Journal de Louise Wimmer (janvier 2018) II
16-31 janvier 2018
publié le mercredi 31 janvier 2018


 

JANVIER 2018

(16-31 janvier 2018)
 



Mercredi 31 janvier 2018

 

À la Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, une rétrospective du cinéma muet italien (1910-1920) avec le Laboratoire d’excellence des arts et médiations humaines (Labex Arts-H2H) de l’Université Paris 8 : Mélodrames italiens. Un cinéma à la croisée des arts (31 janvier-17 février 2018).

Au programme : Giovanni Pastrone, Carmine Gallone, Nino Oxilia, Roberto Roberti et Febo Mari.

Cycle Mélodrames italiens à la croisée des arts from Nocturnes Productions on Vimeo.


 

Aujourd’hui :

* À 16h00 : La donna nuda (La Femme nue) de Carmine Gallone (1914), d’après la pièce de théâtre de Henry Bataille, La Femme nue (1908).
Présentation par Jean Gili.


 

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À la Cinémathèque, commence la Rétrospective Chantal Akerman (31 janvier-5 mars 2018).


 

Ce soir :

* À 20h00 : Saute ma ville (1968) et La Captive de Chantal Akerman (1999).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Le Musée Branly sort quelques uns de ses trésors (fin du 18e siècle-milieu du 20e siècle) et les expose pendant un an : Peintures des lointains (30 janvier 2018-6 janvier 2019).


 

Entre la mélancolie du Romantisme et la propagande coloniale, un miroir de l’histoire artistique et politique.

Musée Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Centaure (Centaur) de Aktan Arym Kubat (2016).

* L’Insulte (Qadiya raqm 23) de Ziad Doueiri (2017).

* Sparring de Samuel Jouy (2017).

* Une saison en France de Mahamat-Saleh Haroun (2017).

* Non de Eñaut Castagnet & Ximun Fuchs (2017).

* Gaspard va au mariage de Antony Cordier (2017).

* Wonder Wheel de Woody Allen (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Le Ciel peut attendre (Heaven Can Wait) de Ernst Lubitsch (1943).

* Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder (1944).

* Vera Cruz de Robert Aldrich (1954).

* Adua et ses compagnes (Adua e le compagne) de Antonio Pietrangeli (1960).

* Le Navire night de Marguerite Duras (1978).



Mardi 30 janvier 2018

 

À Vesoul, commence le Festival international des cinémas d’Asie, 24e édition (30 janvier-6 février 2018).


 

L’Asie est un vaste continent, aux frontières poreuses, qui se définissaient autrefois par les deux somptueux Bouddhas de Bamyan, en Afghanistan, détruits en 2001, quand on y pense, on a encore le cœur qui saigne.

À Vesoul, on a le cœur asiatique large.

* Une exposition en témoigne : Je suis de là-bas, je suis d’Alep de Zakaria Abdelkafi (12 janvier-25 février 2018). Chapelle de la Mairie, entrée libre.


 

En témoignent aussi les deux hommages du festival :

* Hommage au Chinois Wang Xiaoshuai.

* Hommage au Syrien Mohammad Malas.

Dans la section Visages des cinémas d’Asie, et dans et dans celle des Avant-premières, sont représentés la Chine, la Corée, la Malaisie, les Philippines, le Kirghizistan, le Bouthan, l’Inde, et le Japon, mais aussi l’Afghanistan, l’Iran et Israël.

La Mongolie extérieure bénéficie d’une section pour elle seule (il n’est pas inutile de la distinguer de la Mongolie intérieure étant chinoise),

Soirée d’ouverture au théâtre Edwige-Feuillère

* À 20h00 : Hotel Salvation (Mukti Bhawan) de Shubhashish Bhutiani (2016).


 

Faites votre programme.

Festival international des cinémas d’asie (FICA), 25 rue du Docteur-Doillon, 70000 Vesoul.


À Paris, on passe la soirée au Quartier latin.

* À 18h30, à Cinélittérature : Rencontre avec Jean-Max Méjean.
Présentation de son livre L’Atalante, Éditions Gremese (2017).


 

* À 19h45, à la Filmothèque : L’Atalante de Jean Vigo (1934).

Précédé d’un hommage à Vigo et à Truffaut :

* Avant la nuit de Jean-Max Méjean (2017).


 

Librairie du cinéma, Cinélitttérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
Filmothèque, 9 rue Champollion, 75005 Paris.


À Toulouse, à l’ABC, une avant-première avec Amnesty International et la Ligue des droits de l’homme.

* À 20h00 : Human Flow de Ai Weiwei (2017).


 

ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.


À New York, au MET commence un voyage prémonitoire : Thomas Cole’s Atlantic Crossings (30 janvier-13 mai 2018).

Le peintre paysagiste Thomas Cole (1801-1848) était anglais, il est arrivé aux États-Unis en 1818, l’année de la naissance de Marx en Allemagne. Il a commencé par peindre l’Amérique qu’il découvrait, et il eut du succès. Il retourna en Europe deux fois, puis il s’installa à Catskill, état de New York, et se mit à peindre ce qu’il avait vu ailleurs, un monde fantastique, en mouvement, de l’Eden à l’Enfer du paradis perdu.


 

En un temps où l’industrialisation commençait à s’épanouir, à travers sa série de 1836, Destin des empires (L’État sauvage, L’État pastoral, L’Apogée, La Destruction, La Désolation), on trouve les visions du Romantisme : la nostalgie de l’état sauvage et l’évidence des ravages futurs. Et puis, il est mort. Si jeune. Pas eu besoin de théorie, il lui avait suffi de regarder un peu loin.


