2021 : Journal de Wayne Hays
* Wayne Hays-édito 2021 ; 1er-15 janvier 2021 ; 16-31 janvier 2021 ; 1er-14 février 2021 ; 16-28 février 2021 ; 1er-13 mars 2021 ; 16-31 mars 2021 ; 1er-15 avril 2021 ; 17-29 avril 2021 ; 1er-15 mai 2021 ; 18-31 mai 2021 ; 1er-15 juin 2021 ; 16-30 juin 2021 ; 2-15 juillet 2021 ; 16-31 juillet 2021 ; 3-14 août 2021 ; 17-28 août 2021 ; 1er-15 septembre 2021 ; 16-30 septembre 2021 ; 1er-15 octobre 2021 ; 17-31 octobre 2021 ; 2-15 novembre 2021 ; 16-30 novembre 2021 ; 1er-15 décembre 2021 ; 16-31 décembre 2021
À Reykjavik, commence le Festival international du film 2021 (RIFF), 18e édition (30 septembre-10 octobre 2021).
Au programme :
* L’invitée d’honneur, que tout le monde reconnaît mais dont on ne sait pas toujours le nom : Trine Dyrholm.
* Des hommages à Dimitris Eipides (1938-2020 et à Árni Ólafur Ásgeirsson (1972–2021).
* Deux "Creative Excellence In Cinema" pour Joachim Trier et pour Mia Hanse Løve.
* Un focus sur l’industrie néerlandaise : Dutch Focus
* Les sections compétitives et les jurys : Icelandic Panorama ; New Visions ; Open Seas ; Dutch Focus ; A Different Tomorrow ; Documentaires ; Animated ; Cinema Beats
Ce soir :
* À 21h15 : Julie (en 12 chapitres) (Verdens verste menneske) de Joachim Trier (2021).
À Paris, au cinéma l’Arlequin, a commencé hier, en collaboration avec le Goethe Institut, le Festival du cinéma allemand 2021, 26e édition (29 septembre-3 octobre 2021).
Au programme, un hommage à Dominik Graf.
Ce soir :
* À 19h00 : Cocon (Kokon) de Leonie Krippendorff (2020).
En sa présence.
* À 21h00 : Nö de Dietrich Brüggemann (2021).
À Paris, au Grand Action, une soirée spéciale Germaine Dulac.
Ce soir :
* À 19h00 : Les Archives de la mer de Valécien Bonnot-Gallucci (2021).
La projection est suivie d’une lecture-extrait, par Prosper Hillairet, des Écrits sur le cinéma, et d’une signature du livre.
Bonne lecture :
* Germaine Dulac, Écrits sur le cinéma (1919-1937), textes réunis et présentés par Prosper Hillairet , Paris, Paris Experimental, nouvelle édition, 2021.
À Dinard, commence le Festival du film britannique 2021, 32e édition (29 septembre-3 octobre 2021).
Il met à l’honneur des films indépendants, des films d’auteur et des courts-métrages. Cette année, les films sélectionnés sont en salles et en ligne ainsi que des films sélectionnés mais non vus au festival annulé de 2020, ainsi que ceux qui n’ont pas pu sortir en salles pendant le confinement.
Au programme de cette édition, notamment :
* Les sections thématiques : To be or not To Be, Land & Sea, It’s Teen Spirit, Quelle Horreur ! Irish Eyes in Dinard, Dinard Rocks the Casbah.
* La compétition, et son jury, présidé par Berenice Bejo.
* Les shortcuts, en partenariat avec le festival du film d’Édimbourg.
Aujourd’hui, les projections commencent dès 9h00 du matin.
Ce soir, l’ouverture se fait avec :
* À 19h45 : Limbo de Ben Sharrock (2019).
Mais on peut aussi voir, dans la ville, aux mêmes heures :
* À 19h45 : Sweetheart de Marley Morrison (2020).
* À 20h00 : Herself de Phyllida Lloyd (2020).
* À 20h30 : The Chef de Philip Barantini (2021).
* À 21h00 : The Bright Side de Ruth Meehanv (2020).
* À 22h30 : Laurent Garnier : Off the Record de Gabin Rivoire (2020).
* À 22h30 : A Banquet de Ruth Paxton (2021).
À Douai pour la première fois, commence le Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société 2021 (FIGRA), 28e édition (29 septembre-3 octobre 2021).
Ce festival existe depuis 27 ans dans les Hauts-de-France, successivement au Touquet-Paris-Plage de 1993 à 1997, puis à Lille (1998-2000), puis à Saint-Omer (2018-2019), pour de multitples raisons, il a eu du mal à s’installer durablement, et la pandémie de 2020 a rendu les choses enccore plus instables.
