Journal de Wayne Hays (avril 2021) I
1er-15 avril 2021
publié le mardi 13 avril 2021


Jeudi 15 avril 2021

 

Bon anniversaire à Philippe Haudiquet (1937-2020), 84 ans aujourd’hui.


 

* "Retour sur Philippe Haudiquet", Jeune Cinéma n°391, décembre 2018.

* "Il était une fois le Larzac", Jeune Cinéma n°391, décembre 2018.


 


À Nyon, commence en ligne Visions du réel 2021, 52e édition (15-25 avril 2021).


 

Au programme :

* L’invité d’honneur : Emmanuel Carrière.


 

* Une sélection de 142 films venus de 58 pays.
Chaque jour, de nouveaux films en ligne visibles pendant 72 heures.


 

* La Compétition.


 

En préouverture, hier :

* Le Chant des vivants de Cécile Allegra (2021).

Le Chant des Vivants - rushes from FILM-DOCUMENTAIRE.FR on Vimeo.


 

Ce soir, cérémonie officielle d’ouverture :

* Les Guérisseurs de Marie-Eve Hildbrand (2021).


 

Le film est également diffusé par la Radio Télévision suisse (RTS), et disponible sur la plateforme le 17 avril 2021.

Faites votre programme.


À La Guadeloupe, commence le jeune Festival Nouveaux Regards 2021, 4e édition (15-18 avril 2021).


 

Il est gratuit et accessible partout en France, en Belgique, aux États-Unis, au Canada et aux Antilles.


 

Ce soir, à 21h00, ouverture avec 4 documentaires :

* A la deriva de Paula Curry Melo (2019) ; 407 Jou de Éléonore Coyette (2019) ; Marielle’s Legacy Will Not Die de Léonard Cortana (2019) ; 76. Éruption de la Soufriere de Olivier Kancel (2019
Suivis d’une rencontre avec Paula Cury et Éléonore Coyette, animation par Pauline Cabidoche.

Faites votre programme.

Il faut s’inscrire sur la 25e heure.


À Paris, la Maison européenne de la photographie (MEP), en attendant sa réouverture, propose durant tout le mois d’avril 2021 des soirées ciné en ligne autour de classiques du cinéma japonais, en écho à l’exposition Moriyama-Tomatsu : Tokyo.

Ce soir, c’est la dernière de :

* Les Funérailles des roses (Bara no sôretsu) de Toshio Matsumoto (1969).


 


 


 


Depuis la Cinémathèque de Bretagne, en partenariat avec le Musée de Bretagne, dans le cadre de l’exposition Face au mur : Le graphisme engagé de 1970 à 1990, deux films et une rencontre, sur la 25e heure :

* À 20h00 : Marée noire, colère rouge de René Vautier (1978).


 

Précédé de La Lutte des enfants, des femmes, des hommes contre la marée noire de Yves & Raymonde Albertini (1967).

La lutte des enfants, des femmes, des hommes contre la marée Noire - Cinémathèque de Bretagne from CinémathèqueDeBretagne on Vimeo.


 

C’est gratuit mais il faut réserver.

Bonnes lectures :

* Gwenola Morizur & Fanny Montgermont, Bleu Pétrole, Bamboo Eds, 2017.


 


 



Mercredi 14 avril 2021

 

Aujourd’hui, la Seconde République espagnole (1931-1939) a 90 ans.


 

Les élections municipales du 12 avril 1931 - les premières élections démocratiques depuis le coup d’État de Miguel Primo de Rivera (1870-1930) le 13 septembre 1923 -, avaient désavoué la monarchie, les Républicains étaient majoritaires dans les grandes villes, Alphonse XIII et sa famille partirent en exil. La République fut proclamée.


 


 

Un homme avait cru tout comprendre, Niceto Alcalá-Zamora (1877-1949), monarchiste, catholique, qui avait rejoint les Républicains en 1930, et, un moment Président, joua un rôle important dans cette République fragile et à courte vie, en procédant, par voie législatives, à des réformes sociales et économiques.

