Journal de Louise Wimmer (avril 2018) I
1er-15 avril 2018
publié le dimanche 15 avril 2018


 

AVRIL 2018

(1er-15 avril 2018)
 



Dimanche 15 avril 2018

 

Milos Forman (1932-2018) est mort hier, samedi 14 avril 2018.

Il avait émigré, après le Printemps de Prague, en 1968, et avait été naturalisé Américain en 1977.
Les cinéphiles connaissent toute son œuvre.


 

Mais les médias (le grand public) connaissent plutôt la période américaine et ne citent que Vol au dessus d’un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo’s Nest, 1975) et Amadeus (1984), ses deux Oscars. À la rigueur, Hair (1979).


 

En octobre 2010, il a reçu le 2e Prix Lumière, après Clint Eastwood en 2009, et avant Gérard Depardieu en 2011.


 

Pour son premier long métrage, Pierrot le Noir (Cerný Petr), récompensé à Locarno en août, qui deviendra L’As de pique à sa sortie en salles à l’automne, Jean Delmas l’avait rencontré à Prague, à Pâques, pour le numéro 1 de la revue Jeune Cinéma qui venait de naître.


 


Émile Durkheim (1858-1917) est né le 15 avril 1858 à Épinal et mort le 15 novembre 1917 à Paris.

L’an dernier, on pensait au centenaire de sa mort.


 

On préfère fêter sa naissance.


 

À 160 ans, il a toujours voix au chapitre.


 


 



Samedi 14 avril 2018

 

La ZAD de NDDL, il n’y a pas que les dangereux gauchistes à capuches et les "professionnels du désordre" qui s’y intéressent.


 

Le philosophe Olivier Abel, de la très respectée revue Esprit, revient sur quelques fondamentaux.

Pendant ce temps, à l’extérieur des frontières, la France bombarde.

Au 20e siècle, Nino Ferrer chantait : Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre, on le sait bien, on n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire, on dit c’est le destin.

Et Antoine, en chantant aussi, expliquait pourquoi.

En ce temps-là, on chantait beaucoup et on pensait qu’on avait "plus d’un million d’années devant soi".

Au 21e siècle, ce que dit Antoine est toujours d’actualité, on a juste beaucoup moins de temps (guerre ou pas), et faut bien deux n au mot canon.


 

Pour qui n’est pas parti ce matin en car rejoindre la zad NDDL, avec des bottes et des chaussettes de rechange, et une nécessaire carte des opérations...


 

... à Paris Ve, il y a largement de quoi faire.


La Sorbonne occupée, évacuée, réoccupée...
Au long des siècles, elle demeure un îlot de vraie pensée donc de remise en cause et de résistance, par les étudiants comme par les maîtres.


 


 

Les autres rêvent de l’Académie française, et parfois y parviennent. Ceux qui veulent faire leur beurre en rond et rêvent d’orthodoxie feraient aussi bien de l’interdire, la Sorbonne.


 

Comme chaque samedi, c’est le jour du séminaire hebdomadaire Marx au XXIe siècle.
Il a été créé par Jean Salem (1952-2018), fils de Henri Alleg (1921-2013), mort au début de cette année, le 13 janvier 2018.

Le séminaire est ouvert à tous, sur incription, en envoyant nom, prénom et mail au secrétariat, et, depuis 10 ans, il est devenu "diplômant". Il a aussi constitué une vidéothèque dont les archives sont consultables.


 


 

Aujourd’hui, on repart de 1936 (82 ans).
Les pièces au dossier, c’est pas démodé du tout, même si tout se transforme.


 

* À 14h00 : Le mouvement ouvrier et les conquêtes sociales de 1936 jusqu’en 1940.
Et la remise en cause des acquis sociaux par le grand patronat et la grande bourgeoisie aux mots de "Mieux vaut Hitler que le Front populaire"
Par Gérard Del Maschio.

Bonne lecture :

* Jean Salem, Résistances. Entretiens avec Aymeric Monville, Paris, Éditions Delga, 2015.


 

Université Paris-1 La Sorbonne, amphithéâtre Lefebvre, galerie Jean-Baptiste-Dumas, escalier R, 1er étage, entrée 14 rue Cujas, 75005 Paris.


Au Grand Action, le Festival des films de femmes (9-18 mars 2018) donne une seconde chance à qui n’est pas allé à Créteil, avec les quatre films primés lors de la 40e édition.

* À 19h00 :

Larsen de Margot Gallimard (2016).
Prix du public du meilleur court-métrage français.

LARSEN de Margot Gallimard from Les films du clan on Vimeo.


 

See You Tomorrow, God Willing ! de Ainara Vera (2017).
Prix SCAM du Jury Anna Polikovskaïa du meilleur documentaire.


 

* À 21h00 :

Calamity de Séverine de Streyker & Maxime Feyers (2017).
Prix INA du Meilleur court métrage francophone ; Prix du public du meilleur court métrage étranger ; Mention spéciale du jury UPEC.

CALAMITY - Teaser from Next Days Films on Vimeo.


 

Pin Cushion de Deborah Haywood (2017).
Prix du public du meilleur long métrage de fiction.


 

Le Grand Action, 5 rue des Écoles, 75005 Paris.


À la Librairie du Panthéon, on examine l’histoire de la Triangle Film Corporation, née en 1915, que hantent encore les mânes de quelques glorieux ancêtres, D. W. Griffith, Mack Sennett, Mary Pickford, Lillian Gish, Roscoe "Fatty" Arbuckle ou Douglas Fairbanks.


 


 


 

* À partir de 16h30 : Rencontre avec Marc Vernet.

Bonne lecture :

* Marc Vernet, Ainsi naquit Hollywood. Avant l’âge d’or, les ambitions de la Triangle et des premiers studios, Armand Colin, 2018.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


La Galerie Octopus présente, en exclusivité, les planches oroginales de La Saga de Grimr de Jérémie Moreau, le plus jeune lauréat du Fauve d’Or du Festival international de la BD d’Angoulême depuis 1997 (12-28 avril 2018).