Bande Annonce FIGRA 2021 from FIGRA on Vimeo.
Au programme, une sélection officielle en compétition, une section Hors compétition, des rendez-vous avec des reporters, et des soirées de galas.
On va visiter l’exposition au Musée de la Chartreuse de Douai, Lizzie, au plus près de l’humain (24 septembre-11 octobre 2021).
Ce soir, ouverture :
* À 19h45 : Vert de rage, l’uranium de la colère de Martin Boudot (2021).
À Lille, commence CinéComédies 2021, 4e édition (29 septembre-3 octobre 2021).
Toutes les projections sont gratuites sur réservation, sauf les avant-premières et les séances péniche L’Eldorado.
Au programme, les invités d’honneur Benoît Delépine et Gustave Kervern, avec une rétrospective de leurs films, des rencontres, des dédicaces et une soirée exceptionnelle.
* Un hommage à Robert Dhéry dont c’est le centenaire.
* La Comédie Québécoise à l’honneur.
Ce soir :
* À 19h30 : On est fait pour s’entendre de Pascal Elbé (2020).
En présence de l’équipe du film.
À Paris, à la Cinémathèque, commence la Rétrospective Krzysztof Kieślowski (29 septembre-25 octobre 2021).
Ce soir :
* À 20h00 : La Double vie de Véronique (Podwójne życie Weroniki) de Krzysztof Kieślowski (1990).
À Paris, à Beaubourg, on note le nouveau rendez-vous mensuel Trajectoires.
Ce soir :
* À 20h00 : Vas-tu renoncer ? de Pascale Bodet (2021).
À Paris, toujours à Beaubourg, c’est la soirée des Rencontres de la revue Images documentaires :
* À 20h00 : Les Fantômes du sanatorium de Frédéric Goldbronn (2021).
En présence de l’équipe du film.
Les sorties sur les grands écrans
* Eugénie Grandet de Marc Dugain (2020).
* Les Intranquilles de Joachim Lafosse (2021).
* I Am Greta de Nathan Grossman (2020).
* Poumon vert et tapis rouge de Luc Marescot (2020).
* J’ai aimé vivre là de Régis Sauder (2020).
* Le Voyage d’Ana (El viaje de ana) de Pamela Varela (2020).
* Cette musique ne joue pour personne de Samuel Benchetrit (2020).
* Flag Day de Sean Penn (2021).
* La Traversée de Florence Miailhe (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Ciel est à vous de Jean Gremillon (1944).
* L’intégrale Jean-Vigo : À propos de Nice de Jean Vigo & Boris Kaufman (1930), version intégrale en ligne pour le moment ; Taris ou la natation de Jean Vigo (1931) ; Zéro de conduite (1933), version intégrale en ligne pour le moment ; L’Atalante (1934) - version intégrale en ligne pour le moment.
* Huit films de Claude Chabrol datant du tournant du siècle : Une affaire de femmes (1988) ; Madame Bovary (1991) ; Betty (1992) ; L’Enfer (1994) ; La Cérémonie (1995) ; Rien ne va plus (1997) ; Merci pour le chocolat (2000) ; La Fleur du Mal (2002).
À Rennes, a commencé le festival international du court-métrage fantastique, étrange et insolite, Court Métrange 2021, 17e édition (22 septembre-3 octobre 2021). Et en ligne du 28 septembre au 10 octobre 2021.
L’ouverture officielle a eu lieu mercredi 22 septembre 2021 avec l’inauguration du Village Métrange, une table ronde Cinéma horrifiquement correct et une exposition Diable au corps.
Aujourd’hui, à 18h00, inauguration de l’exposition Le Rêve du belluaire et début de la compétition.
Ce soir, séance inaugurale au Gaumont, avec 6 films :
* À 21h00 : On Satan au pire
* Laura Hasn’t Slept de Parker Finn (2020).
* Dar-Dar de Paul Urkijo (2020).
* Homeless Home de Alberto Vazquez (2020).
* Chaos de Samuel Auer (2019).
* Who Goes There ? de Astrid Thorvaldsen (2020).
* 13+ de Ceylan Özgün Özcelik (2019).
À partir de 22h00, les films sont désormais disponibles en ligne, 1 heure après leur diffusion en salle de cinéma.
À Marseille, au Vidéodrome, commence le cycle Le sentier des bêtes (28 septembre-3 octobre 2021).
Ce soir :
* À 20h00 : La Fête sauvage de Frédéric Rossif (1976).
À Paris, au Musée d’Orsay commence l’exposition Enfin le cinéma ! Arts, images et spectacles en France (1833-1907) (28 septembre 2021-16 janvier 2022).