Et puis, le 17 juillet 1936, éclata la guerre civile.
Un pacte de non-intervention fut signé par la quasi-totalité des pays européens. Mais, à titre individuel, les antifascistes venus de 53 pays différents s’engagèrent aux côtés des Républicains,

* Guerre d’Espagne. Des Brigades Internationales au Secours Populaire de Jeanne Menjoulet (2019).


 

La République espagnole dura 3 ans, jusqu’au 1er avril 1939, avec la victoire de la dictature franquiste, qui dura, elle, jusqu’en 1975, le dictateur mourant, tranquille, dans son lit.

* L’Espagne vivra de Henri Cartier-Bresson (1938).


 

Les ressources Guerre d’Espagne du Dictionnaire Maitron.


On a un coup de cœur pour un film resté longtemps inédit, disponible chez nos amis Les Mutins de Pangée.

* Trotski de Jacques Kébadian (1967).


 

Ceci est "Sans transition", avec le paragraphe ci-dessus, ou alors "du coq à l’âne", parce que si le Partit Obrer d’Unificació Marxista (POUM) fut traité de "trotskiste" parce qu’il était opposé à la IIIe Internationale, il fut aussi renié par Trotski lui-même, cf. Léon Trotski, "Leçons d’Espagne, dernier avertissement", Écrits, t. III, pp. 543-544 et 551.

Jacques Kébadian, s’entoure de ses amis, Marcel Maréchal, Patrice Chéreau, Marcel Bozonnet, Hocquenghem, Pierre-William Glenn, Michel Andrieu, Arthur Kœstler... pour présenter, avec tendresse, son film ressuscité.


 

Bonnes lectures :

* Arthur Kœstler, Darkness at Noon, Londres, Macmillan, 1940. Le Zéro et l’infini, traduction de Jérôme Jenatton, Paris, Calmann-Lévy, 1945. Livre de poche, 1974.


 

* Arthur Kœstler, Spanish testament, Dialogue with Death, Londres, Macmillan, 1942. Dialogue avec la mort. Un testament espagnol, traduction de Simone Lamblin, Paris, Albin Michel, 1937.


 


Ce 14 avril 2021, c’est aussi le naufage du Titanic.

Il appareilla de Southampton le 10 avril 1912, à 12h15.


 

Il se heurta, 4 jours plus tard, à un iceberg historique, à 23h40 au large de Terre-Neuve et coula en moins de 3 heures.


 

Avant de gagner le grand large, le Titanic fit une première escale, (avant la seconde à Queenstown en Irlande), à Cherbourg, où il embarqua 281 passagers. À Cherbourg, la Cité de la mer est fermée, jusqu’à nouvel ordre.

Mais elle se souvient : Titanic, retour à Cherbourg.


 

Les films, fictions et documentaires, sur cette histoire sont très nombreux, leur nombre culmina pour le centenaire, en 2012.

Le premier, tourné avec l’actrice Dorothy Gibson, rescapée du naufrage, a brûlé dans un incendie.

* Saved from the Titanic de Étienne Arnaud (1912).


 

* Il est difficile d’oublier le dernier en date, notre contemporain, le Titanic de James Cameron (1997), et pas seulement parce qu’il est le plus grand succès de l’histoire du cinéma au box office mondial.

Allez, on s’en remet une petite couche.


 


À Paris, la Cinémathèque offre dans sa salle Henri,

* La Pince à ongles de Jean-Claude Carrière (1969).


 



Mardi 13 avril 2021

 

En Bretagne, depuis 3 ans, ils ont KUB.
C’est une plateforme culturelle collaborative, basée à Vannes, ouverte à tous en accès libre (théâtre, cinéma, expositions...), dont les animateurs sont conscients d’appartenir à un monde en pleine mutation, et d’agir pour une transition écologique et sociale, pour une société moins inégalitaire et plus solidaire. À partir du fait régional, ils sont ouverts sur le monde entier.

La plateforme diffuse des films de tous les genres (documentaires, fictions, animation., expérimental...), avec, chaque lundi, de nouvelles publications.


 

Parmi toutes les propositions, on choisit un film visible jusqu’au 10 novembre 2021 :

* Hikikomori, à l’écoute du silence de Dorothée Lorang & David Beautru (2013).

