2019 : Journal de Ellis & Neck
* Ellis & Neck-édito 2019 ; * 1er-15 janvier 2019 ; * 16-31 janvier 2019 ; * 1er-15 février 2019 ; * 16-28 février 2019 ; * 1er-15 mars 2019 ; * 16-30 mars 2019 ; * 6-15 avril 2019 ; * 16-30 avril 2019 ; * 1er-15 mai 2019 ; * 16-31 mai 2019 ; * 1er-15 juin 2019 ; * 17-29 juin 2019 ; * 2-15 juillet 2019 ; * 16-31 juillet 2019 ; * 1er-15 août 2019 ; * 16-31 août 2019 ; * 2-15 septembre 2019 ; * 16-30 septembre 2019 ; * 1er-15 octobre 2019 ; * 16-31 octobre 2019 ; * 1er-15 novembre 2019 ; * 16-30 novembre 2019 ; * 2-15 décembre 2019 ; * 16-31 décembre 2019
(16-30 septembre 2019)
À Biarritz, commence le Festival d’Amérique latine 2019, 28e édition (30 septembre-6 octobre 2019).
Au programme littérature, un hommage à Francisco Coloane (1910-2002), avec son traducteur François Gaudry, et des rencontres avec Cristian Perfumo, Mempo Giardinelli Néstor Ponce, et Jorge Volpi.
Il y a aussi des concerts et des expositions, deux expositions d’affiches qui durent le temps du festival et une autre à venir :
* Cinémas d’Amérique latine. 28 ans d’affiches, à la Gare du Midi.
* Entre la France et l’Amérique latine : la solidarité s’affiche (1970-1980), au Casino municipal.
* Empreinte et territoire, à la Médiathèque (2 octobre-28 novembre 2019).
Et surtout, il y a du cinéma.
En 2019, les compétitions (longs, courts et documentaires), les jurys, et le jury officiel, présidé par Mireille Perrier, pour décerner l’Abrazo.
Et puis le hors-compétition et un focus sur la Patagonie.
Ce soir, inauguration du village et des expositions à 18h00, puis cérémonie d’ouverture :
* À 19h30 : Las Buenas Intenciones de Ana García Blaya (2019).
Festival de Biarritz, Villa Natacha, 110 rue d’Espagne, 64200 Biarritz.
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), a commencé le Festival Francophonie métissée 2019, 28e édition : Narration & dissonance (24 septembre-10 octobre 2019).
Dans ce cadre, a lieu la Quinzaine du cinéma francophone, 28e édition (30 septembre-8 octobre 2019).
Ce soir, ouverture :
* Atlantique de Mati Diop (2019).
CWB, salle de cinéma, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris.
À Paris, la Cinémathèque rend hommage à Alejandro Jodorowsky (30 septembre–9 octobre 2019).
Ce soir, ouverture avec son dernier film :
* À 20h15 : Psychomagie, un art pour guérir de Alejandro Jodorowsky (2019).
En sa présence.
Cinémathèque, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Metz, le Centre Pompidou-Metz propose une rétrospective du grand Eisenstein : L’Œil extatique, Serguei Eisenstein cinéaste à la croisée des arts (28 septembre 2019-24 février 2020).
On ne l’a jamais oublié, mais ces temps derniers, il était un peu relégué, même plus classique, au rayon du patrimoine poussiéreux. Il faut dire qu’on l’avait tellement célébré et étudié, qu’on avait le sentiment d’un domaine non seulement connu, mais épuisé.
À présent que les ciné-clubs ont disparu, et que les jeunes ne regardent pas la télé (Ciné-classic ne le programme même plus), il est bon de revenir sur un artiste hors pair, à vrai dire, parfaitement inépuisable.
On peut y voir et revoir ses grands films.
On y découvre aussi tous les autres aspects moins connus de son art, ses expérimentations théâtrales, ses dessins, ses projets inachevés, sa pensée théorique, le souvenir de sa Russie comme de ses nombreux voyages.
Bonne lecture :
* Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, Dessins secrets, présentation par Jean-Claude Marcadé et Galia Ackerman, Paris, Seuil, 1999.
Centre Pompidou-Metz, 1 parvis des Droits-de-l’Homme, 57000 Metz.
Sur France Culture, cette nuit, une rediffusion : Hommage à Georges Sadoul (1904-1967).
Il fut membre du groupe surréaliste, communiste encarté, résistant, professeur à l’IDHEC et à la Sorbonne, il fut le premier secrétaire général de la Fédération française des ciné-clubs et de la Fédération internationale des ciné-clubs.
Son Histoire du cinéma est parue en 1946. En 6 tomes, ou en version abrégée, on y a tout appris. Il y faisait des erreurs, il était injuste, partisan, sélectif. On le critiquait, on discutait.
Mais c’est lui qui figurait sur les étagères de nos bibliothèques, et aucun autre.
* À 00h31 : Hommage à un historien du cinéma - Georges Sadoul
par Henri Béhar, avec Yvonne Baby, Georges Charensol, René Clair. Michel Cournot, Milos Forman, Enrico Fulchignoni, Jean-Luc Godard, Henri Langlois, Jean Renoir, Alain Resnais, Agnès Varda, Jean Wiener (1ère diffusion, le lundi 21 octobre 1968).
C’est l’occasion de revoir, pour commémorer les 80 ans de la Retirada, un film d’espoir :
* L’Espagne vivra de Henri Cartier-Bresson, commentaire de Georges Sadoul, produit par le Secours populaire français, 1938.
Dans toute la France, le réseau Diagonal fête ses 10 ans, avec 21 expositions, 233 artistes, 10 régions, 19 départements et une thématique forte : L’engagement (septembre 2019-février 2020).
