Journal de Ellis & Neck (février 2019) I
1er-15 février 2019
publié le vendredi 15 février 2019


 

FÉVRIER 2019

(1er-15 février 2019)
 



Vendredi 15 février 2019

 

À Amsterdam, le Rijkskmuseum ouvre une exposition historique : All the Rembrandts (15 février-10 juin 2019).


 

L’exposition Tous les Rembrandt est le premier volet d’une trilogie, et sera suivie par La Restauration de La Ronde de nuit (été 2019) et par Rembrandt-Velazquez (11 octobre 2019-19 janvier 2020).

D’ailleurs, toute la Hollande se mobilise.

* À Amsterdam, aux Archives de la ville (Gemeente Amsterdam Stadsarchiev) : Rembrandt en privé. Des histoires d’amour, d’argent et d’art (7 décembre 2018-7 avril 2019).

* À Amsterdam encore, au Jewish Historical Museum : Saint Pierre en prison (13 septembre 2018-10 novembre 2019).

* À La Haye, au Mauritshuis : Rembrandt et l’âge d’or hollandais (31 janvier-15 septembre 2019).

* À Leyde, au Lakenhal : Rembrandt & the Dutch Golden Age (20 juin-3 octobre 2019). Puis * Young Rembrandt 1624-1634 (3 novembre 2019-9 février 2020).

* À Leeuwarden, au Fries Museum : Rembrandt et Saskia (24 novembre 2018-7 mars 2019).

Rembrandt appartient à tout le monde, c’est entendu, du MET de NYC au Louvre d’Abou Dhabi en passant par le Musée Jacquemart-André.
Mais il faut de temps en temps remettre les pendules à l’heure et rendre à César...
Ah mais.

Sinon, au cinéma :

Charles Laughton chez Alexandre Korda en 1936, Michel Bouquet chez Gabriel Axel en 1978, Klaus Mlaria. Brandauer chez Charles Matton en 1999, Martin Freeman chez Peter Greenaway en 2008, notamment ont incarné Rembrandt (1606-1669).

Notre préféré :

* La Ronde de nuit (Nightwatching) de Peter Greenaway (2008).


 

Sur France Culture.

Rijksmuseum, Postbus 74888, 1070 DN Amsterdam.


À Paris, au ciné-club de l’Aéro-club, la science-fiction vient du froid, pour une soirée privée, avec le film qui a inspiré Kubrick.

* À 19h30 : Ikarie XB1 de Jindrich Polák (1963).


 

Avant la projection, des extraits de films, des actualités, des cartoons.
Et après, le pot traditionnel de l’amitié.

On s’inscrit pour être invité.

Salon de l’Aéro-Club de France, 6 rue Galilée, 75016 Paris.


À Paris, au Musée du Jeu de Paume, les nouvelles expositions (12 février-2 juin 2019).

* Luigi Ghirri. Cartes et territoires.


 

* Florence Lazar. Tu crois que la terre est chose morte...


 

* Julie Béna. Anna & the Jester dans La Fenêtre d’Opportunité.


 

Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, 75008 Paris.



Jeudi 14 février 2019

 

Valentin, béatifié pour cause de martyre, on ne sait plus trop qui c’est (si on l’a jamais su) mais la fête commerciale du 14 février, elle, n’échappe à personne.
On le fête partout, même chez les plus estimables de nos correspondants.
Si c’est l’occasion d’aller au ciné, va pour Valentin.

À Bruxelles, la Cinematek raconte quatre belles histoires d’amour.

Aujourd’hui :

* À 18h00 : Le Baiser (The Kiss) de Jacques Feyder (1929).


 

* À 19h00 : Je sais où je vais (I Know Where I’m Going !) de Michael Powell & Emeric Pressburger (1945).


 

* À 20h00 : La Lettre écarlate (The Scarlet Letter) de Victor Sjöström (1926).


 

* À 21h00 : Happy Together de Wong Kar-Wai (1997).


 

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À Brooklyn, au BAM, dans le cadre de XOXO, BAM (8-24 février 2019), c’est Note Book On Love (14-21 février 2019).

Aujourd’hui :

* À 16h15 : Love & Basketball de Gina Prince-Bythewood (2000).


 

Faites votre programme.

BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.


À Manhattan, au Metrograph, ça dure quasiment tout le mois, mais au moins, on est plus proche de la dangereuse réalité de l’amour (8-24 février 2019) :

Ça a commencé par Querelle de Rainer Werner Fassbinder (1982).


 

Ça a continué par Crash de David Cronenberg (1996).


 

Ce soir, c’est plus tradi :

* Casablanca de Michael Curtiz (1942).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À New York toujours, au Moma, on la joue female (et ils ont raison, c’est prudent) : The Future of Film Is Female, Part 2 (14-21 février 2019).

Aujourd’hui à 16h00, en présence des réalisatrices :

* Blame de Quinn Shephard (2018).


 

* Happy Birthday, Marsha ! de Sasha Wortzel & Reina Gossett (2018).


 

Ce soir à 19h00, en présence des réalisatrices :

* Clara’s Ghost de Bridey Elliott (2018).


 

* Feathers de A. V. Rockwell (2018).

Faites votre programme.

Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


Si, à Jeune Cinéma, on est absolument pour l’amour, plutôt deux fois qu’une et sous toutes ses formes, on préfère s’éloigner du troupeau et faire bande à part en fêtant ce jour de façon plus sombre (et plus réaliste) :

Le Saint Valentine’s Day massacre, qui eut lieu le 14 février 1929, fête cette année ses 90 ans. Seulement sept flingués à Chicago, et puis c’était des gangsters et on a fait mieux depuis. Mais la guerre des gangs (et des flics) ça demeure très glam.