HIKIKOMORI, À L'ÉCOUTE DU SILENCE from MACHINEMACHINE on Vimeo.


 

* Sur France Culture.

* Sur National Geographic.


L’Institut polonais de Paris propose des films en ligne.

Ce soir, un premier film, visible jusqu’au 16 avril 2021 :

* À 19h00 : The Iron Bridge (Żelazny most) de Monika Jordan-Młodzianowska (2019).


 

Il faut s’inscrire.


Au Pavillon de l’Arsenal, l’épisode 8 de la mini-série Petite histoire naturelle de l’architecture est en ligne.

* Épisode 8 : Pourquoi le pétrole fait pousser des villes dans le désert ?


 

C’est le dernier épisode.
On peut donc voir et revoir tous les épisodes précédents, à la suite et dans l’ordre, la meilleure manière de voir une série, plutôt que d’attendre la semaine suivante.

Cela permet de comprendre comment le climat, les épidémies et l’énergie ont façonné la ville et les bâtiments, avec des crémones aux questions qu’on se pose tous les matins : Pourquoi nos enzymes sont-ils à l’origine de l’architecture ? Comment le blé a-t-il inventé les villes ? Pourquoi les petits pois sont-ils à l’origine des cathédrales ? Pourquoi les arts décoratifs sont-ils avant tout thermiques ? Pourquoi la peur des mauvaises odeurs a-t-elle fait s’élever d’immenses coupoles ? Comment un brin de menthe est-il à l’origine de Central Park ? Comment l’éruption d’un volcan a-t-il créé la ville moderne ?
Et la dernière, essentielle : Pourquoi le pétrole fait-il pousser des villes dans le désert ?


 



Lundi 12 avril 2021

 

Aujourd’hui, c’est la Fête de l’espace, 60 ans qu’un humain a vraiment décollé de la Terre et de son écosystème cosmique proche : Youri Gagarine (1934-1968).


 

Avant, il y avait eu la série des satellites Spoutnik (une dizaine), le 1er lancé en orbite le 4 octobre 1957 et désintégré le 4 janvier 1958, et le 2e habité par la chienne Laïka, morte de stress et de surchauffe à l’intérieur de la capsule, lancé le 3 novembre 1957 et désintégré le 14 avril 1958.


 


 

Ce premier homme dans l’espace avait 27 ans. Il était un d’humble extraction, intelligent à forte personnalité mais modeste, calme et optimiste. Il était petit (1m58), il s’était marié à 23 ans, avait deux filles, il était pilote de chasse. Après son exploit spatial, il eut 7 ans de gloire et d’excès, et perdit sa fraîcheur et son charme, noyés dans l’alcool et la débauche. Il est mort, jeune, à 34 ans, dans l’accident de son MiG-15 UTI , alors que commençaient les bouleversements occidentaux des années 1967-1968.


 


 

Nul ne peut vraiment imaginer le genre d’émotions qu’il eut, pendant les 108 minutes (dont 89 en orbite terrestre), de sa mission Vostok 1, en voyant la beauté de la planète bleue et ronde, parce que c’était les premières, et parce que c’étaient les siennes.
En 60 ans, beaucoup d’autres ont eu des expériences analogues, l’angoisse, la beauté, l’apesanteur, la rentrée dans l’espace, mais forcément différentes, ils n’étaient plus des pionniers innocents, ils avaient été pénétrés par les récits de la légende.


 

Toute l’humanité célèbre l’anniversaire de l’événement de ces temps devenus très anciens.
Aujourd’hui, les gros capitalistes malins se préparent aux vols spatiaux touristiques, les survivalistes considèrent qu’il est urgent de préparer, ailleurs, là-haut, le temps où la Terre sera usée jusqu’à la corde, les rêveurs confinés retournent à leurs grands classiques du Space Opera, et le spoutnik est devenu un vaccin.

* Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902).


 

* Les Premiers Hommes dans la Lune (The First Men in the Moon) de Bruce Gordon & JLV Leigh (1919).


 

* Aelita de Yakov Protazanov (1924).