 

Le vernissage a eu lieu jeudi dernier, on recommande vivement de ne pas perdre de vue cette galerie, ce qui s’y passe, ceux qui y passent.

Galerie Octopus, 69 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 14 au 20 avril 2018.



Vendredi 13 avril 2018

 

À Lyon, commencent Les Intergalactiques 2018, 7e édition, (13-22 avril 2018).


 

Plus on avance vers l’avenir, plus elles sont d’actualité.

Ce soir, ouverture au Croiseur :

* À 21h00 : Wake Up !
Nuit Science-fiction, performances & Bass music.

Faites votre programme.

Croiseur, 4 rue Croix-Barret, 69007 Lyon.


À Marseille, au Gyptis, le cinéma est toujours engagé, et on discute après les projos.

Ce soir :

* À 20h00 : Ni juge, ni soumise de Jean Libon & Yves Hinant (2017).


 

Les jeunes n’ont pas connu l’extraordinaire émission Strip Tease, qui a duré 25 ans à la télé, qu’on a découverte en France à partir de 1992, une série de documentaires "faits de société" au ton nouveau.
On ne savait jamais vraiment s’il s’agissait d’humour (belge), de moquerie, de reportage (les fais juste les faits), on se disait : "Y sont pas comme nous ces gens-là"...
Pourcomprendre le point de vue du réalisateur, "d’où ça causait", il aurait fallu prendre le temps de réfléchir en termes de "langage cinématographique" et de montage, où ils avaient mis la caméra, quelles questions ils avaient posées puis soustraites, ou sous-entendues, quels effets Koulechov, quelle communication non-verbale entre les filmeurs et les filmés qui nous échappait, etc.

Mais on préférait déguster et rigoler, d’autant que c’était jamais méchant.
Aujourd’hui, on dit avec eux : "Enfin le film !"

Faites votre programme du Gyptis.

Cinéma Le Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.


À Paris, au Louvre, on aime les voyageurs qui se racontent à travers leur voyage : Autoportrait en voyageur (13-29 avril 2018).


 

Aujourd’hui :

* À 20h00 : Journal intime (Caro Diario) de Nanni Moretti (1993).
Présentation par Grégory Valens.


 

Faites votre programme.

Musée du Louvre, auditorium, rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Paris, à l’Orangerie : Les Nymphéas et l’abstraction américaine (13 avril-20 août 2018).


 

Les Nymphéas de Claude Monet sont entrés au MoMA en 1955. La New York School leur a emboîté le pas.
L’Orangerie les met en perspective, juxtapose 10 toiles de Monet avec 20 toiles américaines, et ça fait parler outre Atlantique.


 

La sélection américaine : Jackson Pollock, Mark Rothko, Barnett Newman, Clyfford Still, Helen Frankenthaler, Morris Louis, Philip Guston, Joan Mitchell, Mark Tobey, Sam Francis, Jean-Paul Riopelle et Ellsworth Kelly.


 

Musée de l’Orangerie, Jardin des Tuileries, 75001 Paris.


À Brooklyn, au Brooklyn Museum, organisé par le Hammer Museum de Los Angeles avec le Getty : Radical Women : Latin American Art, 1960–1985 (13 avril–22 juillet 2018).


 

Avec 120 artistes de 15 pays, à travers peintures, sculptures, photographie, vidéos, performances et nouveaux médias, l’exposition se concentre sur la période 1960-1985 dans l’art latino-américain féministe.


 


 


 


 

On y trouve des figures emblématiques telles que Lygia Pape, Ana Mendieta et Marta Minujín.
Mais aussi des noms moins connus : la peintre abstraite cubaine Zilia Sánchez, la sculptrice colombienne Feliza Bursztyn, la chorégraphe péruvienne Victoria Santa Cruz, l’artiste mulitmédias Margarita Paksa, la photographe Sophie Rivera, la pionnières des arts graphiques Chicana Ester Hernández, la cinéaste cubaine Sara Gómez et l’activiste afro-latino Marta Moreno Vega.

N.B. : Le Brooklyn Museum abrite au 4e étage, depuis 2007, The Elizabeth A. Sackler Center for Feminist Art.

On peut y voir, de façon permanente, l’installation de Judy Chicago, The Dinner Party.


 

Brooklyn Museum, 200 Eastern Pkwy, Brooklyn, NY 11238.



Jeudi 12 avril 2018

 

Festival de Cannes 2018, 71e édition (8-19 mai 2018).


 

C’est aujourd’hui, à partir de 11h00, que les productions ont cessé se se ronger les sangs et les médias d’affûter leurs conjectures : la sélection officielle a été dévoilée.


 

Comme chaque année, il y aura quelques repêchés, donc ça frémit encore deci-delà dans les chaumières.
Les questions des journalistes ont été égales à elles-mêmes : Comment se fait-il que les "abonnés" n’y soient pas (ou l’inverse, ça dépend des années).
Cette année, des nouveaux venus, et cela témoigne d’une grande santé.

Voir la conférence de presse en replay.


À Paris, au Forum des images, c’est cinquantenaire.
Ce soir, les cinéastes en collectifs.

* À 19h15 : Mobilisation politique des cinéastes en 1968. Expérimentations collectives et inventions formelles.
Conférence de Catherine Roudé.

Entrée libre, réservation recommandée.

Bonne lecture :

* Catherine Roudé, Le Cinéma militant à l’heure des collectifs, Presses universitaires de Rennes, 2017.


 

Forum des Images, 
Forum des Halles
, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


À Paris toujours, les Amis du Monde Diplomatique invitent à une rencontre avec Jean Ziegler.


 

* À 18h00 : Contre l’ordre cannibale du monde. Espoirs et combats.
Avec Jean Ziegler et Nicolas Wadimoff.

