2021 : Journal de Wayne Hays
* Wayne Hays-édito 2021 ; 1er-15 janvier 2021 ; 16-31 janvier 2021 ; 1er-14 février 2021 ; 16-28 février 2021 ; 1er-13 mars 2021 ; 16-31 mars 2021 ; 1er-15 avril 2021 ; 17-29 avril 2021 ; 1er-15 mai 2021 ; 18-31 mai 2021 ; 1er-15 juin 2021 ; 16-30 juin 2021 ; 2-15 juillet 2021 ; 16-31 juillet 2021 ; 3-14 août 2021 ; 17-28 août 2021 ; 1er-15 septembre 2021 ; 16-30 septembre 2021 ; 1er-15 octobre 2021 ; 17-31 octobre 2021 ; 2-15 novembre 2021 ; 16-30 novembre 2021 ; 1er-15 décembre 2021 ; 16-31 décembre 2021
JEUNE CINÉMA VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2022.
Merci à Bob Dylan pour son Endless Highway (2015) et à la Halcyon Gallery.
À Marseille, à la Friche Belle de Mai, cinéma tous les soirs au Gyptis.
Ce soir, une soirée-débat avec le collectif Friche Verte : L’eau dans tous ses états.
* À 19h00 : Le Prisme de l’eau de Nicolás Román Borré (2013).
* À 19h45 : Aquarela, l’odyssée de l’eau de Victor Kossakovsky (2020).
Bonne lecture :
* Sophie Bouffier & Iván Fumadó Ortega éds, L’Eau dans tous ses états. Perceptions antiques, Aix—en-Provence, PU de Provence, 2020.
Faites votre programme Gyptis.
À Lille, l’association L’Esprit d’Archimède (ALEA) publie une revue semestrielle, gratuite en ligne (et sur papier pour les adhérents).
Le numéro 6 (juillet-décembre 2021) comporte un dossier Eau. : "L’eau est une ressource renouvelable mais pas inépuisable", par Francis Meilliez ; "L’eau dans la ville, plus qu’une ressource, un lien", par Anne le Strat ; "Le Schéma Directeur d’aménagement et de gestion des eaux 2022-2027 : un document à la conjonction de politiques publiques diversifiées et d’enjeux actuels", par Thierry Vatin & Cyrille Leseute ; "Comprendre l’importance du concept de "bassin versant" pour la gestion de l’eau et de l’aménagement du territoire", par Éric Masson.
Les sorties sur les grands écrans
* Goodbye Mister Wong de Luang Kiyé-Simon (2020).
* Nos plus belles années (Gli anni più belli) de Gabriele Muccino (2020).
* Les Enfants du soleil (Khorshid) de Majid Majidi (2020).
* Lamb (Dýrið) de Valdimar Johannsson (2021).
* Tromperie de Arnaud Desplechin (2021).
* The Card Counter de Paul Schrader (2021).
* Next Door de Daniel Brühl (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* La Trilogie d’Apu de Satyajit Ray (1955-1959) : La Complainte du sentier (Pather Panchali, 1955) ; L’Invaincu (Aparajito, 1956) ; Le Monde d’Apu (Apur Sansar, 1959).
N.B. : Pour célébrer le centenaire de Satyajit Ray (1921-1992), Aparajito (1956) a été mis en ligne, en entier, en VO sans sous-titre, sur Internet.
À Milan, la Cinémathèque présente une rétrospective complète : Tutto Wes Anderson (26 décembre 2021-15 janvier 2022)
Hier soir, dimanche, a eu lieu l’ouverture de cet hommage avec son dixième long métrage qui, après avoir reçu le label du Festival de Cannes 2020, a été sélectionné en compétition officielle 2021 : The French Dispatch de Wes Anderson (2021).
Aujourd’hui :
* À 15h30 : Moonrise Kingdom de Wes Anderson (2012).
* À 17h30 : Bottle Rocket de Wes Anderson (1996).
De Bretagne, pour terminer une drôle d’année avant cette prochaine année incertaine qui s’annonce, et un avenir moyennement radieux, on se réjouit du cadeau de la chouette plateforme en accès libre, Kub.
Tous ceux qui l’animent, pensent comme Zarathoustra.
Je ne pourrais croire qu’à un Dieu qui saurait danser.
Et lorsque je vis mon démon, je le trouvai sérieux, grave, profond et solennel : c’était l’esprit de lourdeur, - c’est par lui que tombent toutes choses.Ce n’est pas par la colère, mais par le rire que l’on tue. En avant, tuons l’esprit de lourdeur !
J’ai appris à marcher : depuis lors, je me laisse courir. J’ai appris à voler, depuis lors je ne veux pas être poussé pour changer de place.
Maintenant je suis léger, maintenant je vole, maintenant je me vois au-dessous de moi, maintenant un dieu danse en moi.
On reprend courage avec trois films en accès libre jusqu’au 31 janvier 2022 :
* Danser sa peine de Valérie Müller (2019).
* Le monde est un théâtre de Anouk Burel (2020).
* Celui qui danse de Olivier Lemaire (2019).
Hier, a commencé la nuit la plus courte de l’année, à 21h48 minutes 10 secondes (temps universel). C’est l’hiver dans l’hémisphère Nord,
Mais dans nos imaginaires, l’hiver ne ressemble plus jamais à du Vlaminck.
Les glaces disparaissent.
Insensiblement, le rouge de l’enfer gagne sur les couleurs froides.
À Paris, à la Clef Revival, on va au cinéma, à prix libre.
Ce soir :
* À 19h30 : Vers le sud (De weg naar het zuiden) de Johan van der Keuken (1981).
Présentation par Denis Gheerbrant.
Les sorties sur les grands écrans
* Le Lit conjugal (Una storia moderna : l’ape regina) de Marco Ferreri (1963).
* Copyright Van Gogh (China’s Van Goghs) de Yu Tianqi Kiki & Yu Haibo (2016).
* Mica de Ismael Ferroukhi (2019).
* My Kid (Here We Are) de Nir Bergman (2020).
* White Building (Bodeng Sar) de Kavich Neang (2021).
* La Croisade de Louis Garrel (2021).
* Madeleine Collins de Antoine Barraud (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* Laurel et Hardy. Premiers coups de génie avec 3 courts métrages : Œil pour œil (Big Business) de James W. Horne (1929) ; La Bataille du siècle (The Battle of the Century) de Clyde Bruckman (1927) ; Vive la liberté (Liberty) de Leo McCarey (1929).
* Laurel et Hardy. Délires à deux avec 3 courts métrages : Les Bons Petits Diables (Brats) de James Parrott (1930) ; Les Bricoleurs (Hog Wild) de James Parrott (1930) ; Laurel et Hardy menuisiers (Busy Bodies) de Lloyd French (1933).
* Laurel et Hardy au Far-West (Way Out West) de James W. Horne (1937).
* Le Journal d’Anne Frank (The Diary of Anne Frank) de George Stevens (1959).
À Bruxelles, à la Cinematek, commence le cycle Fugitive Cinema (21 décembre 2021-19 janvier 2022).
Le collectif Fugitive Cinema est né le 17 mars 1966, à Anvers, sous l’impulsion de Robbe De Hert (1942-2020). Il s’agissait de rassembler les réalisateurs que le cinéma commercial excluait pour diverses raisons, politiques ou esthétiques, en leur offrant des réseaux alternatifs de production et de distribution (dans toute la Flandre).
En 1978, ils définissaient l’entreprise ainsi : "C’était une curieuse collection de films engagés socialement aux côtés de films anarchistes-expérimentaux. Toutes ces productions avaient un point commun : elles étaient dans notre catalogue car les distributeurs existants ne s’intéressaient pas à nos films, les trouvaient trop difficiles, trop peu conventionnels, trop mauvais, ou ils n’osaient tout simplement pas les montrer. Notre catalogue est ainsi devenu un lieu de rassemblement de "hors-la-loi", qui n’avaient commis qu’un seul crime : ils étaient non-commerciaux. Ce crime, comme vous le savez, est puni de famine dans notre système".
Ce soir à 19h00, un court métrage et un grand classique :
* Deus Ex Machina de Ludo Mich (1971).
* Eraserhead de David Lynch (1976).
On note tout de suite le rendez-vous du jeudi 30 décembre 2021, à 21h15 :
* Misère au Borinage de Henri Storck & Joris Ivens (1933).
* De Bom (of het wanhoopskomitee) de Robbe De Hert (1969).
Sur Robbe De Hert (1942-2020), cf. Sabzian.
Sur Henri Storck (1907-1999), cf. deux entretiens avec Jeune Cinéma :
"Henri Storck, témoin fraternel", Jeune Cinéma n°189, juillet-août 1988.
"Henri Storck, témoin émerveillé ou narquois", Jeune Cinéma n°188, mai-juin 1988.
Une restauration, une actualité :
* Les Enfants du Borinage. Lettre à Henri Stork de Patric Jean (1999).
Faites votre programme Fugitive Cinema.
Faites votre programme général de la Cinematek.
À Paris, au Lucernaire, on célèbre la grande monteuse Andrée Davanture.
Ce soir :
* À 19h30 : Un si beau voyage de Khaled Gorbal (2007).
En sa présence.
* À 21h00 : Un homme qui dort de Georges Perec et Bernard Queysanne (1974).
Les projections seront suivies d’une signature du livre et d’un verre.
Bonne lecture :
* Claude Forest, Andrée Davanture, la passion du montage, Paris, L’Harmattan, 2021.
À Paris, au cinéma Archipel, c’est la séance mensuelle du cycle Futur antérieur, 15e édition, organisée par les éditions Re:voir.
Ce soir, à 20h00 :
* Chumlum de Ron Rice (1964).
* Anticipation of the Night de Stan Brakhage (1958).
En Angleterre, on aime toutes les Tate, et pas seulement celles de Londres.
À la Tate Modern :
* A Year in Art : Australia 1992(8 juin 2021-automne 2022).
À la Tate Britain, on ne se lasse pas, dans la plus grande exposition gratuite au monde de peintures du grand Joseph Mallord William Turner (1775-1851, de sa vision romantique du déclin.
Et dans la salle 6, on voyage avec lui en Europe, à Venise par exemple, à midi et au coucher du soleil : Turner’s Europe (depuis le 1er septembre 2020).
Cela pourrait constituer un "motif impérieux" de s’y rendre, à Londres, pour les autorités.
On vérifie quand même.
Aujourd’hui, c’est Journée internationale des migrants, instaurée le 4 décembre 2000, par les Nations Unies.
En 2021, le thème choisi : Mettre à profit le potentiel de la mobilité humaine.
À Paris, le Musée national de l’histoire de l’immigration, a consacré toute la semaine à la question, Migrations et Représentations. Comment accompagner le changement ? (11-18 décembre 2021). Ce soir, la journée de clôture.
Il est bien clair que que les institutions essayent de penser une adaptation à un fait ancien bien connu, et têtu, qui ne devrait que s’amplifier. Aux raisons politiques du siècle dernier, s’ajoutent, de jour en jour, les catastrophes climatiques, et l’augmentation constante des inégalités et d’une pauvreté inimaginable par les nantis occidentaux. En 2020, environ 280 millions de personnes étaient des migrants internationaux, soit 3,6 % de la population mondiale.
Une journée par an, comme pour toutes les autres causes fondamentales, c’est mieux que rien, bien sûr. Mais c’est aussi ridicule et hypocrite. S’adapter ne suffit pas, "protéger" les migrants et leurs droits en les valorisant, non plus. Il faudrait s’attaquer à la racine du mal, il faudrait des visions et des accords mondiaux, alors même que l’humanité n’avait pas été aussi divisée depuis longtemps. Il faudrait que la Terre ne devienne pas encore plus "inhabitable" qu’elle l’est déjà. On peut rêver.
À Grenoble, la Cinémathèque fête le bicentenaire de Gustave Flaubert (1821-1880) : Focus sur Madame Emma Bovary qui elle-même fête ses 164 ans, avec des conférences en entrée libre sans réservation.
Aujourd’hui, au cinéma Juliet-Berto :
* À 16h00 : Emma dans tous ses états. Madame Bovary au cinéma.
Par Gabriela Trujillo.
* À 17h00 : Le projet Bowary. Madame Bovary sur Twitter.
Par Arno Bertina.
Et ce soir :
* À 20h00 : Val Abraham (Vale Abraão) de Manoel de Oliveira (1992).
Présentation de Arno Bertina.
Madame Bovary sur France Culture.
À Paris, à l’Institut finlandais,
IF Screenings 27 : https://www.institut-finlandais.fr/projets/if-screenings/
Ce soir :
* À 20h00 : Tove de Zaida Bergroth (2020).
À Paris, à Clef Revival, un très très grand classique, basé sur le roman Cartagine in fiamme de Emilio Salgari (1908), qui n’a plus jamais été adapté par la suite avant la version de Carmine Gallone, Carthage en flammes en 1959.
Le film a été restauré par le Musée national du cinéma de Turin.
* À 19h30 : Cabiria de Giovanni Pastrone (1914).
Au fil du temps, tous les éditos