 


 


 


 


 

The Metropolitan Museum of Art, 1000 5th Ave, New York, NY 10028.



Lundi 29 janvier 2018

 

À Paris, à la Maison des sciences de l’homme, dans le cadre du Collège d’études mondiales de la FMSH, tous les lundis, se déroule le Séminaire Accumulations et accélérations, IVe session, organisé par Christopher Pollmann. Entrée libre, gratuite et sans inscription.


 


 

Contact.

Aujourd’hui :

* À 18h00 : Les connexions électroniques, dérivatifs face à la solitude ? par Celia Izoard.

Bonne lecture :

* Celia Izoard, La Tyrannie technologique. Critique de la société numérique, Éditions L’Échappée, 2007.


 

Faites votre programme.

MSH, salle BS1-05, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.


À Villeneuve d’Ascq, les Amis du Monde diplomatique invitent à prolonger et à actualiser une centenaire qui demeure extraordinaire, toutes commémorations confondues.


 


 

* À 20h00 : Un siècle après 1917, où en est la Russie ?
Avec Hélène Richard, Jean-Robert Raviot, Maxime Audinet.

La Rose des vents, boulevard Van-Gogh, 59650 Villeneuve d’Ascq.



Dimanche 28 janvier 2018

 

Bon anniversaire à Suzanne Flon (1918-2005), cent ans aujourd’hui.

C’était une grande comédienne de théâtre.
Mais on se souvient surtout d’elle au cinéma, parce qu’on peut la revoir, l’entendre à nouveau, ça imprime mieux.

Sa voix dans Mourir à Madrid de Frédéric Rossif (1963).


 

Son regard tendre, et plus tard, son indulgence, quand elle vieillissait.


 


À Paris, à l’IMA : Exils. Autour de Tony Gatlif.

* À 15h00 : Un entretien avec Alain Weber, un intermède musical par Hamam Khairy, et son dernier film, Djam (2017).


 

Institut du Monde arabe, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.


À Bruxelles, à la Cinematek, la grande Rétrospective Jeanne Moreau se poursuit (2 décembre 2017-28 février 2018).


 

Ce soir :

* À 21h00 : Une histoire immortelle (The Immortal Story) de Orson Welles (1966).


 

Faites votre programme.

Mais il ne faut pas rater non plus, dans le cadre de Science-fiction & Fantasy 1902-1929, salle Plateau (1er décembre 2017-27 février 2018),

* À 20h00 : Le Tombeau hindou (Das indische Grabmal) de Joe May (1921), 2e épisode.

Cinematek, Monts des arts, rue Baron-Horta 9, 1000 Bruxelles.


À New York, dans le Queen’s, au MoMA PS1, les Sunday Sessions reprennent, après une courte interruption pendant le mois de décembre 2017.

Aujourd’hui, des performances, des lectures, des installations tout l’après-midi.

* À 14h00 : Anti Bodies.

Des regards féministes critiques sous l’égide de Topical Cream.


 

MoMA PS1, 22-25 Jackson Avenue, Long Island City, NY 11101.



Samedi 27 janvier 2018

 

Compassion pour tous les sinistrés d’Île de France.

Pour le moment, ça s’appelle "crue centennale", autrement dit, "qui arrive tous les cent ans". Mais le mot ne durera sans doute pas : on pourrait en être déjà à "tous les ans", la dernière du genre ayant eu lieu en juin 2016.


 

Paris, centre névralgique de la France, est plus exposée qu’on ne le pense, au centre d’une cuvette, et fragilisée par sa complexité.
Il y a des cellules de veille permanente et des méthodes de protection de plus en plus ajustées, dans les musées par exemple, au Louvre ou à Orsay.


 

Mais aucune crue ne ressemble à une autre, et on ne peut pas prévoir vraiment plus de 72 heures à l’avance.
Seule la BNF a été construite avec des sous-sols imperméables.
Désormais, ce n’est plus seulement au vieux zouave du Pont de l’Alma, qu’on juge de la hauteur des eaux, mais aussi au ministère des Finances, à Bercy, où la vedette rapide ne doit pas être aussi opérationnelle et où les coûts estimés s’alourdissent de jour en jour.


 


 


 


 

En 1910, niveau atteint le 28 janvier : 8, 62 m.


 

Depuis lors, le sous-sol de Paris s’est considérablement "encombré", de plus en plus profondément, l’organisation de la vie quotidienne s’est sophistiquée, et, si cela devait juste se reproduire (mais pourquoi pas plus haut encore ?), les dégâts seraient vraiment de l’ordre d’une catastrophe majeure, avec effets dominos (électricité, eau potable, circulation, nourriture, distributeurs d’argent, etc.).
Personne ne serait épargné, même en hauteur.
Sans oublier que le pire, c’est la décrue, pendant des mois, voire des années.

Dans le film de Éric Beauducel, quelqu’un dit : "Nous ne sommes que des humains, et devant ces phénomènes, on est intimidé". Joli mot, simple, humble.
Un peu humble, enfin, l’humanité ?

* Paris sous les eaux. La grande crue de Éric Beauducel (2017).

Rediffusion sur Sciences et vie TV, demain dimanche 28 janvier 2018 à 05h04 et lundi 29 janvier 2018 à 05h19 et 19h32.