Entrée gratuite, réservation conseillée.

* À 20h15 : Jean Ziegler, l’optimisme de la volonté de Nicolas Wadimoff (2017).
En leur présences.


 

Bonne lecture :

* Jean Ziegler, Le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), Paris, Seuil, 2018.


 

Théâtre de la cité internationale, 17 boulevard Jourdan, 75014 Paris.
Espace St Michel, 7 place Saint-Michel, 75005 Paris
.


À Paris encore, au Centre culturel tchèque, les photos de l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes des armées du Pacte de Varsovie le 21 août 1968 : Invasion 1968 (12 avril-1er juin 2018).

Dana Kyndrová présente une sélection de photographies de professionnels - comme V. Lammer, M. Novotný, D. Sýkorová, L. Kyndrová - mais également des photographes amateurs.


 

* À 19H30 : Vernissage. Avec, au programme, une performance-monologue de Clara Leclerc : Mon printemps de Prague.

Réservation conseillée.

Centre culturel tchèque, salle Janáček, 18 rue Bonaparte, 75006 Paris.


À Lyon, l’Association pour le cinéma et Sonia Bove célèbrent la grande époque de la Décentralisation, et invitent à retrouver tous les anciens camarades, disparus ou bien encore vivants, Roger Planchon, Isabelle Sadoyan, Jeanne Laurent, Jack Ralite, Antoine Vitez, Gabriel Garran, Jean Dasté, Gabriel Monnet, Hélène Vincent, Christian Schiaretti... parmi leurs camarades.

* À 20h30 : Une aventure théâtrale de Daniel Cling (2017).
En sa présence avec Jean-Pierre Léonardini.


 

Cf. Entretien avec Daniel Cling.

Cinéma Le Zola, 117 Cours Émile-Zola, 69100 Villeurbanne.


À New York, le MoMA rend hommage à Kazuo Miyagawa (1908-1999), le directeur de la photographie le plus influent du cinéma japonais d’après-guerre, avec une rétrospective : Kazuo Miyagawa, Japan’s Greatest Cinematographer (12-29 avril 2018).

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Muhōmatsu no isshō (The Rickshaw Man) de Hiroshi Inagaki (1943).


 

* À 19h00 : Ukigusa (Floating Weeds) de Yasujiro Ozu (1950).


 

Faites votre programme.

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.



Mercredi 11 avril 2018

 

Il y a juste 50 ans ans, le 11 avril 1968, Rudi Dutschke (1940-1979), s’est fait flinguer par un ouvrier (qui n’a jamais vraiment su pourquoi, probablement manipulé par l’extrême-droite).
Dutschke en est mort dix ans après. Il a eu le temps de rencontrer Ernst Bloch. Il aurait 78 ans aujourd’hui et aurait sûrement des choses à dire.


 

À Berlin, il y a une plaque commémorative sur le lieu de l’attentat, au 141 Kurfürstendamm.


 


 


Le cinéma La Clef va définitivement fermer dimanche prochain, malgré les protestations et les pétitions.


 

Ce soir, on y va pour marquer sa solidarité avec ce merveilleux petit cinéma.

* À 20h00 : 68, mon père et les clous de Samuel Bigiaoui (2017).
En sa présence, et avec débat.

Mais aussi parce que le film de Samuel Bigiaoui est un petit bijou.
C’est le fait du hasard, mais aussi un signe des temps : le film fait écho à cette fermeture.


 

Les trois dernières soirées.

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À la BPI, à Beaubourg, c’est la séance mensuelle de Images documentaires

* À 20h00 : Chris Marker, Never Explain, Never Complain de Jean-Marie Barbe & Arnaud Lambert (2015).
Débat avec les réalisateurs.


 

Centre Pompidou, Cinéma 2, Niveau -1, entrée principale, rue St-Martin (Piazza), 75004 Paris.


L’Institut du monde arabe (IMA) accueille Dia Al-Azzawi dans son entrée devenue un nouvel espace d’expostion.

Avec une toile géante, analogue à Guernica, il commémore les terribles massacres des deux camps palestiniens de Beyrouth-Ouest, deux jours de terreur du 16 au 18 septembre 1982. : Nous ne voyons que des cadavres. Sabra et Shatila Massacres (11 avril-23 septembre 2018).


 

L’œuvre a été exposée pour la première fois en Occident, en 2003, par la Galerie Claude-Lemand dans un Hommage à Mahmoud Darwich.

Bonnes lectures :

* Jean Genet, "Quatre heures à Chatila", in Revue d’études palestiniennes, n°6, hiver 1983.


 

* Jean Genet, Quatre heures à Chatila, suivi d’un entretien avec Leïla Shahid, Tanger, Librairie Des Colonnes (2016).


 

Bonne vision :

* Valse avec Bashir de Ari Folman (2008).


 

IMA, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.


À la Cinémathèque, Rétrospective Rainer Werner Fassbinder (11 avril-16 mai 2018).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Droit du plus fort (Faustrecht der Freiheit) de Rainer Werner Fassbinder (1974).


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


La Fondation de l’écologie politique invite à réfléchir aux "biens communs", qu’il ne faut pas confondre avec les biens publics, une notion en devenir qu’il est urgent de définir et de protéger, s’il devient bien privé par exemple, il meurt à terme. C’est, par exemple, l’eau et l’air. Mais ça devrait être aussi le savoir ou, de nos jours, le logiciel libre.


 

* À 18h30 : Au-delà des marchés et de l’État, les communs ?
Avec Daniela Festa, Hervé Le Crosnier et Pierre Khalfa.

Bonnes lectures :

* Marie Cornu, Fabienne Orsi & Judith Rochfeld, éds., Dictionnaires des biens communs, PUF, 2017.


 

* Hervé Le Crosnier, En communs : une introduction aux communs de la connaissance, C&F Éditions, 2015.

Sur France Culture.

Espace Le Maltais rouge, 40 rue de Malte, 75011 Paris.


