Journal de Wayne Hays (février 2021) I
1er-14 février 2021
publié le dimanche 14 février 2021


Dimanche 14 février 2021

 

14 février 2021, Saint-Valentin.

* Le point de vue de Al Capone, avec L’Affaire Al Capone (The St. Valentine’s Day Massacre) de Roger Corman (1967).


 

* Le point de vue de Mouloudji.


 

* Le point de vue de Danielle Darrieux.


 

* Le point de vue du MoMA qui considère que l’amour, ce n’est ni rose, ni simple : Must Love Art.


 

Il distingue six façons d’être amoureux :

* Chapter One : Love and Friendship.
Roxana Marcoci on Robert Mapplethorpe & Patti Smith.


 

* Chapter Two : Love and Collaboration.
Evangelos Kotsioris on Charles & Ray Eames.


 

* Chapter Three : Love and Time.
Stuart Comer on Felix Gonzalez-Torres.


 

* Chapter Four : Love and Change.
Leah Dickerman on Jacob Lawrence & Gwendolyn Knight.


 

* Chapter Five : Love and Legacy.
Anne Umland on Sophie Taeuber & Hans Arp.


 

* Chapter Six : Love and Resistance.
Tirza True Latimer on Claude Cahun & Marcel Moore.


 



Samedi 13 février 2021

 

Le covid-19, pandémie, expiation.

Drôle de guerre.

"Aux Invalides : petite exposition sur la drôle de guerre.
Ce qui surprend, c’est la pauvreté, l’insignifiance des pièces exposées : croquis, tracts, affiches, journaux, photographies, lettres.
Rien ne passe, dans ces médiocres pièces à conviction, du somnambulisme au grand soleil qui s’était emparé pour huit mois d’une nation entière.
Où il semblait que toute chose et toute pensée avait soudain perdu de sa densité et de sa substance, où nul mouvement ne continuerait plus que par inertie, et nulle pensée que sur son erre, où la vie même n’allait plus son train qu’en sursis et comme par l’inadvertance d’une tacite reconduction".

Julien Gracq, Nœuds de vie, José Corti, 2020.


 

Morne plaine des châtiments


 

Temps supendu.


 


Trotski dans les vœux de tel sous-chef, Gramsci cité dans un débat par tel autre, la révolution est très tendance.
Rigolade ou consternation, on hésite, même pas de la récup, quelque chose de pathétique, les mots nous manquent.

C’est l’occasion de voir un film inédit en France, qui, en ce moment, est intégralement sur Internet.

* Antonio Gramsci, les années de prison de Lino Del Fra (1977).

Et de lire ce qu’en disaient le réalisateur (Lino Del Fra) et la scénariste (Cecilia Mangini) au Festival de Locarno 1977.


 

Sur Acrimed.


C’est ouvert : La Librairie Le Merle moqueur. https://www.lemerlemoqueur.fr/?fbclid=IwAR2LlVgKM9A6nbDNl9-lYsQ0TdG5CEfGFL8ZnlnZJPv_LgYoV73j5W_PA40

* À partir de 15h00 : Rendez-vous-dédicace avec Irene.

Bonne lecture :

* Irene, La Terreur féministe. Petite éloge du féminisme extrémiste, Paris, Éditions Divergences, 2021.


 

Librairie Le Merle moqueur 51 rue de Bagnolet, 75020 Paris.


C’est ouvert  : La Film Gallery.

* À partir de 15h00 : Vernissage du Cabinet de curiosités cinématographiques de Braquage (13 février-10 avril 2021).


 

Avec les œuvres de Martha Colburn, Stéphane Dabrowski, Christophe Goulard, Wilfried Histi, Anaïs Ibert, Sébastien Laudenbach, Bertrand Mandico, Stephanie Maxwell, Frédérique Menant, Nathalie Menant, Agnès Perrais, Gaëlle Rouard, Silvi Simon, Carole Thibaud, Francesca Veneziano.

The Film Gallery, 43 rue du Faubourg Saint-Martin, 75010 Paris.


MarseilleS #5, Chronique d’une post-prodution, par Viviane Candas.

Ce film, dont nous suivons chaque semaine l’organisation et l’avancée, se fait grâce au crowdfunding. On sait ce que Jeune Cinéma pense du crowdfunding, l’avenir souhaité d’une société nouvelle. On se souvient que La Marseillaise de Jean Renoir (1938) fut produit par un système analogue, une souscription nationale du "peuple de gauche".

Allez, si le sujet vous intéresse, encore un petit effort, l’essentiel est de participer, camarades !


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 13 au 19 février 2021.



Vendredi 12 février 2021

 

Chick Corea (1941-2021) est mort le 9 février 2021.


