2019 : Journal de Ellis & Neck
* Ellis & Neck-édito 2019 ; * 1er-15 janvier 2019 ; * 16-31 janvier 2019 ; * 1er-15 février 2019 ; * 16-28 février 2019 ; * 1er-15 mars 2019 ; * 16-30 mars 2019 ; * 6-15 avril 2019 ; * 16-30 avril 2019 ; * 1er-15 mai 2019 ; * 16-31 mai 2019 ; * 1er-15 juin 2019 ; * 17-29 juin 2019 ; * 2-15 juillet 2019 ; * 16-31 juillet 2019 ; * 1er-15 août 2019 ; * 16-31 août 2019 ; * 2-15 septembre 2019 ; * 16-30 septembre 2019 ; * 1er-15 octobre 2019 ; * 16-31 octobre 2019 ; * 1er-15 novembre 2019 ; * 16-30 novembre 2019 ; * 2-15 décembre 2019 ; * 16-31 décembre 2019
(1er-15 mars 2019)
Dominique Noguez (1942-2019) est mort cette nuit du 14 au 15 mars 2019.
Il y a une semaine, jeudi 7 mars 2019, à la Librairie du Panthéon, on espérait le voir, avec son sourire en coin, pour se faire dédicacer son dernier livre, Encore une citation monsieur le bourreau ! (Albin-Michel, 2019). Il n’est pas venu. Mais il avait tenu à ce que la rencontre se tienne malgré tout, et il y a eu une lecture d’extraits de son livre.
C’est court une vie, même bien remplie.
* Una vita de Dominique Noguez (1981).
Dominique Noguez, Una Vita (Excerpt) from Collectif Jeune Cinema on Vimeo.
Il avait reçu des tas de prix littéraires : Roger-Nimier (1995), Femina (1997), Jean-Jacques-Rousseau (2014), Prix de l’Académie (2017), pour l’ensemble de son œuvre.
Et notre préféré, le Grand prix de l’Humour noir (1999).
Il était un connaisseur hors pair du cinéma underground ou expérimental, peu importe le terme. Il en parlait avec Marguerite Duras, en 1975, non pas comme d’un "cinéma différent" (INA), mais comme le cinéma tout court, "nouveau" si on y tenait absolument.
On le revoit, toujours à la Librairie du Panthéon, avec Marc Benda, à l’occasion de la sortie de son livre L’Interruption (Flammarion, 2018).
Bon anniversaire à Élisée Reclus (1830-1905), 189 ans aujourd’hui, un homme selon notre cœur.
Bonnes lectures :
* Élisée Reclus, Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes et autres textes, préface de Joël Cornuault, Saint-Maurice, Premières Pierres, 2002.
* Élisée Reclus, Écrits sociaux, édition établie par Alexandre Chollier et Federico Ferretti, Genève, Héros-limite, 2012.
Sur France Culture, dans la série "Les Sentiers de la liberté", on l’associe à Henry David Thoreau (1817-1862) dans leur relation à la nature et leur vision du monde.
À Paris, à Beaubourg, commence le Festival international du film documentaire, Cinéma du Réel, 41e édition, créé par la BPI en 1979, avec le soutien du CNRS et du Comité du film ethnographique (15-24 mars 2019).
Depuis 5 ans, il s’est décentralisé aussi au Forum des images et au Luminor Hôtel-de-Ville.
Au programme 2019, notamment :
* Une Compétition internationale : 20 films longs et courts, en compétition pour le Grand Prix Cinéma du réel et le Prix international de la SCAM.
* La Sélection française : 25 longs et courts métrages français, en première mondiale, en compétition pour le Prix de l’Institut français - Louis -Marcorelles, le Prix Loridan-Ivens / CNAP et le Prix de la SACEM.
* Une Rétrospective Kevin Jerome Everson en sa présence (15-18 mars 2019)
* Un Focus sur Yolande Zauberman.
* La section Front(s) Populaire(s).
Tous les jurys, dont un particulier : Le jury des détenus de la Maison d’arrêt de Bois d’Arcy qui décerne son Prix à un court métrage en compétition.
Aujourd’hui, ça commence à 15h30, et ce soir, on pourrait choisir, entre les quatre salles, par exemple, au Cinéma 2 :
* À 20h30 : Still Recording de Ghiath Ayoub & Saeed Al Batal (2018).
Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.
À Fribourg, c’est le Festival international de films (FIFF), 33e édition qui commence (15-23 mars 2019).
Ce soir, cérémonie d’ouverture :
* À 19h30 : How Long Will I Love U de Su Lun (2018).
FIFF, Esplanade de l’Ancienne-Gare 3, 1700 Fribourg.
À Paris, chez les Éditions Dilecta : Simon Brodbeck et Lucie de Barbuat. Silent World (16 mars-27 avril 2019).
Les photographes et vidéastes Simon Brodbeck & Lucie de Barbuat travaillent ensemble depuis 2005.
Ce qu’ils font, c’est grandiose.
Ce soir :
* À 18h00 : Vernissage en présence des artistes.
Galerie Dilecta, 49 rue Notre-Dame de Nazareth, 75003 Paris.
À propos de vernissage, tout le monde a déjà dû passer, hier soir, à l’inauguration du Salon du livre 2019, boire quelques coupes (en carton ou plastique, rarement en cristal) avec les happy many du tout Paris.
On peut y aller plus tranquillement à partir d’aujourd’hui, avec les vrais gens, pour célébrer le bon vieux papier, les vrais livres de Johannes Gutenberg, en cherchant - on ne sait jamais - s’il en existe encore dont il faut couper les pages avant de les lire (15-18 mars 2019).
En 2019, actualité oblige, l’Europe à l’honneur.
Pour les collectionneurs et les fan clubs : les dédicaces.
Salon du livre, Parc des expositions, Porte de Versailles, 75015 Paris.
Bon anniversaire à Yves Boisset, 80 ans aujourd’hui.
On aimait le "cinéma de gauche", notion qui s’est diluée progressivement au cours des années libérales avancées des 80’ du siècle dernier. Il était carré, documenté, nourri d’enquêtes préalables, facile à comprendre, sans effets de style, sans coquetteries d’auteur, sans propagande.
Yves Boisset l’a incarné comme personne d’autre, et, à ce titre, il a été le réalisateur le plus censuré de France. Le système, par prudence, bétonne toujours largement en amont. Du coup, dans les 90’, Boisset s’est tourné vers la télévision où il a mieux trouvé sa place, dans une époque qui avait changé.
En 2018, pour Arte, il racontait.
Bonne lecture :
* Yves Boisset, La vie est un choix, Paris, Plon, 2011.