Le Festival Italissimo en est à sa 3e édition (11-15 avril 2018).


 

La séance inaugurale est à Sciences Po, entrée libre sur réservation.

* À 18h30 : Alimentation. Vive la révolution ?
Dialogue entre Carlo Petrini et Pierre Rabhi, avec Marc Lazar.

Faites votre programme (à la Maison de la poésie et à l’Institut culturel italien notamment).

Sciences Po, amphithéâtre Émile-Boutmy, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Luna de Elsa Diringer (2017).

* The Third Murder (Sandome no satsujin) de Hirokazu Kore-eda (2017).

* On a 20 ans pour changer le monde de Hélène Medigue (2017).

* Les Évadés de Maze (Maze) de Stephen Burke (2017).

* Plutôt mourir que mourir de Natacha Nisic (2017).

* L’Héroïque Lande. La frontière brûle de Élisabeth Perceval & Nicolas Klotz (1918).

* L’Île aux chiens (Isle of Dogs) de Wes Anderson (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Série noire de Alain Corneau (1979).



Mardi 10 avril 2018

 

On lit Ouest-France.

C’est pas qu’on se faisait des illusions, on a lu Sun Zu.
Et les moutons contre les loups ne gagnent jamais, on le sait depuis les années 70.

Mais cette sensation d’être assiégé par tous les diables des Enfers, de tous les pays, et jusque dans nos bras, c’est vraiment dur à vivre.


 

Et tiens, pendant qu’on y est, une question nous brûle les lèvres : Pourquoi serait-il infiniment plus terrible, pour un enfant, de mourir gazé que déchiqueté ?
Les langues de bois et les postures aussi sont insupportables.


À Normale Sup, se déroule la Semaine arabe de l’ENS 2018, 21e édition (6-14 avril 2018), cette année, elle est à la mémoire de Houda Ayoub (1954-2017).


 

Au programme de la Semaine arabe 2018 : des rencontres chaque jour et deux expositions :

* Les photographies de Ameer Alhalby, alias Walid Mashhadi (Couloirs du 1er étage).


 

* Les caricatures égyptiennes de Andeel (Hall).


 

Et aussi, le traditionnel café oriental, qui, cettte année, est syrien (Cour aux Ernests et, s’il pleut, dans l’Aquarium, devant le monument aux morts).


 


 

C’est dans ce cadre, que le ciné-club hebdomadaire de l’ENS propose une séance gratuite, qui clôturera la journée de ce mardi.

* À 20h30 : Off Frame Aka Revolution Until Victory de Mohanad Yaqubi (2015).
En sa présence.


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


Au Musée du Quai Branly : Enfers et fantômes d’Asie (10 avril-15 juillet 2018).


 

Dans toute l’Asie, plus qu’ailleurs, les fantômes sont partout, et, comme partout, ils ne sont pas forcément bienveillants. C’est parce qu’ils circulent en ligne droite, et pour se préserver de leurs mauvaises intentions que les toits des maisons sont recourbés.


 

Le musée du Quai Branly tente de les apprivoiser, tous tant qu’ils sont, à travers leurs représentations, religieuses ou cinématographiques, dans les mangas ou les peintures.


 


 

Musée du quai Branly-Jacques-Chirac, 37 quai Branly, 75007 Paris.


Les Rencontres internationales Paris-Berlin, auront lieu à Berlin du 19 au 24 juin 2018.
À Paris, on en a un avant-goût au Forum des images, au Centre Pompidou, au Carreau du Temple, au Luminor Hôtel de ville, et à la Cité internationale des arts (10-15 avril 2018).


 

Des films, des performances, des tables rondes, une programmation vidéo et un forum sur les nouvelles pratiques audiovisuelles, notamment, deux cartes blanches à Valie Export et à Pedro Costa et deux séances spéciales avec Heinz Emigholz et avec Eija-Liisa Ahatila.

Aujourd’hui soirée d’ouverture au Forum des images, en deux séances, avec un drink entre les deux, en entrée libre.

Faites votre programme.

Forum des images, Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


Le Musée d’Orsay célèbre le centenaire de l’autonomie des pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) : Âmes sauvages. Le symbolisme dans l’art des pays baltes (10 avril-15 juillet 2018).


 

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris.



Lundi 9 avril 2018

 

À la Cinémathèque, dans le cadre de la Rétrospective Jean-Paul Civeyrac (4-11 avril 2018), une avant-première.

* À 20h00 : Mes provinciales de Jean-Paul Civeyrac (2018).
En sa présence avec l’équipe du film.


 

Cinémathèque française, musée du cinéma, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


Au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), un film dans le cadre de l’exposition Le Continent Belge, 20 ans d’Art BUL (1964-1985) (28 février-29 avril 2018).


 

* À 20h00 : Le Daily Bul, sur les talons d’Achille de Arthur Ghenne (2018).
En sa présence avec Frédérique Martin-Scherrer et Isabelle Maeght.


 


 

Le film retourne aux sources du surréalisme en Belgique, retrace les influences qui ont fait l’histoire du Daily-Bul et de la pensée Bul au travers de documents rares et des témoignages de Achille Chavée, André Balthazar, Pol Bury ou Topor. Cette pensée "percole" encore dans le travail de Pierre Alechinsky, Antonio Segui, Philippe Geluck ou Freddy Tougaux.

Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


Le Théâtre de Poche Montparnasse, cette saison, a ouvert un ciné-club, et c’est là qu’officie Olivier Barrot (16 octobre 2017-11 juin 2018).

Olivier Barrot a été, à partir de 1976, le fidèle complice de notre ami Raymond Chirat (1922-2015), avec qui il a écrit une grande partie de ses livres importants.
Pour ce qui concerne le cinéma français, il fait partie des grands érudits reconnus.
Il est prudent de réserver.


 

* À 20h30 : Derrière la façade de Georges Lacombe & Yves Mirande (1939).


