2020 : Journal de Abla 2020
* Abla-édito 2020 ; * 1er-15 janvier 2020 ; * 16-31 janvier 2020 ; * 1er-15 février 2020 ; * 18-29 février 2020 ; * 2-13 mars 2020 ; * 14-31 mars 2020 ; * 1er-15 avril 2020 ; * 16-30 avril 2020 ; * 1er-15 mai 2020 ; * 16-31 mai 2020 ; * 2-15 juin 2020 ; * 16-30 juin 2020 ; * 1er-11 juillet 2020 ; * 15-29 juillet 2020 ; * 1er-15 août 2020 ; * 17-29 août 2020 ; * 1er-15 septembre 2020 ; * 16-30 septembre 2020 ; * 1er-15 octobre 2020 ; * 16-31 octobre 2020 ; * 2-14 novembre 2020 ; * 17-30 novembre 2020 * 1er-12 décembre 2020 * 16-31 décembre 2020
Au fil du temps, tous les éditos
(1er-15 février 2020)
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), dans le cadre de son programme Nouvelles trajectoires, le retour d’un grand documentariste, Kazuo Hara, qui tourne peu.
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Sennan Asbestos Disaster (Nippon koku vs Sennan ishiwata mura) de Kazuo Hara (2017).
Huit années de l’action en justice visant à obtenir une indemnisation de l’État pour les victimes de dommages liés à l’amiante dans la ville de Sennan, à côté de l’aéroport de Osaka.
MCJP, 101bis quai Branly, 75015 Paris.
À Saint-Denis, Jolie Môme participe activement à la solidarité avec les caisses de grève.
Aujourd’hui, un conflit enlisé, donc oublié (normal, c’est jamais que de l’intendance, des affaires de bonnes femmes) :
* À 14h00 : Fête du 7e mois de grève des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles.
Au programme, un film, des débats, et un goûter en musique, avec l’atelier musique de Jolie Môme.
Prix d’entrée libre à la mesure de sa solidarité.
Compagnie Jolie Môme, 14 rue Saint-Just, 93200 Saint- Denis.
À Paris, au Palais de la Porte dorée, la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH) ouvre son Salon des littératures de l’exil et de la migration, LittExil, 4e édition, en liaison avec le programme Exil et migrations du Collège d’études mondiales, en entrée libre.
* À partir de 10h00 : Conférences, tables rondes, éditions, lecture-performance musicale.
Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
À Mons, au Grand Hornu, le MAC’S vernit sa nouvelle exposition : Matt Mullican. Representing the Work (16 février-18 octobre 2020).
Il s’agit d’une rétrospective, s’espérant "raisonnée", de l’œuvre de Matt Mullican - 40 ans -, depuis ses premiers pictogrammes jusqu’à ses derniers travaux, en passant par ses performances sous hypnose et ses diagrammes cosmologiques.
Né en 1951, Mullican s’est, très jeune, délibérément scindé en deux, en travaillant aussi sous hypnose, lointain descendant des sommeils surréalistes.
Depuis lors, à travers dessins, peintures, sculptures, puis vidéos, électronique et installations, il explore systématiquement son univers double, intérieur et extérieur, cherchant, avec ses allées et venues, à en réinventer ses contours à l’aide de ses propres codes, à en constituer une nouvelle cartographie.
Il est ainsi devenu un pionnier de la "réalité virtuelle", un territoire artistique encore mal défini, qui voit se multitplier ses adeptes, avant-garde d’un transhumanisme en formation, sous un ciel progressivement sans atmosphère.
Ce soir, à 18h00, Vernissage.
MAC’S, Site du Grand-Hornu, rue Sainte-Louise, 82, B-7301 Hornu.
À Rome, au Musée MAXXI, dans le cadre du City Fest, a commencé Cinema al Maxxi 2020, 7e édition, organisé par la Fondazione Cinema per Roma en collaboration avec le Département d’histoire, d’anthropologie, de religions, d’art, de divertissement de l’Université Sapienza de Rome et les Bibliothèques de Rome (12 février-29 mars 2020).
Le cinéma, c’est les mercredis et les week-ends.
À l’honneur, cette année 2020, Alberto Sordi (1920-2003) qui fêtera ses 100 ans le 15 juin 2020. Pour la soirée d’inauguration, mercredi soir 12 février 2020, le film d’ouverture, c’était : Alberto Sordi, un italiano come noi de Silvio Governi (2020).
À l’honneur, aussi, cette année, la Cineteca de Bologne, et son laboratoire de restauration, L’Immagine Ritrovata.
Demain, dimanche 16 février 2020 :
* À 17h00 : Apocalypse Now Final Cut de Francis Ford Coppola (1979), restauration en 4K en 2019.
Musée MAXXI, Via Guido Reni, 4, 00196 Roma RM.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 15 au 21 février 2020.
Pour qui veut croire que la Saint-Valentin, c’est le triomphe de l’amour (dans les salles de ciné), et pas quelques lieux de massacre (genre Chicago 1929), il n’est pas question de les désenchanter.
Tous dans le spectacle, tous aux abris dans le virtuel !
À Marseille au Vidéodrome, à New York au Metrograph, et au BAM,
à Paris au Musée de la vie romantique, à Bruxelles à la Cinematek, à San Diego au MOPA...
Pour qui a entendu parler de Lacan et sait que, dans la vraie vie, aimer, c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas, reste la solidarité : à Paris, tous à la manif des hôpitaux qui ont le cœur brisé.
Parcours à Paris, départ à 14h00 : de Necker à la Pitié-Salpêtrière, via Cochin.
Animations et concerts en fin de parcours.
À Pézenas, avec la Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée (FCCM) commence la Rencontre Cinéma 2020, 58e édition (14-20 février 2020).
Cette année, elle est consacrée aux cinémas nordiques (Norvège, Finlande, Islande).
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Béliers (Hrútar) de Grímur Hákonarson (2015).
