2021 : Journal de Wayne Hays
* Wayne Hays-édito 2021 ; 1er-14 janvier 2021 ; 16-31 janvier 2021 ; 1er-14 février 2021 ; 16-28 février 2021 ; 1er-13 mars 2021 ; 16-31 mars 2021 ; 1er-15 avril 2021 ; 17-20 avril 2021 ; 1er-15 mai 2021 ; 18-31 mai 2021 ; 1er-15 juin 2021 ; 16-30 juin 2021 ; 2-15 juillet 2021 ; 16-31 juillet 2021 ; 3-14 août 2021 ; 17-28 août 2021 ; 1er-15 septembre 2021 ; 16-30 septembre 2021 ; 1er-15 octobre 2021 ; 17-31 octobre 2021 ; 2-15 novembre 2021 ; 16-30 novembre 2021 ; 1er-15 décembre 2021 ; 16-31 décembre 2021
Cinédoc Paris Films coop célèbre le centenaire de la première projection publique, au Marmorhaus de Berlin, d’un film mythique, le premier film de Walther Ruttmann (1887-1941) :
* Opus 1 de Walther Ruttmann (1921).
Présentation par Patrick de Haas.
De Walter Ruttmann, on ne connaît le plus souvent que Berlin, symphonie d’une grande ville (Berlin : Die Sinfonie der Großstadt, 1927).
On peut voir Opus 1 gratuitement aujourd’hui et demain.
Au lieu de louer, on ne paye pas, mais on entre le code promo "Birthday"
Si problème, contact.
Bonne lecture :
* Patrick de Haas, Cinéma absolu. Avant-Garde 1920-1930, Paris, Mettray éditions, 2018.
La Société Louise-Michel (SLM) propose une visioconférence avec Zoom.
Ce soir :
* À 19h00 : La Commune à deux voix.
Avec Sylvia Bergé et Patrice Vermeren.
Bonne lecture :
* Louise Michel, La Commune, présentation de Éric Fournier et Claude Rétat, Paris, La Découverte, 2015.
Petite révision sur Arte :
* L’Histoire de la Commune de Paris de Laure Godineau et Olivier Martin (2019).
À New York, la plupart des musées sont ouverts, y compris celui de Madame Tussauds, ou Ellis Island.
Maintenant que l’air y est plus respirable, avec un président qui vire carrément Red, on rêve d’y aller refaire un petit tour.
Aujourd’hui, commence le festival New Directors / New Films, 50e édition (28 avril-8 mai 2021).
Il a lieu en mode virtuel pour tout le pays sur les sites du MoMA et du Lincoln Center.
Et aussi, pour les New Yorkais, dans les cinémas du Lincoln Center (qui a rouvert depuis le 16 avril 2021 avec deux films : French Exit de Azazel Jacobs (2020) et Le Miroir de Andrei Tarkovsky (1974).
Le festival 2021 présente 27 longs métrages, 11 courts métrages, et une rétrospective.
Ce soir, Opening Night au Walter Reade Theater, et en ligne :
* À 18h00 et 20h45 : El Planeta de Amalia Ulman (2021).
À Paris, à la BPI, dans le programme de la Cinémathèque du documentaire, après une interruption de plusieurs mois, les rencontres mensuelles de la revue Images documentaires, reprennent à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la revue, n°101-102 de mars 2021.
Ce soir, à 20h00 : un programme inédit de trois films.
Projection suivie d’une rencontre avec Gabrielle Stemmer, interrogée par Cédric Mal.
* Un archipel de Clément Cogitore (2011).
* Rémy de Guillaume Lillo (2018).
* Clean with me (After Dark) de Gabrielle Stemmer (2019).
TRAILER - CLEAN WITH ME (AFTER DARK) from Gabrielle Stemmer on Vimeo.
C’est gratuit, c’est virtuel, il faut s’inscrire.
La Cinémathèque, on y va (au moins) tous les mercredis dans sa salle Henri.
