000 dollars, il écrira 237 chansons, qui rapporteront plus d’un million de dollars à Witmark.
Il pensait à son prochain concert Hootenanny, le 22 septembre 1962, à Carnegie Hall, avec 20 chanteurs dont Pete Seeger, Matt McGinn ou Bernice Johnson (il y aura 3000 spectateurs).


 


 

Le dimanche 5 août 1962 au matin, il a dû apprendre la nouvelle de la mort de Norma Jeane Mortenson (1926-1962), à Los Angeles, la veille vers 22h45, comme tout le monde, à la radio. Il ne lui a pas écrit de chanson, il avait autre chose en tête.


 

* Site officiel Bob Dylan.
* Nouvelles au jour le jour.

Galerie Dina Vierny, 36 rue Jacob, 75006 Paris.



Jeudi 30 janvier 2020

 

Bon anniversaire à Gene Hackman, 90 ans aujourd’hui.

Une carrière pas si longue que ça - il l’a commencée vers 30 ans au tournant des années 60, et il y a mis fin en 2004, il y 15 ans -, mais un film chaque année, et que des bons choix. Il n’a jamais été un jeune premier, a peu couru les grandes mondanités et a été, pourtant, couvert de récompenses. C’est sans doute pour ça qu’il a si bien vieilli.

Deux palmes d’or à Cannes, deux années de suite, pour deux films où il tient le rôle principal, L’Épouvantail (Scarecrow) de Jerry Schatzberg (1973) et Conversation secrète (The Conversation ) de Francis Ford Coppola (1974).


 


 

Et deux Oscar personnels de meilleur acteur, dans un rôle principal : The French Connection de William Friedkin (1971), et dans un rôle secondaire : Unforgiven (Impitoyable) de Clint Eastwood (1992).


 


 

On aime toujours plus ce qui n’est pas aussi évident et qu’on peut s’approprier.
Par exemple ses petits rôles dans des films adorés, Bonnie & Clyde de Arthur Penn (1967), dans Frankenstein Junior de Mel Brooks (1974), dans Reds de Warren Beatty (1981).


 


 

Sans oublier, bien entendu, Mississipi Burning de Alan Parker (1988).


 

On sait gré à Gene Hackman d’avoir eu un coup de foudre pour Garde à vue de Claude Miller (1981) et de s’être longtemps battu pour en faire un remake : Suspicion (Under Suspicion) de Stephen Hopkins (2000).


 


À Gérardmer, hier a commencé le Festival international du film fantastique, 27e édition (29 janvier-2 février 2020).


 

* Le film d’ouverture était sur invitation : Snatchers de Stephen Cedars & Benji Kleiman (2019).


 

* Le Jury des longs métrages a pour présidente Asia Argento.

* Un bon choix de films Hors compétition.

Aujourd’hui, en compétition :

* À 11h00 : Répertoire des villes disparues (Ghost Town Anthology) de Denis Côté (2019).


 

* À 17h00 : Sea Fever de Neasa Hardiman (2019).


 

* À 19h30 : 1BR : The Apartment de David Marmor (2019).


 

Faites votre programme.

On note tout de suite, à la Cinémathèque, Gérardmer à Paris, avec la reprise des films en compéition (5-10 février 2020).

Sur France Culture.

Festival international du film fantastique, 29 avenue du 19 novembre, 88400 Gérardmer.


À Lyon, à l’Institut Lumière, hier a commencé le festival Sport, littérature et cinéma, 7e édition (29 janvier-2 février 2020).


 

En ouverture, hier : Le libre joueur de Gaël Leiblang (2008).
En présence de Michel Platini.
Le festival est accompagné par deux expositions :

* Tokyo 1964 ! dans la Galerie Cinéma 1 (25 janvier-15 mars 2020).


 

* Sportives ! par les photo-reporters de L’Équipe dans l’Atrium du siège du CIC) (4 février-6 mars 2020).


 

Aujourd’hui, des projections l’après midi, avant la soirée de gala :

* À 16h00 : C’est pas grave d’aimer le football ! de Laurent Kouchner & Hervé Mathoux (2020).
En leur présence.


 

* À 18h45 : Lionnes de Marc Sauvourel (2019).
En sa présence.


 

* À 19h00 : La Descente infernale (Downhill Racer) de Michael Ritchie (1969).
Soirée de gala avec Jean-Claude Killy.
Précédé d’un hommage à Raymond Poulidor et d’un avant-programme spécial Tour de France.


 

* À 21h00 : Invictus de Clint Eastwood (2009).


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Blois, hier a commencé la Semaine du cinéma hispanique, organisée par Ciné’fil (29 janvier-4 février 2020).


 

Le film d’ouverture était : Nuestras Madres de César Diaz (2019).


 

Ce soir :

* À 18h00 : Guantanamera de Tomás Gutiérrez Alea & Juan Carlos Tabío (1995).


 

* À 20h30 : Le Grain et l’ivraie (Viaje a los Pueblos Fumigados) de Fernando Solanas (2018).


 

Les Lobis, 12 avenue du Maréchal-Maunoury, 41000 Blois.


À Paris, à la Cinémathèque, hier a commencé la rétrospective Vittorio de Sica, cinéaste ou comédien (29 janvier-2 mars 2020).

Hier, à l’honneur, le réalisateur avec Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) de Vittorio De Sica (1947).


 

Aujourd’hui, zoom sur le comédien :

* À 17h30 : Les Hommes, quels mufles ! (Gli Uomini, che mascalzoni !) de Mario Camerini (1932).


 

On note tout de suite le jeudi 6 février 2020 :

* À 19h00 : Qui êtes-vous... Vittorio De Sica ?
Conférence de Paolo Mereghetti.

Suivi de :

* À 21h30 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano) de Vittorio De Sica (1949).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, au Centre culturel irlandais (CCI), ciné et expo :

* À 19h30 : Anne Devlin de Pat Murphy (1984).
En sa présence.

Restoration of Pat Murphy's film Anne Devlin - Work In Progress from Loopline FIlm on Vimeo.


 

On en profite pour voir l’installation "obstinément alambiquée" de Sam Keogh, Knotworm (24 janvier-1er mars 2020).


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.



Mercredi 29 janvier 2020

 

Service minimum.


 

Parcours de la manif à Paris : Départ à 13h30 de la place d’Italie en direction des Invalides, via le boulevard des Gobelins, le boulevard de Port Royal, le boulevard des Invalides, arrivée place Vauban.


À Paris, à la librairie Les Guetteurs du vent, on refuse de parvenir.

