Journal de Wayne Hays (septembre 2021) I
1er-15 septembre 2021
publié le mardi 14 septembre 2021


Mercredi 15 septembre 2021

 

À Oldenburg, commence le Festival international du film 2021 (IFFO), 28e édition (15-19 septembre 2021).


 

Il défend le cinéma indépendant, il est non-compétitif, mais il y a quand même des prix et des récompenses.
Les projections ont lieu dans 4 cinémas de la ville, mais aussi dans un environnement carcéral de haute sécurité, l’Alcatraz du Nord, où les détenus peuvent partager leur plaisir avec le grand public.


 

Au programme, les sections Indépendent, International, Midnite Xpress, Shorts, Hommage, et cette année, une Rétrospective Ovidio G. Assonitis

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Leberhaken (Uppercut) de Torsten Rüther (2021)


 

Faites votre programme.


À Rome, commence un nouveau festival, le Festival de film de la Villa Médicis, 1ère édition (15-19 septembre 2021).


 

Depuis 1974, l’Académie de France à Rome accueille des pensionnaires cinéastes ou scénaristes (Clément Cogitore, Mitra Farahani, Benjamin Crotty, Thomas Salvador, Nora Martirosyan, Xavier Beauvois, Rémy Belvaux) et des artistes réalisant des films de court et long métrage (Éric Baudelaire, Valérie Mréjen, Lola Gonzàlez). Il était naturel qu’elle soit tentée par une fête régulière.

Au programme, trois sections : une Compétition internationale, les Focus et les grands rendez-vous du Piazzale, dans les espaces de la Villa (deux salles en intérieur) et un cinéma en plein air.

La compétition internationale présente quatorze films, de toutes durées et genres confondus réalisés en 2020 ou 2021, avec deux prix le Prix Villa Médicis du meilleur film et le Prix du Jury
Le jury : Teresa Castro, Mati Diop et Béla Tarr

TEASER Festival de Film de la Villa Médicis (15-19.09.2021) from Académie de France à Rome on Vimeo.


 

Ce soir, ouverture sur le Piazzale :

* À 21h00 : Serre-moi très fort de Mathieu Amalric (2020).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Richard Brooks (15 septembre-16 octobre 2021).

Ce soir :

* À 20h00 : Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) de Richard Brooks (1959).


 

Faites votre programme.


À Marseille, à partir de cet automne, Cinédoc propose un rendez-vous régulier de cinéma expérimental au Polygone étoilé, à prix libre.


 

Ce soir :

* À 20h00 : Kenneth Anger : Puce moment (1949) ; Invocation of my Demon Brother (1966-1969) ; Kustom Kar Kommandos (1965) ; Rabbits Moon (1950) ; Lucifer Rising (1966-1980).


 


À Vincennes, à la Cartoucherie, on a le bonheur de retourner au théâtre et de retrouver le Théâtre du Soleil, qui accueille deux spectacles de Marcel Bozonnet.


 

Ce soir :

* À 20h30 : La Rue, par les Comédiens voyageurs d’après le roman de Isroël Rabon, mise en scène de Marcel Bozonnet (15-25 septembre 2021 puis 5-10 octobre 2021).


 

On note tout de suite, le 28 septembre 2021 :

* À 20h30 : La Princesse de Clèves, par les Comédiens voyageurs d’après le roman de Madame de La Fayette, 
mise en scène et interprétation Marcel Bozonnet. (28 septembre-2 octobre 2021).


Les sorties sur le grands écrans

* Christo : Marcher sur l’eau de Andreï M. Paounov (2018).

* Avec un Sourire, la Révolution ! de Alexandre Chartrand (2019).

* L’Affaire collective (Colectiv) de Alexander Nanau (2019).

* La Proie d’une ombre (The Night House) de David Bruckner (2020).

* L’État du Texas contre Melissa (The State of Texas vs. Melissa) de Sabrina Van Tassel (2020).

* Summertime de Carlos Lopez Estrada (2020).

* Blue Bayou de Justin Chon (2021).

* Le Genou d’Ahed (Ha’berech) de Nadav Lapid (2021).

* Dune de Denis Villeneuve (2021)

* Les Amours d’Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet (2021).

La ressortie en version restaurée

* Bayan ko (Bayan ko : Kapit sa patalim) de Lino Brocka (1984).



Mardi 14 septembre 2021

 

À La Rochelle, commence le Festival de la fiction, 23e édition (14-19 septembre 2021).