Aujourd’hui :
* Les Deux Mémoires de Jorge Semprún (1972).
On peut encore voir, jusqu’au 13 juillet 2021 :
* L’Aimée de Arnaud Desplechin (2006).
Et on aime bien revoir Gabriel Pomerand (1925-1972), bien oublié, avec ses pensées de fumeur d’opium solitaire.
* Mise au point de Ode Bitton (1972).
Mise au point. from Aure Atika on Vimeo.
Pour mémoire, il appartenait à la mouvance lettriste, avec Isidore Isou (1925-2007) et Maurice Lemaître (1926-2018).
Bonne lecture, si si :
* Gabriel Pomerand, Le D.Man, Paris, Christian Bourgois, 1966.
On ne le trouve plus dans le catalogue Bourgois et il coûte cher.
Quand on l’a déjà à la maison, c’est le privilège de l’âge et des bonnes fréquentations de la belle époque..
À Turin, Camera, le centre italien pour la photographie rouvre, avec deux nouvelles expositions (28 avril-4 juillet 2021).
* Horst P. Horst. Style and Glamour.
Et justement, on irait bien, aussi, faire un petit tour en Italie, si le temps s’y prêtait plus.
Camera, Centro Italiano per la Fotografia, via delle Rosine 18, 10123 Turin.
À Los Angeles, la cérémonie des Oscars, 93e édition, repoussée de 2 mois, s’est tenue dimanche 25 avril 2021, en petit comité, dans une belle vieille gare, construite en 1939, au style colonial espagnol, l’Union Station, devenue terminus du métro, elle-même décor d’une demi-douzaine de films.
Elle a récompensé des films de 2020 vus en streaming, quelle époque.
Filmée par Steven Soderbergh, "comme un film de cinéma plutôt que comme une émission télévisée", elle a été diffusée par la chaîne ABC, avec une chute d’audience remarquable, même pas dix millions de téléspectateurs. Déjà l’année dernière, avant la pandémie, seulement un peu plus de 23 millions, il paraît que ce désintérêt a commencé vers 2014, année où il y eut encore 43 millions de téléspectateurs.
Sans surprise, le grand vainqueur est un film déjà primé dans tous les festivals américains notamment, et Lion d’or à la Mostra de Venise 2020 :
* Nomadland de Chloé Zhao (2020).
Frances McDormand y a gagné son 3e Oscar dans un premier rôle, après celui de 1997, dans Fargo de Joel & Ethan Coen (1996) et celui de 2018, dans Three Billboards Outside Ebbing, Missouri (3 Billboards : Les panneaux de la vengeance) de Martin McDonagh (2017).
On note aussi :
* The Father de Florian Zeller (2020).
Anthony Hopkins, resté au Pays de Galles, y a obtenu son deuxième Oscar dans un premier rôle, après celui de 1992, dans Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) de Jonathan Demme (1991).
On note enfin l’Oscar du meilleur court métrage documentaire :
* Colette de Anthony Giacchino & Alice Doyard (2020).
À Porto, hier a commencé Fantasporto, 41e édition (26 avril-4 mai 2021).
D’habitude, depuis 1982, le festival a lieu en février. L’année dernière, sa 40e édition se déroulait (28 février-7 mars 2020), quand les deux premiers cas de covid ont été détectés au Portugal, à Porto, justement. Les cinéastes japonais et coréens avaient dû annuler leur voyage à la dernière minute, et le virus commençait à devenir sérieusement menaçant en Europe. L’affiche était comme prémonitoire.
En cette année 2021, la 41e édition a d’abord dû être reportée en raison de la situation pandémique. Finalement elle a lieu, pas en ligne, "Fantasporto em edição presencial" (26 avril-4 mai 2021).