Demain soir, jeudi 30 janvier 2020 :

* À 19h00 : Rencontre avec Gérard Mordillat.

Coincé entre "disparition" de la classe ouvrière et de la lutte de classes, raréfaction du travail, obligation de travailler plus longtemps et chômage endémique en yoyo, avenir radieux des robots, et autres manipulations novlangue des mots et de leur réalité, on décolle, et même les plus avertis finissent par penser hors-sol.

Dans la confusion organisée, on ne s’étonne même plus des paradoxes affichés en rafale et cyniquement contigus, que pourtant même la cuisinière de Lénine saurait décrypter, si on lui en donnait le temps. Quand les travailleurs font grève et privent le pays de leur travail, celui-ci perd de l’argent (et pas seulement les grévistes). La conclusion devrait pourtant s’imposer : le travail ne "coûte" pas, il rapporte. C’est lui qui produit du capital, pas l’inverse.


 


 

"Je suis né dans la classe ouvrière", affirme joyeusement Gérard Mordillat, né en 1949, comme le faisait Jack London (1876-1916), il y a plus de cent ans, et ce n’est ni archaïque, ni démodé, ni solitaire.

Mais ils ne sont pas si nombreux, ceux qui mettent en exergue d’un de leurs livres une citation de Albert Thierry (1881-1915) lecteur de Proudhon et de Kropotkine, copain de Pierre Monatte (1881-1960), sur le "refus de parvenir". Il est mort jeune et n’a jamais atteint la notoriété d’un Élisée Reclus (1830-1905), qui proclamait, 50 ans avant : "Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir !" (Élisée Reclus, "L’Évolution légale et l’anarchie", Le Travailleur, n°1, janvier-février 1878).


 


 

Il semble que cette notion morale puis politique oubliée resurgisse, puisque Corinne Morel Darleux, en référence au navigateur Bernard Moitessier (1925-1994), en fait le levier d’une résistance à l’effondrement annoncé.

Bonnes lectures :

* Gérard Mordillat, Quartiers de Noblesse, Paris, Éditions du Sonneur, 2020.


 

* Marianne Enckell, Le Refus de parvenir, Montpellier, Indigène éditions, 2014.


 

* Grégory Chambat & Anne Steiner éds., Refuser de parvenir. Idées et pratiques, Éditions CIRA / Éditions Nada, 2016.


 

* Corinne Morel Darleux, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce. Réflexions sur l’effondrement, Paris, Libertalia, 2019.


 

À propos, on rappelle que les films de Gérard Mordillat, Le Grand Retournement (2012), Mélancolie ouvrière (2018), Travail, Salaire, Profit (2019) tournent depuis le 16 janvier 2020, avec Les Mutins de Pangée, en soutien aux caisses de grève de l’Intersyndicale.

On note tout de suite le prochain RV, demain jeudi 30 janvier 2020, à 20h30, au Cinéma Utopia 95 de Saint-Ouen-L’Aumône.

Les Guetteurs du vent, 108 avenue Parmentier, 75011 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Les Mélancolies de Sade de Guy Marignane (2018).

* Revenir de Jessica Palud (2018).

* Cuban Network de Olivier Assayas (2018).

* Histoire d’un regard de Mariana Otero (2019).

* La Voie de la justice (Just Mercy) de Destin Daniel Cretton (2019).

* Un jour si blanc (Hvítur, hvítur dagur) de Hlynur Palmason (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Vacances (Holiday) de George Cukor (1938).

* Slacker de Richard Linklater (1990).

* La Beauté des choses (Lust och fägring stor) de Bo Widerberg (1995). Inédit en France.



Mardi 28 janvier 2020

 

À Paris, c’est le ciné-club mensuel de CinéCaro :

* À 19h30 : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) de Elio Petri (1970).
Avec Philippe Chevassu.


 

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Marseille, au Vidéodrome 2, : Hommage à René Vautier (28 janvier-2 février 2020).

Il disait en substance qu’il avait fait "des trucs très bordéliques" parce qu’il pensait le cinéma comme un objet d’utilisation immédiate, "une arme à utiliser tout de suite", qu’il était inutile de garder. Ce n’est que plus tard qu’il s’est rendu compte, que le cinéma, c’était aussi la mémoire.

Ce soir :

* À 20h30 : Mourir pour des images de René Vautier & Nicole Le Garrec (1972).


 


 


 

Faites votre programme.

René Vautier chez les Mutins de Pangée.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À New York, le MoMA explore ses collections en focalisant sur un courte période du cinéma indépendant américain : American Indies, 1980–1989 (23 janvier-2 février 2020).

Bien que toujours largement blanche et masculine, la scène indépendante des années 1980 a vu des films révolutionnaires de quelques femmes, Bette Gordon ou Susan Seidelman et de réalisateurs non-blancs, Wayne Wang ou Billy Woodberry.

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Bless Their Little Hearts de Billy Woodberry (1983).


 

* À 18h30 : Smithereens de Susan Seidelman (1982).


 

MoMA Manhattan, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.


À Paris, la Gaité lyrique accueille l’exposition-expérience de Adrien M & Claire B : Faire corps (24 janvier-3 mai 2020).

On avance dans la pénombre, on joue avec l’ombre et la lumière, les points et les lignes, le temps et l’espace, le vrai et le faux. On s’immerge, sans peur, ressuscitant le sentiment océanique primitif, cette vieille nostalgie qui nous habite tous,

* XYZT (2011-2015).

* L’Ombre de la vapeur (2018).

* Core (2020).


 

Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.



Lundi 27 janvier 2020

 

À Saint-Denis (et à Aubervilliers, Saint-Ouen-Sur-Seine, La Courneuve et Stains) ont commencé les Journées cinématographiques, 20e édition (24 janvier-8 février 2020).


 

Ces Journées, depuis leur création au début du 21e siècle, en 2001, exhument, chaque année, un thème de l’inconscient collectif que le cinéma a révélé.
Ce fut successivement : Un monde à changer (2001), Exodes (2002), America vs America (2003), Ensemble ! (2004), Sauvage Innocence (2005), Sex is Politics (2006), Media Crisis (2007), Combat Rock (2008), Black Revolution (2009), Voir l’invisible (2010), La Comédie du travail (2011), Révolutions (2012), Fins de mondes (2013), Femmes femmes (2015), Censures (2016), Hahaha (2017), Rebel, Rebel (2018), L’Invitation au voyage (2019).


 

2020 semble une année charnière, comme le pensent les collapsologues, comme Pablo Servigne ou Yves Cochet.