 

Des grands pianistes de sa génération - McCoy Tyner (1938-2020) est mort en mars l’année dernière -, restent Herbie Hancock (né en 1940) et Keith Jarrett (né en 1945).
Il était fils de trompettiste, il faisait du piano depuis l’âge de 4 ans et avait aussi appris la batterie. Il racontait qu’après avoir vu et entendu les deux anciens Miles Davis (1926-1991) et John Coltrane (1926-1967) interpréter ensemble Les Feuilles mortes, au Birdland dans la 52e rue, il avait compris quelle était sa voie, plus loin et plus populaire que le free jazz, la fusion.

On l’avait découvert dans les années 70, avec ses groupes Circle (1970-1971) et Return to Forever (1972-1977, avec quelques résurrections jusqu’en 2011.

* À Copenhague en 1969 au Tivoli’s Koncertsal, dans le "Lost Quintet", avec Miles Davis, Wayne Shorter, Dave Holland & Jack DeJohnette.


 

* À Munich en 1983, en solo :


 

* À Montreux en 2008 :


 


À Bruxelles, commence le Festival International du film d’animation, 40e édition (12-21 février 2021).


 

Totalement en ligne mais cela ne semble pas diponible
pour la France.


 

Au programme :

* La compétition des longs métrages pour grandes personnes (Japon, Pologne, France, Russie, Suède, Norvège, Canada).

* Un focus sur la Corée, avec 13 films.

* The Shaman Sorceress de Jae-Huun AHN (2020).


 

* Movements de Dahee JEONG (2019).

움직임의 사전 MOVEMENTS trailer from Jeong dahee on Vimeo.


 

Pour les amateurs, ce soir, ouverture en live sur Facebook, à 17h00.


À Paris, la Maison européenne de la photographie (MEP) attend de pouvoir rouvrir pour sa prochaine exposition Moriyama-Tomatsu : Tokyo.


 

Pour combler l’absence, elle ouvre un cinéclub, et met en ligne des films, disponibles pendant une semaine. C’est gratuit avec le mot de passe #SoireeCineME

Depuis hier :

* À 19h00 : L’Histoire du Japon d’après-guerre racontée par une hôtesse de bar (Nippon Sengoshi : Madamu onboro no Seikatsu) de Shohei Imamura (1970).


 


 


 


 


De Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire, avec la Fondation Film & sociologie (F&S), dans le cadre du cycle Helena Třeštíková : lignes de vie (20 janvier12 février 2021) : Parle moi de toi, une série de portraits de mineurs rencontrés en prison.

Ce soir, à 20h00, une séance présentée par Catherine Réchard. :

* Milan de Helena Třeštíková (1994).


 

* Martin de Helena Třeštíková (1994).


 

On s’inscrit.



Jeudi 11 février 2021

 

L’année du Buffle commence à l’heure de la Nouvelle Lune, la deuxième après le solstice d’hiver, c’est-à-dire, en 2021, exactement ce soir, à 19h06 heure sidérale, et donc à 20h06 heure de Paris. Cette année, il est de métal.

En Chine, on dit : "Ne provoquez pas le Buffle, il voit rouge".
À bon entendeur, salut !


 



Mercredi 10 février 2021

 

À Paris, à la Cinémathèque du documentaire, on passe la journée en ligne.

D’abord avec l’EHESS :

* À 14h00 : Le Plein pays de Antoine Boutet (2009).
Séminaire en ligne de Stéphane Breton : L’art du récit dans le cinéma documentaire#5


 

On s’inscrit.

Ce soir, avec France Télévision :

* À 20h00 : Le Saut de Giedrė Žickytė (2020).


 

On s’inscrit.


À Montréal, aujourd’hui le MAC rouvre toutes ses salles, avec 3 nouvelles expositions.

* La machine qui enseignait des airs aux oiseaux (10 février-25 avril 2021).


 


 


 

* John Akomfrah. Vertigo Sea, installaltion (2015) (10 février-4 avril 2021).


 


 


 

* Des horizons d’attente. Acquisitions récentes(10 février-19 septembre 2021).


 


 


 


À Londres, à la Tate, tout le mois de février 2021, en ligne : A Queer Walk Through British Art (1er-28 février 2021).


 


 


 


 

On découvre aussi 5 histoires d’amour  : Sappho, Joe Orton et Kenneth Halliwell, Claude Cahun et Marcel Moore, Chrales Ricketts et Charles Shannon, Dora Carrington.


Siné Mensuel est paru.

* Le n°104 de février 2021 est en kiosque.


 

* On s’abonne.



Mardi 9 février 2021

 

Jean-Claude Carrière (1931-2021) est mort hier, dans la nuit du 8 février 2021.


 

Ce matin, cela fait la Une de tous les médias. Il était partout, si prolifique qu’on se demandait toujours s’il dormait quelquefois. Il publiait, il figurait sur mille génériques, il était connu et reconnu, et récompensé, sans jamais, pour autant, se départir d’une certaine discrétion, comme une courtoisie, "sans ego". "Je n’ai jamais souhaité être célèbre. Je suis même persuadé que ma (relative) obscurité est une des conditions de ma (relative) liberté, de ce qu’on appelle imprudemment, et faussement, mon esprit libre".