À Marseille, dans plusieurs cinémas et au Museum d’histoire naturelle, commencent les Rencontres internationales Sciences & Cinémas (RISC), 12e édition (14-17 mars 2019).
Ce soir, ouverture au Gyptis, à 20h00 :
* Area 52. Journey to the Center of the Earth de John Morena (2017).
* Une fille de Ouessant de Éléonore Saintagnan (2018).
A Girl from Ouessant - Trailer from red shoes on Vimeo.
* Dernières Nouvelles des étoiles de Jonathan Millet (2017).
Dernières Nouvelles Des Etoiles - Bande-annonce from Jonathan Millet on Vimeo.
Cinéma Le Gyptis, 136 rue Loubon, 13003 Marseille.
À Bruxelles, à la Cinematek, avec le Offscreen film festival on regarde la Mort en face : Death on screen (14-31 mars 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : Le Voyeur (Peeping Tom) de Michael Powell (1959).
* À 21h00 : Face à la mort (Face of Death) de John Alan Schwartz (1978).
C’est tellement horrible que, pour voir une vidéo, il faut montrer patte blanche à Google.
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À Gand, au KaskCinema, avec nos amis Sabzian on va à la rencontre d’un artiste hors norme qui fut proche de Henri Storck ou de Chantal Akerman, et reste mal connu en France, même dans les milieux du cinéma expérimenal, et bien qu’il ait fait l’objet d’une rétrospective, en 2003, à Beaubourg : Seuls : Boris Lehman.
Ce soir, à 20h00, deux films :
* À la recherche du lieu de ma naissance de Boris Lehman (1990).
Boris Lehman - À la recherche du lieu de ma naissance (Trailer) from Re:Voir Video on Vimeo.
* La Dernière (s)cène ou l’évangile selon Saint-Boris de Boris Lehman (1995).
Son Cinématon par Gérard Courant.
KASKcinema, Godshuizenlaan 4, 9000 Gent.
À Paris, au Palais de Tokyo, plein d’artistes à découvrir dans cette saison Sensible (20 février-12 mai 2019).
* Julien Creuzet. Les lumières affaiblies...
Collaboration musicale : Anaïs, Mo Laudi et Grégory Privat.
* Angelica Mesiti Quand faire c’est dire.
* Julius von Bismarck. Die Mimik der Tethys.
* Franck Scurti. More is Less.
* Louis-Cyprien Rials. Au bord de la route de Wakaliga.
* Julio Le Parc. 7 alchimies en réalité virtuelle.
Palais de Tokyo, 13 avenue du Président-Wilson, 75016 Paris.
À Paris, à la Cinémathèque et à la Fondation Seydoux, s’ouvre le Festival international du film restauré, Toute la mémoire du monde, 7e édition (13-17 mars 2019).
À la Cinémathèque, notamment : Hommages au parrain (de l’édition), Nicolas Winding Refn et aux invités d’honneur Jerzy Skolimowski et Garrett Brown.
Aujourd’hui, ça commence dès le matin, avec une Journée d’étude spéciale restauration, puis les projections à partir de 14h00, dans les trois salles, et ce soir, l’ouverture mondaine :
* À 20h00 : Ouverture officielle, présentation par Catherine Deneuve, Nicolas Winding Refn et Stephen Goldblatt.
Avec :
* Scorpio Rising de Kenneth Anger (1964).
* Les Prédateurs (The Hunger) de Tony Scott (1982).
Faites votre programme général Mémoire du monde.
Jerzy Skolimowski et son "coup d’éclat permanent", a un traitement spécial.
Il est invité d’honneur, dans le cadre de La Mémoire du monde jusqu’au 17 mars 2019, avec un premier rendez-vous demain, jeudi 14 mars 2019 :
* À 14h30 : Le Départ de Jerzy Skolimowski (1967).
Puis sa célébration se poursuit avec une Rétrospective (14 mars-8 avril 2019).
On note tout de suite le plus grand rendez-vous avec lui, dimanche 17 mars 2019 :
* À 14h15 : Walkower de Jerzy Skolimowski (1965).
Projection suivie d’une master class avec le maître.
On se réfère à ce qu’il disait à Jeune Cinéma : Sur Walkower et, dans le numéro 1 de la revue, en 1964, de ses débuts au cinéma, avec Wajda.
Faites votre programme spécial Skolimowski.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À la Fondation Seydoux, la mémoire est latino, présentée par Richard Peña : Cinéma muet d’Amérique latine.
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Almas de la costa de Juan Antonio Borges (1923).
* À 16h00 : Le Hussard de la mort (El Húsar de la muerte) de Pedro Sienna (1925).
* À 17h30 : São Paulo, sinfonia da metrópole de Adalberto Kemeny & Rudolph Rex Lustig (1929).
Fondation Seydoux, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
Partout en France, c’est la Fête du court (13-19 mars 2019).
Il est loin le temps où on voyait des courts métrages au début des séances de ciné.
Aujourd’hui, alors que le temps se raccourcit pour tout le monde, curieusement il rallonge sur les écrans, et, trop souvent, on est accablé par des trop longs métrages ou par des séries qui virent macaroniques à force de tirer à la ligne, souvent à cause de la multiplicité des réalisateurs. Tout se passe comme si la principale valeur du capitalisme (la quantité plutôt que la qualité) déteignait sur les productions et sur les œuvres. Pendant qu’on somnole devant un télépolar pétri de clichés, de coupés-collés et de rebonds copycat, on fait pas la révolution, c’est sûr.
Honneur aux artistes, aux grands auteurs, qui savent couper l’inessentiel et s’arrêter quand il le faut.
Dans les sprint des courts, il y a d’authentiques chefs d’œuvre, et on remercie toutes les initiatives qui permettent de les découvrir, en plus des festivals (en France : Pantin, Clermont-Ferrand, Nice, Lille, Bordeaux, Brest, Aix, Angoulême, Paris au Forum des images, notamment).
La fête annuelle du court en fait partie, avec ses 200 films, ses ateliers, ses expos, ses tables rondes et ses mille occasions de rencontres, dans 4000 lieux.
Aujourd’hui, suggestions à Paris :
* À 12h30, à la Sorbonne Paris III, amphi D2, dans le cadre du Festival Objectif Censier : Comment diffuser son film en festival ?
Table ronde étudiante, en entrée libre.
* À 21h00, au Chaplin Denfert : Vers le bleu !
* Junk Love de Jonathan Rochart (2017).
* Cinq ans après la guerre de Samuel Albaric, Martin Wiklund & Ulysse Lefort (2017).
* Chien bleu de Fanny Liatard (2018).