La manifestation a commencé à Nantes, le 13 septembre 2019, à la Galerie Confluence, avec Vineta 1985-1990, et les œuvres de Andreas Trogisch
C’est à Beauvais, samedi 28 septembre 2019, qu’a eu lieu l’inauguration officielle, en même temps que celle des Photaumnales 2019, 16e édition, Terra nostra - le temps de l’Anthropocène (21 septembre 2019-5 janvier 2020).
Faites votre programme, jusqu’en février 2020.
L’explosion de l’usine ICMESA près de Seveso (Lombardie) le 10 juillet 1976, le nuage d’herbicide mal identifié (sans doute un peu de défoliant utilisé au Vietnam) qui s’est répandu sur toute la région et au delà, l’absence de plan d’urgence, les fûts de "dioxine" qui disparurent dans la nature, les informations sur la contamination qui tardèrent, c’est de l’histoire ancienne.
Bilan sept ans plus tard : Les bêtes ont été abattues, les sols ont été décontaminés, les maladies de peau ont été traitées, pas de morts directs, apparemment pas d’augmentation des cancers, et la seule victime : Paolo Paoletti, le directeur de production, assassiné par Prima Linea, le 5 février 1980.
À l’époque, la catastrophe chimique frappa les esprits, au point que le mot "Seveso" est devenu une qualification. Il y a eu des tas de "directives" européennes, genre "on réglemente, on surveille, plus jamais ça". En France, on dénombre 1 261 entreprises qualifiées Seveso (700 en seuil haut et 561 en seuil bas).
Le 26 septembre 2019 au matin, incendie dans une usine Lubrizol (classée "Seveso haut") aux portes de Rouen.
De nos jours, l’information circule en temps quasi réel, c’était partout aux infos et les réactions officielles ont été immédiates et classiques : aucune inquiétude de pollution, le feu a été maitrisé. On a évacué sur 500 mètres.
Entre temps, on apprend la mort de Jacques Chirac, ce qui est quand même plus important, une date historique, pas l’intendance quotidienne. Les médias focalisent pendant toute la journée et la nuit aussi.
Plus tard, le lendemain, on reprend l’affaire Rouen : pas de toxicité aiguë. Ce qui irrite les yeux et la gorge, ce sont les odeurs d’hydrocarbures, mais pas de chlore (peut-être un peu d’amiante par ci par là, non ?). Y a qu’à nettoyer à l’eau, se laver les mains, et ne pas consommer les végétaux. À ce jour, on attend les analyses complémentaires. Et les grandes marées.
En attendant, les suies font leur chemin dans la Seine.
Au 21e siècle, c’est plus difficile de cacher les catastrophes, et, généralement, l’incurie qui va avec.
Quoique.
À Paris, à l’IMA, les artistes rendent hommage à la vieille cathédrale de Notre-Dame, qui brûla le 15 avril 2019 (21 septembre-20 décembre 2019).
Là, c’est du plomb qui se diffuse aux alentours.
La faute au Diable, probablement.
IMA, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.
À Montreuil, chez Libertalia, vu que le climat semble avoir choisi son camp, anti-nucléaire, on plaide pour un déconfinement radical.
* À 19h30 : Rencontre avec la Parisienne libérée.
Bonne lecture :
* La Parisienne Libérée, Le Nucléaire c’est fini, Paris, La Fabrique (2019).
Librairie Libertalia, 12 rue Marcelin-Berthelot, 93100 Montreuil.
Le Monde diplomatique d’octobre 2019 est paru.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 28 septembre au 4 octobre 2019.
À Namur, commence le Festival international du film francophone 2019 (FIFF), 34e édition (27 septembre-4 octobre 2019).
Le festival cinématographique de Wallonie, présidé par Olivier Gourmet, décerne, chaque année, le Bayard d’or.
* Le jury 2019 a pour président André Téchiné.
Ce soir, gala d’ouverture :
* À 20h00 : Les Extraordinaires Mésaventures de la jeune fille de pierre de Gabriel Abrantes (2019).
Les Extraordinaires Mésaventures de la Jeune Fille de Pierre / The Marvelous Misadventures of the Stone Lady [Excerpt] from Portugal Film on Vimeo.
Festival international du film francophone, rue des Brasseurs 175, 5000 Namur.
À New York, commence le New York Film Festival 2019 (NYFF), 57e édition (27 septembre-13 octobre 2019).
Fondé en 1963, produit par la Film Society of Lincoln Center, il est non compétitif, et présente des sections traditionnelles (films de l’année, rétrospectives, documentaires)) ainsi que des sections spécifiques : Projections (film d’avant-garde), Convergence (narration interactive) et Revivals (restaurations et redécouvertes).
Cette année 2019, des rencontres avec Pedro Almodóvar, Martin Scorsese, Bong Joon Ho, Mati Diop.
Aujourd’hui, séances d’ouverture, à partir de 15h00, tous les quarts d’heure, dans les 8 lieux de projections, mais, c’est ce soir que tout le monde sera là, à l’Alice Tully Hall :
* À 20h00 : The Irishman de Martin Scorsese (2019).
Présentation (sous l’égide de Campari) par Martin Scorsese avec Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, Harvey Keitel, Ray Romano, Bobby Cannavale, Anna Paquin, Stephanie Kurtzuba, Jesse Plemons, Kathrine Narducci, Sebastian Maniscalco, Emma Tillinger Koskoff, Jane Rosenthal.
Lincoln Center, 150 W 65th St, New York, NY 10023.