 

Al Capone en ligne.

Et on le fête aussi à Vegas, The Sin City, au Mob Museum, musée national du crime ouvert le 14 février 2012.

Mob Museum, 300 E Stewart Avenue, Las Vegas, NV 89101.


À Saint-Denis, la Compagnie Jolie Môme a choisi ce jour pour converser avec Pierre Rimbert (avec les Amis du Monde diplomatique) sur les femmes, la moitié du ciel et des ronds-points. Entrée libre

* À 19h00 : Les femmes sont l’avenir de la classe ouvrière.

Bonne lecture :

* Pierre Rimbert, "La puissance insoupçonnée des travailleuses", Monde Diplomatique de janvier 2019.


 

Merci à François Bard.

La Belle Étoile, 14 rue Saint-Just, 93210 La Plaine Saint-Denis.


À Lyon, à l’Institut Lumière, commence la Rétrospective Vittorio de Sica (14 février-23 avril 2019).

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano) de Vittorio De Sica (1951).
Présentation par Maelle Arnaud.


 

On note tout de suite le rendez-vous du mercredi 13 mars 2019 :

* À 19h00  : Vittorio De Sica, conférence de Jean A. Gili.

* À 20h45 : Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi-Contini) de Vittorio De Sica (1970).


 

Faites votre programme.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69352 Lyon.


À Paris, à l’Institut culturel bulgare : Assen Zidarov. Réalité magique (14 février-14 mars 2019).


 

* À 18h30 : Vernissage d’un photographe inspiré par Yves Tanguy, René Magritte, Max Ernst, Toyen, André Masson, Francis Picabia, Salvador Dali.

Institut culturel bulgare, 28 rue la Boétie, 75008 Paris.



Mercredi 13 février 2019

 

À Paris, à l’Institut culturel italien : Oreste Zevola : una rivoluzione napoletana (13 février-14 mars 2019).

* À partir de 19h00 : Vernissage.
Entrée libre mais inscription nécessaire.

Il y 220 ans, après Campo Formio, il y eut une courte guerre entre le Royaume de Naples et la France. Inutile d’entrer dans les détails des alliances européennes réactionnaires contre la Révolution française, on trouve tout sur Internet. Toujours est-il que les troupes françaises victorieuses qui entrèrent dans Naples étaient républicaines, et la République napolitaine (alias "République parthénopéenne"), décrétée le 21 janvier 1799, enthousiasma les intellectuels et le peuple.
Elle fut de courte durée - La révolution s’exporte mal - mais elle demeure mythique pour tous les romantiques, du 19e siècle à nos jours.


 

Vue par Oreste Zevola, né en 1954, elle devient féérique.


 


 

Bonnes références :

* Il resto di niente de Antonietta De Lillo (2004), d’après le livre de Enzo Striano.


 

* La Sanfelice (Luisa Sanfelice) de Vittorio & Paolo Taviani (2004), d’après le roman de Alexandre Dumas.


 

Institut culturel italien, 50 rue Varenne, 75007 Paris.


À Paris, aux Beaux Arts, cinéma en entrée libre.

Ce soir, à 18h00, à travers deux films présentés par Charlotte Corchète, la persistance de conceptions racistes dans une ère post colonialiste :

* Café Togo de Chihying Musquiqui & Gregor Kasper (2018).
En leur présence.


 

* Soleil O de Med Hondo (1969).
Présentation par Amzat Boukari.


 

Beaux Arts, Amphithéâtre des Loges, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris.


À Paris, au Centre culturel suisse, deux expositions viennent d’ouvrir, en entrée libre. Avec Lauren Huret, une exploration du virtuel (les nouvelles technologies et leurs souterrains) et avec Pedro Wirz, un certain rapport au réel (la bonne vieille Terre).

* Lauren Huret. Praying for my Haters (3 février-28 avril 2019).


 


 

On note tout de suite le rendez-vous du samedi 16 février 2019 :

* À 17h00 : The Cleaners (Im Schatten der Netzwelt) de Hans Block & Moritz Riesewieck (2018).
Projection suivie d’une table ronde, L’image maudite, avec Yves Citton, Lauren Huret et Marie Lechner.


 

* Pedro Wirz. A Curbing Wall of Debris \ Nesting (3 février-24 mars 2019).


 


 

Centre culturel suisse, 38 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Les Drapeaux de papier de Nathan Ambrosioni (2018).

* Vice de Adam McKay (2018).

* Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez (2018).

* Deux Fils de Félix Moati (2018).

* Le Silence des autres (El silencio de los otros) de Almudena Carracedo & Robert Bahar (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Ange (Angel) de Ernst Lubitsch (1937).

* Les Recrues (La commare secca) de Bernardo Bertolucci (1962).

* Tommy de Ken Russell (1975).



Mardi 12 février 2019

 

À Paris, au ciné-club de CinéCaro, c’est la 5e saison avec pour thème Sensualité.

Ce soir :

* À 19h30 : Un jour Pina a demandé de Chantal Akerman (1983).
Débat avec Claude Guisard et Patrick Mimouni.


 

Auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.


À Paris, c’est la séance hebdomadaire du ciné-club de l’ENS.

Ce soir :

* À 20h30 : Sans soleil de Chris Marker (1983).
Présentation par Bamchade Pourvali.