L’exposition rassemble près de 300 œuvres, objets et films anonymes et signés (Pierre Bonnard, Auguste Rodin, Gustave Caillebotte, Loïe Fuller, Léon Gaumont, Jean Léon Gérôme, Alice Guy, Auguste et Louis Lumière, Jules Étienne Marey, Georges Méliès, Claude Monet, Berthe Morisot, Charles Pathé, Henri Rivière).
On note tout de suite le 7 octobre 2021 :
* À 19h00 et à 20h30 : Ciné-impro dans la nef.
Avec l’ensemble Palace of Mirrors dirigé par Axel Nouveau.
Accès libre sur présentation d’un billet d’entrée au musée.
Bon anniversaire à Miklós Jancsó (1921-2014), cent ans aujourd’hui.
"Miklós Jancsó est mort deux fois. La première à la fin des années 1980, lorsque son nom a disparu des écrans d’Europe occidentale. La deuxième, le 31 janvier 2014, chez lui en Hongrie", écrivait Émile Breton.
À sa mort, en 2014, il n’y avait plus que les vieux cinéphiles pour souvenir (un peu) de lui, les jeunes générations n’en avaient jamais entendu parler.
Il a fallu, en 2015, la reprise par le Festival de Cannes, dans sa section Cannes Classics, du film qui avait été sélectionné en compétition en 1966, Les Sans-Espoirs (1965), puis à l’automne, la Rétrospective à la Cinémathèque française, et enfin sa ressortie en version restaurée le 11 novembre 2015, pour réveiller les mémoires et pour révéler aux jeunes un très grand cinéaste.
Dans son pays, il avait reçu, dès 1973, le Prix Kossuth, la récompense culturelle la plus prestigieuse en Hongrie pour les artistes. BelaTarr, qui le reconnaît comme un de ses maîtres, a produit son dernier film, Magyarország 2011, un film collectif réalisé par une dizaine de réalisateurs hongrois les plus célèbres, parmi lesquels Márta Mészáros qui fut sa seconde épouse.
Il a eu aussi, un temps, une vraie reconnaissance internationale, à Cannes, à Berlin, à Venise notamment, où il avait reçu un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière en 1990.
Les critiques et les historiens ne cessaient d’y faire référence, Georges Sadoul dès 1952, Jean-Loup Passek, Henri Chapier, Jean-Louis Comolli, Michel Delahaye, Janine Bazin, André S. Labarthe...
Avec 84 films réalisés de 1950 à 2012, dont 36 courts métrages, il n’a cessé de tourner, mais ce n’est qu’en 1958, à l’approche de la quarantaine, qu’il s’était autorisé à réaliser son premier long métrage, Les cloches sont parties à Rome (A harangok Rómába mentek) sorti uniquement en 1959 en Hongrie, un film historique quasi inconnu.
Mais il faut dire qu’il avait eu longtemps une prédilection - sans doute une obligation - pour les courts métrages, de préférence documentaires, ce qui ne favorise pas l’exportation, même s’il avait été célébré par le Festival de Karlovy Vary en 1999.
Le premier film de lui qu’on a pu voir en France, c’est Cantate (Oldás és kötés, 1963), sortie en salles le 11 septembre 1964. Et c’est avec Les Sans-Espoir (Szegénylegények), que Miklós Jancsó sortit de l’ombre, parce qu’on l’avait vu à Cannes, mais aussi au Festival de Pesaro en 1966, et parce qu’il était sorti en salles, le 17 décembre 1966. C’était une époque où on découvrait les nouvelles vagues cinématographiques d’Europe de l’Est, il fut un des cinéastes les plus célébrés par les circuits cinéphiles.
Et puis, Miklós Jancsó avait disparu des écrans occidentaux. Entre 1980 et 2010, aucun de ses films n’a plus été distribué.
Aujourd’hui encore, après le petit épisode de 2015, son centenaire ne fait guère de bruit. La reconnaissance qui lui est due pourrait encore advenir, très posthume.
Cf. "Retour sur Miklós Jancsó", Jeune Cinéma n°377, décembre 2016.
Bonne lecture :
* Émile Breton, Miklos Jancsó, une histoire hongroise, Crisnée, éd. Yellow Now, 2015.
À Biarritz, commence le Festival Amérique latine 2021, 30e édition (27 septembre-3 octobre 2021).
Encadré par des concerts, des expositions, et des rencontres littéraires animées par l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), le cinéma propose trois compétitions : longs métrages, courts métrages, et documentaires.
Cette année 2021 :
* Focus sur le Pérou, avec même une extension gastronomique.
* Rétrospective Ignacio Agüero.