À Paris, à l’Entrepôt, le Paris Surf & Skateboard Film Festival 2019 (PSSFF), 4e édition (26-29 septembre 2019).
Le festival a ouvert hier soir avec un film hors compétition : The Tony Alva Story de Rick Charnoski & Coan "Buddy" Nichols (2019).
Ce soir, le skateboard :
* À 21h00 : King Skate de Šimon Šafránek (2018).
En sa présence.
Faites votre programme, sans oublier le off.
Cinéma L’Entrepôt, 7 rue Francis-de-Pressensé, 75014 Paris.
À Amsterdam, l’Eye présente le Buddhist Film Festival Europe (BFFE), 14e édition (27-29 septembre 2019).
En 2019, le thème c’est Identity, et on va, comme autrefois, au Tibet, au Bhoutan et en Inde, à la recherche de la sagesse. Apparemment, on évite les extrémistes modernes de Birmanie, ils doivent pas avoir le temps de faire des films.
Ce soir, Opening Ceremony :
* À 19h00 : Reincarnation. Looking for a Sign de Klemens Kuby (2017).
Eye Filmmuseum Amsterdam, IJpromenade 1, 1031 KT Amsterdam.
À Brooklyn, au BAM : Contemporary Arab Cinema (27 septembre-2 octobre 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : Tel Aviv on Fire de Sameh Zoabi (2018).
En sa présence.
Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.
Solidarité avec les personnels des services d’urgence de l’Hôpital public français qui manifestent aujourd’hui partout en France. Ils sont en grève depuis plus de six mois, protestant contre le manque criant de moyens, la pensée sous-jacente (l’idée de rentabilité), et les dégâts humains qui en découlent.
On le sait et puis on oublie, leur grève, personne ne la ressent ni ne l’entend, forcément, ils travaillent quand même, hyper responsables, et continuent à assurer. Les pouvoirs publics réorganisent et redéploient, alors qu’il faudrait refonder.
À Paris, le rendez-vous est à 15h00, place de l’Hôtel de ville.
C’est le 26 septembre 1937 que Bessie Smith (1894-1937) est morte, à 43 ans, après un accident de voiture sur la Highway 61, entre Memphis et Clarksdale, Miss., sur la table d’opération du G. T. Thomas Afro American Hospital. Une amputation qui a mal tourné, l’hôpital était moins bien équipé que l’hôpital pour les blancs.
C’est le cœur serré qu’on pense encore à elle, avec André Benedetto et Hélène Martin.
À Zurich, commence le Zurich Film Festival (ZFF), 15e édition (26 septembre-6 octobre 2019).
* Les invités d’honneur 2019 : Roland Emmerich, Cate Blanchett, Kristen Stewart.
* Le jury compétition long métrages 2019, qui attribue l’Œil d’or, est présidé par Oliver Stone.
Ce soir, soirée de gala :
* À 21h00 : The Perfect Candidate de Haifaa Al Mansour (2019).
Ou alors, pour les non-mondains :
* À 20h45 : Just 6.5 de Saeed Roustaee (2019).
* À 21h00 : The Moneychanger (Así habló el cambista) de Federico Veiroj (2019).
* À 21h15 : Hail Satan ? de Penny Lane (2019).
Zurich Film Festival, Sechseläutenplatz, 8001 Zurich.
À Reykjavík, commence le Reykjavík International Film Festival (RIFF), 16e édition (26 septembre-6 octobre 2019).
On trouve, au RIFF, les habituelles sections des festivals (compétitions, hors compétition, documentaires, courts métrages), et des sections spécifiques : A Different Tomorrow, Icelandic Panorama et Horror Highlights & Arctic Chills.
* Les invités d’honneur : Claire Denis, John Hawkes et Katja Adomeit.
* Le jury qui attribue le macareux d’or.
* Cette année, focus sur l’Autriche.
Ce soir :
* À 20h45 : Advocate de Rachel Leah Jones & Philippe Bellaiche (2019).
* À 21h00 : Nuestras Madres de César Diaz (2019).
* À 22h30 : Dogs Don’t Wear Pants (Koirat eivät käytä housuja) de Jukka-Pekka Valkeapää (2019).
Bíó Paradís, Hverfisgata 52, 101 Reykjavík.
À Madrid, le Museo Centro de Arte rend hommage aux Insoumuses : Defiant Muses : Delphine Seyrig and the Feminist Video Collectives in France in the 1970s and 1980s (25 septembre 2019-23 mars 2020).
Avec des œuvres d’art, des photographies et des documents d’archives.
Les Espagnols sont de moins en moins machos et il est nécessaire qu’ils connaissent aussi bien que nous Delphine Seyrig et ses amies.
Museo Centro de Arte, Calle Santa Isabel, 52, 28012 Madrid.
À Bruxelles, la Cinematek a achevé le travail de restauration des films de Michel Khleifi (né à Nazareth et installé à Bruxelles depuis les années 1970).
Elle lui offre une rétrospective et lui donne carte blanche (1er septembre-11 novembre 2019).
Ce soir :
* À 19h00 : La Mémoire fertile de Michel Khleifi (1980).
En sa présence avec Nedjma Hadj Benchelabi.
Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, à l’Institut finlandais, les séances de cinéma sont de retour, consacrées, cet automne, à la culture sami contemporaine, en prolongation de la Biennale de Venise : IF Screenings n° 10 - Les Créatrices.
Ce soir :
* À 20h00 : Árbi (Heritage) de Lada Suomenrinne (2018) ; Beaivvi nieida (Daughter of the Sun) de Sara Margrethe Oskal ( 2018) ; Maj Doris de Jon Blåhed (2018).
Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.