 

Ciné-club ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Paris toujours, avec l’Institut polonais, "Martin Scorsese présente"
des œuvres moins connues de grands réalisateurs polonais, moins célèbres que Wajda : cette saison, Jerzy Kawalerowicz, Wojciech J. Has, Agnieszka, Holland, Krzysztof Zanussi, Tadeusz Konwicki.


 

Aujourd’hui, c’est la 2e séance de l’année.

* À 20h00 : Austeria de Jerzy Kawalerowicz (1982).
En présence de Wojciech Pszoniak.


 

Sur Jerzy Kawalerowicz.

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris, à la Librairie Le Monte-en-l’air on médite sur les infortunes de l’humour.

Ce soir :

* À 19h00 : Rencontre avec Warren Lambert.
Animation par Pacôme Thiellement.

L’humour est une forme d’expression protéiforme, sans loyauté, une machine de guerre mercenaire que tout le monde peut se payer, et qui peut vagabonder sans honte d’un maître à l’autre, d’une cause à l’autre, d’une époque à l’autre.
De Hara Kiri au Splendid, de Reiser à Clavier, les continents dérivent.
Warren Lambert démonte les rouages de la machine du Splendid.

Bonne lecture :

* Warren Lambert, Tropique du Splendid. Essai sur la France des bronzés, La Madeleine, Éditions LettMotif, 2019.


 

Le Monte-en-l’air, 71 rue de Ménilmontant / 2 rue de la Mare, 75020 Paris.


À Marseille, à Vidéodrome 2, dans le cadre de la rétrospective Friedkin Connection, 2ème partie (12-16 février 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : L’Anniversaire (The Birthday Party) de William Friedkin (1968).


 

* À 21h00 : Le Convoi de la Peur (Sorcerer) de William Friedkin (1977).


 

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.



Lundi 11 février 2019

 

À Bologne, à la Cineteca, on célèbre un film mythique du cinéma italien, Le Voleur de bicyclette.


 

Sa présentation en version restaurée est sertie par une exposition (photos et documents) et un cycle de films : Les Enfants du cinéma. De ’Monello’ a ’Roma’ (10-24 février 2019).

Aujourd’hui, plusieurs séances :

* À 16h30, 18h15, 20h00 et 22h15 : Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) de Vittorio De Sica (1948).
Présentation par Emi De Sica.


 

Le film est précédée par :

* Maccheroni de Raffaele Andreassi (1959).


 

Faites votre programme.

Cinema Lumière, sala Mastroianni, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.


À Paris, en attendant la 38e édition du Festival Jean-Rouch (16-23 novembre 2019), on suit les activités du séminaire mensuel. Entrée libre

Ce soir, on prend des nouvelles du Laos d’aujourd’hui, le pays le plus bombardé de l’histoire entre 1964 et 1973, bien qu’il ne soit jamais entré officiellement en guerre.

* À 18h00 : The Remnants de Paolo Barberi & Riccardo Russo (2017).
Débat avec Paolo Barberi.


 

Faites votre programme.

Comité du film ethnographique, Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris.


À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), présente le Grand Prix du Festival Filmer à tout prix 2017.

* À 20h00 : Kalès de Laurent Van Lancker (2017).
En sa présence, avec Khalid Mansour.


 

Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue de Quincampoix, 75004 Paris.



Dimanche 10 février 2019

 

Tomi Ungerer (1931-2019) est mort hier, samedi 9 février 2019.


 

L’année dernière, le 16 novembre 2018, le Journal de Louise Wimmer recommandait l’exposition temporaire qui a lieu dans son musée, ouvert en 2007, à partir des donations qu’il a faites, depuis 1975, à Strasbourg, sa ville de naissance (dessins satiriques et politiques, affiches de cinéma, jouets, illustrations de contes et légendes) : Strasbourg 1918-1924, le retour à la France vu par les illustrateurs (16 novembre 2018-17 mars 2019).


 


 

On prend le temps de l’écouter parler de son angoisse, de la lumière, de l’amitié, de la mort, de l’Alsace.

* Tomi Ungerer. Laissons les mystères tranquilles (Lasst die Geheimnisse in Ruhe) de Pierre Bischoff (2011).

Tomi Ungerer - Spielweg - Pierre Bischoff from Aimée Coquillat on Vimeo.


 

Musée Tomi-Ungerer, Centre international de l’Illustration, Villa Greiner, 2 avenue de la Marseillaise, 67000 Strasbourg.


À Paris, à la Villa Vassilieff, en collaboration avec le Centre Pompidou et l’Institut culturel mexicain de Paris, on rend hommage à Teo Hernandez (1939-1992), Mexicain de Paris, figure du cinéma expérimental français : Éclater les apparences (7 février-27 avril 2019).


 


 


 

En 1979, il y a 40 ans, Gérard Courant et Joseph Morder recueillaient ses propos.


 

Villa Vassilieff, chemin du Montparnasse, 21 avenue du Maine, 75015 Paris.


Siné Mensuel n°83 de février 2019 est paru.


 

Avec, notamment, une interview de Noël Godin.

Le sommaire.

On s’abonne.

Le dernier hors-série, un collector, qui fête ses dix ans, n’est pas encore (tout à fait) épuisé.


 


Le Monde diplo, parfaitement "irresponsable", a mis en ligne la carte des lieux de pouvoir à Paris (aka Il était une fois dans l’Ouest). Cela a dérangé pas mal de gens.


 

La carte était parue dans Manière de voir n° 126 de décembre 2012-janvier 2013).