La mort de Paul Bocuse, le 20 janvier 2018, n’aura échappé à personne dans le monde.

On a retrouvé une photo historique de trois gloires de la gastronomie française, aux côtés de notre fondateur-collaborateur, Bernard Chardère.


 

De gauche à droite : Jean Troisgros (1926-1983), Alain Chapel (1937-1990), Paul Bocuse (1926-2018) et Bernard Chardère (né en 1930).


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 27 janvier au 2 février 2018.



Vendredi 26 janvier 2018

 

À Lyon, la Galerie Michel-Descours célèbre Ovide (- 43 av. JC-17 ou 18 ap. JC) et le 2000e anniversaire de sa mort.

Pour cela, Michel Descours a choisi son long poème épique, en 15 livres, Les Métamorphoses, qui date du 1er siècle de notre ère, et qui raconte, à partir du chaos originel, la création, les quatre âges (d’or, d’argent, de bronze et de fer, totale décadence), et ce qui s’ensuivit, dont le fameux Déluge, jusqu’à César, en passant par Pythagore.

Les photos de Rajak Ohanian incarnent plus qu’elles n’illustrent l’allégorie poétique d’Ovide.

* La première série (1991-1993) : Métamorphoses I. Littoral breton a été présentée l’année dernière (23 novembre 2017-13 janvier 2018).


 


 

On en a parlé dans le Journal de Ben Cash, le 24 juillet 2017, quand Rajak Ohanian exposait ses Esprits de la forêt à Fleury-La-Montagne et le 23 novembre 2017, à l’inauguration de la première série, à Lyon.


 

* La seconde série (2007-2009) : Métamorphoses II. Cévennes a été vernie ce 24 janvier 2018 (17 janvier-3 mars 2018).


 

David Collin et Charles Juliet étaient présents.


 


 

Bonnes lectures :

* Ovide, Métamorphoses, nouvelle traduction de Marie Cosnay, Éditions de L’Ogre, 2017.


 

Galerie Michel-Descours, 44 rue Auguste-Comte, 69002 Lyon.


Au Musée d’art moderne de la ville de Paris (MAM), une grande rétrospective Jean Fautrier (1898-1964) : Matière et Lumière (26 janvier-20 mai 2018).


 


 

Musée d’art moderne de la ville de Paris, 11 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.


À Paris toujours, au Centre culturel irlandais une exposition colective a ouvert hier : Songs of Peace : Francis Ledwidge (25 janvier-13 mais 2018).


 


 

Sept artistes rendent hommage au soldat-poète Francis Ledwidge (1887-1917), mort avant 30 ans, sur le front, le 31 juillet 1917 : Sven Anderson, Patricia Burns, David Farrell, Clare Langan, Mick O’Dea, Niamh O’Malley, Sasha Sykes.


 


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.



Jeudi 25 janvier 2018

 

À Angoulême, dans toute la ville, c’est aujourd’hui que commence le Festival International de la Bande dessinée, 45e édition (25-28 janvier 2018).


 

Cette année, c’est la consécration de Richard Corben.


 

Et puis, au programme :

* Les Japonais avec Naoki Urasawa, Hiro Mashima et sa série Fairy Tail et un hommage au mangaka Osamu Tezuka.


 

* Et aussi : Cosey, Alix, Emmanuel Guibert, Marion Montaigne, Sonny Lie, Gilles Rochier, Samuel Boulesteix et Titeuf, les 60 ans des schtroumpfs et la relecture de Carmilla par Pascal Croci, on en oublie, c’est fatal.

* Et bien sûr, les 50 ans de Mai 68, et ça nous rajeunit pas, hein, Pépé !


 

* Et enfin, un zoom sur Li Kunwu qui expose en même temps, à Clermont-Ferrand, sa formidable épopée du Yunnan, une fresque de 21 mètres de long retraçant la construction de la ligne de chemin de fer du Yunnan (20 janvier-4 mars 2018).


 


 


 

Faites votre programme.

Théâtre d’Angoulême, avenue des Maréchaux, 16000 Angoulême.


À Lyon, la nouvelle exposition de la Galerie Lumière présente Sportives ! (avec un point d’exclamation, un point d’étonnement ?) des photos issues des collections de L’Équipe (24 janvier-25 mars 2018). Entrée libre.


 

Galerie Lumière, 3 rue de l’Arbre-Sec, 69001 Lyon.


À Paris, comme chaque année, le cinéma italien débarque : De Rome à Paris, 10 édition (25-28 janvier 2018).

Ce soir :

* À 19h00 : Tito et les aliens (Tito e gli alieni) de Paola Randi (2017).


 

Faites votre programme.

Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


À Paris encore, on se rafraîchit la mémoire, avec la réédition en poche d’un classique du féminisme, première génération (les suffragettes n’étaient que des précurseures d’avant-garde, et la deuxième génération, c’est maintenant).

* À 19h00 : Rencontre avec Geneviève Fraisse.


 

Bonne lecture :

* Geneviève Fraisse, La Fabrique du féminisme, textes et entretiens (1975-2011), Passager clandestin, 2012 ; réédition en poche 2018.

Librairie Petite Égypte, 35 rue des Petits Carreaux, 75002 Paris.



Mercredi 24 janvier 2018

 

Les crues de 1910, à Paris, furent longtemps inoubliables.


 

Si les inondations doivent se reproduire chaque année désormais (juin 2016, janvier 2018, etc.) celles de nos ancêtres vont rapidement s’effacer, dans nos mémoires et dans nos albums de famille.