Et comme le dit notre ami de Facebook, Carlos Piñarca, "Il y a le "Minuit profond" de Zarathoustra, et le "Minuit dans le siècle" de Victor Serge. Et puis il y a le Minuit de fin du monde de la Doomsday Clock, mise à jour depuis 1947 par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l’université de Chicago. En 2019, on était à moins deux minutes de minuit. En 2020, on en serait à moins 100 secondes de minuit.
Ce serait l’année de tous les dangers, le climat s’ajoutant au nucléaire, et, parmi les multiples facteurs possibles de collapse, les épidémies dues à une insécurité sanitaire et la circulation démographique accélérée des humains et des choses. Tiens, à ce propos, à Paris aussi, comme en Chine, le défilé du Nouvel An chinois a été annulé hier dimanche, la communauté chinoise n’ayant pas le cœur à la fête devant les dégâts exponentiels venant de Wuhan, Chine centrale, 11 millions d’habitants.


 

À Saint-Denis, en 2020, on a choisi de s’évader dans le répit du rêve, peut-être pour la dernière fois après tout : La vie est un songe.
À l’honneur : Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Dominique Vidal, Alain Damasio, et la réalité virtuelle.

Ce soir, à Saint-Denis :

* À 18h00 : Tarzan, l’Homme-singe (Tarzan the Ape Man) de W.S. Van Dyke (1932).
Introduction de Arnaud et Jean-Marie Larrieu.


 

* À 20h30 : Opération Lune de William Karel (2002).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinéma l’Écran, place du Caquet, 93200 Saint-Denis.


À Paris, le cinéma d’auteur chinois est à l’honneur, avec des films inédits : Allers-Retours, 3e édition (24 janvier-4 février 2010).


 

Inauguré par le Musée Guimet (MNAAG) (24-29 janvier 2020), le festival se prolonge au studio des Ursulines (27 janvier-4 février 2020).

Aujourd’hui, au musée :

* À 12h30 : Mosaic Portrait de Zhai Yixiang (2019).


 

* À 15h00 : A First Farewell de Wang Lina (2018).


 

Faites votre programme.

Musée national des arts asiatiques Guimet, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.
Studio des Ursulines, 10, rue des Ursulines, 75005 Paris.


À Bâle, à la Fondation Beyeler en coopération avec le Whitney Museum de New York (dépositaire de la plus importante collection Hopper au monde), on fête le printemps qui ne saurait tarder : Edward Hopper (26 janvier-17 mai 2020).

Avec une présentation de Wim Wenders : Two or Three Things I Know About Edward Hopper (2020).


 

Edward Hopper (1882-1967), on ne s’en lasse pas.


 


 


 

Fondation Beyeler, Baselstrasse 101, CH-4125 Riehen/Basel.



Samedi 25 janvier 2020

 

Depuis hier soir, à l’heure exacte de la Nouvelle Lune, 21h42 temps sidéral (22h42 heure de Paris), on est passé de l’année du Cochon (de terre) à l’année du Rat (de métal), pour les Vietnamiens, le Tết Canh Tý 2020.


 

En astrologie chinoise (et vietnamienne), sommairement, il y a 12 signes (rat, buffle, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien et cochon) et 5 éléments (eau, bois, feu, terre, métal). L’année du Rat revient tous les 12 ans. L’année du Rat de métal revient tous les 60 ans (1900, 1960, 2020).


 


 

À Pékin, on a annulé les festivités de tout le pays, à cause de l’épidémie menaçante du 2019-nCov.

À Hanoï, depuis avant-hier, on signale deux cas de la maladie. On a fêté la fin de l’année précédente (4-24 janvier 2020) avec 51 marchés aux fleurs. Le plus important, c’est aujourd’hui, le 1er jour de la nouvelle année lunaire, ce 25 janvier 2020. On partage le banh chung et, cette année, on honore particulièrement, au Temple de la littérature, les Viêt kiêu (la diaspora) pour une solidarité mondiale.


 

À Paris, pour l’instant sont prévus deux défilés :

* Parcours du dimanche 26 janvier 2020, à 14h00 : place de la République, rue du Temple, rue de Bretagne, rue de Turbigo, rue Beaubourg.

* Parcours du dimanche 2 février 2020, à 13h00 : Chinatown (44 rue d’Ivry), avenue de Choisy, place d’Italie, avenue d’Italie, rue de Tolbiac, avenue de Choisy, boulevard Masséna, avenue d’Ivry.

Le millésime Rat à la Monnaie de Paris.


 


 

Dans les horoscopes qui fleurisent sur Internet, on trouve tout et son contraire.
Pour avoir une idée du climat général de votre année 2020, il vous suffit de vous souvenir de celui de vos années Rat précédentes, 1936, 1948, 1960, 1972, 1984, 1996, 2008.


 

Ce qui n’est pas si facile, un vrai travail d’autobiographe, ne pas se perdre dans les détails et savoir discerner ce qui fut déterminant. Faire confiance à sa mémoire - qui refoule à tout va - n’est pas fiable.
Un des droits humain devrait être celui d’avoir son Journal personnel, écrit par soi-même ou en accord avec un partenaire. Même pas les innombrables états d’âmes, juste les dates-clés, quelle somptueuse bibliothèque du genre humain ce serait pour les historiens... avant disparition dudit.


 


 


À Paris, à Beaubourg, hier a commencé le Festival Hors Pistes, 15e édition, en entrée libre (24 janvier-9 février 2020).


 

Désormais, dans les poches de chaque humain (ou presque), il y a une machine à prendre des photos, à voler les images, à s’approprier la mort au travail, à transformer le réel en spectacle.

"Nous sommes le Peuple des images". `
Hors-Pistes réfléchit sur ce constat.

Sur France culture.

Centre Pompidou, Petite salle, Forum -1, 75004 Paris.


À New York, au Metrograph, Hommage à Hal Hartley, outsider parmi les outsiders (24 janvier-2 février 2020).
En sa présence

Aujourd’hui :

* À 13h00 : Trust de Hal Hartley (1990).


 

* À 15h45 : No Such Thing de Hal Hartley (2001).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Miami, au Patricia & Phillip Frost Art Museum (FIU) : l’Hudson River School à l’honneur : Transitional Nature (25 janvier-17 mai 2020).


 

À la suite de Asher B. Durand (1796-1886), et de Thomas Cole (1801-1848), cette école rassemblait une génération d’artistes nés après 1800 imprégnés d’une même dévotion pour la nature, et les paysages grandioses et sauvages qui subsistaient aux portes des villes américaines.