Cinéma Le Molière, impasse Pillement, 34120 Pézenas.
À Lyon, commence le festival biennal Les Inattendus,12e édition (14-22 février 2020).
Ce festival est la chance de tous ces films qui ne sont pas vus, ou rarement, ou mal, tournés en numérique ou sur pellicule, maîtrisés ou fragiles, qui demeurent souterrains, alors qu’ils forment à la fois le terreau, les racines, le ferment, la source même de tout le cinéma, y compris les plus gros blockbusters.
Festival LES INATTENDUS | 12ème édition | Teaser from Les Inattendus on Vimeo.
Ce soir, ouverture en deux séances :
* À 18h00 : Fête de la lumière #1
* À 21h00 : Fête de la lumière #2
Chromatique, 51 rue Saint-Michel, 69007 Lyon.
À Brooklyn, au BAM, une nouvelle exposition : Climate in Crisis : Environmental Change in the Indigenous Americas (14 février 2020-10 janvier 2021).
Le changement climatique, qui n’est plus "prédit" mais déjà bien installé depuis un bout de temps, qui s’acélère brutalement, détruit d’abord les plus exposés, les populations autochtones dont les rapports à la Nature, sont, paradoxalement, les plus justes.
Le BAM présente plus de soixante œuvres couvrant 2800 ans de cultures à travers l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, pour mettre en évidence leurs modes de vie en accord avec leurs visions du monde naturel.
Et bien sûr, montrer les dévastations de la fonte des glaciers, des sécheresses, des incendies de forêt, de la surexploitation des ressources, des déplacements et de la violence extrême.
Ce sont des primitifs, au lieu de s’allier naïvement à la Terre, ils avaient qu’à faire comme les grands singes les plus civilisés, lutter contre elle ?
Que les grands singes les plus civilisés des zones tempérées ne s’impatientent pas, leur tour d’humilité viendra.
Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway, Brooklyn, New York 11238-6052.
À New York, le MET fête ses 150 ans en offrant, chaque vendredi, un trésor de ses collections (plus de 1 500 films des années 1920 réalisés et collectés par le Musée) : From the Vaults.
Par exemple, le vendredi 31 janvier 2020, c’était les coulisses du travail au MET en 1928 : Behind the Scenes : The Working Side of the Museum, 1928.
MET, 1000 5th Ave, New York, NY 10028.
À Lisbonne, au Museu nacional de artecontemporânea do Chiado (MNAC) le Portugal accueille le Mozambique : Pedro Gomes. Encontro às Cegas (14 février-5 avril 2020).
Pedro Gomes, né au Mozambique en 1972, réfléchit depuis 25 ans sur notre société productrice absurde et obstinée d’images vaines et sans critère dans un cycle autophagique sans fin.
Il est accompagné par Pedro Cabrita Reis, qui collectionne ses œuvres depuis longtemps.
Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado, rua Capelo, 13, 1200-444 Lisboa.
À Londres, les deux Tate célèbrent le grand artiste protéiforme Steve McQueen.
C’est la Tate Britain qui a commencé, l’automne dernier, avec ses photos de classes : Steve McQueen Year 3 (12 novembre 2019-3 mai 2020).
La Tate Modern embraye, à partir d’aujourd’hui : Steve McQueen (13 février-11 mai 2020).
* Cf. aussi Hunger la faim irlandaise de Steve Mc Queen (2008).
Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.
Tate Britain, Duveen Galleries, Millbank, London SW1P 4RG.
À Dublin, au National Museum of Ireland : Ireland in Focus : Photographing the 1950s (21 novembre 2019-15 avril 2020).
Des images de l’Irlande des années 50 à travers les visions de trois photographes étrangers, les Français Henri Cartier-Bresson (1908-2004) et Robert Cresswell (1922-2016) et l’Américaine Dorothea Lange (1895-1965).
Le Centre culturel irlandais de Paris (CCI) s’en fait écho.
Ce soir :
* À 19h30 : Henri Cartier-Bresson et l’Irlande.
Conférence de Fidelma Mullane.
Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque du documentaire de la BPI, le rendez-vous mensuel de la revue Images documentaires.
Ce soir :
* À 20h00 : J’aimerais qu’il reste quelque chose de Ludovic Cantais (2019).
En sa présence.
BPI, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.
À Paris, au ciné-club de l’ENS, la séance mensuelle du cycle de cinéma japonais de la saison 2019-2020, après Juzo Itami, Yasujiro Ozu, Hirokazu Kore-eda, Nagisa Oshima :
Ce soir :
* À 20h30 : Goshu le violoncelliste (Sero hiki no Gôshu) de Isao Takahata (1981).
Ciné-club de l’ENS , salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Paris, The Film Gallery présente : Christian Lebrat. IDEM / Autoportraits (13 février-2 avril 2020).
Les mystères et les pièges de l’autoportait, forcément fragmentaires et intermittents, explorés par Christian Lebrat, l’aventurier du sensible.
* Ce soir, vernissage à 18h00.
On note tout de suite sa rencontre avec Prosper Hillairet, le mardi 18 février 2020 à 19h00.
The Film Gallery, 43 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris.
À Paris, à la Librairie du Panthéon, on honore Tina Aumont (1946-2006) avec un film, un livre et une revue.
* À 18h30 : Le Cinématon de Gérard Courant et la rencontre de Jean Azarel et Alain Schlokoff.
Bonne vision :
* Tina Aumont par Gérard Courant (1985).
Bonne lecture :
* Jean Azarel, Waiting for Tina. À la recherche de Tina Aumont, Paris, L’Autre regard, 2019.
Bonne revue :
* "Tina Aumont, l’actrice rebelle", L’Écran fantastique.
Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Paris, à la Fondation Seydoux : Hal Roach Studios. La Fabrique du rire (12-22 février 2020).
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Scandale à Hollywood.