À Joinville, les eaux montent amenant des visiteurs, qui, d’habitude, se tiennent à distance respecteuse. Merci Daniel Vogel !


 


 


 


Echo Helstrom (1942-2018) est morte lundi dernier, le 22 janvier 2018.


 

Elle fut la girlfriend de Dylan, once a true love of mine, entre l’automne 1957 (elle avait 15 ans, lui 16) et l’automne 1958, lors du passage de Bob à l’université de Hibbing, là-haut "où le vent souffle sur la frontière".


 

C’est elle qui lui fit découvrir Jimmie Rodgers, "le cheminot chantant", auquel il rendit toujours hommage.
Installé à New York, Dylan écrivit pour elle en 1963 - on le présume, mais on ne lui connaît pas d’autre petite amie dans le Minnesota -, Girl from the North Country, où il célébrait her hair’s hanging down, It curls and falls all down her breast.


 


Dorothy Malone (1924-2018) est morte le 19 janvier 2018 à Dallas, Texas.

Elle avait le regard doux et désarmant des vraies femmes fatales, comme Angie Dickinson, Jennifer Jason Leigh, Lizabeth Scott ou Gene Tierney, de ces femmes qui savent comment survivre en attrapant les nigauds sans en avoir l’air, et qui sont nécessaires à tous les genres (de beautés, de films, de vies, de sexes, de récits).
De celles qui, pour que "la morale" soit sauve et les équilibres sociaux traditionnels respectés, souvent, meurent à la fin.


 


À Toulouse, à la Cinémathèque, en ouverture de L’Odyssée de l’espace, 7e saison, organisée en partenariat avec le CNES et la Cité de l’espace.

* À 20h00 : Ikarie XB-1 de Jindrich Polák (1963).
Séance suivie d’un échange avec Bernard Comet et/ou Brigitte Godard (ça dépend des sources), médecins des astronautes.


 

On a cherché sur tous les sites concernés, et il semble que, cette année, il n’y ait qu’un seul film. Pour l’instant, en tout cas.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


Les sorties sur les grands écrans

* Marie Curie de Marie Noelle (2016).

* Hannah de Andrea Pallaoro (2016).

* Pentagon Papers de Steven Spielberg (2017).

* La Douleur de Emmanuel Finkiel (2017).

* Fortunata de Sergio Castellitto (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* Annie Hall de Woody Allen (1977).



Mardi 23 janvier 2018

 

Au cinéma L’Escurial, l’association Prix-Jean-Vigo invite Jacques Rozier pour redécouvrir ensemble un film unique en son genre :


* À 20h00 : Maine Océan de Jacques Rozier (1986).
Rencontre avec Jacques Rozier, en présence de Bernard Menez et Luis Rego, animée par Marcos Uzal.


 

La soirée sera grave.
En effet on a appris, hier lundi 22 janvier 2018, la mort de Yves Afonso (1944-2018).
Il n’était pas une tête d’affiche mais un personnage récurrent chez Godard et un second rôle bien repéré du cinéma français.
Les gazettes parlent de "sa gueule" et citent la longue liste de ses réalisateurs.

Elles omettent toutes Jacques Rozier, alors que c’est dans Maine Océan, que, face aux contrôleurs Gallec & Pontoiseau, le marin Marcel Petitgas joue un de ses meilleurs grands rôles, de premier plan.

Cinéma l’Escurial, 11 boulevard de Port-Royal, 75013 Paris.


Au Ciné-club de l’ENS, la séance hebdomadaire.

* À 20h30 : Vivre sa vie de Jean-Luc Godard (1962).


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Au Reflet Médicis, séance d’ouverture d’un nouveau cycle de copies restaurées, en partenariat avec l’INA.

* À 21h50 : Anna de Pierre Koralnik (1967). (La séance de 20h00 est complète)
Présentation par Anna Karina et Pierre Koralnik.

ANNA (Pierre Koralnik, 1967) from Spectacle Theater on Vimeo.


 

Reflet Médicis, 3-7 rue Champollion, 75005 Paris.


À peine apparu comme notion, puis homologué comme une nouvelle ère par les géologues, l’Anthropocène, a connu, parmi les adeptes, une scission. Et la notion de Capitalocène s’est précisée.

Les économies dites "socialistes", le capitalisme d’état n’ayant eu de cesse que de rattraper les progrès du capitalisme marque déposée, il semble légitime de préférer un mot plus ciblé pour définir cette nouvelle ère.

Pourtant, cette recherche d’une responsabilité suppose implicitement que l’humanité aurait pu emprunter d’autres chemins dans son développement, et que le fameux homo œconomicus aurait pu ne pas remplacer un anthropos avisé.


 


 

Ce qui sous-estime deux pulsions inhérentes à cet anthropos naturel qui le précède : son "complexe de Prométhée" comme le définissait Bachelard, et sa propension à se reproduire de façon exponentielle.

Quand on pense le capitalisme dans son développement - jadis, naguère et aujourd’hui de plus en plus - on pense d’abord les inégalités à juste titre. On continue ainsi à reléguer le facteur démographique planétaire. Sans remonter à Thomas Malthus (1766-1834) - quoique - on peut se souvenir de la pensée de Pierre Naville (1904-1993), surréaliste puis sociologue du travail, qui regrettait cette sous-estimation.

À la librairie Quilombo, on débat du Capitalocène.