 

Ils étaient inspirés par Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), William Wordsworth (1770-1850), Friedrich Schelling (1775-1854) et Ralph Waldo Emerson (1803-1882), avec une coloration nationaliste et biblique strictement américaine.
L’Amérique était à la fois Eden et Terre promise, "In the beginning of the world was America", affirmait John Locke.


 


 

Modesto Maidique Campus, 10975 SW 17th Street, Miami, FL. 33199.


Chez Le Monde diplomatique, plus précisément chez Manière de voir (MAV), dont le 1er numéro est paru en 1987, il y a 33 ans, le n°169 de février-mars 2020, coordonné par Akram Belkaïd, est paru en kiosques : Le Combat kurde (1920-2020)


 

* On découvre le sommaire.

* On le commande, les frais de port sont gratuits.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 25 au 31 janvier 2020.



Vendredi 24 janvier 2019

 

Service minimum

* La manif.


 

* La manifestation.


 

©Florence Dunet-Paquet

Parcours : Départ à 11h00 de la place de la République, vers la place de la Concorde, via le boulevard Saint-Martin, le boulevard Sébastopol, la place du du Châtelet et les quais.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), l’événément qui fait la Une du numéro 398 de Jeune Cinéma de décembre 2019.


 

Olivier et Quentin Smolders : Démons et merveilles (Critique de la raison pure) (24 janvier-1er mars 2020).


 


 

Avec l’intégrale des films de Olivier S. : Pleins feux sur Olivier Smolders (23-26 janvier 2020).


 

Ce soir :

* À 18h30 : Adoration (1987) ; Seuls avec Thierry Knauff (1989) ; Mort à Vignole, film solitaire (1998) ; Voyage autour de ma chambre, film immobile (2008).


 


 


 

* À 20h30 : La Part de l’ombre, film en voie de disparition (2013) ; La Légende dorée, film sphérique (2014) ; Axolotl, film chimérique (2018).


 


 


 


 

Faites votre programme.

On en profite pour découvrir Terrain vague, module 1 de Justine Bougerol &Silvio Palomo (24 janvier-5 février 2020).


 


 

CWB, salle d’exposition, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.
CWB, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.



Jeudi 23 janvier 2020

 

Terry Jones (1942-2020) est mort avant-hier, le 21 janvier 2020.
Les Monty Python sont en deuil.


 

Dans les années 60 et après 1968, nous autres, Français, on allait se "ressourcer" à Londres. C’est là, qu’au tournant des années 70, on a pu se rendre compte que toute la ville s’arrêtait pour s’installer devant la BBC et se plier de rire pendant une demi-heure, devant cette émission, qui avait commencé à être diffusée le dimanche matin, et fut d’abord considérée comme "disgusting and nihilistic".

Le premier à nous quitter a été Graham Chapman (1941-1989), il y a longtemps.


 

Alors on les croyait immortels. Les autres, John Cleese (né en 1939), Terry Gilliam (né en 1940), Eric Idle (né en 1943) et Michael Palin (né en 1943), pour l’instant, ont encore bon pied bon œil.

On considére souvent Life of Brian (1979) comme le chef d’œuvre de Terry Jones.


 

Nous, on aimait spécialement sa cité taguée et sa mom, à Brian le rebelle, Yes Mom, but...


 

Quand la série a été diffusée en France, dans les années 90, ça marchait moins bien sur les jeunes générations. OK Boomer, disaient les descendants devenus sérieux comme des papes, politiquement corrects à l’envi, et avec des vannes nulles.
Les humours, c’est comme les libertés, ça s’évente, et ça peut tourner vinaigre.


 


À Inari (alias Aanaar), tout au nord de la Finlande, la plus grande ville de la région Sami (Laponie) frontalière de la Norvège et de la Russie, commence le Skábmagovat Film Festival, 22e édition (23-26 janvier 2020).


 

Le Skábmagovat, c’est le festival du film des peuples autochtones, des Reflections of the Endless Night comme une sorte de miroir symétrique du Midnight Sun Festival de Sodankylä au mois de juin (qui en sera cette année à sa 35e édition).


 

En 2019, on en avait eu un avant-goût - et le Journal de Ellis & Neck en avait parlé à plusieurs reprises - à Paris à l’Institut finlandais, avec quelques-uns de ses IF Scrennings, Sámi Dreams, et à Venise à la Biennale 2019, aux Giardini.


 

Au cours des dernières décennies, les Samis sont devenus sujets de leur histoire et ont commencé à définir eux-mêmes leur propre culture, et le Skábmagovat est né en 1999, pour animer la longue nuit polaire un peu déprimante.


 

Les Samis sont accueillants.
Dès sa première édition, le festival a invité leurs homologues venus du monde entier. Aux côtés des documentaires Samis des années 60, leurs premiers invités spéciaux furent les Aborigènes d’Australie. Cette année-là, la température est descendue à - 40°, et ce fut pourtant un succès immédiat. Ceux qui n’aiment pas le froid, regretteront d’ici quelques années, de ne pas l’avoir apprécié quand il était encore temps.
Les années suivantes, pour épauler les Samis, sont arrivés les autochtones canadiens, les Inuits du Nunavut, les autochtones brésiliens, ceux de Hawaï et de l’océan Pacifique, les Komi de Russie...


 

Le festival se déroule dans trois lieux : le Musée Siida, le Centre culturel Sami Sajos et le Northern Lights Theater (ou théâtre des aurores boréales), un théâtre de neige (même l’écran), sans toit, entièrement sculpté dans la neige, avec des sièges faits de blocs de neige recouverts de peaux de rennes.


 


 

Il comporte trois sections : le Camera Borealis (photographies et films sur la nature), le SieivaGovat (séminaire sur la photographie sâme) et le Skábmagovat Film Festival proprement dit (festival de production de films pour les peuples autochtones).

Au programme 2020, focus sur le lien avec la Terre à travers des films venus de Norvège, du Canada, de Finlande, de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Pérou, de Colombie et du Japon.

Aujourd’hui, ouverture avec des courts métrages :

* À 16h00 : Prélude : Awareness de Arttu Nieminen (2019) ; Nuorgamista 10 kilometriä tunturiin (The River Runs Through Me : A Sami Poet) de Anne Lintujärvi (2018) ; Fintiaanit (Finndians) de Maria Seppälä (2019).


 

* À 18h00, Opening Night : Katatjatuuk Kangirsumi (Throat Singing in Kangirsuk) de Eva Kaukai & Manon Chamberland (2019) ; Čuojanasat (Music !) de Ann Holmgren (2019) ; Inari de Ville-Riiko Fofonoff (2019) ; Bub de Oriwa Hakaraia & Te Mahara Tamahana (2019) ; Čáhcerávga de Suvi West (2019).


