Journal de Louise Wimmer (novembre 2018) I
1er-15 novembre 2018
publié le jeudi 15 novembre 2018


 

NOVEMBRE 2018

(1er-15 novembre 2018)
 



Jeudi 15 novembre 2018

 

À Los Angeles, au Hammer Museum, face à toutes les flammes de l’enfer, on convoque les eaux et les rêves, de ce temps où les révolutions semblaient encore possibles, et où le flux du "progrès" avait un sens : Stones to Stains : The Drawings of Victor Hugo (27 septembre-30 décembre 2018).


 

Avec des prêts exceptionnels de la Bibliothèque nationale de France et de la Maison Victor-Hugo.
Et avec un beau catalogue.

* Cynthia Burlingham & Allegra Pesenti, eds., Stones to Stains : The Drawings of Victor Hugo, contributions de Pierre Georgel, Florian Rodari, Matthieu Vahanian, Los Angeles, 2018.


 

Hammer Museum, 10899 Wilshire Blvd, Los Angeles, CA 90024.


À Grenoble, Ethnologie et cinéma présente, dans toute la ville, les Rencontres autour du film ethnographique, 22e édition : Espèces urbaines (12-18 novembre 2018).


 

Faites votre programme.

MSH-Alpes, 1221 avenue Centrale, Domaine universitaire, 38 400 Saint-Martin-d’Hères.


À Paris, la Maison européenne de la photographie (MEP) a terminé sa rénovation, et l’a inaugurée avec JR : jr momentum, la mécanique de l’épreuve (7 novembre 2018-10 février 2019).


 

Avec, chaque week end, à l’auditorium, à 15h00, un cycle de projections.

On pourra évidemment revoir Visage Villages de Agnès Varda & JR (2017).


 

Mais c’est surtout l’occasion de découvrir d’autres films plus rares, courts et longs métrages.

* Faces de Gérard Maximin (2007).

* Women : Morro da Providência de JR (2008).


 

* Women are Heroes de JR (2010).
Sélection de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2010).

* Inside Out de Alastair Siddons (2013).


 

* Les Bosquets de JR (2014).
Sélection du Festival de Tribeca 2015.

* Rivages de Guillaume Cagniard (2014).

* Ellis de JR, écrit par Éric Roth, avec Robert de Niro (2015).


 

* Chroniques de Clichy-Montfermeil de JR & Ladj Ly (2017).

* La série des Wrinkles of the City  : Carthagène de JR (2008) ; Shanghai de JR (2010) ; Havana, Cuba de José Parlá & JR (2012) ; Los Angeles de JR (2012) ; Istanbul de Guillaume Cagniard (2015).


 

* The Standing March (la COP 21) de JR & Darren Aronofsky (2015).


 

Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, 75 004 Paris.


À Paris toujours, au Musée des arts et métiers, on célèbre le cinquantième anniversaire de la mort de Marcel Duchamp (1887-1968) : Monsieur Duchamp nous a dit que l’on pouvait jouer ici (13 novembre 2018 au 17 février 2019).


 

Mathieu Mercier et François Olislaeger investissent les collections permanentes du musée pour jouer, puisqu’ils ont la permission.

Bonnes lectures :

* François Olislaeger, Marcel Duchamp. Un petit jeu entre moi et je, Arles, Actes Sud / Centre Pompidou, 2014.


 

* Mathieu Mercier, Boîte-en-valise, Cologne, Verlag der Buchhandlung Walther König, 2015.


 

On consulte le "pearltrees" du grand Duduche.

C’est quoi, un pearltrees ?
Selon wikipedia, c’est un service web de curation.
C’est quoi, la curation ?
C’est un néologisme.
Pour être dans le vent, faut sortir le dimanche.

Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.



Mercredi 14 novembre 2018

 

À Paris, une grande fête à Youssef Chahine (1926-2008) pour marquer le 10e anniversaire de sa mort.


 

* À la Cinémathèque, une exposition (14 novembre 2018-28 juillet 2019), une rétrospective en deux parties, une conférence de Amal Guermazi, et les archives Chahine consultables.

* Aux Éditions Montparnasse, le coffret DVD Youssef Chahine, avec trois films primés à Cannes et à Venise : Le Destin (Al-Massir, 1997), L’Autre (Al-Akhar, 1999) et Silence on tourne (Sokoot..Hansawwar, 2001).


 

* La sortie en salle, en versions restaurées, de 13 films, cf. infra.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Amsterdam, commence l’International Documentary Filmfestival Amsterdam (IDFA), 31e édition (14-25 novembre 2018).

L’IDFA attribue, chaque année, cinq prix, dont le premier, le Joris Ivens Award.


 

Soirée d’ouverture avec :

* À 20h00 : Kabul, City in the Wind de Aboozar Amini (2018).


 

Faites votre programme.

International Documentary Film Festival Amsterdam, Frederiksplein 52 , 1017 XN Amsterdam.


À Paris, la Société Louise-Michel enquête sur la haute fonction publique.

* À 19h00 : La Caste.
Avec Laurent Mauduit, Dominique Plihon et Pierre-Yves Collombat.

Bonne lecture :

* Laurent Mauduit, La Caste. Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir, Paris, La Découverte, 2018.


 

Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


À Paris, au Mémorial de la Shoah, l’exposition August Sander se termine demain.


 

Aujourd’hui commence L’internement des nomades, une histoire française (1940-1945). (14 novembre 2018-17 mars 2019). Entrée libre et gratuite.


 

Mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Célébration de Olivier Meyrou (2007).