On consulte la collection du bimestriel Manières de voir.

Du coup, le Monde diplo persévère diaboliquement et met en ligne des textes d’archives, toujours aussi vivaces, consultables librement, même si on n’est pas abonné. Avec toujours d’aussi pertinentes et admirables illustrations.


 

On feuillette le numéro de février 2019, avec un article lumineux de Serge Halimi & Pierre Rimbert, sur la lutte de classe en France.


 

Bon, ça ne dispense pas de lire le titre quasi "éponyme" Les Luttes de classes en France de Karl Marx (1850), mais ça permet la procrastination.



Samedi 9 février 2019

 

Albert Finney (1936-2019) est mort avant-hier, le 7 février 2019.
De Shakespeare à James Bond, il sut tout faire, tout incarner.

Mais pour nous, il demeure l’apparition de ce jeune homme en colère de l’après-guerre, qui, chez Karel Reisz, à travers le free cinema, dans Samedi soir et dimanche matin (1960), préfigurait une belle époque, où tout semblait possible.


 

Tout autant que le Tom Jones de Tony Richardson (1963), lutin joyeux qui clamait que tout était effectivement possible.


 

Cf. aussi Entretien avec Karel Reisz.
Et Le Free Cinema (1956-1963) : Les débuts vus par un Italien.


À Londres, la Tate Britain présente une rétrospective de l’œuvre du photographe légendaire Don McCullin, né en 1935 : History Through the Lens (5 février-6 mai 2019).

60 ans de témoignages avec plus de 250 photos : les guerres, la pauvreté, la classe ouvrière, et les paysages qui apaisent.


 

Tate Britain, Millbank, Westminster, London SW1P 4RG.


À Paris, au Musée du Quai Branly : Approches de l’île. L’insularité et les Outre-Mer, rencontres, tables rondes, films (3 février-20 avril 2019).


 

Dans ce cadre, du cinéma en entrée libre, en collaboration avec le Festival international du film insulaire de Groix (FIFIG).

Aujourd’hui à 17h00 :

* Nowhere Line, Voices from Manus Island de Lukas Schrank (2015).

Nowhere Line : Voices from Manus Island (trailer) from Lukas Schrank on Vimeo.


 

* Island of the Hungry Ghosts de Gabrielle Brady (2018).


 

Faites votre programme jusqu’en avril 2019.

Musée du Quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris.


À Paris, au Saint André des Arts, le cycle VoiRevoir - le choix des spectateurs - propose, pendant quelques jours, sur grand écran, une rareté qu’on ne trouve qu’en DVD (6-12 février 2019) :

* À 15h15 : La Traite des Blanches (La tratta delle bianche) de Luigi Comencini (1952).


 

Cinéma Saint André des Arts, 30 rue Saint-André des Arts, 75006 Paris.


À Marseille, Sophie Calle est partout, avec des livres, des photos, des vidéos, des films, des performances, etc. (26 janvier-22 avril 2019).


 

Cette vieille séparation, totalement artificielle, de l’esprit (alias âme) et du corps, ceux qui l’ont abolie le mieux sont sans doute les dandys, qui, comme Oscar Wilde, veulent faire de leur vie une œuvre d’art.
Sophie Calle, elle, est une post-dandy.
Après la fracture théologique de l’âme et du corps à travers les siècles occidentaux, puis son recollage plus ou moins satanique par des mécréants de la fin du 19e siècle, elle a préfiguré, à la fin du 20e siècle, le temps de la synthèse.


 

On n’a pas oublié ses Filatures parisiennes (1978-1979), sa Suite Vénitienne (1980), L’Hôtel (février 1981), son histoire avec Greg Shephard (No sex last night (1992), son contrat avec Paul Auster (Gotham Handbook) (1994).

C’est comme si elle extrayait l’œuvre d’art (de nature divine) de son corps (de nature terrestre) et de sa vie (de nature sociale), ressuscitant ainsi une distance et rendant possible une circulation. Une attitude résolument moderne provoquant, en quelque sorte, la naissance de l’œuvre par scissiparité, une descendance.


 


 

Aujourd’hui, on la rencontre, dans son nouveau jeu de piste sans fin, au Musée des Beaux-Arts.

Prochains rendez-vous : au Muséum d’histoire naturelle le 21 février 2019, au Château Borély le 14 mars 2019, au Musée Grobet-Labadié le 4 avril 2019, à la Vieille Charité le 18 avril 2019

Musée des Beaux-Arts de Marseille, 9 rue Édouard-Stephan, 13004 Marseille.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 9 au 15 février 2019.



Vendredi 8 février 2019

 

À Toulouse, à la Cinémathèque, on fête les 20 ans du cinéma des marges : Extrême Cinéma, 20e édition (8-16 février 2019).

Ce soir, ciné-concert :

* À 21h00 : Une page folle (Kurutta Ippeji) de Teinosuke Kinugasa (1926).
Accompagnement par Nori Ubukata au benshi et au thérésyn.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Grenoble, à la Cinémathèque le grand cycle de la saison, Odyssée, se poursuit

Ce soir :

* À 20h00 : Liverpool de Lisandro Alonso (2008).


 

Cinémathèque de Grenoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.
Cinéma Juliet-Berto, passage du Palais de Justice, 38000 Grenoble.


À Strasbourg, c’est le rendez-vous mensuel de Horreur c’est vendredi, 14e saison, pour faire patienter avant le prochain festival FEFFS, créé en 2008, qui aura lieu en septembre 2019.