À Dinard, commence le Dinard Film Festival, nouvelle appellation depuis l’année dernière et 30e édition, la vitrine du cinéma britannique (25-29 septembre 2019)
En 2019, le juryest présidé par Sandrine Bonnaire, et l’invité d’honneur est Mike Leigh.
Naturellement, on parlera du Brexit, après deux avant-premières : Wait and Sea de Antoine Tracou & Simon Coss (2019), et après Postcards from the 48% de David Wilkinson (2018).
Ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Only You de Harry Wootliff (2018).
Dinard Film Festival, 28 boulevard Féart, 35800 Dinard.
À Paris, à la Fondation Seydoux, un nouveau cycle : Josef von Sternberg, l’Américain (25 septembre-18 octobre 2019).
Josef von Sternberg, l'américain - Fondation Jérôme Seydoux-Pathé from Fondation Jérome Seydoux-Pathé on Vimeo.
Ce soir :
* À 19h30 : The Last Command (Crépuscule de gloire) de Josef von Sternberg (1928).
Précédé de Life and Death of 9413 A Hollywood Extra de Robert Florey & Slavko Vorkapich (1928).
Introduction de Théo Esparon.
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Paris, à la BPI : La Fabrique des films 2019.
Ce soir :
* À 18h00 : L’Enfance de la guerre de Laurent Bécue-Renard (brouillon).
* À 20h00 : Of Men and War (Des hommes et de la guerre) de Laurent Bécue-Renard (2014).
BPI, Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.
À Paris, aux Sept Parnassiens, commence le festival Brésil en mouvements, 15e édition (25-29 septembre 2019).
Ce soir, ouverture en partenariat avec le Festival international Jean Rouch - Comité du film ethnographique
* À 19h00 : Cocktail proposé par la Brigaderie de Paris et stand de littérature brésilienne des Éditions Anacaona
* À 20h00 : Chão de Camila Freitas (2019).
Introduction par Laurent Pellé.
Sept Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse, 75014 Paris.
À Paris, la Cinémathèque rend hommage à Kira Mouratova (25 septembre –20 octobre 2019).
Kira Mouratova (1934-2018) fut roumaine, puis russe, et enfin ukrainienne.
Ce soir :
* À 20h00 : Brèves Rencontres (Korotkie vstrechi) de Kira Mouratova (1967).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Marseille, au Vidéodrome,
mais aussi à Saint Étienne, au Gran Lux, à Paris au Light Cone, à Bordeaux au Moniquini, à Lyon, aux Météorites, à Grenoble, au 102 : Focus sur Peter Hutton (25-29 septembre 2019).
L’œuvre de Peter Hutton (1944-2016) est méconnue. Il disait : Je me suis toujours efforcé de lutter contre la tendance à créer du sens supplémentaire, comme les frères Lumière qui n’avaient pas l’intention d’exprimer davantage que la simple accumulation des images. À l’inverse, ils allaient quasiment sans bagages à la découverte des lieux ; ils réagissaient aux choses comme elles venaient. L’expérience de mes films est un peu comme le rêve éveillé.
Ce soir, donc, à Marseille :
* À 20h30 : Images of Asian Music. A Diary of Life 1973-1974 de Peter Hutton (1974) ; Landscape for Manon de Peter Hutton (1987).
Présentation par Federico Rossin.
Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.
À Paris, pour la Société Louise-Michel, avant de passer aux rendez-vous réguliers, actuels et sérieux de l’année, la rentrée est théâtrale et classique, et ça se passe au Lucernaire (28 août-3 novembre 2019).
* À 20h00 : Madame de La Carlière (Sur l’inconséquence du jugement public de nos actions particulières) de Denis Diderot (1772).
Adaptation, mise en scène et interprétation de Hervé Dubourjal, accompagné par Caroline Silhol.
Tout ce que vous avez besoin de savoir sur le spectacle.
Théâtre du Lucernaire, 53 rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Port Authority de Danielle Lessovitz (2018).
* Ceux qui travaillent de Antoine Russbach (2018).
* Au nom de la terre de Edouard Bergeon (2019).
* Downton Abbey de Michael Engler (2019)
* Bacurau de Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles (2019).
* Ne croyez surtout pas que je hurle de Frank Beauvais (2019).
* De cendres et de braises de Manon Ott & Gregory Cohen (2018).
* Steve Bannon-Le Grand Manipulateur (The Brink) de Alison Klayman (2019).
Les ressorties en versions restaurées
* La Maison de la mort (The Old Dark House) de James Whale (1932)
Et La trilogie de Hal Hartley :
* L’Incroyable Vérité (The Unbelievable Truth) de Hal Hartley (1988).
* Trust me (Trust) de Hal Hartley (1990).
* Simple Men de Hal Hartley (1992).
À Brno, commence Serial Killer, 2e édition, un festival de TV et de webseries européennes unique en son genre (24-29 septembre 2019).
Le festival veut être une vitrine pour les téléfilms d’Europe centrale et orientale, trop souvent oubliés dans les programmation des festivals.
Mais il ne néglige pas pour autant les autres pays européens.
Cette année, la compétition se double d’un focus sur la Norvège, et d’un panorama international.
Aujourd’hui :
* À 17h00 : Twin de Erika Calmeyer & Kristoffer Metcalfe (2019).
* À 20h00 : Rats (Zrádci) de Vikor Tauš (2019).
Festival Serial Killer, Běhounská 18, 602 00 Brno.
À Montreuil, à la Parole errante, pendant 6 jours, c’est la fête à Armand Gatti, sa poésie : Mon navire brise-silence (24-29 septembre 2019).
Aujourd’hui, ça commence à 14h00. Et ce soir, ouverture :
* À 20h30 : Comme battements d’ailes.