Ce soir, ouverture :
* À 19h30 : Piedra Noche de Iván Fund (2021)
À Zürich, commence le Festival international du film 2021 (ZFF), 17e édition (23 septembre-3 octobre 2021).
Sous le regard des ZFF Masters 2021, Sharon Stone (Golden Icon Award), Paolo Sorrentino, Paul Schrader et Todd Haynes, un programme chargé :
* Trois compétitions : Focus Competition, et son jury, Fiction et son jury, et Documentaire
et son jury.
* Deux rétrospectives : Paolo Sorrentino et 007.
* De multiples sections : Focus sur la Tunisie, Window : Hong Kong Window : San Sebastián Hashtag #letSEXplore Border Lines Series.
Au cours du festival, il y a 35 soirées de gala.
On imagine qu’elles revêtent un caractère plus solennel, et qu’elles peuvent être considérés comme des ouvertures.
Ce soir :
* À 20h45 : Lakewood de Phillip Noyce (2021).
* À 21h00 : Tre piani de Nanni Moretti (2021).
Si on délaisse les galas, en ce premier soir, on peut aussi voir Death of a Virgin, and the Sin of Not Living de George Peter Barbari (2021) ; Aloners de Sung-eun Hong (2021) ; La Voie normale (As-Sekka) de Erige Sehiri (2018) ; Unclenching the Fists de Kira Kovalenko (2021) ; Und morgen seid ihr tot de Michael Steiner (2021).
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), commence la Quinzaine du cinéma francophone 2021, 30e édition (23-29 septembre 2021).
Elle est toujours connectée, depuis 1992, sur le Festival international du film francophone de Namur, qui commencera le 1er octobre 2021.
Au programme : 14 avant-premières en provenance de 16 pays de la francophonie.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Mon légionnaire de Rachel Lang (2020).
En sa présence.
À Paris, à l’Entrepôt, commence le Paris Surf and Skate Festival 2021(PSSFF), 6e édition (23-26 septembre 2021).
Au programme, une compétition internationale de 15 films indépendants et inédits inspirés par le surf et le skateboard, dont 5 premières françaises, et 3 films présentés hors compétition.
Ce soir, ouvertures :
* À 19h00, en entrée libre : A Look Back, Dogtown & Zboys de Glen E. Friedman (2021).
* À 20h30 : North Hollywood de Mikey Alfred (2021).
En présence de l’équipe du film.
À Montélimar, commence le festival De l’Écrit à l’Écran 2021, 10e édition (23-29 septembre 2021.
Le festival commence aujourd’hui, avec des projections à partir de 16h00, et l’inauguration du village du festival, à partir de 17h00.
La soirée d’ouverture, c’est demain, vendredi 24 septembre 2021, au Palais des congrès :
* La Fracture de Catherine Corsini (2021).
À Grenoble, la Cinémathèque annonce son programme de la saison 2021-2022.
Il commence par un Cycle "La machine à parler d’amour".
* Zoé la boxeuse de Karim Dridi (1992).
* La Machine à parler d’amour de Jean-Baptiste Rossi (1961).
* L’Âge d’or de Luis Buñuel (1930).
En ce moment, visible intégralement sur Internet.
À Paris, à La Clef Revival, c’est cinéma tous les soirs.
Ce soir :
* À 19h30 : Ixe de Lionel Soukaz (1980).
En sa présence.
À Paris, au Grand Action, commence un Cycle Med Hondo.
Ce soir :
* À 20h00 : Les Bicots-nègres, vos voisins de Med Hondo (1973).
Séance présentée par Françoise Vergès.
À Paris, la Fondation Seydoux commence son nouveau cycle : Classiques du cinéma muet hongrois (22 septembre-12 octobre 2021).
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Au pied des montagnes (Hegyek alján) de Béla Balogh (1920).
Présentation par Mathieu Lericq.
Accompagnement au piano par Emmanuel Birnbaum.
* À 16h00 : Destin maudit (Vorrei morir) de Lajthay Károly (1918).
Présentation par Mathieu Lericq.
Accompagnement au piano par Emmanuel Birnbaum.
À Paris, le Ciné-club de l’ENS reprend ses projections. Il nous avait manqué. Ça se passe toujours en salle Dussane au 45 rue d’Ulm, 75005.
Dimanche dernier, dans le cadre des préparatifs de la première séance de cette nouvelle saison, on a eu l’occasion d’apprendre le démontage d’une bobine 35mm et de rencontrer des membres du club. Pour ceux qui n’y étaient pas, il fau savoir qu’il est toujours possible de venir voir ce qu’il se passe en cabine après chaque séance le mercredi soir.
Ce soir :
* À 20h30 : Le Grand Amour de Pierre Étaix (1969).