Ce soir, épisode 2, chef d’œuvre SM :

* À 22h00 : Hellraiser de Clive Barker (1988).


 

Cinéma Star Saint-Exupéry, 18 rue du Vingt-Deux Novembre, 67000 Strasbourg.


À Marseille, le festival du film polonais Kinopolska se décentralise (8-9 février 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : Tower. A Bright Day (Wieża. Jasny dzień) de Jagoda Szelc (2017).


 

* À 21h30 : Birds Are Singing in Kigali (Ptaki śpiewają w Kigali) de Joanna Kos-Krauze & Krzysztof Krauze (2017).


 

Faites votre programme.

Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
Cinéma La Baleine, 59 cours Julien, 13006 Marseille.


À Brooklyn, au BAM, deux expositions commencent

* Frida Kahlo. Appearances Can Be Deceiving (8 février-12 mai 2019).

Tout sur la grande artiste mexicaine, épousée par Diego Rivera, admirée par André Breton et Léon Trotski, devenue, au fil des décennies, une grande star à part entière.


 


 

Et aussi :

* One : Egúngún (8 février-18 août 2019).


 


 

Tout sur la splendeur des costumes de danse du culte Egungun-Yoruba (Bénin-Nigéria).

Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway, Brooklyn, NY 11238.


À Paris, à Beaubourg, en collaboration avec le Städel Museum de Francfort : Vasarely. Le partage des formes (6 février-6 mai 2019).

Pour la première fois en France, 300 œuvres pour célébrer le père de l’Op’ Art.


 

Sur France Culture : Vendre aux riches pour donner aux pauvres.

Centre Georges-Pompidou, place Pompidou, 75004 Paris.


À Paris, à la Maison de la poésie, une grande histoire d’amour épistolaire.

* À 20h00 : Correspondance (1932) de Anaïs Nin & Henry Miller.
Par Joana Preiss & Olivier Martinaud.

Bonne lecture :

* Anaïs Nin & Henry Miller, Correspondance passionnée, traduction de Béatrice Commengé, Stock, 2007.


 

Maison de la poésie, passage Molière, 157 rue Saint-Martin, 75003 Paris.



Jeudi 7 février 2019

 

À Berlin, commence la Berlinale 2019, 69e édition (7-17 février 2019).


 

Cette année 2019, c’est Juliette Binoche qui préside le jury international pour la distribution des Ours. Aux côtés des autres prix.

Et la Retrospective 2019 est consacrée aux réalisatrices : Self-determined. Perspectives of women filmmakers.

Pour toutes les sections, c’est as usual :

* Notre préférée : le Forum.


 

Les autres sections :

Compétition, Courts métrages, Panorama, Generation, Perspektive Deutsches Kino.

Ce soir, cérémonie d’ouverture au Berlinale Palast, transmise en direct sur ZDF :

* À 19h30 : The Kindness of Strangers de Lone Scherfig (2019).


 


 

Faites votre programme.

Berlin International Film Festival, Potsdamer Platz 11, 10785 Berlin.


À Paris, Les Éditions Maurice-Nadeau et la Librairie Belle Lurette, invitent à fêter Maurice Nadeau (1911-2013) et sa vision du monde, à la fois littéraire et politique, dans cette époque capitale que furent les lendemains de la Libération.


 

* À 19h30 : Rencontre avec Tiphaine Samoyault et Gilles Nadeau.

Bonne lecture :

* Maurice Nadeau, 60 ans de journalisme littéraire. Tome 1 : les années Combat (1945-1951), préface de Tiphaine Samoyault, Éditions Maurice-Nadeau, 2018.


 

Ce premier tome rassemble l’intégralité des textes littéraires de Maurice Nadeau parus entre 1945 et 1952 dans le journal Combat de Albert Camus, La Revue internationale de Pierre Naville, l’hebdomadaire Gavroche et la revue du Mercure de France.

Le tome 2 sera consacré aux années de la revue Les Lettres Nouvelles (1953-1966).
Le tome 3 couvrira les années de La Quinzaine littéraire (1966-2013).

Référence permanente aujourd’hui : En attendant Nadeau.

La Belle Lurette, 26 rue Saint-Antoine 75004 Paris.


À Paris encore, avec la Ligue des droits de l’Homme, section Paris 14/6, on n’oublie pas Bernard Maris (1946-2015), alias Oncle Bernard, tué en janvier 2015 dans l’attentat contre Charlie Hebdo.

* À 20h00 : Oncle Bernard : l’anti-leçon d’économie de Richard Brouillette (2015).
Débat avec Gilles Raveaud.


 

On peut trouver le film chez les Mutins de Pangée.

Bonne lecture :

* Gilles Raveaud, Bernard Maris expliqué à ceux qui ne comprennent rien à l’économie, Paris, Éditions Les Échappés, 2017.


 

Les 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.


À Paris toujours, la Maison Victor-Hugo,
célèbre, en préfiguration, la réouverture après rénovation, le 14 avril 2019, d’une autre maison de V.H., celle de Guernesey : Portrait d’une maison. Chez Victor Hugo, Hauteville House, Guernesey (7 février-14 avril 2019).


 

Victor Hugo décorateur d’intérieur ?


 

Oui, aussi, entre autre.
La maison peut figurer parmi ses œuvres complètes, tant par son agencement que par l’usage qu’il en fit.


 


 


 

Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, 75004 Paris.


À Paris enfin, chez les Grands Voisins, avec le collectif des Arts voisins, on va à la rencontre des arbres (7 février-3 mars 2019).