* Sami, une jeunesse en Laponie (Sameblod) de Amanda Kernell (2016).

* 8 avenue Lénine de Valérie Mitteaux & Anna Pitoun (2018).

* Suspiria de Luca Guadagnino (2018)

* Premières solitudes de Claire Simon (2018).

Les ressorties en versions restaurées

L’Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Frank Borzage (1932).

* Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen (1956).

* Le Pornographe (Erogotoshitachi yori Jinruigaku nyumon) de Shōhei Imamura (1966).

Récréations de Claire Simon (1992).

* Festen de Thomas Vinterberg (1998).

Et la fête à Youssef Chahine :

* Ciel d’enfer (Sirafi al-Wadi,} 1954) ; {{ {Les Eaux noires} }} ({Sira fi el-Minaa, 1956) ; Gare centrale (Bab al-Hadid, 1958) ; Saladin (Al Nasser Salah Ad-Din, 1963) ; La Terre (Al-Ard, 1969) ; Le Retour de l’enfant prodigue (Awdet el ebn el dal, 1976) ; Alexandrie pourquoi ? (Iskandariyah.. lih ?, 1978) ; Adieu Bonaparte (Wadaan Bonabart, 1985) ; Le Sixième Jour (al-Yawm al-Sadis, 1986) ; Alexandrie encore et toujours (Iskandariyah Kaman wa Kaman, 1990) ; L’Émigré (Al-Mohagir, 1994) ; Le Destin (Al-Massir, 1997) ; L’Autre (Al-Akhar, 1999).

À la Cinémathèque, c’est plus complet :

* Papa Amin (Baba Amin, 1950) ; Adieu mon amour (Wadda’tu Hobbaka, 1956) ; L’Aube d’un jour nouveau (Fagr Yom gedid, 1964) ; Le Moineau (El asfour, 1972) ; La Mémoire (Hadduta misrija, 1982) ; Alexandrie-New York (Iskandariyah.. New York, 2004).



Mardi 13 novembre 2018

 

À Paris, organisé par l’Institut polonais : Kinopolska, 11e édition (13-18 novembre 2018).


 

Au programme, à l’occasion des 100 ans du droit de vote accordé aux Polonaises et du centenaire de l’indépendance de l’État polonais (ce qui ne va pas forcément ensemble), à l’honneur Joanna Kos-Krauze et les réalisatrices.

Soirée d’ouverture :

* À 20h00 : Birds are Singing in Kigali de Joanna Kos-Krauze (2017).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac, 75008 Paris.


À Montreuil, La Parole errante accueille le Parloir contemporain pendant trois jours, pour un programme conçu par Gabriel Garran et Jean-Jacques Hocquard (13-15 novembre 2018).


 

Ce soir :

* À 20h30 : Célébration de Jack Ralite.
Avec Gabriel Garran, Jean-Jacques Hocquard et Stéphane Gatti.
Lectures par Valerie Bousquet.
Et la projection en vidéos de beaux souvenirs : l’exposition 50 ans de théâtre vu par les trois chats de Armand Gatti (1987).


 

Inutile d’en chercher des traces sur Internet, il faut aller jusqu’à Montreuil pour retrouver l’émerveillement de ces années-là, avec de vraies personnes, et pas seulement des écrans.


 

Maison de l’arbre, 9 rue François-Debregue, 93100 Montreuil.


À Rennes, dans le cadre du Mois du film documentaire, 19e édition, au Comptoir du Doc :

* 68, mon père et les clous de Samuel Bigiaoui (2017).

68, mon père et les clous - Trailer from Petit à petit production on Vimeo.


 

Comptoir du doc, 23 rue de la Parcheminerie, 35000 Rennes.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles, et dans le cadre du Mois du film documentaire, 19e édition, on célèbre Théo Angelopoulos.


 

Ce soir :

* À 20h00 : Lettre à Théo de Élodie Lélu (2018).
En sa présence.

Bonne lecture :

* Élodie Lélu, Journal de bord d’un tournage inachevé, Nantes, Éditions Art 3 Galerie Plessis, 2017.


 

Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À Paris, au ciné-club de l’ENS du mardi :

* À 21h00 : Tomboy de Céline Sciamma (2011).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris encore, au Centre culturel irlandais, ce soir, cinéma.

* À 19h30 : Handsome Devil de John Butler (2016).
En sa présence.


 

Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.



Lundi 12 novembre 2018

 

On est évidemment solidaire de la grève des enseignants contre les suppressions de postes (dans un contexte où l’inexorable dégradation du statut des enseignants est patente au long des années).
Faire des économies sur l’essentiel, la fomation et l’éducation des enfants, c’est une régression inadmissible.
Pire : c’est honteux (et irresponsable et dangereux), devant le genre humain, devant la planète, devant l’Éternel.


 

* À 14h00, à Paris : Rendez-vous place Edmond-Rostand au Luxembourg.

Les autres rendez-vous en France.


À Paris, à la BPI, on réfléchit sur l’intelligence artificielle, et on élargit la question au transhumanisme.


 

* À 19h00 : Tous immortels avec l’intelligence artificielle ?
Avec Gilbert Hottois, Jean Mariani et Nicolas Martin.

Assistance lors d’opérations chirurgicales, implants physiques, augmentation de la mémoire, transfert de la conscience dans un ordinateur : le transhumanisme encourage la coopération de l’homme avec la machine au point de prédire la fusion entre les deux.
L’homme augmenté serait le futur de l’humanité.
L’intelligence artificielle a-t-elle raison d’annoncer des lendemains radieux ?
L’immortalité est-elle pour demain ?
Quelles questions éthiques ces prédictions soulèvent-elles ?