Les projections sont déplacées, exceptionnellement, du Teatro Municipal Rivoli au Hard Club, avec des règles sanitaires très rigides, et une seule projection par film. Les invitations aux représentants de films étrangers, aux producteurs et à la presse ont été annulées et les présentations de films se font à travers des vidéos enregistrées par leurs réalisateurs.
Au programme, les sections habituelles : cinéma fantastique, cinéma portugais, courts métrages, semaine des réalisateurs
La séance d’ouverture, hier, c’était (Morte a Venezia) de Luchino Visconti (1971).
L’adagietto de la Ve de Mahler est toujours aussi poignant.
On pouvait voir aussi :
* Paper Spaders (Cadáver Exquisito) de Lucia Vassallo (2021).
* Ten Minutes to Midnight de Erik Bloomquist (2020).
* Toponímia- As Memórias do Porto de António Pinto ()
Aujourd’hui, on a un grand choix.
Marc Ferro (1924-2021) est mort, mercredi dernier, le 21 avril 2021.
Les hommages au grand historien se multiplient.
* Chez Là-bas si j’y suis, en 2017.
* De l’économiste Jacques Sapir.
Bonnes lectures :
* Marc Ferro, Cinéma et Histoire, Paris, Denoël et Gonthier, 1977. Nouvelle édition refondue, Paris, Gallimard Folio, 1993.
* Marc Ferro & Gérard Jorland, Autobiographie intellectuelle, Paris, Perrin, 2011.
À Bergame, commence le Bergamo Film Meeting (BFM), 39e édition (24 avril-2 mai 2021).
En 2020, le festival était programmé aux dates habituelles, en mars. Il a, bien sûr, été annulé.
Codogno, Italie, 16 000 habitants, était soudain devenu l’épicentre européen de l’invasion du covid 19, venu de Wuhan, Chine. On n’y avait pas trouvé le patient zéro, mais la petite ville était à 100 km de Bergame, 120 000 habitants. La rubrique nécrologie du journal local, L’Eco di Bergamo, a compté jusque 13 pages en mars 2020. Libération titrait : Covid-19, à Bergame, une génération a disparu.
En décembre 2020, la ville tentait de comprendre pourquoi.
En 2021, le festival a cru pouvoir la jouer en hybride, mais cela n’a pas été possible.
En attendant 2022, où le festival va fêter ses 40 ans, il met à l’honneur le cinéma européen avec 150 films dans trois salles virtuelles.
Au programme :
* Rétrospective Volker Schlöndorff.
* Tribute to Jerzy Skolimowski.
* Encounters : Cinema and Contemporary Art.
* Animation cinema : Izabela Plucińska.
* Anteprime, classici, eventi speciali, avec, notamment, Un po’ di Varda, un case Lockdown, et un special 25 avril italien. Le 25 avril, ce n’est pas seulement la révolution des Œillets portugaise en 1974, c’est, en 1945, le jour J de la chute du fascisme, avec l’ordre d’insurrection générale dans le Nord de l’Italie.
* Stunde Null de Edgar Reitz (1977).
Hier, a eu lieu l’ouverture, en collaboration avec la municipalité et le Lab 80 :
* À 20h30 : Brucia. Ancora. Paolo Fresu, Elio Biffi, Paolo Spaccamonti, Gerardo Chimini play Il fuoco di Giovanni Pastrone de Andrea Zanoli & Stefano P. Testa (2021).
L’original du film Il fuoco a été prêté par le Musée du cinéma de Turin.
* Il fuoco de Giovanni Pastrone, alias Piero Fosco (1916).
Le changement climatique, on dirait que ça commence à bouger dans les consciences des puissants.
On se prend à espérer que les actes vont s’accélérer, après les milliards de paroles depuis plus de 40 ans, alertes, scepticisme, dénégations, mensonges, faux débats, fausses promesses...
Arte, qui a toujours été aux avant-postes, fait deux propositions, parmi des tas d’autres.
* Refoidir la planète de Jen Schneider (2020).
Disponible du 10 avril au 15 juin 2021.