 

Le film est sorti en France en mars 1939. Il a été nommé au Festival de Venise 1939, en août, dans la catégorie Meilleur film étranger, mais, apparemment, il n’a pas obtenu la Coupe Mussolini, instaurée depuis que le festival était devenu compétitif, en 1934.


 

Faites votre programme.

Théâtre de Poche Montparnasse, 5 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris.


À la Maison de la poésie :

* À 19h00 : Georges Didi-Huberman. Aperçues.
Rencontre animée par Marianne Alphant.

Bonne lecture :

* Georges Didi-Huberman, Aperçues, Minuit, 2018.


 

* À 21h00 : Jean Rouaud. Stances.

Bonne lecture :

* Jean Rouaud, Stances, Des Busclats, 2017.


 

Maison de la Poésie, passage Moliėre, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Samedi 7 avril 2018

 

Au printemps 1918, la Première Guerre mondiale était loin d’être terminée, et même après le 11 novembre 1918, les soldats mirent des mois à pouvoir regagner leurs maisons.

À Ypres, en Belgique, les batailles se sont succédées, à partir de 1915, la dernière, la Bataille de la Lys, dura 20 jours (9-29 avril 2018).
En 1919, 600 000 morts, et il ne restait plus rien. On a vu les images, partout, mais ce n’était que du spectacle. On ne peut même pas imaginer.


 

Depuis 4 ans, au lieu de faire la guerre comme il y a cent ans, et pour nous forcer à imaginer l’hécatombe, 4000 bénévoles du monde entier ont confectionné 600 000 figurines en argile, pour accompagner l’œuf géant, figure de refuge, de Koen Vanmechelen.

CWRM - Het ei from VzwKunst on Vimeo.


 

Sur le Domaine de Palingbeek, trois hectares, on déambule, on imagine : Coming World Remember Me (30 mars-11 novembre 2018).


 


 

Office du tourisme d’Ypres, Halle aux Draps, Grote Markt 34, B - 8900 Ieper.


À Toulouse, aux Abattoirs commencent les nouvelles expositions.

* Eduardo Chillida. La gravedad insistent (6 avril-26 août 2018).


 

* Gravité zéro (6 avril-7 octobre 2018).


 

Abattoirs, 76 allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.


À Paris, on découvre un nouveau ciné-club, le ciné-club Yda, du Mouvement des citoyens français d’origine vietnamienne (MCFV).

* À 14h00 : La Chouette et le moineau (Cú và chim se sẻde) de Stéphane Gauger (2007).


 

Dans la foulée, les amoureux du Vietnam notent tout de suite le colloque de l’Inalco, le 9 avril 2018.
Accès gratuit, inscription nécessaire.

Studio Galande 42 rue Galande, 75005 Paris.
Maison de la Recherche de l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), 2 rue de Lille, 75007 Paris.


À Lyon, le Musée des Confluences fête un grand voyageur : Hugo Pratt, lignes d’horizons (7 avril 2018-24 mars 2019).
Pour une fois, Corto Maltese va devoir rester sédentaire un moment.


 

Musée des Confluences, 86 quai Perrache, 69002 Lyon.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 7 au 13 avril 2018.



Vendredi 6 avril 2018

 

Jacques Higelin (1940-2018) est mort tout à l’heure, ce vendredi 6 avril 2018.

Sur France Culture.


 


 


Ce vendredi 6 avril 2018, un an jour pour jour après la disparition de Armand Gatti (1924-2017), ses cendres seront déposées à proximité de celles de Nestor Makhno (1889-1934, comme il l’avait souhaité.


 


 

* À 15h15  : Rendez vous devant le crématorium.


 

À Marseille, des hommages lui seront rendus tout le mois d’avril : au Théâtre de la Cité, à Vidéodrome2,
au Gyptis, à Friche de la Belle de Mai (10-30 avril 2018).

Columbarium du Père-Lachaise, 71 rue des Rondeaux, 75020 Paris.


Les Grands Voisins, 2e saison (avril 2018-juin 2020).

Pour fêter cette renaissance, ils organisent un week-end de portes ouvertes convivial.


 

L’occasion de découvrir les nouveaux aménagements des cours Robin et Oratoire, la Lingerie toute neuve, la Ressourcerie dans ses nouveaux locaux et les ateliers-boutiques de la Galerie Oratoire fraîchement installés.
Au programme : concerts, Dj sets, fanfares, grand banquet, barbecue, activités bien-être, performances, cours de danse, jeux en extérieur.


 

Bonne nouvelle : Les Grands Voisins seront à la Biennale d’architecture de Venise 2018 (26 mai-25 novembre 2018). Leur projet sera présenté dans le Pavillon français, avec le 6B, l’Hôtel Pasteur, Le 104, la Convention entre autres, qui proposent tous de nouveaux usages collectifs pour les lieux urbains.

En attendant, faites votre programme du week-end parisien.

Les Grands Voisins, ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74, avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


À Paris, le Musée du Jeu de Paume succède au Cinéma du réel de la BPI (23 mars-1er avril 2018), pour compléter une Rétrospective intégrale Shinsuke Ogawa & Ogawa Pro inédite, à ce jour, même IMDB est incomplet (3-28 avril 2018).


 

Shinsuke Ogawa (1936-1992), cinéaste militant, et le collectif Ogawa Productions (Ogawa Pro, Toshio Iizuka, Shinsuke Ogawa, Yuji Okumura, Haruo Nosaka, Naoki Tadokoro) qu’il fonda en 1968 au milieu des révoltes étudiantes, sont des figures de référence du documentaire de combat japonais.


 

Les trois grandes périodes du travail de Ogawa sont programmées par Ricardo Matos Cabo, en deux temps, par les deux institutions :

* La contestation étudiante des années 60, présentée par le Cinéma du Réel.
On a pu voir, notamment, La Mer de la jeunesse (1966), La Forêt de l’oppression (1977), Rapport sur de la lutte à Haneda (1967).