Conférence de Michel Séonnet.
* À 21h30 : Entretiens avec le poème cinématographique et ses pronoms personnels menés par trois villes Paris, Berlin, Barcelone, un village des collines du Pô, Piancerreto, un camp de concentration, Mauthausen et un non-lieu, Monaco, lu par Armand Gatti de Stéphane Gatti (1996).
Entretiens avec le poème cinématographique et ses pronoms personnels menés par trois villes Paris, Berlin, Barcelone, un vill from LA PAROLE ERRANTE on Vimeo.
Bonne lecture :
* Armand Gatti, Comme battements d’ailes. Poésie 1961-1999, choix et préface de Michel Séonnet, Paris, Gallimard, 2019.
On note tout de suite un autre RV avec Gatti, à Bruxelles, au Nova Cinema,
dimanche 29 septembre 2019.
* À 21h00 : El Otro Cristóbal de Armand Gatti (1963).
Parole Errante Demain, 9 rue François-Debergue,
93100 Montreuil.
Cinema Nova, rue d’Arenberg 3, 1000 Bruxelles.
À Dublin, à l’Irish Museum of Modern Art (IMMA),
a commencé : Desire : A Revision From the 20th Century to the Digital Age (21 septembre 2019-22 mars 2020).
S’étalant sur plus de 100 ans, l’exposition explore l’évolution du désir à travers le regard masculin eurocentrique et son influence sur sa représentation artistique dans la culture contemporaine.
Irish Museum of Modern Art, Royal Hospital Kilmainham, Military Rd, Kilmainham, Dublin 8.
À Lisbonne, au Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado (MNAC) : Sarah Affonso. Os dias das pequenas coisas (13 septembre 2019-22 mars 2020).
Sarah Affonso (1899-1983) était la femme de Almada Negreiros (1893-1970), alter ego de Fernando Pessoa (1888-1935), qui, grâce notamment à la revue Orpheu en 1915, ouvrirent le Portugal à la modernité.
Et, naturellement, on ne la connaît que comme épouse.
Mais elle était aussi une artiste à part entière, avec une vie et une vision personnelles. Après, les Beaux-Arts à Lisbonne, elle était partie pour Paris en 1924, où elle fréquenta l’Académie de la Grande Chaumière. Elle y retourna en 1928 et 1929, et exposa au Salon d’Automne.
Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado, rua Serpa Pinto, 4 / rua Capelo, 13, 1200-444 Lisboa.
À Paris, à la Maison des sciences de l’Homme, commence le Séminaire Mutations du capital ? Nature et valeur dans la crise écologique (de la chaire Écologie, travail et emploi) coordonné par Maura Benegiamo (entrée libre).
Aujourd’hui, première séance :
* À 17h00 : Capitalisme, biocapitalisme ou ? avec Maura Benegiamo, Antonella Corsani, Jean-Marie Harribey, Michael Löwy, Dominique Méda, André Orlean, Luigi Pellizzoni.
Maison des sciences de l’Homme, Forum de la Bibliothèque laboratoire, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.
L’Équinoxe d’automne 2019, dans l’hémisphère Nord, l’Équinoxe de printemps pour l’hémisphère Sud, c’est ce matin à 7h50, temps universel.
Tant qu’il y a encore des saisons, réjouissons-nous.
Il y a 80 ans aujourd’hui que Sigmund Freud (1856-1939) nous a quittés.
Fondateur de la psychanalyse, qui utilise le langage comme mode thérapeutique, il est mort d’un cancer de la mâchoire.
Avec Marx (1818-1883) - tous deux issus du 19e siècle - il est un des penseurs qui ont le plus modelé le déjà vieux 20e siècle qui s’éloigne à toute blinde. Et comme tel, il n’a cessé d’être débattu. Il n’empêche qu’on continue à aller s’étendre sur des divans quand on a besoin d’aide pour donner du sens à une réalité trop dure.
Chaude recommandation :
* En analyse (In Treatment), série créée par Rodrigo García, Hagai Levi et Nir Bergman (2008-2010).
Avec Gabriel Byrne, en thérapeute un peu trop empathique en proie à des angoisses existentielles.
Les spécialistes critiqueront, les usagers reconnaîtront.
À Paris, à la Cinémathèque, dans le cadre de sa programmation régulière Aujourd’hui le cinéma :
Ce soir :
* À 19h30 : Arguments de Olivier Zabat (2019).
En sa présence.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Beauvais et dans ses environs, ont commencé les Photaumnales 2019, 16e édition : Terra nostra - le temps de l’Anthropocène, en entrée libre (21 septembre 2019 - 5 janvier 2020).
Des événements de toutes sortes : vernissages, conférences, visites, cafés philo.
Maison Diaphane, 16 rue de Paris, 60600 Clermont-de-l’Oise.
À Pierrefitte-sur-Seine, aux Archives nationales, pour fêter les 80 ans du CNRS : La science à la poursuite du crime. Alphonse Bertillon, pionnier des experts policiers en partenariat avec le laboratoire Clamor, et France Culture. (14 septembre 2019-18 janvier 2020).
Alphonse Bertillon (1853-1914), qu’on soit du côté des méchants voyous ou du côté des fins détectives, on ne peut qu’examiner de près ses méthodes. Entrée libre.
Pendant la Fête de la science (5-13 octobre 2019), il y aura des tas de rendez-vous.
Bonne lecture :
* Pierre Piazza & Richard Marlet, La Science à la poursuite du crime. D’Alphonse Bertillon aux experts d’aujourd’hui, Paris, Éditions de La Martinière, 2019.