 

Ils sont nos quasi-semblables, les arbres, et non, ce n’est pas un chichi néo-écolo de l’affirmer.
Ils sont sociables - ou parfois solitaires -, parlent entre eux, ils s’entr’aident, ils ont des vies familiales et intimes, ils protègent et parfois se sacrifient pour leurs descendants, ils ont conscience du temps qui passe, des saisons, ils sont malades et il peut leur arriver d’être dans le coma, ils luttent pour leur survie contre des prédateurs et des ennemis, ils naissent et meurent.
Ils ont la sagese, eux, de ne pas s’envoler hors-sol, et malgré la folie des humains, ils ne leur sont jamais hostiles.

Ce soir :

* À 18h00 : Vernissage.

Bonne lecture :

* Paul Wohlleben, La Vie secrète des arbres, traduction de Corinne Tresca, Paris, Les Arènes, 2017.


 

Bon film :

* L’Intelligence des arbres de Julia Dordel & Guido Tölke (2017).


 

Galerie Les Arts Voisins, Les Grands Voisins, Cour Robin, 74 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.


À Montpellier, Cinemed et le Réseau des médiathèques Méditerranée Métropole invitent à trois Rendez-vous du documentaire méditerranéen, en entrée libre (7-10 février 2019).

Ce soir :

* À 18h00 : L’Envers d’une histoire de Mila Turajlic (2017).
En présence de Carine Chichkowsky.

L'ENVERS D'UNE HISTOIRE // Bande-annonce // Au cinéma le 24 octobre from Survivance on Vimeo.


 

Demain, vendredi 8 février 2019 :

* À 18h00 : Le Corps emmêlé de Catherine Lafont & Sarah Denard (2018).
En leur présence.


 

Dimanche 10 février 2019 :

* À 15h00 : Looking for Zion de Tamara Erde (2018).
En sa présence.


 

Médiathèque Federico-Fellini, place Paul Bec, 34000 Montpellier.



Mercredi 6 février 2019

 

À Vesoul, hier a commencé le Festival international des cinémas d’Asie (FICA), 25e édition (5-12 février 2019).


 

Pour fêter ce quart de siècle, un programme encore plus riche que d’habitude :

* Un hommage à Hiam Abbass.

* Une thématique : Couples d’Asie.

* Des cartes blanches aux consultants.

* Les compétitions habituelles, fiction et documentaires.

* La version vesoulienne de Japonismes avec 12 chefs d’œuvre.

Pour la soirée d’ouverture, hier donc, c’était une première mondiale :

* Grandir de Jill Coulon (2018).


 

Aujourd’hui, cinéma toute la journée, occasion de rattraper les films qu’on n’a pas encore vus.

Ce soir, un film afghan en compétition :

* Rona Azim’s Mother (Rona, Madar-e Azim) de Jamshid Mahmoudi (2018).


 

Faites votre programme.

FICA, 25 rue du Docteur Doillon, 70000 Vesoul.


À Barcelone, hier encore, a commencé Oui ! le Festival de théâtre en français, 3e édition (5-17 février 2019).


 

Au total, 7 compagnies et 13 représentations, toutes surtitrées en castillan.


 

Hier, c’était l’ouverture à l’Institut français avec :

* Désaxé de Hakim Djaziri, mes de Quentin Defalt.

Ce soir (et demain), salle Dau al Sec :

* À 20h00 : La Magie lente de Denis Lachaud, mes de Pierre Notte.

Institut del Teatre, Plaça Margarida Xirgu, 08004 Barcelona.


À Saint-Denis, commencent aujourd’hui les Journées cinématographiques dionysiennes, 19e édition (6-12 février 2019).


 

Cette année, alors que les voyages réels semblent de plus en plus faciles et de moins en moins chers, mais que leurs coûts réels pour la planète sont de plus en plus identifiés et les pays du monde de moins en moins sûrs, on choisit le rêve d’une grande cartographie des voyages au cinéma, avec plus de soixante-dix films : L’invitation au voyage,


 

Avec des invités prestigieux qu’on ne saurait tous citer, par exemple Jacques Rozier, Med Hondo ou Paul Vecchiali, ou d’autres à découvrir comme Rachid Nougmanov, Toranosuke Aizawa ou Mati Diop.
Et un invité d’honneur : Katsuya Tomita.

Ce soir :

* À 18h45 : L’Aiguille (Igla) de Rachid Nougmanov (1988).

L’Aiguille (1988) // Bande-annonce (VOSTF) from Badlands on Vimeo.


 

* À 20h30 : Le Voyage en Arménie de Robert Guédiguian (2006).
En sa présence.


 

Bonne lecture :

* Christophe Kantcheff, Guédiguian, Éditions de l’Atelier, 2018.


 

Faites votre programme.

Cinéma L’Écran, place du Caquet, 93200 Saint-Denis.


À Paris, à la MCJP en co-organisation avec la Cinémathèque le cycle 100 ans de cinéma japonais commence son 3e et dernier volet : Japon aujourd’hui (6 février-19 mars 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : 0.5mm de Momoko Ando (2014).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Maison de la culture du Japon, 101 bis, quai Branly, 75015 Paris.


À Brooklyn, au BAM : Race, Sex & Cinema : The World of Marlon Riggs (6-14 février 2019).

Au temps de la crise de cette maladie inconnue qu’était le sida dans les années 80, Marlon Riggs (1957-1994) a brisé le refoulement et la honte en donnant une voix aux hommes noirs homosexuels, à un moment où, en Amérique, ils étaient condamnés au silence et à l’exclusion, en attendant la mort.
Une rétrospective complète de l’ensemble de ses films aux côtés de ceux de ses contemporains.

Ce soir, le 30e anniversaire d’un film qui a beaucoup compté :

* À 19h30 : Tongues Untied de Marlon Riggs (1989).
Suivi d’une discussion avec Vivian Kleiman, Yance Ford et Thomas Allen Harris, modération par Tavia Nyong’o.


 

BAM Rose Cinema, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217


Les sorties sur les grands écrans

* Une intime conviction de Antoine Raimbault (2017).

* Kabullywood de Louis Meunier (2017).

* Arctic de Joe Penna (2018).

* Tout ce qu’il me reste de la révolution de Judith Davis (2018).

* La Dernière Folie de Claire Darling de Julie Bertuccelli (2018).

* My Beautiful Boy de Felix Van Groeningen (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* En quatrième vitesse (Kiss Me Deadly) de Robert Aldrich (1955).

* Love Streams de John Cassavetes (1984).



Mardi 5 février 2019

 

Service minimum.
Des rendez-vous dans tout Paris.


 

Une lutte personnelle de Jeune Cinéma (qui fait partie des 99%) contre des expressions orales, qui, à force d’être martelées, nous entourloupent.
"Le coût du travail" par exemple.
Le travail n’est pas une marchandise et ne le sera jamais.


 

Merci à la CNT pour l’image.


À Paris, après l’effort, le réconfort.
À la Librairie Jonas, avec l’association Aux violons de la baleine blanche :

* À 20h15 : Rencontre avec Stéphane Horel.
Suivie d’une conviviale sangria et d’un petit buffet en fin de soirée.

Bonne lecture :

* Stéphane Horel, Lobbytomie, Paris, La Découverte, 2018.


 

Librairie Jonas, 16 rue de la Maison-Blanche 75013 Paris.



Lundi 4 février 2019

 

Le Nouvel An chinois et le Têt vietnamien sont annoncés demain.
Mais en réalité, la nouvelle année lunaire commence avec la Nouvelle Lune.
Or la Nouvelle Lune, c’est exactement ce soir, lundi 4 février 2019, à 21h04 temps universel, soit 22h04, heure de Paris.


 

Si on veut accompagner dignement cette entrée dans l’Année du Cochon de Terre (ou du Sanglier, selon), il est plus sûr de le faire à la bonne heure : à manger et à boire dès ce soir.

豬的新年快樂 : Bonne année du Cochon !


 


À Toulouse, à l’ABC, commence Des images aux mots 2019, 12e édition, le festival de films LGBTQI (4-28 février 2019).


 

Ce soir :

* À 20h00 : Los modernos de Mauro Sarser & Marcela Matta (2016).


 

* À 22h00 : Vernissage de l’exposition Regards en tous genres, proposée par l’association Arc en ciel. (1er-14 février 2019).


 

Faites votre programme.

Cinéma ABC, 13 rue Saint Bernard, 31 000 Toulouse.


À Paris, comme chaque mois, avec l’Agence du court métrage : C’est déjà demain, en présence de Michaël Dichter, Alexandre Steiger, Ali Esmili et Claire Cahen.


 

Ce soir, à 20h00 :

* Comment Fernando Pessoa sauva le Portugal de Eugène Green (2018).

* Pollux de Michaël Dichter (2018).

* Yasmina de Claire Cahen & Ali Esmili (2018).

* De longs discours dans vos cheveux de Alexandre Steiger (2018).

MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.


À Bruxelles, la Cinematek explore et ranime notre mémoire collective, avec des conférences et des films, avec, cette année, la thématique est Sport et cinéma : Fragments pour une mémoire cinématographique XV, 15e édition (4 février-1er avril 2019).

Bonne référence : George Demenÿ (1850-1917), inventeur du phonoscope et super prof de gym.


 


 

Bonne lecture :

* Laurent Mannoni, Marc de Ferrière & Paul Demeny, Georges Demeny, pionnier du cinéma, Douai, Éditions Pagine, 1997.


 

Aujourd’hui :

* À 19h00 : Filmer le corps en mouvement, considérations ontologiques.
Cours 1 par Muriel Andrin.

* À 21h00 : Les Dieux du stade (Olympia I. Fest der völker) de Leni Riefenstahl (1938).


 

Le film entier est visible sur le Net.

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À Brooklyn, au BAM, une soirée bien remplie avec un documentaire et une fiction.

Ce soir, à 19h00 :

* Horror Noire de Xavier Burgin (2019) ;


 

* Tales from the Hood de Rusty Cundieff (1995).


 

Débat avec Xavier Burgin, Tananarive Due, R. Shanea Williams, Greg Anderson Elysee et Ashlee Blackwell.

BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.


Le n° 86 hiver 2018 de la revue d’histoire du cinéma 1895, est paru.


 



Samedi 2 février 2019

 

À Bologne, la Cineteca rend hommage à Viggo Mortensen (2-9 février 2019).
Inutile de rappeler que Jeune Cinéma fait partie de son vaste fan club, même si on a oublié de lui souhaiter son anniversaire l’an dernier, le 20 octobre 2018, où il a eu 60 ans, l’âge de la maturité (à notre décharge, on n’avait pas oublié le 20 octobre 2017).


 

On l’aime, comme tout le monde, pour sa beauté, mais aussi pour ses choix cinématographiques, pour ses succès et récompenses qui ne lui montent pas à la tête, pour sa retenue qui le préserve des indécences exhibitionnistes, et fait figure de vertu moderne.