Chaplin Denfert, 24 place Denfert-Rochereau, 75014 Paris.
Demain, 14 mars 2019, à Pantin, en entrée libre :
* À 20h15 : Écran libre #6 de Côté court.
En présence de Patricia Allio et Catherine Robbe-Grillet.
* Dîner noir de Dominique Gonzalez-Foerster & Tristan Bera (2015).
* Reconstitution d’une scène de chasse de Patricia Allio (2019).
Ciné 104, 104 avenue Jean-Lolive, 93500 Pantin.
Faites votre programme, dans votre ville.
À Grenoble, la Cinémathèque dans le cadre du colloque L’ombre d’un Hitchcock : pensées du mineur, organisé à l’Université Grenoble-Alpes (14-15 mars 2019), présente sa version des faits.
Demain jeudi 14 mars 2019 :
* À 20h00, au Cinéma Juliet-Berto : Alfred Hitchcock presents, 7 saisons.
Présentation par Gilles Delavaud.
Quant à la Fête du court proprement dite, à Grenoble, c’est samedi 16 mars 2019 :
* À 16h00 : Best of Annecy Kids 2018.
* À 17h30 : Best of Clermont-Ferrand 2019.
* À 20h00 : Carte blanche au Grand Prix du 41ème Festival du Film court en Plein air de Grenoble.
En présence de Robin Andelfinger et Ibrahima Seydi.
Cinémathèque de Grenoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.
Cinéma Juliet Berto, passage du Palais de Justice, 38000 Grenoble.
À Lille, plus exactement à Villeneuve-d’Ascq, le LAM, est un des grands musées d’art moderne français, tant pour ses collections que pour ses multiples activités.
On retourne et on s’attarde sur les trésors de ses prestigieuses expositions précédentes.
Par exemple :
* Dédicaces (27 octobre 2010-22 janvier 2012).
Ou bien :
* Débris-collages (22 juin-22 septembre 2018).
Mais aussi :
Pour sa nouvelle grande exposition du printemps 2019, il collabore avec la Fondation Alberto- Giacometti.
* Alberto Giacometti. Une aventure moderne (13 mars-11 juin 2019).
LaM, 1 allée du Musée, 59650 Villeneuve d’Ascq.
Les sorties sur les grands écrans
* Meltem de Basile Doganis (2017).
* McQueen de Ian Bonhôte & Peter Ettedgui (2018).
* Teret de Ognjen Glavonic (2018).
* Lune de miel (Luna de miere) de Ioana Uricaru (2018).
* Convoi exceptionnel de Bertrand Blier (2018).
* Rosie Davis de Paddy Breathnach (2018).
* Depuis Mediapart de Naruna Kaplan de Macedo (2018).
* Rebelles de Allan Mauduit (2018).
La ressortie en version restaurée
* La Liste de Schindler (Schindler’s List) de Steven Spielberg (1993).
À Paris, au Musée de l’immigration, gros plan sur une époque charnière des deux plus grands empires coloniaux, la France et l’Angleterre, quand Paris et Londres furent contraintes de redéfinir leur politique migratoire donc toute leur pensée géopolitique.
C’est alors qu’émergèrent les musiques de l’immigration : Paris-Londres. Music Migrations (1962-1989) (12 mars 2019-5 janvier 2020).
Avec 600 documents et œuvres d’art (instruments, costumes, photos, affiches de concerts, vidéos, pochettes de disques, fanzines), on parcourt ces 30 ans de musique qui changèrent tout, le Swinging London des 60’, la révolte des 70’, les musiques du monde des 80’.
L’émission Mosaïque de FR3 (1977-1987), en cours de numérisation par l’INA, et les archives de Tewfik Farès seront bientôt consultables à la Médiathèque Abdelmalek Sayad.
Musée national de l’histoire de l’immigration, Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Au Musée du Quai Branly, on va à la rencontre des arts du "continent" négligé, Océanie,200 œuvres de la Nouvelle-Guinée à l’Île de Pâques, de Hawaii à la Nouvelle-Zélande (12 mars-7 juillet 2019).
Au 20e siècle, dans les écoles françaises, on apprenait qu’il existait 5 continents : l’Asie, l’Europe, l’Afrique, l’Amérique, l’Océanie.
Un "continent", à l’origine, c’est une "terre continue" (continens terra).
Or, dans l’Eurasie, pas de discontinuité, alors qu’en Océanie, il y a 25 000 îles.
Et puis, où placer l’Arctique et l’Antarctique ?
Et puis, il fallut aussi inventer les sous-continents.
Bref, les notions de continent, comme les frontières, varient selon les espace et les temps.
Par ailleurs, on sait bien que la géographie est une science humaine, trop humaine, qui sert d’abord à faire la guerre, comme disait Yves Lacoste.
À Branly, pacifique, pour admirer les arts de ces humains du bout du monde - traditionnels et présents - on a choisi de rendre hommage au premier voyage dans le Pacifique du Capitaine Cook (1768-1771), celui qui était seulement destiné à observer le transit de Vénus du 3 juin 1769 (le passage de Vénus entre la Terre et le Soleil, une éclipse partielle). Au début, les explorateurs n’étaient que des voyageurs parmi les étoiles.
Souvenir de l’œuvre de Lisa Reihana, Emissaries. In Pursuit of Venus [Infected] (2015).
Musée du Quai Branly, Galerie Jardin, 37 quai Branly, 75007 Paris.
Au ciné-club de l’ENS, la séance hebdomadaire est aujourd’hui en collaboration avec l’Homônerie (Tout ce que vous n’avez jamais voulu savoir sur les backrooms de la rue d’Ulm)
* À 20h30 : Tangerine de Sean Baker (2015).
Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
Au Reflet Médicis, dans le cadre du Cycle Martin Scorsese présente de l’Institit culturel polonais :
* À 20h00 : Le Manuscrit trouvé à Saragosse (Rękopis znaleziony w Saragossie) de Wojciech Jerzy Has (1965).
Cinéma Reflet Médicis, 3, rue Champollion, 75005 Paris.
Au Théâtre de la Bastille, on adapte le Lars von Trier, époque sarcasme, peut-être le plus proche du théâtre (12 mars-4 avril 2019).
* À 20h00 : Le Direktør, par la Compagnie l’Alakran, mise en scène de Oscar Gómez Mata.
Avec Pierre Banderet, Valeria Bertolotto, Claire Deutsch, Vincent Fontannaz, Christian Geffroy Schlittler, David Gobet, Camille Mermet, Aurélien Patouillard et Bastien Semenzato.
L’original :
* Le Direktør (Direktøren for det hele) de Lars von Trier (2006).