 

Faites votre programme.

Skábmagovat / Sámidáidaga doarjjasearvi rs., Sami cultural centre Sajos, Menesjärventie 2, 99870 Inari.


À Park City, (mais aussi à Salt Lake City, sa ville de naissance) commence le plus grand festival de cinéma indépendant américain, le Sundance Film Festival, 36e édition (23 janvier-2 février 2020).


 

Il présente 4 sections compétitives (documentaires américains et mondiaux) et fictions (américaines et mondiales), et des sections non compétitives, notamment New Frontier
Cette année 2020, au programme, 118 longs métrages, représentant 27 pays et 44 premiers cinéastes, avec une attention particulière au respect des parités : Sur les 65 réalisateurs des quatre catégories de compétition, comprenant 56 films, 46% sont des femmes, 38% sont des personnes de couleur et 12% sont LGBTQ +.

Ce soir, on a le choix entre cinq salles, l’Eccles Theatre, l’Egyptiian Theatre, le Prospector Square Theatre, le MARC Theatre et le Ray Theatre, pour voir, à partir de 18h00, des courts métrages ou des documentaires.
Le Special Event, ce sont les 4 premiers épisodes d’une série très attendue :

* À 20h15, au MARC : Love Fraud de Rachel Grady & Heidi Ewing (2019).


 


 

Faites votre programme.

Sundance Institute, 1500 Kearns Blv. Suite B110, Park City, UT 84060.


À Paris, Cinémiroir (où va le cinéma ?) devient mensuel.

Ce soir :

* À 19h30 : La Collectionneuse de Éric Rohmer (1967).
Avec Gautier Roos.


 

Pour revoir Haydée Politoff, qui n’a pas eu la carrière qu’on attendait d’elle.

L’Écoles cinéma club, 23 rue des Écoles, 75005 Paris.


À Paris, à la librairie Quilombo, on fait connaissance avec l’histoire d’une revue mythique, Front Noir (1963-1967) au carrefour du surréalisme et de l’Internationale situationniste, positionnée politiquement sur le socialisme de conseils (Maximilien Rubel) :

Ce soir :

* À 19h30 : Rencontre avec Louis Janover, créateur de la revue Front noir.
Avec Michel Carassou, Maxime Morel et Yves Giry.

Cf. Les sommaires de la revue Front noir.


 

Bonne lecture :

* Louis Janover & Maxime Morel, Front noir. 1963-1967. Surréalisme et socialisme de conseils, Paris, Non Lieu, 2019.


 

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


À Paris, au Musée d’Orsay dans le cadre de l’exposition Joris-Karl Huysmans critique d’art. De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli (26 novembre 2019-1er mars 2020), une soirée littéraire.


 

Ce soir :

* À 19h00 : Huysmans dans La Pléiade.
Avec Stéphane Guégan, André Guyaux, Pierre Jourde, Joana Preiss et Olivier Martinaud.


 

Musée d’Orsay, auditorium, 1 rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris.



Mercredi 22 janvier 2020

 

À Rotterdam, commence le Festival international du film (IFFR), 49e édition (22 janvier-2 février 2020).


 

Fondé en 1972 pour soutenir le cinéma indépendant, devenu compétitif en 1995, il est un des plus importants festivals de cinéma d’Europe. Son grand Prix est le Tigre d’or.

Ce soir, ouverture au Schouwburg Grote Zaal :

* À 21h15 : Mosquito de João Nuno Pinto (2019).


 

Faites votre programme.

IFFR, Karel Doormanstraat 278b, 3012 GP Rotterdam.


À Paris, à la Fondation Seydoux,
commence un nouveau cycle : Paris 1920. Les Années folles au cinéma (22 janvier-11 février 2020).

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Études sur Paris de André Sauvage (1928).

Cf. "Le monde Sauvage", Jeune Cinéma n°369, printemps 2014.


 

* À 16h00 : Paris en cinq jours de Nicolas Rimsky & Pière Colombier (1925).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins 75013 Paris.


À Paris, au ciné-club de l’ENS :

* À 20h30 : La Vie des autres (Das Leben der Anderen) de Florian Henckel von Donnersmarck (2006).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris, la Société Louise-Michel commémore les dix ans de la disparition de Daniel Bensaïd (1946-2010), mort le 12 janvier 2010.

* À 19h00 : C’était la ligue.
Avec Hélène Adam et François Coustal.

Bonne lecture :

* Hélène Adam e& François Coustal, C’était la Ligue, Paris, Syllepse, 2019.


 

Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part de Arnaud Viard (2018).

* Le Photographe (Photograph) de Ritesh Batra (2019).

* Qu’un sang impur... de Abdel Raouf Dafri (2019).

* Adoration de Fabrice Du Welz (2019).

* Scandale (Bombshell) de Jay Roach (2019).

* La Llorona de Jayro Bustamante (2019).

* Pygmalionnes de Quentin Delcourt (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Dernier amour (Primo amore) de Dino Risi (1978).

* Chambre avec vue (A Room With a View) de James Ivory (1986).

* Le Chien, le Général et les Oiseaux de Francis Nielsen (2002).



Mardi 21 janvier 2020

 

À Lyon, l’Institut Lumière invite à une soirée Jean-Jacques Annaud.


 

Jean-Jacques Annaud, né en 1943, n’appartient à aucune bande et a un parcours atypique.
Flingué par la critique dans le vent, et considéré comme un "marchand inculte" et compromis dès le début, peut-être parce qu’il avait commencé par la pub (mais Roy Andersson aussi), ou peut-être trop américain pour la province parisienne, il n’a jamais eu "la carte".
Mais reconnu mondialement dès son premier film - La Victoire en chantant (1976) Oscar 1977 du meilleur film étranger - avec à peine une quinzaine de films, il est adoré par le public.

C’est pas chic du tout d’être populaire et de savoir parler fric, et c’est toujours périlleux d’être seul sans être marginal.


 

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre avec Jean-Jacques Annaud.
Avec Thierry Frémaux.

* À 21h00 : La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud (1981).
En sa présence.


 

Bonne lecture :

* Jean-Jacques Annaud & Marie-Françoise Leclère, Une vie pour le cinéma, Paris, Grasset, 2018.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier Film, 69008 Lyon.


À Grenoble, la Cinémathèque est partenaire du Maudit Festival, 12e édition, organisé par le Centre culturel cinématographique et l’association Terreur Nocturne (16-26 janvier 2020).


