Journal de Louise Wimmer (octobre 2018) II
16-31 octobre 2018
publié le mercredi 31 octobre 2018


 

OCTOBRE 2018

(16-31 octobre 2018)
 



Mercredi 31 octobre 2018

 

À Pontarlier, commence, organisé par le ciné-club Jacques-Becker, le Festival des cinémas d’Europe et d’ailleurs, Traversées 2018 (31 octobre-6 novembre 2018).

Thème 2018 : Éternels voyageurs, Tziganes & cinéma.


 

Ce soir :

* À 20h45 : Django de Étienne Comar (2017).


 

Faites votre programme.

Théâtre Bernard-Blier, qalle Jean-Renoir, 25300 Pontarlier.
Cine-club Jacques-Becker, 2 rue du Bastion, 25300 Pontarlier.


À Toulouse, à la Cinémathèque, dans le cadre de son cycleLe cinéma colonial français, entre exotisme et propagande (16 octobre 2018- 7 novembre 2018), en partenariat avec la librairie Ombres blanches, invite à une soirée spéciale. Réservation nécessaire.

* À 19h00 : Rencontre avec Alain Mabanckou.

* À 21h00 : Afrique 50 de René Vautier (1950) ; Les Statues meurent aussi de Alain Resnais, Chris Marker & Ghislain Cloquet (1953).


 


 

Bonne lecture :

* Alain Mabanckou, Les cigognes sont immortelles, Paris, Seuil, 2018.


 

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Bruxelles, la Cinematek fête Halloween avec Wes Craven.

* À 19h00 : Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street) de Wes Craven (1984).


 

* À 21h00 : Scream de Wes Craven (1996).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, commence le Festival international du film lesbien et féministe, Cineffable 2018, 30e édition (31 octobre-4 novembre 2018).


 

Projections, débats, concert, conférences, expositions, ateliers, stands, performances, etc. tout pour fêter dignement ce passage des 30 ans.

Le festival est non-mixte, mais ouvert à toute personne s’identifiant en tant que femme.


 

Et à tous ceux zet celles qui récrimineront, on rappellera les gentemen’s clubs anglais ou les Maisons des hommes de Papouasie Nouvelles-Guinée.

Peut-être aussi la scène de Out of Africa de Sydney Pollack (1985) où Meryl Streep est enfin acceptée chez ces messieurs, après d’innombrables épreuves, et, sans doute, parce que elle les a affrontées, seule bien sûr, et parce que elle a été vaincue.


 

Des siècles d’habitudes contestées depuis peu de temps.
Avec, encore aujourd’hui en France, des exemples venus des administrations qui font grimper aux rideaux toute femme libre normale.
Autant dire que les "vrais mecs" à grandes gueules et mentons en avant, rouleurs de mécaniques douteuses, genre ceux qui surgissent aux divers postes de commandements du monde ces temps-ci, ils sont pas près d’accéder aux subtilités secrètes qu’ils voudraient tant dominer, croyant que c’est facile.

Ce soir :

* À partir de 19h00 : Concert d’ouverture avec Bodie.

Et, à partir de 19h30 :

* Love Letter Rescue Squad de Megan Rossman (2016).

* Reel Women Seen de Amanda Tapping (2017).

* Dykes, camera, action ! de Caroline Berler (2018).

Faites votre programme.

Espace Reuilly, 21 rue Antoine-Julien-Hénard, 75012 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Fahrenheit 11/9 de Michael Moore (2018).

* Bohemian Rhapsody de Bryan Singer (2018).
Avec Rami Malek alias Mr Robot en Freddie Mercury.

* En liberté ! de Pierre Salvadori (2018).

* Silvio et les autres (Loro) de Paolo Sorrentino (2018).

* Sophia Antipolis de Virgil Vernier (2018).

* Black Indians de Jo Béranger, Hugues Poulain & Édith Patrouilleau (2018).

* On l’appelait Roda de Charlotte Silvera (2018).

* Le Grand Bal de Laetitia Carton (2018).

* Six portraits XL 3. : Philippe et Bernard de Alain Cavalier (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Quatre de l’Infanterie (Westfront 1918) de Georg Wilhelm Pabst (1930).

* La Tragédie de la mine (Kameradschaft) de Georg Wilhelm Pabst (1931).

* Les Camarades (I compagni) de Mario Monicelli (1963).

* Johnny s’en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun) de Dalton Trumbo (1971).

* Breaking Away de Peter Yates (1979).

* Fog de John Carpenter (1980).

* La Vie et rien d’autre de Bertrand Tavernier (1989).

* Capitaine Conan de Bertrand Tavernier (1996).



Mardi 30 octobre 2018

 

Hier, on annonçait l’exposition de Phoenix, Arizona, au Heard Museum Yua : Henri Matisse and the Inner Arctic Spirit (29 octobre 2018-3 février 2019).


 

On a retrouvé les cartes des abonnés de la Fédération des ciné-clubs de jeunes (future Fédération Jean-Vigo), que Matisse avait dessinées pour Jean Delmas au début des années 1960. Troublant.


 


À Rennes, le Théâtre national de Bretagne a un ciné-club actif, le Ciné TNB.
Pour la deuxième année, il donne carte blanche à la Cinémathèque française, qui, en 2018, propose le cinéma militant des années 1960-1970 ;

Ce soir, Focus sur Jacques Kebadian, salle Piccoli, en sa présence :

* À 19h00 : Albertine, le souvenir parfumé de Marie-Rose de Jacques Kébadian (1975) ; Trotsky de Jacques Kébadian (1967), avec Patrice Chéreau (Lev Davidovitch himself), Marcel Maréchal, Marcel Bozonnet.


 

* À 21h00 : Sans retour possible de Jacques Kébadian & Serge Avédikian (1983).


 

Bonus : Portrait de Jacques Kebadian par Gérard Courant en 1985.


 

Ciné TNB, 1 rue Saint-Hélier, 35000 Rennes.


À Marcigny, commencent les rencontres de cinéma les plus anciennes en milieu rural, Marcynéma, 48e édition (30 octobre-4 novembre 2018).