 

En réalité, il était d’abord un écrivain, donc forcément solitaire, et de 1957 à 2019, il multiplia romans, essais, adaptations, théâtre, et même des chansons.

* Pour Juliette Gréco : Un jour d’été et quelques nuits.


 

* Pour Brigitte Bardot & Jean Moreau dans Viva Maria (1965) : Ah les ptites femmes de Paris !


 

Écrivain donc scénariste pour le cinéma, et cela jusqu’à la fin. Ses derniers films sont encore en post production : La Croisade de Louis Garrel (2021) et Land of Dreams de Shoja Azari & Shirin Neshat (2021), avec Matt Dilllon et Isabella Rosselini.
Oscar d’honneur en 2015, s’il ne réalisa "que" 4 courts métrages entre 1961 et 2007, il ne refusait pas d’apparaître comme acteur (37 crédits), par exemple, très tôt dans Le Soupirant de Pierre Étaix (1962). Et bien entendu, sous les auspices de son "patron", par exemple dans La Voie lactée (1969) ou, bien plus tard, dans Buñuel y la mesa del rey Salomón de Carlos Saura (2001).


 

©Ellen Mark

Car, naturellement, on l’associe d’abord à Luis Buñuel (1900-1983) avec qui il a travaillé à partir de 1964 pour Le journal d’une femme de chambre (1964) à partir de Octave Mirbeau, jusqu’à 1977, pour Cet obscur objet du désir, le dernier film du maître, à partir de Pierre Louÿs.
Mais ses autres rencontres prestigieuses sont innombrables.
Avec Alfred Hitchcock, Luis Buñuel, Billy Wilder, George Cukor, Jean-Claude Carrière, Rouben Mamoulian, Robert Mulligan, Serge Silberman, George Stevens, Robert Wise, William Wyler en 1978.


 

©Marv Newton.

La rencontre avec Peter Brook est capitale dans sa vie, avec qui il travailla pendant une dizaine d’années sur l’adaptation de l’épopée de la mythologie hindoue, Le Mahâbhârata. La première de ce spectacle de 9 heures, eut lieu au Festival d’Avignon, dans la Carrière Boulbon, le 7 juillet 1985.


 

Le spectacle devint ensuite une mini-série en 1989.


 

Dans nos mémoires, un inoxydable :

* La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe (1992).


 

Quand, en 2015, la Cinémathèquea rendu hommage à Pierre Étaix (1928-2016), il était fidèlement à ses côtés, et ils dialoguèrent.


 

En 2017, pour ses 85 ans, on a réédité les "Frankenstein" de Benoît Becker (pseudo collectif) publiés au Fleuve noir (1957-1959), cette fois, sous son vrai nom, chez French Pulp.


 

Bonnes lectures :

* Umberto Eco & Jean-Claude Carrière, N’espérez pas vous débarrasser des livres, Paris, Grasset, 2009.


 

* Jean-Claude Carrière, L’Esprit libre. Entretiens avec Bernard Cohn, Paris, Écriture, 2011.


 

* Jean-Claude Carrrière et Jean-Marie Michaud, Le Mahâbhârata, Lachapelle-Sous-Aubenas, Éditions Hozhoni, 2019.


 

* Jean-Claude Carrrière, Abécédaire intime. Désordre, Paris, Écriture, 2020.


 

Sur France Culture.



L’Avant-scène cinéma, légendaire mensuel créé en 1961, consacre chacun de ses numéros à un film important de l’histoire du cinéma.
En 2009, la parution s’était interrompue, mais, à l’initiative des anciens salariés et de Yves Alion, rédacteur en chef, elle a repris en septembre 2010.


 


 

Vient de paraître le n°679 de janvier 2021, réalisé avec la collaboration de Marco Bellocchio, sur un film déjà ancien qui n’a pas révélé tous ses secrets.

* Buongiorno, notte de Marco Bellocchio ( 2003)..


 

* On consulte tous les numéros de L’Avant-scène Cinéma.

* On s’abonne.



Lundi 8 février 2021

 

On se souvient de Charonne, le 8 février 1962, Il y a 59 ans. L’an prochain, ce sera un chiffre rond, le 60e, mais qui sait où nous serons à pareille date.


 

Petit rappel en souvenir des fondateurs de Jeune Cinéma, Jean Delmas (1912-1979), Ginette Gervais-Delmas (1914-1996) et Andrée Tournès (1921-2012), qui signèrent le Manifeste des 121.