 

Le Maudit Festival met à l’honneur des films qui "n’ont pas bénéficié d’une exposition et d’une reconnaissance à la hauteur de leurs qualités, parce que différents, fulgurants ou étranges".
Peut-être que le mot "maudit", s’il est poétique, est excessif (par exemple avec le film de ce soir) - la catégorie "culte" est venue pallier un manque -, mais ce qui est sûr c’est que les organisateurs ont la passion du "bis".

Ce soir :

* À 20h00 : Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes) de Werner Herzog (1972).


 

Faites votre programme.

Cinéma Juliet-Berto, passage du Palais de Justice, 38000 Grenoble.


À Biarritz, commence le FIPADOC, 2e édition (21-26 janvier 2020).


 

Il est la suite et l’épanouissement du Festival international des programmes audiovisuels (FIPA) de Biarritz (1987-2018).

Une centaine de films, en compétition et hors compétition.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Film surprise, dress code en noir et blanc.


 

Faites votre programme.

Villa Natacha, 110 rue d’Espagne, 64200 Biarritz.


Et puis, à Paris, on va célébrer les 30 ans de Là-bas si j’y suis !


 

* À partir de 19h00 : Des tas de gens infréquentables, genre Olivier Besancenot, Annick Coupé, Mathilde Larrère, Gérard Filoche, Corinne Masiero, Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin, etc. mais de la bonne musique, la fanfare Tarace Boulba, Mouss & Hakim et les Molotov Brothers et avec la bonne bouffe de la Confédération Paysanne.

Certains nostalgiques en profiteront pour célébrer un événement majeur de la Révolution française, le lundi 21 janvier 1793, il y a 227 ans, sur la place de la Concorde, anciennement place Louis-XV, puis place de la Révolution.
Concorde, patrie, république, démocratie, les mots vertueux se sont bousculé dans les pensées politiques, tous ont dépassé leur date de péremption. Les programmes et les grands desseins se réduisent à des rendez-vous d’agendas. Quel nouveau nom, porteur d’espoir, pourrait-on imaginer pour ce 21e siècle qui commence mal et risque de finir encore plus mal, alors que la météo elle-même est incapable de prévoir le temps qu’il fera au cours de la prochaine heure ?


 

Vaut mieux être prévoyant et réserver.

Centquatre-Paris, 5 rue Curial, 75019, Paris.



Lundi 20 janvier 2020

 

Bon anniversaire à Federico Fellini (1920-1993), cent ans aujourd’hui, né à Rimini, exactement le mardi 20 janvier 1920, à 21h00.


 

Toute l’Italie fête l’événement, toute l’année, de Turin, Milan, Gênes et Venise à Basilicata et Bari, en passant par Florence, Venise, Perugia...


 

Et naturellement Bologne, où, pour l’occasion, la Cineteca, en collaboration avec la Cineteca nazionale (CSC) et l’Istituto Luce-Cinecittà, a restauré cinq de ses chefs-d’œuvre.

* Lo sceicco bianco (Courrier du cœur) de Federico Fellini (1952).


 

* I vitelloni de Federico Fellini (1953).


 

* La dolce vita de Federico Fellini (1960)


 

* de Federico Fellini (1963)


 

* Amarcord de Federico Fellini (1974).


 


À Rimini, sa ville natale, on a précédé l’événement dès la fin de l’année dernière (cf. Journal de Ellis & Neck du 21 décembre 2019) avec l’exposition Fellini 100. Genio immortale au Castel Sismondo (14 décembre 2019-15 mars 2020).


 

Hier, dimanche 19 janvier 2020, au cinéma Fulgor, Marco Bellocchio et Marco Tullio Giordana, avec Gianluca Farinelli et Francesca Fabbri Fellini ont proposé un prélude à la fête en évoquant leurs souvenirs du maestro.


 


 


 

Aujourd’hui, c’est la grande fête :

* De 10h00 à 14h00, au Castel Sismondo : Le timbre spécial de la Poste italienne dédié au centenaire de Fellini, avec le cachet, un collector philatélique inestimable.


 

Ce soir : Rimini, compleanno Fellini : la festa viene dal cielo.

* À partir de 17h30 : Procession depuis le Castel Sismondo, siège du futur Musée Fellini jusqu’à la piazza Cavour.

* À 18h00, piazza Cavour :

* Les Musicanti di San Crispino


 

* Le grand cirque funambule de Kai Leclerc.


 

* La danse onirique de Elisa Barucchieri.


 

* À 19h00 : Le gâteau et pas n’importe lequel, le préféré de Fellini : la zuppa inglese de Roberto Rinaldini, partagé avec tout le public.
Et les cadeaux : Distribution gratuite d’affiches "Fellini 100. Un compleanno lungo un anno" (Collection Mauro Penzo).


 

* À 21h00 tapantes, au Teatro Galli : Joyeux anniversaire Federico !
Avec l’Orchestra Sinfonica di Lecce e del Salento (OLES) dirigé par Vince Tempera.


 

Castello Sismondo, Piazza Malatesta, 47900 Rimini.


À Bologne, on n’est pas en reste pour honorer le prestigieux centenaire et la fête dure aussi toute la journée, toujours avec un point d’orgue à 21h00.

* À 10h00 : Maciste all’inferno de Guido Brignone (1926).
Introduction de Marco Bellocchio, sur le premier film que Fellini a vu au Fulgor, à Rimini.


 

* À 12h00 : Nino Rota et Federico Fellini racontés en paroles et en musique par Daniele Furlati.


 

* À 13h00 : À table avec Fellini.
De Amarcord à E la nave fait, via Rigatoni (1985), une publicité pour Barilla.
Par Gianluca Farinelli.


 

* À 15h00 : I vitelloni de Federico Fellini (1953).


 

* À 17h00 : Fellini invente Fellini.
Sélection des grands entretiens avec le maître.
Par Roberto Chiesi.

* À 18h00 : Les scènes sublimes.
Par Ermanno Cavazzoni.

* À 19h30 : Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) de Federico Fellini (1957).


 

* À 21h00, Biblioteca Renzo-Renzi : È nato !
Toast avec Giorgio Diritti, dans le cadre de l’exposition I disegni di Federico Fellini donati a Renzo Renzi avec une sculpture de Gianni Gianese, qui a collaboré avec Fellini (13-31 janvier 2020).


 


 

* À 22h00 : Blob-Fellini.
Montage de séquences de films de Fellini présenté par Gianni Zanasi, Gian Luca Farinelli et Andrea Meneghelli, avec Vincenzo Mollica.


