2020 : Journal de Abla 2020
* Abla-édito 2020 ; * 1er-15 janvier 2020 ; * 16-31 janvier 2020 ; * 1er-15 février 2020 ; * 18-29 février 2020 ; * 2-13 mars 2020 ; * 14-31 mars 2020 ; * 1er-15 avril 2020 ; * 16-30 avril 2020 ; * 1er-15 mai 2020 ; * 16-31 mai 2020 ; * 2-15 juin 2020 ; * 16-30 juin 2020 ; * 1er-11 juillet 2020 ; * 15-29 juillet 2020 ; * 1er-15 août 2020 ; * 17-29 août 2020 ; * 1er-15 septembre 2020 ; * 16-30 septembre 2020 ; * 1er-15 octobre 2020 ; * 16-31 octobre 2020 ; * 2-14 novembre 2020 ; * 17-30 novembre 2020 * 1er-12 décembre 2020 * 16-31 décembre 2020
Au fil du temps, tous les éditos
(1er-15 septembre 2020)
À Paris, commence le festival de cinéma de ATTAC, : Images mouvementées 2020, 18e édition, les mardis et les jeudis (15 septembre-1er octobre 2020).
Cette année : Contre la violence des dominants. Des films et des débats contre les violences policières, dans les quartiers populaires, envers les manifestants ou en direction des migrants, contre les maltraitances gynécologiques et obstétricales et contre la destruction de l’hôpital public.
Bande-annonce festival Images mouvementées 2020 from Eve-Marie Bouché on Vimeo.
Ce soir, ouverture avec le même film que le Fifigrot 2020, David Dufresne est partout en avant-première :
* À 20h00 : Un pays qui se tient sage de David Dufresne (2020).
Suivi d’une discussion avec David Dufresne, Michel Forst et Nicolas Kramayer.
Prochaine séance, jeudi prochain, le 17 septembre 2020 :
* À 20h00 : À nos corps défendants de IanB (2019).
Suivi d’un débat ; Quartiers populaires / police impopulaire ? avec IanB, Fabien Jobard, et Lionel Brun, animé par Patrice Coulon.
Cinéma Les 5 Caumartin, 101 rue Saint-Lazare, 75009 Paris.
À Paris, à l’IMA, deux nouveaux accrochages du futur Musée national d’art moderne et contemporain de la Palestine, carte blanche à Laurent Gaudé : Couleurs du monde et Mémoires partagées (15 septembre-20 décembre 2020).
Avec les vidéos, les photos et les photomontages de Steve Sabella, François Sargolog, Bissane Al-Charif, Ridha Zili, Halida Boughriet, Randa Maddah, Nassouh Zaghlouleh, Dahmane.
Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.
À Paris, la BnF, poursuit sa réouverture progressive, amorcée le 6 juillet 2020.
Elle expose l’amour de la Méditerranée à travers les visions d’un très grand photographe : Josef Koudelka. Ruines (15 septembre-16 décembre 2020).
BnF, 10 quai François-Mauriac, 75013 Paris.
À New York, le New Museum rouvre en prolongeant ses expos interrompues :
* Jordan Casteel. Within Reach (19 février 2020-1er mars 2021).
* Peter Saul. Crime and Punishment (11 février 2020-1er mars 2021).
En ligne uniquement : First Look : Ours, un brulôt écologiste qui appelle à devenir activiste, venant de Rhizome, une communauté de grimpeurs, skieurs, vététistes, randonneurs, et autres protecteurs de la Nature en danger, basée au New Museum.
New Museum, 235 Bowery, New York, NY 10002.
À Brooklyn, le BAM aussi rouvre aujourd’hui.
Comme le New Museum, il "rouvre aujourd’hui", mais il est aussi fermé aujourd’hui mardi, une contradiction insurmontable, ça s’appelle une aporie.
En attendant les prochaines nouvelles expositions, une qui vient de commencer :
* Art on the Stoop : Sunset Screenings. (9 septembre-8 novembre 2020).
Et une autre qui commence demain :
* Carrie Mae Weems : Resist Covid Take 6 ! (16 novembre-8 novembre 2020).
Il y a les expositions interrompues qui sont prolongées :
* JR : Chronicles (4 octobre 2019-18 octobre 2020).
* Climate in Crisis : Environmental Change in the Indigenous Americas (14 février 2020-20 juin 2021).
* Studio 54 : Night Magic (13 mars-8 novembre 2020).
Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway, Brooklyn, NY 11238.
À Toulouse, évidemment le Fifigrot 2020 a fait son Gro’ Before, hier dimanche, et on avait oublié, d’ailleurs le dimanche, on bulle. Le Festival international du film grolandais commence vraiment aujourd’hui, le vrai Fifigrot, 9e édition, pas tout à fait comme prévu, mais il a la délicatesse de ne pas imposer la réservation en ligne, de juste la recommander (14-20 septembre 2020).
* Les invités, que du beau monde.
* Les changements de programme.
Ceux qui se sont finalement excusés : Jacky Berroyer et Noël Godin.
Et la grande prêtresse Blanche Gardin ne fera pas la la présentation de Selfie
* Demain pas de vernissage de l’exposition Isabel Pessoa, mais elle ouvre bien quand même (15-30 septembre 2020).
* Carte blanche à Jan Kounen, vendredi 18 septembre 2020, à la Cinémathèque, en principe en sa présence.
Aujourd’hui, cérémonie d’inauguration :
* À 20h00 : Un pays qui se tient sage de David Dufresne (2020).
En sa présence
Ou bien, ce soir aussi, à l’ABC (où aura lieu aussi la remise des amphores - d’or, du peuple, des étudiants, et l’amphorette spécial copinage -, le 20 septembre 2020) :
* À 21h15 : Hitchcock à Uzès de Andreas Landeck (2019).
On note tout de suite, après-demain, mercredi 16 octobre 2020, la grosse ouverture du Gro Village, à 18h00.
Faites votre programme cinéma.
Faites votre programme des à-côtés.
American Cosmograph, 24 rue Montardy, 31000 Toulouse.