Just Rambling Along de Hal Roach (1918) ; The Finishing Touch de Clyde Bruckman (1928) ; Scandale à Hollywood de Fred Guiol (1926).
* À 16h00 : Oh ! La belle voiture !
The Big Idea de Gilbert Pratt (1917) ; The Fraidy Cat de Hal Roach (1924) ; Oh ! La belle voiture ! de Hal Roach (1920).
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Bologne, la Cineteca, on célèbre le lauréat multi-oscarisé Bong Joon-ho : Memorie dal sottosuolo (12-18 février 2020).
Ce soir :
* À 20h00 : Barking Dogs Never Bite (Peul-lan-da-seu-eui Gae) de Bong Joon-ho (2000).
Cineteca Cinema Lumière, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.
À Paris, à la Gaité lyrique, commence le Festival international de films sur la musique concocté par Benoît Hické & Olivier Forest, Fame, 6e édition
(12-16 février 2020).
Au programme, cinq jours de projections, de rencontres et de performances avec Sébastien Tellier, Johnny Hallyday, PJ Harvey, Fela Kuti, Uffie, Barbara Carlotti, Aurora, John Carpenter, Lydia Lunch, R. Stevie Moore, Felix Kubin, Torb, No wave, Voguing, et du live avec Maud Geffray (Philip Glass), Epsilove, College x Maethelvin, Cosmic Neman.
Ce soir, ouverture :
* À 19h45 : Sébastien Tellier : Many Lives de François Valenza (2019).
En sa présence avec Sébastien Tellier himself.
Gaîté Lyrique, 3 bis rue Papin, 75003 Paris.
À Paris, au DOC, le FCPE du 19e, avec les Amis du Monde diplomatique, et en liaison avec les Mutins de Pangée, retournent sur le passé et vérifient ce qu’était vraiment l’esprit du Conseil national de la Résistance, récupéré à toutes les sauces, comme argument-référence, pour tenter d’imposer les initiatives les plus hasardeuses.
Ce soir, une soirée en soutien aux caisses de grève, en entrée libre.
* À 19h30 : Les jours heureux de Gilles Perret (2013).
Débat avec Monique Vezinet et Sylvain Leder.
DOC, 26 rue du docteur Potain, 75019 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Mamacita de Jose Pablo Estrada Torrescano (2018).
* Le Prince oublié de Michel Hazanavicius (2019).
* Tu mourras à 20 ans (You Will Die at 20) de Amjad Abu Alala (2019).
* La Fille au bracelet de Stéphane Demoustier (2019).
* Mickey and the Bear de Annabelle Attanasio (2019).
* Un divan à Tunis de Manele Labidi (2019).
* Queen & Slim de Melina Matsoukas (2019).
* J’ai retrouvé Christian B. de Alain Fleischer (2020).
Les ressorties en versions restaurées
* La Folle ingénue (Cluny Brown) de Ernst Lubitsch (1946).
* Nazarín de Luis Buñuel (1958).
* Plogoff, des pierres contre des fusils de Nicole Le Garrec (1980).
Cf. aussi : Plogoff, la lutte contre le nucléaire sur FR3.
* Sátántangó (Le Tango de Satan) de Béla Tarr (1994).
Claire Brétécher (1940-2020) s’est fait la malle hier, lundi 10 février 2020.
C’est impensable.
À Rennes, et dans toute la ville, commence le festival des voyageurs, Travelling, 31e édition (11 février 2020).
Chaque année, une ville du monde y est mise à l’honneur, en 2020, c’est Beyrouth, en présence de Danielle Arbid, Wissam Charaf, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige
On note les rencontres, à Science po Rennes et avec les Champs Libres, en entrée libre.
Ce soir, ouverture :
* À 18h45 : 1982 de Oualid Mouaness (2019).
Précédé de Vibrato de Sébastien Laudenbach (2017).
Clair Obscur, 5 rue de Lorraine, 35000 Rennes.
À Vesoul, commence le Festival international des cinémas d’Asie (FICA), 26e édition (11-18 février 2020).
Depuis 1995, c’est LE festival, où, avec son "cyclo d’or", même les grands amateurs de l’immense Asie font encore des rencontres et des découvertes surprenantes.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : River (Gtsangbo) de Sonthar Gyal (2015).
FICA, 25 rue Docteur-Doillon, 70000 Vesoul.
À Lyon, l’Institut Lumière, depuis samedi dernier, accueille Wilhelm Pabst et 12 de ses films, avec des conférences et des ciné-concerts (8 février-3 avril 2020).
La soirée d’ouverture, c’est aujourd’hui :
* À 18h45 : L’Opéra de quat’sous (Die Dreigroschenoper) de Georg Wilhelm Pabst (1931).
Présentation par Maelle Arnaud.
Pabst a tourné, en même temps, deux versions de l’œuvre de Bertolt Brecht & Kurt Weill, une allemande et une française, même argument, même musique, mais deux montages et deux distributions différentes.
Dans la version allemande, on a Lotte Lenya et Ernst Busch, ce qui n’est pas rien.
Dans la version française, il y a Antonin Artaud et Florelle, ce qui n’est pas mal non plus.
Laquelle à Lyon, ce soir ? Ce n’est pas vraiment précisé.
Les deux à la suite ? Ce serait un sacré cadeau.
Dans le Coffret Pabst chez Tamasa, la version de L’Opéra de quat’sous, c’est la version allemande VOSTF.
Comme, de nos jours, tout et partout est "incontournable" (ce qui nous donne des chemins de vie en zig-zag particulièrement "compliqués"), si on ne peut pas tout voir de ce cycle magnifique, c’est difficile de choisir. Évidemment, la soirée spéciale Louise Brooks du 31 mars 2020 est la première tentation.
On a un grand faible pour son Atlantide (Die Herrin von Atlantis, 1932), elle aussi tournée en plusieurs versions, mais toutes avec Brigitte Helm. Le film passe trois fois et, quelle que soit la version, il ne faut la rater à aucun prix.
