2021 : Journal de Wayne Hays
* Wayne Hays-édito 2021 ; 1er-15 janvier 2021 ; 16-31 janvier 2021 ; 1er-14 février 2021 ; 16-28 février 2021 ; 1er-13 mars 2021 ; 16-31 mars 2021 ; 1er-15 avril 2021 ; 17-29 avril 2021 ; 1er-15 mai 2021 ; 18-31 mai 2021 ; 1er-15 juin 2021 ; 16-30 juin 2021 ; 2-15 juillet 2021 ; 16-31 juillet 2021 ; 3-14 août 2021 ; 17-28 août 2021 ; 1er-15 septembre 2021 ; 16-30 septembre 2021 ; 1er-15 octobre 2021 ; 17-31 octobre 2021 ; 2-15 novembre 2021 ; 16-30 novembre 2021 ; 1er-15 décembre 2021 ; 16-31 décembre 2021
À Lunel, commence le festival Traversées, 37e édition (30 juin-4 juillet 2021).
C’est le temps fort annuel de l’association Pêcheurs d’Images fondée en 1985, pour se placer au cœur du combat contre les discriminations, avec les Semaines du cinéma méditerranéen, devenues, le festival Traversées, en 2015.
Pour rapprocher et solidariser les populations d’origines diverses vivant côté à côte, rien de tel que le cinéma, qui demeure l’art populaire par excellence.
L’association œuvre toute l’année.
Au programme 2021 :
* La Compétition premier long métrage et la Compétition courts métrages.
* Des invités de marque qui viendront présenter leurs films : Ismaël El Iraki, Michel Leclerc, Chloé Mazlo, Caroline Vignal, et notre bien-aimé Patrick Chesnais.
Aujourd’hui, une journée chargée, au cinéma L’Athénée :
* À 16h30 : 200 mètres (200 Meters) de Ameen Nayfeh (2020).
Ou bien :
* À 16h30 : Le Labyrinthe de Pan (El laberinto del fauno) de Guillermo Del Toro (2006).
* À 18h30 : Le Traducteur (The Translator) de Rana Kazkaz & Anas Khalaf (2020).
Ou bien :
* À 18h30 : Tailor (Raftis) de Sonia Liza Kenterman (2020).
Et puis, ce soir, c’est l’ouverture, avec une avant-première exceptionnelle, puisque le film ne sortira pas en salle mais directement sur Canal +, une tendance post-pandémie qui se confirme :
* À 20h30 : Le Mariage de Rosa (La boda de Rosa) de Icíar Bollain (2020).
À Grenoble, la Cinémathèque présente le plus ancien rendez-vous du court métrage en France - il est né en 1978 -, le Festival du film court en plein air 44e édition (30 juin-4 juillet 2021).
Le festival est gratuit, et ouvert à tous.
La bande annonce, elle, est réservée aux happy few, qui ne peuvent pas la partager. Il faut s’inscrire sur Facebook, ou bien contacter le propriétaire et demander l’autorisation.
Au programme 2021 : la Compétition en plein air et la Compétition en plein écran au cinéma Juliet-Berto.
Ce soir, l’ouverture dans le parc Paul-Mistral, avec un programme de courts métrages :
* À 21h00 : Le Grand Vert de Laurenzo Massoni (2021) ; Le Doigt de la mort de Mazarine Miloudi, Mélanie Levaux, Oriane Gros, Pauline Mahieu & Sebastien Pages (2020) ; Le Départ de Saïd Hamich (2020) ; Paper Caper de Deanna Molinaro (2021) ; Miegamasis Rajonas de Vytautas Katkus (2020) ; Maximus de Jean-Christophe Bouzy (2020) ; Comme un fleuve de Sandra Desmazières (2020).
LE GRAND VERT - extrait making of from Quentin Molina on Vimeo.
Les sorties sur les grands écrans
* La Fièvre (A febre) de Maya Da-Rin (2019).
* My Zoé de Julie Delpy (2019).
* Solo de Artemio Benki (2019).
* Février de Kamen Kalev (2019).
* Midnight Traveler de Hassan Fazili (2019).
* De l’or pour les chiens de Anna Cazenave Cambet (2020).
* Teddy de Ludovic Boukherma & Zoran Boukherma (2020).
* Le Procès de l’herboriste (Charlatan) de Agnieszka Holland (2020).
* Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo (2020).
* Présidents de Anne Fontaine (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* La Vengeance d’un acteur (Yukinojô henge) de Kon Ichikawa (1963).
* Novecento (1900) - Acte I de Bernardo Bertolucci (1976).
* Dans la ville blanche de Alain Tanner (1983)
* Le Retour d’Afrique de Alain Tanner (1973).
* Et une Rétrospective Roberto Rossellini en sept films : Rome, ville ouverte (Roma città aperta, 1946) ; Allemagne année zéro (Germania anno zero, 1948) ; Stromboli (Stromboli terra di Dio, 1950) ; La Machine à tuer les méchants (La macchina ammazzacattivi, 1952) ; Voyage en Italie (Viaggio in Italia, 1954) ; La Peur (Angst, 1954) ; Païsa (Paisà, 1946).
À Paris, le festival Chéries-Chéris 2021, 26e édition, commence aujourd’hui (29 juin-6 juillet 2021).
Cette édition était prévue cet automne (14-25 novembre 2020), puis repoussée à janvier 2021, et reportée encore. Pour faire patienter, il y avait eu un before virtuel avec des séances en ligne (25 mai-1er juin 2021). On y est, à présent, juste après la Gay Pride un peu radicalisée de ce samedi dernier.
Au long des années, depuis les premiers GLH des années 1970, au gré des conjonctures politiques mondiales et des avancées des militants, les sigles ont évolué. On en est à LGBTQI+++, et comme le dit Grégory Tilhac, organisateur du festival : "Lesbienne, gay, bi, trans, queer, intersexe, hétéro solidaire etc., la liste des termes désignant les membres de notre "communauté" n’a de cesse d’évoluer. Le sigle utilisé aujourd’hui sera probablement demain dépassé, pour désigner nos identités multiples et toujours plus fluides".
Une évidence s’impose, chaque personne est unique dans ses pulsions, ses pratiques, ses visions, et ne ressemble à aucune autre. Qu’il y ait une "normalité", comme pour tout fait social qu’on tente de décrire, par exemple avec la fameuse Courbe de Gauss, en forme de cloche, avec aux deux extrêmes les marges et a milieu la majorité, on est d’accord. ce n’est jamais qu’un outil statistique de recherche.