 

Toutes ces vieilles utopies lointaines sont maintenant dans le vestibule de nos maisons et de nos corps.

On peut suivre ça en direct sur son ordinateur.

Centre Pompidou, Niveau -1, entrée principale, rue Saint-Martin (Piazza), 75004 Paris.


Andy Warhol, né le 6 août 1928 et mort le 22 février 1987 est inoxydable.

L’an dernier on célébrait le 31e anniversaire de sa mort, mais le 90e anniversaire de sa naissance est plus pertinent : il n’a eu, cet été, que 90 ans et pourrait être vivant.

À Stockholm, le Moderna Museet commémore le 50e anniversaire de sa première exposition européenne en 1968, année qui fut, par ailleurs, très mouvementée aussi pour lui personnellement : Warhol 1968 (15 septembre 2018-17 février 2019).


 

* Brillo Box (3 ¢ Off) de Lisanne Skyler (2016).


 

Moderna Museet, Exercisplan 4, 111 49 Stockholm.


À New York, au Whitney, c’est du lourd : Andy Warhol - From A to B and Back Again (12 novembre-31 mars 2019).


 

C’est la première rétrospective Warhol organisée par une institution américaine depuis 1989. Elle est organisée en 19 sections :

* Warhol Before Warhol.

* Hand-Painted Pop.

* Mechanical Reproduction.

* Silver Screens.


 

* Death and Disaster.

* Most Wanted Men.

* Flowers.

* Filmmaking.


 

* Installations.

* Performance and Experimentation.

* Mao.

* Time Capsules.


 

* Ladies and Gentlemen.


 

* Still Lifes and Shadows.

* Abstraction.

* Portraits.

* Andy Warhol Enterprises.

* Collaborations.


 

* The Last Supper.

L’exposition sera ensuite accueillie par le San Francisco Museum of Modern Art au printemps 2019, et à l’Art Institute of Chicago à l’automne 2019.

Whitney Museum of American Art, 99 Gansevoort Street, New York.


Permanence de Andy Warhol :

À Pittsburg, le Andy Warhol Museum se consacre à la gloire de l’idole née native de la ville.

En 2014, l’Université Carnegie-Mellon de la ville, a découvert, dans les archives du musée, de vieilles disquettes, dont elle a exhumé des œuvres numériques réalisées sur ordinateur par Andy, dès le début des années 1980.


 

Elles sont visibles à New York, à la Andy Warhol Foundation for the Visual Arts.

Andy Warhol Museum,117 Sandusky St, Pittsburgh, PA 15212.
Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, 65 rue Bleecker, New York, NY 10012.



Dimanche 11 novembre 2018

 

* Anatole France, "On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels", L’Humanité du 18 juillet 1922.


 

Paysages.

* Déclare la grève des mères par Montehus (1872-1952).


 

* La Bataille de la Somme (The Battle of the Somme) de Geoffrey H. Malins & John B. McDowell (1916). Documentaire.


 

* Les Croix de bois de Raymond Bernard (1931). (Avec des acteurs engagés).


 

* La Maison des bois de Maurice Pialat (1971). (Loin du front)


 

* On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels de Michel Collomb (2014). (Pas comment, mais pourquoi)


 

* Le point de vue de Jolie Môme en 2018.

À chaque jour, suffit sa peine.
Dès demain, il faudra passer à d’autres périls qui montent, qui montent.

Sarcasmes.

On évoquait Guillaume Apollinaire (1880-1918) mort de la grippe espagnole (et pour la France).
On a mieux : Jacques Vaché (1895-1919), anti-militariste convaincu, mort d’une overdose d’opium, "mort pour la France" aussi le 6 janvier 2019 (parce qu’il était en uniforme).

Bonne lecture :

* Jacques Vaché, Lettres de guerre (1914-1918), édition de Patrice Allain et Thomas Guillemin, préface de Patrice Allain, Paris, Gallimard, 2018.


 

Commentaire de Georges Brassens.


 

Réconfort et lendemains qui chantent.

Bonne lecture :

* Silvano Serventi, La Cuisine des tranchées. L’alimentation en France pendant la Grande Guerre, Bordeaux, Sud Ouest, 2014. Réédition en 2018.


 


 

Après l’Armistice, les soldats survivants ont mis longtemps à rentrer, pas à la maison avant 1919. Silencieux, détruits.

* Johnny s’en va-t-en guerre (Johnny Got His Gun) de Dalton Trumbo (1971).

* La Chambre des officiers de François Dupeyron (2000).

Mais sinon, après, quelle fête !... pour certains.


 

Révision des visions.

À la Tate Britain, avec l’exposition Aftermath : Art in the Wake of World War (5 juin-24 septembre 2018).


 

En catalogue raisonné.

Et dans ses archives.


 

Ou avec les footages de la BBC.

* Ils ne vieilliront pas (They Shall Not Grow Old) de Peter Jackson (2018).


 



Samedi 10 novembre 2018

 

À Paris, on a inauguré, hier le Salon de la revue, 28e édition, et ses 180 stands (9-11 novembre 2018).


 

Pendant tout le week-end, on va aux rencontres, salle P.O.L. ou salle Françoise-Héritier, on va y découvrir de futurs amis et surtout y saluer les amis de longue date :

* En attendant Nadeau (La Quinzaine littéraire historique).

* Les Cahiers Benjamin Péret.


 

* Infosurr.

* Quinzinzinzili.

* Le Rocambole.