 

Ce festival, qui récompense les œuvres de fiction télévisuelle, web et digitale, est né à Saint Tropez en 1999, s’est installé à La Rochelle en 2007, et a fait un petit détour à Paris, aux Folies Bergères, en 2020.

Au programme de cette année, les compétitions (française, européenne, étrangère francophone), face au jury présidé par Guillaume de Tonquédec. et les événements hors compétition.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture avec un film M6 :

* À 19h30 : J’irai jusqu’au bout de mes rêves de Stéphanie Pillonca (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, après, une 9e édition 100% en ligne et 100% gratuite du 9 au 16 juin 2020, commence le Champs-Élysées film festival 2021, 10e édition (14-21 septembre 2021).


 

Le festival se consacre au cinéma indépendant français et américain, avec des films inédits.

Au programme, les compétitions, avec les longs métrages français et américains ainsi que les courts métrages français et américains. face au jury sous la présidence de Thomas Lilti.

Et pour célébrer l’anniversaire :

* Dix ans d’indépendance : Les longs métrages, et Les courts métrages

* Une rétrospective Jim Cummings.

* Une section inédite, Riot Girls.

* Une carte blanche à ACID.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture au Publicis :

* À 19h00 : Les Intranquilles de Joachim Lafosse (2021).
En sa présence avec l’équipe du film.


 

Faites votre programme.


À Paris, le cinéma La Clé Revival tient le coup, après 19 mois d’occupation, des séances tous les soirs à 19h30, à prix libre.


 

Ce soir, deux moyens métrages réalisés par deux occupants de l’association Home Cinéma, en leur présence :

Ce soir, à 20h00 :

* Maan faa tung de Eugénie Arcos (2020).


 

* Lexique dyslexique de Derek Woolfenden (2012).


 



À Milan, la Cineteca (MIC), redécouvre son fondateur Alberto Lattuada (1914-2005) - en 1947, avec Luigi Comencini (1916-2007) - et lui rend hommage après restauration. Elle présente 27 de ses films les plus importants (14-26 septembre 2021).

Ce soir, sur la terrasse, un film inédit en France, avec Jean Sorel :

* À 20h30 : L’amica de Alberto Lattuada (1969).


 

Faites votre programme.



Lundi 13 septembre 2021

 

À Paris, à la Cinémathèque, il y a une programmation régulière, tous les lundis soir : Aujourd’hui le cinéma.

Depuis 2018, elle accueille, chaque trimestre, l’Agence du court métrage et la revue Bref et les séances Premiers pas (créées en 2011) : les courts métrages des réalisateurs dont le films sont à l’affiche.

Ce soir, à 19h00, soirée présentée par Stéphane Kahn.

* Asmahan la diva de Chloé Mazlo (2019), autour de Sous le ciel d’Alice (2020).


 

* Fais croquer de Yacine Qnia (2011), autour de De bas étage (2021).


 

* Los Angeles de Elie Wajeman (2007), autour de Médecin de nuit (2020).


 

* Petite blonde de Émilie Aussel (2013), autour de L’été l’éternité (2020).


 


À Paris, à la Maison de l’Amérique latine(MAL), un film proposé par l’Assocation d’ex-prisonniers politiques chiliens-France.

Ce soir :

* À 19h00 : Au nom de tous mes frères de Samuel Laurent Xu (2019).
En sa présence.


 


 


À Paris, au Musée d’art moderne de la ville de Paris (MAM) en coopération avec le Goethe-Institut, commence l’exposition Anni et Josef Albers. L’art et la vie (10 septembre 2021-9 janvier 2022).


 



Samedi 11 septembre 2021

 

On n’oublie aucun 11 septembre.

* Santiago du Chili (mardi 11 septembre 1973).


 

* New York (mardi 11 septembre 2001).


 


À Paris, à la Halle Saint-Pierre, chaque deuxième samedi du mois (1), ont lieu les Rencontres en surréalisme, organisées par Françoise Py, dans le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du Surréalisme (L’APRES) et la revue Mélusine.

Aujourd’hui, un film consacré à Virginia Tentindo en version intégrale jamais montrée, suivi d’une table ronde :

* À 14h30 : Minimes Innocences de Fabrice Maze (2011).
En sa présence, avec Jean-François Rabain.


 

Bonne lecture :

* Christophe Dauphin & Odile Cohen-Abbas, éds., Virginia Tentindo, les mains du feu sous la cendre, Paris, co-éditions de la revue Les Hommes sans épaules et Rafael de Surtis, 2021.