 

Et puis, il y a les astronomes, qu’on suppose sans état d’âme du moins dans le domaine de leur recherche. Leurs dernières préoccupations, ce sont les trous noirs.
Il y a deux ans, ils ont réussi à photographier un trou noir pour la toute première fois.


 

Aujourd’hui, les mêmes ont capturé une photographie plus détaillée d’un trou noir. Il se trouve à 55 millions d’années-lumière, au cœur de la galaxie géante de la constellation de la Vierge, Messier 87, alias M87, NGC 4486, découverte en 1779 par l’astronome Johann Gottfried Koehler.

Au cœur du trou noir.


 

Dans l’imaginaire des gens normaux de notre nouveau siècle, c’est la nouvelle fascination.
Les deux mots, accolés, trou et noir, sont à la fois obscurs et effrayants, surtout dans cette période mondialement dépressive.


 


 

Ils véhiculent des expériences et des sensations vertigineuses, du trou de l’Enfer au trou de mémoire, en passant par le trou perdu et la prison... On oscille entre Blaise Pascal (Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie) et le Woyyzeck de Georg Büchner (Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on s’y penche). L’homme quelconque regarde le trou noir avec une intense (et naturelle) horreur du vide, alors que, justement, un trou noir est un champ de matière dense, mais qui aspire.

Pour détendre l’atmosphère terrestre (très polluée), et sortir un instant des infernales métaphysiques qui guettent, une proposition de Alain Resnais et Darry Cowl.


 

Et le confort de France Culture.



Samedi 10 avril 2021

 

Les Amis du Monde diplomatique d’Avignon invitent à une visio-conférence, transmise en direct sur les chaines des Amis Diplo Aix en Provence et des Déconnomistes.

* À 15h00 : Quelle politique énergétique pour préserver vraiment les êtres humains et les ressources naturelles ?
Avec Éric Stemmelen.


 

Bonne lecture :

* Éric Stemmelen, Partage ou Naufrage, Paris, Michalon, 2014.


 

* Toutes les rencontres Déconnomiques d’Aix-en-Provence en ligne.

* Les rencontres des Amis du Monde diplomatique d’Aix-en-Provence en ligne.


À Londres, la Tate,qui espère rouvrir en mai 2021, donne un cours de gravure cyanotype en ligne pendant 6 semaines, tous les samedis de 10h30 à 13h00 (10 avril-15 mai 2021).


 


 


 


 

Le cours utilise la photographie de paysage poétique de Don McCullin en interaction avec l’artiste et graveuse Colette Whittington, basée à Liverpool.


* MarseilleS#13

Chronique d’une post-production, par Viviane Candas.

L’histoire de l’immigration à Marseille, de 1986 à 2021, du mythe du retour au séparatisme.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 10 au 16 avril 2021.



Vendredi 9 avril 2021

 

À Paris, le Festival européen du film indépendant 2021, 16e édition (ECU) propose une édition en ligne dans la salle virtuelle de la 25e heure (9-11 avril 2021).


 

C’est un petit festival court, mais très exigeant, consacré au cinéma indépendant, militant, pourrait-on dire, puisqu’il prolonge ses 3 jours de festival annuels par ÉCU-on-the-Road, tout au long de l’année.
Créé par Scott Hillier, Australien installé à Paris, il se déroule à Paris depuis 2006, et persiste à ne parler qu’anglais.

Cette année, au programme, 11 films allemands.


 

Ce soir, à 19h00, Opening Night Session, avec des courts métrages :

* A Girl and a Gun de P.E. Joubert (2020) ;


 

* Sad Beauty de Arjan Brentjes (2020).


 

* Security Health Work de Marc-Antoine Modol ().


 

* The Delivery de Doğuş Özokutan (2019).


 

* Malakout de Farnoosh Abedi (2019).

Makout Trailer 2019 from Farnoosh Abedi on Vimeo.


 

* Quatre-mains de Lander Haverals (2020).


 

* Eulogy de Mateo Willis (2020).

EULOGY | Festival Trailer from Mateo Willis on Vimeo.


 

* Tick Tock de Awad Abdelrahman (2021).


 

* The Dawn de N.P. Novack (2019).


 

* Evangeline de Nadine Schwenk (2020).


 

Faites votre programme (il faut s’inscrire et réserver).


Le dernier numéro de Dedans Dehors, la revue de l’Observatoire international des prisons, section française (OIP) est paru :

* Dedans Dehors n°110 de mars 2021, Enseigner et apprendre malgré la prison.


 

* On consulte le sommaire.

* On lit le blog sur Mediapart.

* On s’offre des cadeaux.

* On découvre tous les numéros.



Jeudi 8 avril 2021

 

La Cinémathèque de Bretagne offre des séances en ligne : plus de 7200 films désormais accessibles gratuitement son site Internet.


 

C’est l’occasion de découvrir le fonds Langevin-Joliot-Curie et ses images de famille, tournées par Irène & Frédéric Joliot-Curie, entre 1928 et 1957, confiées au Forum des images en 1989 et 1997, transférés à la Cinémathèque de Bretagne en 2018, où elles ont été numérisées et documentées.


 

Le film de ce mois d’avril 2021, les images d’un bel été d’après guerre :

* Arcouest 1946 de Irène Joliot-Curie & Frédéric Joliot (1946).


 


 


 


 


La Cinémathèque de Toulouse met en ligne la rencontre avec Léo Souillés, qui avait eu lieu le jeudi 19 octobre 2017.
À l’origine, le mémoire qu’il avait fait, en 2009, sous la direction de Christophe Gauthier & Natacha Laurent, à l’Université de Toulouse II : Jeune Cinéma ou la recherche d’une nouvelle jeunesse d’une "cinéphilie populaire" (1964-1981).


 

L’occasion était la sortie de son livre adapté de sa thèse, La culture cinématographique du mouvement ciné-club : histoire d’une cinéphilie (1944-1999), sous la direction de Fabrice Montebello à l’Université de Lorraine, en 2013

[Rencontre] Léo Souillés-Debats from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.


 

Bonne lecture :

* Léo Souillés-Debats, La Culture cinématographique du mouvement ciné-club. Une histoire de cinéphilies (1944-1999), Paris, AFRHC, 2017.


 


À Paris, puisqu’on peut sortir dans la rue, puisque, même, c’est presque recommandé parce que le mal serait à l’intérieur de nos maisons, et puisque, comme les musées depuis des mois, cette fois (le confinement#3), elles ont dû fermer, les galeries parisiennes font de la résistance.


 

À l’initiative de l’association Le Jeudi des Beaux-Arts, elles ont transformé toute la rue des Beaux-Arts en une seule exposition derrière leurs vitrines, avec pour thème le visage humain (et son double, son compagnon de toujours, le masque) : À visage découvert ! (1er-20 avril 2021).


 


 

Animation : Jean-Charles de Castelbajac.


 

Ne pas confondre avec l’exposition du même nom qui avait eu lieu à la Fondation Cartier (18 juin-3 octobre 1992), pas les mêmes objectifs, pas les mêmes connotations, les temps ont changé.



Mercredi 7 avril 2021

 

À Rennes, avec l’AFCA, commence, en ligne comme en 2020, sur les plateformes Cinécapsule et Kub, le Festival national du film d’animation 2021, 27e édition (7-20 avril 2021).


 

Au programme : 160 œuvres sélectionnées, 61 films en compétition, 3 longs métrages, 50 rencontres en ligne.


 

Ce soir, ouverture gratuite en direct :

* À 18h30, 6 courts métrages : Skhizein de Jérémy Clapin (2008) ; Reci Reci Reci de Michaela Pavlatova (1991) ; A Family Portrait de Joseph Pierce (2009) ; Sog de Jonathan Schwenk (2017) ; Catherine de Britt Raes (2016) ; Acid Rain de Tomek Popakul (2019).


 

Faites votre programme.


Comme chaque mercredi, on profite des propositions de la salle Henri à la Cinémathèque.

Aujourd’hui, deux pistes :

* Un film dans le cadre du programme restauré de la Thai Film archive (17 mars-7 avril 2021) : Dark Heaven (Sawan mued) de Rattana Pestonji (1958).


 

* Un texte : 13 films avec un seul interprète.

De Gaston Modot (1887-1970) dans Conte cruel ou La Torture par l’espérance (1928)...


 

Sur Gaston Modot, on en profite pour aller voir le site extraordinaire de Philippe Morisson, La Belle Équipe, hommage à l’âge d’or du cinéma français à travers les revues d’époque.

.. à Robert Redford (né en 1936) dans All is Lost de J.C. Chandor (2013).


 


Carlotta réédite 2 films de John Huston en blu-ray que Jeune Cinéma avait beaucoup aimés à l’époque :

* Au dessous du volcan (Under the Volcano) de John Huston (1984).


 

* Le Malin (Wise Blood) de John Huston (1979.


 



Mardi 6 avril 2021

 

Depuis hier lundi 5 avril 2021, Confinement#3, et couvre-feu à 19h00.
Dans ce grand enfermement, cette grande séparation, dans nos vies virtuelles et décharnées, l’espoir ne peut être que l’horizon d’un "monde d’après" meilleur.

Un festival, plus prémonitoire qu’il ne le pensait, est mal connu : Le temps presse.


 

Il a une drôle d’histoire.

* En septembre 2000, à l’ONU, Kofi Annan avait lancé une campagne, avec les 191 gouvernements membres qui s’étaient engagés à réduire de moitié la pauvreté dans le monde avant 2015 : Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD).


 

* En 2008, un long métrage avait été réalisé, constitué de 8 séquences.

* 8 de Jane Campion, Gael Garcia Bernal, Jan Kounen, Mira Nair, Gaspar Noé, Abderrahmane Sissako, Gus Van Sant, Wim Wenders (2008).


 

Les courts métrages de Gaspar Noé et de Jane Campion avaient été sélectionnés au Festival de Cannes 2007. Le film entier avait été présenté en avant-première au Festival international du film de Rome en 2008 est au Festival de Cannes en 2009.

* En 2010, il fut projeté au Grand Rex, à Paris.


 

* Puis diffusé sur Internet le 5 février 2010, avec plus de 2 500 000 vues en deux mois.
Alors les 8 réalisateurs ont décidé de poursuivre l’aventure en créant le festival Le Temps Presse, posant une question au public : Et vous, comment voyez-vous le monde aujourd’hui ?

Depuis lors, au long des années, le festival a accueilli plus de 1300 jeunes réalisateurs venus de 40 pays différents.

Aujourd’hui, commence le Festival Le Temps Presse 2021, 10e édition (6-11 avril 2021)


 

Au programme, des film sortis au cinéma en 2020 et dont l’exploitation en salles a été écourtée à cause du coronavirus.

Tous les films sont disponibles tous les soirs à 20h00, les longs métrages sont payants, les courts métrages et les rencontres sont gratuits.

Faites votre programme.


À Angers, commence le festival Cinémas d’Afrique 2021, 18e édition (6-11 avril 2021).


 

L’Association Cinémas et cultures d’Afrique propose de devenir "programmateur", ce qui présente bine des avantages.


 

Ce soir à 20h00, ouverture avec deux films, un court et un long métrage, suivis d’échanges :

* Dagu de Aron Yeshitila (2019).

* Aza Kivy (Étoile du matin) de Nantenaina Lova (2020).

Bande annonce Aza Kivy - Etoile du matin - VF from endemikafilms on Vimeo.


 

Faites votre programme.


À Bruxelles, commence le Festival du film fantastique 2021 (6-18 avril 2021).


 

Un programme 2021 de 48 longs-métrages et 63 courts-métrages en ligne, c’est-à-dire dans des conditions contraires à son ADN et qui fait sa renommée : pas seulement le film, mais aussi la salle avec un public irrévérencieux, bavard et chaleureux, à nul autre pareil.


 

Ce soir, ouverture :

* The Shift de Alessandro Tonda (2020).


 

Faites votre programme.


Les Amis du Monde diplomatique fêtent leurs 25 ans.


 

Ils organisent de nombreuses rencontres, en ligne désormais, donc accessibles à tout le monde, c’est une chance, finalement.

On adhère.

Les Amis du Monde diplomatique de Caen incitent à une visio-conférence à propos de l’objectif de la Commission européenne "Zéro pollution en 2030".

Ce soir :

* À 18h30 : La contamination chimique de nos corps et de nos vies est-elle inéluctable ? https://www.amis.monde-diplomatique.fr/La-contamination-chimique-de-nos-corps-et-de-nos-vies-est-elle-ineluctable.html
Avec André Cicolella et Jean-François Harlet.


 

Avec Zoom, ou sans Zoom.



Samedi 3 avril 2021

 

De Lille, hier a commencé le Festival européen de courts métrages 2021, 37e édition, en ligne (2-7 avril 2021).


 

Au programme, 66 courts métrages venus de 17 pays et un invité d’honneur : Joey Starr.


 

* La compétition officielle.

* La compétition Autres regards.

* Le concours de scénarios.

* Le marché du film.


 


Nos amis Les Mutins de Pangée se payent le nouveau confinement, 3e édition : La Tenaille.


 

Pendant ce mois d’avril 2021 qui commence, ils offrent un cadeau à quelques happy few dont nous sommes : un film-hommage aux soignants de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil. Il suffit d’entrer dans la case "code de promotion" (à la fin du processus de location VOD et en minuscule), le code magique : mondor.

* L’Engagement, blouse blanches, colère noire de Klaus Gerke (2021).

L'engagement (B.A.) from lesmutins.org on Vimeo.


 

Parmi tous les films des Mutins de Pangée, on découvre leur classement thématique, et tout spécialement le rayon Santé et le rayon Travail.


Sur Arte, Le Temps des ouvriers de Stan Neumann (2020) est de nouveau disponible (On l’annonçait le 28 avril 2020).

* Épisode 1, Le Temps de l’usine (1700-1820) : Les Damnés de la Terre.


 

* Épisode 2, Le Temps des barricades (1820-1890) : Le Paradis des capitalistes.


 

* Épisode 3, Le Temps à la chaîne (1880-1935) : Un bon moteur humain.


 

* Épisode 4, Le Temps de la destruction (de 1936 à nos jours) : La Puissance de la classe ouvrière.


 


À Lyon, au Musée des Confluences, une exposition temporaire aux vastes perspectives bien d’ouvrir :

* La Terre en héritage, du Néolithique à nous (2 avril 2021-30 janvier 2022).


 

Il s’agit d’observer les grands défis environnementaux contemporains à l’aune d’une période charnière, le Néolithique, qui marqua le début de l’exploitation de la Nature. L’exposition tente d’identifie les moments-clefs de l’histoire où s’amorcent des modifications environnementales d’une ampleur sans précèdent, dessinant l’Anthropocène.

Après tout, La Genèse 3 ne dit pas autre chose, on mange la pomme interdite, on se fait virer du Jardin d’Eden, on se corrompt de plus en plus, y a plus qu’à se préparer au Déluge.
On ne saurait mieux figurer le collapse qui vient que l’atelier de Jérôme Bosch (circa 1450-1516).


 


* MarseilleS#12
La visio-conférence de la Behrend College Penn State University.


 

Chronique d’une post-production, par Viviane Candas.
L’histoire de l’immigration à Marseille, de 1986 à 2021, du mythe du retour au séparatisme.



Vendredi 2 avril 2021

 

De Créteil, en ligne, commence le Festival international de films de femmes 2021 (FIFF), première victime du covid (avec le cinéma du réel), en mars 2020 (1er-11 avril 2021).


 

Au programme, en plus des compétitions :

* Une invitée d’honneur : Aïssa Maïga.


 


 

* Une rétrospective Nicole Stéphane (1923-2007.


 

* Un hommage à Cecilia Mangini (1927-2021.
Cf. Cecilia Mangini sur le site.


 

* Une thématique : Héritage / transmission, avec 10 films.

* Les paroles des réalisatrices.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Eden de Ágnes Kocsis (2021).


 

Faites votre programme.
Mode d’emploi.

Sur France Culture.


À Hong Kong, hier a commencé le Festival international du film 2021 (HKIFF), 45e édition (1er-12 avril 2021).
Fondé en 1976, il est le plus ancien festival international du film d’Asie. Pour la première fois, il adopte le format hybride, avec des films en ligne (qui ne sont pas accessibles de France) et des rencontres dans des cinémas.


 

Au programme, cette année, un hommage à Stanley Kwan avec une rétrospective de 13 de ses œuvres et la publication d’un livre commémoratif.


 

Et une riche sélection française, saluée par le consulat de France..

Hier, l’ouverture s’est faite avec 4 films.

* Sole de Carlo Sironi (2019).


 

* Die letzte Stadt (The Last City) de Heinz Emigholz (2020).


 

* Kubrick by Kubrick de Gregory Monro (2020).


 

* Charlatan de Agnieszka Holland (2020).


 

Faites votre programme.



Jeudi 1er avril 2021

 

Bon anniversaire à Andrée Tournès (1921-2012), cofondatrice de Jeune Cinéma (avec Ginette & Jean Delmas) qui a 100 ans aujourd’hui.


 

À cette occasion, Jeune Cinéma a réédité le numéro spécial (2012), épuisé depuis longtemps, avec un tarif "spécial centenaire" : 10€ au lieu de 15€ (plus les frais d’envoi, 3, 00€.


 

Ce numéro ne comporte pas seulement des souvenirs et des hommages, mais raconte une époque, cent ans d’histoire et d’engagement.


 


 

Andrée Tournès a eu plusieurs vies, plusieurs pays, plusieurs métiers.


 

Elle a toujours été fidèle à ses engagements, jusqu’à la fin. Elle voulait mourir dans un cinéma, mais elle n’a jamais séparé sa grande passion de son environnement : le monde réel, avec ses luttes comme avec ses solidarités.


 


 


 


 

Son histoire se confond avec les soubresauts de son époque, et, depuis 1964, avec celle de sa revue Jeune Cinéma.


 

Elle était amoureuse de Conrad Veidt (1893-1943).
C’est une jolie coïncidence que cette même année, on fête aussi le centenaire du Tombeau hindou (Das Indische Grabmal) de Joe May (1921) sur un scénario de Fritz Lang.


 

Elle collectionnait les soleils et les chevaux, elle avait une maison en Toscane, elle avait des tas d’amis, voire d’amoureux.


 


 


 


 

Elle est morte le 26 février 2012, il y a 9 ans. Ce qui nous arrive aujourd’hui était déjà en cours de cuisson.


 


 

Elle est toujours parmi nous.
En ce printemps 2021, elle inaugure une nouvelle rubrique de Jeune Cinéma, dans le n°406-407 qui vient de paraître : Chercheurs et curieux, avec un texte inédit sur Max Kolpe, alias Max Colpet (1905-1998).


À la Cinémathèque du documentaire, commence, en ligne, le cycle Pasolini, Pasoliniennes, Pasoliniens ! avec plus de 13 films de 11 réalisatrices et réalisateurs (1er avril-21 juin 2021).


 

Ce soir, l’ouverture se fait à 20h00, sous l’égide de Pier Paolo Pasolini (1922-1975) mais sans lui, avec 3 films rares :

* Étrangers à la ville (Ignoti alla città) de Cecilia Mangini (1958).

Étrangers à la ville (Ignoti alla città) from Bpi Cinéma on Vimeo.


 

* Comizi d’amore ’80 (épisode 1) de Cecilia Mangini (1983), une suite de Enquête sur la sexualité (Comizi d’amore) de Pier paolo Pasolini (1964).

* Il Mago de Mario Gallo (1958).

Cf. notamment :

* "Pier Paolo Pasolini documentariste". Jeune Cinéma n°277 septembre 2002
* "Entretien avec Lino del Fra et Cecila Mangini", Jeune Cinéma n°107, décembre 1977.

On s’inscrit, c’est gratuit.


Les Amis du Monde diplomatique de l’Aude et de Toulouse invitent à une visio-conférence :

* À 18h00 : Une autre vision de la Birmanie.
Avec Christine Chaumeau et Jérôme Sales de Gauzy.


 


 

On assiste à la visio-conférence avec l’application Zoom, ou sans Zoom.


Le Monde diplomatique d’avril 2021 est paru.


 

* En kiosques.

* On le feuillette.

* On s’abonne.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 



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