Prochaine diffusion demain dimanche 25 avril à 08h20.
* Antarctique. Les métamorphoses du continent blanc de Tuan Lam (2020).
Disponible du 16 avril au 15 juillet 2021.
Prochaine diffusion demain dimanche 25 avril à 16h20.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 24 au 30 avril 2021.
Chaque 22 avril, c’est le Jour de la Terre.
Depuis 1970, quand même.
Il n’est pas nécessaire de revenir aux précurseurs intuitifs, Henry David Thoreau (1817-1862), Élisée Reclus (1830-1905), ou Pierre Kropotkine (1842-1921).
Ni de se plonger dans les philosophies de la deep ecology avec James Lovelock (né en 1919) et Stephan Harding (né en 1953), ou dans les méandres polémiques de l’histoire avec Paul Crutzen (1933-2021) et Andreas Malm (né en 1977)
On peut juste se référer au bon sens des penseurs du 20e siècle, marginalisés à l’époque, René Dumont (1904-2001), André Gorz (1923-2007), Serge Moscovici (1925-2014), Ivan Illich (1926-2002).
James Lovelock, né en 1919 et Edgar Morin, né en 1921, sont encore vivants.
Cf. Bibliographie Anthropocène.
* On se souvient de La Gueule ouverte (1972-1980).
* On se souvient du Sauvage (1973-1981). Réapparu sur Internet en 2002
C’est alors qu’on mesure le poids de la résistance du système et de ses agents, de plus en plus actifs depuis les années 1980.
Les lanceurs d’alerte étaient bien là, dans l’après Mai 68.
C’était encore possible de ralentir la course vers l’abîme.
En 2021, les "alertes" sont pratiquement les mêmes, sauf que la course est devenue irréversible.
Tout ce qu’on peut encore faire.
À Moscou, commence le Festival international du film de Moscou (MIFF), 43e édition (22-29 avril 2021). Il n’a pas lieu en ligne mais dans des cinémas, dans le respect de règles sanitaires (limitation du nombre des sièges, équipements de protection et après réservation).
C’est l’un des plus anciens au monde si on considère que la première édition a eu lieu en 1935 avec Sergei Eisenstein comme président du jury. En fait, il est vraiment né en 1959, avec le premier dégel et l’afflux d’une nouvelle génération de cinéastes du monde entier. Avec évidemment quelques restrictions, comme la présentation le raconte très bien.
On y a accueilli Anna Magnani, Michelangelo Antonioni, Pietro Germi, Lillian Gish, Fred Zinnemann, Michel Simon, Dino Risi, Carol Reed, Jacques Tati, Pierre Étaix..., mais pas Milos Forman, Věra Chytilová, ou Dušan Makavejev...
Le festival est devenu annuel en 1999, avec Nikita Mikhalkov, comme président.
* Le Jury 2021, présidé par Brillante Mendoza.
* La compétiton, fiction, documentaire, courts métrages.
* Un riche secteur thématique Hors compétition dont un spécial Lockdown.
Et, dans Films around the world un film franco-indien, Adieu Godard de Amartya Bhattacharyya (2020).
* Des rétrospectives : Michael Apted, Simone Signoret-Yves Montand, le duo, Kim Ki-Duk. Afterword.
Le festival offre aussi, cette année, une carte blanche à son directeur des programmmes, Kirill Razlogov, pour son 75e anniversaire : Movies of my life.
Et il choisit, pour commencer, un Lubitch
Aujourd’hui, les films dans les cinémas :
* À 16h10 : Sérénade à trois (Design for Living) de Ernst Lubitsch (1933).
Ce soir, ouverture à l’Oktyabr Cinema (pour la presse, c’est à 10h45) :
* À 20h00 : Devyataev de Timur Bekmambetov & Sergei Trofimov (2021).