Mais il est absolument indigne et illégitime que la "normalité" soit la "norme", c’est -à-dire la règle à suivre, appliquée de façon plus ou moins violente aux individus. Dans le monde occidental, on a fait quelques progrès, mais le combat est loin d’être gagné.
On doit souhaiter qu’un jour, il ne soit plus nécessaire de combattre publiquement en se définissant par un seul des nombreux aspects de sa vie - ses pratiques sexuelles et amoureuses, qui devraient relever de la vie privée et de l’intimité, tout comme la religion -, pour obtenir la simple justice et le droit de vivre tranquille. Ce qui n’empêcherait nullement la création des œuvres et la tenue des festivals.
Au programme de cette 26e édition, comme d’habitude, les Compétitions, Fictions, Documentaires, Courts métrages, les Panoramas, Fictions et Documentaires. et les Séances spéciales.
Cette année, une section particulière, dans la foulée du mouvement Black Lives Matter de 2020, mais aussi dans la juste lignée de l’histoire du festival, qui, dès 1994, avait accueilli le courant avant-gardiste du New Queer Cinema : Une renaissance noire.
Aujourd’hui, ça commence avec des courts métrages au MK2 Bibliothèque, une séance proposée par Passeurs d’images :
* À 14h00 : Je, tu, il, elle, nous aimons.
Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent (2012) ; Gay Pride de Pierre Primetens (2012) ; J’aime les filles de Diane Obomsawin (2016) ; The LGBBTQ Alphabet de Jordan Bahat (2017) ; Un homme, mon fils de Florent Gouëlou (2017).
En présence de Florent Gouëlou.
Ce soir, cérémonie d’ouverture, au MK2 Bibliothèque :
* À 20h00 : Ammonite de Francis Lee (2020).
À Paris, à la Fondation Seydoux, une journée particulière, qui se prolonge en soirée.
Comme d’habitude, il y a les films de l’après-midi du cycle Quelle comédie ! (16 juin-17 juillet 2021) accompagnés, comme toujours par les pianistes de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel :
* À 14h00 : Grandma’s Boy (Le Talisman de grand-mère) de Fred C. Newmeyer (1922).
Présentation par Jean-Philippe Tessé.
* À 16h00 : Programme Chaplin, The Fireman et The Count.
Et ce soir, une séance spéciale :
* À 19h00 : L’Arlésienne de André Antoine (1922).
Accompagnement musical d’après les partitions rassemblées par Gabriel Diot dans la liste musicale éditée par Pathé en 1922.
Interprétation par L’Octuor de France sous la direction de Günter Buchwald.
Présentation par Manon Billaut.
Bonne lecture (et séance de signature au Studio de la Fondation Pathé, à 18h00 :
* Manon Billaut, André Antoine, une méthode expérimentale, Paris, Mimésis, 2021.
À Paris, le cinéma La Clef Revival est toujours vivant, chaque séance est à prix libre.
Aujourd’hui, l’un des films suédois de Peter Watkins :
* À 19h30 : The Trap (Fällan) de Peter Watkins (1975).
Un film très rare, mis en ligne en 2016 en entier sur Internet. Mais bon.
On y retourne demain, mercredi 30 juin 2021 :
* À 19h30 : Le Roi de l’évasion de Alain Guiraudie (2009).
En sa présence.
Faites votre programme de l’été.
À Marseille, au Vidéodrome2, commence le cycle Feux (29 juin-4 juillet 2021).
Ce soir :
* À 20h00 : La Lettre inachevée (Neotpravlennoe pismo) de Mikhaïl Kalatozov (1960).
Bon anniversaire à Mel Brooks, né en 1926, 95 ans aujourd’hui, et, semble-t-il, bon pied bon œil.
Le temps est venu de vérifier pourquoi et comment lui, qui nous semblait le maître de la parodie, nous a tant fait rire, comme acteur et comme réalisateur.
Le rire c’est comme l’amour, ça a une histoire. Il faudrait tenter d’établir si le rire du 21e siècle peut se connecter à celui du 20e.
Impossible d’oublier les finesses de Le shérif est en prison (Blazing Saddles, 1974) et de Frankenstein Junior (Young Frankenstein, 1974), mais peut-être que ces années 1970 furent des années particulièrement bénies des dieu toujours de bonne humeur, inégalées dans toute l’histoire du monde.
On revient à son premier film, Oscar 1969 du meilleur scénario :
* Les Producteurs (The Producers) de Mel Brooks (1967).
À Brive, commencent enfin les Rencontres internationales du moyen métrage, 18e édition (28 juin-3 juillet 2921).
Elles ont habituellemen lieu au mois d’avril. En 2020, elles ont été reportées en août, en 2021, c’est maintenant. Et le moyen métrage (moins de 60 minutes), on se dit souvent que c’est la bonne longueur, l’équivalent cinématographique de la nouvelle en littérature.
Au programme, outre la compétition internationale :
* le Focus cinéastes sur des auteurs mal connus à découvrir : Omar Amiralay, Nelson Yu Lik-wai, Shin’ya Tsukamoto.
* La carte blanche à l’Agence du court métrage : Guillaume Brac.
* La Rétrospective Hollywood pré-code.
* Les Perles rares, cette année c’est Germaine Dulac.
C’est l’occasion de rappeler la réédition du grand classique :
* Germaine Dulac, Écrits sur le cinema (1919-1937), textes réunis et présentés par Prosper Hillairet, avec une nouvelle préface, Paris-Expérimental, 2021.
Et d’écouter Prosper Hillairet et Tamy Williams, sur France Culture.
Ce soir, cérémonie d’ouverture, en collaboration avec la Cinémathèque de Toulouse et la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine, avec une œuvre très rare :
* Nul n’est parfait de Claude Chabrol (1974).
Épisode 4 de la saison 1 de la série créée par Claude Chabrol, Histoires insolites, diffusée sur la 1ère chaîne de l’ORTF en 1974. La seconde saison a été diffusée sur FR3 en 1979.
En présence de Cécile Maistre-Chabrol, Matthieu Chabrol et Thomas Chabrol, venus directement du Festival Chabrol de Trémolat, 1ère édition (cf. infra, vendredi 25 juin 2021).
À Paris, à la Cinémathèque, on rappelle l’exposition Louis de Funès (19 mai-1er août 2021).
Dans ce cadre, ce soir, salle Georges-Franju :
* À 19h00 : Pour Louis de Funès.
Lecture par Valère Novarina lui même.
Cette lecture aurait dû avoir lieu le 16 novembre 2020, par André Marcon.