 

Bologne est une capitale gastronomique et Fellini n’aimait pas que la zuppa inglese.
À partir de 11h00, pendant toute la journée, il y aura des producteurs artisanaux et agricoles avec des spécialités de la Romagne, dont des bières et des vins magnifiques.

Cineteca di Bologna, via Riva di Reno, 72, 40122 Bologna.


À Paris, l’Institut culturel italien (ICC) organise un cycle de rencontres, projections et spectacles, avec la Maison de la Poésie, et les cinémas Balzac, Louxor, Panthéon et Écoles Cinéma Club : Fellini et les arts (29 janvier-3 février 2020).

Ce soir, ouverture, en entrée libre avec réservation nécessaire. :

* À 19h00 : Intervista de Federico Fellini (1987).
Avec Emiliano Morreale et Daniel Pennac.


 

Faites votre programme.

ICC, 50 rue de Varenne, 75007 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque, on n’avait pas attendu le centenaire, avec, en 2009, l’exposition Federico Fellini (21 octobre-20 décembre 2009). Et, en 2019, Quand Fellini rêvait de Picasso (3 avril-28 juillet 2019).


 


À Genève, non plus, avec, en 2019, à l’ONU, Federico Fellini, Genius of Humanity. A tribute to Human Rights (18-28 février 2019).


 

Pour tout savoir, on va à la source, la Fondation Fellini.


À Sarrebruck, commence le Saarbrücken Filmfestival Max Ophüls Preis, 41e édition (20-26 janvier 2020).


 

Créé en 1980, le festival porte le nom de Max Ophüls (1902-1957) parce que celui-ci est né à Sarrebruck
ll est d’abord dédié au jeune film germanophone et promeut les nouveaux talents en provenance d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse.
Mais il n’hésite pas à émettre en lumière des réalisateurs méconnus, comme le prouve l’ouverture du cru 2020, avec un film de Rosa von Praunheim né en 1942, qui a une riche œuvre derrière lui.

Ce soir :

* À 19h30 : Darkroom - Tödliche Tropfen de Rosa von Praunheim (2019).


 

Faites votre programme.

Filmfestival Max Ophüls Preis gGmbH, Europaallee 22, 66113 Saarbrücken.



Samedi 18 janvier 2020

 

À Paris, quand on n’a pas suivi, à l’automne 2019, le Festival international Jean-Rouch 2019 (16-23 novembre 2019), on passe le week-end au Musée de l’Homme avec les films primés, en entrée libre (18-19 janvier 2020).

Aujourd’hui :

* À 11h30 : Buoi (Pomelo) de Thao Tran Phuong (2018).


 

* À 13h30 : When Tomatoes Met Wagner de Marianna Economou (2019).


 

* À 14h30 : Chão (Sans terre) de Camila Freitas (2019).


 

* À 16h30 : Le Baiser du silure de June Balthazard (2018).


 

* À 16h45 : Hitch, une histoire iranienne de Chowra Makaremi (2019).


 

Faites votre programme.

Comité du film ethnographique, Musée de l’Homme, 17 place Trocadéro, 75016 Paris.


À Toulouse et dans la région, le Festival Cinéma et Droits de l’Homme 2020 bat son plein (11-26 janvier 2020).


 

Aujourd’hui :

* À 17h00, à Toulouse, Espace Diversités-laïcité : The island of Hungry Ghosts de Gabrielle Brady (2019).


 

* À 20h30, à Muret, au Véo : Alpha, the right to kill de Brillante Mendoza (2019).


 

Demain dimanche 19 janvier 2020 :

* À 15h00, à Toulouse, aux Abattoirs : Fragments de rêve de Bahïa Bencheikh-El-Fegoun (2018).
En entrée libre, en partenariat avec Médecins du Monde et les Amis du Monde Diplomatique.


 

Faites votre programme du Festival 2020.

Espace des Diversités-Laïcité, 38 rue d’Aubuisson, 31000 Toulouse.
Cinéma Véo Muret, 49 avenue d’Europe, 31600 Muret.
Les Abattoirs, Auditorium, 76 allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.


À Bruxelles, la Cinematek, dans le cadre de son cycle Belgorama, offre une carte blanche au documentariste Guy-Marc Hinant, mal connu en France (10 janvier-28 février 2020).

Demain soir, dimanche 19 janvier 2020 :

* À 18h00 : Birobidjan, le nid est tombé dans les flammes de Guy-Marc Hinant (2015).

BIROBIDJAN by Guy-Marc Hinant - TRAILER - CVB AUTEUR from CVB on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


Salut les câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 18 au 24 janvier 2020.



Vendredi 17 janvier 2020

 

À Angers, commence Premiers Plans, 32e édition (17-26 janvier 2020).


 

Au programme, des hommages à Raymond Depardon et Claudine Nougaret, à Bela Tarr et à Nora Twomey et Tomm Moore.

Et des jurys officiels avec Juliette Binoche qui préside celui des longs métrages.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : La Fille au bracelet de Stéphane Demoustier (2019).
En sa présence avec Melissa Guers et Anaïs Demoustier.


 

Faites votre programme.

Centre de congrès Jean-Monnier, 33 boulevard Carnot, 49100 Angers.


À Grenoble, à la Cinémathèque, commence un cycle Planète Terre, un peu court à notre goût mais très pointu (17 janvier-21 février 2020).

Ce soir :

* À 20h00 : The Land of Hope de Sion Sono (2012).
Avec Jean-Pierre Andrevon et Peggy Zejgman-Lecarme.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Grenoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.


À Genève, commence Black Movie, festival international de films indépendants, 21e édition (17-26 janvier 2020).


 

Le festival, engagé dans la défense des productions asiatiques, africaines, orientales et sud-américaines, se définit comme impertinent.

Dix sections, près d’une cinquantaine d’invités, dont Malek Bensmaïl à la tête de la section Malek Bensmaïl : Algérie(s)

Teaser | Petit Black Movie 2020 from Festival Black Movie on Vimeo.


 

Aujourd’hui, ça commence à 16h45, et la dernière séance est à 22h00.

Ce soir, en prime time, un road movie, un documentaire surréaliste, une comédie musicale :

* À 19h30 : Talking About Trees de Suhaib Gasmelbari (2019).


 

* À 20h00 : Dreamaway de Johanna Domke & Marouan Omara (2018).


 

* À 21h00 : Technoboss de João Nicolau (2019).


 

Faites votre programme.

On note tout de suite la conférence de Dominique Bourg, lundi 20 janvier 2020 à 19h00 : La planète, état des lieux et esquisse de nouveaux récits, en prolongement des récits des films Halte de Lav Diaz (2019) et Jallikattu de Lijo Jose Pellissery (2019).


 

Maison des arts du Grütli, rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève.


À Paris, au Louvre, commencent les Journées internationales du film sur l’art (JIFA), 13e édition (17-26 janvier 2020).


 

Avec une carte blanche à Claire Denis (17-19 janvier 2020).


 

Ce soir :

* À 20h00 : En musique.
Projections et dialogue entre Claire Denis et Thierry Jousse, à propos notamment de musiciens comme Stuart Staples ou Kim Gordon et des groupes comme Sonic Youth ou Tindersticks.


 

Post-scriptum : Damned ! Encore raté !
L’Intersyndicale aura fermé le Louvre, ce vendredi 17 janvier 2020.

Louvre, Auditorium, accès par la pyramide et la galerie du Carrousel, rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Zürich, à la Kunsthaus, commence une grande exposition Olafur Eliasson. Symbiotic seeing (17 janvier-22 mars 2020).


 

Ólafur Eliasson est né en 1967.
En septembre 2019, il a été nommé par l’ONU ambassadeur pour la protection du climat et les énergies durables. Il plaide pour un monde fondé sur la coexistence et la coopération et non sur la concurrence.


 

L’année dernière, en juillet, on avait annoncé sa grande exposition à la Tate Modern : Olafur Eliasson In Real Life (11 juillet 2019-5 janvier 2020).
Pour Zürich, il a réalisé, en exclusivité, une nouvelle installation à grande échelle sur les rapports et les interactions entre acteurs humains et non humains sur la terre.


 


 

On en profite pour visiter les collections de la Kuntshaus, qui recèlent des merveilles, toutes époques confondues.


 


 


 

Et notamment quatre sublimes petits Guardi, bien moins connu que Canaletto, alors que même à Venise, il n’y en a que deux à la Ca’ d’Oro.


 

Kunsthaus Zürich, Heimplatz 1, 8001 Zürich.



Jeudi 16 janvier 2020

 

43e jour de grève, contre une réforme des retraites, aux intérêts douteux, dont le projet, ni fait ni à faire, est déjà tout reprisé de partout, une grève qui ressemble furieusement à la goutte d’eau en trop, à cette fameuse étincelle (iskra). En 1968, l’étincelle, c’était trois fois rien, des étudiants qui voulaient pouvoir aller librement dans les chambres des filles de la résidence universitaire. Et tout s’arrêta.


 

Et manif. Parcours à Paris : Départ à 13h30 de Montparnasse, en direction de la place d’Italie, via le boulevard de Port-Royal, le boulevard Saint-Marcel et le boulevard de l’Hôpital, avec itinéraire de délestage possible via la place Denfert-Rochereau.

Les médias officiels affichent les pertes financières que la cessation du travail provoque. Sans pousser le raisonnement jusqu’au bout : ainsi donc le travail ne serait pas coûteux mais enrichissant ?
Dans cette logique financière, il serait réaliste d’en tirer les conclusions qui s’imposent - gros bon sens - et qu’il vaudrait mieux ne pas malmener cette source de richesse, ni trop bricoler la démocratie, jusqu’à présent, le moins mauvais des systèmes.
"Qu’est ce que vous feriez sans nous, après tout ?", chantait Michel Jonasz.


 

Car, comme l’écrit Daniel Schneidermann, c’est comme si la France rendait son tablier.


À Paris, à la BPI, la Cinémathèque du documentaire reçoit, chaque mois, la revue Images documentaires.

Aujourdhui, à 20h00, en entrée libre, avec Christophe Postic, on découvre l’École du nouveau cinéma de Moscou, avec deux films.

* Le Loup et les sept chevreaux (Volk i semero kozlyat) de Elena Gutkina & Genrikh Ignatov (2017).


 

* Feu (Ogoni) de Nadia Zakharova (2016).


 

Cinémathèque du documentaire, BPI, Centre Pompidou, Cinéma 2, 25 rue du Renard, 75004 Paris.


À Saint-Denis, chez Jolie Môme, on passe la soirée
avec les Amis du Monde diplomatique et la compagnie La Huppe Galante
pour parler de la souffrance au travail (entrée libre).


 


 

Il a changé, "le travail" depuis Zola, moins dur physiquement (quoique pas pour tout le monde), plus dur moralement (solitude, subordination et angoisse ont complété la simple fatigue). Il produisait la richesse et avait un sens, désormais, c’est lui qui "coûte" (aux actionnaires).


 

* À 19h00 : La Seconde Chance de Camélia Huppe . Conte merveilleux pour monde cruel.
Par Nathalie Leone.


 

* À 20h20 : La souffrance au travail. Le travail aujourd’hui et le travail demain, les possibilités d’un travail sans subordination et sans souffrance. https://cie-joliemome.org/?ai1ec_event=les-amis-du-monde-diplo-la-souffrance-au-travail
Conférence de Danièle Linhart.

* À 20h45 : Débat.
Avec notamment Danièle Linhart et Nathalie Leone, mais tous les témoignages sont les bienvenus.

Bonne lecture :

* Danièle Linhart, Travailler sans les autres ?, Paris, Seuil, 2009.


 

La Belle Étoile, 14 rue Saint-Just, 93210 La Plaine Saint-Denis.


À Paris, à la librairie Quilombo, alors que l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) a publié un rapport sur les défaillances de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) et la multiplication d’incidents ces derniers mois, on s’occupe de nucléaire, en focalisant sur Iter, le réacteur nucléaire expérimental de Cadarache, en Provence, qui rêve de "mettre le Soleil en boîte",

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre avec Isabelle Bourboulon.

Bonne lecture :

* Isabelle Bourboulon, Soleil trompeur. ITER ou le fantasme de l’énergie illimitée, préface de Michèle Rivasi, Paris, Les Petits Matins, 2020.


 

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


La revue de l’Observatoire international des prisons (OIP), Dedans Dehors n°106 de décembre 2019 est paru : Femmes détenues, les oubliées.


 

On le feuillette, on s’abonne.


Pour nous remettre à notre place dans l’infini et l’absurdité de la condition humaine, pour changer nos idées noires, pour relativiser la montée des périls, un cadeau de la Cineteca de Bologne, dans le cadre de son cycle Art City Cinema (15-26 janvier 2020) :

* Escher : Het Oneindige Zoeken de Robin Lutz (2018).


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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