L’Atlantide de Pabst (1932), on la trouve aussi en DVD, accouplée à celle de Jacques Feyder (1921) chez Bach Film.
Institut Lumière, rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Paris, au Musée du Jeu de Paume, la nouvelle exposition : Le supermarché des images (11 février-7 juin 2020).
Ce soir :
* À 18h00 : Visite de l’exposition avec les artistes, Máximo González, Max de Esteban, Geraldine Juárez, Aram Bartholl, Kevin Abosch, Rosângela Renno et Chia Chuyia.
On a un coup de cœur pour le photomontage de Martha Rosler, Cargo Cult (1966-1972), qui ajoute à la représentation de l’accumulation capitaliste étouffe-chrétien, la dimension de la foi aveuglée des larges masses, avec sa référence au Culte du Cargo.
Musée du Jeu de Paume Paris, 1 place de la Concorde, 75008 Paris.
À Paris, la Société Louise-Michel propose de prendre le temps de réfléchir, avec Pierre Charbonnier, à ce que tout le monde perçoit intuitivement désormais comme des superpositions erronées devenues des cul-de-sacs mortels : le "progrès" (à tous les sens du terme) et l’essor de l’industrie, la démocratie et la "croissance" (proclamée panacée).
* À 19h00 : En quoi l’écologie hérite-t-elle du socialisme ?
Bonne lecture :
* Pierre Charbonnier, Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques, Paris, La Découverte, 2019.
Les autres ouvrages de Pierre Charbonnier dans notre bibliographie Anthropocène.
Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque, c’est la séance trimestrielle de la revue Bref et de l’Agence du court métrage qui rappellent les débuts des réalisateurs dont les films sont à l’affiche : Premiers pas.
Ce soir, à 19h00, en présence de Antoine de Bary, Stéphane Demoustier et Benjamin Parent :
* L’Arche de Noé de Jean-François Laguionie
(1966).
Le voyage du Prince est sorti le le 4 décembre 2019.
* L’Enfance d’un chef de Antoine de Bary
(2016).
Mes jours de gloire sort le 26 février 2020.
* Ce n’est pas un film de
cow-boys de Benjamin Parent
(2012).
Un vrai bonhomme est sorti le 8 janvier 2020.
* Poupée de Jessica Palud (2016).
Revenir est sorti le 26 janvier 2020.
* Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli
(2008).
Notre Dame est sorti le 18 décembre 2019.
* Dans la jungle des villes de Stéphane Demoustier & Denis Eyriey
(2009).
La Fille au bracelet sort le 12 février 2020.
Cinémathèque française , salle Jean-Epstein, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À New York, le MoMA revient sur la grande photographe Dorothea Lange : Words & Pictures (9 février-9 mai 2020).
Pour Dorothea Lange (1895-1965) l’appareil photographique n’était qu’un outil d’enquête et de réflexion. Les photos, pour trouver tout leur sens - transmettre et sensibiliser le public -, devaient être replacées dans leur contexte et s’accompagner de mots, légendes, textes, chansons, extraits de journaux, etc.
Cette première grande exposition du MoMA sur Dorothea Lange depuis 50 ans, rassemble des œuvres très connues et d’autres plus rares, en approfondissant sa pensée et son époque.
Sarah Meister étudie la trajectoire d’une de ses photos mythiques : Piecing Together Dorothea Lange’s Migrant Mother.
Bonne lecture :
* Dorothea Lange & Paul Taylor, An American Exodus. A Record of Human Erosion, édition bilingue anglais-français par Sam Stourdzé, Paris, Jean-Michel Place, 1999.
Cf. aussi :
* "Le documentaire américain des années 30. Sur cinq documentaires américains d’avant-guerre", Jeune Cinéma n°222, mai-juin 1993.
* "À propos du documentaire New Deal", Jeune Cinéma n° 324-325, été 2009
MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
Une pensée émue pour Sundance TV France, qui va cesser d’émettre cette nuit. Cf. Salut les câblés !
À Paris, au cinéma La Clef Revival, malgré son histoire tourmentée, le ciné, c’est tous les jours, avec une programmation épatante (ouverture des portes une demi-heure avant la séance).
Ce soir, à 20h00, au programme, l’océan :
* Rosso, la vera storia falsa del pescatore clemente de Antonio Messana (2018).
En sa présence.
* Atlantiques de Mati Diop (2009).
* La Traversée de l’Atlantique à la rame de Jean-François Laguionie (1978).
On signe la pétition de soutien.
Cinéma La Clef Revival, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.
À Grenoble, la Cinémathèque inaugure, demain dimanche 9 février 2020, la Semaine de la série, Cliffhanger, 1ère édition (9-15 février 2020).
Même si les festivals consacrés aux séries existent déjà (Serie Mania à Lille, ou à Paris au Forum des images, ou Totally Serialized à Londres), on applaudit très fort cette initiative, en partenariat avec la librairie Les Modernes avec sa spécificité qu’on pourrait appeler "pédagogique" si le mot n’était pas si rébarbatif. Cet hymne aux séries télévisées et à leur histoire, c’est le tendre regard sur les origines et la découverte de continents anciens inconnus, qu’on trouve par exemple à la Cineteca de Bologne, ou à New York au MoMA, d’une façon générale dans toutes les grandes cinémathèques du monde.
On aime aussi le choix astucieux du titre de ce festival, Cliffhanger, "suspendu à une falaise".
Le suspens et l’attente, c’est difficile à manier. C’est supportable si ça dure peu, juste pour la pub, mais dangereux d’une semaine à l’autre, tant d’autres sollicitations intervenant en 7 jours, qui encombrent la mémoire et polluent le charme. On préfère toujours, quand c’est possible, acheter les DVD, ou les emprunter à la médiathèque, pour maîtriser les temps de son propre désir, et parfois tout voir d’un coup.