Et en clôture, le 29 avril 2021, un film franco-finlandais :
* À 9h00 : Le Café de mes souvenirs de Valto Baltzar (2021)
Avec le Centre culturel irlandais de Paris, et la galerie Christophe-Gaillard on fait connaissance avec Brian Maguire, qui parcourt le monde aux côtés des victimes du capitalisme mondial, des guerres et des trafics meurtriers.
Ce soir :
* À 18h00 : Conversation avec ses galeristes Christophe Gaillard et Fergus McCaffrey, modérée par Bill Shipsey.
Pour obtenir le lien de connexion, il faut réserver.
American University Museum : Brian Maguire Without Borders from Fergus McCaffrey on Vimeo.
Monte Hellman (1932-2021) est mort hier, à Palm Desert, Ca, ce mardi 20 avril 2021.
Réalisateur de 21 films de 1959 à 2013, monteur, producteur, scénariste, acteur même, une modestie, des collaborations généreuses, peu de notoriété, et il est pourtant un de nos cinéastes les plus aimés.
Avec Roger Corman.
Les deux joyaux de notre mémoire, le premier qui est longtemps resté un amour secret, et l’autre, qu’on revoyait en bande, chaque fois qu’il passait dans une salle quelconque :
* The Shooting (La Mort tragique de Leland Drum) de Monte Hellman (1966).
* Macadam à deux voies (Two-Lane Blacktop) de Monte Hellman (1971).
Ce matin, a d’abord réagi notre blog ami, Sus au vieux monde qui n’en finit pas, citant Variety qui qualifie Monte Hellman de "maverick", quelle fierté.
Ont suivi le New York Times et la Repubblica.
Sur Jeune Cinéma :
* "Monte Hellman (1932-2021), une vie une œuvre", Jeune Cinéma n°287, janvier-février 2004.
* "Entretien avec Monte Hellman" (en 2003), Jeune Cinéma n°287, janvier-février 2004.
La Société Louise-Michel(SLM) met en ligne un impromptu devant le Théâtre de l’Odéon occupé.
Au Musée du Quai Branly, l’Université populaire est gratuite et ouverte à tous.
Ce soir, en direct :
* À 18h30 : Introduction à James Baldwin.
Avec Simon Njami et Pap Ndiaye, modération par Anna Alix Koffi.
On revoit toutes les vidéos de l’Université populaire.
À New York, les musées ont rouvert, mais ils sont tous durement atteints par la longue crise.
Le plus ancien musée de New York, la New-York Historical Society, fondée en 1804, a fonctionné à 25% de sa capacité depuis septembre 2020, et a été obligée de licencier et de mettre en congé 30 % de son personnel.
Pour survivre, elle s’est quand même vu contrainte de mettre en vente un des tableaux les plus importants de sa collection : Hassam’s Flags on 57th Street, Winter 1918 de Childe Hassam (1859-1935).
La vente aura lieu chez Sotheby’s, à côté de Monet et de Cézanne, le 12 mai 2021. Estimation : entre 12 et 18 millions de dollars.
En France, les musées continuent à être fermés, depuis des mois et des mois, il est question qu’ils rouvrent à la mi-mai 2021, on ne sait plus d’où vient cette "déclaration", les déclarations, on a pris le parti de les traiter comme des rumeurs.
À Paris, il fait beau, dans la ville, il y a des expositions gratuites en plein air :
* On a déjà parlé, le 8 avril 2021, de toute la rue des Beaux Arts : À visage découvert.
Il faut aussi aller voir :
* Les sculptures de Hopare, alias Alexandre Monteiro, en face du Louvre (22 mars-30 mai 2021).
On en profite pour découvrir ses passionnantes vidéos.
* Les sculptures de Philippe Geluck et de son chat joyeux, sur les Champs-Élysées (26 mars-9 juin 2921).
* Et surtout, l’exposition du 150e anniversaire de la Commune qui fit l’ouverture, le 18 mars 2021 :
* Nous la Commune de Dugudus, alias Régis Léger (18 mars-28 mai 2021).