Cinéma ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
Gro’Village, 7 place Lange, en face de La Daurade, Quartier Saint-Cyprien, Port Viguerie, 31300 Toulouse.
À Paris, à la Cinémathèque, s’ouvre la rétrospective Andreï Kontchalovski (14 septembre-17 octobre 2020).
Ce soir :
* À 20h30 : Chers Camarades (Doroguié tovarichtchi) de Andreï Kontchalovski (2020).
Prix spécial du Jury à la Mostra de Venise 2020, 77e édition.
En sa présence avec Ioulia Vyssotskaïa.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Nantes, Cosmopolisdécrypte les inégalités : Décryptages (14 septembre-11 octobre 2020).
Une manifestation pluridisciplinaire et pédagogique, dans une dizaine de lieux de la ville, avec des expositions de photographies (Johnny Miller, Michele Spatari, Guillaume Doizy, Karl Grelet...), ddes installaltions (Annick Sterkendries, Elvire Bornand et Frédérique Letourneux), des conférences et des tables rondes, des documentaires.
Ce soir, inauguration :
* À 18h00 : Vernissage des expositions.
* À 19h30 : Glasgow contre Glagow de Julien Brygo (2015)
Julien Brygo - Glasgow contre Glasgow from Musée de l'Elysée on Vimeo.
Cosmopolis, 18 rue Scribe, passage Graslin, 44000 Nantes.
À Paris, à la BPI, dans ale cadre du cycle Lire le monde, une rencontre en entrée libre.
Ce soir :
* À 19h00 : Le virus à la une.
Table ronde avec Hélène Bekmezian, Fabrice Rousselot, Philippe Lefébure, animation Steven Jambot.
On peut la suivre en direct sans se déplacer.
Centre Pompidou, Petite Salle, niveau -1, rue du Renard, 75004 Paris.
Nouvelles du front :
Le photographe Jeff Frost, le bien nommé, fut, pendant des années, un chasseur d’incendies passionné, comme il existe des chasseurs d’orages.
Pendant des années, il avait photographié les habituels incendies de Californie - 70 enfers enragés, des terrifiants carbon fog à travers l’État, et, en 2018, en avait fait un film afin de documenter les effets dévastateurs du changement climatique.
Et puis il avait eu un coup de blues, post-partum, une compassion fatigue, selon son thérapeute.
Le film a été sélectionné au Festival international de Clermont-Ferrand 2020et y a reçu le Prix du public..
* California on Fire de Jeff Frost (2018).
Cette année, c’est le pire qu’il ait jamais vu.
Il s’est senti bien seul dans la communauté artistique.
Un témoignage sur ce danger mortel local et planétaire, est-ce que ça peut aussi être une œuvre d’art ?
Bonne lecture :
* Catherine & Raphaël Larrère, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste, Paris, Premier Parallèle, 2020.
Sur Arrêt sur images, on en débat.
À Paris et dans quelques grandes villes, les Gilets jaunes ont appelé à reprendre les bonnes habitudes des samedis d’autrefois, comme le temps passe vite.
Peu probable que ça se passe sans encombre.
Bonne lecture :
* Aude Lancelin, La Fièvre, Paris, Les liens qui libèrent, 2020.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 12 au 18 septembre 2020.
Pascal Kané (1946-2020) est mort le 31 août 2020.
Il appartenait à une génération très cohérente, celle des Cahiers du Cinéma de la belle époque, critique puis cinéaste indépendant. Il est resté plus confidentiel et marginal que la plupart de ses amis. Mais apprécié et respecté de ses pairs.
* L’hommage de Luc Béraud et Joël Farges.
Ce soir, l’hommage de la Cinémathèque, à 19h00, salle Franju, avec deux films :
* À propos de Pierre Rivière de Pascal Kané (1975).
* Dora et la lanterne magique de Pascal Kané (1976).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Pas de Fête de l’Huma, en 2020 ?
Avec Là-bas si j’y suis, on a assez de souvenirs pour tenir jusqu’à l’année prochaine.
À Paris, à la BPI, à partir de ce 11 septembre 2020, la Cinémathèque du documentaire commémore un anniversaire que d’autres 11 septembre ont parfois éclipsés au long des décennies, présente : Chili Obstiné (11 septembre-18 décembre 2020).
Depuis le 7 octobre 2019, au Chili, les manifestations se sont multipliées contre les aveuglantes inégalités sociales, dans le cadre d’une constitution qui date de 1980, sous la dictature militaire de Pinochet. Un référendum était prévu le 26 avril 2020, la pandémie est arrivée, le confinement, le référendum a été reporté, mais pas la contestation, ni l’activité artistique.
Ce 25 octobre 2020, les Chiliens vont au moins pouvoir s’exprimer sur un changement de constitution.
À Paris, ce jour-là, une séance spéciale, Chili, un éveil contrarié, à 17h00, sera consacrée au travail des artistes et des cinéastes, organisée avec le Cinéma du Réel et Pamela Varela, fondatrice de l’association CineChilex.
Cf. aussi Une histoire chilienne. Chronique d’un pays en ébullition par Harry Bos.
Au programme de Chili obstiné, trois focus sur Patricio Guzmán, Carmen Castillo et Ignacio Agüero, en leur présence et un Hommage à Luis Sepúlveda (1949-2020), emporté par le covid, en Espagne, le 16 avril avril 2020.
Ce soir, ouverture du cycle :
* À 20h00 : El Viaje espacial (Voyage dans l’espace) de Carlos Araya Díaz ((2019).
El viaje espacial - TRAILER from Maria una vez on Vimeo.
Demain, samedi 12 septembre 2020, au cinéma 2, la trilogie de Guzmán Patricio, La Bataille du Chili :
* À 14h00 : La Bataille du Chili 1. L’Insurrection de la bourgeoisie (1975).
* À 17h00 : La Bataille du Chili 2. Le Coup d’État militaire (1976).
* À 20h00 : La Bataille du Chili 3. Le Pouvoir populaire (1979).