 

1. Sauf le samedi 16 octobre 2021 : Journée d’étude sur Charles Fourier dirigée par Henri Béhar & Françoise Py.

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg a commencé une grande rétrospective, la première en France, de l’œuvre de l’une des plus grandes figures de l’art nord-américain du 20e siècle, Georgia O’Keeffe (1887-1986) à la longue vie (8 septembre-6 décembre 2021)


 

Sur Arte :

* Georgia O’Keeffe. Une artiste au Far West de Evelyn Schels (2020).
Disponible du 5 septembre au 10 novembre 2021.


À New York, le MoMA présente la première exposition solo (dans un musée américain depuis 25 ans) de l’œuvre d’une pionnière : Shigeko Kubota. Liquid Reality (21 août 2021-1er janvier 2022).


 

Shigeko Kubota (1937-2015) a été l’une des premières artistes à s’engager dans la vidéo dans les années 1970, après avoir rencontré John Cage (1912-1992) en 1962 à Tokyo et Nam June Paik (1932-2006) qu’elle épousera. Elle était membre de Fluxus.


 


 

Les œuvres présentées couvrent une période cruciale de son travail, six œuvres entre 1976 et 1985, et son évolution à partir de Marcel Duchamp.


 

Bonus : Jean-Jacques Lebel raconte Fluxus à Venise.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 11 au 17 septembre 2021.



Vendredi 10 septembre 2021

 

À Strasbourg, commence le Festival européen du film fantastique 2021 (FEFFS), 14e édition (10-19 septembre 2021).


 

Cette année, l’invité d’honneur, c’est Álex de la Iglesia, avec, tout le week-end, une rétrospective de son œuvre, et une masterclass, dimanche 12 septembre 2021 à 14h00, animée par Gilles Penso de L’Écran Fantastique.


 

Au programme :

* Les sections habituelles, notamment les compétitions Fantastique, Animation et Crossover, les séances spéciales, les courts métrages, les Midnight movies et la Nuit excentrique, etc.

* Deux rétrospectives : Attractions funestes et La Hammer années 70

* L’exposition, Flow, de la section numérique, avec ses jeux vidéos.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h00 : Last night in Soho de Edgard Wright (2021).


 

Faites votre programme.


À La Courneuve, ce soir, commence la Fête de l’Huma 2021.


 

Cette année, elle revient, "Autrement", en version moderne, avec des applis à télécharger, des inscriptions en ligne, des replays, une carte interactive, une page Facebook, une jauge limitée, des masques recommandés, un pass sanitaire, tout ça.
Et sans aucun débat sur le climat.


 

Mais toujours des concerts, des débats, et du cinéma.

Ce soir, par exemple, on peut fêter dignement les 150 ans de La Commune :

* À 19h00 : Dialogues sur la Commune et à 22h40, un film : Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan (2021).
Avec une exposition Communards, Communeuses.


 

Ou bien on peut focaliser sur la Palestine :

* À 18h30 : Jérusalem, Ramallah, Haïfa. Quand les Palestiniens se révoltent.

* À 20h00 : une soirée de solidarité avec la Palestine.

Ou, à la même heure, un film Palestine Underground de Jessica Kelly & Anaïs Brémond (2018).


 

Alors qu’à la Fête de l’Huma 1919, on avait organisé une grande marche pour le climat, suivie d’une soirée Justice climatique - justice sociale : la lutte en vert, rouge, jaune, et qu’en 2020, la ville de La Courneuve a déclaré l’urgence climatique, cette année 2021, il ne semble pas que ce soit un sujet de débat.

Tout est arrangé alors ?
Ça va mieux, et les gouvernements s’en occupent ?
Ce n’est pas ce qu’on avait cru comprendre cet été, un peu partout dans le monde, ni du rapport du GIEC.


 

Faites votre programme de débats.
Faites votre programme de concerts.


Le Monde diplomatique de septembre 2021 est paru, et on le trouve en kiosque.


 

Il sera à la Fête de l’Huma, au Village du livre, un stand tenu par les Amis du Monde diplomatique.

On le feuillette.

On s’abonne.



Jeudi 9 septembre 2021

 

À Toronto, commence le Festival du film 2021 (TIFF), 46e édition (9-18 septembre 2021).