Théâtre de la Bastille, 76 rue de la Roquette, 75011 Paris.
À la Librairie du Panthéon,
* À 19h00 : Rencontre avec Ava Cahen.
Toujours avec, pendant la dédicace, goûter et vins du Domaine Rouge Garance vignoble de Jean-Louis Trintignant, Claudie et Bertrand Cortellini.
Bonne lecture :
* Ava Cahen, Game of Thrones décodé. Tout ce que vous devez savoir sur la série culte, Paris, Éditions du Rocher, 2019.
Librairie du Panthéon, Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À la Galerie Maeght : François Fiedler. Matières (8 mars-13 avril 2019).
François Fiedler (1921-2001) n’aura pas connu ce 21e siècle qui se met soudain à douter de l’Éternité.
Il pensait, comme Héraclite et comme André Breton, que "Ce monde, pour tous uniformément constitué, n’a été créé par aucun dieu, par aucun homme. Mais il a toujours existé, il existe et il existera toujours, feu éternellement vivant, s’allumant avec mesure et s’éteignant avec mesure."
Galerie Maeght, 42 rue du Bac, 75007 Paris.
Patrick Grandperret (1946-2019) est mort samedi 9 mars 2019, bien jeune quand même. "Un jeune homme jusqu’au bout" a dit Sylvie Pialat.
Auteur atypique résolument en marge mais avec de bonnes fréquentations, Maurice Pialat, Claire Denis, Jean-Louis Trintignant, la famille Stévenin, il a d’abord été photographe, puis motard, puis rocker, puis voyageur.
Il avait eu un succès public avec L’Enfant lion (1992), pas son meilleur, et un échec retentissant avec Les Victimes (1996).
La Cinémathèque française lui avait offert une belle rétrospective avec des courts inédits et ses films de télé (24 juin-3 juillet 2016).
Nos films préférés :
* Court circuit (1980).
* Mona et moi (1989).
Prix Jean-Vigo 1990.
* Meurtrières (2005).
Sélection Un certain regard au Festival de Cannes 2006, premier film de Céline Sallette.
Fukushima, on n’oublie pas.
Ce 11 mars 2011, on l’avait vécu un peu comme si le Japon était à l’avant-poste de ce qui pouvait arriver, nature et culture mêlées. Chute de Prométhée, tôt ou tard.
Maintenant, 8 ans plus tard, ça s’accélère, et on pense cette union de façon de plus en plus réaliste, comme une "montée des périls" mondiale.
À Fukushima, dans la fusion, nul accès possible pour les humains, même pas des liquidateurs sacrifiés comme à Tchernobyl.
Alors on envoie des robots.
Mais, là, les robots meurent aussi. Ils ne tiennent pas le coup longtemps parce que leurs composants électroniques, leurs capteurs, leurs caméras s’obscurcissent face aux rayonnements. Il faudrait développer des robots dits "durcis", mais c’est pas rentable, voyez.
Les produits dérivés ont rapporté un peu, mais TEPCO y a finalement renoncé, pas parce que c’était immoral, affirment-ils. C’était pas assez rentable non plus ? Ils précisent pas.
Dans les salles, est sorti mercredi dernier :
* Fukushima, le couvercle du soleil (Taiyô no futa) de Futoshi Sato (2016).
On l’annonçait déjà l’année dernière, en avant-première, dans le Journal de Louise Wimmer, à la même époque, aux Sept Parnassiens.
Mais, sur Fukushima (et ses sœurs), les films abondent.
À Toulouse, et dans toute la région : Ciné-Palestine Toulouse Occitanie, 5e édition (10-19 mars 2019).
"Nous aussi nous aimons la vie", disait Mahmoud Darwich.
Au programme, des histoires d’amour et de guerre, d’amitié et de trahison, d’enfermement et d’émancipation, de musique et de chansons.
Le festival a commencé hier dimanche, avec un concert.
Aujourd’hui, c’est l’inauguration à l’Espace Diversités Laïcité et à l’American Cosmographe :
* À 18h00 : Bonbonné de Rakan Mayasi (2017).
Entrée libre.
* À 20h30 : Naïla et l’intifada de Julia Bacha (2018).
En sa présence.
Demain, mardi 12 mars 2019, à l’ABC :
* À 21h00 : The Reports on Sarah and Saleem de Muayad Alayan (2018).
En sa présence.
Espace Diversités Laïcité, 38 rue d’Aubuisson, 31000 Toulouse.
American Cosmograph, 24 rue Montardy, 31000 Toulouse
ABC, 13 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
À Paris, au MK2 Odéon, soirée mensuelle C’est déjà demain, en présence de Camille Polet et Serena Porcher-Carli.
Ce soir à 20h00 :
* Per Tutta la Vita de Roberto Catani (2018).
* Moi votre ami de Camille Polet (2018).
* Roughhouse de Stuart Hilton (2018).
* Enzo de Serena Porcher-Carli (2017).
* Riviera de Jonas Schloesing (2018).
MK2 Odéon, 7 rue Hautefeuille, 75006 Paris.
À Paris, à la BPI, en partenariat avec Le Fresnoy, une réflexion sur la contamination du réel par les univers virtuels, et sur les formes cinématographiques singulières et inventives qui en naissent.
Ce soir, à 20h00, trois films en présence des réalisateurs. :
* Swatted de Ismaël Joffroy Chandoutis (2018).
* Ondes noires de Ismaël Joffroy Chandoutis (2017).
* Tehran-Geles de Arash Nassiri (2014).
Tehran-Geles, 2014 - extrait - FR from Arash Nassiri on Vimeo.
BPI Cinéma 2, Centre Pompidou, niveau -1, entrée principale, rue St-Martin (Piazza), 75004 Paris.
À Paris, au Musée de l’Homme, le rendez-vous mensuel, Ciné-débat n°3 de Homme et environnement 2019, en entrée libre, avec le film qui a reçu le Prix Anthropologie et développement durable 2018 du Festival Jean Rouch.
* À 18h00 : I Watched the White Dogs of the Dawn de Els Dietvorst (2018).
En sa présence.
Comité du film ethnographique, Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75016 Paris.
À Paris, au Musée de l’Orangerie, en partenariat avec la Neue Galerie de New York : Franz Marc et August Macke. L’aventure du Cavalier bleu, (6 mars-17 juin 2019).
La Neue Galerie de New York, avait présenté, à l’automne dernier Franz Marc (1880-1916) et August Macke (1887-1914)
Musée de l’Orangerie, jardin des Tuileries, place de la Concorde, 75001 Paris.
CLIMAT, CLIMATS.