Le programme de cette première édition est consacré aux premières œuvres, et notamment, on pourra voir le premier serial de l’histoire du cinéma français : Fantômas de Louis Feuillade (1913-1914).
Demain soir, dimanche 9 février 2020, ouverture :
* À 17h00 : Les Sauvages, épisodes 1 et 2 de Rebecca Zlotowski & Sabri Louatah (2019).
En présence de Marco Cherqui et de Rebecca Zlotowski.
Cinémathèque de Grenoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.
Cinéma Juliet Berto, passage du Palais de Justice, 38000 Grenoble.
À Sainte-Colombe, au Centre Arcade : Rajak Ohanian. Portraits 9 février-7 mars 2020).
Rajak Ohanian, né en 1933, est lyonnais mais quand il a découvert Sainte-Colombe en Auxois, en 1979, il y a trouvé comme des secondes racines. Il photogaphie les humains sur terre comme les esprits de la forêt, comme des éléments indémêlables de l’Univers, Terre et Air mêlés, toujours enracinés.
Ce soir :
* À 18h00 : Vernissage.
Les "gens de peu" de son village d’adoption, que viennent rejoindre, sans façon, les plus célèbres, Aragon, Stéphane Hessel, Herbie Hancock, Don Cherry, Annie Le Brun, Georges Goldfayn, Richard Serra, Patrice Chéreau, Charles Juliet, Roger Planchon, Jacques Prévert, Pierre Klossowski, Carla Bley, Max Schoendorff, P.P. Pasolini... tous de la même espèce.
Avec des textes écrits par ses amis Roger Planchon et Robert Doisneau, "rythmant ce chœur frémissant d’une grande humanité".
Centre culturel Arcade, Château, 4 rue des Grangeots, 21350 Sainte-Colombe-en-Auxois.
1895, la revue de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC) vient de faire paraître son n°89, hiver 2019.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 8 au 14 février 2020.
À Annonay, commence le Festival du premier film, 37e édition (7-17 février 2020).
Bande annonce FC 2020 from télà on Vimeo.
Ce soir, ouverture :
* À 21h00 : La Nuit venue de Frédéric Farrucci (2019).
En sa présence avec Guang Huo.
MJC, Château de Déomas, 10 rue Mathieu Duret, 07100 Annonay.
À Poitiers, commence le festival international Filmer le travail 2020 11e édition (7-16 février 2020).
L’association Filmer le travail est une création de l’Université de Poitiers, l’Espace Mendès France (EMF) et l’Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail (ARACT). Elle organise toute l’année des rencontres, des projections-débats et des conférences. Et chaque année, le festival s’ouvre à un public plus large, à travers fictions et documentaires.
* À 17h30 : Genre, travail et culture visuelle (France 19e-20e siècle).
Conférence de Juliette Rennes.
* À 19h00 : Vernissage et visite guidée de l’exposition Femmes en métiers d’hommes à la Belle Époque.
* À 21h00 : Le ciel est à vous de Jean Grémillon (1943).
Filmer le travail, 1 place de la Cathédrale, 86038 Poitiers.
TAP Castille Cinéma, 24 place du Maréchal-Leclerc, 86000 Poitiers.
À Toulouse, à la Cinémathèque : Festival Extrême Cinéma, 21e édition (7-15 février 2020).
Ce soir, en ouverture, un ciné concert :
* À 21h00 : La Volonté du mort (The Cat and the Canary) de Paul Leni (1927).
Séance accompagnée aux claviers par Jérôme Sage.
Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Lyon, commence le Festival international du film sur les handicaps (FIFH), 4e édition (7-12 février 2020).
* La sélection Fais-moi du cinéma.
* La sélection Je veux travailler.
* Les cartes blanches, à Davy Chou pour le Cambodge et à Laurent Million pour le Festival d’animation d’Annecy.
Ce soir, ouverture au Mercure Lyon-Perrache :
* À 19h00 : Champions (Campeones) de Javier Fesser (2018).
Hôtel Mercure Lyon Centre Château Perrache, 12 cours de Verdun-Rambaud, 69002 Lyon.
On profite du séjour à Lyon, pour aller faire un tour aux Confluences : Traces du vivant (7 février-6 décembre 2020).
Musée des Confluences, 86 Quai Perrache, 69002 Lyon.
À New York, au Lincoln Center, on découvre de la nouvelle vague allemande avec Dreamed Paths : The Films of Angela Schanelec (7-13 février 2020).
Ce soir, ouverture avec une avant-première et un déjà classique, en sa présence :
* À 19h00 : I Was at Home, but (Ich war zuhause, aber) de Angela Schanelec (2019).
* À 21h30 : My Sister’s Good Fortune (Das Glück meiner Schwester) de Angela Schanelec (1995).
Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023.
À Paris, à la Bibliothèque publique d’informatio (BPI), depuis le 23 janvier 2020, on se rencontre, on débat, on discute, on suit des ateliers : Cycle Vivre durable.
Changement climatique, réduction de la biodiversité, catastrophes naturelles… les constats scientifiques alarmants s’accumulent et la prise de conscience de l’urgence climatique se généralise dans la société, et à la BPI, on se sent moins seul.
Ce soir, à l’Espace presse, avec Momentum :
* À 19h00 : La décroissance : scénario pour une transition écologique réussie ?
Avec Agnès Sinaï, Benoît Thévard, Aurélie Luneau.
BPI, Centre Pompidou, 19 rue Beaubourg, 75004 Paris.
À Marseille, depuis l’automne dernier, la Friche Belle de Mai, avec Lieux fictifs s’occupe des prisons et explore la vaste et éternelle question des relations entre l’esprit libre et le corps enchaîné : Que peut l’art en prison ? (25 octobre 2019-23 février 2020).
Ce week-end, c’est Prison Miroir II, coordonné par Laure Adler (7-8 février 2020).
Ce soir, une table ronde et une conférence :
* À 18h30 : L’art de coopérer.