Archives nationales, 59 rue Guynemer, 93383 Pierrefitte-sur-Seine.
Les expressions du peuple contre "le système", les désobéissances civiles sont diverses, dans le désordre, élections, bulletins blanc ou abstentions, manifs, émeutes, grèves, pétitions, épidémies sur réseaux sociaux, boycotts, révolutions...
Dans Arrêt sur images (datée du 19 septembre 2019), à propos de la Convention citoyenne sur le climat avec tirage au sort de 150 citoyens, dont peu de gens ont entendu parler même parmi les plus informés, la discussion politique sur les stratégies à adopter (ou non) entre Cyril Dion, réalisateur, avec Mélanie Laurent, de Demain (2011), et Hervé Kempf, (rédacteur en chef de Reporterre est révélatrice des passages et des impasses.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, à Paris, ce sera manifs partout, ça converge pas encore vraiment, mais les idées font leur chemin, " Pour l’honneur de nos vieux et le futur de nos enfants".
Nous autres, patients et usagers, lassés de partout devenir des clients, nous tenterons la grève des consommateurs, cette prochaine semaine qui vient.
Sans illusions, historiquement les boycotts ont rarement été suffisants.
Mais pas nécessaire d’espérer pour persévérer, et si il faut rêver.
Et 65 millions de consommateurs qui n’achèteraient rien du tout pendant ne serait-ce qu’une journée, ça devrait pouvoir être chiffré, de façon convaincante, par les autorités et ceux qui les manipulent.
À Saint-Sébastien, hier a commencé le Festival international du film 2019 (SSIFF) aka Donostia Zinemaldia, 67e édition avec des invités prestigieux, et Neil Jordan comme président du jury (20-28 septembre 2019).
Hier, la cérémonie d’ouverture :
* À 21h00 : Blackbird de Roger Michell (2018).
Aujourd’hui, soirée d’honneur pour Costa Gavras.
* À 20h00 : Adults in the Room de Costa Gavras (2019).
En sa présence.
Tabakalera. Centro internacional de cultura contemporánea, plaza de las Cigarreras, 1, 2ª planta, 20012 Donostia - San Sebastián.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 21 au 27 septembre 2019.
En 2008 - c’était hier - Fred Vargas lue par Charlotte Gainsbourg :
À Paris, cet automne 2019, il n’a pas plu depuis 33 jours.
Bon, des saisons sèches, alternant avec des saisons des pluies, sur la Terre, on connaît.
Et à Paris, c’est déjà arrivé, par exemple 41 jours du 20 février 1953 au 1er avril 1953.
C’est la faute à ce foutu anti-cyclone, on est en pays connu, pas de panique.
Le soir, les miss météo de la télé, avec leur ton apaisant, ont à cœur de ne pas contrarier les gens en phase de digestion, et parviennent magnifiquement à la jouer quotidienne et cool : clichés traditionnels ("L’été joue les prolongations, c’est le bonheur sur la plage de Palavas"). Puis, dans un coin du bulletin et, en mode mineur, sens de l’actualité (les agriculteurs manquent d’eau). Le tout inséré entre cinq pubs pour divers 4x4, SUV et autres crossovers.
Et allez, "avant de se quitter, regardez ces magnifiques images" (c’est une anacoluthe, non ?), un ciel jaune en Bretagne, un ciel rouge en Chine, une mini-tornade dans le Calvados... (comme on aimerait en voit plus souvent ?)
Bravo pour leur professionnalisme schizophrène.
Quant aux ouragans qui se multiplient, ou les îles qui disparaissent sous les eaux, ça n’arrive qu’aux autres et ailleurs, d’ailleurs les populations locales sont habituées, et ça fait plutôt le bonheur du cœur des JT.
Il y a 40 ans que les chercheurs ont lancé les premières alertes climatiques sérieuses.
Depuis tout ce temps, les politiques n’ont cessé de freiner toutes les initiatives préventives, plus ou moins fort selon les gouvernements. Il y a longtemps que la politique, c’est du flux tendu, et que gouverner, c’est tout sauf prévoir.
Corruption évidente des esprits humains dirigeants.
Mais aussi, "cerveaux de primates avec des technologies de dieux", comme le dit Sébastien Bohler, dans son livre Le Bug humain, (Robert Laffont, 2019).
On ne saurait trop vous recommander, à nouveau, le livre de Nathaniel Rich, Perdre la Terre (Seuil, 2019), avec son épilogue implacable, qui raconte ce diabolique rendez-vous manqué dès l’élection de Reagan.
En 2019, tous ceux qui ont voix au chapitre savent et avouent savoir, mais rien ne change, au mieux, des discours et des modifications comme des rustines, à la marge, tout doucement.
Le "modèle économique et social", qui s’appuie toujours autant sur les énergies fossiles et sur les inégalités sociales - oui, bon, on sait que ça s’appelle le capitalisme depuis plus de 200 ans, on a compris ses mécanismes depuis plus de 160 ans, et ce n’est qu’après avoir fait un détour par le capitalisme d’État, au début du siècle dernier, qu’on s’est rendu compte de sa vraie nature polymorphe - le "système", donc, continue à ne pas changer d’un poil, régénéré sans cesse, semblant même s’emballer partout dans le monde, soutenu par qui ose encore parler, sans vergogne, d’espérance de "croissance".
À ce train-là, la hausse mondiale des températures devrait atteindre les 7 °C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle.
2100, c’est après-demain, nos enfants nés en 2010, pourraient être encore vivants.
"Les 2 °C d’augmentation, qu’on envisageait en 2015, restent atteignables dans un seul scénario : celui d’un changement immédiat et radical," nous dit-on.