"En 2050, vous serez morts, nous pas !", crient les jeunes mobilisés par l’état catastrophique de la planète. Ils ont raison, ces petits cons, aurait ajouté Siné.
Siné Mensuel n° 84 de mars 2019 est paru.
La revue Terrestres, née en octobre 2018, en est à son numéro 3.
On s’abonne gratuitement à la newsletter, la revue n’a pas encore de version papier.
À Bergame, commence le Bergamo film Meeting 2019 (BFM), 37e édition (9-17 mars 2019).
Le festival a été inauguré hier avec Metropolis de Fritz Lang (1928) en version restaurée, interprétée par le DJ américain Jeff Mills.
Au programme, des hommages en rose :
Et des expositions.
* Nathalie Djurberg et Hans Berg.
* Pasolini et ses Mille et une nuits, photographies de Roberto Villa (1974).
* Europe Now avec Bent Hamer et Alberto Rodriguez.
Aujourd’hui, ça commence dès 15h00, avec un court tchèque et un long suédois.
* Plody mrakù de Kateřina Karhánková (2017).
* En dag til i solen (Un jour sans soleil) de Bent Hamer (1998).
Bergamo film Meeting, via Borgo Santa Caterina, 19, 24121 Bergamo.
À Marseille, au Vidéodrome 2, un mini cycle proposé et accompagné par Federico Rossin : Minimal Music / Maximal Cinéma / Cinexpé (8-10 mars 2019).
Steve Reich, Philip Glass, Terry Riley, Gavin Bryars, Anthony Moore, Brian Eno étaient les pionniers de la musique minimaliste des années 70.
Ils étaient chez eux dans le cinéma expérimental.
* Berlin Horse de Malcolm Le Grice (1970), musique de Brian Eno.
* My Name Is Oona de Gunvor Nelson (1969), musique de Steve Reich.
* Jesus Blood (Never Failed Me Yet) de Stephen Dwoskin (1973), musique de Gavin Bryars.
Vidéodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 9 au 15 mars 2019, dédiée aux Insoumuses.
La Journée des femmes, c’est devenu un "marronnier", qui peut finir par faire de l’ombre, là où une grande lumière devrait éclairer les scandales et les hontes du patriarcat.
–
Mais c’est aussi un nécessaire repère obstiné, surtout quand on l’appelle "Journée des droits des femmes", un vrai progrès.
Hélas, parmi les meilleurs amis, certains continuent à l’appeler la Journée de LA femme. On est fatigué, depuis 50 ans, d’expliquer ou de batailler. Alors on les boycotte, - ça gagne un temps précieux.
–
Car ce "LA" , c’est cet "éternel féminin", ce stéréotype bien calcifié qui se transmet aux plus jeunes (désormais aux manettes), réduit à la vieille expression tota mulier in utero., comme une maladie héréditaire souterraine, parfois asymptomatique.
À la décharge des mâles : beaucoup se vivent eux-mêmes ainsi (réduits à leur sexe). Misère de la chair.
–
Cela dit, il ne serait pas inintéressant de célébrer ledit "féminin" - ses vertus, ses dérives - qui réside dans chaque personne humaine quelle que soit sa forme physique, ça permettrait d’admirer enfin toutes les nuances de la palette et de sortir du manichéisme. Mais c’est - un peu - une autre histoire.
Digression : On boycotte aussi tout ce qui continue à obliger de choisir entre "Mr, Mme, Melle", formulaires informatiques ou ploucs humains, mais ça aussi, c’est une autre histoire. Les femmes qui tiennent à apparaître comme "demoiselles", doivent alors militer aussi pour que les hommes aient droit à une option analogue.
Pour le moment, il ya de grandes priorités. Par exemple, les féminicides conjugaux, une femme y passe tous les deux jours, en France, pire ailleurs même dans l’Occident si civilisé.
Tout de même, on a le sentiment que cette fameuse Journée commence à se prolonger au delà des traditionnelles 24h00. Merci #MeToo.
C’est peu, mais c’est réconfortant, cette reprise, il y a eu tant de creux de vagues.
Reconnaissance éternelle à nos vaillantes et magnifiques grands-mères.
À Genève, se tient le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), 17e édition (8-17 mars 2019).
Au programme, un hommage à Evdokia Romanova, militante pour les droits des personnes LGBT+ en Russie.
Ce soir :
* À 18h30 : In Search... de Beryl Magoko (2018).
* À 20h00 : On Her Shoulders de Alexandria Bombach (2018).
Sur Nadia Murad (Prix Nobel de la Paix 2018, voix du peuple yézidi).
Puis la parole à Hajer Sharief pour la Lybie, Tetiana Pechonchyk pour l’Ukraine, Sareta Ashraph pour l’Irak, avec Lyse Doucet.
Maison communale de Plainpalais, rue de Carouge 52, 1205 Genève.
Maison des arts du Grütli, rue du Général-Dufour 16,1204 Genève.
À Paris, au Musée du Quai Branly, on visite - guidé -, les collections, à la lumière de la distinction basique homme-femme des sociétés extra européennes, histoire de relativiser les certitudes de nos sociétés dominantes.
Ce soir :
* À 19h00 : Visite guidée masculin-féminin.
Musée du quai Branly, Plateau des Collections , 37 quai Branly, 75007 Paris.
Dans les salles de ciné, on va voir Les Éternels de Jia Zhang-ke (2018).
C’est l’histoire d’une très belle et très forte femme chinoise. Vaincue pourtant.
Les histoires édifiantes, les happy endings, les héroïnes gagnantes, les slogans triomphants, ça s’apparente souvent à la langue de bois et ça dissimule le fait que rien n’est jamais acquis.
Parfois, il vaut mieux l’examen lucide et déchirant des défaites pour continuer à avancer.
À Créteil, on se prépare son Festival de films de femmes (FIFF), 41e édition, en consultant le programme (22-31 mars 2019).
Car il y a encore besoin d’un Festival spécifique, même après toutes ces années, comme si les films de femmes ne couraient pas dans la même catégorie que ceux des hommes. Comme à la boxe, sport de combat, en somme.
Maison des arts, place Salvador-Allende, 94000 Créteil.
À Paris, à la MSH, on prévoit, vendredi 15 février 2019, d’aller réfléchir sur la fameuse opposition entre nature et culture, outil majeur de la domination masculine. On va écouter le point de vue sur les neuro-sciences de Victoria Pitts-Taylor et de ses amis féministes.
* À 16h30 : Critical Conversations on the Neurosciences from feminist, sociological, and philosophical points of view.
Bonne lecture :
* Pitts-Taylor, Victoria, ed., Mattering : Feminism, Science and Materialism, New York, New York University Press, 2016.