* 1895.

* Mélusine.

* La Revue des revues.

* Hommes et migrations.

* Techniques et cultures.

* Les Cahiers Charles Fourier.

* Les Cahiers Armand Gatti.

* Écologie & politique.

* Nouvelles Questions féministes.

* Alternatives théâtrales.

* Travail, genre et sociétés.

Et puis, il y a des revues qui n’y sont pas, ou n’y sont plus, quelles que soient leurs raisons. Manque de temps ou de moyens (humains ou financiers). Pas beaucoup de revues de cinéma, par exemple, comme Positif ou nous-mêmes, Jeune Cinéma.

Il y a aussi - surtout - les "revues" numériques, "sans papier" ou avec peu de papier, qui ne font pas salon, et qu’on découvre en surfant.
Parmi nos préférées :

* Lundi Matin.


 

* Le poignard subtil de Bruno Montpied.


 

* Pages écritures de Michel Volkovitch.


 

* Mondes sociaux de Jacques Rochefort.


 

Halle des Blancs-Manteaux, 48 rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris.


À Marseille, à la Friche Belle de Mai : Ouvrir le monde (10 novembre 2018-10 févier 2019). Entrée libre.


 


 

* Festival Instants Vidéo, 31e édition (10 novembre-2 décembre 2018).

31es Instants Vidéo (2018) from instants video on Vimeo.


 

* Chroniques. La biennale des imaginaires numériques (10 novembre-16 décembre 2018).


 

* Supervisions. Des tentatives d’envol au regard vertical (10 novembre-16 décembre 2018).


 

* Biomorphismes. Approches sensibles et conceptuelles des formes du vivant. (10 novembre 2018-10 février 2019).


 

Friche la Belle de Mai, Salle des machines et Tour Panorama, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.


À Toulouse, aux Abattoirs, on connaît les lauréats 2018 du Prix Mezzanine Sud : Agathe Pitié, Marie-Luce Nadal et Mazaccio & Drowilal. (9 novembre 2018-10 février 2019).


 


 


 

Hier, on a verni le nouveau cycle d’expositions :

* Eduardo Basualdo. La cabeza de Goliath (9 novembre 2018-10 février 2019).


 

* Les statues meurent aussi. Collection Daniel Cordier (9 novembre 2018-10 février 2019).

* Sons et visions - 100 disques (9 novembre 2018-10 février 2019).

Et toujours :

* Jacqueline de Jong. Rétrospective (21 septembre-13 janvier 2019).


 

* David Claerbout. Vision de nuit (Dark Optics) (21 septembre 2018-10 février 2019).


 

* Béatrice Cussol. Les parties (21 septembre 2018-9 février 2019).

La saison 2018-2019 des Abattoirs.

Les Abattoirs, 76 Allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.


À Toulouse toujours, à la Cinémathèque, on se souvient de nos chers ciné-clubs : Les Cinés-clubs à l’affiche (6 novembre 2018-6 janvier 2019).

Bonne lecture :

* Dominique Auzel & Pascal Laborderie, éds., Les Ciné-clubs à l’affiche, Arnaud Bizalion Éditeur/La Cinémathèque de Toulouse, 2018.


 

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
Librairie Ombres blanches, 50 rue Gambetta, 31000 Toulouse
.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma, du 10 au 16 novembre 2018.



Vendredi 9 novembre 2018

 

Dieu que la guerre est jolie !


 

Comme c’est beau toutes ces fusées
Mais ce serait bien plus beau s’il y en avait plus encore
S’il y en avait des millions qui auraient un sens complet et relatif comme les lettres d’un livre
Pourtant c’est aussi beau que si la vie même sortait des mourants

[...]
 

C’est un banquet que s’offre la terre
Elle a faim et ouvre de longues bouches pâles
La terre a faim et voici son festin de Balthasar cannibale
Qui aurait dit qu’on pût être à ce point anthropophage
Et qu’il fallût tant de feu pour rôtir le corps humain

[...]
 

Ne pleurez donc pas sur les horreurs de la guerre
Avant elle nous n’avions que la surface
De la terre et des mers
Après elle nous aurons les abîmes
Le sous-sol et l’espace aviatique
Maîtres du timon
Après après.

[...]
 

Guillaume Apollinaire (1880-1918), mort aujourd’hui il y a 100 ans exactement, de la grippe espagnole et "pour la France".

On lit plutôt :

* Jacques Tardi, Putain de guerre ! 14-18, Intégrale, Paris, Casterman, 2014.


 

Cf. aussi Le Monde, le film d’un assaut en 1916.

Et la cathédrale d’Amiens dans cette belle époque.


 


À Amiens, s’ouvre le Festival international du film (FIFAM) 38e édition, avec une affiche signée Pascal Monteil (9-17 novembre 2018).


 

Toujours la même richesse d’une programmation qui offre tous les voyages dont on rêve, des invités de marque - Emir Kusturica, Abderrahmane Sissako, Cheick Doukouré, Éliane de Latour, Bakary Sangaré, Michal Aviad, Emilio Maillé, Paul Wamo -, et une solide compétition.

Avec quelques points (très) forts :

* Hommage à Idrissa Ouedraogo, compagnon de route et habitué : le FIFAM et le FESPACO sont jumelés depuis 1983.

* Rétrospective intégrale Barbet Schroeder en sa présence.

* Invité d’honneur : Le Mexique.

* Souffles planétaires de 1968.


 

Soirée d’ouverture en entrée libre à la MCA :

* À 19h00 : Vernissage de l’exposition Diego & Frida. Complicités (9 novembre 2018-6 janvier 2019).