* À 20h00 : Une histoire de l’essor du capitalisme fossile du 16ème au 19ème siècle.
Présentation-débat avec Armel Campagne.


 

Bonne lecture :

* Armel Campagne, Le Capitalocène. Aux racines historiques du dérèglement climatique, préface de Christophe Bonneuil, Paris, Editions Divergences, 2017.

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.



Lundi 22 janvier 2018

 

À Lyon, dans le cadre de la 5e édition de Sport, Littérature et Cinéma, qui va s’ouvrir (1er-4 février 2018), l’Institut Lumière invite à un ciné-concert.

* À 20h00 : Un soir à l’Eldorado.
Accompagnement au piano par Karol Beffa.
Présentation par Thierry Frémaux.


 

Auditorium de Lyon, 149 rue Garibaldi, 69003 Lyon.


Depuis 2009, le séminaire Lectures de Marx, ouvert à tous chaque lundi, épaule les luttes sociales et politiques avec une formation théorique et critique à partir des textes de Marx et du marxisme.


 

C’est sa 9e année.

Responsables : Vincent Berthelier, Alix Bouffard, Paul Guerpillon, Ulysse Lojkine, Alice Vincent.

Aujourd’hui :

* À 18h30 : L’obsolescence chez Karl Marx par Jeanne Guien.


 

Prochaines rencontres avec Nathan Sperber, Toni Negri, Ulysse Lojkine, Guillaume Fondu, Alix Bouffard, Pierre Dardot et Christian Laval, Alexandre Feron, Sina Badiei, Judith Butler, Sina Badiei, Alice Vincent, Solange Manche, Marlène Rosano-Grange & Ana Podvrsic, Lucie Rondeau, Alice de Charentenay.

Contact.

École normale supérieure (ENS), salle 236, 2e étage, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Dimanche 21 janvier 2018

 

L’année dernière, le 21 janvier 2017, avait lieu la Women’s March to Washington DC avec plein d’hommes amis.

On ne le savait pas, mais c’était la préfiguration, à l’occasion d’une élection présidentielle pour le moins douteuse, d’une nouvelle lame de fond "féministe", cet automne, qui a pris la forme que l’on sait, avec, sans doute, des excès inévitables, mais dont l’importance et les conséquences ne sont pas près d’être mesurées.

Les hommes savent, de plus en plus et de mieux en mieux, qu’ils ont tout à gagner, non pas à l’avènement d’un matriarcat haineux - comme les collabos aimeraient définir les féminismes de chaque époque -, mais au redressement réformiste (lent hélas, mais patient et persévérant) d’un patriarcat guerrier, tordu et pervers, qui les contraint eux aussi.

Il s’agit là du monde occidental, et de ses progrès.
Il devrait s’agir de la planète entière, devenue si petite et si fragile, où on continue à se priver de la moitié du ciel, de ses talents et de ses visions.


 

Le pouvoir corrompt.
Le pouvoir absolu corrompt absolument.


À Londres, à la Tate Modern, il est encore temps d’aller "commémorer" ce qui s’est passé il y a un siècle : Red Star Over Russia A revolution in visual culture 1905–1955 (8 novembre 2017-18 février 2018).


 

Dans la foulée, on lit le dossier de CQFD, du grain à moudre à bonne distance, pour nos esprits abrutis de propagande à courte distance.


 


 

Et, toujours à la Tate Modern, plus qu’une semaine pour voir Ilya and Emilia Kabakov Not Everyone Will Be Taken Into the Future (18 octobre 2017-28 janvier 2018).


 

Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.



Samedi 20 janvier 2018

 

À Bruxelles, la Cinematek, rend hommage à Hong Sang-soo avec une rétrospective intégrale de son œuvre (18 janvier-25 février 2018).


 

Hong, présent pendant deux jours pour accompagner l’ouverture de cette rétrospective (18-20 janvier 2018), apprécie aussi le cinéma occidental, par exemple Jean Vigo ou Carl Dreyer, et il a même présenté, hier, Le Journal d’un curé de campagne de Robert Bresson (1951).

Ce soir :

* À 19h30 : Night and Day (Bam gua nat) de Hong Sang-soo (2008).


 

Faites votre programme.

Bonne lecture :

* Simon Daniéllou & Antony Fiant, éd., Les Variations Hong Sang-soo, préface de Claire Denis, De l’incidence éditeur, 2018.


 

Et on en profite pour aller au Centre culturel coréen de Bruxelles, dont l’exposition de photos, Synchronizing Instances, est prolongée jusqu’au 17 février 2018.


 

Cinematek, salle Ledoux, rue Baron Horta 9, 1000 Bruxelles.
Centre culturel coréen de Bruxelles, rue de la Régence 4, 1000 Bruxelles.


À Paris, à l’Arlequin, on a des rendez-vous étonnants avec George Abitbol, Orson Welles, Steven, Peter et l’Indien pour une soirée avec le Mashup Film Festival en attendant le festival lui-même (15 mars-15 avril 2018).

1ère Bande Annonce Nationale MFF 2018 from Julien Lahmi on Vimeo.


 

* À partir de 19h00 : Ouverture du bar.

* À partir de 20h00 : Blind-test, quizz, jeux et grand concours international de Ouiche Lorraine (Une ouiche apportée, une place offerte).

* À 22h00 : La Classe américaine. Le grand détournement de Michel Hazanavicius & Dominique Mézerette (1993).


 

Cinema L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


Au Goethe, du cinéma allemand muet avec notre Conrad Veidt préféré.