Et cela aurait été superbe, lui qui avait mis en scène, aux Bouffes du nord, Le Discours aux animaux en 1986, repris en 2016. Mais la soirée avait été reportée.
C’est bien aussi d’avoir ce livre, précurseur à l’époque - comme le raconte sarcastiquement Jérôme Fabre à propos de La Grande Vadrouille (1966) -, devenu introuvable ou presque :
* Valère Novarina, Pour Louis de Funès, précédé de Lettre aux acteurs, Arles, Actes Sud, 1986.
Juin, c’est le mois de la Gay Pride, devenue fête mobile à travers le monde, qui marque, comme la Saint-Jean, le vrai début de l’été depuis qu’on ne peut plus compter sur le climat pour distinguer les saisons.
En 2019, on a fêté avec ardeur le 50e anniversaire de émeutes de Stonewall, avec des défilés dans le monde entier ainsi que de nombreuses expositions et cycles de films, dans les institutions les plus honorables du monde occidental.
En 2020, année de catastrophe mondiale (qui se prolonge) la fête a souvent été annulée, parfois repoussée.
Cette année 2021 est particulière.
En préfiguration, on a pu voir la Marche des fiertés à Varsovie, samedi dernier, le 19 juin 2021.
Et puis, ce même jour, il y a eu, avant le match Allemagne-Hongrie, le "Rainbowgate" de l’Euro 2021, Munich contre l’UEFA, l’Europe contre la loi inique hongroise.
Avec le traditionnel petit jeune homme courageux face aux grands monstres.
Les droits humains, ceux de l’amour et de la paix, rien de moins évident sur la planète Terre. En revanche, ceux de polluer, de dominer, d’exploiter, de tuer, de faire la guerre, là, pas trop de problème. Comme ils sont loin les utopistes du Peace and Love et comme leurs descendants sont peu nombreux !
À Paris, l’Inter-LGBT a annoncé une Quinzaine des fiertés (5 juin-3 juillet 2021), avec comme point d’orgue, la Marche des Fiertés 2021, à Paris aujourd’hui.
* À partir de 10h00 : Rendez-vous au Village des Fiertés place de la Pointe à Pantin pour rencontrer les associations LGBT+ ou amies qui œuvrent en Île-de-France.
* À partir de 13h30 : Formation du défilé, place de l’Eglise de Pantin, ni chars ni podiums, juste une vraie manif militante et engagée, avec prises de parole.
Départ du cortège à 15h00, vers la République. Arrivée place de la République à partir de 18h30. Nouvelles prises de parole. Dispersion vers 20h00.
À Brest, aujourd’hui, le Tour de France 2021 part vers Landernau pour sa 1ère étape, et pour 4 étapes bretonnes.
La Cinémathèque de Bretagne basée à Brest avec deux antennes, à Nantes et à Rennes, se souvient et elle offre l’ambiance de l’époque, avec sa grande kermesse publicitaire :
C’était à Brest, le mercredi 25 juin 1952. Les coureurs du 39e Tour de France s’élançaient vers Rennes pour une première étape de 246 kilomètres. Bernard Thomazeau et Michel Trabattoni, appareil photo en bandoulière et caméra 9,5 mm en main, étaient à l’arrivée. Le Belge Rik Van Steenbergen s’est imposé au sprint en 6h27 et a décroché le maillot jaune, que Fausto Coppi finira par revêtir au classement général.
* Sous le ciel de l’étape de Bernard Thomazeau (1952).
À Paris, à Beaubourg, c’est toujours l’événement : Abbas Kiarostami. Les chemins de la liberté (29 mai-26 juillet 2021) avec une exposition en entrée libre sans réservation et une rétrospective intégrale, avec jauge augmentée.
Ce week-end, portes ouvertes en entrée libre sur une programmation foisonnante : Tableaux vivants (26-27 juin 2021).
Jeune Cinéma a commencé à mettre en ligne sur son site, les films et les entretiens avec Abbas Kiarostami (1940-2016) parus sur la revue papier.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 26 juin au 2 juillet 2021.
À La Rochelle, commence le Festival international du film 2021 (FEMA), 49e édition (25 juin 4 juillet 2021).
Le festival, créé par Jean-Loup Passek en 1973 (Il l’a dirigé jusqu’en 2001), a pris plusieurs formes, mais il a toujours maintenu sa nature non-compétitive sa tentation d’exhaustivité et ses multiples sections, tout ce qui satisfait les cinéphiles non spécialistes, amateurs, quand les étés sont caniculaires, de la bonne fraîcheur de la ville.
En 2020, il a eu lieu en ligne, avec quelques projections en chair et en os.
Depuis 2018, il est devenu le FEMA, faudra s’habituer.
Au programme 2021, comme toujours, une solide ossature :
* Les hommages : Xavier Beauvois ; Joana Hadjithomas et Khalil Joreige ; Radu Jude, ; Gabriel Yared.
* Les rétrospectives : Roberto Rossellini (1906-1977), ; Roberto Gavaldón (1909-1986), ; René Clément (1913-1996), avec une expo à la Tour Saint-Nicolas ; Maurice Pialat (1925-2003) ;
Michael Cimino (1939-2016).
Au programme, également, des tas d’autres choix possibles (quatre progrrammes de cinéma muet, de l’animation, du cinéma pour enfant, des courts métrages, une section "classiques", les 60 ans de la Semaine de la critique à Cannes, une carte blanche au festival du film de Poitiers, et même une une journée avec Sigourney Weaver.
Ce soir, deux ouvertures :
* À 20h00 : Le Jour et l’heure de René Clément (1962).
* À 20h30 : Double destinée (La otra) de Roberto Gavaldón (1946).
À Trémolat, commence le Festival Chabrol, 1ère édition, un nouveau-né prometteur qu’il faut accueillir avec attention (25-27 juin 2021).
Il est organisé par l’association La cerise sous le chapeau et la municipalité, en partenariat avec le cinéma Lux, dans le cadre du festival de cinéma en plein air Soirs Des Toiles 4e édition (26 juin-18 août 2021).
Trémolat, Périgord noir, sur la rive droite de la Dordogne qui fait un méandre extraordinaire, le "cingle de Trémolat", 645 habitants en 2018, a deux églises, Saint-Hilaire et Saint-Nicolas, et trois grands hommes, l’ermite Saint Cybard (504-581) qui vécut 44 ans dans une grotte, le général de la Révolution française Pierre Morand du Puch de Grangeneuve (1739-1819) et Claude Chabrol (1930-2010) qui y tourna Le Boucher en 1970.