À Paris, à Beaubourg, à la BPI, comme on l’avait annoncé, a commencé la première partie de Voir grand : cinéma, télévision et vice-versa (8 septembre-19 décembre 2021).
Dans ce cadre, ce soir :
* À 20h00 : Black Sun de Gary Tarn (2003).
En sa présence et celle de Hugues de Montalembert.
En ce moment le film est sur Internet en intégrale.
Les sorties sur les grands écrans
* L’Étang du démon (Yashagaike) de Masahiro Shinoda (1979).
* Notturno de Gianfranco Rosi (2019).
* Sans Signe Particulier (Sin señas particulares) de Fernanda Valadez (2019).
* Une fois que tu sais de Emmanuel Cappellin (2020).
* Tout s’est bien passé de François Ozon (2020).
* La Voix d’Aida (Quo vadis, Aida ?) de Jasmila Žbanić (2020).
* Contre vents et marées de Jean-Philippe Jacquemin (2020).
* Le Sommet des Dieux de Patrick Imbert (2021).
* Bigger Than Us de Flore Vasseur (2021).
* Stillwater de Tom McCarthy (2021).
* Terra Libre de Gert-Peter Bruch (2021).
Les ressorties en versions restaurées
* Via Margutta (La Rue des amours faciles) de Mario Camerini (1960).
* Perdita Durango de Álex de la Iglesia (1997).
À Lyon, à l’Institut Lumière, comme à Cannes et comme partout, on commence à s’alarmer sérieusement du dérèglement climatique et, si les climatosceptiques se font rares, les véritables actions contre la gravité de la situation le demeurent tout autant.
Ce soir, on rencontre le chercheur François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne, pour un rendez-vous Cinéma et environnement :
* À 20h30 : Une suite qui dérange : Le temps de l’action (An Inconvenient Sequel : Truth to Power) de Bonni Cohen & Jon Shenk (2017).
Le film, sélection officielle du Festival de Cannes 2017, fait suite à Une vérité qui dérange de Davis Guggenheim (2006), présenté au Festival du film de Sundance, puis au Festival de Cannes. Ce fut un énorme succès public, récompensé par l’Oscar du meilleur film documentaire. Les deux films portent la parole de Al Gore, prix Nobel de la paix en 2007.
Depuis lors, les films sur le sujet se multiplient, de plus en plus nombreux et reconnus. Ce qui, face à l’inaction générale des gouvernements terriens, doit rendre humble le cinéma politique comme "influenceur", sauf à faire confiance à l’amie de Marx et Luxembourg, la vieille taupe", "qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement".
Bonne lecture :
* François Gemenne, Aleksandar Rankovic & Atelier de cartographie de Sciences Po, Atlas de l’Anthropocène, préface de Jan Zalasiewicz, postface de Bruno Latour, Paris, Presses de Sciences Po, 2019.
À Lyon, avec l’association ERAP, et avec le soutien de la Métropole de Lyon, en partenariat avec Ciné-Palestine de Paris, Ciné Palestine Toulouse et sa région et Filmer c’est exister de Genève, dans une cinquantaine de salles de la ville, commence le festival Palestine En Vue 2021, 6e édition, (21-29 septembre 2021).
Il était prévu le 31 mars 2020, mais il a été reporté plusieurs fois cause des confinements et des couvre-feux de la crise sanitaire.
Aujourd’hui, à 15h00, à la Mairie de Lyon 1er, on vernit deux expositions :
* Les salles de cinéma disparues de Naplouse.
* L’eau, une réflexion précieuse.
Ce soir, ouverture au Comœdia Lyon, sous la présidence de l’Ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, Mounir Anastas.
* À 20h00 : Entre ciel et terre de Najwa Najjar (2019).
En sa présence.
À Paris, à l’Institut du monde arabe (IMA), plus que quelques jours pour aller voir Divas. D’Oum Kalthoum à Dalida(19 mai-26 septembre 2021).
Aujourd’hui, commence la nouvelle exposition de cette rentrée : Lumières du Liban. Art moderne et contemporain de 1950 à aujourd’hui (21 septembre 2021-2 janvier 2022).
Un an après les deux explosions du 4 août 2020 qui ont ravagé le port de Beyrouth, ont entraîné des dommages matériels et humains considérables et une descente aux enfers sociale et économique, l’IMA rend hommage à la vitalité de la scène artistique libanaise, avec des œuvres de Shafic Abboud, Etel Adnan, Saliba Douaihy, Paul Guiragossian, Hussein Madi, Assadour, Chaouki Choukini, Ayman Baalbaki, Zad Moultaka, Serwan Baran, Hala Matta, Hiba Kalache, Zena Assi, Tagreed Darghouth.