* Le combat des paysans contre la construction de l’aéroport international de Narita (1968-1977), puis la vie quotidienne des paysans dans les rizières du Nord du Japon (1977-1987), présentés par le Jeu de Paume.


 

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Sanrizuka. La Guerre de trois jours (Sanrizuka : Daisanji kyosei sokuryo soshi toso), 1970.

* À 18h00
 : Sanrizuka. Les Paysans de la Seconde Forteresse (Sanrizuka : Dainitoride no hitobito), 1971.

Bonne lecture :

* Abé Mark Nornes, Forest of Pressure. Ogawa Shinsuke and Postwar Japanese Documentary, Minneaopolis, University of Minnesota Press, 2007.


 

Sur France Culture.

Cf. aussi :

* "Sur trois films de Shinsuke Ogawa" par Jean Delmas, in Jeune Cinéma n°66, novembre 1972.

* Entretien avec Shinsuke Ogawa, (Festival de Pesaro 1971), ibidem.

Faites votre programme.

Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, 75001 Paris.


À Lyon, c’est le week-end de Quais du polar (6-8-avril 2018).


 

Avec des fenêtres thématiques :

* Mai 68.

* Écologie.

* Centenaire de la paix.

Faites votre programme cinéma.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Bologne, la Cineteca offre une cycle de cinéma français : Festival del nuovo cinema francese (6-15 avril 2018).

Ce soir :

* À 20h15 : Au revoir là-haut de Albert Dupontel (2017).


 

* À 22h30 : Au fil d’Ariane de Robert Guédiguian (2014).


 

Faites votre programme.

Cinema Lumière, sala Mastroianni, piazzetta Pier Paolo Pasolini, via Azzo Gardino 65, 40122 Bologna.


À Bruxelles, la Cinematek continue à rendre hommage aux récents disparus.

* À 20h00 : Amour
 
(Szerelem) 
de Károly Makk (1971).

Karoly Makk (1925-2017), l’un des plus grands et des plus ironiques réalisateurs hongrois d’après-guerre, est mort l’année dernière.
Ses films ont souvent été sélectionnés par le Festival de Cannes. Amour avait reçu le Prix du Jury de celui de 1971.


 


 

Cinematek, salle Plateau, Baron-Horta straat 9, 1000 Bruxelles.



Jeudi 5 avril 2018

 

Le cinéma La Clef va définitivement fermer, malgré les protestations et les pétitions.
C’est un crève-cœur.


 

Le mercredi 11 avril 2018, à 20h00, on y va tous pour voir :

* 68, mon pere et les clous de Samuel Bigiaoui (2017).

Pour marquer notre solidarité avec ce merveilleux cinéma.
Mais aussi parce que le film de Samuel Bigiaoui est un petit bijou. C’est le fait du hasard, mais aussi un signe des temps : le film fait écho à cette fermeture.
Que le temps passe, que les temps changent, on le sait. Parfois, c’est bien. Ces temps derniers, c’est mal.


 

Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


Hors préoccupations politiciennes (le maintien, à tout prix, du capitalisme comme horizon indépassable, ou non), il y a deux grandes perspectives, ici (sur Terre) et maintenant (en ce 21e siècle qui vieillit sensiblement) : la question de l’écologie politique et la question de l’intelligence artificielle, qui, toutes deux, sous-entendent la question de la survie de l’humanité.


 


 

Toutes les manières d’aborder ces deux questions capitales nous semblent précieuses, y compris, bien entendu, les voies artistiques. Et pas parce que c’est "tendance" à la machine à café - quelle horreur - mais parce que c’est politiquement nécessaire. Et que, d’une certaine façon, tout gouvernement qui ne les met pas dans ses priorités absolues, ne "prévoit" rien, et se place, de facto, dans l’illégitimité.


 

Au Grand Palais, s’ouvre l’exposition Artistes et robots (5 avril-9 juillet 2018).


 

Chez Médiapart, on considère que l’exposition est datée et insuffisante.


 

Mais il faut bien commencer par un bout.
On peut complèter avec France Culture.


 

Il faut ensuite persévérer sur le sujet, en prenant conscience que ce qui semblait, il y a encore une décennie, relever de la science-fiction (du cinéma et de la littérature "de genre"), est devenu, désormais, quasiment hyper-réaliste.

Un petit basique revu, qui tient vachement bien la route :

* I, Robot de Alex Proyas (2003).


 

Le film, réalisé au 21e siècle, est basé sur la nouvelle de Isaac Asimov (1920-1992) : Robot Dreams (1986).
Ce qui nous confirme qu’il n’y a plus de temps à perdre.


 

Bonne lecture :

* Isaac Asimov, Robot Dreams, short story in Robot Dreams, New York, Berkley Books, 1986. Le Robot qui rêvait, traduction de France-Marie Watkins, Paris, J’ai lu, 1988.


 

Autre bonne lecture :

* Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences, Paris, Odile Jacob, 2006.


 

On peut continuer avec ce que disait de l’intelligence artificielle, à la BBC en 2014, Stephen Hawking (1942-2018). À l’en croire, si l’espèce humaine veut survivre (aux fléaux de l’Anthropocène, à la démographie galopante et aux agressions des intelligences supérieures), il faudra des migrations sur une autre planète dans les cent ans qui viennent.

On peut aussi, carrément, prolonger cette réflexion en une rêverie : Et si nous étions, nous-mêmes, des robots très évolués qui auraient buggé, saison 42 des Real Humans, qui, eux, auraient été éliminés il y a très très longtemps ?
Une hypothèse qui renouvelerait les recherches côté Big Bang.
Et qui éclairerait peut-être un peu quelques absurdités des idéologies dominantes : les rationalités trompeuses des chiffres très mariées (et contre nature) avec les terrifiantes pulsions d’empathie, par exemple.