 

Aujourd’hui :

* À partir de 14h00 : Hommage à Billy Wilder.
Présentation par Sébastien Tiveyrat.

* À 16h00 : Stalag 17 de Billy Wilder (1952).


 

* À 20h30 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) de Billy Wilder (1948).


 


 

Faites votre programme.

Marcynéma, 10 rue de Précy, 71110 Marcigny.


À Lübeck, commence le Nordische Filmtage Lübeck, 60e édition (30 octobre-4 novembre 2018).


 

Ce festival est né en 1956, et il est le seul à se spécialiser dans les cinémas d’Europe du Nord : Scandinavie, États baltes, Finlande, Islande, accompagné quelques années avec le défunt Festival du cinéma nordique de Rouen (1988-2010).

Il se déroule dans 4 cinémas de la ville, avec une compétition (huit prix), et tout ce qui valorise les projections et l’ambiance d’un grand festival : séminaires, expositions, concerts, masterclass et un marché du film. C’est à Lübeck qu’ont émergé des cinéastes comme Bille August, Lasse Hallström, Aki Kaurismäki ou Fridrik Thór Fridriksson.

Au programme 2018, on fête à la fois les 60 ans du festival et le centenaire de l’indépendance des États baltes avec 199 films. Et un incontournable petit hommage à Ingmar Bergman.

Ce soir, ouverture avec un film estonien :

* À 20h00 : The Little Comrade (Seltsimees laps / Die kleine Genossin) de Moonika Siimet (2018).


 

Faites votre programme.

Nordic Film Days Lübeck, Schildstr.12, 23539 Lübeck.



Lundi 29 octobre 2018

 

À Leipzig, commence le festival de documentaires le plus ancien, et le plus important d’Europe, le DOK Leipzig, 61e édition (29 octobre-4 novembre 2018).


 

L’Internationales Leipziger Festival für Dokumentar- und Animationsfilm, né en 1955, a connu de nombreuses turbulences politiques internes jusqu’en 1989, ce qui est bien normal dans une Allemagne coupée en deux (Leipzig était en RDA), avec la thématique des documentaires et leurs sujets sensibles, forcément sociaux, donc politiques.
C’est en 1994 que le cinéaste Fred Gehler, devenu son directeur, a ajouté une section animation.
Au programme 2018 : 306 films de 50 pays, dont 160 en sélection officielle pour 6 compétitions.

Ce soir, ouverture avec :

* À 19h30 : Meeting Gorbachev de Werner Herzog & André Singer (2018).


 

Faites votre programme.

Leipziger Dok-Filmwochen GmbH, Katharinenstraße 17, 04109 Leipzig.


À Lyon, Confluences présente : Fêtes himalayennes, les derniers Kalash (23 octobre-1er décembre 2018).


 

Sur la planète Terre hyperconnectée et métastasée, il y a encore, par-ci par-là, des sociétés humaines protégées, comme des îlots de résistance saine.

Au nord-ouest du Pakistan musulman, dans l’Himalaya, le peuple Kalash (3000 personnes) est une communauté polythéiste, avec une conception cyclique du temps, vivant dans un étroit rapport à la Nature, sans livre.
Naturellement, ils sont appelés à disparaître rapidement, et ne peuvent même plus représenter des modèles de vie même pour les plus radicaux des survivalistes.
Mais leur beauté et leur harmonie, si elles sont teintées de la mélancolie des crépuscules, sont aussi porteuses d’espoir dans l’espèce humaine.


 

Viviane Lièvre, Jean-Yves Loude et Hervé Nègre les ont rencontrés et enregistrés, et ont fait don de ces archives inestimables au musée.


 

Musée des Confluences, 86 quai Perrache, 69002 Lyon.


À Phœnix, Arizona, le Heard Museum qui se consacre, depuis 1929, aux cultures nord-amérindiennnes, ouvre une exposition inédite et unique au monde : Yua : Henri Matisse and the Inner Arctic Spirit (29 octobre 2018-3 février 2019).


 


 

Le mot "Yua" signifie l’interdépendance spirituelle de tous les êtres vivants (incluant la notion de réincarnation, i.e. de la transmission), une notion essentielle au maintien de l’équilibre et de l’ordre dans la vie arctique.


 

L’exposition fait dialoguer des œuvres de Matisse et des dizaines de masques Inuits, les Yup’ik d’Alaska, rassemblés pour la première fois depuis un siècle.


 


 


 

Tous les deuxièmes samedis du mois, le musée invite, dans son nouvel auditorium, à voir des films en entrée libre. On note tout de suite, le 10 novembre 2018 :

* À 11h30 : Nanook of the North de Robert Flaherty (1922) et Nanook Revisited qui sépare les éléments fictionnels et les éléments strictement documentaires du film mythique de Flaherty (1990).


 

Heard Museum, 2301 North Central Avenue, Phoenix, AZ 85004.



Dimanche 28 octobre 2018

 

Ce matin, la découverte du photographe hongrois Kálmándy Pap Ferenc, né en 1950, grâce à notre ami Didier Husson.


 


À Paris, au Palais de Tokyo, carte blache à Tomás Saraceno : On Air (17 octobre 2018–6 janvier 2019).


 

À travers les histoires invisibles du devenir de nos éco-systèmes, nous autres Terriens humains et non humains, du CO2 à la poussière cosmique, des fréquences radio à de nouvelles télépathies, comment vivre une relation équilibrée avec cette nouvelle époque de l’Anthropocène que nous avons engendrée mais qui nous surprend pourtant ?


 


 

Palais de Tokyo, 13 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


À Cape Town, le Zeitz Museum of Contemporary African Art (Zeitz MOCA), à but non lucratif, a ouvert ses portes l’année dernière, en septembre 2017, avec la collection d’art contemporain africain de Jochen Zeitz, l’une des plus importantes au monde.

Cette année :

* Human Nature, derniers jours (1er juillet-31 octobre 2018).
Les œuvres de Ruby Swinney.


 


 

* All Things Being Equal… (22 septembre-30 décembre 2018).
Avec quarante artistes, dont El Anatsui, William Kentridge, Chris Ofili, Hank Willis Thomas, Liza Lou, Athi-Patro Ruga et Zanele Muholi.


 

* Mouna Karray. Off The Air. (15 septembre 2018-1er avril 2019).
Les regard du photographe tunisien Mouna Karray, né en 1970.


 


 

Zeitz MOCAA Silo District, S Arm Road, V&A Waterfont, Cape Town.



Samedi 27 octobre 2018

 

À Paris, au Musée Guimet : Revoir Bamiyan (27-28 octobre 2018).

Les grands Bouddhas, entourés des cellules des moines, en terre musulmane juste après les ruines de Shahr-i-Zohokla (la ville rouge) et cela jusqu’au début du 21e siècle, marquaient, pour les voyageurs, un passage ouvert entre les deux Orients, le Moyen et l’Extrême.


 

À l’initiative de Pascal Convert, le musée Guimet tente de panser la grande blessure de leur destruction en mars 2001.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Les Bouddhas géants (The Giant Buddhas) de Christian Frei (2005).


 

* À 16h30 : Les artistes face à l’histoire.
Table ronde en présence de Jean-Michel Marlaud, ambassadeur de France en Afghanistan (2013-2016), Sepideh Farsi, Ferrante Ferranti et Jean-Pierre Perrin.

Demain, dimanche 28 octobre 2018 :

* À 15h00 : Sept voiles (Haft Pardeh) de Sepideh Farsi (2017).
En sa présence.

Cf. aussi Pierre Centlivres.


 

Et pour voir l’Afghanistan de 1940 :

* Ella Maillart. Double Journey de Mariann Lewinsky & Antonio Bigini (2015).


 

Musée national des arts asiatiques - Guimet, auditorium, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.


À Brooklyn, Halloween approche, Halloween est là : Monsters : Postwar Japanese Horror (26 octobre-1er novembre 2018).

Ghosts and Monsters : Postwar Japanese Horror from BAM on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Parmi les terreurs de Brooklyn, Godzilla, né en 1954, qui, avec ses 64 balais, a toujours bon pied bon œil et approche la quarantaine d’apparitions.
Il sera à l’honneur le 3 novembre 2018 à la cérémonie de clôture du TIFF de Tokyo 2018, avec le dernier volet de la dernière trilogie en date du héros japonais national, plus que jamais dans le vent de ce qui nous guette.


 

* Godzilla : The Planet Eater de Kobun Shizuno & Hiroyuki Seshita (2018).


 

BAM, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.


À Paris, à la Galerie Templon Beaubourg :

* Atul Dodiya. The Fragrance of a Paper Rose. (27 octobre-décembre 2018).

Atul Dodiya, né en 1959), dialogue avec Giorgio Morandi (1890-1964) et avec la Dolce Vita de Federico Fellini (1960).


 

À Bruxelles, Templon accueille :

* George Segal (25 octobre- 22 décembre 2018).


 

Galerie Templon, 30 rue Beaubourg 75003 Paris.
Galerie Templon, rue Veydt 13A, 1060 Bruxelles.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 27 octobre au 2 novembre 2018.



Jeudi 25 octobre 2018

 

Bon anniversaire à Pablo Ruiz Picasso (1881-1973), 137 ans aujourd’hui, et toujours aussi frais. C’est pas parce qu’il a finalement connu tous les honneurs qu’il faut le reléguer dans les monuments historiques patrimoniaux poussiéreux.

* Au musée Picasso : Picasso chefs d’œuvre ! (4 septembre 2018-13 janvier 2019).


 

* Au Musée d’Orsay : Picasso bleu et rose (18 septembre 2018-6 janvier 2019).

Musée Picasso, 5 rue de Thorigny, 75003 Paris.
Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion-d’Honneur, 75007 Paris.


À Paris, à la BPI, en préliminaires au Grand Bal, (sortie le 31 octobre 2018), les rencontres de Images documentaires nous font découvrir les premiers films de Laetitia Carton.

* À 20h00 : D’un chagrin j’ai fait un repos (2005) ; La Pieuvre (2009).
En présence de Laetitia Carton avec Pierre-Olivier Bardet.

D'un chagrin j'ai fait un repos from Laetitia Carton on Vimeo.


 

Bonne lecture :

* Charlotte Garson, "Laetitia Carton : une transmission en mouvements", in Images documentaires n°92-93, octobre 2018, PollenDifpop.


 

Centre Pompidou, ciné 2, niveau -1, entrée principale, rue St-Martin (Piazza), 75004 Paris.


À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature) :

* À 18h30 : Rencontre avec Hervé Dumont.

L’historien Hervé Dumont n’est plus à présenter, qui fut, notamment, de 1996 à 2008, directeur de la Cinémathèque suisse (créée en 1943) après Freddy Buache qui la dirigea de 1951 à 1996.

Bonne lecture :

* Hervé Dumont, Les Chevaliers de la table ronde à l’écran, un mythe à l’épreuve du temps, Paris, Éditions Guy-Trédaniel, 2018.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Tokyo, commence le Tokyo International Film Festival (TIFF), 31e édition (25 octobre-3 novembre 2018).


 

Le TIFF est né en 1985, et il est désormais un des trois plus importants festivals d’Asie, avec celui de Hong Kong (né en 1977) et celui de Pusan (né en 1996). Pour cette 31e édition, c’est Brillante Mendoza qui est Président du Jury.

Gala d’ouverture :

* À 19h30 : A Star is Born de Bradley Cooper (2018).


 

Ce soir, on peut voir aussi :

* À 20h35 : Go-Go Sisters (Thang Nam Ruc Ro) de Nguyen Quang Dung (2018).


 

* À 21h10 : The Gentle Indifference of the World (Laskovoe bezrazlichie mira) de Adilkhan Yerzhanov (2018).


 

Cf. la critique de Jeune Cinéma.

Faites votre programme.

TIFF, 5F, Tsukiji, Yasuda Bldg, 2-15-14, Tsukiji, Chuo-ku, Tokyo 104-0045.


À Jihlava, entre Prague et Brno, où Gustav Mahler passa son enfance, commence le plus grand festival du documentaire d’Europe centrale, Ji.hlava 2018, 22e édition, qui célèbre, cette année, les 100 ans de la Tchécoslovaquie avec Wim Wenders et Jean-Luc Godard (25-30 octobre 2018).


 

Godard lui-même présente cette édition dans la plus grande clarté.


 

Ce soir :

* À 20h00 : We can do Better (Máme na víc) de Radim Procházka & Robin Kvapil (2018).


 

Faites votre programme.

IDFF (Mezinárodní festival dokumentárních filmů Ji.hlava - MFDF), J. Masaryka 1662/16, 586 01 Jihlava, Tchéquie.


À New York, au MoMA : Catalan Cinema’s Radical Years, 1968–1978 (25 octobre-10 novembre 2018).


 

Aujourd’hui :

* À 16h00 : La vieja memoria (The Old Memory) de Jaime Camino (1977).
Présentation par Esteve Riambau.


 

* À 20h00 : Sexperiencias (Sexperiences) de José María Nunes (1968).
Présentation par Esteve Riambau.


 

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.



Mercredi 24 octobre 2018

 

À Marseille, au cinéma-bistro La Baleine, qui a ouvert en septembre 2018 avec ceux de la bande du Gyptis, c’est art et essai pour le ciné, bonnes fréquentations pour les rencontres et convictions pour les livres et le bon vin.

Ce soir, une soirée débat avec Amnesty International et SOS Homophobie :

* À 20h00 : Rafiki de Wanuri Kahiu (2018).


 

Faites votre programme.

La Baleine, 59 cours Julien, Marseille 13006.


À Marseille toujours, juste à côté, le Marseille Underground Film & Music Festival (MUFF) commence aujourd’hui (24-28 octobre 2018).

TEASER MUFF 2018 from MUFF FESTIVAL on Vimeo.


 

On passe la soirée à Vidéodrome2 :

* À 19h00 : Data Mix. Apéro lancement de la fusée MUFF. Entrée libre.


 

* À 20h00 : Terror Nullius de Soda_Jerk (2018).


 

* À 22h00 : Expanded TV. Une perf cosmique de Synkie & Biblioteq Modulair.


 

Faites votre programme.

Vidéodrome, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Bologne, commence Gender Bender, 16e édition (24 octobre-3 novembre 2018).


 

Avec, à la librairie de la Cineteca, la Fruit Exhibition queer tout le long du festival.

Ce soir, ouverture en entrée libre au Cassero LGBT Center.

* À 19h00 : Un brindisi per l’apertura di Cromocosmi e per il mondo tutto con i suoi mille colori !

Suivi, à la Cineteca :

* À 22h00 : Riot de Jeffrey Walker (2018).


 

Faites votre programme.

Il Cassero LGBT Center, via Don Minzoni 18, 40121, Bologna.
Cinema Lumiere, via Azzo Gardino 65/a, 40122, Bologna.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Jean-Paul Rappeneau (24 octobre-3 novembre 2018).

Ce soir :

* À 20h00 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1989).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Washington DC, le National Museum of African American History and Culture, le Smithsonian (ouvert en 2016), accueille son premier Festival du film afro-américain : Smithsonian African American Film Festival (24-27 octobre 2018).


 

Aujourd’hui, ça commence dès 10h00.

Et ce soir, c’est la grande Opening Night :

* À 19h30 : Widows de Steve McQueen (2018).


 

Faites votre programme.

African American History and Culture Museum (Smithsonian), 1400 Constitution Ave NW, Washington DC 20560.


À Londres, à la Tate Britain, ouvre la grande exposition Edward Burne-Jones (24 octobre 2018-24 février 2019).


 

Edward Burne-Jones (1833-1898), sans doute le plus connu des Préraphaélites.

Tate Britain, Millbank, London SW1P 4RG.


Les sorties sur les grands écrans

* Six portraits XL : Jacquotte et Daniel de Alain Cavalier (2017).

* L’Envers d’une histoire (Druga strana svega) de Mila Turajlic (2017).

* Le Grand Bain de Gilles Lellouche (2018).

* Cold War de Pawel Pawlikowski (2018).

* Quién te cantará de Carlos Vermut (2018).

* Les Âmes mortes (Dead Souls) 1ère, 2e et 3e parties de Wang Bing (2018)

* La Tendre indifférence du monde (Laskovoe bezrazlichie mira) de Adilkhan Yerzhanov (2018).

* Halloween de David Gordon Green (2018).

* Le Rouge et le Gris. Ernst Jünger dans la Grande Guerre de François Lagarde
1ère, 2e et 3e parties (2018).

* Invasion (Hojoom) de Shahram Mokri (2018).

* Place de la République, printemps 2016 de Leïla Ben Aribi (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Mon oncle d’Amérique de Alain Resnais (1980).

* Bamse au pays des voleurs (Bamse och tjuvstaden) de Christian Ryltenius (2014).

* Centenaire Ingmar Bergman (1918-2007), un nouvel arrivage, le dernier ayant eu lieu le mercredi 26 septembre 2018.

* Le visage (Ansiktet, 1958)

* L’Œil du diable (Djävulens öga, 1960)

* À travers le miroir (Såsom i en spegel, 1961)

* Le Silence (Tystnaden, 1963)

* Une passion (En Passion, 1969).

* Mon île Farö (Fårö-dokument, 1979)

* De la vie des marionnettes (Aus dem Leben der Marionetten, 1980).



Mardi 23 octobre 2018

 

À Paris, au ciné-club du mardi de l’ENS, un bon vieux Kaurismaki.

* À 20h30 : J’ai engagé un tueur (I Hired a Contract Killer) de Aki Kaurismãki (1990).


 

École normale supérieure, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Londres, sur le campus de l’Université de Londres, le 8 septembre 2018, a ouvert un nouvel espace d’art contemporain (sept galeries en entrée libre), le Goldsmiths Centre for Contemporary Art (Goldsmiths CCA),


 

C’est l’artiste argentine Mika Rottenberg, qu’on avait découverte à Paris à la Maison rouge en 2008, puis retrouvée au Palais de Tokyo en 2016, qui s’est chargée de l’inauguration. Et elle l’a soignée, cette inauguration, avec des installations, des sculptures, des films, concentrés sur "la séduction, la magie et le désespoir de notre réalité hyper-capitaliste globalement connectée" (8 septembre-4 novembre 2018).


 


 

Au programme, les archives du poète écossais Ivor Cutler (1923-2006), dont le "radicalisme tranquille" a fasciné la contre-culture du siècle dernier (1er octobre-4 novembre 2018).

* Good morning ! How are you ? Shut up !


 

Ivor Cutler avait participé notamment à l’album Rock Bottom de Robert Wyatt (1974), où il chante dans Little Red Riding Hood Hit The Road, ce qui n’est pas rien.


 

Goldsmiths CCA, St James’, New Cross, London SE14 6AD.


À Séoul, au Musée national d’art contemporain (MMCA), un projet annuel de dix ans (depuis 2014), parrainé par la Hyundai Motor Company, met un valeur des œuvres à grande échelle d’artistes coréens. On a pu ainsi voir le travail de Lee Bul en 2014, de Ahn Kyuchul en 2015, de Kimsooja en 2016 et de IM Heung-soon en 2017.

En 2018, ce sont les œuvres de 2016 à 2018 de Choi Jeong-hwa qui ont été sélectionnées : Dandelion, Young Flower et Blooming Matrix (5 septembre 2018–10 févier 2019).


 


 


 

Choi Jeong-hwa, né en 1961, utilise des matériaux et des objets du quotidien pour détourner - donc mettre en lumière - la société de consommation et ses absurdités.
En 2009, son 1000 Doors Building avait beaucoup impressionné.


 

MMCA Seoul, 30 Samcheong-ro, Sogyeok-dong, Jongno-gu, Seoul.



Lundi 22 octobre 2018

 

Jane Fonda a donc passé la semaine dernière au Festival Lumière, à Lyon, généreuse et joyeuse, aussi bien dans les grandes cérémonies (remises du prix, traditionnel tournage de la sortie des usines Lumière, etc.), que dans les petites interventions (les photos de Paul Grandsard dans le Hangar, les présentations de films, ou les échanges avec les scolaires), ne ménageant ni son énergie ni sa bonne humeur.


 

Samedi matin, le 20 octobre 2018, on y a beaucoup apprécié un documentaire de bonne race, sur elle et sa vie étonnante.

* Jane Fonda in Five Acts de Susan Lacy (2018).


 

Il était difficile d’imaginer qu’elle ne fasse pas un détour par Paris, pour accompagner la rétrospective qui lui est consacrée en 24 films à la Cinémathèque : L’icône iconoclaste Jane Fonda (22 octobre-5 novembre 2018).


 

Soirée d’ouverture avec :

* À 19h30 : Klute de Alan J. Pakula (1972).
En présence de Jane Fonda.


 

N.B. : Donald Sutherland partenaire de Jane dans Klute, est aussi son "compagnon d’armes" du Free Theater Associates (alias Free the Army, ou Fuck the Army selon les points de vue) dans FTA de Francine Parker (1972).

Il faut voir FTA, ce film extrêmement rare, malheureusement pas programmé à Paris.
Mais il est en entier sur Internet et il existe en DVD.

Ce documentaire, morceau d’histoire des idées et des pratiques de l’époque, n’est pas seulement un manifeste contre la guerre du Vietnam.
On y découvre des morceaux d’anthologie furieusement actuels, par exemple une chanson des filles contre le ainsi nommé désormais "harcèlement sexuel", qui mériterait d’être isolé sur youtube, et de courir sur les réseaux sociaux : 2 minutes 15 de pur bonheur (à une heure du début du film sur le Net).


 


 


 


 


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Toronto, au Musée des Beaux-Arts de l’Ontario (AGO) et à Ottawa, à l’Institut canadien de la photographie du Musée des Beaux-Arts du Canada, en partenariat avec la Fondazione MAST de Bologne, comme de plus en plus un peu partout dans le monde, l’art s’engage dans le combat le plus urgent : Anthropocene. The Human Epoch (28 septembre 2018-6 janvier 2019).


 

Les photos, les peintures murales, les installations, les films de Edward Burtynsky, Jennifer Baichwal et Nicholas de Pencier témoignent des traces irréversibles de l’activité humaine sur la planète.


 

Musée des beaux-arts de l’Ontario, 317 rue Dundas Ouest, Toronto.
Institut canadien de la photographie au Musée des beaux-arts du Canada, 380, promenade Sussex, Ottawa.
The Canadian Photography Institute at the National Gallery of Canada, 380 Sussex Drive, Ottawa.



Dimanche 21 octobre 2018

 

À Lyon, Festival Lumière 2018, 10e édition (13-21 octobre 2018).

Pour terminer en beauté, la séance de clôture à la Halle Tony-Garnier :


 

* À 15h00 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford (1940).
Présentation par Jane Fonda.


 

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Bruxelles, la Cinematek, dans le cadre de Artists in focus : Dora García + Luke Fowler + Alex Reynolds de Guy Debord (1978).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À New York, le MoMA PS1 à la suite du Schaulager, à Bâle (17 mars-26 août 2018) présente une rétrospective Bruce Nauman : Disappearing Acts (21 octobre 2018-17 mars 2019).


 


 

MoMA PS1, 22-25 Jackson Avenue, Long Island City, NY 11101.



Samedi 20 octobre 2018

 

À Lyon, Festival Lumière 2018 (13-21 octobre 2018).

Au programme de la journée, un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :

* À 11h00 : Vers sa destinée (Young Mr. Lincoln) de John Ford (1939).
En présence de Anne Le Ny.


 

* À 19h30 : Too Young to Love de Muriel Box (1960).
En présence de Jean Ollé-Laprune.


 

* À 22h00 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don’t They ?) de Sydney Pollack (1969).
En présence de Danièle Thompson.


 

Journal du Festival 2018 n°8

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Montréal, le MAC célèbre le 70e anniversaire de la parution du manifeste Refus global, avec une rétrospective Françoise Sullivan (20 octobre 2018-20 janvier 2019).


 


 

Le manifeste des Automatistes, Refus Global, "radical et libertaire", contre l’obscurantisme de la société canadienne française de l’époque, signé par 15 artistes et publié secrètement au Québec en 1948, considérait que le Surréalisme ne pouvait coexister avec le dogme religieux. Françoise Sullivan, née en 1923, en est une des cosignataires (avec notamment Jean-Paul Riopelle).


 


 

Musée d’art contemporain de Montréal, 185, rue Ste-Catherine Ouest (angle Jeanne-Mance) Montréal.


À Paris, la Maison des métallos, présente le tout dernier livre de collapsologie, sorti en librairie mercredi 18 octobre 2018, en écho à la pièce La guerre des Salamandres, par les Tréteaux de France, dans une mise en scène de Robin Renucci, d’après le roman de Karel Čapek (1936) (17-28 octobre 2018).


 

* À 16h00 : Rencontre-débat avec Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Robin Renucci, modérée par Francesca Isidori.

Après nous avoir alertés avec Comment tout peut s’effondrer en 2015, en inventant, comme un gag, un nouveau mot qui, depuis lors, a fait école, la "collapsologie", après nous avoir indiqué une autre voie que la panique, avec L’Entraide, l’autre loi de la jungle, en 2017, les trois chercheurs nous consolent avec une "philosophie" : regarder la vérité en face, prendre conscience des années d’incertitude qui nous attendent, et changer notre vision du monde.

Bonnes lectures :

* Karel Čapek, La Guerre des salamandres (Válka s Mloky,) Prague, Fr. Borový, 1936. Traduction par Claudia Ancelot, Paris, Éditeurs français réunis, 1960.


 

* Pablo Servigne, Raphaël Stevens & Gauthier Chapelle, Une autre fin du monde est possible. Vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre), Paris, Seuil, 2018.


 

Maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre-Timbaud, 75011 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 20 au 26 octobre 2018.



Vendredi 19 octobre 2018

 

Jacques Monory (1924-2018) est mort avant-hier, mercredi 17 octobre 2018.


 

Comme la plupart des peintres, il est mort vieux, on ne peut pas être surpris.

Mais il trimballait, lui et ses toiles, tellement de souvenirs, tellement de fragments de nos mythologies, tant de vastes formes de nos vies, que sa mort fait figure de préface à cet effondrement qui vient, comme une grande implosion intérieure.


 


 


À Lyon, Festival Lumière 2018 (13-21 octobre 2018).

Un choix de programme (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :

* À 14h45 : Le Départ de Jerzy Skolimoski (1967).
En sa présence.


 

* À 17h00 : Maison de poupée (A Doll’s House) de Joseph Losey (1973).
En présence de Gérard Camy.


 

* À 19h45 : Nos meilleures années II (La meglio gioventù II) de Marco Tullio Giordana (2003).


 

* À 19h30 : Cérémonie de remise du Prix Lumière à Jane Fonda.
* Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges (1979).
Présentation par Jane Fonda.


 

* À 21h00 : Nuit Sergio Leone avec Le Bon, la brute et le truand (Il Buono, il brutto, il cattivo, 1966) ; Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West, 1968) ; Il était une fois... la révolution (Giù la testa, 1971).
En présence de Vincent Maraval
Bar et restauration légère possible entre les séances. Café offert au petit matin.


 


 

Journal du Festival 2018 n°7

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Montpellier, commencent les Rencontres du cinéma méditerranéen, Cinémed 2018, 40e édition (19-27 octobre 2018).


 

Un riche programme, une sélection officielle remarquable, et un jury spécial composé par "la tribu Guédiguian" : Robert Guédiguian, Lola Naymark, Jacques Boudet, Grégoire Leprince Ringuet, Gérard Meylan et Robinson Stévenin...

* Le jeune cinéma libanais. Mais aussi le cinéma italien, avec une rétrospective sur la comédie italienne, une séance spéciale pour le documentaire Quando c’era Berlinguer de Walter Veltroni et la clôture du festival avec Troppa grazia de Gianni Zanasi (2018).

* Une rétrospective Clotilde Coureau

* Un hommage au cinéaste espagnol José Luis Guérín.

Son documentaire-fiction, En construccíon (2001), sur la démolition du Barrio Chino de Barcelone, a remporté le Goya du meilleur film documentaire 2002.


 

En 2012, Beaubourg lui a rendu hommage en l’associant à Jonas Mekas : Cinéastes en correspondance (30 novembre 2012-7 janvier 2013).


 

Soirée d’ouverture, au Corum-Opéra Berlioz, avec une série :

* À 20h30 : Il miracolo, épisodes 1 et 2 de Niccolò Ammaniti, Francesco Munzi & Lucio Pellegrini (2018).


 

Faites votre programme.

Cinémed, 78 avenue du Pirée, 34000 Montpellier.


À New York, au MoMA, une figure essentielle du cinéma yougoslave : Karpo Godina (19-25 octobre 2018).


 

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Karpo Godina’s Experimental. Black-and-White Shorts, 1965–1967.

* À 18h30 : Karpo Godina : I Miss Sonia, Henie and Other Experimental Color Shorts, 1970–1972.

Faites votre programme.

Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À New York, Metrograph a choisi la Shaw Brothers pour fêter Halloween : Shaw Brothers Horror (19-24 octobre 2018).

* À 13h15 : Black Magic 2 de Meng Hua-ho (1976).


 

* À 17h30 : Centipede Horro de Keith Li (1982).


 

Cf. Les beaux jours de la Shaw Brothers.