Cette première édition a lieu en famille, avec pour parrain : Thomas Chabrol et comme invités d’honneur : Aurore Chabrol, Cécile Maistre Chabrol, Matthieu Chabrol, et avec tous les habitants de Trémolat et tous les amis. Aujourd’hui, le programme est convivial, inauguration du festival, vin d’honneur, repas de tapas, etc.
Pas de tournage sans bon repas, disait Claude Chabrol.
Pas de festival non plus.
Ce soir, au Grenier :
* À 17h30 : Chabrol, un remède à l’hypocrisie bourgeoise de Gilles Nadeau (2010).
En sa présence.
* À 20h30 : La Cérémonie de Claude Chabrol (1995).
Bonnes lectures :
* Laurent Bourdon, Chabrol se met à table, préface de Laurent Petitrenaud, Paris, Larousse, 2009.
Avec des recettes originales de Chabrol, on vous dit pas.
* Patrick Saffar, Claude Chabrol, Rome, Gremese, 2020.
* Laurent Bourdon, Tout Chabrol, préface de François Berléand, La Madeleine, Lett Motif, 2020.
* "For ever Chabrol. Sur quelques livres récents" et "Rencontre avec Laurent Bourdon et Patrick Saffar", Jeune Cinéma n°404-405, hiver 2020.
À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire de la BPI inaugure le cycle Gianfranco Rosi, filmeur du monde (25 juin-1er juillet 2021).
Ce soir :
* À 20h00 : Sous le niveau de la mer (Below Sea Leve) de Gianfranco Rosi
(2008).
On note tout de suite sa master class, dimanche 27 juin 2021, à 17h00.
À Paris, le Festival international du film scientifique 2021, 17e édition, aura lieu cet automne (14 octobre-3 novembre 2021).
En attendant, hors festival, ParisSciences propose de se retrouver en médiathèques, gratuitement et avec des débats : La science se livre.
Aujourd’hui, c’est à Montrouge :
* À 17h00 : ADN, l’humanité sur mesure de Étienne Blanchon & Caroline Hocquard (2018).
Suivi d’une rencontre avec Carine Giovannangeli.
À Thessalonique, il y a deux festivals chaque année.
Le festival historique est né en 1960. À ses débuts, il n’était qu’une Semaine du cinéma grec, pour devenir, en 1992, le Festival international du film de Thessalonique, (TIFF) qui a lieu à l’automne.
En 1999, est né le Festival du documentaire de Thessalonique (TDF), qui se tient habituellement en mars.
En 2021, comme beaucoup d’autres festivals, il a prévu une 23e édition en deux temps.
Il s’est d’abord déroulé en ligne (4-14 mars 2021), et c’est aujourd’hui que commence sa seconde partie, en version hybride, en ligne, dans les cinémas de la ville et en plein air (24 juin-4 juillet 2021).
* Hommage à Stavros Kaplanidis (1945-2019).
Le cinéaste est méconnu au point que sa mort n’a, à ce jour, même pas encore été enregistrée sur les sites de référence d’Internet. Le TDF présente 4 de ses œuvres, sur les 8 films qu’il a réalisés entre 1985 et 2013.
* Plein feux sur les frères Lewie et Noah Kloster, et leurs documentaires d’animation.
* Et puis, les sections habituelles : la compétition internationale, la "Newcomers" Competition, la section grecque, Open Horizon et le hors compétition,
À partir d’aujourd’hui, à 10h00, 96 films sont visibles en ligne dans toute la Grèce et 9 films en salles dans la ville.
Ce soir, ouverture au John Cassavetes Open Air :
* À 21h15 : Tina de Dan Lindsay & T. J. Martin (2020).
Faites votre programme de découvertes.
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) commence Cycle #25 Arts Seconde, 2e édition (24-30 juin 2021).
La première édition 2020 de ce cycle consacré aux films d’artistes, a "muté en cyberspace". Voici la deuxième édition, en partenariat avec le FIDMarseille, qui s’articule en deux volets :
* Un volet en galerie spécifiquement dédié à des formats courts, du clip aux installations vidéos, constitué d’œuvres signées : Baloji, Mehdi-Georges Lahlou, Mathilde Lavenne, Ethel Lilienfeld, Eva L’Hoest, Armand Morin, Daniel A. Swarthnas.
* Un volet en salle où seront projetés des films de Effi & Amir, Laure Cottin Stefanelli, Ismaël Joffroy Chandoutis, Elsa Maury, Noemi Osselaer.
* En permanence, au foyer sur écran en continu, les films de Léa Tumbarello, Jasmine Elsen et sur le plateau du théâtre : l’installation Memory Lane de Felix Luque Sánchez.
Ce soir, à 20h00 :
* Nous la mangerons, c’est la moindre des choses de Elsa Maury (2020) ;
Nous la mangerons, c'est la moindre des choses (Elsa Maury) TRAILER FR from Centre de l'Audiovisuel à Bxl on Vimeo.
* Double You Double You de Laure Cottin Stefanelli (2019)
DOUBLE YOU DOUBLE YOU Trailer 1'55 from Laure Cottin Stefanelli on Vimeo.
* Erpe Mère de Noemi Osselaer (2019).
Trailer Erpe-Mere from Noemi Osselaer on Vimeo.
À Lyon, l’Institut Lumière et l’Association des amis de Jacques Deray décernent le Prix Jacques-Deray, 17e édition, qui distingue chaque année un film policier français.
Ce soir :
* À 18h30 : La Daronne de Jean-Paul Salomé (2020).
À Paris, au Studio des Ursulines, Cinédoc célèbre son nouveau ciné-club expérimental avec Pat O’Neill.
Aujourd’hui, deux séances présentées par Pat O’Neill (en vidéo) et Dominique Willoughby.
* À 18h30 : By the Sea (1963) ; 7362 (1965-1919) ; Runs Good (1970) ; Easyout (1971) ; Foregrounds (1978) ; Trouble in the Image 38’ (en 35 mm)
* À 20h30 : An extra Wander (2017) ; Where the Chocolate Mountains (2016).
Le cinéma de Pat O'Neill • 24 juin aux Ursulines from Cinédoc Paris Films Coop on Vimeo.
À Paris, à la Film Gallery dédiée au cinéma expérimental, on a verni une nouvelle exposition : Psychopompe - Bertrand Lamarche (23 juin-24 jullet 2021).
À La Baule, commence le festival Cinéma et Musique de film, 7e édition (23-27 juin 2021).
Au programme :
* Hommage à Philippe Sarde, avec une sélection de films et un concert, le samedi 26 juin 2021, après la remise des prix.