Sauf que 2% c’est déjà trop, et que, en l’état actuel des choses, on ne voit pas comment pourrait s’imposer ce "changement immédiat et radical", il y a longtemps qu’on ne croit plus à une "révolution rapide et joyeuse", comme en rêvait Maïakovski.
L’alerte des scientifiques (GIEC 2019).
Le programme des politiques : des réunions.
* Un sommet exceptionnel Action Climat de l’ONU, le 23 septembre 2019.
* La 4e édition de la Semaine du climat organisée par le ministère français de l’Éducation nationale (8-13 octobre 2018), avec une semaine de débats et d’animations autour des "enjeux" du changement climatique.
* La COP24 à Katowice (2-14 décembre 2019).
Les gens, eux, systématiquement désinformés, comme le souligne Fred Vargas dans son livre L’Humanité en péril (Flammarion, 2019), commencent quand même à s’alarmer un peu, et à replacer, en perspective, leurs existences, leurs avenirs, leurs descendances, dans une vision plus générale. Ils n’en sont plus aux "enjeux" dont on discute sans fin depuis 40 ans.
Parfois même, plus informés, ils se souviennent de la COP21, et de l’Accord de Paris, à la fin de 2015. Ils voient bien que les engagements n’ont pas été tenus, et qu’ils sont roulés dans la farine par les tergiversations de tous les pays, avec comme argument-prétexte que les scientifiques ne sont jamais sûrs à 100%, alors que c’est justement leur honneur.
Aujourd’hui, dans le monde entier, avec plus de 350 organisations, les Terriens rejoignent leurs enfants dans la rue, qui eux, comme tous les vendredis depuis près d’un an, (Frydays for Future), sont déjà en première ligne.
À Paris, à partir de 12h30 : Rendez-vous à Nation.
Itinéraire : Nation > boulevard Diderot > avenue Daumesnil > rue de Charenton > rue Proudhon > place Lachabeaudie > rue de Bercy > Cinémathèque.
Demain aussi, 21 septembre 2019, ils seront dans la rue, avec des revendications plus complètes et plus précises (la justice sociale, notamment) car tout se tient, et on vit dans un monde de dominos en fragile équilibre.
C’est pourquoi, dans une longue bibliographie passionnante, nourrie des pensées visionnaires puis lucides de nos glorieux ancêtres, le livre le plus pertinent et le plus complet à ce jour, demeure - comme une coupure épistémologique dans nos visions du monde, celles des plus révolutionnaires, celles des plus écologistes - celui de Pablo Servigne & Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015).
Le numéro 7 de la revue Terrestres en ligne est parue.
Le numéro 167 (octobre-novembre 2919) de la revue bimestrielle Manière de voir est paru : La bombe humaine.
Trop d’humains ou trop peu d’humanité ? s’interroge Philippe Descamps.
Bonus de consolation nostalgique : un sentiment de la nature avec Solaris de Andreï Tarkovski (1972).
Merci Natasha Bozharova.
À Paris, commence le festival annuel de ATTAC : Images mouvementées 2019, 17e édition (19 septembre-3 octobre 2019).
Cette année, le thème, c’est : Médias : armes de manipulation massive ?
Un sujet particulièrement pertinent, alors que le New York Times vient de publier les conclusions d’une enquête qu’il a menée sur l’incendie de Notre-Dame de Paris, et ses conséquences.
Un scandale sanitaire (incurie), doublé d’un scandale médiatique (silence), révélé par Quotidien de Yann Barthès, mardi 17 septembre 2019.
C’est Médiapart qui s’y est collé le premier, le 7 septembre 2019.
On rappelle que l’incendie de Notre-Dame de Paris a eu lieu le 15 avril 2019.
Ce soir :
* À 20h00 : Les Nouveaux Chiens de garde de Gilles Balbastre & Yannick Kergoat (2011).
Suivi d’un débat : Médias en laisse, avec Frédéric Lemaire, Philippe Guillaume et Yannick Kergoat.
Cinéma Les 5 Caumartin, 101 rue Saint-Lazare, 75009 Paris.
À Bologne, la Cineteca propose un minicycle : Regard sur le documentaire(19-25 septembre 2019).
Ce soir, un voyage exaltant et inquiétant dans le machisme italien :
* À 20h30 : Dicktatorship-fallo e basta ! de Gustav Hofere & Luca Ragazzi (2019).
En leur présence.
Cineteca, Via Azzo Gardino, 65, 40122 Bologna.
À Paris, au BAL : Les infamies photographiques de Sigmar Polke (13 septembre-22 décembre 2019).
En coopération avec le Musée Morsbroich, (près de Cologne) le BAL présente 300 tirages de photographies inédites de Sigmar Polke (1941-2010), datant des années 1970 et emblématiques de la période de ses premières expérimentations (double exposition, floutage, solarisation, superposition...).
LE BAL, 6 impasse de la Défense, 75018 Paris.
À Toulouse, aux Abattoirs, on continue avec les bad boys, et une rétrospective Peter Saul, un des derniers contemporains du Pop Art, avec une centaine d’œuvres (peintures, arts graphiques, ensemble d’archives, etc.) : Peter Saul. Pop, Funk, Bad Painting and More (20 septembre 2019-26 janvier 2020).
Ce soir :
*À partir de 18h00 : Vernissage sous l’ombre tutélaire de D.T.
Les Abattoirs, 76 allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.
À Paris, c’est la Biennale des photographes du monde arabe contemporain, 3e édition (11 septembre 2019-24 novembre 2019).
Elle se déroule simultanément dans neuf lieux parisiens, et notamment à l’IMA et à la MEP.