 

* À 20h30 : Spectacle Georges Méliès.
Ses films accompagnés par un pianiste et un bonimenteur.
Boniments d’après Georges Méliès interprétés par Marie Hélène Lehérissey avec une musique originale composée et interprétée par Lawrence Lehérissey.


 

Faites votre programme.

Festival d’Amiens, place Léon-Gontier, 80 000 Amiens.


À Toulouse, à la Cinémathèque, Histoires de cinéma revient (9-17 novembre 2018).

Bande annonce festival Histoires de cinéma, 2e édition from La Cinémathèque de Toulouse on Vimeo.


 

Soirée d’ouverture avec un ciné-concert :

* À 19h00 : Cocktail.

* À 20h30 : La Femme rêvée de Jean Durand (1928).
Avec Maud Nelissen au piano.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, à l’Institut du monde arabe, dans le cadre de Cités millénaires, (10 octobre 2018-10 février 2019), on profite d’un nocturne exceptionnel


 

* À 19h00 : Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul.

Et, à cette occasion, humblement, on se prend à espérer que, après que le tour de Paris sera venu, il reste quelqu’un, quelque part, pour offrir à quelques uns des voyages virtuels dans ce qui aura été notre splendide ville-lumière.


 

IMA, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.



Jeudi 8 novembre 2018

 

Bon anniversaire Herculine Barbin (1838-1868), 180 ans aujourd’hui.


 

Contrebandière, éclaireuse d’un vieux savoir refoulé dans les annales médicales, précurseure des mouvements de notre époque qui décloisonnent, grâce, en 1978, à Michel Foucault (1926-1984).
Puis, au cinéma, grâce à René Féret (1945-2015), avec Philippe Vuillemin dans Le Mystère Alexina (1985).
Et, au théâtre, grâce à Alain Françon, avec Dominique Valadié dans Mes souvenirs-Herculine Abel Barbin (1985), décors de Nicolas Sire.


 

Bonne lecture :

* Michel Foucault, Herculine Barbin dite Alexina B., Paris, Gallimard, 1978. Réédition avec une postface de Éric Fassin suivie de Un scandale au couvent de Oscar Panizza, Paris, Gallimard, 2014.


 


À Paris, à la Librairie du Panthéon, Jeune Cinéma présente les destins de deux cinéastes méconnus qui se sont croisés à Saint-Germain-des-Prés :

* À partir de 18h30 : Pierre Prévert (1906-1988) et Marcello Pagliero (1907-1980).

Avec Jean A. Gili, Daniel Vogel et le souvenir très vif de Catherine Prévert.
Présentation par Lucien Logette.

Pierre Prévert et Marcello Pagliero ont un point commun : leur œuvre de cinéaste, pourtant remarquable, est notablement méconnue. Ils possèdent un second caractère commun : l’un et l’autre furent des personnalités du Saint-Germain-des-Prés de la grande époque. La preuve : Boris Vian leur a fait une place dans son Manuel, qui immortalise toutes les figures du quartier.


 

Pierre Prévert, son frère et leurs amis, avaient leur table au Café de Flore, Marcello Pagliero tenait une permanence au bar du Montana, à deux pas.
Pierre Prévert dirigeait La Fontaine des Quatre Saisons, cabaret où chantaient les Frères Jacques, tandis que Marcello Pagliero tournait un film sur La Rose rouge, cabaret où chantaient les mêmes Frères Jacques.


 


 

Les rassembler sous une unique bannière n’est donc pas forcer l’Histoire : bien qu’ils n’aient pas travaillé ensemble, ils appartiennent tous les deux à une période enchantée, qui dura peu et ne laissa que quelques traces. Ni l’un ni l’autre ne firent la carrière qu’ils méritaient, mais ils ne sont pas oubliés.

Jean A. Gili a reconstitué la trajectoire biscornue du cinéaste franco-italien dans son livre Marcello Pagliero.


 

Daniel Vogel a réalisé avec Catherine Prévert, la nouvelle édition de Mon frère Jacques, le superbe documentaire tourné en 1961 par Pierre Prévert sur son frère et sa bande.


 

On en profitera pour boire à la santé de la revue Jeune Cinéma et fêter le Prix Bernard-Chardère 2018 attribué par le Festival Lumière de Lyon à Lucien Logette.

Librairie du Panthéon (Cinélittérature), 15 rue Victor-Cousin, 75006 Paris.


À Paris, à la Galerie Catherine-Putman : Portraits de Rajak Ohanian (8-21 novembre 2018).


 

Il avait photographié Pierre Prévert.


 

* À partir de 18h00 : Vernissage.

On se souvient de ses Portraits d’une PME, qu’on avait pu voir au Palais de la Porte Dorée en 1999.

On se souvient de ses arbres magiques de L’esprit de la forêt à Fleury-la-Montagne, et de ses Métamorphoses I & 2, à partir d’Ovide, à la Galerie Descours de Lyon.


 

Aux dernières nouvelles, ce printemps 2018, il avait rapporté des nouvelles des arbres d’Alep à Bruxelles.


 

Rajak Ohanian regarde les humains - le personnel d’une PME ou les stars internationales - de la même façon qu’il regarde les arbres, qu’il regarde les textes, qu’il regarde le monde.
Des mots simples, des gestes techniques, quasi scientifiques, profanes.
Et des images troublantes, métaphysiques, quasi sacrées.
Un alchimiste.


 

Galerie Catherine-Putman, 40 rue Quincampoix 75004 Paris.



Mercredi 7 novembre 2018

 

À Lyon, les Causeries du 3e, 4e saison, reprennent. Ce soir, Bernard Chardère et Sonia Bove invitent l’historien de Lyon, Bruno Thévenon.


 

* À 19h00 : Une autre façon de découvrir Lyon.


Des premiers films historiques Lumière aux productions lyonnaises, on découvrira Lyon dans ses plus grands rôles au cinéma, surtout la Résistance, le banditisme ou la gastronomie. Que ce soit dans des comédies légères, des drames intimes ou des documentaires, la bonne ville de Lyon n’est jamais un simple décor, au moins une scénographie, et, souvent, quasiment le rôle principal.

Quelques suggestions de Philippe Carry.


 


 

Bonne lecture :

* Bruno Thévenon, Lyon au cinéma, Villeurbanne, Éditions Mot Passant, 2017.


 

Mairie du 3ème arrondissement, 215 rue Duguesclin, 69003 Lyon.


À Paris, Amnesty International invite au Festival Cinema et Droits Humains, 9ème édition (7-13 novembre 2018).


 

Parrain de cette édition 2018 : Nabil Ayouch.

Soirée d’ouverture :

* À 20h30 : La Permission de Soheil Beiraghi (2018).
En présence de Nabil Ayouch et Cécile Coudriou.


 

Faites votre programme.

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris, la Cinémathèque française présente une Rétrospective Jean Renoir (7-26 novembre 2018)

Ce soir, en ouverture :

* À 20h00 : Elena et les hommes de Jean Renoir (1955).


 

Faites votre programme.

En même temps, au Musée d’Orsay, a commencé hier : Renoir père et fils. Peinture et cinéma (6 novembre 2018-27 janvier 2019).


 

Au musée, le cinéma de Jean Renoir, en trois soirées, à 18h30.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris.


Au Musée de l’immigration (Palais de la Porte dorée), outre les expos, les ateliers, les collections, les photos, les dossiers thématiques, il y a un programme cinéma, gratuit sur réservation, avec des avant-premières, des débats, et un ciné-Mômes, les mercredis, samedis et dimanches.

Ce soir :

* À 18h30 et à 20h00 : Derwisha de Leïla Beratto & Camille Millerand (2018).
Séance animée par Nadia Meflah, suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.


 

Faites votre programme.

Musée de l’histoire de l’immigration - Palais de la Porte Dorée, auditorium Philippe-Dewitte, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À New York, au MoMA, on célèbre Douglas Fairbanks Jr. (1909-2000), fils de la mégastar Douglas Fairbanks Sr. (1883-1939), en programmant, dans le cadre des Modern Matinees, les films 16 mm provenant de ses archives personnelles, qu’il a données au MoMA (1er novembre-28 décembre 2018).

Aujourd’hui :

* À 13h30 : Chances de Allan Dwan (1931).


 

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À Paris, au Centre tchèque : Josef Sudek. Topographie des ruines. Prague 1945 (7 novembre-14 décembre 2018).


 

Centre tchèque de Paris, 18 rue Bonaparte, 75006 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Family Film (Rodinny Film) de Olmo Omerzu (2015).

* Rumble. The Indians Who Rocked The World de Catherine Bainbridge & Alfonso Maiorana (2017).

* Nous, Tikopia de Corto Fajal (2017).

* Kursk de Thomas Vinterberg (2018).

* Heureux comme Lazzaro (Lazzaro felice) de Alice Rohrwacher (2018).

* High Life de Claire Denis (2018).

* Samouni Road de Stefano Savona (2018).

* The Spy Gone North (Gongjak) de Yoon Jong-bin (2018).

La ressortie en version restaurée

* Le Graphique de Boscop de Sotha & Georges Dumoulin (1976).



Mardi 6 novembre 2018

 

À Paris, tous les amoureux du cinéma muet se précipitent à la Fondation Seydoux.

De même qu’il y a "Cannes à Paris" après le Festival de Cannes, il y a maintenant, pour la première fois, "Pordenone à Paris", grâce à la Fondation Seydoux, qui en propose une sélection, des longs-métrages précédés de courts-métrages comiques Pathé KOK, récemment restaurés et des pubs de l’époque.


 

On annonçait le mythique Festival de Pordenone, 37e édition, le samedi 6 octobre 2018, et on était navré de ne pas y être, mais un mois après, voilà l’occasion de se rattraper. Ça commence aujourd’hui : Le Giornate del Cinema Muto à Paris (6-20 novembre 2018).

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Memory Lane (Le Sentier du souvenir) de John Stahl (1926).


 

* À 19h00 : The Song of Life de John M. Stahl (1922).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, un nouveau cycle de rencontres de cinéma expérimental : Futur antérieur.
Bimestriel, il est en lien avec les Éditions Re:Voir.

Ce soir, focus sur le très poétique Robert Todd (1963-2018), mort trop tôt, visionnaire des temps qui viennent.

* À 20h00 : Creation Myth (2007) ; Trauma Victim (2002) ; Undergrowth (2012) ; Habitat (2012) ; Spirit House (2008).

Habitat from Robert Todd on Vimeo.


 

Cinéma L’Archipel, 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.


À Paris toujours, nos ciné-clubs favoris du mardi.

À CinéCaro :

* À 19h30 : L’Eau sacrée de Olivier Jourdain (2016).
Débat avec Frédérique Gruyer.


 

Bonne lecture :

* Frédérique Gruyer, Ce paradis trop violent, Paris, Robert Laffont, 1984.


 

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


Au ciné-club de l’ENS :

* À 20h30 : Mes petites amoureuses de Jean Eustache (1974).
Présentation par Boris Eustache.


 


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Brest, commence le Festival européen du film court, 33e édition (6-11 novembre 2018).


 

Organisé par l’association Côte Ouest depuis 1987, il est européen depuis 1992.


 

On aime sa compétition OVNI.

Et l’exposition Anatomie d’un film : Belle à croquer de Axel Courtière (2017).


 

Soirée d’ouverture au Grand Théâtre du Quartz, en 2 parties de 8 films chacune, avec :

* À 19h30 : "Plaisir d’offrir" et "Joie de recevoir".

Faites votre programme.

Association Côte Ouest, 16 rue de l’Harteloire, 29212 Brest.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles, dans le cadre du Mois du film documentaire 2018, une soirée exceptionnelle de célèbration du graveur Frans Masereel (1889-1972), avec Martin de Halleux et Lola Lafon.

* À 19h00 : Les Mains libres de Jérôme Laffont (2018).
En sa présence.


Au coeur du cinéma avec Cinenews.be
 

Bonnes lectures :

* Martin de Halleux éd., Frans Masereel. L’Empreinte du monde, monographie, préface de Éric Drooker, Paris, Éditions Martin de Haleux, 2018.

* Idée, roman graphique, préface de Lola Lafon, présentation de Samuel Dégardin, Paris, Éditions Martin de Haleux, 2018.


 

Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.


À Paris encore, la Fondation HCB a changé d’adresse et de quartier, elle ouvre ses nouvelles portes avec Martine Franck (6 novembre 2018-10 février 2019).


 

Fondation Henri-Cartier-Bresson, 79 rue des archives, 75003 Paris.



Lundi 5 novembre 2018

 

À Paris, l’Agence du court métrage présente sa séance mensuelle C’est déjà demain.

Ce soir, à 20h00, en présence de Tiphaine Raffier, Simon Rieth et Jules Follet :

* Waterfountain de Jules Follet (2017).
Sélection du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2018.


 

* Saint-Jean de Simon Rieth (2018).
Mention spéciale du jury et Prix de la presse à Côté court (Pantin 2018).


 

* La Chanson de Tiphaine Raffier (2018).
Sélection de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2018.


 

* Make It Soul de Jean-Charles Mbotti Malolo (2018).
Sélection du Festival international du film d’animation (Annecy 2018).


 

MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.


À Houston, Texas, on surveille de près les Midterms, où demain, le 6 novembre 2018, Beto O’Rourke, au destin singulier et sympathique, présente un programme sain de démocrate normal sur les armes à feu et sur la protection santé.

Pendant ce temps, ici comme ailleurs, comme dans la plupart des grands musées américains, on continue le patient travail de vieille taupe, par l’intermédiaire des artistes, qui, à leur manière, dynamitent toutes les scléroses.


 

Le Menil Drawing Institute présente les dessins (1954-2016) de Jasper Johns, né en 1930 : The Condition of Being Here (3 novembre 2018-27 janvier 2019).


 

Avec un catalogue raisonné :

* David Breslin, The Condition of Being Here : Drawings by Jasper Johns, New Haven, Yale University Press, 2018.

On le feuillette.


 

The Menil Collection, 1533 Sul Ross St., Houston, TX 77006.



Samedi 3 novembre 2018

 

Bon anniversaire à Laura, 5 ans aujourd’hui, à qui on souhaite d’aller dans la Lune, enfin, seulement si elle en a envie.

* One Small Step de Andrew Chesworth & Bobby Pontillas (2018).

One Small Step from TAIKO Studios on Vimeo.


 


À Paris, à la Cité de la musique, à la Philharmonie de Paris plus exactement maintenant, dans le cadre du programme Comédies musicales. La joie de vivre du cinéma (19 octobre 2018-27 janvier 219), un ciné-concert :


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 et à 20h30 : Mary Poppins de Robert Stevenson (1964).
Avec l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, sous la direction de Frank Strobel, musique de Richard M. Sherman & Robert B. Sherman.


 

Cité de la musique - Philharmonie de Paris, Grande salle Pierre-Boulez, 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.


À Paris, aujourd’hui et demain, on va danser chez les Grands Voisins.
C’est gratuit et ouvert à tous, c’est super accueillant.


 

Pour qui ne les connaît pas encore sous toutes leurs facettes et leur chouette vision du monde, voilà une occasion joyeuse : la célébration du ”Dia de los Muertos”


 

Ce soir :

* À partir de 18h00, à la lingerie : Le bal de los muertos.

* Avec les obligatoires piñatas et un repas mexicain.


 

* Avec les ateliers masques et maquillage de Yes We Camp et le stand de l’atelier de sérigraphie de la Grande Masse des Beaux-Arts.
Pour se faire maquiller, venir tôt.

* Avec DJ Set, et les Waykiki Boys.


 

On va danser et on en profite pour y acheter son bon pain de la semaine à la Boulangerie Chardon.

On va jeter un coup d’œil à la Ressourcerie, où on fait toujours des trouvailles (bouquins, fringues, vaisselle, meubles...). Il faut voir les bourgeoises y acheter des chemises à 2, 00 € et les bibliophiles fouineurs y trouver des raretés à 1, 00€.


 

Repérez-vous sur le plan.


 

Faites votre programme du mois de novembre 2018.

Les Grands Voisins, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


À Paris, à la Maison de la poésie :

* À 20H00 : I’m your man. La vie de Leonard Cohen.
Avec Sylvie Simmons et Françoise Vella.
Lecture d’extraits par Claude Aufaure.
Concert de Barbara Carlotti, Bertrand Belin, Jean-Pierre Petit, Judah Warsky, Guillaume Lantonnet & Louis Delorme.
Animation par Jean-Paul Liégeois.

Bonnes lectures :

* Sylvie Simmons, I’m your man. La vie de Leonard Cohen, traduction de Élisabeth Domergue & Françoise Vella, Paris, L’échappée, 2018.


 

* Leonard Cohen, The Flame, traduction de Nicolas Richard, Paris, Seuil, 2018.


 

* Leonard Cohen, Le Livre du désir, traduction de Jean-Dominique Brierre & Jacques Vassal, Paris, Points Poésie, 2013.


 

Maison de la poésie, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.


Bob Dylan : The Bootleg Series Vol. 14 est paru.

More Blood, More Tracks.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 3 au 9 novembre 2018.



Vendredi 2 novembre 2018

 

À Paris, au Musée de l’homme, à l’Inalco, à l’EHESS, au Musée du Quai Branly, à la Société des explorateurs français, à l’Université de Nanterre, commence le Festival international Jean-Rouch 2018, 37e édition : Voir autrement le monde (2-27 novembre 2018).
Cette édition 2018 est parrainée par Serge Moati et Edgar Morin, elle est dédiée à Marceline Loridan-Ivens.
Entrée libre et gratuite.


 

Avec 26 films en compétition internationale, avec trois jurys - le Jury international, le Jury Inalco et le Jury de détenus de Fleury-Mérogis, et huit prix.

Dans la section Regards comparés, cette année : La Sibérie.

Ce soir, cérémonie d’ouverture au Musée de l’Homme :

* À 20h30 : Djamilia de Aminatou Echard (2018).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Musée de l’Homme, auditorium Jean-Rouch, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris.


À Arras, commence le Arras Film Festival 2018, 19e édition (2-11 novembre 2018).


 

Au programme, une invitée d’honneur, Pascale Ferran, 80 films inédits et avant premières, une compétition européenne, des concerts, et trois rétrospectives :


* Conflits dans les balkans.

* Good cop, Bad cop.

* En route pour la paix.

Ce soir :

* À 19h30 : Cérémonie d’ouverture présentée par Xavier Leherpeur et Éric Miot.

* À 20h15 : Lola et ses frères de Jean-Paul Rouve (2017).
Avec Jean-Paul Rouve, Ludivine Sagnier et Ramzy Bédia.


 

Faites votre programme.

Casino d’Arras, 3 rue Émile-Legrelle, 62000 Arras.


Novembre, c’est le Mois du film documentaire, organisé, chaque année, par Images en bibliothèques, en 2018, c’est la 19e édition : plus de 3000 séances, un peu partout dans le monde, et 365 rien que dans la région Île de France.


 

Faites votre programme, dans votre région, dans votre pays.


À Bologne, prolongation de Halloween, et on en reste aux horreurs classiques avec le bicentenaire du Frankenstein de Mary Shelley (1818-1918).

Le Département des langues, littératures et cultures modernes de l’Université et la municipalité organisent, dans toute la ville, une série d’événements ouverts à tous, avec lectures, projections, ateliers.
Naturellement la Cineteca y joue un rôle majeur en présentant une programmation en harmonie (30 octobre-28 novembre 2018).

Aujourd’hui :

* À 17h30 : Frankenstein di Mary Shelley (Mary Shelley’s Frankenstein) de Kenneth Branagh (1994).
Présentation par Serena Baiesi.


 

Faites votre programme.

Cinema Lumière, sala Mastroianni, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.



Jeudi 1er novembre 2018

 

Hier, on a négocié avec le Diable et avec le Mal (pas tous les diables, ni tous les maux).
Aujourd’hui, on célèbre les martyrs sanctifiés (pas les autres).
Demain, ce sera le tour de tous les morts, quels que soient leurs vices et leurs vertus, et ils sont de plus en plus nombreux, au fur et à mesure que défilent les millénaires.


 

À Londres, dans la catégorie "diables avec qui on n’a qu’à la boucler", le British Museum, avec Ian Hislop, rappelle les ruses de la dissidence et de la subversion : I object : Ian Hislop’s search for dissent (6 septembre 2018-20 janvier 2019).

Le propriétaire d’usine richissime et corrompu, face à ses travailleurs vivant dans des conditions épouvantables, deviendra squelette lui aussi, et son linceul n’aura pas de poches.


 

Quoiqu’on fasse et où qu’on soit, partout dans cet Occident mondialisé, on a tendance désormais à rejoindre le Mexique dans son Día de muertos, plus pittoresque que les images de veuves noires dans les cimetières de 1918, qui hantent encore l’imagerie française, sans changer quoique ce soit ni à l’idéologie de la guerre ni aux ventes d’armes (qui profitent à la croissance tant désirée).


 


 

Plus sarcastique aussi, plus "canavalesque", moins chrétien-capitaliste malgré les apparences, un jour qui dure trois jours désormais, ayant intégré l’Enfer, et figure dans le patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.


 


 

On aime bien le Jour des morts du Detroit Institute of Arts (DIA), Ofrendas : Celebrating el Día de Muertos 2018 (12 octobre-11 novembre 2018).


 

On en profite pour recommander son programme cinéma.

Notre jour des morts à Montparnasse en 2015.


Sinon, Le Monde diplomatique de novembre 2018 est paru.


 

On le feuillette.

On s’abonne.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


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