* La compétition, le hors compétition, et le Coup de projecteur.
Ce soir, ouverture au Palais des congès :
* À 17h30 : Profession du père de Jean-Pierre Améris (2020), musique de Quentin Sirjacq.
* À 20h30 : Un triomphe de Emmanuel Courcol (2020), musique de Frédéric Avril.
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Paulo Branco (23 juin-19 juillet 2021).
Ce soir :
* À 20h00 : Le Roi des roses (Der Rosenkönig) de Werner Schroeter (1986).
À Paris, à Beaubourg, à la BPI, dernière séance de la saison des Rencontres du cinéma documentaire (28 avril-23 juin 2021).
* À 20h00 : The Uprising de Peter Snowdon (2013).
The Uprising - un film de Peter Snowdon [sous-titres français] from Things to Come on Vimeo.
À Paris, les soirées cinéma de l’Aéro-Club de France reprennent. Comme "autrefois", on est heureux de rejoindre, dans les salons, Jean-Louis Merle et son ciné-club préservé.
Alors même que la plupart de ceux que nous fréquentions, les vrais ciné-clubs conviviaux et pas les fakes virtuels, demeurent en suspension, celui de l’ENS semble avoir disparu et Cinécaro a dû annuler toutes ses dernières séances à cause du covid, sans avoir repris à ce jour.
La soirée du ciné-club de l’Aéro-club est inscrite à l’agenda de la Commission des animations, et elle réunit les invités, membres ou pas, dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Donc, pour l’instant, pas de pot traditionnel (et il y a des terrasses à proximité).
Mais, toujours, le grand plaisir des bonus lui est maintenu, avec des vidéos d’aviation, des cartoons et les actualités de la période du film.
Ce soir :
* À 19h00 : La Phalène d’argent (Christopher Strong) de Dorothy Arzner (1933).
À Brooklyn, les BAM Rose Cinemas ont rouvert le vendredi 11 juin 2021.
Aujourd’hui commence le BAM Cinema Fest (23-29 juin 2021).
Depuis 2009, le festival se consacre chaque année, pendant une semaine, au cinéma indépendant du monde entier, pour faire connaître les nouveautés aux New Yorkais.
Cette année, il focalise sur les productions locales.
Aujourd’hui, 4 premières :
* À 16h45, 19h00 et 21h15 : Rita Moreno : Just a Girl Who Decided to Go For It de Mariem Pérez Riera (2021).
* À 16h30, 19h15 et 21h30 : Thousand Pieces of Gold de Nancy Kelly (1990).
* À 17h15 et 20h30 : The Sparks Brothers de Edgar Wright (2021).
* À 17h00 et 20h15 : In the Heights de Jon M. Chu (2021).
Les sorties sur les grands écrans
* Ibrahim de Samir Guesmi (2020).
* Wendy de Benh Zeitlin (2020).
Pour mémoire, Benh Zeitlin est le réalisateur de Les Bêtes du Sud sauvage (Beasts of the Southern Wild), son premier film, sélectionné au Festival de Cannes 2012, et couvert de récompenses dans les monde entier, avec la délicieuse Hushpuppy (alias Quvenzhané Walli) qui fut notre porte-parole pendant toute l’année 2016. On était sans nouvelles de lui depuis 2012.
* Minari de Lee Isaac Chung (2020).
* Caminho Longe de Josu Martinez, Txaber Larreategi (2020).
* Un espion ordinaire (The Courier) de Dominic Cooke (2020).
* Les Indes galantes de Philippe Béziat (2020).
* Gagarine de Fanny Liatard & Jérémy Trouilh (2020).
* Tokyo Shaking de Olivier Peyon (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* Zazie dans le métro de Louis Malle (1960).
* La Guerre des boutons de Yves Robert (1962).
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), commence un Cycle Hiroshi Shimizu. L’enfant sauvage du cinéma, qui fait suite à celui de la Cinémathèque française (22 juin-31 juillet 2021)
Aujourd’hui, deux films :
* À 15h00 : Les Enfants du grand Bouddha (Daibutsu sama to kodomotachi) de Hiroshi Shimizu (1952).
Suivi de Les Vieux bouddhas de Nara (Nara ni wa furuki hotoketachi) de Hiroshi Shimizu (1953).
De Créteil, le Festival de fims de femmes 2021 (FIFF), 43e édition, s’offre un petit rebond de trois films à Paris, aux Sept Parnassiens : Les Parnasiennes.
Ce soir, une avant-première :
* À 19h30 : Le Procès de L’Herboriste (Charlatan) de Agnieszka Holland (2020).
Présentation par Jackie Buet, suivie d’un débat avec Agnieszka Holland.
On note tout de suite le prochain rendez-vous du mardi 29 juin 2021, à 19h30, avec un double programme, présenté par Marina Mazzotti et Norma Guevara :
* The Walking Fish de Thessa Meijer (2018).
THE WALKING FISH - teaser from Thessa Meijer on Vimeo.
* Greener Grass de Jocelyn DeBoer & Dawn Luebbe (2019).
À Paris, le Musée des arts décoratifs (MAD) a rouvert avec une exposition de ses richesses cachées : Histoires de photographies. Collections du Musée des arts décoratifs (19 mai -12 décembre 2021).
Le solstice d’été exact, astronomiquement, n’a pas lieu le 21 juin tous les ans.
Cette année si, c’est ce matin, à partir de 3h31, temps universel, donc 5h31 heure de Paris.
Pendant quelques jours, les jours sont les plus longs de l’année.
La Saint-Jean du 24 juin en fait partie, et on la fêtera, comme toujours, avec toutes les Mademoiselle Julie, depuis celle de August Strindberg (1889) jusqu’à celle de Liv Ullman (2014), en passant par celle de Anna Hofman-Uddgren (1912), celle de Mike Figgis (1999), et notre préférée, la Fröken Julie de Alf Sjöberg (1951), en entier, en VO sous-titré anglais, grâce aux Russes.
Qu’on fête à l’ancienne ou à la moderne, pas d’illusion, jours heureux et fins tragiques, le début de l’été, ce sont les jours qui raccourcissent. Et, depuis quelques années, le passage obligé des canicules et des incendies. Tristesse des apogées, qui annoncent le déclin.
C’est la Fête de la musique aussi.
On a de nouveau du mal à comprendre exactement les directives de l’année.
Il paraît que le covid est encore virulent par chez nous à l’intérieur, et plus du tout dans la rue. Or c’est la rue qui semble sous contrainte. Ces avalanches de double bind finissent par miner les plus indépendants d’entre nous.
On aimait l’idée de départ, en 1981, il y a 40 ans : La musique sera partout et le concert nulle part. Et on aimait les bands inconnus, et on aimait les musiciens plus ou moins solitaires découverts au hasard de rues vides.
La première fête de la musique, le 21 juin 1982 (INA), sans accepter les cookies :
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Julie Delpy (21 juin-4 juillet 2021).
Ce soir, dans les deux salles, Georges-Franju et Henri-Langlois :
* À 20h00 : My Zoe de Julie Delpy (2018).
À Bologne, Il Cinema ritrovato 2021, 27e édition est repoussé (20-27 juillet 2021).
Mais dès ce soir, avec la Cineteca, sur la piazza Maggiore, avant l’arrivée des touristes, commence la grande fête annuelle gratuite du soir, Sotto le Stelle del Cinema 2021 (21 juin-14 août 2021).
Ce soir, on inaugure :
* À 21h45 : L’incredibile storia dell’Isola delle Rose de Sidney Sibilia (2020).
Présentation par Matilda De Angelis.
À Paris, au cinéma Archipel, reprend le cycle Futur Antérieur.
Ce soir, Futur antérieur #11 :
* À 20h00 : Visages perdus (1983) et Au-delà du souvenir (1986) de Alain Mazars.
Présentation par Alain Mazars et N.T. Binh.
Alain Mazars, Visages Perdus (Excerpt) from Collectif Jeune Cinema on Vimeo.
À Londres, le British Museum célèbre le centenaire de Satyajit Ray (1921-1992), avec ce soir, à 18h30, une conférence en ligne de Andrew Robinson.
On a laissé passer son anniversaire, le 2 mai 2021. Pourtant, le "père du cinéma indien" comme l’appelait Jean Renoir fait partie intégrante de nos cultures cinéphiliques.
D’ailleurs, on a un peu tendance à focaliser sur ses premiers films, la Trilogie d’Apu (1955-1958) et l’adorable Salon de musique (Jalsaghar,) 1959), alors qu’il a réalisé 37 films, dont le dernier, Agantuk, en 1991, et qu’il a reçu un Oscar d’honneur, en 1992, quelques mois avant sa mort, sans qu’il puisse se déplacer de Calcutta.
* Pather panchali de Satyajit Ray (1955).
Bonnes lectures :
* Satyajit Ray, Écrits sur le cinéma, Paris, Ramsay, 1999.
* Youssef Ishaghpour, Satyajit Ray, l’Orient et l’Occident, Paris, La Différence, 2002.
* Andrew Robinson, Satyajit Ray : The Inner Eye : The Biography of a Master Film-Maker, Londres, I. B. Tauris, 2003.
À Paris, le Goethe Institut, en partenariat avec le Musée du Jeu de Paume et son exposition Michael Schmidt. Une autre photographie,
propose un cycle Films d’Allemagne(s) 1978-2020 #1 en accès gratuit et réservation obligatoire (17-28 juin 2021).
Le deuxième volet du cycle aura lieu au Jeu de Paume, à partir du 27 août 2021.
Ce soir :
* À 19h00 : Au milieu du Malestream, discussions sur la stratégie du nouveau mouvement des femmes de Helke Sander (2005).
Présentation par Agnès Wildenstein.
Faites votre programme du cycle.
Bon anniversaire à Louis Jourdan (1921-2015), cent ans aujourd’hui.
Il était bien français, né à Marseille, et c’est en France qu’il fit ses débuts, pendant la guerre mondiale, et fut remarqué. Mais, en fin de compte, il fit toute sa carrière en Amérique, devenant à jamais l’archétype du french lover.
Dans son premier film, Le Corsaire de Marc Allégret (1939), il a 18 ans. Suivent une dizaine de films, dont un grand succès avec Danielle Darrieux, alors qu’il a tout juste 20 ans :
* Premier Rendez-vous de Henri Decoin (1941).
Il est débauché par David Selznick, et son dernier film français est avec Marcel L’Herbier : La Vie de bohème (1945). Son premier film américain, c’est avec Alfred Hitchcock, The Paradine Case (1947).
Il ne quittera plus Hollywood, où il a eu son étoile sur le Walk of Fame en 1960.
Notre film préféré demeure :
* Lettre d’une inconnue (Letter from an Unknown Woman) de Max Ophüls (1948).
Bonne lecture :
* Olivier Minne, Louis Jourdan. Le dernier french lover d’Hollywood, Paris, Séguier 2017.
À Pesaro, commence la Mostra internazionale del nuovo cinema, 57e édition (19-26 juin 2021).
Créé au printemps 1965 par Lino Miccichè (1934-2004) - quelques mois après la naissance de Jeune Cinéma à l’automne 1964, il est sans doute, le festival le plus charmant que la revue ait jamais suivi fidèlement depuis sa deuxième édition en 1966, à cause de ses grandes découvertes filmiques, autant que pour les sortilèges de la petite ville, douceur de l’air, ambiance villégiature sans touriste, proximité de Urbino et de ses musées. Encore aujourd’hui, le festival demeure un peu secret à l’écart des grands axes de circulation (il faut changer à Bologne) et reste réservé aux grands cinéphiles.
L’an dernier, comme la Mostra de Venise, le festival avait été déplacé en août 2020.
Au programme de cette année, outre la compétition plus ouverte, et le programme cinéma strictement italien et sans sous-titres au cinéma Astra, le festival célèbre Liliana Cavani (née en 1933) et Giulietta Masina (1921-1994), dont on a fêté les cent ans le 22 février 2021. Toutes les projections sont gratuites (avec réservation)
Ce soir :
* À 21h00, ouverture sur la piazza del popolo : 40 ans de Indiana Jones.
Avec Raiders of the Lost Ark (I predatori dell’arca perduta) de Steven Spielberg (1981)
Présentation par Gabriele Mainetti.
Aparté : ce choix - au demeurant parfaitement sympathique - devrait faire grommeler l’austère Adriano Aprà qui dirigea le festival de 1988 à 2002.
Au teatro sperimentale :
* À 21h00 : Francesco d’Assisi de Liliana Cavani (1966).
Sur la plage :
* À 21h30 : Luici del varieta’ (Les Feux du music-hall) de Alberto Lattuada & Federico Fellini (1950).
À Nantes, à la Médiathèque Jacques-Demy, on inaugure enfin une exposition plusieurs fois retardée sur le grand "révolutionnaire permanent" Benjamin Péret (1899-1959) : La parole est à Péret (19 juin-19 septembre 2021).
On en sait plus avec deux vidéos de présentation, et un entretien avec Gérard Roche.
Et :
Les collections Benjamin-Péret réunies par la Bibliothèque municipale de Nantes n’ont pas d’équivalent ailleurs ni en Europe ni aux États-Unis.
On feuillette l’ouvrage Comme un haricot au clair de lune. Les collections Benjamin Péret de la Bibliothèque municipale de Nantes, Collection Main forte, édité par l’Association des amis de Benjamin Péret, décembre 2020.
* On fait connaissance avec l’Association des amis de Benjamin Péret.
* On s’abonne aux Cahiers Benjamin Péret.
Un film :
* Je ne mange pas de ce pain-là : Benjamin Péret, poète c’est-à-dire révolutionnaire de Rémy Ricordeau (2015).
On se procure le DVD avec livret.
À Mexico, la merveilleuse maison de Leonora Carrington (1917-2011) devient un musée qui ouvrira cette année.
L’Université métropolitaine autonome (UAM) l’a achetée à son fils avec le projet de préserver son caractère intime et l’image de la vie quotidienne de l’artiste.
S’y ajoute le don d’une dizaine d’œuvres, dont la sculpture The Palmist (cira 1960), qui a inspiré la créature de Guillermo del Toro, pour son film Le Labyrinthe de Pan (2006).
En attendant l’ouverture du musée :
À Marseille, Vidéodrome invite à un week end turbulent, avec l’association Nolimetangere.
Ce soir, une soirée hybride, qui avait été annulée en janvier :
* À 18h00 : Soirée Magma #1
En première partie : Zaoum-ba oump-f-html
Performance de Natacha Muslera & Cécile Duval.
En deuxième partie : Traité de bave et d’éternité de Isidore Isou (1950).
À Paris, le MAHJa rouvert avec une grande exposition :
* Chagall, Modigliani, Soutine… Paris pour école, 1905-1940 (17 juin-31 octobre 2021).
L’exposition est acompagnée par un parcours croisé, le 7 juilllet 2021, Ossip Zadkine, vue de près et une promenade hors les murs, le 11 juillet 2021 : Sur les traces de Modigliani à Montmartre
En écho, le MAHJ rend hommage à Hersh Fenster (1892–1964) :
* Hersh Fenster et le shtetl perdu de Montparnasse (19 mai-10 octobre 2021).
À Paris, le Centre coréen présente une exposition collective de peinture populaire d’autrefois, réinterprétée par 47 artistes d’aujourd’hui. Le genre "nature morte", les Coréens la préfèrent avec des livres plutôt qu’avec des fleurs ou avec des pommes :
* Minhwa "Chaekgeori... de la beauté des livres" (17 juin-10 septembre 2021).
C’est l’occasion de se souvenir de la plus vieille bibliothèque du monde existante, en Corée, sur le chemin de Pusan vers Séoul, qui date de l’année 802 (calendrier Julien) dans le Temple de Haeinsa Janggyeong Panjeon.
Elle est plus récente que celle d’Alexandrie, fondée en 288 par Ptolémée, dont la légende dit qu’elle a été brûlée, mais rien n’est moins sûr. En tout cas, on n’a jamais trouvé aucune trace matérielle de cette bibliothèque mythique.
Sur France Culture.
À Paris, le Palais de Tokyo donne une Carte blanche à Anne Imhof, Lion d’or à la Biennale de Venise en 2017.
* Natures Mortes (22 mai-24 octobre 2021).
Les Amis du Monde diplomatique de l’Aude invitent à une rencontre sur l’hôpital public en visio-conférence.
* À 18h15 : La Casse du siècle.
Rencontre avec Pierre-André Juven.
La conférence est proposée avec ou sans zoom. Nous avons appris que la CNIL recommandait d’éviter certaines applications, parmi lesquelles Zoom, qui présentent "un risque d’accès illégal aux données” par les autorités américaines.
Donc de préférence sans zoom
Bonnes lectures :
* Pierre-André Juven, Frédéric Pierru & Fanny Vincent, La Casse du siècle. À propos des réformes de l’hôpital public, Paris, Raisons d’agir, 2019.
* Cercle Barbara Salutati, Je me souviens de l’hôpital public, Paris, Saint Honoré, 2020.
À Annonay, commence le Festival du premier film 2921, 38e édition (17-20 juin 2021).
Au programme : la compétition, la section Hors compétition, les séances spéciales, les séances en plein air, les séances décentralisées.
Qui veut voir la bande annonce est obligé de s’inscrire sur Facebook. Décidément.
Ce soir, ouverture simultanée dans les 2 salles du cinéma Les Nacelles :
* À 20h et 20h30 : Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo (2020).
En sa présence.
À Lyon, à l’Institut Lumière, : Hommage à Spike Lee (2 juin-25 juillet 2021).
Spike Lee devait présider le Jury du Festival de Cannes 2020, qui a été annulé.
Mais il sera bien là, en France, à Cannes, et présidera le jury 2021 de la 74e édition (6-17 juillet 2021).
Il est bon de redécouvrir son œuvre incomparable, et son statut spécial dans le cinéma américain.
Le mercredi 2 juin 2021, l’ouverture de la rétrospective s’est faite avec son deuxième long métrage :
* Do the Right Thing de Spike Lee (1989).
On pourra revoir le film plusieurs fois en juillet 2021.
Ce soir, soirée spéciale :
* À 18h30 : Voyage à travers le cinéma de Spike Lee.
Conférence de Fabrice Calzettoni.
* À 20h00 : Inside Man. L’Homme de l’intérieur (Inside Man) de Spike Lee (2006).
Présentée par Fabrice Calzettoni.
À Paris, la Fondation Seydoux entame son nouveau programme du début de l’été : Quelle comédie ! (16 juin-17 juillet 2021).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Programme Buster Keaton.
Avec The Garage (Le Garage infernal) de Roscoe "Fatty" Arbuckle (1919) et
The Playhouse (Frigo Fregoli) de Buster Keaton & Eddie Cline (1921).
* À 16h00 : Programme Charles Chaplin.
Avec Easy Street (Charlot policeman) de Charles Chaplin (1917) et The Adventurer (Charlot s’évade) de Charles Chaplin (1917).
On note tout de suite le prochain rendez-vous, vendredi 25 juin 2021 :
* À 15h00 : Le burlesque, un art du corps et de l’espace.
Conférence de Jean-Philippe Tessé.
À Toulouse, à la Cinémathèque, commence le Cycle Africa (17-30 juin 2021) dans le cadre de la Saison Africa 2020.
Ce soir :
* À 18h30 : Ezra de Newton Aduaka (2007).
En sa présence.
À Brest, à la Faculté des lettres & sciences humaines Victor-Segalen, commence le colloque international Fellini. L’intime et la mer (17-18 juin 2021).
Aujourd’hui, accueil dès 9h00, avec les interventions de Dominique Delouche (Fellini entre-deux-mers) ; Gérald Morin (La mère, la mer et l’amertume) ; Sonia Schoonejans (Fellini, Pina Bausch, Et vogue le navire) ; Jean-Max Méjean (La mer inatteignable) ; Marina Geat (La correspondance entre F. Fellini et G. Simenon : un dialogue profond et insondable "comme la mer") ; Sophie Guermès (Formes sous-marines de l’intime) ; Tatiana Antolini-Dumas (L’air de la mer. Déconstruction et reconfiguration ironique de la société italienne dans Lo Sceicco bianco).
Entrée libre sur inscription, et diffusion en visio-conférence.
Le programme complet, avec la projection de deux films :
* Sur les traces de Fellini de Gérald Morin (2012).
* Les Escaliers de la Butte de Jean-Max Méjean (2018).
Bonnes lectures :
* Jean-Max Méjean, Fellini, un rêve, une vie, Paris, Le Cerf, Paris, 1997.
* Jean-Max Méjean & Dominique Delouche, éd., Fellinicittà, préface de Tullio Kezich + un DVD, Chatou, Éditions de la Transparence, 2009.
À Paris, le Musée du Jeu de Paume a rouvert avec une nouvelle exposition : Michael Schmidt. Une autre photographie allemande (8 juin-29 août 2021).
Cette grande rétrospective est un hommage à Michael Schmidt (1945-2014), l’un des photographes d’après-guerre les plus influents. Pendant 50 ans, il a constamment renouvelé son langage formel et le choix de ses thèmes, il est un modèle pour toute une génération de jeunes photographes d’aujourd’hui.
Dans ce cadre, le Goethe Institut s’associe à l’événement, en présentant un film-débat :
Ce soir :
* À 19h00 : Les Encombrants (Sperrmüll) de Helke Misselwitz (1990).
Alors aujourd’hui, à Paris aussi, c’est le Bloomsday.
Ce ne sera pas comme à Dublin, ni comme en 2014 (110e anniversaire de la déambulation de Léopold Bloom en 1904).
Ce ne sera pas non plus comme l’an prochain, en 2022, où on fêtera le 100e anniversaire de la parution de Ulysses.
M’enfin, il va quand même y avoir un Lâcher de livres de Joyce sur la rive gauche (500 ouvrages), grâce au Centre culturel irlandais et à l’Ambassade d’Irlande.
On sera là, au bon endroit au bon moment : À partir de 10h00, aux Deux Magots, puis d’heure en heure, au Café de Flore, à Shakespeare and Company, au Centre culturel irlandais, au Jardin du Luxembourg, au Panthéon, au Café de la Nouvelle Mairie.
On en profite pour revoir :
* Ulysse (Ulysses) de Joseph Strick (1967).
Ulysses (1967) from Brett Poniewaz on Vimeo.
* Gens de Dublin (The Dead) de John Huston (1987).
À Pantin, commence Côté court 2021, 30e édition (16-22 juin 2021).
Depuis, un mois, en apéritif, le festival a proposé une rétrospective en ligne. Aujourd’hui, on entre dans le vif du sujet.
Au programme, au 104, et chez les partenaires : la compétition fiction, la compétition essai art vidéo, la compétition Prospective cinéma, le Panorama et la section Écran libre.
Qui veut voir la bande annonce est obligé de s’inscrire sur Facebook.
Ce soir, ouverture à 20h45, au 104 : Fiction #1 : Sans velours de Louise Dendraën (2021) ; Finale de Stephan Castaing (2021) ; Sainte Baume de Laetitia Spigarelli (2021).
À Paris, commence Different ! L’autre cinéma espagnol, 13e édition (16-22 juin 2021).
Cette édition, organisée, au cinéma Majestic Passy, par l’association Espagnolas en París, avec l’Instituto Cervantes de Paris et l’Ambassade d’Espagne, est dédiée à José María Riba (1952-2020).
Ce soir, ouverture :
* À 19h00 : Las niñas de Pilar Palomero (2020).
En présence de Laura del Sol et Eva Riba-Roelens.
On note la table ronde à l’Institut Cervantes, demain jeudi 17 juin 2021, en entrée libre
* À 18h00 : Fonction et rôle de la femme dans le cinéma espagnol.
Avec Emma Suárez, Conxita Casanovas et Nancy Berthier.
De Vannes, La plate forme libre Kultur Bretagne (Kub) propose chaque lundi, 5 films gratuits en ligne, si on s’inscrit à sa newsletter.
Cette semaine, Rock around the Farm :
* Je ne veux pas être paysan de Tangui Le Cras (2018).
Disponible jusqu’au 15 juin 2022.
À Paris, au Musée du Quai Branly, c’est le jour de l’Université populaire.
La conférence est ouverte au public en accès libre au Théâtre Claude-Lévi-Strauss, et elle sera également disponible en ligne.
* À 18h30 : Photographie : À qui appartient le regard ?
Avec Koto Bolofo, Kyles Weeks et Ekow Eshun.
Au Musée du Quai Branly aussi, l’Afrique s’expose :
* Ex Africa. Présences africaines dans l’art d’aujourd’hui (19 mai-11 juillet 2021).
* Désir d’humanité. Les univers de Barthélémy Toguo (19 mai-5 décembre 2021).
* The African Shed Laboratory de Kemi Bassene (19 mai-26 septembre 2021).
Les sorties sur les grands écrans
* 143 Rue du Désert de Hassen Ferhani (2019).
* Les Racines du monde (Die Adern der Welt) de Byambasuren Davaa (2019).
* 5ème Set de Quentin Reynaud (2019).
* Seize Printemps de Suzanne Lindon (2020).
* Douce France de Geoffrey Couanon (2020).
* Nomadland de Chloé Zao (2020).
* La Nuée de Just Philippot (2020).
* Les 2 Alfred de Bruno Podalydès (2020).
* Médecin de nuit de Elie Wajeman (2020).
* Land de Robin Wright (2020).
Les ressorties en versions restaurées
* Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends) de Otto Preminger (1951).
* Une vie difficile (Una vita difficile) de Dino Risi (1961).
* Basic Instinct de Paul Verhoeven (1992).
* Le Ballon d’or de Cheik Doukouré (1994).