Maison des sciences de l’Homme (MSH), Forum de la bibliothèque, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.
À New York, à Guggenheim, on va découvrir une artiste évincée de l’histoire de l’art : Hilma af Klint : Paintings for the Future (12 octobre 2018-23 avril 2019).
En ce temps-là, pas de place sociale pour un esprit femelle capable d’abstraction.
À plus forte raison, pour une abstraction subjective, nourrie de métaphysique, oxymore hors de portée du patriarcat.
Elle-même en rajouta, en restant à sa place naturelle, dans le secret de la maison et de la vie privée.
Tous comptes faits, Hilma af Klint (1862-1944), toute théosophe qu’elle fut, y compris avec ses rondeurs pacifiques et inattendues, s’avère être une précurseure de Kandinsky, Malevich, Mondrian.
Un film :
* Beyond the Visible. Hilma af Klint de Halina Dyrschka (2018).
Solomon R. Guggenheim Museum, 1071 Fifth Ave at 89th St, New York, NY, 10128.
À Paris, on va s’acheter des livres - des vrais, en papier - chez Syllepse.
Par exemple, ce regard sur le "fait social total" exemplaire que fut l’Affaire DSK en 2011, impliquant "la totalité de la société et de ses institutions", comme aurait pu le dire Marcel Mauss (Essai sur le don, 1923) :
* Christine Delphy, éd., Un troussage de domestique, Paris, Syllepse, coll. Nouvelles questions féministes, 2011.
À l’époque, on en parlait beaucoup, m’enfin "y avait pas mort d’homme", hein.
Il a fallu attendre encore 6 ans pour qu’éclate l’Affaire Weinstein, et en Europe au moins, on a un peu avancé.
Mais pas tant que ça, et dans les recoins des consciences et les sous-sols des inconscients - y compris ceux des femmes - il y a encore pas mal de succubes.
Coup d’œil chez les nouvelles sœurs :
* Chloé Delaume, Mes bien chères sœurs, Paris, Seuil, 2019.
Éditions Syllepse, 69 rue des Rigoles, 75020 Paris.
À Ljubljana, au Musée d’art contemporain Metelkova (MSUM) : Southern Constellations. The Poetics of the Non-Aligned (7 mars-31 août 2019).
Un méditation sur la fécondité des marges du système économique et culturel mondial, et les richesses des pays non alignés, avec des conférences, une exposition, des films.
Aujourd’hui :
* À partir de 11h30 : Présentation des artistes.
Demain, vendredi 8 mars 2019, avec la Slovenska kinoteka :
* À 20h00 : Spectres de Sven Augustijnen (2011).
Débat avec Igor Prassl.
Musée Metelkova, Maistrova ulica 3, 1000 Ljubljana.
À Marseille, à la Friche, avec Objectif Danse, on se régale d’un spectacle (hyper) vivant, la danse de Boris Charmatz et Emmanuelle Huynh, en deux parties inspirées de l’œuvre de 1996, Trois boléros de Odile Duboc & Françoise Michel (6-7 mars 2019).
* À 20h30 : Duos. Étrangler le temps et Boléro 2.
On note tout de suite deux autres rendez-vous les 27 et 28 mars 2019 :
* À 20h30 : Danse de nuit.
Friche Belle de Mai, 41 rue Jobin, 13003 Marseille.
À Paris, dans le cadre de la Saison roumaine 2018-2019, on célèbre Isidore Isou (1925-2007), l’agitateur tous azimuts, arrivé à Paris, à 20 ans, avec son ami Serge Moscovici (7 mars-4 mai 2019).
* À Beaubourg, après Mihai Olos (12940-2015) et Ghérasim Luca (1913-1994) : Isidore Isou (6 mars-20 mai 2019).
* À la Galerie Trigano, après Maurice Lemaître (1926-2018) : Isidore Isou, monographie (6 mars-4 mai 2019)
Ce soir :
* À 18h00 : Vernissage.
Bonnes lectures :
* Frédéric Acquaviva, Isidore Isou, Éditions du Griffon, 2019.
* Éditions Champ libre, Correspondance, vol. 2. Lettres polémiques avec Isidore Isou à propos de Guy Debord, Champ libre, 1981. Réédition Éditions Ivrea, 1996.
Centre Pompidou, niveau 4, Galerie du Musée, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.
Galerie Trigano, 4 rue des Beaux-Arts 75006 Paris.
À Paris, à la Librairie du Panthéon :
* À 18h30 : Rencontre avec Dominique Noguez.
Avec un goûter et des vins du Domaine Rouge Garance vignoble de Jean-Louis Trintignant, Claudie et Bertrand Cortellini.
Bonne lecture :
* Dominique Noguez, Encore une citation monsieur le bourreau !, Paris, Albin Michel, 2019.
Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Lyon, commence Écrans mixtes, 9e édition (6-14 mars 2019).
Au programme :
* Rétrospective James Ivory en sa présence.
* Focus Brésil : Novo Queer Cinema.
Ce soir, inauguration à l’Institut Lumière :
* À 19h30 : Maurice de James Ivory (1987).
Écrans mixtes, 7 rue Passet, 69007 Lyon.
À Paris, c’est la Semaine des cinémas étrangers 2019, 6e édition (6-17 mars 2019).
Cette année, le cinéma fantastique venu de 19 pays, en 24 films.
Les projections ont lieu au Goethe-Institut, au Centre culturel de Chine à Paris, au Centre culturel irlandais, au Centre Wallonie-Bruxelles, à l’Institut culturel italien, à l’Institut Cervantes, au Cinéma Christine 21, au Cinéma Le Lincoln, au Club 13, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé.
La réservation indispensable dans les centres culturels étrangers de Paris, et recommandée dans les cinémas.
Ce soir, ouverture classique à la Fondation Seydoux :
* À 18h30 : Métropolis de Fritz Lang (1927).
Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Paris, à la Maison européenne de la photographie (MEP), la nouvelle saison d’expositions.
* Coco Capitán. Busy Living (6 mars-26 mai 2019).
* Ren Hang. Love (6 mars-26 mai 2019).
* Yoonkyung Jang. Incandescence (6 mars-14 avril 2019).
Et à partir du 20 avril 2019 :
* Yingguang Guo. The Bliss of Conformity (20 avril-26 mai 2019).
Pour accompagner Ren Hang et Coco Capitan, on note tout de suite, à l’Auditorium, les projections de cinéma chinois, 6e génération.
Prochaine séance, jeudi 14 mars 2019 :
* À 18h00 : 24 City (Er shi si cheng ji) de Jia Zhang-Ke (2008).
Faites votre programme de ciné MEP.
MEP, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris.