 

* À 19h00 : Le Tombeau hindou (Das indische Grabmal / Der Tiger von Eschnapur) de Joe May (1921).
Présentation par Bernard Eisenschitz.
Accompagnement au piano par des élèves de Jean-François Zygel.

Goethe-Institut Paris, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.


À Paris, au Centre Pompidou-Paris, hier, a commencé le Festival pluridisciplinaire de l’image en mouvement Hors Pistes, 13e édition : La nation et ses fictions (19 janvier-4 février 2018).


 

On s’y interroge sur le concept de nation, autrement que dans les cours de droit international, à travers des projections, des installations, des conversations, des lectures, des séminaires alternatifs, des ateliers, des performances, des disputes, bref dans une pensée vivante en perpétuel devenir.

Avec les films de Albert Kahn, et les travaux de Judith Cahen, Joana Hadjithomas, Khalil Joreige, Ruedi Baur, Sophie Wahnich, Emmanuele Coccia.

Faites votre programme.

Centre Pompidou, forum, niveau -1 et cinéma 2, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Metz, au Centre Pompidou-Metz, on préfigure la Saison japonaise, qui va déferler au printemps pour célébrer les 160 ans des relations diplomatiques entre les deux pays, avec le collectif Dumb Type, né en 1984 et sa figure centrale Teiji Furuhashi (1960-1995) : Provocations niponnes (20 janvier-14 mai 2018).


 

Centre Pompidou-Metz, 1 parvis des Droits-de-l’Homme, 57020 Metz.


Et pendant ce temps, au MoMak de Kyoto, on célèbre Van Gogh et le Japon(20 janvier-4 mars 2018).

Les Occidentaux ne seront pas trop dépaysés, et préfèreront peut-être aller se recueillir au Ryōan-ji.


 

On recommande à ceux qui ne sont pas sur place de couper le son et de faire des arrêts sur images, le mouvement et le bruit sont des obstacles à la concentration.


 

Bon, Van Gogh, c’est bien aussi.


 

The National Museum of Modern Art, Kyoto, 26-1, Okazaki Enshoji-cho, Sakyo-ku, Kyoto.


À Paris de nouveau, à la Librairie du Cinéma du Panthéon-Cinélittérature, on parle du mime, et on célèbre l’un des plus célèbres, Marcel Marceau.

* À partir de 16h00 : Rencontre avec Dominique Delouche à l’occasion de la parution du DVD, Le Mime Marcel Marceau.


 

Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 20 au 26 janvier 2018.



Vendredi 19 janvier 2018

 

Au Louvre, se déroulent, à partir d’aujourd’hui, les Journées internationales du film sur l’art, 11e édition (19-28 janvier 2018).

Avec une sélection des meilleurs films sur l’art de ces deux dernières années et, à l’honneur, trois jours avec Frederick Wiseman.

Aujourd’hui, son dernier chef d’œuvre :

* À 19h00 : Ex Libris : The New York Public Library de Frederick Wiseman (2017).
Présentation par Charlotte Garson.


 

On note tout de suite le dimanche 21 janvier 2018 :

* À 14h00 : National Gallery de Frederick Wiseman (2014).

Projection suivie d’une master class avec Frederick Wiseman animée par Laure Adler.


 

Faites votre programme.

Musée du Louvre, Pyramide, passage Richelieu, auditorium, rue de Rivoli, 75001 Paris.


La LDH Paris 14, Casdal 14 et l’association de quartier Urbanisme & démocratie nous mettent au parfum.
Des lanceurs d’alerte, des hackers, des juges, des sociologues, et des victimes de la surveillance nous prouvent que, si, nous avons tous des choses à cacher, qui ne regardent personne d’autre que nous.

Des secrets, des intimités, des souterrains, des inconsciences même.
C’est heureux et c’est à préserver.
La transparence totale, ça s’appelle la pornographie et ça engendre la paranoïa.

* À 20h00 : Nothing to hide de Marc Meillassoux & Mihaela Gladovic (2016). Entrée libre.
Rencontre et débat avec Philippe Jesover.

NOTHING TO HIDE - Un film sur la surveillance et vous (VostFr) from NOTHING TO HIDE - documentary on Vimeo.


 

Centre d’animation Vercingétorix, Salle Gong, 181, rue Vercingétorix, 75014 Paris.



Jeudi 18 janvier 2018

 

À Park City (et à Salt Lake City), aujourd’hui, commence le Sundance Film Festival, un festival pas du tout comme les autres (18-28 janvier 2018).


 

C’est, aujourd’hui, le principal festival de film indépendant au monde.

Pas le plus ancien, puisque cet honneur revient au Festival de Telluride, Colorado, créé en 1974 par Bill and Stella Pence, Tom Luddy et James Card, qui se tient au mois de septembre, chaque année.
Ce festival est plus secret mais plus authentique, qui a découvert quand même pas mal de stars, parmi lesquelles, comme, par exemple, Michael Moore, et accueilli des premières historiques comme My Dinner With Andre de Louis Malle (1981), Stranger than Paradise de Jim Jarmusch (1984), Blue Velvet (1986) et Mulholland Drive de David Lynch (2001), La Guerre civile de Ken Burns (1990) ou Brokeback Mountain de Ang Lee (2005), etc.
Par ailleurs, la ville de Telluride, dans son cadre idyllique, accueille, à partir du mois de mai, des tas d’autres festivals (Bluegrass, jazz, vin, yoga...) ce qui brouille peut-être son image internationale, en le cantonnant à une aura locale.