BPI, Centre Pompidou, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.
À Paris, cette année, c’est au cinéma Arlequin, qu’a lieu le Festival du film polonais Kinopolska 2020, 13e édition (11-13 septembre 2020).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Mister T. (Pan T.) de Marcin Krzyształowicz (2019).
Précédé par le court métrage Story de Jola Bańkowska (2019).
Story by Jola Bańkowska - trailer from New Europe Film Sales on Vimeo.
On note tout de suite l’occasion de voir un film très rarement programmé, dimanche 13 septembre 2020, à 11h00 :
Jerzy Skolimovski en parlait dans le n°1 de Jeune Cinéma, septembre-octobre 1964, c’est en ligne.
* Les Innocents charmeurs (Niewinni czarodzieje) de Andrzej Wajda (1959).
Faites votre programme polonais.
L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.
À Paris, l’Institut finlandais reprend ses Screenings (11-13 septembre 2020).
En cette rentrée, IF Screenings n°18, c’est, en partenariat avec le Musée de Cluny et le Champo, un week-end de projections en plein air, en cette douce fin d’été, ça devrait être délicieux.
Ce soir, c’est du grand classique :
* À 21h00 : Les Visiteurs du soir de Marcel Carné (1942).
Mais demain samedi 12 septembre 2020, c’est plus rare :
* À 21h00 : Tom of Finland de Dome Karukoski (2017).
Et dimanche 13 sepotembre 2020, c’est somptueux :
* À 21h00 : Senso de Luchino Visconti (1954).
Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.
À Paris, le Centre culturel hellénique, propose, au Grand Action, un film apéritif, en attendant les trois jours qui seront consacrés aux documentaires grecs.
* À 20h00 : Where is Jimi Hendrix ? (Smuggling Hendrix) de Marios Piperides (2018).
Grand Action 5 rue des Écoles 75005 Paris.
Le site L’histoire par l’image revient sur les expositions ethnographiques qui eurent lieu au Jardin d’Acclimatation à Paris à la fin du 19e siècle et a rassemblé un riche dossier.
Jiří Menzel (1938-2020) est mort à Prague, samedi dernier le 5 septembre 2020. Tout doucement, sans faire de bruit.
Jeune Cinéma a beaucoup aimé Jiří Menzel, Cf. Calindex.
Son premier film, Trains étroitement surveillés (Ostře sledované vlaky) (1966) a reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 1968. Il était ressorti en version restaurée en 2014. Cf. aussi le contexte de sa découverte.
Mais ensuite, Jean & Ginette Delmas, Andrée Tournès et Jiri Menzel sont devenus amis, au point qu’ils furent parmi les quelques privilégiés qui purent voir, en projection privée, Alouettes, le fil à la patte, en 1969, juste avant quel ne soit interdit pendant 20 ans, avant d’être sélectionné et acclamé à Berlin, en 1989.
Jeune Cinéma n’a cessé de suivre sa carrière. Cf. par exemple, deux entretiens :
* Entretien avec André Tournès & Bernard Nave (1981) à propos de Une blonde émoustillante (1981).
* Entretien avec Andrée Tournès
à propos de Mon cher petit village (1985)
Malavida aussi aimait Jiri Menzel, qui préparait la sortie en salles d’une rétrospective de trois de ses films, le 11 novembre 2020 : Trains étroitement surveillés (1966), Alouette, le fil à la patte (1969), Une blonde émoustillante (1981).
En attendant, le coffret DVD Jiri Menzel (1966-1987).
À Toronto, s’ouvre le Festival international du film 2020, 45e édition (TIFF) en version hybride (10-19 septembre 2020).
Il annonce une présence européenne "substantielle", avec une forte représentation de ces "minorités" reléguées que sont les femmes, les noirs, les indigènes, etc., dans l’espoir que les futures générations vivront une vraie parité genrée et raciale. Très bien.
Mais la version "hybride", en clair, c’est aucune vedette en chair et en os, quels que soient son genre et sa race, et seulement 50 films (300 en temps normal), visibles localement (non available in your country).
Certaines projections en réel, pour 50 personnes sévèrement distanciées, devraient quand même avoir lieu au Lightbox, fermé normalement pour covid.
Sinon, tout est à distance, galas et discussions, avec Martin Scorsese, Anthony Hopkins, Nicole Kidman et Kate Winslet, qui recevra le TIFF Tribute Actor Award, créé en 2019.
Ce soir, ouverture en vrai au CityView Drive-In de Toronto :
* À 20h00 : David Byrne’s American Utopia de Spike Lee (2020).
CityView Drive-In, 20 Polson St, Toronto, ON M5A 1A5.
À Toulouse, la Cinémathèque se réanime sérieusement, avec Les films qu’il faut avoir vus, saison 4 (10-30 septembre 2020).
Un cycle qu’on persiste à nommer "qu’il faut voir et revoir".
Même si on sait que le souvenir d’un film, qui fait son chemin dans les consciences, est un enrichissement, on continue à privilégier le plaisir du présent par rapport à la trace du passé.
Chaque grand classique, chaque coup de foudre personnel, devrait être revu tous les 10-15 ans, on y (re)découvre toujours une scène oubliée, mal vue, ou simplement vue dans un autre temps. Le film n’a pas changé, mais soi-même, si.
Ce soir :
* À 21h00 : La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter) de Charles Laughton (1955).
On en profite pour découvrir, dans le hall, une belle exposition d’affiches Art déco : René Péron ou l’ombre et la lumière (10 septembre-31 octobre 2020).
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Marseille, à la Friche Belle de Mai, le cinéma Gyptis a rouvert depuis hier, 9 septembre 2020.
Ce soir :
* À 20h00 : Light of my Life de Casey Affleck (2020).
On note tout de suite le ciné-concert de dimanche 13 septembre 2020, à 15h : Sherlock Junior de Buster Keaton (1924).
Avec le Philharmonique de la Roquette.
Et une dégustation de crêpes, pour se remettre à la sortie.
Faites votre programme de la semaine.
Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.