Depuis le 1er novembre 1954 (la Toussaint rouge), c’était la guerre d’Algérie : Ve République en septembre 1958, discours de De Gaulle sur "l’autodétermination" en septembre 1959, semaine des barricades à Alger en janvier 1960, putsch des généraux suivi de l’état d’urgence en avril 1961, manif nocturne du FLN le 17 octobre 1961, attentats réguliers de l’OAS dont celui du 7 février 1962 qui fait quelques blessés dont une gamine de 4 ans et que même Brigitte Bardot avait condamné.


 

Le lendemain, toutes les organisations de gauche appellent à un rassemblement, place de la Bastille, le 8 février 1962, à 18h30, c’était un jeudi. La manif, un rassemblement statique, est interdite, et le préfet de police, Maurice Papon d’illustre mémoire, avec l’accord de sa hiérarchie, donne l’ordre de réprimer activement, et ça, il sait faire.

Depuis la rentrée 1960, on était lycéens et étudiants, et à l’appel de l’UNEF, plus ou moins engagés. Quelques uns du Front lycéen antifasciste (FLA) proches du journal clandestin Vérité-Liberté faisaient des gardes de nuit autour des personnalités menacées par l’OAS, comme Pierre Vidal-Naquet (1930-2006), qui avait écrit un livre sur Maurice Audin en 1958, et signé le Manifeste des 121 en 1960.


 

On faisait ses classes à toutes les manifs, on courait (lacrymos), on était matraqué (les "bidules" en bois dur de 85 cm de long et 4 cm de diamètre), la violence policière, c’est pas nouveau.
En 1962, on était donc les uns les autres, plus ou moins individuellement, dans les rues autour de la Bastille, criant, chargés par les flics et courant, classique. Puis on s’était dispersé, vers 20h et on était rentré à la maison.
C’est le lendemain qu’on a appris le carnage à la radio, au métro Charonne, 8 morts sur le coup et une 9e victime plus tard, certains étouffés, certains matraqués, certains écrasés par des grilles d’arbres (les mêmes qu’on enleva soigneusement en 1968), lancées par les agents sur les manifestants bloqués devant les grilles du métro fermé. Et 250 blessés.


 


 

Il semble bien que Papon et ses troupes aient été félicités plus tard par Michel Debré, témoignant de "sa confiance et de son admiration pour ses qualités de chef et d’organisateur dans des missions souvent délicates".


 

Le 13 février 1962, les funérailles des militants massacrés par la police furent grandioses, 1 million de personnes dans les rues à Paris, on y était bien sûr. Le lendemain, les Unes de L’Huma ou du Libération de l’époque (1941-1964), c’était impressionnant.


 

Le mois suivant, furent signés les Accords d’Évian le 18 mars 1962, avec cessez-le-feu en Algérie dès le lendemain, tout fut approuvé par 2 référendums, en avril en France et en juillet en Algérie.

L’année suivante, le 8 février 1963, on marchait, avec les badges de l’époque, pour commémorer la 1ère année de ce deuil impossible.


 

Il a fallu attendre 2007, 45 ans, pour que Bertrand Delanoé inaugure avec une plaque, la Place du 8 Février 1962, au carefour du boulevard Voltaire.


 


 

Un film :

* Charonne, 8 février 1962 de Olivier Doat (2012).
https://www.cinearchives.org/Archives-Agenda-Charonne_-8-février-1962-658-57-0-26.html


 

Une chanson de Lény Escudero (1932-2015) :

* Je t’attends à Charonne (1967).


 

Et par Juliette Gréco (1927-2020).


Bon anniversaire à James Dean (1921-1955), cent ans aujourd’hui.


 

Forever young au volant de sa Porsche 550 Spyder.


 

Leonardo DiCaprio, né en 1974, son digne successeur, rebelle avec une cause, lui, et qui semble avoir la chance de (bien) vieillir.


 

* Leonardo DiCaprio : Most Wanted ! de Henrike Sandner (2020).
En replay sur Arte jusqu’au 6 mars 2021.


 


LundiMain #274 est en ligne.

On choisit le débat avec Bruno Latour, qui, c’est vrai, plane beaucoup et n’atterrit pas tant qu’il préconise de le faire.

* Jacques Fradin, "Les Compromis, les accommodements, le parlementarisme !", in LundiMatin du 8 février 2021.


 



Samedi 6 février 2021

 

Christopher Plummer (1929-2021) est mort hier le 5 février 2021.


 

On ne connaît que lui - une carrière de presque 70 ans et des films que tout le monde a vus -, et pourtant son nom reste n’est pas connu du grand public, et aucune chaîne de télévision, en France du moins, ne déprogrammera quoi que ce soit pour lui rendre hommage.


 

À nous de nous repasser, en surveillant les films du câble, ou en empruntant des DVD dans les médiathèques, ce qui a accompagné nos meilleures années.


Pierre Lherminier (1931-2021) est mort le 25 janvier 2021.