On l’aime aussi comme poète, comme musicien, comme photographe, et surtout comme peintre.


 


 

Ce soir :

* À 22h00  : Les Promesses de l’ombre (Eastern Promises) de David Cronenberg (2007).
En italien : La promessa dell’assassino


 

Faites votre programme.

Cinema Lumière, via Azzo Gardino, 65/b - 40122 Bologna.


À Rome, le photographe naturaliste Simone Sbaraglia s’arrête un moment au Museo Civico di Zoologia, pour présenter son projet Ritratto di un Pianeta selvaggio (2-24 février 2019).


 

La beauté et la fragilité du monde sauvage sont en "état d’urgence absolue". Simone Sbaraglia parcourt le monde à la recherche des lieux et des espèces qui résistent encore.


 


 

Museo civico di zoologia, via Ulisse Aldrovandi, 18, 00197 Roma.


Le Monde diplomatique de février 2019 est paru.


 

On le feuillette.

On s’abonne.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 2 au 8 février 2019.



Vendredi 1er février 2019

 

À Clermont-Ferrand, commence le Festival du court métrage, 41e compétition nationale, 31e compétition internationale, 18e compétition labo (1er-9-février 2019).


 

À l’honneur, le Canada, pour son 150e anniversaire, avec une rétrospective des 20 dernières années, de Vancouver à Montréal.

Faites votre programme.

Festival du court métrage, La Jetée, 6 place Michel-de-L’Hospital , 63058 Clermont-Ferrand.


À Lyon, commence le Festival international du film sur le handicap, 3e édition (1er-6 février 2019).


 

Un riche programme, avec plus de 20 pays représentés et 69 films longs et courts métrages internationaux en compétition : des fictions (Président du jury : Marc Caro) et des documentaires (Président du jury : Matthieu Firmin).

BA Festival International Du Film Sur Le Handicap Lyon 2019 from Katia Martin Maresco : FIFH on Vimeo.


 

* Hommage à Rithy Panh et coup de projecteur sur le Cambodge, avec deux parrains : la Princesse Sylvia Sisowath et Joann Sfar.

* Des Cartes blanches à Gustave Kervern (en sa présence), au Festival international du film d’animation d’Annecy, au Festival Internacional de curtas metragens de São Paulo.

Aujourd’hui, à l’Université Lumière Lyon 2 :

* À 15h30 : L’Image manquante de Rithy Panh (2013).
En présence de Son Altesse Royale la Princesse Sylvia Sisowath.


 

Ce soir, ouverture au Mercure-Lyon-Centre Château-Perrache :

* À 19h00 : Cornélius, le meunier hurlant de Yann Le Quellec (2018).
En sa présence.


 

Festival international du film sur le handicap, Le Panoramique, 810 avenue de Maurin, 34070 Montpellier.
Lieux à Lyon : Université Lumière Lyon 2, Mercure Lyon Centre-Château Perrache, Cinéma Opéra et à Institut Lumière.


À Paris, au Palais de la Porte Dorée on passe le week-end dans L’Envers du décor (1er février-3 mars 2019). Entrée libre.


 

Au programme, des spectacles et des performances.
Et une exposition, avec comme commissaires Stéphane Malfettes et Katharina Scriba (coproduction Goethe-Institut de Paris) : Les statues meurent aussi, dont le titre fait référence au film de Alain Resnais & Chris Marker (1953).


 

Jan Mammey, Falk Messerschmidt et Fabian Reimann se sont penchés sur le passé colonial français et ont rassemblé ses traces dispersées. Depuis 2016, un inventaire de nombreux lieux a déjà été effectué, 2000 photos ont été réalisées.
Voici les souvenirs épars des expositions coloniales de 1907 et de 1931.


 

* À 19h00 : Vernissage en présence des artistes.


 

Faites votre programme du week-end.

Palais de la Porte Dorée, Hall Marie Curie, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.


À Paris, au Centre Wallonie Bruxelles (CWB), on explore les coulisses de la série Strip Tease, créée en Belgique en 1985 par Jean Libon & Marco Lamensch, découverte en France à partir de 1992, devenue mythique.

* À 20h00 : 100% strip Tease.

Bonne lecture :

* Marco Lamensch, Strip-Tease se déshabille, Paris, Éditions Chronique, 2018.


 

Un petit choix de vidéos.

Centre Wallonie-Bruxelles, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.


À Marseille, à la Friche Belle de Mai, avec notamment l’association Le Chêne : une exposition collective : Regards migrants (2 février-3 mars 2019). Entrée libre.


 

Ce soir :

* À 18h00 : Vernissage.
Des images et des mots de Matthieu Parent, Jean Revillard, Bruno Fert, Abdul Saboor, Moneim Rahama et Mohamed Nour Wana.

On note tout de suite les programmes satellites :

* Matin d’auteurs, demain, samedi 2 février 2019 à 10h30, à la librairie.
Rencontre avec les auteurs exposés.

* Ateliers photogrammes, samedi 23 février 2019, salle de médiation.


 

* Faits divers : Regards croisés, jeudi 21 février 2019 à18h00, salle des machines.
Soirée débat autour de l’exposition.


 

Friche Belle de Mai, Galerie Salle des machines, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.


À New York, au MoMA : Cinema of Trauma The Films of Lee Chang-dong (1er-9 février 2019).

Ce soir :

* À 18h30 : Burning (2018).


 

Faites votre programme.

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.



Voyage dans le temps.

 


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