 

Le TIFF, l’un des grands festivals de cinéma avec Cannes, Venise et Berlin, ne décerne qu’un seul prix, celui du public, mais il est considéré comme un tremplin pour les Oscars.
Cette année, le festival est hybride, in person et en digital.
Au programme, notamment, 8 longs métrages en compétition dans la section Platform qui propose des films de cinéastes établis et émergents, et 15 cérémonies de gala.

Ce soir, la première au Princess of Wales Theatre :

* À 23h30 : Dear Evan Hansen de Stephen Chbosky (2021).


 

Faites votre programme.


À Lyon, commence le festival de science-fiction, Les Intergalactiques 2021, 9e édition (9-14 septembre 2021).


 

Ce soir, fête d’ouverture costumée et maquillée, à partir de 20h00 :

* À 20h30 : Rock Aliens (Voyage of the Rock Aliens) de James Fargo (1984)


 

* À 23h00 : Les Rolling Muppets en concert.

Faites votre programme.


À Toulouse, à la Cinémathèque : Les films qu’il faut avoir vus (9-29 septembre 2021).

Ce soir :

* À 21h00 : Fight Club de David Fincher (1999).


 

On note tout de suite le mercredi 15 septembre 2021 : à 18h00, une rencontre avec Alain Guiraudie, à la librairie Ombres Blanches, et à 21h00, le film qu’il a choisi : Steak de Quentin Dupieux (2007).


 

Faites votre programme.

Au passage, on visite en entrée libre, dans le hall de la cinémathèque, l’exposition Dans la jungle de TAT, les coulisses d’un studio d’animation (7 septembre-7 novembre 2021).


 

La TAT est une société de production spécialisée dans l’animation pour la télévision et le cinéma, créée à Toulouse en 2000 par David Alaux, Éric Tosti & Jean-François Tosti.


 


À Marseille, au Vidéodrome, commence le festival de courts métrages queer et féministes Les Mains gauches 2021, 2e édition (9-12 septembre 2021).

Ce soir, ouverture :

* À 20h30 : #1 Vers la puissance soin avec Boys don’t cry de Bobbie Faren Müller (2019)...


 

... Et aussi : Keepin’ it Real de Malique lee Moore (2020), I do not belong in this body de Parviz Majidov (2020), Perifericu de Nay Mendl, Rosa Caldeira, Stheffany Fernanda & Vita Pereira (2020).

Faites votre programme.


À San Diego, au Museum of Photographic Arts (MOPA), commence le LGBT Film Festival 2021, 21e édition (9-12 septembre 2021).

Ce soir, Opening Night au San Diego Natural History Museum :

* À 19h00 : Firebird de Peeter Rebane (2021).


 

Faites votre programme.



Mercredi 8 septembre 2021

 

À Paris, à Beaubourg, à la BPI, commence le cycle Voir grand : Télévision, cinéma et vice versa (8 septembre-19 décembre 2021).


 

Ce programme se déroule cet automne en trois temps :

* Hommage à la case documentaire d’ARTE La Lucarne (8 septembre-5 novembre 2021).

* Redécouverte, avec l’INA, de la série des années 70, La Vie filmée (1930-1934) de Michel Pamart & Claude Ventura avec Georges Perec (5-19 novembre 2021).

* 25 nuances de docs avec France Télévision (19 novembre-19 décembre 2021).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Quelque chose qui vit et qui brûle de Giovanni Donfrancesco (2021).
En sa présence.


 


À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Luc Moullet (8-30 septembre 2021).

Ce soir, ouverture à 20h00 :

* Essai d’ouverture de Luc Moullet (1988), avec son inoubliable écho, Ouvertures faciles de Pierre Excoffier & François Hernandez (1999).


 

* Anatomie d’un rapport de Luc Moullet & Antonietta Pizzorno (1975).

Anatomie d'un rapport (B.A) from lesmutins.org on Vimeo.


 

En ce moment, le film intégral est en ligne sur Internet.

Bonus avec Antonietta Pizzorno chante Luc Moullet de Gérard Courant (2000).


 

Faites votre programmme.


À Paris, la Maison de l’Amérique latine (MAL), a rouvert hier avec l’exposition consacrée à Agustín Cárdenas (1927-2001), maintes fois décalée : Cárdenas, Mon ombre après minuit. Œuvres sur papier, œuvres sculptées (7 septembre-15 décembre 2021).


 


 


Les sorties sur les grands écrans

* One More Jump de Emanuele Gerosa (2019).

* La Nuit des rois de Philippe Lacôte (2020).