Table ronde avec Laure Adler, Pascale Cassagnau, Leïla Delannoy, Nicolas Frize, Fabienne Gontiers, Franck Tanifeani, Arnaud Théval.
* À 20h00 : Comment repenser autrement nos rapports à l’imaginaire de la prison ?
Conférence de Laure Adler avec Sara Louis.
Les expositions de la Friche Belle de Mai, Un Œil sur le dos de Arnaud Théval et Détenues de Bettina Rheims se poursuivent jusqu’au 23 février 2020.
Faites votre programme du week-end.
Cf. aussi :
* Sur France Inter : Arles la centrale et le pouvoir des mots.
* Actualité des prisons en France : La surpopulation en France, a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 30 janvier 2020.
Friche Belle-de-Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.
Kirk Douglas (1916-2020) est mort, cette nuit du 5 février 2020, à Beverly Hills. Même s’il devait s’y attendre comme tout le monde, il n’aura pas supporté l’Acquittal du procès pour Impeachment.
C’est Stanley Kubrick (1928-1999), d’une guerre à l’autre, au long des siècles, qui nous vient immédiatement en mémoire : Path of Glory (1957) et Spartacus (1960).
Les autres souvenirs viendront ensuite, au long des années qui nous restent.
63e jour de lutte, service minimum et manif.
On n’a trouvé aucune raison de changer d’avis, face aux pickpockets autolégitimés.
Au long des semaines, plutôt des confirmations.
Parcours : À 13h30, départ de la Gare de l’Est, via la place de la République, le boulevard Voltaire, arrivée place de la Nation.
* Cf. Danièle Linhart, "Pas un jour de plus au travail", Le Monde diplomatique de janvier 2020.
* Cf. Martine Bulard, "La liberté réduite au portefeuille", Le Monde diplomatique de janvier 2020.
* Siné Mensuel n°94 de février 2020 est paru.
On a eu le choc d’apprendre que CinémAction (mai 1978-décembre 2019), la revue créée par Guy Hennebelle (1941-2003) et Monique Martineau, cessait de paraître. 41 ans de publications, 173 numéros thématiques, 5000 auteurs, c’est un long compagnonage qui s’achève.
* On consulte la riche collection thématique.
* On se souvient du n°1, de mai 1978 : Dix ans après mai 68… Aspects du cinéma de contestation, sous la direction de Robert Prot & Guy Hennebelle.
On va chercher dans nos collections une image de ce numéro mythique.
* On se procure le dernier numéro, le n°173, de décembre 2019, Balzac à l’écran, sous la direction de Anne-Marie Baron.
Tous les numéros parus continuent à être en vente sur le site jusqu’à épuisement des stocks.
Puis qu’on est avec Balzac : Il faut savoir qu’il a une Maison, à Paris, une mine d’informations.
On se programme l’exposition La Comédie humaine, Balzac par Eduardo Arroyo (6 février-10 mai 2020).
Eduardo Arroyo (1937-2018), né à Madrid, pendant la guerre civile, avait quitté l’Espagne franquiste pour Paris, à 21 ans, en 1958. Comme il ne cessait de la narguer avec ses affiches et ses BD, son pays avait fini par lui retirer son passeport en 1974 (il put le récupérer après la mort de Franco en 1975).
Après avoir rué dans tous les brancards avec une insolence sans pareille, il était naturel qu’il retourne à un des témoins majeurs de la prise du pouvoir par la bourgeoisie d’affaires : Balzac (1799-1850), qui examinait les espèces sociales comme Buffon (1707-1788) avait identifié les espèces zoologiques.
Il l’avait découvert dans sa jeunesse, en 1964, avec Gilles Aillaud (1928-2005) et Antonio Recalcati (né en 1938) pour un cycle de treize peintures non signées, exposées au MAM, comme le manifeste de la figuration narrative, à partir de sa nouvelle, Une passion dans le désert (1830). Le MAM s’en est souvenu avec émotion, l’année dernière en exposant son passé Rumeurs et légendes.
Cf. aussi l’exposition à la Maison de Balzac (janvier-octobre 2017).
À partir de 2013, au tournant de ses 80 ans, Arroyo se fabriqua sa propre comédie humaine, dans le sillage du maître, juste avant de mourir.
Maison de Balzac, 47, rue Raynouard, 75016 Paris.
À Paris, après la manif, on se fait plaisir à L’Agora.
Ce soir :
* À 19h30 : Avant le déluge, désarmez les cerveaux.
Concert spectacle crée sur des textes de Benjamin Peret (1899-1959), alias Satyremont, Peralda et Peralta.
Avec Cécile Magnet (chant), Thierry Roques (accordéon), Sourine (violon, compositions)
Avant le déluge désarmez les cerveaux from Dune Dupuy on Vimeo.
L’Agora, 64 rue du Père-Corentin, 75014 Paris.
À Paris, au Forum des images en collaboration avec la Cinemateca Portuguesa, on célèbre la ville blanche, à l’extrême Ouest de l’Europe, et son histoire prestigieuse : Lisboa (5 février-19 mars 2020).
Au programme :
* Les trésors de la cinémathèque portugaise.
* Regards sur le Révolution des Œillets.
* Week-end Queer (21-23 février 2020).
Ce soir, ouverture avec un récital de fado :
* À 20h00 : Les Vertes Années (Os Verdes Anos) de Paulo Rocha (1963).
En présence de S.E.M. Jorge Torres-Pereira et José Manuel Costa.
Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.
À New York, au MoMA, commence le MoMA’s Festival of International Nonfiction Film and Media : Doc Fortnight 2020 (5-19 février 2020).
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Crip Camp de Nicole Newnham & Jim LeBrecht (2019).
On note tout de suite, après-demain, vendredi 7 février 2020, le documentaire, "rigoureux et compatissant" selon le MoMA, de nos amis Olivier Zabat et Emmanuelle Manck :
* À 16h30 : Arguments de Olivier Zabat (2019).
Cf. Arguments chez Jeune Cinéma.