 

Grand Palais, 3 avenue du Général-Eisenhower, 75008 Paris.


À Beaubourg, commence le cycle Amir Naderi et le cinéma moderne iranien (5 avril-17 juin 2018).


 

Une rétrospective intégrale de l’œuvre de Amir Naderi, en sa présence, et dans son environnement originel, avec 20 films de 14 cinéastes iraniens : Abbas Kiarostami, Mohsen Makhmalbaf, Sohrab Shahid Saless, Bahram Beyza’i, Naser Taqva’i… (programmation de Agnès Devictor).

Ce soir :

* À 20h00 : Le Coureur (Davandeh) de Amir Naderi (1985).
Précédé de : Où en êtes-vous, Amir Naderi ? (2018).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


On connaît le festival Théâtre en français de Barcelone, né en 2017, qui en était à sa deuxième édition, en février 2018.

La réciprocité s’est imposée.
Paris (et l’Île de France) accueillent le Festival de théâtre d’auteurs catalans, Barcelone en scène, 1ère édition (5-18 avril 2018).


 

Invités : Josep Maria Miró et Pau Miró, Sergi Belbel, Marc Garcia Coté et Jan Vilanova.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Nid (Niu) de et mis en lecture par Marc Garcia Coté (Studio Hébertot 78bis boulevard des Batignolles, 75017 Paris).

Demain, vendredi 6 avril 2018, soirée d’ouverture :

* À 20h00 : Buffles, une fable urbaine (Búfals) de Pau Miró.
Mise en scène de Édouard Signolet.
Rencontre à l’issue de la réprésentation à l’équipe de la pièce, son auteur et de sa traductrice, Clarice Plasteig.


 


 

Faites votre programme.

Théâtre 13, 30 rue Chevaleret, 75013 Paris.



Mercredi 4 avril 2018

 

Martin Luther King (1929-1968) a été assassiné il y a exactement 50 ans. Il avait 39 ans, il a, aujourd’hui, 89 ans.
Il est né un 15 janvier, et chaque 3e lundi de janvier, le Martin Luther King Day est férié aux États-Unis.
Et depuis, 50 ans, on continue à tirer sur les Afro-Américains comme sur des lapins. Dernière "bavure" en date : Stephon Clark, 22 ans, non armé, huits balles dans le dos, le 18 mars 2018.

L’histoire ne repasse pas les plats ?
Ça dépend des plats.


 


Bon anniversaire à Marguerite Duras (1914-1996), 104 ans aujourd’hui, toujours moderne.


 


À Brive, commencent les Rencontres internationales du moyen métrage, 15e édition (3-8 avril 2018).


 

En 2018 :

* Les débuts de Krzysztof Kieślowski, avec Premier Amour (1974) et Curriculum Vitae (1975).

* Les débuts de Stephen Frears, avec The Burning (1968) et A Day Out (1972).

La compétition 2018.


 

Hier, la cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence de Alain Cavalier, avec Léon, le VIe volet de sa série Six Portraits XL


 

Aujourd’hui, commence la compétition.

* À partir de 14h00 : Heaven is Still Far Away de Ryûsuke Hamaguchi (2016) ; De Madrugada de Inês de Lima Torres (2017) ; Rémy de Guillaume Lillo (2018) ; Cross de Idir Serghine (2018) ; Allons enfants de Stéphane Demoustier (2017) ; Je vous déclare amour de Frédérique Devillez (2018).

* À 21h30, une série : Lipstick on Your Collar de Dennis Potter, épisodes 1 et 2 (1993).


 

Faites votre programme.

Cinéma Rex, 3 boulevard Général-Koenig, 19100 Brive-la-Gaillarde.


À Beaune, au Festival international du film policier, 10e édition, que du beau monde (4-8 avril 2018).


 

Hommage à David Cronenberg, en présence de Viggo Mortensen, et au jury, Lambert Wilson et Lucas Belvaux.
Comme nul ne l’ignore, le polar, c’est une affaire d’hommes pour les hommes, où les femmes - forcément fatales - doivent rester à leur place. Enfin sauf les polars spécial gonzesses (pas fatales du tout, elles), Agatha Christie ou Donna Leon.
Cette année au moins, pour ses têtes d’affiche, Beaune est dans la tradition.

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h00 : The Third Murder (Sandome no satsujin) de Hirokazu Kore-eda (2017).


 

Faites votre programme.

Festival de cinéma de Beaune, 6 boulevard Perpreuil, Porte-Marie-de-Bourgogne, 21200 Beaune.


À Paris, à la Fondation Seydoux, commence la Rétrospective Maurice Tourneur (4 avril-1er mai 2018).

* À 14h30 : A Girl’s Folly de Maurice Tourneur (1917).


 

* À 16h00 : Trilby de Maurice Tourneur (1915).


 

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, à l’Entrepôt, le premier mercredi de chaque mois, c’est ciné-club.

Aujourd’hui, un grand classique que nul de devrait ignorer.

* À 20h00 : L’An 01 de Jacques Doillon, Alain Resnais, Jean Rouch, d’après Gébé (1973).


 

L’Entrepôt, 7 rue Francis-de-Pressensé, 75014 Paris.


À Paris, à la BPI, commence le cycle À l’œuvre. Être(s) au travail (4 avril-11 juillet 2018).


 

Soirée d’ouverture :

* À 20h00 : The Boot Factory de Lech Kowalski (2000).


 


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, Bibliothèque publique d’information, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Paris le festival du cinéma brésilien, Jangada, 20e édition a commencé hier (3-10 avril 2018).


 

Ce soir :

* À 19h40 : Arabie de Affonso Uchôa & João Dumans (2017).


 

* À 21h30 : Les Deux Irènes (As Duas Irenes) de Fabio Meira (2017).


 

Faites votre programme fictions, et votre programme documentaires.

Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Un cheval nommé éléphant (Un caballo llamado Elefante) de Andrés Waissbluth (2016).