L’exposition de ces cinquante figures d’insurgés, connus ou anonymes, est itinérante, sur les grilles de l’Hôtel de Ville (18 mars-8 avrl 2021), puis à la Gare de l’Est (20 avril -7 mai 2021), puis aux Buttes Chaumont (11 mai au 27 mai). On peut, ensuite, la louer.
Bonne lecture :
* Dugudus & Hugo Rousselle, Nous la Commune, autoédition, 2021.
À Wiesbaden, commence en ligne GoEast 2021, 21e édition (2-26 avril 2021).
Ce festival organisé par le très sérieux Deutsches Filminstitut & Filmmuseum est consacré aux cinémas d’Europe centrale et orientale.
Cette année, 92 films sont disponibles en ligne pour le public allemand dont 32 premières nationales et deux premières internationales. Les 16 films - 9 fictions et 7 documentaires - de la Compétition, qui proviennent de toute la zone post-socialiste de l’Europe centrale et orientale et de l’ex-Union soviétique, sont projetés pour le jury au cinéma Caligari FilmBühne, conformément à la réglementation Covid19 de l’État de Hesse.
On note spécialement un Hommage à Youri Gagarine, avec 13 films (courts et longs) dont quelques grands classiques et des films récents (de 1924 à 2020).
* A Covid Space Odyssey de Alina Manolache & Vladimir Potop (2020).
* Cosmonaut de Kaspar Jancis (2019).
* Last and First Men de Jóhann Jóhannsson (2019).
* Planeta 42 de Oleg Khristolyubsky (2018).
Planet 42 _ dir Oleg Khristolyubsky from Олег Христолюбский on Vimeo.
* Silny Niezaalezny Kosmos (Strong Independent Space) de Damian Krakowiak (2018).
* Space Dogs de Elsa Kremser & Levin Peter (2019).
Et pour notre plaisir personnel, on note aussi dans le programme de GoEast :
* Austerlitz de Stan Neumann (2014).
Cf. aussi : Austerlitz : le film, la rêverie de Pierre Strobel, l’entretien avec Stan Neumann.
La Philharmonie de Paris propose en ligne un grand choix de concerts en ligne, en live d’abord, qui restent en ligne si on les a manqués.
Ce soir, en direct :
* À 20h30 : Proust, le concert retrouvé.
Théotime Langlois de Swarte et Tanguy de Williencourt recréent le programme du dîner musical organisé par Marcel Proust au Ritz en 1907, avec Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré, Robert Schumann, Frédéric Chopin.
Faites votre programme des prochains concerts en direct.
À Paris, à la Cinémathèque du documentaire, un "Pasolinien" mal connu des cinéphiles, parce que surtout homme de théâtre (né en 1959) : Pippo Delbono.
Comme réalisateur, il a tout de même 11 films à son actif de 2003 à 2016. Et comme acteur de cinéma, une trentaine, de 2006 à 2021.
On se souvient de lui dans Henri de Yolande Moreau (2013), sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2013.
Ce soir, à 20h00, deux films, présentés par lui-même, un court métrage récent, et un long métrage "historique", car un des premiers films tourné avec un téléphone portable - avec le mémorable Nocturnes pour le roi de Rome de Jean-Charles Fitoussi (2005). La Paura a été présenté au Festival d’Avignon 2009 et et, dans une rétrospective Pippo Delbono, au Festival de Locarno 2009.
* Appunti sull Vietnam de Pippo Delbono (2016).
* La paura de Pippo Delbono (2009).
La paura EXTRAIT VF from Les Films d'Ici on Vimeo.
C’est gratuit mais il faut réserver.
À Bâle, la Fondation Beyeler est ouverte, tous les jours.
Depuis, hier, gros plan sur Olafur Eliasson (18 avril -11 juillet 2021).
De Olafur Eliasson on n’a pas oublié son Weather Project à la Tate en 2003.
C’était dans le monde d’avant.