À Paris, à la Société Louise-Michel (SLM), on revient sur un "fait social total", né dans le Bronx il y a près de 50 ans, devenu mouvement culturel artistique mondial, et tout particulièrement sur sa singularité française.
* À 19h00 : Le Rap en France. Révoltes en performances musicales et dérives médiatiques.
Avec Karim Hammou, Olivier Migliore et Claude Calame.
Bonne lecture :
* Karim Hammou, Une histoire du rap en France, Paris, la Découverte, 2014.
Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Fukushima, le couvercle du soleil (Taiyô no futa) de Futoshi Sato (2016).
* A Thousand Girls Like Me de Sahra Mani (2017).
* Bêtes blondes de Maxime Matray & Alexia Walther (2017).
* Nos vies formidables de Fabienne Godet (2018).
* Sibel de Çağla Zencirci & Guillaume Giovanetti (2018).
* Stan & Ollie de Jon S. Baird (2018).
* On ment toujours à ceux qu’on aime de Sandrine Dumas (2018).
* Les Étendues imaginaires (A Land Imagined) de Siew Hua Yeo (2018).
* Maguy Marin : l’urgence d’agir de David Mambouch (2018).
Les ressorties en versions restaurées
* Casier judiciaire (You and Me) de Fritz Lang (1938).
* La Meilleure façon de marcher de Claude Miller (1975).
À Paris, le cinéma L’Archipel, avec les Éditions Re:voir, la 3e séance mensuelle de Futur Antérieur est consacrée à Marcel Hanoun.
Aujourd’hui, à 20h00, en présence de Gérard Courant avec Mathilde Bila :
* Marcel Hanoun. Cinématon #60 de Gérard Courant (1979).
* Des hommes qui ont perdu racines de Marcel Hanoun (1956).
* Une simple histoire de Marcel Hanoun (1958).
Sortie en DVD demain, le 6 mars 2019.
Sur l’œuvre de Marcel Hanoun (1928-2012).
Cinéma L’Archipel, 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.
À Paris, au Ciné-club hebdomadaire de l’ENS,du cinéma portugais :
* À 20h30 : Tabou de Miguel Gomes (2012).
Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À Paris, commencent les Rencontres internationales Paris-Berlin (5-10 mars 2019).
Des projections, des performances, des tables rondes en entrée libre, à l’Auditorium du Louvre, au Forum des images, au Centre Pompidou, au Carreau du Temple et à la Cité internationale des arts.
Cette année, carte blanche à Claire Denis et à Michael Snow.
Ce soir, ouverture au Forum des images, en entrée libre :
* À partir de 19h30 : Accueil et drink.
* À 21h00 : Mythologies contemporaines.
Avec le Ghost Mountain Ghost Shovel, le Zapruder filmmakersgroup, Piscine, Bergman & Salinas, Sara Pathirane, Lishan liu, Vermeir & Heiremans.
* À 22h00 : Performance multimédia par Pink Twins.
Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.
À Rome, on réaménage le planétarium et le musée astronomique.
En attendant, c’est au Museo Civico di Zoologia, qu’on va se ressourcer et se remettre à sa place : De la Terre à l’Univers (1er-31 mars 2019).
Museo Civico di Zoologia, via Ulisse-Aldrovandi 18, 00197 Roma.
À Cannes, à l’initiative de Cannes Cinéma, commencent les Rencontres des Cinémas d’Amérique latine et des Caraïbes (4-9 mars 2019).
Aujourd’hui, au Théâtre Alexandre III :
* À 14h30 : Neruda de Pablo Larraín (2017).
Cannes Cinéma, Pôle culturel Cannes République, 10 avenue de Vallauris, 06400 Cannes.
À Brooklyn, au BAM, on s’occupe aussi des Caraïbes, depuis 5 ans, avec la Caribbean Film Academy : Caribbean Film Series : A 5th Anniversary Festival (14-17 mars 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : Yardie de Idris Elba (2018).
BAM Rose Cinemas, Peter J. Sharpe Building, 30 Lafayette Avenue, Brooklyn, NY 11217.
À Grenoble, à Cinémathèque : un mini-cycle Guerre et cinéma (4, 7 et 8 mars 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : La Bataile du rail de René Clément (1946).
Présentation par Jean-Pierre Andrevon.
Bonne lecture :
* Jean-Pierre Andrevon, Encyclopédie de la guerre au cinéma et à la télévision, Paris, Éditions Vendémiaire, 2018.
Cinémathèque de Grenoble, 4 rue Hector-Berlioz, 38000 Grenoble.
À Bruxelles, chaque année, à partir du mois de mars, la Cinematek commémore les disparus de l’année précédente. En 2019, ceux de 2018 (3 mars-19 mai 2019).
Aujourd’hui Marceline Loridan-Ivens (1928-2018) et Burt Reynolds (1936-2018).
* À 18h00 : Chronique d’un été de Jean Rouch & Edgar Morin (1961).
* À 21h00 : Délivrance (Deliverance) de John Boorman (1972).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
Med Hondo (1936-2019) est mort à Paris hier, samedi 2 mars 2019, en même temps que finissait le Fespaco 2019, à Ouagadougou.
Sur Sabzian, un entretien avec Guy Hennebelle, paru dans Cinéma n°147 de juin 1970.
Les cinéphiles avaient accueilli, avec enthousiasme, son premier film, Soleil Ô, en 1969, sur la condition des ouvriers immigrés, 7 ans après les accords d’Évian de 1962 et après tant de censures de tant d’autres voix, comme un témoignage nouveau sur la présence de l’Afrique, dans les représentations sociales et artistiques françaises.
Le film, tourné en 1967, avait été sélectionné à la Semaine de la critique au Festival de Cannes 1970, puis au Festival de Locarno 1970, où il avait gagné le Léopard d’or.
Il a été repris, restauré, par le Festival officiel dans sa section Cannes Classics en 2017, pour fêter son cinquantenaire. Le film n’avait pas une ride.
Ses films suivants - West Indies : les Nègres marrons de la liberté, Sarraounia, Lumière Noire, Watani : un monde sans mal, - furent censurés. Après le colonialisme, vient le post-colonialisme, les dominations, ça n’en finit pas de finir.
Pour payer ses dettes et continuer à filmer librement, il faisait l’acteur (avec Costa Gavras, Deville, Godard, Huston, Enrico) et le doubleur (Eddie Murphy, Ben Kingsley, Sidney Poitier, Morgan Freeman).
Bonnes lectures :
* Ibrahim Signate, Med Hondo, un cinéaste rebelle, Paris, Présence africaine, 1994.
* Christiane Passevant & Larry Portis, "Le Défi du cinéma africain : entre le culturalisme et l’impérialisme", in L’Homme et la société, Année 1998, pp. 127-128.
Cf. aussi les entretiens avec Med Hondo : avec Jean Delmas, à propos de Soleil Ô, in Jeune Cinéma n°48 de juin 1970 ; avec Noureddine Ghali, à propos de Les Bicots-nègres, nos voisins, in Jeune Cinéma n°81 de septembre 1974 ; avec Madeleine Dura, à propos de West Indies, in Jeune Cinéma n°121 de septembre 1979.
À Paris, au Ciné-club Yda, on retourne à Hanoi.
* À 14h15 : Mon Hanoi (Hà Nội của tôi) de Henri-Louis Poirier (2017).
En présence de Jean-Noël Poirier et Henri-Louis Poirier.
Mon Hanoi - Bande Annonce from Py Films on Vimeo.
Espace Ararat, 11 rue Martin-Bernard, 75013 Paris.
À Paris, à la Philharmonie, la saga Star Wars, continue avec les épisodes VI et VII en cinéconcert (2-3 mars 2019).
La musique de John Williams est interprétée par l’Orchestre national d’Île-de-France, sous la direction de Ernst van Tiel.
Aujourd’hui :
* À 15h00 et à 20h30 : Star Wars. Le Retour du Jedi (Return of the Jedi) de Richard Marquand (1983).
Et demain, dimanche 3 mars 2019 :
* À 15h00 et à 20h30 : Stars Wars. Le Réveil de la force (The Force Awakens) de J. J. Abrams (2015).
Cité de la musique, Philharmonie, Grande salle Pierre-Boulez, 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.
À New York, le Metrograph rend Hommage à Ringo Lam (1955-2018), mort le 29 décembre 2018, avec trois films (2-10 mars 2019).
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Full Contact de Ringo Lam (1992).
Et demain, dimanche 3 mars 2019 : City of Fire (1987) et Prison of Fire (1987).
Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.
À Londres, à la Tate Modern vient d’ouvrir, en collaboration avec le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid, une grande Rétrospective Dorothea Tannings (27 février-9 juin 2019).
Dorothea Tannings (1910-2012) a eu une longue vie et une œuvre riche. Mais peu de reconnaissance publique, en comparaison de ses homogues surréalistes mâles, et, notamment, le premier d’entre eux, Max Ernst, qu’elle avait épousé en octobre 1946 (le même jour que Man Ray avec Juliet Browner).
Tout le monde connaît sa petite musique de nuit.
On va découvrir bien d’autres trésors de ses différentes époques.
Tate Modern, Bankside, London SE1 9TG.
Le Monde diplomatique de mars 2019 est paru.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 2 au 8 mars 2019.
À Bruxelles, commence Festival international du film d’animation, 38e édition, Anima 2019 (1er-10 mars 2019) avec la Cinematek et dans ses salles.
Cette année, Anima rend hommage à Isao Takahata (1935-2018).
Il était le cofondateur du Studio Ghibli avec Hayao Miyazaki (né en 1941), et sa mort, au printemps dernier, est une grande perte.
Ce soir, salle Plateau :
* À 20h00 : Goshu, le violoncelliste (Sero hiki no Gôshu) de Isao Takahata (1981).
Dans le même temps, la Cinematek commence un Hommage à Bernardo Bertolucci disparu le 26 novembre 2018 (1er mars-15 mai 2019).
Bernardo Bertolucci (1941-2019) et sa dernière leçon de cinéma, le 14 septembre 2013 à la Cinémathèque de Paris (Arte).
Ce soir :
* À 21h00 : La Camarde aka Les Recrues (La commare secca) de Bernardo Bertolucci (1962).
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, à la Cinémathèque : Week-end Jean-Max Causse (1er-3 mars 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : Le Franc-tireur de Jean-Max Causse & Roger Taverne (1972).
Précédé de Cinéma de Jean-Max Causse (2019).
En sa présence.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À New York, le MoMA, dans ses Modern Matinees, en 2016, avait commencé par Humphrey Bogart : B is for Bogart.
Trois ans plus tard, c’est le tour de Lauren Bacall : B Is for Bacall (1er mars-26 avril 2019).
Aujourd’hui :
* À 13h30 : To Have and Have Not de Howard Hawks (1944).
Le MoMA, ce n’est pas seulement un des plus grands musées du monde, avec, en ce moment, la grande expo Joan Miró. Birth of the World (24 février-15 juin 2019).
C’est aussi un cine-club hyper-actif branché sur le monde et ses rythmes sociaux, en l’occurence il sertit la célébration du 8 mars : Carte Blanche Mariette Rissenbeek on German Women Cinematographers (1er-12 mars 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : The Poll Diaries de Chris Kraus (2010).
Discussion avec Daniela Knapp.
C’est enfin une cinémathèque exemplaire, qui accomplit un remarquable travail de restauration des films, comme le fait aussi la Cineteca de Bologne : William Fox Presents More Restorations and Rediscoveries from the Fox Film Corporation (1er-26 mars 2019).
Ce soir :
* À 19h30 : Street Angel de Frank Borzage (1928).
À voir la version ancienne, on peut deviner la beauté que doit être la version restaurée.
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
Puisqu’on est à New York, on y reste, et on va à la Neue Galerie, sur la Vth Avenue, - 20 minutes à pied via la Madison Ave, - admirer sa collection d’art allemand du début du 20e siècle (Blaue Reiter, Brücke, Bauhaus, Neue Sachlichkeit) et surtout visiter sa nouvelle exposition, vernie hier : The Self-Portrait, from Schiele to Beckmann. (28 février-24 juin 2019).
Environ 70 auto-portraits de plus de 30 artistes autrichiens et allemands (1900-1945) qui, tous, ne reflètent pas seulement les personnalités des artistes, comme le narcissisme de Egon Schiele.
Mais aussi les destins des femmes, comme celui de Käthe Kollwitz ou celui de Paula Modersohn-Becker.
Et surtout les gouffres noirs de l’époque, comme la terreur prémonitoire de Felix Nussbaum.
Neue Galerie, 1048 Fifth Avenue, New York, NY 10028.
À Milan, commence la Triennale 2019, 22e édition : Broken Nature. Design Takes on Human Survival (1er mars-1er septembre 2019).
Un programme ambitieux et optimiste : comment les artistes pourraient réparer les dégâts et restaurer une Nature démolie.
On pourra y voir (et entendre) notamment : Le Grand Orchestre des animaux de Bernie Krause présenté, à Paris, par la Fondation Cartier en 2016.
Triennale Milano, Viale Alemagna, 6, Milano 20121.