* Serre moi fort de Mathieu Amalric (2020).

* Boîte noire de Yann Gozlan (2020).

* Le Braquage du siècle (El robo del siglo) de Ariel Winograd (2020).

* 9 jours à Raqqa de Xavier de Lauzanne (2020).

* Respect de Liesl Tommy (2020).

* La Cure de Simon Rembado & Clément Schneider (2021).

* Délicieux de Éric Besnard (2021).

La ressortie en version restaurée

* Le Ministère de la peur, aka Espions sur la Tamise (Ministry of Fear) de Fritz Lang (1944).



Mardi 7 septembre 2021

 

Jean-Paul Belmondo (1933-2021) est mort hier, lundi 6 septembre 2021.


 

Hommage national aux Invalides ce jeudi 9 septembre 2021, il n’y a rien à ajouter à propos de sa popularité. Et, en effet, il est qu’il est sans doute un des acteurs les plus aimés de l’histoire du cinéma français, et pas seulement "de sa génération", cette génération qui eut comme professeurs Louis Jouvet et René Simon.
Sur ses 91 films, de 1956 à 2008, les hommages, télévisuels notamment, ont surtout souligné le charme de sa personnalité et son travail de cascadeur, dans ses films le plus connus.


 

On constate que cette gloire nationale qu’il est devenu n’aura jamais eu, au cours de sa vie, beaucoup de récompenses personnelles, à part des prix pour l’ensemble de sa carrière à Los Angeles en 2009, à Cannes en 2011, et à Venise en 2016, comme s’il était plus grand que ses films. Ce qui relativise l’importance de toutes les distributions des prix, et renforce celle des acteurs, voire du casting en général, par rapport à celle du réalisateur.

Dans ces hommages médiatiques, les films dits d’auteur, où il était pourtant particulièrement attachant, ont été évacués, à l’exception de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard (1965), mais on se demande si ce n’est pas "juste une image", récurrente certes, qui a été retenue en métonymie d’un grand film qui s’éloigne.


 


 

Il fut si jeune, et si drôle...


 

Mais aujourd’hui, notre émotion va surtout à :

* Moderato cantabile de Peter Brook (1960).


 

* Léon Morin prêtre de Jean-Pierre Melville (1961).


 

* Stavisky de Alain Resnais (1974).


 

Bonne lecture :

* Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Paris, Larousse, 2017.


 

Sur France Culture.


À Lisbonne, commence le festival de films d’horreur Motel/X 2021,15e édition (7-13 septembre 2021).


 

Le festival a commencé tout petit, à la fin des années 1990, dans un grenier, avec une télévision, un magnétoscope et des VHS, et un rendez-vous d’amis tous les vendredis à minuit. Il est devenu "festival" en 2007, est affilié depuis 2011 à
à la Fédération des Festivals Méliès (MIFF) et ses Méliès d’or. Depuis 2016, pour sa 10e édition, le festival a introduit une nouvelle section compétitive, le Prix Méliès d’argent, et en 2018, il a lancé le Prix du Public.
Parmi ses invités prestigieux, on remarque José Mojica Marins en 2008, George A. Romero en 2010, Dario Argento en 2012, Alejandro Jodorowsky et Roder Corman en 2017, et Takashi Miike en 2020 et à distance.

Au programme cette année, une plongée profonde dans la mémoire de la guerre coloniale portugaise, et une rétrospective, Fúria Assassina - Mulheres Serial Killer, qui rassemble quelques-uns des films de tueuses en série "malheureusement rares au féminin" (sic). Mais n’ergotons pas, on toujours adoré les films de vengeance, hésitant même à les classer dans la catégorie feelgood.


 

Ce soir, ouverture au Cinéma São Jorge :

* À 20h30 : The Green Night de David Lowery (2021).


 

* À 21h00 : Bloody Oranges de Jean-Christophe Meurisse (2021).


 

Faites votre programme.


À Lyon, l’Institut Lumière, célèbre Raymond Depardon et Claudine Nougaret, avec une exposition, une rétrospective des longs métrages et une sélection de courts métrages.


 

Ce soir :

* À 18h30 : Rencontre avec Raymond Depardon et Claudine Nougaret, animée par Thierry Frémaux.


 

* À 20h30 : Journal de France de Raymond Depardon & Claudine Nougaret (2012).


 

Et demain :

* À 18h00 : Vernissage de l’exposition Le Désert américain, à la Galerie Cinéma de l’Institut Lumière.


 


 

* À 19h30 : Mon arbre de Raymond Depardon & Claudine Nougaret (2019).


 

La Captive du désert de Raymond Depardon (1989).

La captive du désert from Palmeraie et désert on Vimeo.


 

Faites votre programme.



Lundi 6 septembre 2021

 

À Paris, comme chaque premier lundi du mois, au MK2 Odéon, avec l’Agence du court métrage, C’est déjà demain.

Ce soir, à 20h00 :

* La Tempête de Astrid Guinet (2019).


 

* La Musique de Jean-Benoît Ugeux ( 2019).


 

* Elle est où, la dame ? de Antoine Chappey 
(2020).


 

* Un adieu de Mathilde Profit
 (2019). Prix Jean Vigo 2020.


 


À Venise, le Palazzo Grassi a rouvert hier, dimanche 5 septembre 2021, après des mois de travaux, en offrant, gratuitement aux Vénitiens, des images inimaginables de la ville, parallèle, vide et atemporelle : Hypervenezia (5 septembre—9 janvier 2022).


 

C’est le projet Venice Urban Photo Project conçu et réalisé par Mario Peliti : des images en blanc et noir, sans ombres et sans aucune présence humaine.
Le travail a été commencé en 2006 et durera jusqu’en 2030. Aujourd’hui la collection est constituée de plus de 12 000 clichés.


 


 

Eugène Atget aurait apprécié.
Souhaitons comme comme Thomas Otway en 1682, ou Simone Weil en 1940, qu’en 2030, Venise soit sauvée, ce qui ne va pas de soi, au train où vont les choses.


 


 

Il vaut mieux réserver en ligne, et le billet est aussi valable pour pour l’expo de la Punta della Dogana : Bruce Nauman. Contrapposto Studies.


À Paris, à la MEP, vient d’ouvrir une nouvelle exposition : Mari Katayama Home Again (3 septembre-24 octobre 2021).


 


 



Mercredi 1er septembre 2021

 

À Venise, au Lido, commence la Mostra internazionale d’arte cinematografica di Venezia 2021, 78e édition (1er-11 septembre 2021).


 

Son histoire est compliquée, mais on retient que le festival de cinéma le plus ancien est ouvert à tous, accrédités ou pas, qu’on peut même voir les films dans certains cinémas de la ville. Enfin, bien sûr, dans la mesure où on a triomphé des épreuves de la réservation en ligne.

Au programme :

* Deux Lion d’or pour l’ensemble de leur carrière à Jamie Lee Curtis et à Roberto Benigni.

* La sélection officielle avec la compétition et son jury présidé par Bong Joon-Ho, la sélection Hors compétition, la section Orizzonti...

* Ainsi que les sections parallèles : la Settimana Internazionale della Critica, 36e édition, et la Giornate degli Autori, 18e édition.

Hier, mardi 31 août 2021, il y a eu une préouverture, sala Darsena, pour fêter le centenaire de Nino Manfredi (1921-2004) :

* À 18h30 : La Biennale di Venezia : il cinema al tempo del Covid de Andrea Segre (2020).


 

* À 21h00 : Per grazia ricevuta (Miracle à l’italienne) de Nino Manfredi (1971).


 

Aujourd’hui, on peut voir les films à partir de 16h00, et ce soir :

* À 19h00 : Madres paralelas de Pedro Almodóvar (2021).


 

* À 22h40 : Les Promesses de Thomas Kruithof (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Bruno Dumont (1er-16 septembre 2021).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : France de Bruno Dumont (2019).
En sa présence.


 

Et demain, commence la Rétrospective Dino Risi (2 septembre-27 octobre 2021) qui commence avec :

* À 20h00 : Au nom du peuple italien (In nome del popolo italiano) de Dino Risi (1971).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grands écrans

* Il varco de Federico Ferrone & Michele Manzolini (2018).

* Un Triomphe de Emmanuel Courcol (2019).

* Chers camarades ! (Dorogie tovaritchi) de Andrey Konchalovski (2020).

* Gogo de Pascal Plisson (2020).

* Laila in Haifa de Amos Gitaï (2020).

* Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid (2021).

Les ressorties en versions restaurées

* L’Homme à la Ferrari (Il tigre) de Dino Risi (1967).

* Parfum de femme (Profumo di donna) de Dino Risi (1974).

* Au nom du peuple italien (In nome del popolo italiano) de Dino Risi (1971).



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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