C’était un grand historien du cinéma, un éditeur à succès et un revuiste mémorable.
Il était un des abonnés les plus fidèles de Jeune Cinéma, qui revient sur son œuvre.

Bonne lecture :

* Pierre Lherminier, Signoret, Montand : deux vies dans le siècle, Paris, Ramsay, 2005.


 

Avec Olivier Barrot à Beaubourg, pour 1 livre, 1 jour :


 


Avec le Goethe Institut, aujourd’hui et demain dimanche 7 février 2021, dans le cadre des samedis du cinéma allemand en ligne :

* À 11h00 : The Cakemaker de Ofir Raul Graizer (2017).


 

On s’inscrit par mail.


À Paris, la Philharmonie met en ligne ses concerts, en attendant sa réouverture.


 


 

La musique, c’est bon pour le corps (souffle et nerfs), donc pour le moral.

En ce moment, on propose :

* Quinte & sens. Une symphonie pour les éléments de François-René Martin & Gordon
L’Orchestre de Paris y interprète des œuvres de Stravinski, Messiaen et Debussy.

On note tout de suite, les prochains concerts en direct :

* Le 11 février 2021, à 20h30 : Sibelius par l’Orchestre de Paris sous la direction de Esa-Pekka Salonen.

* Le 17 février 2021, à 20h30 : Monteverdipar l’ensemble de musique baroque Les Arts florissants, sous la direction de Paul Agnew.

On retourne aux concerts de décembre 2020, avec un peu de Mahler :

* Le Chant de la Terre (Das Lied von der Erde) de Gustav Mahler (1908) par l’Orchestre de Paris sous la direction de Daniel Harding.

* La Symphonie n°9 de Gustav Mahler (1909) par l’Orchestre de Paris, sous la direction de Klaus Mäkelä.


* MarseilleS #4, Chronique d’une post-prodution par Viviane Candas.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 6 au 12 février 2021.



Vendredi 5 février 2021

 

Aujourd’hui, en attendant que le monde extérieur rouvre, on reste en ligne, toujours en ligne.

De Bruxelles, on a des nouvelles (et des cadeaux) de la Cinematek.


 

* Déjà s’envole la fleur maigre de Paul Meyer (1960).


 

* Le Diamant noir de Alfred Machin (1913).


 

On se ravitaille sur sa chaîne Youtube.

On explore le site de la Fondation Chantal Akerman.


À Paris, à la BPI de Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire et ses sites partenaires offre un riche programme quotidien, payant (pas cher) ou gratuit.

Vaste choix quotidien avec le Festival Hors pistes (1er-14 février 2021), les cycles Les Yeux doc à midi, (5 février-5 mars 2021), Animation et écologie (3-12 février 2021) avec la revue Blink Blank.

Aujourd’hui, on choisit :

* À 12h00 : Valse avec Bachir de Folman Ari (2008).


 

* À 19h00 : My Generation de Ludovic Houplain (2018).
Présenté par Xavier Kawa-Topor et suivi d’une rencontre virtuelle avec Ludovic Houplain et le musicien Mirwaïs.


 

Ce soir, la Cinémathèque du documentaire présente son nouveau partenariat avec Arte :

* À 20h30 : Ghofrane et les promesses du printemps de Raja Amari (2020).
Suivi d’un entretien entre Raja Amari et Catherine Ruelle.


 

Faites votre programme.


On va inaugurer le nouveau site du Palais de la Porte dorée, en visitant ce magnifique bâtiment avec des vidéos hypnotiques conçues par les artistes qui animent les lourdes pierres de l’Histoire : L’EnversDuDécor, 4e édition, en ligne.


 


 

On visite le bâtiment avec Jérémie Bernaert.


 


 


 

On vibre avec la musique de Mehdi Chaïb.


 


 


 

On danse avec Wanjiru Kamuyu.


 


On n’évoque pas suffisamment les trésors en accès libre de la Cinémathèque de Bretagne.

On explore sa collection Mémoire du travail en accès libre.

L’idéal, c’est de s’inscrire sur sa newsletter, pour être informé des films qui passent en direct via la 25e heure.

* La Colère bretonne. La grève du Joint Français de Jean-Louis Le Tacon (1972).

Voici la colère bretonne : la grève du Joint Français - Cinémathèque de Bretagne from CinémathèqueDeBretagne on Vimeo.


 


De Napoléon (1769-1821), on célèbre la mort, le bicentenaire - choix symbolique, qu’on le veuille ou non, de qui a inventé le Code civil (C.civ en abrégé, ne pas lire trop vite en ce moment), triomphe de la misogynie et la Légion d’honneur, mais il faut reconnaître que célébrer sa naissance, ça reporte à un futur trop lointain, des temps très incertains. En 2021, on va pas pouvoir y échapper tout au long de l’année.


 

On commence par l’inauguration, hier à Rome, en chairs, en os, en masques et en stéréo - à Rome, les musées sont ouverts -, au Mercati di Traiano Museo dei Fori Imperiali, de Napoleone e il mito di Roma, une exposition consacrée aux fouilles promues par Bonaparte à Rome (4 février-30 mai 2021).


 

On explore l’esthétique du sublime, ce néoclassicisme de la seconde moitié du 18e siècle.


 


 

Impossible d’échapper à ce forcément sublime.
Sauf quand l’empereur fricote avec le diable ou circule à dos de chameau.
Belle échappée anarchiste de la bonne distance.iation (parfois ça s’impose, l’écriture inclusive-illisible).


 


 


À Genève, le MEG est fermé.
Et l’exposition Jean Dubuffet, un barbare en Europe (8 septembre 2020-28 février 2021) ne pourra pas être prolongée.
Alors, chaque vendredi, le musée offre deux épisodes de la visite de l’exposition, en vidéos.


 

On s’abonne à la chaîne YouTube du MEG, pour recevoir les notifications des nouvelles vidéos.


 



Jeudi 4 février 2021

 

Il y a un an, quand la pandémie a commencé à déferler sur nous, on a eu, un instant, l’impression qu’une autre vision du monde était possible, que les autorités avaient peut-être aperçu enfin, les failles du système dominant, injuste et destructeur.

On a cru, par exemple, que le pouvoir, conseillé par les économistes, avait compris qu’il ne s’agissait pas d’un "black swan" (un événement inattendu et exogène), mais que ce qui arrivait était parfaitement prévisible. Pour commencer, il semblait que le service public aurait de nouveau la cote, ou que le changement climatique allait être pris à bras-le-corps.


 

Très vite, sur la plupart des fronts, on s’est rendu compte que c’était un mirage, une illusion, un miroir aux alouettes (celles qu’on plume si facilement), faut pas rêver, rien ne change jamais sans confrontation, sans lutte, sans étincelle. La leçon a beau être répétée, et très dure, elle reste incomprise. Nul mouvement à l’horizon, nul dessein, juste une navigation à vue.


 

Les conclusions du tribunal administratif au procès de l’Affaire du siècle, qui a jugé, hier, l’État coupable d’inaction et donc responsable de "manquements dans la lutte contre le changement climatique" a confirmé la prévalence des discours enfumant sur les actions.

Sur France Culture, Myriam Revault d’Allonnes] développe son point de vue.

Bonne lecture :

* Myriam Revault d’Allonnes, L’Esprit du macronisme. Ou l’art de dévoyer les concepts, Paris, Seuil, 2021.


 

Alors aujourd’hui, comme au cours de ce mois de janvier 2021 qui vient de s’écouler - le 21 pour la Santé, le 26 pour l’Éducation nationale, le 28 pour le secteur de l’énergie -, partout en France, c’est manif intersyndicale pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, et contre la précarité.
Devant l’ampleur des catastrophes qui se dessinent, bien plus qu’une crise capitaliste classique, - la dernière du genre aura sans doute été celle de 2008 - les aides-rustines sont dérisoires et la nécessité de "changer de base" est aveuglante.

À Paris, le rendez-vous est à 14h00, place de la République.


À Ramallah, à la Zawyeh Gallery, se tient la Ramallah Art Fair, 1ère édition (14 décembre 2020-4 mars 2021).


 

Un projet ambitieux, 26 artistes palestiniens, dont certains n’ont encore jamais exposé, plus de 100 œuvres d’art récentes ou produites spécialement pour l’occasion, dans la seule galerie d’art de la ville (indépendante, fondée en 2013). On peut imaginerles difficultés qu’il y a eu à l’organiser par temps de pandémie.


 


 

Au départ, c’était d’abord un moyen d’encourager les jeunes artistes émergents, de stimuler les éventuels collectionneurs, mais aussi une tentative de proposer des cadeaux uniques d’œuvres d’art palestiniennes originales à des prix abordables.


 


 

Les œuvres exposées reflètent évidemment le contexte sociopolitique de la Palestine sous occupation, la réalité d’aujourd’hui et le rêve de la Palestine d’autrefois ou de celle qui serait possible, avec accès aux plages, des familles éclatées, et sans mur ni militaires.


 

Zawyeh Gallery, 7A President Circle, Al-Balo’, Ramallah, Palestine.



Mercredi 3 février 2021

 

Jean-Daniel Simon (1942-2021) est mort aujourd’hui, ce 3 février 2021.


 

Il avait commencé très jeune dans le cinéma, à 17 ans, comme assistant-réalisateur ou comme acteur, avec notamment Maurice Pialat, Marc Allégret, Roger Vadim, Claude Lelouch, Guy Gilles, François Reichenbach...
À partir de 1962, il passa derrière la caméra et réalisa ses premiers courts métrages pour des émissions de télévision populaires - Cinéma, Pour le Plaisir, Dim Dam Dom, Cinq colonnes à la une -, ainsi que de nombreux spots publicitaires primés.
En 1966 - il n’avait que 24 ans - son premier long métrage, La Fille d’en face, pouvait laisser présager une longue carrière de réalisateur.


 

Après 1968, Jean-Daniel Simon s’est trouvé engagé dans la vie publique, la création de la Société des réalisateurs de films, ou celle de la Quinzaine des réalisateurs, avec Pierre-Henri Deleau ainsi que dans la vie militante (CGT, PCF, CCAS...).

Au total, il n’aura réalisé que 13 films, entre 1968 et 1997, dont une majorité pour la télévision. Vieil ami de Mahama Johnson Traoré (1942-2010) et de Ousmane Sembène (1923-2007), ces dernières années, il vivait au Sénégal.

Dans nos mémoires vives :

* Il pleut toujours où c’est mouillé de Jean-Daniel Simon (1974).


 

Puis, avec Angela Davis, un court et un long, dans le même mouvement.

* Ben Chavis, les dix de Wilmington de Jean-Daniel Simon (1976).


 

* Angela Davis, l’enchaînement de Jean-Daniel Simon (1976).


 


 


 

Il était nomal qu’on le retrouve à Cannes, en 2018, à Visions sociales, pour les 50 ans de Mai 68.

Rencontre avec Jean-Daniel Simon from CCAS on Vimeo.


 

Vu par Gérard Courant, Cinématon n°805(1986).


 


À Paris, la Maison de la poésie est fermée, mais en ligne et en direct :

Ce soir :

* À 19h00 : La Journée sombre ou le voyage jusqu’à Brueghel à Vienne.

Lecture par Jacques Darras, avec la complicité de Jacques Bonnaffé.
Accompagnés par William Schotte, violoncelliste et chanteur & Olivier Garouste pour les images.

Bonnes lectures :

* Jacques Darras, L’Indiscipline de l’eau. Anthologue personnelle (1988-2012), Paris, Gallimard, 2016.


 

* Jacques Darras, Brueghel les yeux ouverts, Créaphis éd., 2015.


 

* Jacques Darras, Tout Picard que j’étais. L’exceptionnelle richesse littéraire de la Grande Picardie à travers les âges, éd. Librairie du Labyrinthe, 2020.


 

Toutes les vidéos de la Maison de la poésie.



Mardi 2 février 2021

 

À San Diego, au Museum of Photographic Arts (MOPA), commence le Human Rights Watch Film Festival, en ligne, visible aux USA (2-8 février 2021).


 

Il propose quelque chose d’inhabituel et de sympathique.
Les laissez-passer pour tous les films, et les billets pour une seule séance sont disponibles en ligne et payants. Mais le festival ne veut pas que le coût d’entrée soit un obstacle à la participation aux événements. Et il a réservé un nombre de billets gratuits par film, sur la base du premier arrivé, premier servi.
"Si le prix d’achat d’un billet pour un film vous empêche de participer, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante (filmticket@hrw.org) et nous vous enverrons un code de billet gratuit".

Le programme :

* Through the Night de Loira Limbal (2020).


 

* Missing in Brooks County de Lisa Molomot (2020).


 

* Talking About Trees de Suhaib Gasmelbari (2019).


 

* I Am Samuel de Peter Murimi (2020).


 

* A Reckoning in Boston de James Rutenbeck (2020).

A RECKONING IN BOSTON TRAILER from James Rutenbeck on Vimeo.


 


À Édimbourg, les National Galleries of Scotland sont fermées au moins jusqu’au 14 février 2021, en fait, jusqu’à nouvel ordre.


 

En attendant, on peut s’immerger en virtuel :

* Dans les aquarelles de William Turner (1775-1851).

Henry Vaughan a légué 38 aquarelles fragiles de Turner à la Scottish National Gallery, en stipulant que, pour les préserver des effets néfastes de la lumière, elles ne seraient "exposées au public qu’une seule fois, chaque année gratuitement au cours du mois de janvier".


 


 


 


 

* Dans les œuvres des Scottish Colourists.

Samuel John Peploe (1871-1935), Francis C.B. Cadell (1883-1937), Leslie Hunter (1877-1931) et John Duncan Fergusson (1874-1931) n’appartenaient pas à un mouvement artistique proprement dit.
Mais au début du 20e siècle, ils eurent beaucoup de succès, reconnus y compris dans les collections publiques. Avec leurs formes simples et leurs couleurs vives, ils apportaient souffle, chaleur et joie. Ils furent d’ailleurs redécouverts, après guerre, dans les années 50.


 

* En faisant connaissance avec Richard Demarco, qui a eu 90 ans l’année dernière au mois de juillet, une figure majeure de la vie artistique écossaise, controversé pour sa relation avec Joseph Beuys (1921-1986), qui, lui, fêtera ses 100 ans au printemps de cette année.