Mais il faut reconnaître que le bébé Redford, certes plus récent, a su s’étendre et largement faire parler de lui, débuts hésitants mais talent affirmé pour les relations publiques.
Après avoir créé le Sundance Institute en 1981, il a récupéré, en 1985, l’Utah/US Film Festival de Salt Lake City, né en 1978, pour en faire le Sundance Film Festival, qui se porte chaque année de mieux en mieux. Il est désormais observé de près par le tout Hollywood et le tout New York, et même par Cannes.
Si bien qu’on peut lui souhaiter, cette année, ses 30 ans, l’âge où on est sortie de l’enfance et où on commence sa maturité, même s’il a changé de nom.


 

Il y a quelques années aussi, il a fondé la chaîne télé Sundance Channel qui a mis un peu de temps pour s’installer sur nos réseaux français en 2010, mais désormais tient toute sa place parmi les chaînes du câble.

Le Sundance Institute avait été créé "dans l’esprit des années 70", autant dire que c’était quasiment un repaire de gauchistes.
Alors ça dépend du point de vue, bien sûr, mais aujourd’hui, on a l’idée que, malgré son succès, l’esprit n’a pas changé.
Redford s’engage toujours, et notamment pour le climat. Et il n’est pas rare, qu’au cœur de la nuit, sur la Sundance Channel, on tombe sur un documentaire qui raconte une grève dure dans une usine de femmes latino-américaines qui se termine bien ou sur le portait de quelque hippie qui a fait fortune en faisant du miel et qui s’en fout, de sa fortune.
Et on peut même être sollicité pour aider.

Ce soir, à Park City, en compétition :

* À 17h30 : Blindspotting de Carlos López Estrada (2018).


 

* À 17h30 : Kailash de Derek Doneen (2018).


 

* À 18h30 : Our New President de Maxim Pozdorovkin (2018).


 

* À 21h30 : Loveling de Gustavo Pizzi (2017).


 

Le programme de 2018.

Faites votre programme quotidien.

Egyptian Theatre, 328 Main St, Park City, UT 84060.
Eccles Theatre, 1750 Kearns Blvd, Park City, UT 84060.


À Marseille, au MuCEM, dans le cadre de la grande exposition Roman-photo, il y a une programmation cinéma : Du cinéroman au roman-photo (18 janvier-21 janvier 2018).

Aujourd’hui :

* À 18h30 : Conférence d’ouverture de Geneviève Houssay et Philippe Bérard.
En présence de Arnaud Maguet et Christian Vialard pour la création musicale des deux épisodes du film Les Mystères de New York. Entrée libre.

* À 19h00 : Les Mystères de New York (The Exploits of Elaine) de Louis Gasnier & George. B. Seitz (1914). Épisode 1 : La Main qui étreint ; épisode 2 : Le Sommeil sans souvenir. Création musicale de Arnaud Maguet & Christian Vialard.


 

* À 21h00 : Trois étapes.

Les Vampires de Louis Feuillade, épisode 1 : La Tête coupée ; épisode 2 : La Bague qui tue (1915) ;


 

Le Mensonge amoureux (L’Amorosa menzogna) de Michelangelo Antonioni (1949) ;


 

La Jetée de Chris Marker (1962).


 

MuCEM, auditorium, 7 Promenade Robert-Laffont, 13002 Marseille.


À Paris, la MEP, commence le nouveau cycle d’expositions (17 janvier-25 février 2018).

* Nino Migliori. La matière des rêves.


 

* Eugenia Grandchamp des Raux. Momentos Cariocas.


 

* Prix de la société Eurazeo


 

Et toujours

* Obsession Marlene. Pierre Passebon collectionneur (prolongation).


 

Maison européenne de la photographie 5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris.


À Paris encore, à la Fondation Cartier-Bresson, avec l’Institut polonais : Zbigniew Dłubak : un héritier des avant-gardes (17 janvier-29 avril 2018).


 

Zbigniew Dłubak (1921-2005) fut à la fois peintre, photographe, théoricien, enseignant, et éditeur de la revue Fotografia pendant plus de vingt ans.

Sur France Culture.

Bonne lecture :

* Karolina Ziebinska-Lewandowska, éd., Dlubak, un héritier des avant-gardes, postface de Éric de Chassey, Éditions Xavier Barral, 2018.

Fondation Henri -Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, 75014 Paris.


À Paris toujours, la Galerie Octopus, ce soir, à 19h00, c’est vernissage, en présence de Mathieu Moreau et Mohamed Aouamri (18 janvier-3 février 2018).

* Mathieu Moreau : La Machine à explorer le temps.


 

* Mohamed Aouamri : Saga Valta.


 

Galerie Octopus, 69 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.



Mercredi 17 janvier 2018

 

À Paris, à Beaubourg, la Bibliothèque publique d’information (BPI) inaugure sa Cinémathèque du documentaire avec un premier cycle prestigieux : Johan van der Keuken. Voyage prolongé dans une œuvre en perpétuel mouvement (17 janvier-19 mars 2018).


 

Un cycle complet programmé par Harry Bos : une rétrospective intégrale de ses longs métrages, des séances thématiques de courts et moyens métrages, dont plusieurs inédits, des portraits du cinéaste, des entretiens, et des films présentés par les "Grands Témoins".

Aujourd’hui :

* À 17h00 : La Jungle plate (De platte jungle) de Johan van der Keuken (1978).