À Lyon, à l’Institiut Lumière, une soirée particulière Harpo Marx, à la librairie, au Hangar, à partir de 18h00, puis dans la salle :
* À 20h00 : Une nuit à Casablanca (A Night in Casablanca) de Archie Mayo (1946).
En présence de Fabio Viscogliosi.
Bonne lecture :
* Fabio Viscogliosi, Harpo, Arles, Actes Sud, 2020.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Paris, à la librairie Quilombo, on examine de plus près la gestion réeelle des déchets et l’économie supposée circulaire du recyclage, le tout jetable se révélant évidemment un facteur de surconsommation.
Et on en débat.
Ce soir, à 19h30 : Rencontre avec Flore Berlingen.
Bonne lecture :
* Flore Berlingen, Recyclage. Le grand enfumage, Paris, Éditions Rue de l’échiquier, 2020.
Quilombo, CICP, 21ter rue Voltaire, 75011 Paris.
À Londres, le Open City Documentary Festival 2020, 10e édition, The Art of non-fiction, a lieu en ligne (9-15 septembre 2020).
Un riche programme, une exposition virtuelle, des jurys fringants des awards scintillants des accréditations confortables.
Mais que c’est triste, quand même !
Open City Documentary Festival, University of London Union, Malet St, Bloomsbury, London WC1E 7HY.
À Marseille, Vidéodrome2 propose un nouveau cycle Libertaire, égalitaire, fraternitaire (8-10 septembre 2020).
Il a commencé hier avec L’an 01 de Jacques Doillon, Alain Resnais & Jean Rouch (1973).
Cf. aussi, dans Jeune Cinéma, la vision de l’époque.
Ce soir, à 20h30, deux murs porteurs de toute cinéphilie :
* Zéro de conduite de Jean Vigo (1933).
* L’Âge d’or de Luis Buñuel (1930)
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Zürich, à la Kunsthaus, qui possède une vaste collection très remarquable en Europe, classique, moderne et contemporaine, dont les fleurons sont des ensembles Munch et Giacometti, mais où, au détour des innombrables galeries, on découvre des raretés, comme, par exemple, des Guardi mal connus, devrait ouvrir un nouveau bâtiment en 2021, ce qui lui permettrait de mieux ordonner ses richesses et de devenir le plus grand musée d’art de Suisse.
Le musée présente régulièrement des expositions temporaires.
Actuellement : Kader Attia. Remembering the Future (21 août-15 novembre 2020).
Kader Attia, né en 1970, dont c’est la première exposition en Suisse alémanique, propose un travail sur le passé colonial de l’Europe et ses conséquences actuelles, à travers des photos, des collages, des installations, des vidéos, 38 œuvres au total.
Son projet, et sa préoccupation principale, n’est pas une accusation, mais une restauration. Il donne la parole à des historien(nes), des philosophes, des activistes, des psychanalystes et des économistes et s’en explique.
Kunsthaus Zürich, Heimplatz 1, 8001 Zürich.
À Paris, la Crypte archéologique de Notre-Dame, fermée depuis l’incendie, le 15 avril 2019, rouvre avec une exposition dix-neuviémiste et laïque : Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc (9 septembre 2020-30 juin 2021).
On y retrouve les photographes mythiques comme Auguste Mestral (1812-1884), Charles Marville (1813-1879), Edouard Baldus (1813-1889), Charles Nègre (1820-1880) ou François-Nicolas Chifflart (1825-1901), tels qu’on a pu rencontrer à la Maison Victor-Hugo, au Musée Carnavalet, au Musée d’Orsay, notamment.
Crypte archéologique de l’île de la Cité, 7 place Jean Paul II, 75004 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Le Corbeau et un drôle de moineau (2007) : Un jour, un Corbeau de Abdollah Alimorad (2007) ; Le Corbeau qui voulait être le plus fort de Mohammad-Ali Soleymanzadeh (2007) ; Le Moineau et la graine de cotonnier de Morteza Ahadi Sarkani (2007).
* Sole de Carlo Sironi (2019).
* Adolescentes de Sébastien Lifshitz (2019).
* Rocks de Sarah Gavron (2019).
* La Daronne de Jean-Paul Salomé (2019).
* Remember Me de Martín Rosete (2019).
* À ma place de Jeanne Dressen (2019).
* Le Fantôme de Laurent Terzieff de Jacques Richard (2019).
* Un soupçon d’amour de Paul Vecchiali (2020).
* Les Joueuses de Stéphanie Gillard (2020).
Les ressorties en versions restaurées
* Outrage de Ida Lupino (1960).
* Jean-Daniel Pollet retrouvé : Pourvu qu’on ait l’ivresse… (1958) ; La Ligne de mire (1960) ; Gala (1961) ; Méditerranée (1963) ; Bassae (1964) ; Une balle au cœur (1966) ; Les Morutiers avec Étienne Lalou (1966) ; Le Horla (1966) ; Le Sang (1972) ; L’Ordre (1973) ; L’Acrobate (1976) ; Pour mémoire avec Maurice Born (1978) ; Au Père Lachaise avec Pierre-Marie Goulet (1986) ; Contretemps (1988) ; Trois jours en Grèce (1991) ; L’Arbre et le soleil : Max-Philippe Delavouët et son pays (1991) ; Contre-courant avec Pierre Borker (1991) ; Dieu sait quoi (1994) ; Ceux d’en face (2000) ; Jour après jour avec Jean-Paul Fargier (2006).
* Cinq films de Mikio Naruse : Au gré du courant (Nagareru, 1956) ; Le Grondement de la montagne (Yama no oto, 1954) ; Quand une femme monte l’escalier (Onna ga kaidan wo agaru toki, 1960) ; L’Histoire de la femme (Onna no rekishi, 1963) ; Nuages épars (Midaregumo, 1967).
Bon anniversaire, Dario Argento, 80 ans aujourd’hui.
Une bonne référence :
* Dario Argento, Soupirs dans un corridor lointain de Jean-Baptiste Thoret (2019).
Avec des explications :
À Lisbonne, s’ouvre le festival international du film d’horreur, MotelX, 14e édition (7-14 septembre 2020).
Au programme des films des 5 continents du monde, et en compétition pour le Méliès d’argent, 7 longs métrages européens et 12 courts métrages portugais.
Et notamment :
* Cette année, une nouveauté : un dialogue contre-culturel entre l’expérimental et l’horreur.
* La section Room Service, avec les meilleurs films d’horreur des 2 dernières années, dont deux premières mondiales : A Beast in Love de Koji Shiraishi (2020) et History of the Occult de Cristian Jesús Ponce (2020).
* Un souvenir d’actualité : Epidemic de Lars von Trier (1987).
* Une rétrospective American Nightmare : Racisme et cinéma d’horreur.
* Une Rencontre avec Pedro Costa, amateur de Jacques Tourneur (1904-1977).
Ce soir, ouverture :
* À 21h00 : Malasaña 32 de Albert Pintó (2019).
Cinema São Jorge, avenida da Liberdade 175, 1250-144 Lisboa.
À Amsterdam, la galerie Akinci ouvre sa saison avec Jaap van den Ende : A Rational Approach
(5 septembre-3 octobre 2020).
Né en 1944, surtout connu aux Pays-Bas, depuis qu’il a 20 ans, Jaap van den Ende s’efforce de mettre de l’ordre dans le chaos du monde. L’exposition présente les œuvres de ses deux dernières années.
Galerie Akinci, Lijnbaansgracht 317, 1017 WZ, Amsterdam.
On découvre une nouvelle source d’information : Le Canard réfractaire, pourtant né il y a déjà 1 an, en 2019, dans les Côtes d’Armor.
C’est une association collaborative qui fonctionne essentiellement par vidéos, réparties en 3 rubriques :
* Le bulletin réfractaire (revue rapide de l’actualité).
* Les faits sont têtus (analyse factuelle et plus longue, plus posée).
* La chronique de la dérive autoritaire (les différents aspects de la dérive autoritaire en France).
Depuis janvier 2020, ils ont lancé un journal papier mensuel.
On prend 26 minutes de son temps précieux pour parler du masque, avec de bonnes références et sans langue de bois. Pour les gens pressé, le résumé à la 19e minute.
On sort de là, moins irrité, plus clair.
CQFD n°190 de septembre 2020 est paru.
Il est en kiosque jusqu’au 1er octobre 2020.
Au sommaire, un dossier Reprendre le temps volé. avec une introduction prometteuse : "Ce temps qu’on nous vole".
David Graeber (1961-2020) est mort, ce mercredi 2 septembre 2020, à Venise.
Tout le monde ne connaît pas son nom, mais tout le monde a entendu parler de Occupy Wall Street, dont il fut l’un des initiateurs et des membres les plus actifs.
Et personne n’a oublié le slogan génial : Nous sommes les 99 %.
Parce qu’il était anthropologue, il savait qu’un autre monde était possible. "Nous sommes les gardiens d’un trésor de possibilités qu’il nous faut rappeler et partager avec nos contemporains", disait-il.
En 2011, il a publié un ouvrage fondamental :
* David Graeber, Debt : The First 5000 years, New York, Melville House, 2011. Dette : 5000 ans d’histoire, traduction de Françoise & Paul Chemla, Paris, Les Liens qui libèrent, 2013.
Cf. France culture.
Cf. Robert Maggiori, "L’irréductible d’Occupy Wall Street", Libération, 25 juin 2014.
Il fallait être à Zuccotti Park (aka Liberty Plaza), à côté de Ground Zero alors en travaux de rénovation, dans le quartier des affaires de New York, en septembre 2011.
À travers ce désordre délibéré et ostensible, on reconnaissait les petits enfants de Bakounine et de Woodstock. Avec leurs congénères, qui essaimaient partout dans le monde, notamment les Indignados de la Puerta del Sol, on hésitait entre réaliser son rêve et devenir son rêve, en tout cas, on recommençait à croire au "progrès" possible du genre humain.
Au bout de 2 mois, le 15 novembre 2011, le maire de New York, Michael Bloomberg, a fait évacuer la petite place sous des prétextes sanitaires. L’épicentre ayant disparu, peu à peu le flux Internet d’infos de Occupy s’est tari.
Et l’ordre injuste, un instant perturbé, s’est réinstallé, légitime, "démocratique", de nouveau irréfutable, servi par toutes sortes de mâles dominants avec diplômes, attaché-case et langues bien pendues.
On attendit la prochaine convulsion, qui fut peut-être celle des Gilets jaunes à l’automne 2018, autre essence, même colère. David Graeber : "Les Gilets jaunes montrent combien le sol bouge sous nos pieds".
En 2018, David Graeber était en France.
Bonnes lectures :
* David Graeber, Fragments of an Anarchist Anthropology, Chicago, Prickly Paradigm Press, 2004. Pour une anthropologie anarchiste, traduction de Karine Peschard, Paris, Lux, 2006.
* David Graeber, Bullshit Jobs : A Theory, Londres, Penguin, 2018. Bullshit Jobs, traduction de Élise Roy, Paris, Les liens qui libèrent, 2018.
* Olivier Cyran & Julien Brygo, Boulots de merde ! Du cireur au trader. Enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers, Paris, La Découverte, 2016.
De Bologne : Salutando Il Cinema Ritrovato 2020.
Il Cinema Ritrovato a prouvé qu’il était possible d’organiser un événement international important, même dans les conditions et les réglementations restrictives.
Les spectateurs sont venus de toute l’Europe - 30 000 personnes, 7 salles de cinéma et 3 arènes en plein air, 400 films, 20 sections.
Bon, c’est vrai que, dans les salles, et sur la Piazza Maggiore ça manquait un peu de chaleur humaine.
Mais du coup, on appréciait peut-être mieux les films.
Et la beauté des certains lieux, le Teatro comunale n’est pas exactement le même, rempli de consciences actives ou quasi-déserté.
Dehors, c’était amical, même sans projection sur la piazetta Pasolini.
Et la nuit, il faisait bon dîner entre amis, ou s’installer pour dormir, rêver peut-être, dans cette ville incomparable, qui réussit à être à la fois intime et politique.
Prochain rendez-vous : Il Cinema Ritrovato, 35e édition (26 juin-3 juillet 2021).
Les photos du festival, par Lorenzo Burlando et Margherita Caprilli.
À Paris, commence le Festival d’Automne, toujours nomade et multidisciplinaire, 49e édition (5 septembre 2020-7 février 2021).
À partir d’aujourd’hui, ce week-end, c’est l’ouverture avec du théâtre et de la musique.
Et des films :
* À 15h00, au Théâtre de la ville : Les Disparates de César Vayssié, d’après une chorégraphie originale de Dimitri Chamblas & Boris Charmatz (2000).
Pour le cinéma, on attend deux grandes rétrospectives : Tsai Ming-Liang (24 novembre 2020-4 janvier 2021) et Kelly Reichardt (23 janvier-7 février 2021).
Festival d’Automne, 156 rue de Rivoli, 75001 Paris.
À Paris, finissent les Grands Voisins, où c’est le bouquet final.
On se souvient des débuts merveilleux de cette friche exceptionnelle, en allant (re)voir La Cité rêvée de Bastien Simon (2019).
Faites votre programme de la dernière ligne droite.
Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.
À Paris, à la Halle Saint-Pierre on inaugure une exposition évolutive : Dans les têtes de Stéphane Blanquet(5 septembre 2020-30 juillet 2021).
Évolutive ?
On pourra y retourner plusieurs fois, et y découvrir, tous les 4 mois, de nouvelles surprises.
À partir du 11 janvier 2021, Stéphane Blanquet, du rez de chaussée, investit le 1er étage avec une cinquantaine d’autres artistes du monde entier.
Pendant tout le temps de l’exposition, édition d’un hebdomadaire, La Tranchée Racine.
La Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.
À Paris, les musées de la Ville de Paris sont gratuits, tous les jours de l’année.
Par exemple : le Musée d’Art Moderne, le Petit Palais, l’Atelier Brancusi le Musée Cernuschi et quelques autres, dont il faut vérifier s’ils ont réouvert.
Mais tous les musées sont gratuits, chaque premier dimanche du mois.
Donc demain, dimanche 6 septembre 2020.
Par exemple : le Centre Pompidou, le Musée des arts et métiers,
l’Orangerie, le Musée Guimet le Musée d’Orsay, le Musée national de l’histoire de l’immigration
Et les musées "personnels" : le Musée Eugène Delacroix, le Musée Gustave-Moreau.
Ou le Musée Picasso où l’exposition Picasso et la bande dessinée (21 juillet 2020-3 janvier 2021) a échappé au confinement, et peut-être aussi à votre attention.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 5 au 11 septembre 2020.
Et on dirait que les affaires reprennent.
À Deauville, commence le Festival du cinéma américain 2020, 46e édition (4-13 septembre 2020).
Consacré au cinéma indépendant américain, le festival est public, et, en cette année particulière, il a un programme presque habituel, notamment :
* Hommage à Kirk Douglas (1916-2020).
* Une compétition de 8 films.
Avec 2 jurys : Le jury de la 46e édition, présidé par Vanessa Paradis, le jury de la Révélation, présidé par Rebacca Zlotowski.
Ce qui est différent, ce sont les invités : Deauville accueille cette année une partie de la Sélection officielle de Cannes 2020 (9 films), qui, annulé, se redéploie chez ses collègues (San Sebastián, Lyon, Rome, Pusan...), ainsi que Annecy animation 2020 (3 films).
Ce soir, après le rituel du Tapis rouge et l’hommage à Kirk Douglas, ouverture :
* À 19h30 : Minari de Lee Isaac Chung (2020).
Sur France culture, Thierry Frémaux.
Centre International de Deauville, 1 avenue Lucien-Barrière, 14800 Deauville.
À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) organise une projection spéciale, en partenariat avec l’Association Home Cinéma et en soutien au Cinéma La Clef menacé de fermeture :
Ce soir :
* À 20h00 : Talking about trees de Suhaib Gasmelbari (2019).
IMA, 1 rue des Fossés Saint-Bernard, Place Mohammed V, 75005 Paris.
À Paris, commencent Les traversées du Marais 2020, 6e édition (4-6 septembre 2020).
Un parcours d’arts de rue dans 25 lieux les plus beaux du Marais, 40 événements culturels, danse, performances, promenades, visites d’ateliers d’artistes... tout est gratuit, ouvert à tous, et il fait beau. Cette année, le sujet : Intimité.
Festival "Les traversées du marais" 2020 from Marais culture on Vimeo.
Aujourd’hui, ça commence à 13h00, à l’Institut suédois.
Ce soir :
* À partir de 17h00, au Centre culturel suisse (CCS) : Pickelporno (Pimple Porno) de Pipilotti Rist (1992).
* À partir de 19h00, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) : Habiter l’équivoque. Tropisme transdisciplinaire. avec les artistes : Rebecca Jane Arthur, Renaud Auguste-Dormeuil, Thomas Depas, Ersatz, Gwendoline Robin, Olga de Soto.
Aujourd’hui, deux performances : Paper Lane de Olga de Soto & Rien n’est figé de Gwendoline Robin.
Et aussi :
Ready-mades with Interest de Rebecca Jane Arthur.
Excerpt of 'Readymades with Interest' Colour Video, English spoken from Rebecca Jane Arthur on Vimeo.
Faites votre programme :
* Aujourd’hui, 4 septembre 2020.
* Demain, samedi 5 septembre 2020.
Tous les lieux du Marais en fête.
Centre culturel suisse, 38 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris.
Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.
À Paris, à l’Institut culturel italien une exposition : Fabiano De Martin Topranin. Contes sur bois (4-25 septembre 2020).
Institut culturel italien de Paris, 50 rue de Varenne, 75007 Paris.
À Paris, à la Cité de la musique, commence Jazz à la Villette (4-13 septembre 2020).
Ce soir, grande salle Pierre-Boulez, 4 grands pianistes :
* À 20h30 : PianoForte.
Avec Eric Legnini, Baptiste Trotignon, Bojan Z & Pierre de Bethmann.
« PIANOFORTE » E LEGNINI, BOJAN Z, P DE BETHMANN et B TROTIGNON - Tourcoing Jazz 2019 - MEZZO - EXTRAIT - CHORINHO from OLEO FILMS on Vimeo.
Jazz Villette, 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Don Siegel (3 septembre-12 octobre 2020).
Ce soir :
* À 20h00 : The Lineup de Don Siegel (1958).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Amsterdam, l’Eye Museum, dans un réseau de salles satellites de douze institutions culturelles mondiales, notamment Barcelone, Paris, Taipei, Berlin et Pékin, relaye Venice VR Expanded, la section de réalité virtuelle de la Mostra de Venise 2020 (40 productions de 24 pays).
Mondialisation en virtuel, relocalisation en réel, bon plan.
Eye Museum, IJpromenade 1, 1031 KT Amsterdam.
À Bruxelles, à la Cinematek, second temps de la vraie rentrée : Cycle Jacques Feyder (3 septembre-8 octobre 2020).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : L’Atlantide de Jacques Feyder (1921).
* Cf. aussi Quelques Antinéa.
* Cf. aussi De Machin à Feyder.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Dans la belgitude, à Marseille, la Friche Belle de Mai relaye une proposition du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris l’exposition collective de la scène contemporaine bruxelloise : Signal - Espace(s) reciproque(s) (17 juin-25 octobre 2020).
Les artistes : Younes Baba-Ali, Justine Bougerol, Brognon Rollin, Marc Buchy, Claude Cattelain, Edith Dekyndt, Benoit Jacquemin, Lucie Lanzini, Eva L’Hoest, Julien Maire, Armand Morin, Mountaincutters, Anna Raimondo, Emmanuel Van der Auwera, Claire Williams.
À Marseille toujours, dans le cadre de Manifesta 13, Les Parallèles du Sud, à l’American Gallery, un hommage à Varian Fry : Disobey Orders, Save the Artists (30 août-29 novembre 2020).
Retour sur une épopée historique :
Le projet "Disobey Orders, Save the Artists" consiste à rejouer l’épisode sur le mode subversif et joueur de l’art contemporain. Il se divise en deux parties :
* Le Nouveau Jeu de Marseille.
The American Gallery, 54 rue des Flots-bleus, 13007 Marseille.
À New York, le Whitney rouvre aujourd’hui.
Prolongation des expos interrompues :
* Order and Ornament : Roy Lichtenstein’s Entablatures (27 septembre 2019–14 septembre 2020).
* Agnes Pelton : Desert Transcendentalist (13 mars-1er novembre 2020).
* Making Knowing : Craft in Art, 1950–2019 (17 février 2020-31 janvier 2021).
* Vida Americana : Mexican Muralists Remake American Art, 1925–1945 (17 février 2020-31 janvier 2021).
Et une nouvelle expo :
* Around Day’s End : Downtown New York, 1970-1986 (3 septembre-25 octobre 2020).
À la fin de l’automne 2020, sera dévoilée, en face du Whitney, à Hudson River Park, une œuvre, publique et permanente, de David Hammons, Day’s End, inspirée par l’œuvre homonyme de Gordon Matta-Clark en 1975.
En préfiguration, le Whitney présente une sélection d’œuvres des collections du musée qui explorent la mémoire du centre-ville de New York.
Les deux œuvres, Hammons’s Day’s End (2020) et Matta-Clark’s Day’s End (1975), c’est l’histoire du front de mer et du Meatpacking District, les artistes du quartier, la communauté LGBTQ, la pensée écologique.
À Paris, la Gaîté lyrique a rouvert hier.
L’exposition Faire corps - Adrien M & Claire B a été prolongée (24 janvier 2020-03 janvier 2021).
Gaîté lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris.
À Paris, à la librairie Quilombo, on fête la rentrée avec trois jours de retrouvailles.
Ce soir :
* À 19h00 : Une soirée consacrée à deux poètes algériens Jean Senac (1926-1973 et Anna Gréki (1931-1966), morts prématurément, avec les Éditions Terrasses.
Bonnes lectures :
* Jean Sénac, Le Soleil sous les armes, préface de Nathalie Quintane, Paris, Terrassses Éditions, 2020.
* Anna Gréki, Juste au dessus du silence, traduction et préface de Lamis Saïdi, Paris, Terrassses Éditions, 2020.
On prévoit demain, vendredi 4 septembre 2020 :
* À 18h00 : Le Réveil de l’utopie avec Michèle Riot-Sarcey.
* À 20h00 : Hommage à Jean Meckert,avec Colères du présent.
* À 22h00 : Rouge pute de Perrine Le Querrec avec Flore Grimaud.
Et ça continue samedi 5 septembre 2020, à partir de 15h00.
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
Siné Mensuel n°99 de septembre 2020 est paru.
* On se fait des cadeaux de rentrée : un double jeu de cartes pour le prochain confinement, et un t.shirt neuf pour le prochain déconfinement.
À Venise, commence le plus vieux festival du monde, la Mostra, 77e édition (2-12 septembre 2020).
Une édition plus légère, 62 longs-métrages en provenance de 50 pays, 8 des 18 titres en compétition sont les œuvres de réalisatrices.
Les Hommages 2020 vont à Tilda Swinton et Ann Hui, qui reçoivent chacune un Lion d’or pour l’ensemble de leur carrière.
* Masterclass de Tilda Swinton, le 3 septembre 2020, à 10h00.
* Masterclass de Ann Hui, le 9 septembre 2020, à 15h00.
Les sections officielle habituelles, avec leurs jurys :
* La Compétition.
Le jury qui remettra le Lion d’or 2020, est présidé par Cate Blanchett, avec Veronika Franz, l Joanna Hogg, Nicola Lagioia, Christian Petzold, Cristi Puiu, Ludivine Sagnier.
* Hors compétition (fictions et documentaires).
* Venice VR Expande (Réalité virtuelle).
Les sections parallèles :
* La Settimana Internazionale della Critica (SIC), 35e édition.
* Giornate degli autori, 17e édition.
Ce soir, cérémonie d’ouverture avec un film italien hors compétition :
* À 20h00 : Lacci de Daniele Luchetti (2020), musique de Ennio Morricone.
C’est un événement, puisque la dernière ouverture italienne de la Mostra remonte à 2009, avec Baarìa de Giuseppe Tornatore (2009).
Palazzo del Cinema, Lungomare Marconi, 30126 Lido di Venezia.
À Paris, la Fondation Seydoux rouvre, après sa pause estivale, avec un cycle de films muets en ciné-concert, avec, comme toujours, les pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel : Attractions. Cinéma, forain, magie et cirque (2 septembre-3 novembre 2020).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Le Cirque maudit (The Sideshow) de Erle Kenton (1928).
Précédé de Géants et nains (film Lumière) et Une visite au palais des phénomènes de Luna Park (1929).
* À 16h30 : Tragédie foraine (The Spieler) de Tay Garnett (1928).
Précédé de La Foire aux pains d’épices (1925) et Le Conseil du pipelet de Georges Méliès (1908).
The Spieler est en ligne sur Internet (pour l’instant).
Mais c’est tellement mieux sur un grand écran, en salle, qu’il ne faut pas hésiter.
On en profitera pour admirer l’exposition temporaire actuelle Au royaume des illusions (2 septembre 2020-9 janvier 2021).
Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73, avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Paris, commence le Mashup film festival 2020 (MFF) (2-6 septembre 2020).
Ce sont les dates annoncées, mais les heureux branchés de la Nouvelle Vague numérique ont commencé dès hier, 1er septembre 2020, avec une tournée des bars : happening de lancement au Bar à bulles, et vernissage de l’exposition Il n’y aura autre chose que le jour (en hommage à Boris Vian) au Bar L’Anecdote, le tout sous la houlette du patron, Julien Lahmi, le malpensant.
Pour les non-branchés, on rappelle l’importance du mouvement et de ce festival participatif.
Suggestion d’intronisation : la programmation Punk (salée), Mash ma chair à canon et/ou la programmation Pop (sucrée), Mashup du lover & Mash moi ça vert.
Aujourd’hui, c’est chez Les Grand Voisins que ça se passe, faisant partie du bouquet final, parce qu’il ne faut pas oublier que c’est leur dernier été, et leur dernier mois, même si ça nous fend le cœur. Cf. la dernière ligne droite.
* À 9h00 : Atelier Table Mashup.
* À 19h00 : Ciné Mystère (courts métrages).
Et tout l’après-midi, de 13h00 à 19h00, Atelier et projections Jeune Public.
Tous les lieux du festival MFF.
Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75 014 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Gérard Oury (2 septembre-25 octobre 2020).
Ce soir :
* À 20h00 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury (1971).
En présence de Danièle Thompson.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Marseille, Vidéodrome 2 propose un cycle Hong-Kong, impasse des corps
(1er-4 septembre 2020).
Ce soir :
* À 20h30 : Rouge (Yin ji kau) de Stanley Kwan (1987).
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
Les sorties sur les grands écrans
* La Fille à l’écho (Paskutinė atostogų diena) de Arūnas Žebriūnas (1964).
* Going My Home, série de Hirokazu Kore-eda, épisodes 1 à 10 (2012).
* Poissonsexe de Olivier Babinet (2019).
* Ema de Pablo Larraín (2019).
* Antigone de Sophie Deraspe (2019).
* Police de Anne Fontaine (2020).
Les ressorties en versions restaurées
* Vacances à Venise (Summertime) de David Lean (1955).
* Ju Dou de Fengliang Yang & Zhang Yimou (1990).
À Bruxelles, la Cinematek était ouverte cet été, avec sa programmation habituelle, muets, classics, anthologie...
Mais, aujourd’hui voici sa vraie rentrée avec EXPRMNTL (1er-24 septembre 2020).
Ce soir :
* À 21h15 : Pellicule, 7 courts métrages.
* Film in Which There Appear Edge Lettering, Sprocket Holes, Dirt Particles, etc... de George Landow (1965).
* Film raté et barré à la main, image par image de Jacques Lizène (1971)
* Film de Jean-Marie Buchet (1974).
* 24 Frames Per Second de Takahiko Iimura (1975-1978)
* Filmreste de Ernst Schmidt Jr. (1966-1967)
* ’C’ film de Stephen Dwoskin (1970)
* Ray Gun Virus de Paul Sharits (1966)
Faites votre programme du cycle.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
C’est à Marseille, qu’a lieu, cette année 2020, la Biennale multidisciplinaire itinérante Manifesta, créée par Hedwig Fijen.
Cette année, 13e édition : Les Parallèles du Sud (28 août-29 novembre 2020).
La première édition a eu lieu à Rotterdam en 1996, la dernière à Palerme en 2018.
La prochaine aura lieu à Pristina en 2022.
Espace Manifesta 13, 42 La Canebière, 13001 Marseille.
La Friche Belle de Mai participe à Manifesta 2020, avec deux expositions gratuites :
* Meridional Contrast (28 août au 1er novembre 2020).
* Sur pierres brûlantes (28 août-25 octobre 2020).
La Friche a décidé de ne pas rouvrir le cinéma Gyptis pour l’instant, les conditions sanitaires exigées ne correspondent pas à l’idée qu’elle se fait de la vision des films.
Mais depuis ce week-end, elle propose des expositions réjouissantes.
* Mur de rires. Une galerie des humeurs de Marie-Céline Ollier (28 août-30 septembre 2020).
* Street Trash (17 juin-25 octobre 2020).
Friche Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.
Le Monde diplomatique de septembre 2020 est paru.
Au fil du temps, tous les éditos