Et également la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e, la Galerie Clémentine de la Féronnière, la Galerie Agathe-Gaillard.
Institut du monde arabe, 1 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.
MEP, 5/7 rue de fourcy, 75004 Paris.
C’est le 18 septembre 1981, que l’abolition de la peine de mort a été votée en France. C’est tout récent, 38 ans dans l’histoire d’une civilisation, c’est rien du tout.
La vision de Nicolas-Antoine Taunay (1755-1830).
La vision de Andy Warhol (1928-1987).
En France :
La dernière exécution publique : Eugène Weidmann (1908-1939), le 17 juin 1939, à Versailles.
La dernière exécution "privée" : Hamida Djandoubi (1949-1977), le 10 septembre 1977, aux Baumettes à Marseille.
La peine de mort dans le monde.
À Paris, la Cinémathèque rend hommage à Philippe Garrel (18 septembre-20 octobre 2019).
Ce soir :
* À 20h00 : Marie pour mémoire de Philippe Garrel (1967).
En sa présence.
Philippe Garrel - Marie Pour Mémoire (Trailer) from Re:Voir Video on Vimeo.
On note tout de suite sa leçon de cinéma, le samedi 5 octobre 2019, après le film :
* À 14h30 : L’Ombre des femmes de Philippe Garrel (2014).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Les Fleurs amères (Bitter Flowers) de Olivier Meys (2017).
* Nous le peuple de Claudine Bories & Patrice Chagnard (2018).
* Un jour de pluie à New York (A Rainy Day in New York) de Woody Allen (2018).
* Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma (2019).
* Ad Astra de James Gray (2019).
* De sable et de feu de Souheil Ben-Barka (2019).
* Trois jours et une vie de Nicolas Boukhrief (2019).
Les ressorties en versions restaurées
* El Otro Cristobal de Armand Gatti (1963).
* Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma (1976).
* Un flic sur le toit (Mannen på taket) de Bo Widerberg (1976).
* Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff (1982).
* Angel Heart : Aux portes de l’enfer (Angel Heart) de Alan Parker (1987).
Il y a 20 ans que Henri Storck (1907-1999) est mort, ça lui fait 122 ans, aujourd’hui.
Il demeure un des plus grands documentaristes de notre temps.
Et Andrée Tournès (1921-2012) n’en finit pas de s’entretenir avec lui, ce témoin émerveillé et narquois, ce témoin fraternel.
Bonnes lectures :
* Laura Vichi, Henri Storck. De l’avant-garde au documentaire social, Crisnée, Yellow Now, 2002.
* Jean-Michel Arnold, "Henri Storck ou la traversée du cinéma", Cinéma du Réel.
À Bruxelles, la Cinematek, dans le cadre du cycle Yasujirô Ozu (13 septembre-14 novembre 2019), présente un documentaire rare sur Ozu (12 décembre 1903-12 décembre 1963), tourné 25 ans après sa mort :
Ce soir :
* À 21h00 : J’ai vécu, mais... aka The Life and Works of Yasujiro Ozu (Ikite wa mita keredo - Ozu yasujirô den) de Kazuo Inoue (1983).
Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.
À Paris, au Musée Marmottan, qui abrite les collections permanentes de Claude Monet et de Berthe Morisot, une exposition temporaire : Mondrian figuratif (12 septembre 2019-26 janvier 2020).
Avant de se stabiliser, résolument moderne, sur des lignes et des carrés rouges, jaunes et bleus dans le groupe De Stijl, Piet Mondrian (1872-1944), jusqu’à sa quarantaine, a vagabondé dans l’univers souple du symbolisme figuratif.
Musée Marmottan, 2 rue Louis-Boilly, 75016 Paris.
À Toulouse, commence le festival international du film Grolandais, le Fifigrot 2019, 8e édition, présidé, cette année, par Jean Dujardin (16-22 Septembre 2019).
Avec une exposition Clovis Trouille.
Aujourd’hui, inauguration en fanfare :
* À 17h30, à partir de la place du Capitole : La grande marche grolando-milito-processionnaire.
Accompagnée par la fanfare punk officielle du Fifigrot : Houba.
* À 18h30, au Gro Village : Inauguration pompeuse.
* À 19h00, Grande scène : Concert de Houba.
Puis, cinoche, au choix :
* À 20h15, à l’ENSAV : Trouille de Didier Pourcel (2019).
En sa présence.
* À 20h30, à l’American Cosmograph : It Must Be Heaven de Elia Suleiman (2019).
* À 20h30, au Ciné Bistrot : L’Amour vache (8 courts métrages : Petite avarie de Leo Hardt & Manon Alirol (2018) ; Cocu de Pierre Amstutz Roch (2017) ; La Traction des pôles de Marine Leveel (2019) ; À en perdre la raison de Kam Duv (2019) ; Si j’étais seul de Julien Verly & Sébastien Marqueteau (2019) ; War For Keyboard Warriors de Can-zhao Lam (2019) ; Le Cœur de pierre de Olivier Binder (2019) ; Pasquale. Je t’aime le lundi de Nicolas Monfort (2017).
* À 21h00, au Gaumont : Knives & Skin de Jennifer Reeder (2019).
* À 21h30, à l’ABC : First Love de Takashi Miike (2019).
Gro Village, 56 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Paris, au Musée Maillol : Du Douanier Rousseau à Séraphine. Les grands maîtres naïfs (11 septembre 2019-19 janvier 2020).
"Du Douanier Rousseau à Séraphine. Les grands maîtres naïfs" au Musée Maillol from Culturespaces on Vimeo.
Musée Maillol, 61 rue de Grenelle, 75007 Paris.