Journal de Louise Wimmer (septembre 2018) II
16-30 septembre 2018
publié le dimanche 30 septembre 2018


 

SEPTEMBRE 2018

(16-30 septembre 2018)
 



Dimanche 30 septembre 2018

 

Marty Balin (1942-2018) est mort le 27 septembre 2018.
Il avait fondé Jefferson Airplane avec Paul Kantner (1941-2016).

Grace Slick, née en 1939, elle, est toujours là.


 


Sur Arte, on a pu voir, hier soir :

* Sauvages. Au cœur des zoos humains de Pascal Blanchard & Bruno Victor-Pujebet (2018).


 


 


 

Si on l’a raté, on peut le voir sur Internet,] jusqu’au 27 novembre 2018.

Dans le film, Lilian Thuram évoque la grande photographe Ayana Jackson, née en 1977.


 


 


 

Sur le site de la Fondation Thuram, une page Zoos humains.

Avec un film sur Sawtche (1788-1815), alias la Vénus hottentote, et, en 2002, son retour au pays, à Hankey en Afrique du Sud.


 


À Paris, à Beaubourg : Thicket. Maya Dunietz (26 septembre 2018-4 février 2019).


 

MNAM, niveau 4, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Paris toujours, au Grand Palais, tout le monde l’annonce, mais quand il s’agit de Venise, on est comme tout le monde, addict à une drogue dure : Éblouissante Venise. Venise, les arts et l’Europe au 18e siècle (26 septembre 2018-21 janvier 2019).


 


 


 

Grand Palais, Galeries nationales, 3 avenue du Général-Eisenhower, 75008 Paris.


À San Diego, au MOPA : Irving Penn : Beyond Beauty (29 septempbre 2018-17 février 2019).


 


 


 

MOPA, Alboa Park at 1649 El Prado, San Diego, CA 92101.


Dernières parutions, allez, nous d’abord :

* Jeune Cinéma, le n°390 de l’automne 2018.
On s’abonne, pour nous aider à tenir au moins jusqu’au numéro 400.


 


 

Ou on l’achète à Paris, à la Librairie du Panthéon.


 

C’est la seule librairie de cinéma indépendante de Paris.


 


 

Un endroit merveilleux où Pierrot le Fou a son juke box personnel et où Bertolt Brecht fricote avec les zombies.


 


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


Mais les autres sont indispensables aussi :

* Dedans-Dehors n°101, la revue trimestrielle de l’Observatoire international des prisons (OIP) : Morts en prison. Silence et défaillance.

On la feuillette.
On s’abonne.


 

* Le Monde diplomatique d’octore 2018, mensuel critique d’analyse.

On le feuillette.
On s’abonne.


 

* Siné Mensuel n°78 de septembre 2018.

On le feuillette pas, on s’abonne.


 

Avec un numéro spécial hors série pour fêter ses dix ans.


 



Samedi 29 septembre 2018

 

À Brooklyn, à la BAM Cinematek  : Contemporary Arab Cinema (29 septembre-4 octobre 2018).

* À 15h00 : Les Petits Chats de Sherif Nakhla (2015).


 

* À 17h15 : The Reports on Sarah and Saleem de Muayad Alayan (2018).


 

* À 20h30 : Beauty and the Dogs de Kaouther Ben Hania & Khaled Barsaoui (2017).


 

BAM Rose Cinemas, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.


À Paris, il faut beau, pas trop chaud, un répit avant l’automne 2018, et une grâce avant les lendemains qui déchantent embusqués dans un futur proche.

On en profite pour déambuler dans cette ville qui aura été si belle, si longtemps, en la savourant, dans tous ses recoins.
 

À Paris, chez Potemkine, on rencontre des gens extraordinaires.

Aujourd’hui, deux réalisateurs qui nous épatent à chaque œuvre.

* À 15h00 : Hélène Cattet et Bruno Forzani.
À l’occasion de la sortie en blu-ray de leur film Laissez bronzer les cadavres (2017).


 

Potemkine, 30 rue Beaurepaire, 75010 Paris.


À la librairie Desmos, une exposition : De maintenant au lendemain de l’art grec contemporain (29 septembre-10 octobre 2018).


 

* À partir de 18h30 : Vernissage des œuvres de Lamprini Boviatsou, Christina Fytili, Yorgos Giotsas, Spyros Litras, Leonidas Michalakos, Eloizos Themistokleous, Thomas Tournavitis, Antonis Tsakiris.

Galerie Desmos, 14 rue Vandamme, 75014 Paris.


À Paris, au Muséum national d’histoire naturelle, dans le cadre du cycle Interactions Hommes / Environnement, des images, des interventions pour se mettre au parfum. Entrée libre dans la limite des places disponibles.


 

* À partir de 14h30 : Les imaginaires de l’effondrement.

* Planet ∑ de Momoko Seto (2014).
En présence de la réalisatrice.


 

* Cinéma d’animation et crises écologiques, par Gabriel Bortzmeyer.

* Regards documentaires sur l’apocalypse, par Mélanie Pavy.

* L’Effondrement : une technologie politique, par Jean-Baptiste Fressoz.

Muséum national d’histoire naturelle, auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, 75005 Paris.


La vraie rentrée des Grands Voisins, aujourd’hui et demain, à partir de 14h00 : Les créateurs du commerce éthique et local nous offrent, en plus de la chaleur humaine, tout ce dont nous avons besoin (29-30 septembre 2018).


 


 

* Les bijoux de l’Atelier Spragu’Etto, de Kathleen Bellonde et de Mani Officials ;

* Les bibliothèques avec hon\ books, La Nouvelle Imagerie, Studio Fidèle ;

* La maison de Laurette Broll Ceramic, The Demeure, Mama Petula, Héloïse Colloc’h, Knieja Wood, Atelier Carmin Fleurs, Afrika Tiss, l’Atelier Catherine Griss ;

* Le look de Super Marché, wax-etc, L’Ange rit, Arteesan, Abacaxi Paris.