* Candelaria de Jhonny Hendrix Hinestroza (2017).

* À l’heure des souvenirs (The Sense of an Ending) de Ritesh Batra (2017).

* La Mort de Staline (The Death of Stalin) de Armando Iannucci (2017).

* Abracadabra de Pablo Berger (2017).

* Nul homme n’est une île de Dominique Marchais (2017).

* Percujam de Alexandre Messina (2017).

* Des figues en avril de Nadir Dendoune (2017).

* Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot de Gus Van Sant (2018).

* Mademoiselle Paradis (Licht) de Barbara Albert (2017).

Les ressorties en versions restaurées : deux Hercule Poirot de derrière les fagots.

* Le Crime de l’Orient-Express (Murder on the Orient Express) de Sidney Lumet (1974).

* Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin (1978).



Mardi 3 avril 2018

 

Aujourd’hui, service minimum, solidarité avec tous les grévistes.


 

Bonnes lectures :

* Henri Lefebvre, "L’irruption de Nanterre au sommet", L’Homme et la société n°8, 1968, pp. 49-99.


 

* Henri Lefebvre, Mai 68. L’Irruption, Éditions Syllepse, janvier 1998
préface de René Lourau, postface de René Mouriaux & Pierre Cours-Salies.


 


À Paris, au Forum des images, Pour Kate Millett (1934-2017), avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Documentaire sur grand écran et le Festival international de films de femmes.


 

À 19h00 :

* Kate Millett parle de la prostitution avec des féministes de Catherine Lahourcade, Anne-Marie Faure-Fraisse & Syn Guérin (groupe VIDEA, 1975).

* Three Lives de Kate Millett (1971).


 

À 21h30 :

* Hommage de Kate Millett à Simone de Beauvoir de Anne Faisandier (1986).

* Regarde elle a les yeux grand ouverts de Yann Le Masson, Nicolle Grand & le Collectif de Femmes MLAC (1980).


 

En présence de Jackie Buet, Anne Faisandier, Anne-Marie Faure-Fraisse, Nicole Fernandez Ferrer, Geneviève Fraisse, Syn Guérin, Sophie Keir.


 

Forum des images, 2 rue du Cinéma, Forum des Halles, 75001 Paris.


À Paris toujours, les ciné-clubs.

Le ciné-club du Centre culturel irlandais (CCI) fête le vingtième anniversaire des accords de paix en Irlande du Nord.
Le 25 septembre 1983, trente-huit prisonniers de l’IRA se sont échappés de la prison de haute sécurité de Maze.

* À 19h30 : Maze de Stephen Burke (2017).


 

Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.


Le ciné-club de l’ENS.

* À 20h30 : The Five Obstructions (De fem benspænd) de Jørgen Leth & Lars von Trier (2003).


 

ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Lyon, c’est la séance des Causeries du IIIe de Sonia Bove & Bernard Chardère.

* À 18h00 : L’INA dans la Région Auvergne-Rhone Alpes.
Conférence de Jérome Gouy.

Les archives de l’Institut national de l’Audiovisuel (INA) sont devenues la plus grande banque d’images en ligne au monde.
Jérome Gouy en dirige la délégation régionale et il a développé des productions interactives dont il montrera les résultats avec des extraits de films.

Mairie du 3ème, salle Eugène-Brouillard, 215 rue Duguesclin, 69003 Lyon.


Et pour conclure, une bonne question, à Paris et partout ailleurs :

* À 18h00 : En quoi la révolution est-elle encore d’actualité ?
Avec Projet d’utopie Bernard Friot et Frédéric Lordon.


 

Université Paris-1 Tolbiac, Centre Pierre Mendes-France (PMF), Amphi H, 90 rue de Tolbiac, 75013 Paris.



Lundi 2 avril 2018

 

À Bruxelles, des nouvelles de Chine (2-5 avril 2018).
La Cinematek avait organisé une rétrospective intégrale de Wang Bing, en 2014. Elle présente aujourd’hui ses derniers films.

Ce soir :

* À 19h00 : Argent amer (Ku Qian) de Wang Bing (2016).
En présence de Wang Bing avec Elena Pollacchi.


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, C’est déjà demain, la séance mensuelle de l’Agence du court métrage, à 20h00, en présence de Laura Tuillier et Alexandre Steiger.

* Vibrato de Sébastien Laudenbach (2017).

* Pourquoi j’ai écrit la Bible de Alexandre Steiger (2017)
(Prix SACD de la meilleure première œuvre de fiction Clermont-Ferrand 2018).


 

* Le vent tourne de Laura Tuillier (2017) ;

* Ato San Nen de Pedro Collantes (2017) ;


 

* Garden Party de Théophile Dufresne, Florian Babikian, Gabriel Grapperon, Lucas Navarro, Vincent Bayoux & Victor Claire (2016).

MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.



Dimanche 1er avril 2018

 

Bon anniversaire à Andrée Tournès (1921-2012).
Six années après sa disparition, elle nous manque encore.


 


À Sacramento, Calif., on sait maintenant, grâce à l’autopsie, que Stephon Clark, 22 ans, flingué le 18 mars 2018 par des flics qui se sentaient menacés, a, en fait, pris 8 balles dans le dos.


 

Il téléphonait dans le jardin de sa grand-mère. Il a mis dix minutes à mourir.


 

Pas de commentaire de la Maison blanche qui considère que c’est un fait divers d’intérêt local.

Plus ça change et plus c’est pareil.


Depuis la bactérie originelle, les humains ont fait du chemin.

Éternel retour. Vers les origines, mais légèrement transformé ?


 


À Saint-Gelven, Côtes d’Armor, Julien Salaud a investi la vieille abbaye de Bon-Repos, pour y installer ses Rêves stellaires (1er avril-31 octobre 2018).


 

Abbaye de Bon Repos, 22570 Bon-Repos sur Blavet (Saint-Gelven).



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.

 


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