MoMA Manhattan, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
À Paris, au ciné-club de l’ENS, le plus ancien long-métrage d’animation conservé.
Ce soir :
* À 20h30 : Les Aventures du prince Ahmed (Die Abenteuer des Prinzen Achmed) de Lotte Reiniger (1926).
Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Paris, à la Maison de la poésie, rencontre, lecture et projection du cycle Littérature et cinéma, proposé par Nathalie Azoulai & Frédérique Berthet.
Ce soir :
* À 19h00 : Littérature & cinéma #3.
Avec Nathalie Azoulai et Claire Denis.
Bonne vision :
* High Life de Claire Denis (2018).
Bonnes lectures :
* Frédérique Berthet, La Voix manquante, Paris, P.O.L, 2018.
* Nathalie Azoulai, Clic-Cla, Paris, P.O.L, 2019.
Maison de la poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
À Paris, à l’auditorium de l’Hôtel de ville, avec Ciné-Archives, le fonds audio-visuel du mouvement ouvrier, retour sur l’horreur du 20e siècle : le camp de Drancy, à travers les entretiens captés entre 1982 et 1983 par Dominique Chapuis, chef-opérateur de Shoah de Claude Lanzmann (1985).
Ce soir :
* À 18h00 : Cité de la Muette de Jean-Patrick Lebel (1986).
Débat avec Tangui Perron.
Entrée libre, réservation nécessaire.
Deux DVD accompagnés d’un livret avec des articles de Luc Alavoine, Tangui Perron, Denis Peschanski, Sylvie Zaidman sont sortis le 21 janvier 2020.
Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue de Lobau, 75004 Paris.
À Lyon, à l’Institut Lumière, les invités de marque se succèdent. Aujourd’hui, on accueille Danièle Thompson qui célèbre son père, Gérard Oury (1919-2006).
* À 16h30 : Fauteuil d’orchestre de Danièle Thompson (2006).
* À 19h00 : Rencontre avec Danièle Thompson autour de sa collaboration avec Gérard Oury.
Avec Thierry Frémaux.
* À 21h00 : Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1973).
Bonne lecture :
* Danièle Thompson, Gérard Oury, Mon père, l’as des as, Paris, La Martinière, 2019.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Villeneuve d’Asq, au LaM : William Kentridge, un poème qui n’est pas le nôtre (5 février-5 juillet 2020).
William Kentridge, né en 1955 à Johannesburg, est un artiste complet (dessins, collages, gravures, sculptures, mais aussi théâtre, cinéma, performances, installations vidéo).
Engagé, il dénonce l’apartheid et le colonialisme, exposé partout dans le monde. Lors de sa première exposition en France, au Jeu de Paume, il y a 10 ans, il déclarait : "Je pratique un art politique, c’est-à-dire ambigu, contradictoire, inachevé, orienté vers des fins précises : un art d’un optimisme mesuré, qui refuse le nihilisme."
Au LaM, il s’agit de sa première grande rétrospective en France.
LaM, Lille Metropole, 1 allée du Musée, 59650 Villeneuve D’Ascq.
Les sorties sur les grands écrans
* Aquarela (L’Odyssée de l’eau) de Victor Kossakovsky (2018).
* Adam de Maryam Touzani (2019).
* La Cravate de Mathias Théry & Étienne Chaillou (2019).
* La Dernière Vie de Simon de Léo Karmann (2019).
* The Gentlemen de Guy Ritchie (2019).
* #Jesuislà de Éric Lartigau (2019).
* Notre-Dame du Nil de Atiq Rahimi (2019).
Les ressorties en versions restaurées
* L’Homme du Sud (The Southerner) de Jean Renoir (1945).
À Lyon, à l’Institut Lumière : Welcome to Oliver Stone (4 février-7 avril 2020).
Ce soir ouverture en sa présence :
* À 19h30 : Platoon de Oliver Stone (1986).
Présentation de Fabrice Calzettoni.
Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.
À Rennes, c’est l’année du festival biennal Images de justice, 16e édition, concocté par le Comptoir du doc (4-8 février 2020)
Au programme, 13 films en compétition.
Aujourd’hui :
* À 15h30 : Le déclin du jury criminel.
Table ronde avec Jean Danet, Marie-Annick Le Gueut, Philip Milburn, Renaud van Ruymbeke.
* À 14h00 : The Call (La convocazione) de Enrico Maisto (2017).
* À 19h00 : Vernissage de l’exposition La stratégie du pourtour, avec les œuvres de Émilie Morin, Cécile Rescan et Estelle Ribeyre.
* À 20h30 : M de Yolande Zauberman (2018).
Comptoir du doc, 128 boulevard Maginot, 35000 Rennes.
À Marseille, Vidéodrome 2
présente un hommage à Guillaum Dustan (1965-2005, avec un cycle de dix de ses films et trois soirées de préambule (4-9 février 2020).
Ce soir, préambule1, à 20h30 : "J’ai toujours été pour tout être", en 2 parties :
En présence de Lionel Soukaz.
* Lecture d’extraits de La Mort Propagande de Hervé Guibert (1977) par Olivier Puech.
* Un chant d’amour de Jean Genet (1950).
* Race d’Ep de Lionel Soukaz avec Guy Hocquenghem (1979).
Les films de Guillaume Dustan à partir de vendredi 7 février 2020.
Cf. À propos d’une rétrospective (Jeune Cinéma en ligne directe (juin 2019).
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Paris, la Fondation Cartier présente sa nouvelle exposition, en collaboration avec l’Instituto Moreira Salles de São Paulo : Claudia Andujar. La Lutte Yanomami (30 janvier-10 mai 2020).
Depuis les années 70, la photographe Claudia Andujar, née en 1931, se consacre à la sauvegarde du peuple Yanomami des forêts d’Amérique du Sud (Brésil et Venezuela), plus menacé que jamais.
Fondation Cartier, 261 boulevard Raspail, 75014 Paris.