 


 

On en oublie sûrement.
Et puis, il y a les habitués :

* Le pain de la Boulangerie Chardon et les chocolats de Mon jardin chocolaté ;

* Et on trouve toujours son bonheur à La Ressourcerie créative, qui, elle, est permanente, et accueille tous les dons.

Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


La Fête de la Commune 2018


 

* À partir de 14h00 : On célèbre la démocratie comme on ne l’a jamais plus connue depuis.

À l’angle des rues de la Butte-aux-Cailles et de l’Espérance, une buvette avec Nag’Airs (Malène et Fanchon)


 

Et avec Riton la manivelle de Ménilmontant.


 

Occasion de regarder le super site de Michèle Audin qui sera là et dédicacera son dernier livre.

Bonne lecture :

* Michèle Audin, Comme un rivière bleue, Paris, Gallimard, 2017.


 

Le Bulletin officiel n°75, 3e trimestre 2018 sera bientôt en PDF.


 

Fête annuelle de la Commune, place de la Commune de Paris 1871, 75013 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 29 septembre au octobre 2018.



Vendredi 28 septembre 2018

 

Les 28 septembre, il se passe des tas de choses.
En 1895 la mort de Louis Pasteur, devenue la Journée mondiale de la rage, il serait peut-être temps de compléter nos collections.


 

En 1924 la naissance de Marcello Mastroianni, en 1934 celle de Brigitte Bardot, en 1946 celle de Brigitte Roüan, en 1958 l’adoption de la Ve République, en 1966 la mort de André Breton, en 1995 un événement karmique, etc.


 


À Namur, commence le Festival international du film francophone, 33e édition (28 septembre-5 octobre 2018).


 

On n’est pas chauvin, on veut bien admettre que l’anglais, une langue facile et un peu primitive, soit devenue incontournable. On sait bien aussi qu’il n’y a pas une seule langue française, que les accents et les connotations varient à l’envi. Mais à ce compte-là, chaque tribu a ses références, et ses espaces d’échanges privés.

Il n’empêche que la francophonie, ça fait du monde et de la diversité : 84 États ou gouvernements dont la France, le Québec, la Roumanie, le Maroc, la Tunisie, la Suisse, le Liban, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, le Mali, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Haïti, la Belgique.
Quand on s’est égaré un moment, dans un coin perdu de la profonde province coréenne, par exemple au hasard, on apprécie de comprendre vite "l’autre", même si c’est superficiel, ne serait-ce que pour avoir un vrai thé.


 

Bref à Namur, on est à la maison.

En 2018, à Namur, Hommage à Lambert Wilson.

Ce soir, gala d’ouverture :

* À 20h00 : Nos batailles de Guillaume Senez (2018).


 

Faites votre programme.

FIFF, 175 rue des Brasseurs, 5000 Namur.


À New York, commence le généralement francophile New York Film Festival 2018 (NYFF), 56e édition (28 septembre-14 octobre 2018).


 

Opening Night :

* À 18h00 : The Favourite de Yorgos Lanthimos (2018).


 

Faites votre programme.

Lincoln Center, 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023.


À Paris, à l’Espace Saint-Michel :

* À 20h20 : Libre de Michel Toesca (2018).
Projection suivie de Mobilisation citoyenne : quels outils, quels résultats ? avec Sébastien Bailleul et Roohollah Shahsavar.


 

Quand Michel Toesca, entre 2015 et 2017, a commencé à filmer les migrants de la frontière italienne, vers Vintimille, il ne savait pas que cela donnerait un film emblématique. Le film s’appelait À tous vents quand il a été présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2018.
Ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire, ce combat, la vallée de la Roya, Cédric Herrou, ses oliviers, ses camarades, doivent aller voir une évidence... cette désobéissance civile, hors la loi, elle est du côté de la Justice.

Cinéma Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris.


À Paris, au Louxor, le rendez-vous bimestriel de l’Agence du court métrage.


 

* À 20h00 : Courts !

Pauline asservie de Charline Bourgeois-Tacquet ; The Barber Shop de Gustavo Almenara ; Nos désirs de Raphaël Lefèvre ; Retour de Pang-Chuan Huang ; Make it Soul de Jean-Charles Mbotti Malolo ; Les Bigorneaux de Alice Vial.

Entr’acte

Master of the Class de Hakim Zouhani & Carine May ; Les Indes galantes de Clément Cogitore ; Basses de Félix Imbert ; Panique au Sénat de Antonin Peretjatko.

Cinéma Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, 75010 Paris.


À Marseille, au cinéma le Gyptis, on fête les vingt ans de ATTAC France.

Deux séances en une : Présentation par Katharina Bellan et un buffet est offert entre les deux séances.

* À 18h15 : La Visite de Paul Carpita (1966) ; À l’attaque ! de Robert Guédiguian (2000).


 

* À 20h45 : Graines au vent de Paul Carpita (1964) ; La Vieille Dame indigne de René Allio (1965).


 

Cet anniversaire est l’occasion de rendre un hommage au méconnu Paul Carpita (1922-2009).


 

Bonne lecture :

* Pascal Tessaud éd., Paul Carpita Cineaste Franc-Tireur, préface de Ken Loach, Paris, Échappée, 2009.


 

Cinéma Le Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.



Jeudi 27 septembre 2018

 

À Zürich, dans toute la ville, commence le Festival international du film (ZFF), 14e édition où le tapis rouge est vert et qui se consacre aux nouveaux talents (27 septembre-7 octobre 2018).


 

* Trois compétitions internationales : fictions,
documentaires et Focus Suisse-Autriche-Allemagne, réservées à des premiers films (jusqu’au 3e) avec, à la clef, un Golden Eye pour récompense ultime.
À noter : la Film Music Competition, 7e édition, avec un prix décerné à la meilleure musique de film.

* Hors compétition : Premières Gala, Special Screenings et Border Lines.

* La section Nouveaux Horizons, cette année, c’est l’Italie, et la section Window, c’est Hong Kong.

* En 2018, deux rétrospectives : Wim Wenders et Donald Sutherland qui va recevoir le Lifetime Achievement Award en l’honneur de ses 60 ans de carrière.
Sera aussi récompensée, la grande Judi Dench avec un Golden Icon Award.


 

Soirée d’ouverture au Cinema Corso avec :

* À 19h15 : Green Book de Peter Farrelly (2018).
Avec Viggo Mortensen notre bienaimé.


 

Faites votre programme.

ZFF, Sechseläutenplatz, 8001 Zurich.


À Paris, à la BPI, les rencontres mensuelles de la revue Images documentaires proposent des films classiques ou moins connus représentant 25 ans d’analyses et de réflexions autour du cinéma documentaire. En compagnie de Catherine Blangonnet-Auer, Gérald Collas, Charlotte Garson, Arnaud Hée, Cédric Mal et Annick Peigné-Giuly.

Ce soir, on démontre que les livres et leur silence, c’est bien, mais que les textes sont, peut-être, surtout, des partitions.


 

* À 20h00 : Des voix dans le chœur. Éloge des traducteurs de Henry Colomer (2017).
En présence de Henry Colomer, Sophie Benech, Danièle Robert, Michel Volkovitch.


 

Centre Pompidou, niveau -1, rue St-Martin (Piazza), 75004 Paris.


À Paris, le Saint-André des arts propose Tribune libre, chaque jeudi.

Ce soir :

* À 20h30 : La Mauvaise Éducation (La mala educación) de Pedro Almodovar (2003).
Séance suivie d’un échange avec Federico Lancialonga.


 

Cinéma Saint-André des arts, 30 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris.



Mercredi 26 septembre 2018

 

À Dinard, commence le Festival du film britannique, 29e édition (26-30 septembre 2018).


 

Programme so british, avec Monica Belluci comme présidente du jury.

* Un hommage à Agatha Christie.

* Des master class alléchantes, sur la série Peaky Blinders de Steven Knight (2013) ou sur les Working Class Heroes du cinema social britannique.
Désolés de ne pas avoir trouvé de dates et d’heures sur le site, vous aurez peut-être plus de chance ou de talent.


 

Faites votre programme de la compétition.

Dinard film festival, 28 boulevard Féart, 35800 Dinard.


À Paris, à la Cinémathèque, dans le cadre de Japonismes 2018 : 100 ans de cinéma japonais (partie 1) : le cinéma d’avant 1945. Naissance d’une industrie, éclosion d’une modernité (26 septembre-22 octobre 2018).

Ce soir :

* À 20h00 : Orochi de Buntaro Futagawa (1925),


 

Avec un spectacle exceptionnel par le Benshi Raiko Sakamoto, avec les musiciens Joichi Yuasa (guitare & shamisen), Makiko Suzuki (flûte), Akiko Sugimoto (piano).

Faites votre programme.

Cinémathèque, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, le Goethe Institut invite Alexander Kluge (27-29 septembre 2018).

Ce soir :

* À 19h30 : Chronique des sentiments au temps du dérèglement.
Textes lus en allemand par Alexander Kluge et en français par Zohar Wexler, en résonance avec des films-minutes et déclinés en variantes filmique et musicale.

On note tout de suite, samedi 29 septembre 2018, dans le cadre des Samedis du cinéma allemand à l’Arlequin :

* À 10h30 : Anselm Kiefer. Der mit den Bildern tanzt de Alexander Kluge (2017).
En sa présence et celle de Anselm Kiefer.


 

Bonne lecture :

* Alexander Kluge, Chronique des sentiments, Tome 2 - Inquiétance du temps, Paris, P.O.L., 2018.


 

Faites votre programme.

Goethe Institut, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.
Cinéma Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À Paris, la Fondation Seydoux
donne carte blanche à l’association Kinétraces : Séance tenante ! (26 septembre-16 octobre 2018).

* À 14h00 : À l’Omnia-Pathé le 26 juin 1914.
Présentation par Manon Billaut.


 

* À 16h00 : Maciste 1915
Présentation par Manon Billaut.


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Londres, à la Tate Modern : Jeremy Shaw.

Des Jeremy Shaw, il y en a plusieurs sur IMDB. Celui qui nous intéresse, là, est un artiste conceptuel futuriste familier des grands musées du monde.
Ses "post-documentaires" explorent les états de conscience et les hallucinations, le besoin de retour à la foi, des créatures interconnectées dont on suppose qu’elles peupleront le monde, un jour, dans quelques centaines d’années.


 

* À 18h30 : Quantification Trilogy de Jeremy Shaw (2014-2018) : : Quickeners (2014) ; Liminals (2017) ; I Can See Forever (2018).
En sa présence.

Tate Modern, Starr Cinema, Bankside, London SE1 9TG.


Les sorties sur les grands écrans

* Bergman. Une année dans une vie (Bergman - Ett ar, ett liv) de Jane Magnusson (2018).

* Donbass de Sergei Loznitsa (2018).

* Rafiki de Wanuri Kahiu (2018).

* Libre de Michel Toesca (2018).

* I Feel Good de Benoît Delépine & Gustave Kervern (2018).

* Un peuple et son roi de Pierre Schoeller (2018).

Les ressorties en versions restaurées

Ingmar Bergman (1918-2007) en treize films, choisis dans les années 40, 50, 60 et 70.

* Musique dans les ténébres (Musik i mörker, 1948) ;

* La Prison (Fängelse, 1949) ;

* Jeux d’été (Sommarlek, 1951) ;

* Un été avec Monika (Sommaren med Monika, 1953) ;

* Sourires d’une nuit d’été (Sommarnattens leende, 1955) ;

* Le Septième Sceau (Det Sjunde inseglet, 1957) ;

* Les Fraises sauvages (Smultronstället, 1957) ;


 

* La Source (Jungfrukällan, 1960) ;

* Les Communiants (Nattvardsgästerna, 1963) ;

* Persona (1966) ;

* Cris et chuchotements (Viskningar och rop, 1972) ;


 

* Scènes de la vie conjugale (Scener ur ett äktenskap, 1973) ;

* Sonate d’automne (Höstsonaten, 1978).



Mardi 25 septembre 2018

 

À Paris, au Théâtre 13 (qui a maintenant deux adresses), on revient sur la misère du monde, avec Alice Vannier (25 septembre -7 octobre 2018).


 

Beaucoup se souviennent, à la fin du siècle dernier - il y a maintenant plus de 20 ans -, des Rencontres de la Cartoucherie, initiées en 1995 par Philippe Adrien avec notamment Didier Bezace, Enzo Cormann, Serge Sandor et quelques autres.

Après la parution du livre coordonné par Pierre Bourdieu, La Misère du monde, les théâtreux avaient pensé "qu’il y a quelque chose à faire entre Bourdieu et Brecht". Quelque part entre "distanciation" et "objectivation participante".


 

Cf. un texte savant sur la question :
* Alain Chevalier, "Pour le regard inconfortable et productif de Galilée. Distanciation et critique de la représentation chez Brecht et chez Bourdieu" MethIS [En ligne], Volume 1 - 2008 : Réalité et représentation, 129-140.

Au cours de ces Rencontres, le théâtre rencontrait la sociologie et on assistait à de passionnantes formes brèves, proches de l’agit prop, dans cet esprit militant qui avait traversé tous les résidents de la Cartoucherie depuis leurs débuts, issu des noces de la Décentralisation et de Mai 68.
Il y eut, on croit se rappeler, 4 ou 5 éditions, 1996, 1997 et 1998 au moins, il faudrait vérifier dans nos archives papier, le théâtre ne se donne pas la peine de "documenter" Internet.

En cette fin de siècle, Brecht (1898-1956) n’avait pas encore abordé sa traversée du désert et Bourdieu (1930-2002) était bien vivant.


 

Bonne lecture :

* Pierre Bourdieu éd., La Misère du monde, Paris, Seuil, 1993.


 

On évoque ce souvenir pour présenter une belle initiative ambitieuse, parrainée par la maxime de Spinoza : "Ne pas déplorer, ne pas détester, ne pas rire, mais comprendre", qui nous rappelle un vieux temps plus que jamais d’actualité, alors même que les perspectives et les horizons ont radicalement changé,

* À 20h00 : En réalités. Fouille sociologique d’après La Misère du monde de Pierre Bourdieu.
Mise en scène de Alice Vannier avec la Cie Courir à la Catastrophe.
Adaptation de Marie Menechi & Alice Vannier, scénographie de Camille Davy, lumières de Clément Soumy.
Avec Anna Bouguereau, Julien Breda, Margaux Grilleau, Adrien Guiraud, Vincent Steinbach, Judith Zins.


 


 

Théâtre 13, 30 rue du Chevaleret, 75013 Paris.


À Goulien, dans les finis terrae, Stéphanie Laurençon et Thierry Joseph célèbrent l’équinoxe.

Ils sont plasticiens-jardiniers, ils agissent désormais à la source pour changer le monde, avec de douces installations autour et dans leur potager du Cap Sizun : Équinoxe d’automne (23-30 septembre 2018).


 

Depuis toujours, les jardiniers appartiennent au monde de l’art, qu’ils soient classiques, académiques ou d’avant-garde, à la française, à l’anglaise ou à la japonaise, eux qui travaillent - sans célébrité et loin du marché - dans l’éphémère du plein air et de la pleine terre.
Il y a une cinquantaine d’années, on leur a trouvé une étiquette : le Land Art, qui, désormais, trouve tout son sens et sa nécessité, sur nos terres finissantes.

Atelier Archipel au Cap, 6 Trevern, 29770 Goulien.


À Paris, le mardi, c’est ciné-club.

Le Ciné-club de l’ENS, hebdomadaire :

* À 20h30 : Fausta (La teta asustada) de Claudia Llosa (2009).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.

Cinécaro, mensuel :

* À 19h30 : Respiro de Emmanuel Crialese (2002).


 

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Paris, au Musée de l’immigration, commence le nouveau cycle de conférences mensuelles, Plein cadre, dédié au réalités migratoires, dans l’objectif de lutter contre les préjugés.


 

Merci à Diadji Diop.

Ce soir, première rencontre en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès :

* À 19h00 : Quand l’histoire éclaire l’actualité des migrations.
Avec Salah Amokrane, Ahmed Boubekeur, Chloé Morin, Benjamin Stora, Henri Weber.
Animation par Renaud Dély.


 

Faites votre programme.

Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À Paris, au Centre culturel canadien : Maria Hupfield. The One Who Keeps On Giving (26 septembre 2018-18 janvier 2019).


 

Maria Hupfield, "celle qui continue de donner", issue de la nation Wasauksing de l’Ontario, pense que les objets possèdent ce fameux "mana" défini par Marcel Mauss : des significations qui dépassent leur matérialité et qu’ils nous transmettent.

Ce soir, des nouvelles du Groenland :

* À 18h00 : Vernissage.

* À 19h00 : Performance de Maria Hupfield avec Nive Nielsen et son groupe The Deer Children.


 

Centre culturel canadien, 130 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.



Lundi 24 septembre 2018

 

À Biarritz, commence le Festival Amérique latine 2018, 27e édition (24-30 septembre 2018).


 

Le pays invité cette année, c’est l’Uruguay.
Avec une exposition au Casino municipal : Muestra de Fotografía Contemporánea de Uruguay.
Œuvres de Matilde Campodónico, Magela Ferrero, Roberto Fernández Ibáñez y Álvaro Zinno.


 

En compétition, des longs métrages, des courts métrages et des documentaires.

Hors compétition, un Hommage à Hugo Santiago.


 

Ce soir, à 18h00, inauguration du village et de l’exposition, suivie de la cérémonie d’ouverture :

* À 19h30 : Compañeros de Álvaro Brechner (2018).


 

Faites votre programme.

Gare du Midi et Cinéma Le Royal, avenue du Maréchal-Foch, 64200 Biarritz.
Casino municipal, Grande Plage, 64200 Biarritz.


À Paris, à la Cinémathèque, c’est la soirée trimestrielle Premier Pas, proposée par la revue Bref et par L’Agence du court métrage.

Leurs longs métrages sont à l’affiche, on découve leurs courts métrages, ce soir à 21h00, salle Jean-Epstein, en présence de Julien Guetta, Jean-Bernard Marlin et Guillaume Senez :

* Le Vacant de Julien Guetta (2007).


 

* U.H.T. de Guillaume Senez (2012).

U.H.T. - trailer from Guillaume Senez on Vimeo.


 

* La Peau dure de Jean-Bernard Marlin & Benoit Rambourg (2007).


 

* La Fugue de Jean-Bernard Marlin (2013).


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Brooklyn, à la BAM Cinematek : Wayne Wang’s Chinatowns. (24-27 septembre 2018).

Wayne Wang, né à Hong Kong en 1949, est devenu l’un des premiers réalisateurs à introduire une perspective sino-américaine dans le cinéma grand public, avec son film Chan Is Missing (1982).


 

Ce soir :

* À 19h00 : A Dim Sum : Little Bit of Heart de Wayne Wang (1985).


 

* À 21h00 : Eat a Bowl of Tea de Wayne Wang (1989).


 

Faites votre programme.

BAM Rose Cinemas, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.



Dimanche 23 septembre 2018

 

Ce matin, à 1h54 temps universel, soit 3h54 heure de Paris : l’Équinoxe.
Avec humilité, et avec l’Observatoire de Paris, on fait le point de la position de l’humanité sur la planète Terre.


 

Salut et fraternité aux Aztèques et aux Mayas qui, eux aussi, avaient une vision du monde, avant de disparaître.


 


 


 

Visite à Ingo Günther, et plus particulièrement à son travail World Processor, depuis 1988.


 


À Toulouse, dans la ville et dans la région, c’est le Printemps de septembre, né en 1991 et biennal depuis 2014. En 2018 : Fracas et Frêles Bruits (21 septembre-21 octobre 2018).


 

Pendant tout un mois, à travers une vingtaine de représentations singulières de 136 artistes, c’est une vision générale de notre monde, de son bruit et de sa fureur, qui nous est proposée gratuitement.
C’est un grand cadeau pour nous autres, accablés d’informations brutes et hyper-réalistes, indécis et incrédules devant le déluge d’images informes et chaotiques, anesthésiés, le plus souvent, par l’excès.
C’est comme une boîte à outil de décryptages, qui nous rend notre dignité d’êtres humains sensibles et intelligents, nous faisant jaillir de la condition de bétail à élections.

Certains œuvres sont inédites, créées pour cette occasion, comme Le Frêle bruit de la révolution de Alexander Kluge, au Goethe Institut de Toulouse.


 

Alexander Kluge dont on a pu voir hier :

* Nouvelles de l’antiquité idéologique : Marx -Eisenstein-Le Capital (Nachrichten aus der ideologischen Antike - Marx/Eisenstein/Das Kapital) de Alexander Kluge (2008).


 

Ou comme l’exposition collective I’ll Be Your Mirror à la Brasserie des Beaux-Arts.


 

D’autres nous reviennent en mémoire, comme In Pursuit of Venus (Infected) de Lisa Reihana, créée à la Biennale de Venise 2017 (Pavillon de Nouvelle Zélande), au Théâtre Garonne.
On avait été très impressionné par l’œuvre et on vous racontait tout à son sujet.


 

Faites votre programme.

Sur France Culture.

Printemps de septembre, 2 quai de la Daurade, 31000 Toulouse.


À Paris, au Musée Cernuschi, les collections vietnamiennes s’enrichissent avec des œuvres de l’École de Thủ Dầu Một (1901, les créations céramiques de l’École de Biên Hòa (1903) et l’apprentissage du dessin et de la gravure à l’École de Gia Định (1913) : Vietnam (4 juillet-4 novembre 2018).


 


 

Musée Cernuschi, 7 avenue Vélasquez, 75008 Paris.



Samedi 22 septembre 2018

 

À Paris, à la BPI, le programme Génération documentaire. 40 ans de cinéma aux Films d’Ici se poursuit (7 septembre-21 décembre 2018).


 

* À 20h00 : Une maison à Prague de Stan Neumann (1998).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, Cinéma 1 ou 2, entrée principale, rue Saint-Martin, 75004 Paris.


Au Théâtre de la Bastille, une soirée Bergman en entrée libre avec réservation.

* À 19h00 : Persona de Ingmar Bergman (1966).
Avec Isabelle Rèbre et Frank Vercruyssen.


 

Théâtre de la Bastille, 76 rue de la Roquette, 75011 Paris.


À New York, le MoMA présente Xu Bing’s Dragonfly Eyes (21-27 septembre 2018).

On connaît les grandioses installations de Xu Bing, dont ses deux grands phœnix à l’Arsenale à la Biennale de Venise 2015.


 


 


 

En 2017, Xu Bing a réalisé son premier long métrage en utilisant des images de surveillance provenant d’Internet pour construire une fiction dans la Chine moderne.

* À 16h00 : Dragonfly Eyes de Xu Bing (2017).
En sa présence avec le professeur Zhang Zhen.


 

MoMA, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.


À Paris, quelques expos pour le week end.

* À la Galerie Barbier & Mathon : Enki Bilal. Graphite in progress, vol.2 (21 septembre-3 novembre 2018).


 


 

Galerie Barbier & Mathon, 10 rue Choron, 75009 Paris.


À Espace Art absolument
 : Judit Reigl. Corps–Écritures (14 septembre-13 octobre 2018).


 

Espace Art Absolument, 11 rue Louise Weiss, 75013 Paris.


À la Galerie Octopus : la Betty Boob de Julie Rocheleau.


 

Galerie Octopus, 80 rue des Gravilliers, 75003 Paris.


Au Musée du Luxembourg : Alphonse Mucha (12 septembre-27 janvier 2018).


 

Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 22 au 28 septembre 2018.



Vendredi 21 septembre 2018

 

Bon anniversaire à Bernard Chardère, qui fête aujourd’hui ses 88 printemps dans sa bonne ville de Lyon.


 

On se débouche une petite bouteille de Viognier, à sa santé, en attendant d’en partager une autre avec lui, bientôt, à l’occasion du Festival Lumière 2018 (13-21 octobre 2018).

C’est l’occasion de lire ses dernières humeurs, toujours aussi (politiquement) incorrectes.

On va examiner de près son point de vue, et l’alternative "je vois-je réagis" ou bien "je vois-je discute", en allant lire le blog de Bertrand Tavernier.


À Saint-Sébastien, commence le Festival Internacional de Cine de San Sebastián (SSIFF), Donostia Zinemaldia, 66e édition (21-29 septembre 2018).


 


 


 

San Sebastián comme si on y était.

Ce soir, ouverture au Palais Kursaal avec :

* El amor menos pensado de Juan Vera (2018).


 

Faites votre programme.

Tabakalera. Centro Internacional de cultura contemporánea, plaza de las Cigarreras, 1, 2ª planta, 20012 Donostia, San Sebastián.


À New York, au Metrograph, un petit cycle Dario Argento comme on les aime (21-28 septembre 2018).

Aujourd’hui :

* À 12h30 : Four Flies on Gray Velvet (4 mosche di velluto grigio) de Dario Argento (1971).


 

* À 14h45 : Inferno de Dario Argento (1980).


 

* À 21h15 : Opera de Dario Argento (1987).


 

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Genève, le Festival Alternatiba Leman 2018, 4e édition, a commencé avec un cycle de conférences (17-22 septembre 2018).


 

Ce soir :

* À 18h30 : Notre environnement est-il malade ?.
Introduction par Esther Alder et Chiara Barberis.
Table ronde avec Lisa Mazzone, Barbara Pfenniger, Anne Simone-Parent, Nicolas Walder.


 

Ce samedi 22 septembre 2018, à partir de 10h00, ce sera la fête - tant qu’il est encore temps - au Parc des Bastions, avec 120 organisations, associations ou entreprises actives qui considèreront la consommation responsable, l’agriculture de proximité, la mobilité douce, l’éco-habitat, la finance durable ou encore les alternatives numériques.

Faites votre programme.

Alternatiba Léman, Maison des Associations, 15 rue des Savoises, 1205 Genève.


À Paris, commence la Semaine des cultures étrangères 2018, 17e édition, 30 centres cuturels et 40 événements avec un thème moderne : Digital et réalité virtuelle (21-30 septembre 2018).


 

Faites votre programme.


 



Jeudi 20 septembre 2018

 

À Montelimar, dans toute la ville, le festival De l’écrit à l’écran. Cinéma et littérature, 7e édition, a commencé hier (19-25 septembre 2018).


 

En ouverture, Un Peuple et son Roi de Pierre Schoeller (2017), qu’on peut revoir aujourd’hui, à 13h15.


 

Au programme, un hommage à Jean Rochefort.


 

Et, dans ce cadre, notamment :

* Vendredi 21 septembre 2018 à 18h45, une rencontre avec Bertrand Tavernier, (qui présentera également deux séances spéciales le 23 et 24 septembre 2018 à 14h30).

* Dimanche 23 septembre 2018 à 11h00, une rencontre avec Patrice Leconte.

Des films toute la journée, et tout spécialement, aujourd’hui :

* À 17h00 : À bord de l’Aquarius au large des côtes libyennes de Raphael Krafft (2018).


 

* À 20h30 : Àga de Milko Lazarof (2018).


 

Faites votre programme.

Village du festival, parvis de l’Auditorium, 26200 Montelimar.


À Paris, commence le festival ATTAC, : Images mouvementées 2018, 16e édition : En finir avec la loi du plus fort (20 septembre-4 octobre 2018).


 

Ce soir :

* À 20h00 : Usines Universités Union (1976).
Documentaire collectif sur l’état d’esprit animant les Beaux-Arts en 1968.


 

Précédé de :

* La 6e face du Pentagone de Chris Marker & François Reichenbach (1968).


 

* L’Art délicat de la matraque de Jean-Gabriel Périot (2009).


 

Suivi d’un débat animé par Nicolas Roméas : 1968 : L’imagination au pouvoir ! ; 2018 : Mobilisation au placard ?
Avec Sophie Béroud et Danielle Tartakowsky.


 

Faites votre programme.

Cinéma Les 5 Caumartin, 101 rue St Lazare, 75009 Paris.
Cinéma Les 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.


À Paris, le Saint-André des arts propose Tribune libre, comme chaque jeudi de ce dernier trimestre 2018.

Aujourd’hui, Résistance.

* À 20h30 : THX 1138 de George Lucas (1971).
Séance suivie d’un échange avec Raja Chatila.


 

Saint-André des Arts, 30 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris.



Mercredi 19 septembre 2018

 

Marceline Loridan-Ivens (1928-2018) est morte hier soir, mardi 18 septembre 2018.

Quand Edgar Morin et Jean Rouch lui demandaient : "Comment vis-tu ?"


 

On n’a pas encore d’information, mais il est probable qu’elle ira rejoindre son Joris dans le jardin de Montparnasse, où ils seront bien, tous les deux.


 

Sur France Culture.

Bonne lecture :

* Marceline Loridan-Ivens & Judith Perignon, Et tu n’es pas revenu, Paris, Grasset, 2015.


 


À Paris, la Cinémathèque fête le Centenaire Ingmar Bergman (19 septembre-11 novembre 2018).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Silence (Tystnaden) de Ingmar Bergman (1963).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, au Centre culturel irlandais (CCI) commence le Festival du polar irlandais, 1ère édition : Noire Emeraude (19-22 septembre 2018).


 

Avec Alex Barclay, Benjamin Black (John Banville), Sam Bungey & Jennifer Forde, Declan Burke, Jane Casey, Declan Hughes, Eoin McNamee, Liz Nugent, Niamh O’Connor, Jo Spain.

Ce soir :

* À 19h30 : John Banville, alias Benjamin Black, en conversation avec Clíona Ní Ríordáin.

* Vers 21h00 : Love/Hate, série créée par Stuart Carolan (2010-2014) en version VOSTFR.


 

Faites votre programme.

Réservation recommandée.

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.


À Paris, à l’IMA, un hommage au grand poète palestinien : Les exils de Mahmoud Darwich (19-23 septembre 2018).


 

Ce soir :

* À 20h00 : Mahmoud Darwich. Et la terre, comme la langue… de Simone Bitton (1998).
Précédé par Le Discours de Tolède (2016).


 

Faites votre programme.

Institut du monde arabe, auditorium (niveau -2),1 rue des Fossés-Saint-Bernard, Place Mohammed-V, 75005 Paris.


À Paris, la Société Louise-Michel reprend ses rencontres.

Ce soir :

* À 19h00 : Radio Lorraine Cœur d’acier avec Ingrid Hayes.

Bonne lecture :

* Ingrid Hayes, Radio Lorraine Cœur d’acier (1979-1980). Les voix de la crise, Paris, Presses de Sciences Po, 2018.


 

Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


À Paris, au MAM : Ron Amir. Quelque part dans le désert (14 septembre-2 décembre 2018).


 

À travers des photographies et des vidéos, Ron Amir - qui s’implique toujours dans la vie des communautés, généralement marginales, qu’il photographie - décrit les conditions de vie de réfugiés venus du Soudan et d’Érythrée, retenus dans le centre de détention de Holot, situé dans le désert du Néguev en Israël, entre 2014 et 2016.
Ce centre a été fermé en novembre 2017.


 

Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 11 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Avant l’aurore de Nathan Nicholovitch (2015).

* Volubilis de Faouzi Bensaïdi (2017).

* Les Frères Sisters de Jacques Audiard (2018).

* Climax de Gaspar Noé (2018).

* Jour de Paye ! Vers un revenu universel (Free Lunch Society : Komm Komm Grundeinkommen) de Christian Tod (2017).

* Plongeons ! 6 courts étrages de Clément Cogitore, Loïc Barché, Tomer Eshed, Gabriel Harel & Nicolas Pleskof, Andrew Ellmaker, Axel Danielson & Maximilien van Aertryck (2014-2018).

* Leave no Trace de Debra Granik (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Rue des cascades de Maurice Delbez (1964).

* L’Année dernière à Marienbad de Alain Resnais (1961).

* La Religieuse (Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot) de Jacques Rivette (1966).



Mardi 18 septembre 2018

 

Bon anniversaire Greta Garbo (1905-1990), 113 ans aujourd’hui.


 


À Paris, après Ostende, on rend hommage au maitre et pionnier du cinéma d’animation belge, Raoul Servais, 90 printemps ce 1er mai 2018.
avec la Fondation Raoul-Servais.

À Ostende, le Mu.ZEE (la dernière demeure de l’anarchiste James Ensor et du symboliste Léon Spilliaert) a ouvert une aile consacrée à Raoul Servais, ce 1er juillet 2018.


 

Et la Galerie Papillon, toujours à Ostende, expose (et vend) des cellulo’s coloriés originaux du film Taxandria (1994), des illustrations au crayon et au fusain de son roman L’Éternel présent, et des dessins originaux (2-30 septembre 2018).


 


 

Ce soir à Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) :

* À 20h00 : Servais de Rudy Pinceel (2018).


 

Projection suivie d’une rencontre avec Raoul Servais autour de son premier roman illustré L’Éternel Présent.

Et demain, mercredi 19 septembre 2018, au Forum des images

* À 19h00 : Classe de cinéma de Raoul Servais, avec Chromophobia (1965), qui a obtenu le Lion de San Marco, à la Mostra de Venise 1966, une merveille politique où les gentils triomphent des méchants à la fin.


 

Et aussi Goldframe (1969), Harpya (1979) et Papillons de nuit (1998).


 

* À 21h00 : Taxandria de Raoul Servais, avec François Schuiten, Alain Robbe-Grillet & Frank Daniel (1994).


 

Bonne lecture :

* Raoul Servais, L’Éternel Présent. Conte philosophique, Tourcoing, Éditions Invenit, 2018.


 

CWB, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.
Forum des images, Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Bruxelles, à la Cinematek, commence un Cycle Weimar Berlin (16 septembre-16 novembre 2018).

Ce soir :

* À 20h00 : La Rue (Die strasse) de Karl Grune (1923).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, au ciné-club de l’ENS :

* À 20h30 : The Ladykillers (Tueurs de dames) de Alexander Mackendrick (1955).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 17 septembre 2018

 

Le lundi, c’est LundiMatin.

Aujourd’hui, entre autre, un entretien avec Ginette Lavigne à propos de :

* Les Fantômes de Mai 68 de Jean-Louis Comolli, Jacques Kebadian et Ginette Lavigne (2018).


 


À Bruxelles, à la Cinematek, commence un Cycle Val Lewton (17 septembre-14 octobre 2018).

Ce soir :

* À 19h00 : The Fallen.
Une méditation sur Val Lewton, producteur et scénariste russo-américain du cinéma d’horreur.
Conférence de Alexander Nemerov.

* À 21h00 : La Féline (Cat People) de Jacques Tourneur (1942).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, à la Maison de l’Amérique latine, le Colectivo argentino por la Memoria enfonce le clou sur la question de la torture comme méthode politique.

Elle n’a jamais cessé d’être d’actualité dans le monde, mais elle se trouve particulièrement visible, après la reconnaissance, par le gouvernement français, de sa responsabilité dans la mort du si jeune mathématicien Maurice Audin (1932-1957). Pierre Vidal-Naquet (1930-2006), Laurent Schwartz (1915-2002), et quelques autres, qui s’étaient tant battus pour la vérité, doivent être un peu satisfaits.


 

Aparté : C’est l’occasion d’aller faire connaissance avec les blogs de sa fille Michèle Audin, sur des sujets qui nous sont chers, comme la Commune de Paris ou l’Oulipo.

Pour en revenir à la torture officielle, l’armée française fut impliquée dans les dictatures latino-américaines, qui enseigna à ses homologues argentins (1976-1982), pour l’opération Condor notamment, les bonnes vieilles méthodes qui avaient fait leurs preuves en Algérie (1954-1962).

Aujourd’hui :

* À 19h00 : Les Escadrons de la mort. L’École française de Marie-Monique Robin (2003).
En sa présence.

Rencontre avec le général Bignone from M2R Films on Vimeo.


 

Maison de l’Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.


À Paris, à la BPI, on travaille cette langue universelle qui, bien plus pertinente que l’espéranto, dépasse la malédiction de Babel : la langue des signes.

* À 19h00 : Signer de Nurith Aviv (2018).
Débat animé par Olivier Schetrit.


 

Centre Pompidou, Niveau -1, rue St-Martin sur la piazza, 75004 Paris.


À Venise, à la Biennale d’architecture, 16e édition (4 juin-30 septembre 2018) débarquent Les Grands Voisins, en chair et en os, avec quelques autres Français. (17-21 septembre 2018).

Ce sont les Lieux Infinis au Pavillon français des Giardini.


 


 

Et dans cet autre lieu, extraordinaire, une vieille caserne au Lido : Esperienza Pepe.


 


 

Pavillon français, Giardini et Esperienza Pepe, Lido, Venise.


À Paris, à la Librairie Monte en l’air on échappe à l’idéologie dominante qui enchaîne, et on essaye de comprendre un pan d’histoire française. Tenter de se faire sa propre idée, au lieu d’évacuer les faits vus à travers le prisme d’idées importées, c’est toujours un pas vers la libération.

Ce soir :

* À 19h00 : Dix ans d’Action Directe.
Rencontre avec Jann-Marc Rouillan et Aurélien Dubuisson.

Bonnes lectures :

* Jann-Marc Rouillan, Dix ans d’Action directe. Un témoignage, 1977-1987, Paris, Agone, 2018.


 

* Aurélien Dubuisson, Action directe, les premières années. Genèse d’un groupe armé (1977-1982), Paris, Libertalia, 2018.


 

Librairie Galerie Le Monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant / 2, rue de la Mare, 75020 Paris.



Dimanche 16 septembre 2018

 

À Paris, au Marché du livre, une rencontre littéraire pas comme les autres, avec quelque chose à fêter : La Quinzaine littéraire à qui la Justice a rendu justice.


 

* À 15h00 : De Maurice Nadeau à En attendant Nadeau, une aventure du livre.
Animée par Yann Potin, avec Tiphaine Samoyault, Pierre Benetti, Norbert Czarny, Marie Étienne, Dominique Goy-Blanquet, Steven Sampson.


 

L’occasion de fréquenter plus souvent le site officiel.

Marché du livre, 104 rue Brancion, 75015 Paris.


À Paris, à la Maison Victor-Hugo, les caricatures du grand homme : Hugo à la une (13 septembre 2018-6 janvier 2019).

Poète, dramaturge, romancier, dessinateur et politique, Victor Hugo (1802-1885) avait tous les talents, et un souffle hors du commun. Il fut donc vénéré et haï.
Il a donc été abondamment caricaturé par d’illustres dessinateurs, souvent en Une des journaux.


 


 

Il y apparaît généralement comme un peu boursouflé et tout pénétré de son importance.
Ce qui évoque inévitablement la réponse de Gide, à la question "Quel est le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas !"


 


 


 

Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, 75004 Paris.


À Paris, dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères du FICEP dont le thème est, en 2018, Digital et réalité virtuelle (21-30 septembre 2018), au Centre culturel irlandais (CCI), en entrée libre : Surveillé·e·s (14 septembre-16 décembre 2018).


 

Depuis le début du 20e siècle, on surveille.
Avec les innovations technologiques, c’est de plus en plus facile.

On voit ça avec les photographes Karl Burke, Willie Doherty, Roseanne Lynch et Donovan Wylie, les peintres Colin Martin et Ian Wieczorek, le sculpteur Lorcan McGeough, les vidéastes Declan Clarke et Allan Hughes, et les artistes multimédia Alan Butler, Caroline Campbell & Nina McGowan, Teresa Dillon, Benjamin Gaulon, John Gerrard, Irina Gheorghe et Jim Ricks.


 


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts