Journal de Louise Wimmer (novembre 2018) II
16-30 novembre 2018
publié le vendredi 30 novembre 2018


 

NOVEMBRE 2018

(16-30 novembre 2018)
 



Vendredi 30 novembre 2018

 

C’est un 30 novembre, celui de 1994, que Guy Debord (1931-1994) s’est flingué.

En attendant de fêter ses 87 ans, le 28 décembre 2018, à Paris, rue Daguerre, cet automne, on ne l’a pas oublié.


 


À Toulouse, au cinéma ABC, commencent les Rencontres du cinéma italien 2018, 14e édition (30 novembre au 9 décembre 2018).


 

Soirée d’ouverture :

* Une famille italienne (A casa tutti bene) de Gabriele Muccino (2018).


 

On note tout de suite, à la Cinémathèque, mercredi 5 décembre 2018 : Hommage à Ermanno Olmi (1931-201) avec deux films :

* À 19h00 : Il posto (L’Emploi, 1961).


 

* À 21h00 : Les Fiancés (I fidanzati, 1963).


 

Faites votre programme.

Cinéma ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.


À New York, au Metrograph, petit hommage à une œuvre considérable : Spike Lee X 6 (30 novembre-5 décembre 2018).

Ce soir :

* À 22h45 : Mo’ Better Blues de Spike Lee (1990).


 

Faites votre programme.

Metrograph, N°7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Jakarta, le nouveau Museum of Modern and Contemporary Art in Nusantara (MACAN) inauguré en novembre 2017, fête son 1er anniversaire avec trois expositions d’artistes asiatiques (17 novembre 2018-10 mars 2019).

* Arahmaiani. The Past Has Not Passed (Indonesie).


 

* Lee Mingwei. Seven Stories (Taiwan).


 

* On Kawara. One Million Years (Japon).


 

The Museum Macan, AKR Tower Level MM, Jalan Panjang No. 5 Kebon Jeruk, Jakarta Barat 11530.



Jeudi 29 novembre 2018

 

À Lyon, les Causeries de Bernard Chardère et Sonia Bove ont repris cet automne, le 7 novembre 2018.


 

Elles accueillent ce soir Lucien Logette.

* À 19h00 : Auriol-Brunius-Gréville, trois itinéraires.

Ils ont découvert ensemble le cinéma, comme une "fenêtre magique", au milieu des années 20.
Puis, chacun de son côté, ils ont tracé leur chemin : Jean George Auriol (1907-1950), fondateur de revues, critique et scénariste, Jacques-Bernard Brunius (1906-1967), réalisateur, acteur, critique, homme de radio et poète surréaliste, Edmond T. Gréville (1906-1966), réalisateur et écrivain.
Sont-ils demeurés fidèles à leur amitié et à leurs engagements premiers ?


 


 

Bonnes lectures :

* Jacques B. Brunius, Dans l’ombre où les regards se nouent. Écrits sur le cinéma, l’art, la politique (1926-1966). Textes rassemblés par Grégory Cingal et Lucien Logette, Éditions du Sandre, 2016.


 

* Alain Joubert, "Le Monde merveilleux de Jacques Brunius", En attendant Nadeau n°18, 2016.

Mairie du 3ème arrondissement, salle Eugène-Brouillard, 215 rue Duguesclin, 69003 Lyon.


À Gand, la revue en ligne Sabzian présente, au KaskCinéma, : Seuls. Moments singuliers dans l’histoire du cinéma belge, 3e édition : Seuls : Short Work 2.

Après avoir observé une particularité commune à tous les cinéphiles, celle de haïr leur cinéma national, les militants de Sabzian remettent les pendules à l’heure. Pour cette 3e édition : le surréalisme.

Ce soir, à 20h30 :

* Fleurs meurtries de Jean Calvel & Roger Livet (1930).


 

* Monsieur Fantômas de Ernst Moerman (1937).


 

* Magritte ou La Leçon de choses de Luc de Heusch (1960).


 

* L’Imitation du cinéma de Marcel Mariën (1960).


 

* La pluie (projet pour un texte) de Marcel Broodthaers (1969).


 

KASKcinema, Godshuizenlaan 4, 9000 Gent.


À Paris, à la Cinémathèque, à l’occasion de l’anniversaire du Centenaire de la création de la Tchécoslovaquie (1918-2018) :La Nouvelle Vague tchèque... et après (29 novembre 2018-4 janvier 2019).

* À 20h00 : Éclairage intime (Intimní osvětlení) de Ivan Passer (1965).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Toulouse, on célèbre Georges Bernanos (1888-1948) :

* Sur les planches, à la Cave Poésie : La 
France contre les robots et autres textes (28 novembre-1er décembre 2018).


 

* Sur les écrans, à la Cinémathèque : Filmer Bernanos (29 novembre-4 décembre 2018).

Ce soir :

* À 19h00 : Mouchette de Robert Bresson (1967).


 

* À 21h30 : La France contre les robots et autres textes, conception et mise en scène de Hiam Abbas et Jean-Baptiste Sastre.
Avec Gilles Bernanos (voix enregistrée) et Jean-Baptiste Sastre (jeu).
D’après La France contre les robots, La Liberté, pour quoi faire ?, Scandale de la vérité, Nous autres Français, Le Chemin de la Croix des âmes, Les Grands Cimetières sous la Lune, La Révolte de l’esprit et Les Enfants humiliés de Georges Bernanos.


 

Faites votre programme de films.

Cave Poésie René-Gouzenne, 71 Rue du Taur, 31000 Toulouse.
Cinémathèque de Toulouse, 
69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, à la Grande Halle de la Villette, dans le cadre de Japonismes 2018 : les âmes en résonance, on voyage dans le temps et dans l’immense Tokyo, entre le réel et l’imaginaire, cet espace intermédiaire habituellement réservé, en Occident en tout cas, aux anges : Manga-Tokyo (29 novembre-30 décembre 2018).


 

Visite guidée.


 

La Villette, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.



Mercredi 28 novembre 2018

 

Nicolas Roeg (1928-2018) est mort à Londres vendredi dernier, le 23 novembre 2018.
On a tant aimé, dans les années 70, voyager avec lui...

En Australie, par exemple, avec Walkabout (1971).


 

Ou avec L’Homme qui venait d’ailleurs (The Man who Fell to Earth, 1976).


 


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Elia Kazan (28 novembre 2018-2 janvier 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Fleuve sauvage (Wild River) de Elia Kazan (1959).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Portrait d’une jeune femme de Stéphane Arnoux (2016).

* Gutland de Govinda van Maele (2017).

* A Bread Factory Part 1 (Ce qui nous unit) de Patrick Wang (2018).

* Les Veuves (Widows) de Steve McQueen (2018).

* La Permission (Araghe Sard) de Soheil Beiraghi (2018).

* Diamantino de Gabriel Abrantes & Daniel Schmidt (2018).

* Voyage à Yoshino de Naomi Kawase (2018).

* Les Héritières (Los herederas) de Marcelo Martinessi (2018).

* Les Contes merveilleux par Ray Harryhausen de Ray Harryhausen (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* La Strada de Federico Fellini (1954).

* Le Prince des ténèbres (Prince of Darkness) de John Carpenter (1987).



Mardi 27 novembre 2018

 

À Bruxelles, à la Cinematek : Restored ! : films cultes et classiques en versions restaurées (20-30 novembre 2018).

Ce soir :

* À 19h00 : Profonds désirs des dieux (Kamigami no fukaki yokubo) de Shohei Imamura (1967).


 


 

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, au ciné-club de l’ENS, honneur à Alexei Guerman (1938-2013).

Ce soir :

* À 20h30 : Mon ami Ivan Lapchine (Moï droug Ivan Lapchine) de Alexei Guerman (1984).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris, à la Librairie du Panthéon (Cinélittérature), on s’occupe des non-humains, et tout spécialement des animaux, vus par le cinéma qui témoigne parfaitement de la façon dont l’humanité les considèrent (loin de Babar plutôt du côté du Sang des bêtes de Franju en 1948).


 

* À 18h30 : Rencontre avec Jonathan Palumbo.

Bonne lecture :

* Jonathan Palumbo, Après la nuit animale, préface de Nicole Brenez, Paris, Marest éditeur, 2018.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor Cousin, 75005 Paris.


À Paris, au Musée de l’histoire de l’immigration, voici la 3e conférence du cycle Plein cadre, organisée avec l’iReMMO.

Ce soir :

* À 19h00 : Migrations en Méditerranée : le naufrage de la solidarité ?


 

Palais de la Porte dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À Pékin, à l’Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) : Qiu Zhijie : Mappa Mundi (24 novembre 2018-3 mars 2919).


 

Depuis 2011, Qiu Zhijie cartographie "le monde", c’est-à-dire, tout autant que les lieux, les humains, les idées, les arts, les œuvres... et leurs relations.


 

On avait vu une première esquisse de ce vaste projet de plongée dans les imaginaires en réseau, à la Biennale de Venise 2015, à côté d’éléments traditionnels détournés.


 

À la dernière Biennale de Venise, en 2017, Qiu avait conçu le pavillon chinois de l’Arsenale, Continuum, en invitant quatre artistes Wu Jian’an, Wang Tianwen Tang Nannan et Yao Huifen.


 


 

The Ullens Center for Contemporary Art, 4 Jiuxianqiao Rd, Chaoyang Qu, Beijing Shi, Chine, 100096.



Lundi 26 novembre 2018

 

Bernardo Bertolucci (1941-2018) est mort ce matin, 26 novembre 2018.

Un heureux souvenir parmi mille d’un cinéaste politique, dans une filmographie relativement réduite par rapport à une si grande notoriété : La Stratégie de l’araignée (Strategia del ragno, 1970).


 


À Brooklyn, au BAM, focus sur le nouveau cinéma roumain : Making Waves : New Romanian Cinema (26 novembre-2 décembre 2018).

Ce soir :

* À 19h00 : Touch Me Not de Adina Pintilie (2018).


 

Faites votre programme.

BAM, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.


À Paris, à la Maison des sciences de l’homme, on accompagne, de façon festive, la sortie du numéro spécial de la très sérieuse revue de la Fondation MSH, créée par Clemens Heller, premier héritier de Fernand Braudel, Information sur les sciences sociales  : AnthropOcean
(septembre 2018), accessible en ligne.


 

* À 18h00 : AnthropOcean, imaginaires océaniques.

Inscription nécessaire.

Avec une exposition temporaire, organisée par Clifton Evers & James Davoll : A Toxic Love Affair : Polluted Leisure in ‘Blue Spaces’ (26 novembre-7 décembre 2018). Entrée libre.


 


 

Maison des sciences de l’homme, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.


À Paris, à la Maison de la poésie, on retrouve sa place dans l’univers, qui ne peut être qu’aussi harmonieux que les mathématiques, faute de quoi, on perdrait toute espérance.

* À 20h00 : Rencontre cosmique et musicale avec Jean-Philippe Uzan.
Soirée proposée et animée par Jean-Luc d’Asciano.

Bonne lecture :

* Jean-Philippe Uzan, L’Harmonie secrète de l’univers, la Ville Brûle, 2017.


 

Maison de la poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


Chez soi, on écoute France Culture et sa semaine spéciale Climat (26-30 novembre 2018).

Sans illusion hélas, on attend la COP24 - oui, la 24e ! - qui aura lieu - quelle ironie ! - à Katowice, Pologne (3-14 décembre 2018), en regardant quelques vidéos.

Tout en sachant que c’est tout près de chez soi, juste à côté, que ça se joue.
Tout en se répétant que, même quand tout est perdu, il faut faire de son mieux.
All is lost, never give up, dit-on dans les films qui se terminent bien.

* Grande-Synthe, la ville où tout se joue de Béatrice Camurat Jaud (2018).


 



Samedi 24 novembre 2018

 

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme censé l’aimer. Chaque jour, 250 femmes sont violées et une femme sur trois a déjà été harcelée ouvertement ou agressée sexuellement au travail. Inutile de préciser que ces maltraitantes se font quel que soit l’âge, de la naissance à la mort. Cf. Observatoire national des violences faites aux femmes en France.

Ça se passe en France, pays "civilisé" des droits humains, où le féminisme lutte depuis des lustres. Mais, demeurant dans les hautes sphères de l’utopie civilisationnelle, malgré quelques acquis (très utiles mais souvent détournés), il n’est jamais parvenu à accéder au niveau du statut politique qui, ici et maintenant, permet les réformes, les lois, les contrôles et les sanctions. Alors même que - aujourd’hui comme du temps des suffragettes - l’extraordinaire violence des répressions identifie l’action féministe comme une action politique primordiale.


 

Ailleurs dans le monde, on peut aussi évoquer l’infanticide des filles, vieille pratique quasi universelle, mais bien établie en Chine et en Inde. C’est pas parce que c’est traditionnel et ancien que c’est intelligent : le déficit des femmes est nuisible à leurs civilisations.
En Afrique, les mutilations génitales non plus ne sont de quelque utilité à la bonne santé des sociétés qui les pratiquent.
On n’en finit pas d’énumérer les horreurs issues de la haine du féminin (pas seulement des femmes), de ce patriarcat féroce, injuste et stupide, et, surtout, néfaste à la survie de l’espèce humaine, dans un contexte multitfactoriel, complexe et enchevêtré, en voie de perdition.


 

Une illustration parmi d’autres :

* Le pays qui n’aimait pas les femmes de David Muntaner (2013).


 

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes de l’ONU, c’est demain, le 25 novembre 2018.

Devant l’inefficacité des interventions raisonnables et pacifiques, qui, comme les crimes qu’elles dénoncent, demeurent "invisibles", il est plus que temps de (re)passer à autre chose.


 


 

Aujourd’hui, à Paris, France, Occident, alors même que le mouvement social des Gilets jaunes fait un vacarme inédit et donc la Une médiatique, - et peut-être comme en un fécond contrepoint -, on se sent une responsabilité particulière, d’autant qu’à la suite du mouvement #Me Too, souffle un vent nouveau.
On peut commencer par les violences "conjugales", les plus paradoxales, insidieuses, souterraines.

À l’appel du collectif #Noustoutes, rendez-vous à toutes les femmes concernée et solidaires et à tous les hommes de bonne volonté, leurs camarades de lutte.
À Paris, à 14h00 c’est place de l’Opéra.


 

On prolongera ça, tous les mois, tous les 25 de chaque mois, à l’appel de l’UNESCO et avec ONU Femmes.


 

Une adresse utile à Paris : La Maison des femmes.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 24 au 30 novembre 2018.



Vendredi 23 novembre 2018

 

À Marseille, Vidéodrome 2 accueille Cinemistica, le jeune festival de Grenade, qui fête ses 5 ans (8 novembre-5 décembre 2018), avec pour thème L’abolition du temps (23-25 novembre 2018).


 

Ce soir :

* À 18h00 : Estrangeiro (Étranger) de Edson Lemos (2018).

ESTRANGEIRO (2018) - TEASER OFICIAL from Edson Lemos on Vimeo.


 

* À 20h30 : L’Or du temps de Barbara Schröder (2015) ; Antoine le démiurge (Antonio el demiurgo) de Manuel Polls Pelaz (2016).


 

Faites votre programme.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.


À Turin, c’est le Torino Film Festival 2018 (TFF), 36e édition qui commence (23 novembre-1er décembre 2018).


 

La soirée d’ouverture a lieu au Cinema Massimo, suivi, pour les happy few, d’un cocktail à la Mole Antonelliana (le mythique musée du cinéma).


 

* À 19h30 : The Front Runner de Jason Reitman (2018).


 

Faites votre programme.

Torino Film Festival, via Montebello 15, 10124 Torino.


À Paris, à Beaubourg : Naomi Kawase / Isaki Lacuesta (23 novembre 2018-6 janvier 2019).

Les deux cinéastes sont mis en correspondance avec rétrospectives et installations.
En leur présence.

Aujourd’hui, on commence par Naomi Kawase.

* À 18h30 : Vernissage de l’installation.
* À 19h00 : Performance calligraphique par Naomi Kawase.
* À 20h00 : Voyage à Yoshino de Naomi Kawase (2018).
En sa présence avec Juliette Binoche.


 

Lundi prochain, le 26 novembre 2018, ce sera le tour de Isaki Lacuesta.

* À 19h00 : Vernissage de l’exposition.
* À 20h00 : Entre Dos Aguas (Entre deux eaux) de Isaki Lacuesta (2018).
En sa présence.


 

Centre Pompidou, cinémas 1 & 2, petite salle, forum -1, place Pompidou, 75004 Paris.


À New York, au MoMA, Silent Comedy International (23 novembre-2 décembre 2018).

Aujourd’hui :


 

* À 16h30 : Max Linder, Part One.

Le Pendu de Louis J. Gasnier (1906) ; Les Débuts d’un patineur de Louis J. Gasnier (1907) ; The Curtain Pole de D.W. Griffith (1909) ; Max et son chien Dick de Rene Leprince & Max Linder (1912) ; Le Petit Café de Raymond Bernard (1919) ; L’Amour tenace de Max Linder (1912) ; Max en taxi de Max Linder (1917).


 

* À 19h30 : Drôles de dames.

Cunégonde aime son maitre, avec Little Chrysia, production Lux (1911) ; She Cried de Albert W. Hale (1912) ; Le Singe de Pétronille de Romeo Bosetti & Georges Rémond (1913) ; Distilled Love de Vin Moore & Dick Smith (1920) ; Squibs Wins the Calcutta Sweeps de George Pearson (1922).

Accompagnement au piano par Ben Model.

The Museum of Modern Art, Floor T2, Theater 2, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.



Jeudi 22 novembre 2018

 

À Paris, la Cinémathèque souhaite l’anniversaire de Ennio Morricone, qui a eu 90 ans ce 10 novembre (22-26 novembre 2018).

Aujourd’hui :

* À 14h30 : La Bataille d’Alger (La battaglia di algeri) de Gillo Pontecorvo (1970).


 

* À 20h00 : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) de Elio Petri (1969).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, le Maghreb des films 2018, 10e édition a lieu au Louxor, au Saint-André des Arts, à la Colonie et à l’École normale supérieure (22 novembre-18 décembre 2018).


 

Il s’ouvre et se ferme avec un hommage à Maurice Audin (1932-1957), crime d’État emblématique et désormais reconnu, entraînant évidement les questions toujours pas clarifiées des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, en mai 1945, ou, à Paris, de la journée du 14 juillet 1953, de la manif du 17 octobre 1961, parmi pas mal d’autres affaires en suspens.

Au programme : Hommages à deux cinéastes méconnus, le Marocain Ali Essafi, né en 1963 et le Tunisien Jilani Saadi, né en 1962.

On note tout de suite, à l’ENS, le 15 décembre 2018 à 13h45, l’anniversaire de la revue CinémAction, 40 ans.

Ce soir, ouverture au Louxor, à 20h00 :

* Maurice Audin. Une histoire de mathématiciens de François Demerliac (2018). En sa présence.


 

* Al Jahiliya de Hicham Lasri (2018). En sa présence.


 

Faites votre programme.

Maghreb des film, 12bis rue des Malmaisons, 75013 Paris.



Mercredi 21 novembre 2018

 

À Paris, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé donne carte blanche au Svenska Filminstitutet : Sublimes moments du cinéma muet suédois (21 novembre-11 décembre 2018).


 

Fondé en 1963, il recherche, rédecouvre, sauvegarde et restaure les négatifs originaux d’une cinématographie qui fut une des plus importantes des débuts du cinéma.

Le 22 septembre 1941, à Vinterviken au sud de Stockholm, un incendie détruisit plus de la moitié des négatifs originaux des longs métrages de fiction de la période muette entreposés dans les réserves de la Svensk Filmindustri et de son prédécesseur, le Svenska Biografteatern. Parmi ces disparitions et ces pertes irréparables, bien entendu, il y avait aussi des documentaires, des publicités, des courts métrages, des actualités.


 


 

Régulièrement, pourtant, à force de patience, on retrouve ailleurs des copies et des fragments, c’est le bonheur des archiviste et des chercheurs.

Au programme de ces "sublimes moments", des courts métrages inédits (1903-1912), l’un des premiers longs métrages de fiction réalisés en Suède, Au printemps de la vie (I lifvets vår) de Paul Garbagni (1912), un hommage à Gustaf Molander (1888-1973), des grands classiques, Viktor Sjöström (1879-1960), Mauritz Stiller (1883-1928), Alf Sjöberg (1903-1980). Et naturellement des trouvailles Greta Garbo (1905-1990).

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Balettprimadonnan de Mauritz Stiller (1916) ; Judaspengar (L’Argent du Judas) de Victor Sjöström (1915).


 


 

* À 16h00 : Den starkaste (The Strongest) de Alf Sjöberg & Axel Lindblom (1929).


 

Faites votre programme.

Et toujours l’exposition : Images mythiques 60’s (23 octobre-16 février 2018).


 

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, à la librairie Quilombo, dans le cadre du cycle Étoiles noires, on donne un coup de projecteur sur une grande dame, Emma Goldman.

Antoine Vitez disait qu’il fallait retraduire une œuvre tous les vingt ans.
En 1928, après en avoir vu de toutes les couleurs aux États-Unis et en URSS, Emma Goldman (1869-1940) avait rédigé en France son autobiographie, publiée à New York en 1932.
En 1972, cinquante ans après, on l’avait découverte en France, grâce aux féministes :

* Emma Goldman, Living My Life, Knopf, 1932. Emma Goldman. Épopée d’une anarchiste. New York 1886-Moscou 1920, traduction et adaptation par Cathy Bernheim & Annette Levy-Willard, Paris, Hachette littérature, 1979.


 

46 ans plus tard, elle réapparaît toute neuve, sous nos regards et devant nos esprits enrichis d’innombrables nouveaux savoirs.

* À 19h00 : Les étoiles noires - Emma Goldman.
Avec Laure Batier et Jacqueline Reuss.

* À 21h00 : La chorale Chœur de Véner de Montreuil.

Bonne lecture :

* Emma Goldman, Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions, traduction de Laure Batier & Jacqueline Reuss, Paris, L’Échappée, 2018.


 

Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.


Dans plus de cent villes, le Festival de la Cimade 2018 a commencé : D’ici et d’ailleurs. Ensemble (17 novembre-9 décembre 2018).


 

À partir d’aujourd’hui, c’est chez les Grands Voisins : Festival Migrant’scène (21-25 novembre 2018).

Faites votre programme en région avec une carte interactive.

Les Grands Voisins, ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75 014 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* The Mumbai Murders de Anurag Kashyap (2016).

* After My Death de Kim Ui-seok (2017).

* Yomeddine de A.B. Shawky (2018).

* Amanda de Mikhaël Hers (2018).

* Aga de Milko Lazarov (2018).

* Les Filles du Soleil de Eva Husson (2018).

* Trois petits rêves (Three Little Dreams) de Chapour Haghighat (2018).

* Game Girls de Alina Skrzeszewska (2018).

* L’Enfance d’un maître de Jeanne Mascolo de Filippis & Bruno Vienne (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Le Départ de Jerzy Skolimowski (1967).

* L’Italien des roses de Charles Matton (1972).

Et trois Carol Reed :

* Première désillusion (The Fallen Idol, 1948).

* Le Troisième Homme (The Third Man, 1949).

* L’Homme de Berlin (The Man Between, 1953).



Mardi 20 novembre 2018

 

À Nantes, commence le Festival des Trois continents 2018, 40e édition (20-27 novembre 2018).


 

Depuis 1979, les trois continents sont l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie.
Cet anniversaire particulier qu’est le tournant de la quarantaine, permet de revoir le projet de ce festival différent, qui n’a jamais amalgamé le "Tiers-monde" et le "Sud".


 

C’est à Nantes qu’on a découvert - ou redécouvert - des œuvres mondialement reconnues désormais, par exemple celles de Souleymane Cissé, Hou Hsiao-hsien, Abbas Kiarostami, Wong Kar-wai, Tsai Ming-liang, Jia Zhang-ke, Raj Kapoor, Melvin Van Peebles, Tolomouch Okeev ou même Satyajit Ray, relégué dans les histoires du cinéma.

Au programme, notamment :

* Une compétition internationale.

* 40 films pour un état des lieux du cinéma contemporain.

* Deux expositions en entrée libre : 40 ans, 40 affiches (Espace Cosmopolis) et Une histoire de cinema (Salle du Prieuré).


 

* Un livre : Jérôme Baron, éd., D’autres continents, mouvances du cinema présent, Laval, Warm, 2018.

Ce soir, cérémonie d’ouverture au Théâtre Graslin :

* À 19h00 : Oiseaux de passage (Pajaros de verano) de Ciro Guerra & Cristina Gallego (2018).


 

Faites votre programme.

Festival des 3 Continents, 7 rue de l’Héronnière, 44000 Nantes.


À Albi, commence le festival du film francophone, Les Œillades 2018, 22e édition, (20-25 novembre 2018).


 

Cette année, Albi accueille ses "collègues" : le Festival international du film francophone de Namur et
 le Festival du film francophone de Angoulême.

Ce soir, une avant-première, Salle Arce :

* À 21h00 : Qui a tué Winsley ? (Lady Winsley) de Hiner Saleem (2018).
En sa présence avec Marc Bordure.


 

Ou bien, une autre avant-première, en compétition pour le Prix du public, aux Cordeliers :

* À 21h00 : Au bout des doigts de Ludovic Bernard (2018).
En sa présence, avec Jules Benchétrit.


 

Faites votre programme.

Ciné forum, 
104 avenue colonel Teyssier
, 81000 Albi.


À Lyon, à l’Institut Lumière, une Rétrospective Hithcock (20 novembre 2018-12 février 2019).


 

On croit tout connaître du vieux Hitch.
Mais "on" a intérêt à la jouer plus humble devant cette œuvre immense, ça permet cent découvertes insoupçonnées du maître, avec des conférences, des stages, des ciné-concerts et une exposition d’affiches. De toute façon, il y a les jeunes générations qui ont tout à apprendre.

Ça commence ce soir, pour les cinéphiles pur et durs, avec :

* À 19h00 : L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt,
1943).

* À 21h00 : La Main au collet (To Catch a Thief, 1955).

Mais la soirée d’ouverture chic, c’est demain, mercredi 21 novembre 2018.

* À 19h00 : Présentation de la rétrospective par Thierry Frémaux.

* À 20h45 : Les Enchainés (Notorious, 1946).


 

Bonnes lectures :

* Laurent Bourdon, Dictionnaire Hitchcock, préface de Claude Chabrol, Paris, Larousse, 2007.


 

* Patrick McGilligan, Alfred Hitchcock : A Life in Darkness and Light, Regan Books, 2003. Alfred Hitchcock : une vie d’ombre et de lumière, traduction de Jean-Pierre Coursodon, Actes Sud / Institut Lumière, 2011.


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Paris, au ciné-club de l’ENS du mardi :

* À 20h30 : Mulholland Drive de David Lynch (2001).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 19 novembre 2018

 

À Pessac, commence le Festival international du film d’histoire 2018, 29e édition (19-26 novembre 2018). Cette année : 1918-1939 : La drôle de paix.


 

À travers 80 films et 40 rencontres, on repose, en 2018, les questions de 1918, et on essaye de comprendre.

* Président du jury fiction : Pierre Schoeller.
* Présidente du jury documentaire : Virginie Linhart.

À Pessac, le festival propose aussi - surtout - un très sérieux programme scolaire avec un dispositif pédagogique extrêmement solide, diffusé dans tous les établissements de Nouvelle-Aquitaine. On se dit que ça devrait exister partout, soutenu, subventionné, au moins une fois pas an, et obligatoire, comme l’enseignement gratuit et laïc.

Cérémonie d’ouverture :

* À 18h00 : Conférence inaugurale de Pascal Ory.

* À 20h30 : Edmond de Alexis Michalik (2018).


 

Sur France Culture.

Sur Arte.

Faites votre programme.

Cinéma Jean Eustache, place de la Ve République, 33600 Pessac.


À Cannes, le retour des Rencontres cinématographiques, 31e édition (19-25 novembre 2018).


 

Invité d’honneur : George Chakiris. https://www.cannes-cinema.com/wp-content/uploads/2018/11/DP-Rencontres-Cin%C3%A9matographiques-de-Cannes.pdf
Et tous ceux qu’on a envie de rencontrer : Gérard Krawczyk, Daniel Prévost, Lolita Chammah, Pierre-William Glenn, Jean-Claude Missiaen, Brigitte Fossey, Nicolas Philibert, Louis-Julien Petit, Audrey Lamy, Corinne Masiero...

C’est la fête cinéma d’automne de Cannes, avec 100 séances en une semaine, rétrospectives, avant-premières, compétitions, master class, rencontres, concerts, ateliers, tout quoi, dans 7 cinémas de la ville.
Et une exposition photo interactive de Gérard Krawczyk, au Miramar : 1 image sur 140.000 (20-24 novembre 2018).

Ce soir, ouverture avec :

* À 19h00 : Les Invisibles de Louis-Julien Petit (2018).
En sa présence avec Audrey Lamy et Corinne Masiero.


 

Faites votre programme.

Cannes Cinéma, Pôle culturel Cannes République, 10 avenue de Vallauris, 06400 Cannes.


À New York, au Metrograph, hommage au grand chef opérateur Darius Khondji (19-26 novembre 2018).


 

Aujourd’hui :

* À 13h00 : The Immigrant de James Gray (2013).


 

* À 15h15 : Zidane : A 21st Century Portrait de Douglas Gordon & Philippe Parreno (2006).


 

* À 19h00 : Darius Khondji Images : Short Work.

* À 21h15 : Okja de Bong Joon-ho (2017).


 

Metrograph, 7 Ludlow St., New York, NY 10002.



Samedi 17 novembre 2018

 

À Brooklyn, au BAM, dans le cadre du Next Wave Festival, un large tour d’horizon du monde à travers tous les modes d’expression artistiques, danse, théâtre, littérature, cinéma, musique, opéra, performances, nouveaux médias... (3 octobre-23 décembre 2018).


 

Aujourd’hui, "a glorious cosmic reverie, a feast for the eyes and a balm for the soul in these angry, contentious times" (LA Times) :

* À 19h30 : Voyage of Time de Terrence Malick (2016).
Avec le Wordless Music Orchestra, sous la direction de Jayce Ogren.


 

Faites votre programme.


 

BAM Howard Gilman Opera House, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Avenue, Brooklyn, NY 11217.


À Alès, à Nîmes, à Aigues-Mortes, dans tout le Gard, organisé par l’association France-El Djazaïr, le Panorama du cinéma algérien, 10e édition (17-24 novembre 2018).


 

Au programme, un colloque, Le cinéma et les cinéastes algériens, de l’indépendance à la mondialisation, une exposition, des lecture de poésies et des concerts, et une journée consacrée à la Palestine en longue résistance contre sa colonisation.

Ouverture ce soir, dans un lieu prestigieux, le Pont du Gard avec un buffet, à partir de 18h30 :

* Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh (2017).
En sa présence.


 

* Alger, la Mecque des révolutionnaires de Ben Slama (2017).


 

On note évidemment aussi tout de suite, les projections à Alès, les 19 et 20 novembre 2018 :

* Maurice Audin. La Disparition de François Demerliac (2010).
En sa présence du réalisateur et avec Michèle Audin.


 

En DVD aux Éditions Montparnasse.


 

Bonne lecture :

* Pierre Vidal Naquet, L’Affaire Audin (1957-1978), Paris Éditions de Minuit, 1958.


 

Faites votre programme.

La Bégude, 400 route de Pont-du-Gard, 30210 Vers-Pont-du-Gard.
CinéPlanet, place des Martyrs de la Résistance, 30100 Alès.


À Umeå, le Bildmuseet est dans l’air du temps, traversé par la question de l’air et la question du temps qui obsèdent les scientifiques, les artistes et, pas toujours consciemment, le commun des mortels.

Trois expositions en entrée libre :

* William Kentridge. The Refusal of Time. (12 octobre 2018-17 mars 2019).


 

* Entangle : Physics and the Artistic Imagination (16 novembre 2018–14 avril 2019).


 

* Ângela Ferreira. Pan African Unity Mural (16 novembre 2018-14 avril 2019).


 

Bildmuseet, Umeå Arts Campus, Östra strandgatan 30B, 903 33 Umeå.


À Londres, on a raté (de peu) Girl with Balloon de Banksy, même - surtout - autodétruit.


 

À New York, on a hésité (un peu) pour le Portrait of Un Artist de David Hockney. Caramba, encore raté.


 

On se console parfaitement autrement.
La beauté est partout, elle est même gratuite, souvent, dans les hasards objectifs, les trouvailles de la Nature ou les interventions éphémères des artistes du Land Art.


 


 


 

À Paris, la beauté est accessible avec l’exposition annuelle de L’Art accessible, où l’art ne prend pas l’artisanat de haut, dans un monde qui n’a pas encore viré au grand Casino (17-26 novembre 2018).


 

Salle Royale, Église de la Madeleine, place de la Madeleine, 75008 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 17 au novembre 2018.



Vendredi 16 novembre 2018

 

À Paris, à la Cinémathèque : American Fringe 3. Un nouveau regard sur le cinéma indépendant américain, 3e édition (16-18 novembre 2018).

American Fringe saison 3 - Bande annonce from La Cinémathèque française on Vimeo.


 

Ce soir :

* À 19h30 : On the Seventh Day de Jim McKay (2017).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris encore, au Forum des images : Un état du monde 2018, 10e édition (16-25 novembre 2018). Réservation nécessaire.


 

Sortir de son périmètre de sécurité habituel, aller voir comment on vit ailleurs, et quels sont les enjeux politiques, sociaux et géopolitiques des contemporains, si semblables et si différents, c’est ce que tout humain devrait faire. Ce serait des voyages d’apprentissage (de sagesse et pas de tourisme ni de consommation) comme on les faisait du temps de Goethe. Le festival Un état du monde ouvre les horizons.


 

À l’honneur cette année, le nouveau cinéma argentin, une carte blanche à l’auteur de bande dessinée Fabcaro, la farce politique déclinée sur tous les tons...

Et un hommage à Joachim Trier en sa présence.
On note tout de suite le rendez-vous de demain samedi 17 novembre 2018 :

* À 16h30 : Thelma de Joachim Trier (2017).
En sa présence.


 

Et sa master class, dimanche, le 18 novembre 2018, à 18h00.

Ce soir, c’est l’ouverture :

* À 20h00 : Tout ce qu’il me reste de la révolution de Judith Davis (2018).
En présence de l’équipe du film.


 

On découvre le webmagazine du festival.

Faites votre programme de rencontres.

Faites votre programme des projections.

Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Paris aussi, commence Paris Polar 2018, 15e édition : Secrets, mensonges et trahisons (16-18 novembre 2018).


 

Aujourd’hui, après la remise des prix, à partir de 17h30, à la Mairie du 13e arrondissement, en entrée libre, Jeunes plumes du polar et Concours des nouvelles adultes, et après Des mots sur la peau, animation théâtrale des élèves de la classe de Olivier Besson au Conservatoire Maurice-Ravel, à 18h45, on file à la Fondation Seydoux pour le ciné-concert (entrée gratuite sur réservation) :

* À 20h00 : Dura Lex de Lev Koulechov (1926).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
Mairie du 13e, 1 place d’Italie, 75013 Paris.


À Strasbourg, le Musée Tomi-Ungerer - Centre international de l’illustration, en partenariat avec les Archives de la ville et le Musée historique, présente : Strasbourg 1918-1924, le retour à la France vu par les illustrateurs (16 novembre 2018-17 mars 2019).


 


 

Dorette Muller, Hansi, Zislin et de nombreux anonymes témoignent de la période, en contrepoint des dessins de Tomi Ungerer.

Musée Tomi-Ungerer, 2 avenue de la Marseillaise, 67000 Strasbourg.


À Tallinn, on préfère les nuits noires aux nuits blanches de la métropole d’en face, Saint-Pétersbourg.
C’est aujourd’hui que commence le Tallinn Black Nights Film Festival 2018 (PÖFF), 22e édition dont le grand prix est un loup (16 novembre-3 décembre 2018).


 

Trois pays sont en compétition en 2018 : la Lituanie, le Danemark et la Slovénie. Et La soirée d’ouverture est dédiée au 100e anniversaire de l’indépendance de la République d’Estonie (proclamée le 23 février 1918).

* À 18h00 : Awaken de Tom Lowe (2018).


 

Faites votre programme.
Choisissez vos "événements".

Coca Cola Plazza, Hobujaama 5, 10151 Tallinn.


À Tallinn toujours, il y avait une forteresse construite en 1840, Patarei, caserne, puis prison utilisée par tous les régimes envahisseurs, fermée en 2004, abandonnée mais ouverte aux visites.
Guidées ou sauvages.


 


 


 

Puis, enfin, à nouveau fermée à toute intrusion de l’extérieur.
Les bâtiments aussi ont des diables intérieurs qui errent et, donc, des destins.


 


 

L’été dernier, à l’occasion de la Journée européenne du souvenir des victimes du stalinisme et du nazisme, des responsables d’anciens pays communistes (Lituanie, Estonie, Lettonie, Roumanie, Croatie, Pologne, Hongrie et République tchèque) se sont réunis à Tallinn pour décider du sort de Patarei.

Parmi toutes les propositions diverses, on préfèrerait que la vieille bâtisse devienne un musée, - après tant d’enfers, enfin de la lumière ! - quelle que soit sa spécialité, un refuge pour le passé qui fout le camp, plutôt que port de plaisance, hôtel, bureaux ou apparts de luxe.
On attend la suite.


 



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


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