Pendant le 1er confinement, en 2020, on a entrevu qu’un autre monde était possible.
Certes cela nécessitait des changements radicaux, structurels et idéologiques. Mais même l’autorité l’a reconnu, dans un discours étonnant, par exemple, qu’il fallait de vrais services publics dignes de ce nom.
Pour que les paroles deviennent des actes, il y eut deux vagues d’actions, les 17 juin et 17 novembre 2020.
En ce printemps 2021, force est de constater que les actions n’apparaissent pas, et que les paroles se diluent au fil du temps, lorgnant l’éternelle et sacrée "croissance".
"Alors que nos sociétés modernes semblent s’ancrer dans un état de semi-confinement permanent, que le lien entre le covid et la folie écocide n’est plus à faire, les sociétés marchandes semblent tout prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à leur dernier souffle."
Aujourd’hui, 17 avril 2021 : Nouvel appel à agir contre la réintoxication du monde, 3e vague.
À Paris, rendez-vous à 14h00, place de l’Hôtel de ville, avec Le collectif contre la 5G, et, dans le Ve arrondissement, avec Écocampus ENS, l’association écologiste de Normale Sup.
À la Cinémathèque du documentaire, c’est gratuit.
Aujourd’hui, un film au cœur de la révolution tunisienne (visible du 17 avril, 8h00 au 19 avril 2021, 8h00) :
* C’était mieux demain de Hinde Boujemaa (2012).
Ce soir, séance en ligne gratuite à 20h00 : Illusions et réalités :
* Comme tous les jours... (Jak co dzien...) de Karabasz Kazimierz (1955) ; …En février 1971 (... w lutym 1971) de Gryczełowska Krystyna (1971) ; Le Toucher (Dotkniecie) de Marcel Łoziński (1978) ; Essai de microphone (Proba mikrofonu) de Marcel Łoziński (1980) ; La Gare (Dworzec) de Kieslowski Krzysztof (1980) ; Il s’appelle Błażej Rejdak de Gryczełowska Krystyna (1968) ; Collision frontale (Zderzenie czolowe) de Marcel Łoziński (1975).
En présence de Marcel Łoziński et de Thierry Roche.
On rappelle le colloque international Marges en images. Périphéries, minorités et tabous dans les films de Marcel Łoziński, Pál Schiffer et Želimir Žilnik(14-17 avril 2021)
De Nantes, dans le cadre du mini-festival numérique Avril au balcon !, organisé par Angers Nantes Opéra, on peut assister à un ciné-concert rock gratuit en collaboration avec le Festival Premiers Plans d’Angers.
Ce soir :
* À 18h00 : Le Fantôme du moulin-Rouge de René Clair (1925).
Restauration par Lobster Film.
Musique originale jouée par le groupe Living Ruins.
À New York, le spectacles sont reportés, mais les musées sont ouverts, le MoMA, le MET, le Guggenheim, le New Museum...
À San Diego, le MOPA a rouvert hier avec une exposition en partenariat avec le Kiyosato Museum of Photographic Arts (ville de Hokuto, Japon) :
* Beginnings, Forever (16 avril-19 septembre 2021).
L’idée est de présenter lees œuvres de jeunesse d’artistes historiques et émergents réalisés avant l’âge de 35 ans.
Parmi les artistes représentés : Edward Weston, Brassaï, Robert Frank, William Klein, Yousuf Karsh, Robert Capa, W.Eugene Smith, Lewis Hine, André Kertész, Irving Penn, Shomei Tomatsu, Eikoh Hosoe, Kikuji Kawada, Nobuyoshi Araki, Daido Moriyama, Keizo Kitajima, Ken Kitano ...
Chronique d’une post-production, par Viviane Candas.
L’histoire de l’immigration à Marseille, de 1986 à 2021, du mythe du retour au séparatisme.
Salut les câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 17 au 23 avril 2021
Au fil du temps, tous les éditos