Metrograph, no.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Bruxelles, la Cinematek, en écho au Brussels Art Film Festival, inaugure un Cycle Opéra (19 octobre-11 novembre 2018).

Ce soir :

* À 19H00 : Maria by Callas de Tom Volf (2017).


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


Et on retourne à Paris, rien que pour la fête de LundiMatin,  :
Qui, ce 15 octobre, en était à son numéro 161.


 

* À partir de 19h00 : À boire, à manger, à danser, à penser.
Toutes choses qu’on ne fait jamais si bien qu’ensemble.

À propos, quel temps fait-il, après le capitalisme ?

La Générale, 14 avenue Parmentier, 75011 Paris.



Jeudi 18 octobre 2018

 

À Lyon, Festival Lumière 2018 (13-21 octobre 2018).

D’abord honneur à Lucien Logette, le boss de Jeune Cinéma, qui reçoit le Prix Bernard-Chardère 2018.


 

* Les dates-clés de la revue Jeune Cinéma.

* L’histoire de Jeune Cinéma, depuis 1964.

Les années passent.


 

À Lyon, parfois, on quitte les écrans. On tombe alors sur les livres.

La nouvelle librairie de cinéma de l’Institut Lumière, ouverte toute l’année et pas seulement pendant le festival, est charmante, juste en face du Hangar, nichée dans un espace presque secret, avec tout ce qui est nécessaire pour s’installer loin du bruit un long moment.


 

Des livres neufs et d’occasion, des trouvailles, par exemple la revue Premier Plan devenue quasiment introuvable.


 

Un café.


 

Et une galerie expo (en ce moment Chaplin rare et inconnu).


 


 

On tombe aussi sur les photos.

* Dans le hangar du Premier-Film. Les portraits 2010-2017 de Paul Grandsard, dans le triangle d’or des galeries Lumière de Lyon, à côté de celles de Jerry Schatzberg.


 

* Ou sur le photographe en pleine action, toujours dans le Hangar, par exemple quand il mitraille Aurélien Barrau, spécialiste des trous noirs, écologiste militant, cosmic companion de Claire Denis pour High Life (2018), tous deux très professionnels.


 

Portraitiste à la fois proche et lointain des stars, à Cannes, à Lyon, à Angers, Paul Grandsard regarde aussi les "maisons".
Ce sont des "architectures", qui frôlent le documentaire, sur son site. Mais sa série Le grand sommeil propose un regard intime et profond sur ces innombrables refuges silencieux de la nuit.


 

Et puis, comme aimanté, on retourne toujours en salle de travail.
Un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :

* À 14h45 : Le Livre d’image de Jean-Luc Godard (2018).


 

* À 19h30 : Nos meilleures années I (La meglio gioventù I) de Marco Tullio Giordana (2003).
En présence de Serge Kaganski.


 

* À 21h15 : Raining in the Mountain de King Hu (1979).
En présence de Cheng Pei-Pei.


 

Journal du Festival 2018 n°6

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Rome, dans toute la ville, commence la Festa del cinema di Roma 2018, 13e édition (18-28 octobre 2018).


 

Ce soir, inauguration de la sélection officielle :

* À 20h00 : Bad Times at The El Royale de Drew Goddard (2018).
En sa présence avec Cailee Spaeny.


 

Faites votre programme.

Auditorium Parco della Musica, Viale Pietro De Coubertin, 30, 00196 Roma.


À Toulouse, la Cinémathèque préfigure Halloween avec un cycle Dario Argento, comme tout le monde ou presque (18 octobre-7 novembre 2018).

Ce soir :

* À 21h00 : Suspiria de Dario Argento (1977).

On peut aussi éviter les sentiers battus avec "le film du jeudi" :

* À 21h00 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier (1986).


 

Et surtout ne pas rater l’exposition des affiches de Hans Hillmann (1925-2014) qui se termine bientôt (11 septembre-4 novembre 2018).


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, la LDH et la revue Images documentaires démontrent que l’intégration des Roms est parfaitement possible.

* À 20h00 : 8, avenue Lénine de Valérie Mitteaux & Anna Pitoun (2018).
Suivi d’un débat avec les réalisatrices.


 

Sept Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.


Ingmar Bergman a eu cent ans en cette année 2018, le 14 juillet exactement, ça n’a échappé à personne.
Que l’Institut suédois de Paris célèbre aussi ce centenaire semble normal, avec des films, des rencontres littéraires, du théâtre.


 

Ce soir, on boit un verre en écoutant la présentation de la saison et en découvrant l’exposition, en entrée libre :

* À partir de 18h00 : Ingmar Bergman - la suite (19 octobre-6 janvier 2018).

Faite votre programme du Bergman des Suédois de Paris.

Institut suédois, 11 rue Payenne, 75003 Paris.


À Moscou, au Musée juif et Centre de tolérance (ouvert en 2012) :Socialist Surrealism (18 octobre 2018-2 décembre 2018). Entrée libre.


 

L’usine Likhatchev, la ZIL, c’était LE géant industriel soviétique de l’automobile, depuis 1916 juste avant la Révolution. Pendant la WWII, elle produisit aussi du matériel de guerre. Peu à peu, à partir des années 1980, elle est entrée en crise, puis en récession et a fermé ses portes en 2013. Remplacée par un "Technoparc".


 

Le photographe Sasha Gentsis évoque l’usine fantôme, son énergie architecturale et sociale, son utopie légendaire de croissance infinie, et son destin ironique.


 

The Jewish Museum and Tolerance Center,
 Obraztsova St., 11, build. 1A, Moscow.



Mercredi 17 octobre 2018

 

Le 17 octobre 1961 à Paris : une démonstration algérienne, un massacre colonial.
C’est bien beau de rendre hommage aux victimes, en posant une plaque en 2001, et en reconnaissant le massacre en 2012, mais c’est insuffisant.


 

Il s’agit toujours d’éclaircir toutes les zones d’ombre qui subsistent sur l’événement lui-même et autour. Il faut surtout que les chercheurs français et algériens aient accès à toutes les archives.