À Paris, à la Maison de l’Amérique latine (MAL) et à la Galerie A&R Fleury a commencé la nouvelle exposition en entrée libre :
* Alicia Penalba. Le langage des formes (17 septembre-15 décembre 2021).
Les œuvres de Alicia Penalba (1913-1982), grande figure de la sculpture abstraite d’après-guerre, née en Argentine et morte en France, sont exposées dans de nombreux musées d’Europe et d’Amérique latine.
À Paris, au Musée de l’Orangerie, a commencé
l’exposition de l’automne : Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée
(15 septembre 2021-10 janvier 2022).
Le musée fait dialoguer, à travers une cinquantaine d’œuvres, le Russe immigré en 1912 à Paris Chaïm Soutine (1893-1943) et le Néerlandais immigré à New York, Willem de Kooning (1904-1997) qui le découvrit dans les années 30.
Dans les années 1950, la nébuleuse de l’École de New York reconnaitra Soutine, le sauvage marginal de l’École de Paris, comme un précurseur.
À Toulouse, commence le festival du film grolandais Fifigrot 2021, 10e édition (20-26 septembre 2021).
Il fête son anniversaire de bonne humeur, en constatant que, après tout, si on fait abstraction de Covid and Co (variants, mutants et compagnie), comme du réchauffement climatique (catastrophes et extinctions associées), la fin du monde s’avère particulièrement propice au cinéma indépendant. Et il propose un programme bourré de petits trésors.
Comme les autres festivals, il reçoit des invités chicos. et propose des sections classiques :
* Il programme des Hommages cette année, à Marco Ferreri, Jim Carrey, Jacques Baratier.
* Il a un cinéma des couche-tard : Les Midnight Movies
* Il n’aime pas seulement la métropole mais câline les environs : Le Hors les murs
* Et comme la plupart des autres festivals, il est compétitif et distribue des prix, les Amphores, d’or, du peuple, des étudiants, et aussi des amphorettes, ainsi qu’un Prix Michael-Kael, en partenariat avec Benoît Delépine : La compète.
Mais il a surtout ses spécialités : La compète gros courts, Les grolympiades, Le tour du monde grolandais, Gros Guest 2021, cette année Jean-Claude Dreyfus et Sylvie Pialat, Revoir les Amphores 2020, La sélection grolandaise des films 2021, Le ciné-bistrot.
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Les Sans dents de Pascal Rabaté (2020).
En sa présence avec l’équipe du film.
À Beauvais, au Quadrilatère, et dans toute la Picardie, ont commencé Les Photaumnales 2021, 18e édition (18 septembre 2021-2 janvier 2022).
Le thème 2021 : La fête, les fêtes.
C’est patronné par le Ministère de la Culture.
On aime bien l’affiche de Clermont-sur-Oise.
Au programme, notamment, The Anonymus Project et La photographie thaïlandaise : Dans l’eau il y a des poissons, dans les champs il y a du riz. Thaïlande, une rétrospective.
À Paris, la Gaité lyrique a rouvert.
* Prolongation de l’exposition de Olivier Ratsi, Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière (19 mai-31 octobre 2021)
Depuis vendredi dernier, le 17 septembre 2021, la Gaîté Lyrique a inauguré un espace entièrement reconfiguré, la petite galerie est devenue une zone d’exposition, une forêt lumineuse et sonore.
On note tout de suite les performances dansées de la Compagnie Mazelfreten qui s’y dérouleront : Détour : Visites en mouvement (23 septembre-9 décembre 2021).
Ce week-end, ce sont les Journées du patrimoine (18-19 septembre 2021).
* À Paris, à la Cinémathèque, on le passe avec Georges Méliès.
* À Toulouse, à la Cinémathèque, on visite le Centre de conservation et de recherche.
* À Paris, à la Fondation Seydoux, on fait connaissance d’un lieu délicieux, qui fait patrimoine toute l’année.
* À Saint-Cirq-Lapopie on apprivoise les mystères du tarot, en passant par Arcane 17.
Bon, on peut aussi visiter les sous-sols de la Banque de France, comme la télé le suggère. Question de goût.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 18 au 24 septembre 2021.
Il existe, dans le monde, un festival pas tout à fait comme les autres, ne serait-ce qu’à cause de son nom : Flahertiana.
À Perm, en Russie, aujourd’hui, il commence sa 21e édition (17-23 septembre 2021).
Le festival tire son nom de l’Américain Robert Flaherty (1884-1951), le père du documentaire, et applique strictement les principes qui l’ont guidé pour la réalisation de son premier film Nanouk l’Esquimau (Nanook of the North, 1922) : pour décrire la "vraie vie", il faut prendre le temps de l’observer, puis de la mettre en scène.
La première édition de Flahertiana a eu lieu en 1995, le festival a été biennal jusqu’en 2006, il est, cette année-là, devenu international, compétitif et annuel.
Au programme, outre les tables rondes, les conférences théoriques et les ateliers :
* Les sections habituelles : Compétition internationale, Russian Flahertiana, Student competition et Special Events.
* Un programme de films environnementaux concoctés avec le Goethe Institut de Moscou, Ecodoc. Ecologie et société. et avec l’International Green Documentary Film Festival EcoCup.
En vedette le documentaire avec Greta Thunberg :
* Now de Jim Rakete (2020).
Aujourd’hui, on commence dès 11h00 du matin.
Ce soir, on choisit :
* À 18h00 : Nepal Forever de Alena Polunina (2013).
Et la cérémonie d’ouverture :
* À 19h00 : Tre maison dasan de Denali Tiller (2018).
À San Sebastián, commence le Festival intenational du film 2021 (SSIFF), aka Donostia Zinemaldia, 69e édition (17-25 septembre 2021).
Au programme, les sections habituelles aux noms basques, espagnols et anglais : Official Competition ;New Directors ; Horizontes Latinos ; Zabaltegi-Tabakalera ; Perlak ; Nest, ; Culinary Zinema ; Made in Spain ; Zinemira.
Aujourd’hui, on commence dès 9h00 du matin.
Ce soir, cérémonie d’ouverture, à 21h00, avec le Prix Donostia à Marion Cotillard :
* Rosa Rosae. La guerra civil de Carlos Saura (2021).
* Yi miao zhong (One Second) de Zhang Yimou (2020).
Le prix Donostia sera également remis cette année à Johnny Depp, le 22 septembre 2021, mais c’est contesté.
On note, dans la compétition,le dernier film de notre cher Terence Davies, Benediction (2021). On n’avait plus de nouvelles de lui depuis 5 ans : Emily Dickinson, a Quiet Passion (A Quiet Passion) (2016).
À Bruxelles, la Cinematek rend hommage à Thierry Zeno (1950-2017) en restaurant ses trois premiers films, Vase de noces (1974), Des morts (1979) et Bouche sans fond ouverte sur les horizons (1971) et en éditant un DVD.
Thierry Zéno, influencé par Félicien Rops (1833-1898) et Pier Paolo Pasolini (1922-1975) artiste expérimental et sulfureux, est considéré comme un précurseur dans l’histoire du cinéma belge.
Ce soir, sur un grand écran :
* À 19h00 : Vase de noces de Thierry Zéno (1974).
* À 21h00 : Bouche sans fond ouverte sur les horizons (1971), Les Tribulations de saint Antoine (1984) et Artifices d’acier (1986) de Thierry Zéno.
À Paris, au Musée Guimet et au Studio des Ursulines, nous revient, après des mois d’absence, le Festival Allers-Retours du Cinéma d’auteur chinois 2021, 4e édition (17 septembre-1er octobre 2021).
Ce soir :
* À 19h00 : Striding Into the Wind (Ye Ma Fen Zong) de Wei Shujun (2020).
* À 20h10 : The Reunions de Dong Chenggpeng (2020).
À Paris, au Brady et au Louxor, commence le Festival du cinéma de Turquie 2021 (FCTP) 18e édition (17-26 septembre 2021).
Ce soir, ouverture au Louxor :
* À 19h30 : Vous le connaissez (Nasipse adayiz) de Ercan Kesal (2020).
En sa présence.
À Paris, pour les derniers soirs de l’été, l’Institut finlandais en collaboration avec le Musée de Cluny et le Champo invite à passer un week-end gratuit en plein air (17-19 septembre 2021).
Ce soir, deux documentaires :
* À 20h30 : Haru, l’île de la solitude (Haru : Yksinäisten saari) (1998) et Tove et Tooti en Europe (Tove ja Tooti Euroopassa) (2004 de Kanerva Cederström & Riikka Tanner.
C’est aujourd’hui que sort le coffret des les Bootleg Series vol.16 de Bob Dylan.
Sur sa période période chrétienne.
C’est une divine surprise. Born-again, mais pas tant que ça, ce qu’en pense Lucien Logette.
À Paris, commence Kinopolska 2021, 14e édition (16-19 septembre 2021).
Le festival s’est installé au cinéma L’Arlequin depuis l’année dernière, en 2020.
Au programme, 8 films récents, tout particulièrement des premiers et seconds longs métrages. On note particulièrement, un "focus classique" consacré à Janusz Morgenstern (1922-2011), qui fut l’assistant de Andrzej Wajda au début de sa carrière, avec deux films, dimanche 19 septembre 2021 :
* À 11h00 : Trzeba zabić tę miłość (Il faut tuer cet amour) de Janusz Morgenstern (1972).
* À 14h00 : Jowita de Janusz Morgenstern (1967).
Ce soir, ouverture :
* À 20h00 : Każdy ma swoje lato (Everyone Has A Summer) de Tomasz Jurkiewicz (2020).
En sa présence avec Magdalena Sztorc.
À Toulouse, la Cinémathèque consacre une journée aux cinémas africains : Journée Africa, avec un colloque Cheikh Anta Diop une rencontre avec la Cinémathèque du Sénégal, et deux films (16 septembre 2021)
* À 14h30 : Kemtiyu de Ousmane William Mbaye (2016).
* À 21h00 : Le Franc (1994) et La Petite Vendeuse de Soleil de Djibril Diop Mambéty (1998).
Présentation par Marco Lena.
À Paris, le Centre coréen offre deux jours, à 19h00, sur un thriller mythique (16-17 septembre 2021) :
* Memories of Murder (Salinui chueok) de Bong Joon-ho (2003).
* Memories, retour sur les lieux des crimes de Jésus Castro-Ortega (2018).
À Paris, les soirées cinéphiles très privées de l’Aéro-Club de France reprennent. Très privées, mais ouvertes aux grands amateurs, grâce à la commission Animation.
Ce soir :
* À 19h30 : Whisky, vodka et jupon de fer (The Iron Petticoat) de Ralph Thomas (1956).
En ce moment, en intégral sur Internet.
En bonus, des extraits vidéo d’aviation, des cartoons, et les actualités de la période du film. Et, bien entendu, le pot de l’amitié aux soins de la Commission des animations.
L’inscription préalable est plus nécessaire que jamais pour le respect du quota de l’Aéro-Club de France, auprès de Béatrice Bernard ou par téléphone : 01 47 23 72 63.
À Paris, à la MEP, dans le cadre de sa programmation d’expos Moriyama - Tomatsu Tokyo et Smaïl Kanouté Yasuke Kurosan, le samouraï noir au Japon les soirées de cinéma japonais reprennent aujourd’hui avec une mise en ligne gratuite (16-23 septembre 2021) :
Aujourd’hui :
* Le Pornographe (Erogotoshi-tachi yori : Jinruigaku nyûmon) de Shohei Imamura (1966).
À Lyon, à l’Institut Lumière, tout le mois tous les jeudis du mois de septembre 2021, on célèbre le Théâtre national populaire (TNP), 101 ans cette année, en rendant hommage à ses prestigieux directeurs, Jean Vilar, Georges Wilson, Roger Planchon, Patrice Chéreau, Georges Lavaudant.
Ce soir :
* À 19h00 : Théâtre National Populaire de Georges Franju (1956), pour précéder Une aussi longue absence de Henri Colpi (1961).
En présence de Jean Bellorini, Michel Bataillon et Thierry Frémaux.
À Paris, à Beaubourg, commence l’exposition collective L’Image et son double (15 septembre-13 décembre 2021), en entrée libre.
Une soixantaine d’œuvres issues de la collection du Centre Pompidou, dont plusieurs ont été acquises récemment, par une vingtaine d’artistes internationaux.
La pensée de Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (1935) qui connut succès et dénaturation, la notion d’aura, sont désormais, en cette époque du numérique, prolongées, travaillées, détournées.
"Fascinés par le principe, les mécanismes, et les conséquences de la reproduction photographique, certains artistes ont placé cette notion au cœur même de leurs œuvres.
La reproduction devient alors le sujet de l’œuvre. Au moyen de dispositifs divers, ces artistes contestent, chacun à leur manière, l’apparente simplicité de cette action de reproduction.
Conscients des enjeux liés à la multiplication des représentations visuelles - renforcée depuis l’avènement du numérique - , ils dévoilent les utopies comme les dysfonctionnements des processus de répétition et de copie. Interroger la reproduction, c’est aussi, dès lors, repenser l’identité de l’auteur et son autorité."
À Paris, le Musée du Luxembourg, présente une photographe amateure, totalement inconnue au long de se vie, découverte en 2007, qui se révèle être une des plus grandes photographes du 20e siècle, Vivian Maier (1926-2009) :
* Vivian Maier (15 septembre 2021-16 janvier 2022).
Les reconnaissances posthumes sont toujours fascinantes, comme des figures de rendez-vous manqués, alors même que rien ne prouve que la gloire, dans son époque, soit si désirable qu’il est généralement admis.
Au fil du temps, tous les éditos