 

Bonne lecture :

* Richard Demarco, Richard Demarco & Joseph Beuys : A Unique Partnership, Edimbourg, Luath Press Ltd, 2016.


 



Lundi 1er février 2021

 

Au Canada et aux USA, chaque mois de février est dédié à l’histoire des Noirs en l’honneur de deux grands abolitionnistes de l’esclavage. On ne sait pas la date exacte de naissance de Frederick Douglas (1818-1895), mais il est mort le 20 février, et Abraham Lincoln (1809-1865) est né le 12 février.
En 1926, ce fut d’abord une semaine, la Negro History Week, mise en place par Carter G. Woodson (1875-1950), pour étudier les contributions des Noirs à l’histoire universelle, et les intégrer aux programmes scolaires, afin de combattre le racisme et les préjugés.


 

En 1976, la semaine devint le Mois de l’histoire des Noirs.

Un exemple : Au Detroit Institute of Arts (DIA), avec deux ateliers en ligne initiés par le projet Wee the People, on fait connaître aux jeunes deux photographes noirs : James VanderZee (1886-1983) et Gordon Parks (1912-2006) :

* I ❤ My Blackness & Yours : Celebrating Black Photographers (6 et 13 février 2021).


 

Faites votre programme.


À Beaubourg, commence le festival Hors pistes 2021, 16e édition, garanti 100% numérique et 100% gratuit (1er-14 février 2021).


 

Au programme : L’écologie des images.
Avec une exposition, visite virtuelle en continu, chaque soir un film à 19h00, et des rencontres et performances, chaque jour à 11h00, et en replay à 17h00.


 

Aujourd’hui, ouverture à 19h00, avec Kelly Reichardt et deux courts métrages inédits, dans le cadre de Où en êtes-vous ? :

* Bronx, New York, Novembre 2019 de Kelly Reichardt (2020).

* Cal State Long Beach, CA, Janvier 2020 de Kelly Reichardt (2020).

Présentation par Judith Revault d’Allonnes et rencontre virtuelle avec Kelly Reichardt.


 


 


À Rotterdam, commence le Festival international du film 2021 (IFFR), 50e édition, 1er temps (1er-7 février 2021). La suite au printemps (2-6 juin 2021).


 

Un programme somme toute normal, avec des invités, des prix et des films :

* Kelly Reichardt aussi. Elle reçoit le Prix Robby-Müller et présente, hors compétition, son dernier film, First Cow (2020).


 

* Benoît Jacquot et Charlotte Gainsbourg pour leur nouveau film Suzanna Andler de Benoît Jacquot (2020).


 

* La compétition Tiger.

* La compétition Big Screen.

* Les avant-premières Limelight.


 

Ce soir, ouverture avec :

* À 20h00 : Riders of Justice de Anders Thomas Jensen (2020).


 


À Rome, non seulement certaines zones archéologiques peuvent de nouveau être visitées, sur la via dei Fori Imperiali.


 

Mais surtout, les musées rouvrent aujourd’hui (Ils restent fermés le week-end).
Les expositions en cours sont prolongées, d’autres sont inaugurées.
On fait son itinéraire dans Rome.

Aujourd’hui, c’est le Museo dell’Ara Pacis qui ouvre le bal, avec un exposition consacrée aux explorations archéologiques de l’histoire grecque et romaine, à travers vingt pays, de la Grèce au Liban, de la Syrie à l’Algérie, de la Turquie à l’Italie, par le grand photographe tchèque de l’agence Magnum, Josef Koudelka ()
Son projet : Transformer les décombres en espoir.


 

* Josef Koudelka. Radici (1er février-16 mai 2021).


 

On avait pu voir l’exposition à Paris, à la BnF, l’automne dernier : Josef Koudelka. Ruines (15 septembre-11 décembre 2020).
Mais à Rome, ce serait mieux. Si on pouvait y être.


 

Museo dell’Ara Pacis, Lungotevere in Augusta, 00186 Roma.


Si on était à Rome, on irait bien voir, aussi, les expositions prolongées, par exemple :

* Lockdown Italia (8 octobre 2020-28 février 2021), au Musei Capitolini.


 


 

Sur France Culture.


 

* Sulle tracce del crimine (7 octobre 2020-14 mars 2021), au Museo di Roma de Trastevere.


 


 


Le Monde diplomatique de février 2021 est paru, il est en kisoque.


 

* On le feuillette.

* On s’abonne.


LundiMatin est fidèle à son rendez-vous hebdomadaire, pour dégager des semaines désespéremment bouchées :

Le numéro#273 du 1er février 2021 est en ligne.

Sept juristes y décryptent la loi Sécurité Globale :

* Sécurité globale, de quel droit ?


 

* Sécurité globale de Karine Parrot & Stéphane Elmadjian (2020).


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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