À Paris, à l’Archipel, avec les Éditions Re:Voir : Futur antérieur, 8e édition.
* À 20h00 : Magnum Begynasium Bruxellense de Boris Lehman (1978).
En sa présence, avec Mathilde Bila et Pip Chodorov.
Cinéma L’Archipel, 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.
À Bruxelles, à la Cinematek, la saison des conférences recommence, c’est tous les lundis, avec, pour le prix d’un seul ticket, un conférence et un film : Close Up (3 février-30 mars 2020).
Ce soir, exploration des manipulations filmiques du temps :
* À 19h00 : De l’élasticité du temps : ralentis et accélérés.
Conférence de Muriel Andrin.
* À 20h30 : Deux films de Germaine Dulac : La Souriante madame Beudet (1922) et La Coquille et le clergyman (1928).
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, au MK2 Odéon, la séance mensuelle de l’Agence du court métrage à 20h00 : C’est déjà demain.
En présence de Louis Séguin et Mathilde Petit.
* Traces de Hugo Frassetto & Sophie Tavert Macian (2019).
* Bus 96 de Louis Seguin (2019).
* Ma bataille de Hugo Benamozig & David Caviglioli (2019).
* Shiny Happy People de Mathilde Petit (2019)
MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.
À Paris, à la Maison de l’Amérique latine (MAL), on célèbre une nouvelle traduction de Kafka, la première traduction intégrale des Journaux.
Après Alexandre Vialatte (1901-1971), le premier, qui, découvrant Le Château en 1925, s’empresse de le traduire, en passant par Jean-Pierre Danès, Claude David, Marthe Robert, Laurent Margantin, Jean-Pierre Lefebvre, Isabelle Kalinowski, Bernard Lortholary, Stéphane Pesnel, Brigitte Vergne-Cain, Gérard Rudent, on en oublie, ils sont nombreux les traducteurs français de Franz Kafka, Tiphaine Samoyault les qualifie de "confrérie".
Ce soir, à 19h00, c’est le dernier venu, Robert Kahn qui est à l’honneur.
En compagnie de Jean-Patrice Courtois, Michel Deguy, Marc De Launay, Jean-Pierre Morel, Martin Rueff et Tiphaine Samoyault.
Bonnes références :
À New York, au Whitney, les artistes font de l’artisanat : Making Knowing : Craft in Art, 1950-2019 (22 novembre 2019-31 janvier 2021).
Le tissage, la couture ou la poterie ne sont pas des pratiques inférieures, les textiles, l’argile, les perles, le verre ne sont pas des matériaux sans noblesse, et les "Beaux-Arts" ne sont pas au dessus de la mêlée.
La qualification "ouvrages de dames" pour des œuvres fragiles, c’était bon pour les conversations de salon d’autrefois. Évidemment que, face aux grandes plaques rouillées de Richard Serra, tout est "féminin". Mais les dames, tout comme la fragilité, tout comme le "petit", ça fait partie du monde exactement au même titre que la puissance ou le gigantisme.
La notion contribuait à maintenir les œuvres des femmes dans la hiérarchie dominante, on est peut-être en train de changer de vision.
En tout cas, ça fait des décennies que les vrais artistes savent que les techniques artisanales de fabrication sont capitales, et quelques années que c’est une fierté de le proclamer, que ce soit pour des raisons idéologiques, ou, tout bêtement, techniques.
Avec 80 œuvres de plus de soixante artistes, venues des collections du musée ou récemment acquises, l’exposition ouvre de nouvelles perspectives sur l’abstraction, la culture populaire, et l’esthétique féministe et queer.
Whitney Museum of American Art, 99 Gansevoort Street, New York, NY 10014.
À Paris, ce week-end, l’Institut finlandais, dans son IF Screenings n°16, rebondit sur le Festival européen des Arcs, 11e édition (14-21 décembre 2019), en reprenant son programme Finlande-Pays baltes (1er-2 février 2020).
Ce soir :
* À 18h00 : Invisible (Nematoma) de Ignas Jonynas (2019).
Précédé de The Mother’s Day (Motinos Diena) de Kamilė Milašiūtė (2017).
* À 20h30 : Autumn Ball (Sügisball) de Veiko Ounpuu (2007).
Précédé de Teofrastus de Sergei Kibus (2018).
Faites aussi votre programme de demain.
Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.
À New York, au Metrograph, tout le mois : To Hong Kong with Love (1er-29 février 2020).
Aujourd’hui :
* À 13h00 : Comrades : Almost a Love Story de Peter Chan (1996).
* À 16h15 : Hong Kong Trilogy de Christopher Doyle (2015).
Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.
À Bologne, la Cinetecarend hommage à l’avance à Peter Sellers (1er-13 février 2020).
Il y aura 40 ans, en juillet 2020, qu’il nous a quittés.
Il aura 95 ans, le 8 septembre 2020.
Ce soir :
* À 18h30 : The Unknown Peter Sellers de David Leaf & John Scheinfeld (2000).
Précédé de The Running Jumping & Standing Still Film de Richard Lester & Peter Sellers (1956).
* À 20h00 : The Party de Blake Edwards (1968).
Cinema Lumiere, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.
À Washington, au Hirshhorn Museum : Marcel Duchamp : The Barbara and Aaron Levine Collection (9 novembre 2019-15 octobre 2020).
Cette cinquantaine d’œuvres de Marcel Duchamp (1887-1968), naturalisé américain en 1955, donnée au musée par Barbara and Aaron Levine c’est la première étape d’une exposition en deux parties sur la vie et l’héritage de Duchamp.
Prochain RV : sa descendance (19 juin-15 octobre 2020).
Marcel Duchamp everywhere and forever.
Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Independence Ave and 7th St, Washington, DC 20560.
Le Monde diplomatique de février 2020 est paru, il est en vente dans tous les kiosques.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 1er au 7 février 2020.
Au fil du temps, tous les éditos