 

Faites votre programme.

BPI, Centre Pompidou, cinémas 1 et 2, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Toulouse, la Cinémathèque offre un panorama du Cinéma militant gay et lesbien des années 1970-80 (17-21 janvier 2018).

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Before Stonewall de Greta Schiller (1985).
https://www.youtube.com/watch?v=_JthJiyDxHM


 


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris de nouveau, au Goethe, on fête, avec un peu de retard, les 75 ans de Peter Handke (il les a eus le 6 décembre 2017), avec un documentaire sur cet écrivain-cinéaste atypique fuyant les mondanités du vedettariat.

* À 19h30 : Bin im Wald. Kann sein, dass ich mich verspäte (Je suis dans les bois. Il se peut que je sois en retard) de Corinna Belz (2016).
En sa présence (celle de la réalisatrice).


 

Goethe-Institut Paris, 17 avenue d’Iéna, 75016 Paris.


À Alfortville, dans la foulée Handke, on retourne au théâtre de la Décentralisation, comme autrefois, voir Xavier Legrand.

Maintenant qu’on l’a découvert comme réalisateur, avec son premier long métrage Jusqu’à la Garde, qui, à notre satisfaction, a reçu le Lion d’Argent et le prix de la première œuvre à la Mostra de Venise 2017 (sortie en salle le 7 février 2018), il est temps de le (re)découvrir dans son élément premier et naturel, celui du théâtre.

* Auto-accusation de Peter Handke, mise en scène de Félicité Chaton, avec Xavier Legrand.


 

Théâtre-Studio, 16 rue Marcelin-Berthelot, 94140 Alfortville.


À Paris encore, la revue Période et son groupe de lecture rappelle que le patriarcat est une question d’ordre anthropologique.
Elle propose de l’examiner de ce point de vue et à partir d’un texte de Claude Meillassoux, La grande entreprise historique du mâle (1979).


 

* À 19h00 : Genèse de la domination masculine.

Bonne lecture attenante :

* Claude Meillassoux, Anthropologie de l’esclavage, PUF, 1998.


 

Chat Noir (au sous-sol), 76 rue Jean-Pierre-Timbaud, 75011 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Enquête au paradis (Tahqiq fel djenna) de Merzak Allouache (2016).

* The Last Family (Ostania rodzina) de Jan P. Matuszynski (2016).

* Ami-ami de Victor Saint Macary (2017).

* In the Fade (Aus dem Nichts) de Fatih Akın (2017).

* Alice Comedies 2 de Walt Disney (1924-1927), inédits.

* L’Enfant de Goa (Juje) de Miransha Naik (2017).

* Three Billboards. Les Panneaux de la vengeance (Three Billboards Outside Ebbing, Missouri) de Martin McDonaghn (2017).

Les ressorties en versions restaurées

* La Rivière rouge (Red River) de Howard Hawks (1948).

* Le Baiser du tueur (Killer’s Kiss) de Stanley Kubrick (1955).

* Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s) de Blake Edwards (1961).



Mardi 16 janvier 2018

 

Dolores O’Riordan (1971-2018) est morte hier, lundi 15 janvier 2018.

Nous nous souvenons des Cranberries.


 


Le Ciné-club de l’ENS, nous prépare au prochain film de Guillermo del Toro, Shape of Water, qui sortira en février 2018, en nous proposant de réviser son univers fantastique.

* À 20h30 : Le Labyrinthe de Pan (El laberinto del fauno) de Guillermo Del Toro (2006).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Ciné Caro présente sa séance mensuelle.

* À 19h30 : Guru, portrait d’une famille Hijra de Laurie Colson & Axelle Le Dauphin (2016 ).
En leur présence.


 

Carreau du Temple, auditorium, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À l’IMA, il y a une riche programme cinéma.

Ce soir, une avant-première :

* À 20h00 : Mon histoire n’est pas encore écrite de Jacqueline Gozland (2017).


 

La Cinémathèque d’Alger a ouvert le 23 janvier 1965, imaginée par Mahieddine Moussaoui, puis dirigée par Ahmed Hocine, puis animée par Jean Michel Arnold.
Elle a fêté son 50e anniversaire en 2015.
Jacqueline Gozland se souvient.


 


 

Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard, place Mohammed V, 75005 Paris.


L’Institut polonais continue son cycle Martin Scorsese présente. Les chefs-d’œuvre du cinema polonais #2 (16 janvier-19 juin 2018)

Ce soir :

* À 20h00 : Les Noces (Wesele) de Andrzej Wajda (1972).


 

Voir aussi Andrzej Wajda (1926-2016).

Faites votre programme.

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


CQFD, le mensuel de critique et d’expérimentation sociale, fait partie de nos sites amis depuis toujours.


 

Il est en kiosque et dans les bonnes librairies chaque premier vendredi du mois.

Il est basé à Marseille.
Alors quand il "monte" à Paris, on va l’accueillir à la librairie Quilombo, comme il convient.

* À 19h00 : Apéro-présentation du CQFD de janvier 2018.
En présence de l’équipe de CQFD, et de William Blanc, Christophe Naudin et Nedjib Sidi Moussa.

Bonne lecture :

* William Blanc, Aurore Chéry & Christophe Naudin, Historiens de garde. De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson : la résurgence du roman national, préface de Nicolas Offenstadt, Éditions Libertalia, 2013, réédition en 2016.


 

Quilombo boutique-librairie, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


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