 

On salue ce qui se fait au Palais de la Porte dorée.

* Le souvenir du 17 octobre 1961.

* Les dossiers thématiques.

Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À Lyon, Festival Lumière 2018 (13-21 octobre 2018).

Le Prix Raymond-Chirat 2018 a été attribué à Stéphane Lerouge.


 

Aujourd’hui, un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :

* À 11h00 : Directed by John Ford de Peter Bogdanovich (1971).


 

* À 14h30 : The Great Buster. A Celebration de Peter Bogdanovich (2018).
En présence de Charles Cohen et Peter Bogdanovich.


 

* À 18h00 : Schatzberg-Dylan, vernissage, signature.


 


 

* À 18h15 : Walkover de Jerzy Skolimowski (1965).
En sa présence.


 

* À 19h00 : High Life de Claire Denis (2018).
En présence de Claire Denis, Claire Tran et Aurélien Barrau.


 

* À 19h15 : Le Quartier du Corbeau (Kvarteret Korpen) de Bo Widerberg (1963).
En présence de Lova Hagerfors.


 

Journal du Festival 2018 n°5.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


Les sorties sur les grands écrans

* Six portraits XL : 1 Léon et Guillaume de Alain Cavalier (2017).

* Les Illettrées de Philippe Guilloux (2018).

* Wine Calling de Bruno Sauvard (2018).

* The House That Jack Built de Lars von Trier (2018).

* Capharnaüm de Nadine Labaki (2018).

* Le Procès contre Mandela et les autres de Nicolas Champeaux & Gilles Porte (2018).

* First Man (Le Premier Homme sur la Lune) de Damien Chazelle (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* La Poursuite impitoyable (The Chase) de Arthur Penn (1966).

* Jack le magnifique (Saint Jack) de Peter Bogdanovich (1979).

* Guantanamera de Tomás Gutiérrez Alea & Juan Carlos Tabío (1995).



Mardi 16 octobre 2018

 

À Lyon, Festival Lumière 2018, 10e édition (13-21 octobre 2018).

On a retrouvé ses marques à Monplaisir, rue du Premier-Film, au Hangar, au Village, au Château, le jour, la nuit.


 


 


 


 


 

On s’y trouve en bonne compagnie.


 


 

Et il y a des nouveautés, des concerts ouverts à tous à 20h00 ou la toute nouvelle librairie du cinéma.


 


 

Au ciné, aujourd’hui, un choix (parmi d’autres) de Jeune Cinéma :

* À 11h00 : Battement de cœur de Henri Decoin (1940).
En présence de Didier Decoin.


 

* À 14h30 : La Chatte de Henri Decoin (1958).
En présence de Françoise Arnoul.


 

* À 17h00 : The Other Side of the Wind film inachevé en 1976 de Orson Welles (2018).
En présence de Filip Jan Rymsza.


 

* À 18h45 : F.T.A. de Francine Parker (1972).
En présence de Lucien Logette.


 

Journal du Festival 2018 n°4

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Rennes, commence le Festival international de courts métrages insolites & fantastiques, Court Métrange 2018, 15e édition (16-21 octobre 2018).


 

Ils sont sept, Eugénie Bourdeau, Hélène Guinand, Bruno Joly, Christophe Lorion, Stéphane Pachot et Steven Pravong. Réunis en association, ils s’appellent Unis vers 7 Arrivé, c’est un choix. Ils admirent Woody Allen. Armés de l’arme fatale du court métrage, en 2004, ils ont inventé un festival qui précède Halloween, et toute l’année interviennent en milieux scolaires. Ça marche de mieux en mieux.


 

Ce soir, Focus sur Dario Argento :

* À 19h00 : Suspiria (Soupirs) (1977).


 

* À 21h30 : Les Frissons de l’angoisse (Profondo rosso) (1975).
Présentation par Guy Astic.


 

Bonnes lectures :

* Dario Argento, Peur. Autobiographie, traduction par Bianca Abram, Aix-en-Provence, Éditions Rouge Profond, 2018.


 

Dans la foulée, puisqu’on est chez Rouge Profond, on en profite pour recommander à nouveau les entretiens de Guy Astic avec Maurice Pelinq qui collabora à Jeune Cinéma du numéro 12 (1966) au n° 221 (1993), cf. Andrée Tournès, Jeune Cinéma n° 229, octobre 1994.

* Bernard Pelinq & Guy Astic, Dans l’œil de Maurice Pelinq. Vie et histoire du cinéma à Aix-en-Provence, Aix-en-Provence, Éditions Rouge Profond, 2016.


 

Faites votre programme.

Cinéma Gaumont de Rennes, 12 rue Yvonne-Jean-Haffen, 35000 Rennes.


À Toulouse, à la veille de l’anniversaire de ce 17 octobre 1961 de sinistre mémoire à Paris, la Cinémathèque
présente Le cinéma colonial français entre exotisme et propagande (16 octobre-7 novembre 2018).

* À 19h00 : La Zerda et les chants de l’oubli de Assia Djebar (1982).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, le Musée d’art contemporain du Val-de-Marne et le Musée national de l’histoire de l’immigration (alias Palais de la Porte Dorée) s’associent pour rappeler les lois de l’hospitalité, ces lois anciennes devenue naturelles et sacrées tant elles engagent la survie de l’espèce humaine : Persona grata (16 octobre 2018-20 janvier 2019).


 

Bonnes lectures :

* "Persona grata", Hommes & Migrations n° 1323, octobre-décembre 2018.

* Fabienne Brugère & Guillaume le Blanc, La Fin de l’hospitalité, Paris, Flammarion, 2017.


 

Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (MacVal), place de la Libération, 94404 Vitry-sur-Seine.


À Paris, au Jeu de Paume, les expos de rentrée (16 octobre 2018-20 janvier 2019).

* Dorothea Lange. Politiques du visible.


 

* Ana Mendieta. Le temps et l’histoire me recouvrent.


 

Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, 75008 Paris.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts