Journal de Ellis & Neck 2019 (novembre 2019) II
16-30 novembre 2019
publié le samedi 30 novembre 2019


 

NOVEMBRE 2019

(16-30 novembre 2019)
 



Samedi 30 novembre 2019

 

À Los Angeles, où les incendies semblent s’être calmés ces temps derniers, pour l’instant, à la Shoshana Wayne Gallery, on peut admirer le travail de Russell Crotty : Paintings Distant and Perilous (20 octobre-21 décembre 2019).


 

Russell Crotty, né en 1956, a toujours été fasciné par le cosmos.
Il a été invité en résidence à l’Observatoire Lick de l’Université de Californie près de San Jose. Il présente ses œuvres des deux dernières années, où surgit comme une métaphysique des écrans (qui nous cernent).


 


 


 

Shoshana Wayne Gallery, 4835 W Jefferson Blvd, Los Angeles, CA 90016.


Salut les câblés !

Le semaine télé de Jeune Cinéma du 30 novembre au 7 décembre 2019.



Vendredi 29 novembre 2019

 

À Paris, à la Cinémathèque, commence une Rétrospective Alfred Hitchcock (29 novembre 2019-19 janvier 2020).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Fenêtre sur cour (Rear Windo) de Alfred Hitchcock (1953).


 

Précédé d’un des bijoux de la collection Alfred Hitchcock Presents

* The Crystal Trench de Alfred Hitchcock (1959)


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, la librairie Quilombo, s’occupe des révolutionnaires bagnards, qui en ont long à dire.

Ce soir :

* À 20h00 : Rencontre avec Marianne Enckell. et Véronique Fau-Vicenti.

Bonnes lectures :

* Clément Duval, Moi, Clément Duval, anarchiste et bagnard, édition établie par Marianne Enckell, Paris, Nada, 2019.


 

* Jean-Baptiste Dunaud, Barricades à l’île du diable. Journal de Jean-Baptiste Dunaud, révolutionnaire de 1848, édition établie par Véronique Fau-Vincenti, Ivry, L’Atelier, 2019.


 

Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.



Jeudi 28 novembre 2019

 

À Paris, au Musée du Quai Branly, : Festival du cinéma aborigène australien à Paris (28 novembre-1er décembre 2019).


 

En entrée libre, à l’occasion de l’année l’Année internationale des langues autochtones de l’UNESCO : un festival de cinéma inédit en partenariat avec le Festival du cinéma aborigène australien et le Smithsonian Center for Folklife and Culturel Heritage.

Au programme, pas seulement l’Australie, mais aussi les Fidji, Tonga, Kuki, Samoa, Niue, Aotearoa, les Îles Salomon :

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Refuge de Christian Thompson (2015) ; The Greedy Emu de Terrah Guymala (2017) ; Vai de Nicole Whippy, ’Ofa-Ki-Levuka Guttenbeil-Likiliki, Matasila Freshwater, Amberley Jo Aumua, Mīria George, Marina Alofagia McCartney, Dianna Fuemana, Becs Arahanga (2019).


 

On note tout de suite un week end chargé, avec tout spécialement, samedi 30 novembre 2019 :

* À 16h45 : Les langues autochtones à l’écran : enjeux politiques et esthétiques avec Warwick Thornton, Becs Arahanga et Itandehui Jansen.
Table ronde.

* À 17h45 : Samson et Delilah de Warwick Thornton (2009).
En sa présence.


 

Un film que Jeune Cinéma avait adoré, au Festival de Cannes 2009.


 

Faites votre programme.

Musée du quai Branly, salle de cinéma, 37 quai Branly, 75007 Paris.


À Paris, au cinéma La Clef Revival, alors que le Chili est confronté à un mouvement social sans précédent depuis des décennies : Chile desperto (28 novembre-1er décembre 2019).


 

Raconter l’Histoire pour mieux comprendre le présent, un cycle de cinéma documentaire organisé par un collectif d’artistes chiliens vivant en France, La Nouvelle Ambassade.

Les invités : Carmen Castillo, Victor Hugo de la Fuente, Cédric Lépine, Leonora Vicuña,
Rodrigo Gomez Ravira Veronica Paillalef, Veronica Estay, Juan Francisco Gonzalez Claire Allouche, Claudio Pulgar-Pinaud.

Ce soir :

* À 20h00 : Chicago Boys de Carola Fuentes & Rafael Valdeavellano (2016).
Pour connaître le programme, il faut s’inscrire sur Facebook.

À propos de La Clef Revival.

Cinéma La Clef Revival, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque, commence un hommage à ne rater sous aucun prétexte La galaxie Jia Zhangke (28 novembre 2019-4 janvier 2020).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Xiao Wu, artisan pickpocket (Xiao Wu) de Jia Zhangke (1997).
En sa présence.


 

On note tout de suite, samedi 30 novembre 2019, un film remarquable et une master class.

* À 14h30 : A Touch of Sin (Tian zhu ding) de Jia Zhangke (2012).


 

Projection suivie d’une master class de Jia Zhangke.
Animation par Wafa Ghermani et Jean-François Rauger.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, à la Librairie du Panthéon :

* À 18h30 : Rencontre avec Loïc Gautelier.

Bonne lecture :

* Loïc Gautelier, Mireille Balin. L’énigme du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Paris, Les Passagers du Rêve, 2019.


 

Librairie du Panthéon, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.



Mercredi 27 novembre 2019

 

À New York, l’automne est beau, plein d’espoirs (si on regarde attentivement les photos).


 


 

Dans le merveilleux Beacon Theatre Bob Dylan, est revenu comme chaque année, pour la 8e édition, avec, cette année Matt Chamberlain et Bob Britt (23 novembre-6 décembre 2019).


 

Le Beacon Theatre, ouvert le 24 décembre 1929, va fêter ses 90 ans.


 


 

Bob Dylan, du haut de ses 78 printemps, a fêté ça dignement.


 

Nos amis veinards qui y étaient :


 


 

Décidément, forever young.

Pour qui n’y était pas :

* Bob Dylan (Featuring Johnny Cash) - Travelin’ Thru, 1967 - 1969 : The Bootleg Series Vol. 15 out now !


 

Beacon Theatre, 2124 Broadway, New York, NY 10023.


À Paris, le Musée d’Orsay rend hommage à Huysmans : Joris-Karl Huysmans critique d’art. De Degas à Grünewald, sous le regard de Francesco Vezzoli (26 novembre 2019-1er mars 2020).

On connaît et on aime Joris-Karl Huysmans (1848-1907) l’écrivain, comme le père de Des Esseintes, dandy décadent non mondain, grand amateur de solitude et d’artifices, esthète n’ayant de compte à rendre qu’à l’invisible, jamais très loin de la tentation métaphysique.


 


 

Huysmans, lui, qui fit sa carrière au ministère de l’Intérieur, était bien inséré dans la vie publique et les milieux littéraires. C’était un moderne, naturaliste comme Zola, puis chef de file du symbolisme. Issu d’une lignée d’artistes, il fut aussi critique d’art, avec un faible pour les refusés, défendant les Impressionnistes, découvrant Gustave Moreau et Félicien Rops.


 

Ce n’est que plus tard, en nouveau converti avant de pieusement décéder, qu’il revint aux "primitifs", tout spécialement Matthias Grünewald, et son Rétable d’Issenheim, qu’on peut voir au Musée Unterlinden, à Colmar.


 

Francesco Vezzoli, né en 1971, qui, depuis 1994, dévore, digère, métabolise et régurgite l’histoire de l’art, s’est emparé de l’itinéraire singulier de J.-K. Huysmans, dans toute son épaisseur.


 

Sur France Culture.


 

Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris.


À La Chaux-de-Fonds, le Musée des beaux-arts (MBA), offre à Konrad Klapheck sa première rétrospective suisse : Venus ex machina (27 octobre 2019-2 février 2020).


 

Konrad Klapheck, né en 1935, a commencé, à partir de 1955, par ne s’intéresser qu’aux machines, et a les peindre dans leurs plus minuscules détails, "comme des corps".


 


 

Il allait de soi qu’il rencontre André Breton en 1956. Et qu’il participe, en décembre 1965, à l’exposition parisienne L’Écart absolu.

Il n’a regardé les humains qu’à partir de 1997. Comme des machines ?


 

On en profite pour prolonger l’inéluctable devenir-machine qui guette le genre humain en découvrant Chloé Delarue, avec TAFAA - Acid rave.


 

Musée des beaux-arts, 33 rue des Musées, 2300 La Chaux-de-Fonds.


Les sorties sur les grands écrans

* Chanson douce de Lucie Borleteau (2019).

* Tenzo de Katsuya Tomita (2019).

* Gloria Mundi de Robert Guédiguian (2019).

* Proxima de Alice Winocour (2019).

* Freedom de Rodd Rathjen (2019).

* L’Orphelinat (Parwareshghah) de Shahrbanoo Sadat (2019).

* Indianara de Aude Chevalier-Beaumel & Marcelo Barbosa (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Moonrise (Le Fils du pendu) de Frank Borzage (1948).

* Âmes perdues (Anima persa) de Dino Risi (1977).

* L’Âme des guerriers (Once Were Warriors) de Lee Tamahori (1994).

* Le Château des singes de Jean-François Laguionie (1999).



Mardi 26 novembre 2019

 

À Paris, commence le Festival du film japonais en France, Kinotayo, 14e édition (26 novembre-9 décembre 2019).


 

Les jurys 2019 décerneront les Soleil d’or, en présence de nombreux invités.

Le festival se déroule dans plusieurs lieux à Paris, la Maison de la culture du Japon, le Musée Guimet, le Club de l’Étoile, et aussi à Ris-Orangis et à Roissy-en-France.

Ce soir, cérémonie d’ouverture à la MCJP :

* À 19h00 : Tenzo de Katsuya Tomita (2019).


 

Faites votre programme.

MCJP, 101 bis quai Branly, 75015 Paris.


À Paris, sur plusieurs sites, commence le Maghreb des Films, 10e édition (26 novembre-19 décembre 2019).


 

Ce soir, ouverture, à l’Institut des cultures d’Islam.

* À 19h00 : Quand ils dorment de Mariam Touzani (2011) ; Fissures de Hicham Ayouch (2009).


 

On note tout de suite, le mardi 3 décembre 2019, un cinéma marocain de résistance au cinéma La Clef Revival. cinéma en résistance :

* À 19h30 : L’Ombre des autres (Cień wśród innych) de Abdelkader Lagtaa (1969) ; De quelques événements sans signification de Mostafa Derkaoui (1974).
Présentation par Marie Pierre-Bouthier et Léa Morin.


 

Faites votre programme.

ICI Stephenson, 56 rue Stephenson, 75018 Paris.
Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.


À Paris, à la Maison de l’Amérique latine, on fête Serge Moscovici (1925-2014).

Le grand psychosociologue Serge Moscovici, est aussi un des pionniers de l’écologie politique.
Cf. Bibliographie Anthropocène.


 

Outre ses travaux de chercheur et ses nombreux ouvrages, il participa au débat public qui n’en était qu’à ses débuts, collaborant notamment au journal mythique et précurseur, Le Sauvage (1973-1981), dès le numéro 1, paru le 1er avril 1973.


 

Le Sauvage, les survivants, les descendants étaient là, fidèles, tristes et un peu désabusés, à Montparnasse, le 20 novembre 2014.


 


 

Serge Moscovici est même devenu un personnage de film, et c’est l’occasion de voir ou revoir le film de Michael Almereyda, Experimenter (2015), qui décrit les expériences de Stanley Milgram où, incarné par Pascal Yen-Pfister, il est de bon conseil.

À la MAL, ce soir on va retrouver ceux qui l’ont bien connu et ont travaillé avec lui :

* À 19h00 : Rencontre avec Bertrand Badiou, Pascal Dibie, François Dosse, Nikos Kalampalikis, Alexandra Laignel-Lavastine. Modérateur : Jean Lebrun.

Bonnes lectures :

* Serge Moscovici, Chronique des années égarées. Récit autobiographique, Paris, Stock, 1997.


 

* Serge Moscovici, Mon après-guerre à Paris. Chronique des années retrouvées, texte établi, annoté et préfacé par Alexandra Laignel-Lavastine, Paris, Grasset, 2019.


 

Maison de l’Amérique latine, 217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.



Lundi 25 novembre 2019

 

Jean Douchet (1929-2019) est mort vendredi 22 novembre 2019.


 

Jean Douchet à Paris en 2008 ©Nicolas Villodre

Porte-voix patenté de la Nouvelle Vague et porte-drapeau d’un grand moment de la critique de cinéma, façonné par Les Cahiers du Cinéma qu’il a rejoints à 18 ans (la revue avait alors 7 ans), il aura vu disparaître tous ses amis, André Bazin (1918-1958), Jacques Doniol-Valcroze (1920-1989), Éric Rohmer (1920-2010), Jacques Rivette
(1928-2016), Agnès Varda (1928-2019), Michel Delahaye (1929-2016), Claude Chabrol (1930-2010), François Truffaut (1932-1984), Jean-Daniel Pollet (1936-2004), Jean Eustache (1938-1981), Serge Daney (1944-1992).

À Jean-Luc Godard, né en 1930, il revient désormais de demeurer le plus longtemps possible le dernier de la Vague ultime.

* Vu par le Cinematon de Gérard Courant.

* Vu par la Cinémamecque de Marchouillard, alias Vincent Barrot.


 

La Cinémathèque lui rendra hommage demain mardi 26 novembre 2019, en entrée libre à partir de 19h15 avec un verre d’accueil, et à 20h00 :

* Saint-Germain des Prés de Jean Douchet (1965).
In Paris vu par…, film collectif de Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, Jean-Daniel Pollet, Éric Rohmer, Jean Rouch (1965).


 

Suivi de :

* Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Vincent Haasser & Guillaume Namur (2017).


 

Sur France Culture.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du Festival d’Automne, on célèbre Richard Linklater, avec rétrospectives et expositions (25 novembre 2019-6 janvier 2020).


 

Aujourd’hui, ouverture en sa présence avec Ethan Hawke :

* À partir de 18h30 : Richard Linklater. Le cinéma, matière-temps.
Vernissage de l’exposition (documents, photographies, vidéos et films inédits).


 

* À 20h00 : Où en êtes-vous, Richard Linklater ? (Where Do You Stand Today, Richard Linklater ?, 2019).
Suivi de Before Sunrise de Richard Linklater (1995).


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


À Paris, ce soir, on va au cinéma La Clef Revival.

Le cinéma La Clef a une histoire tourmentée. Nous, les anciens étudiants, on se souvient d’y avoir été voir des films à la fin des années 70. Donc le wikipedia actuel est erroné.
Quoiqu’il en soit, à partir de cette note wikipedia qui le fait naître en 1990, c’est comme si tous les 9 ans, il devait affronter une crise. Il a déjà été fermé en 2009, puis a été rouvert en 2010.
Rebelote en 2018, parce qu’on a vendu l’immeuble : refermé le 15 avril 2018, malgré les protestations et les pétitions. Définitivement cette fois, a-t-on dit.
Après quoi silence radio. Absurdité, temps perdu, cul-de-sac des spéculations.

Quand on essaye les anciens liens Internet qui menaient à notre cinéma bien aimé, on tombe sur un plombier ou sur une erreur 404.

L’Association Home Cinéma a pris le relais des mouvements de l’époque, le collectif Laissez-nous la Clef.
Procès jeudi prochain, le 28 novembre 2019.


 

Comme l’année dernière, le mercredi 11 avril 2018, trois jours avant la fermeture, on retourne, ce soir, marquer sa solidarité au cinéma, avec Samuel Bigiaoui qui y présentait son premier film, qui résonnait comme un écho.


 

Depuis lors, le film a fait son chemin, exemplaire, dans les festivals et dans les salles.
On vous garantit : on le revoit avec autant de plaisir qu’au moment de sa découverte.

* À 20h00 : 68, mon père et les clous de Samuel Bigiaoui (2017).
En sa présence.


 

La Clef Revival, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.



Samedi 23 novembre 2019

 

Ce qui pourrait suffire à définir le mieux le patriarcat, plus que la hiérarchie et l’exploitation, c’est peut-être la haine du féminin, plus même que la haine des femmes mêmes, avec lesquelles il y a des arrangements. Une haine viscérale et composite faite de jalousie, de désir, de fascination, et de terreur sacrée. Un tourment originel et social quasiment métaphysique, codifié, mais jamais dépassé.


 

Entre les pieds bandés des Chinoises (et même les corsets européens), les colliers des femmes girafe de Birmanie et d’Afrique du Sud (qu’on coupe si elles sont adultères), l’excision et les horreurs de l’infibulation surtout en Afrique, mais ailleurs aussi dans le monde, l’infanticide ou l’avortement sélectif des filles, les viols si peu sexuels et toujours actes de domination même hors des guerres, jusqu’au très rigolo "Bats ta femme chaque matin, si toi, tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait", on ne sait quoi privilégier.


 


 

Que le meurtre fasse partie des évidences du bon fonctionnement dudit patriarcat, ça va de soi. Après tout, elles ne font pas la guerre, il faut bien qu’elles aillent à d’autres fronts. Et puis, elles aiment sûrement ça, dans les porno, elle disent Non, Non !, mais on voit bien que c’est pour fouetter le sang des vigoureux étalons, servitude volontaire, on ne tue bien que ce qu’on aime, tout ça. La rue a toujours été plus dangereuse que le sweet home. Mais, comme dans les polars, les meurtriers sont à rechercher d’abord dans l’entourage domestique proche.


 


 

Que les femmes soient les premières à relayer et perpétuer ces coutumes de domination, et les maltraitances attenantes, ne fait que confirmer cette haine, tant il est vrai qu’il est extrêmement aisé à tout humain(e), quel que soit son genre, de se haïr soi-même. Le patriarcat a été ébranlé plutôt en Occident, et depuis peu à l’échelle de l’histoire. À part Penthésilée et ses copines, et Lysistrata, Dahut peut-être plus tard, la moitié du ciel, longtemps démunie d’âme, masochiste par formation donc par définition, a mis du temps à désobéir.


 

La découverte d’une règle parfaitement douce du service militaire, en 1968, n’en finit pas de nous épater : pour une naissance, on donnait à l’heureux père 10 jours de congé si c’était une fille et 11 jours si c’était un garçon. Cette coutume cynique et grotesque en dit long sur la nécessité du symbolique pour maintenir une domination qui, peut-être, parfois, pouvait sembler fragile aux dominants eux-mêmes.

C’est que pour combattre "l’ennemi", on a besoin de symbolique. La "chose innommable" , à conquérir, à asservir, contre quoi se défendre, plus que les humaines réelles et leurs liens physique avec la Nature, c’est le chaînon manquant parce que dénié, le grand mystère qu’aucun dieu ni aucune religion n’a jamais suffi à éclairer.
Femme et Nature, même combat, c’est à la fois une niaiserie, une évidence, et un paradigme éludé dans les zones floues de l’allégorie.


 


 

Que le féminisme se soit épanoui dans la période où la civilisation industrielle atteignait son pic, c’était peut-être, aussi, comme un signal, une première alerte. Les faits sociaux, à peine compréhensibles par les chercheurs et non maîtrisables par les individus, s’apparentent toujours plus ou moins à des faits terriens / divins.
Que le féminisme reprenne aujourd’hui, alors que l’inquiétude (climatique, sociale, technologique, morale) s’amplifie de jour en jour, est certainement un avertissement et devrait être un branle-bas.

Car il y eut une vague splendide au début des années 70 du 20e siècle, qui fit progresser l’humanité en général, sous les quolibets bien entendu, et pas mal de dérobades et d’hypocrisies qui se prolongèrent longtemps.


 

L’avant-dernier progrès en date des révoltes, un grand bond en avant, c’est cette fameuse "libération de la parole", à partir de l’automne 2017 (Me too et Balance ton porc). L’affaire Strauss-Kahn, en 2011, n’avait entraîné que la parole d’une femme seule, Tristane Banon, quolibets too, "y avait pas mort d’homme", hein, elle connut la défaite des précurseures.

L’apparition de nouveaux mots, donc de nouveau concepts, est capitale.
Ce que les vieux mâles français appelaient la galanterie, ou la jalousie et le meurtre passionnel, c’est devenu le "harcèlement", ou le féminicide ("femicide" selon l’OMS) qui reste encore à être précisé, avant de le rejoindre dans la Loi.


 

Bon, en France, on en serait à 137 féminicides labellisés, 121 fin octobre 2019, selon les sources.

À Paris, aujourd’hui, à l’appel du collectif Nous toutes, les femmes sont dans la rue, à partir de 14h00 : Stop aux violences sexistes et sexuelles.

Parcours à Paris : Départ de l’Opéra, puis le boulevard des Italiens, la place de la République et le boulevard Voltaire jusqu’à la place de la Nation où un concert est prévu.

Dans toute la France.

Relayées notamment par :

* Le Huffington Post.

* Le Monde.

* France info.

* France Culture.

On ose espérer que les hommes aussi seront là, c’est évidemment leur intérêt.
Pas tous. Beaucoup sont irrités, agressés, en crise d’identité, atteints dans leur virilité, surtout les vieux. Tant pis pour eux. L’histoire avec une grande hache, l’horreur de la chair, le culte du muscle primitif, les tentations prométhéennes, ils ont eu tout le temps de comprendre que c’était non seulement très stupide et terriblement dangereux, mais aussi parfaitement démodé.


 


À Paris, ce week-end, s’ouvre, en entrée libre, le Festival du livre et de la presse d’écologie (Félipé), 17e édition (23-24 novembre 2019).


 

Faites votre programme.

Cf. la bibliographie de Jeune Cinéma qui ne cesse de s’enrichir, de jour en jour.

Félipé, 100 rue de Charenton, 75012 Paris.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 23 au 29 novembre 2019.



Vendredi 22 novembre 2019

 

À Brooklyn, alors que le MoMA à Manhattan, avec The Contenders 2019, établit la liste des films de 2019 qui devraient demeurer dans les mémoires, le BAM Film fait son bilan à lui et dévoile les favoris de ses programmateurs : In Case You Missed It (22-27 novembre 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : The Nightingale de Jennifer Kent (2018).


 

Faites votre programme.

Brooklyn Academy of Music (BAM), Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave., Brooklyn, NY 11217.


À New York, le Lincoln Center programme des raretés coréennes : Relentless Invention : New Korean Cinema, 1996–2003 (22 novembre- 4 décembre 2019).

Aujourd’hui, au Walter Reade Theater :

* À 14h30 : The Gingko Bed (Eunhaengnamoo chimdae) de Kang Je-gyu (1996).


 

* À 16h30 : The Day a Pig Fell into the Well (Daijiga umule pajinnal) de Hong Sang-soo (1996).


 

* À 19h00 : Christmas in August (Palwolui Keuriseumaseu) de Hur Jin-ho (1998).


 

* À 21h00 : Save the Green Planet ! (Jigureul jikyeora !) de Jang Joon-hwan (2003).


 

Faites votre programme.

Film at Lincoln Center, Walter Reade Theater, 165 W 65th St, New York, NY 10023.


À Detroit, le DIA expose les photographies de Jeff Gaydash : Michigan’s Great Lakes (16 novembre 2019-3 mai 2020).


 

Jeff Gaydash capte la beauté et la solitude encore tranquilles des grands lacs, Érié, Huron, Michigan et Supérieur.
Cela nous fera des archives et des souvenirs. Il paraît, selon une étude de de Environnement et changement climatique Canada (ECCC), que le Canada se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde. Les températures mondiales ont gagné 0,8°C depuis 1948. Sur cette même période, le Canada a gagné 1,7°C, et sa zone Arctique 2,3°C.


 


 

Detroit Institute of Arts, 5200 Woodward Ave., Detroit, MI 48202.



Jeudi 21 novembre 2019

 

À Paris, on inaugure le nouveau Centre culturel coréen, occasion de quelques fêtes.

Notamment :

* Une exposition : Tekkal, couleurs de Corée (21 novembre 2019-14 février 2020).


 

Elle est en deux volets : Monochrome (symbolique des cinq couleurs les plus utilisées dans la culture coréenne : blanc, noir, rouge, bleu et jaune) et Jeu de couleurs (harmonie des couleurs).


 

Et, à partir de demain, vendredi 22 novembre 2019, du cinéma avec une deuxième chance pour qui a raté le Festival du film coréen à Paris 2019 (FFCP), 14e édition au début du mois de novembre (22 novembre-4 décembre 2019).

* À 19h00 : Barking dogs never bite de Bong Joon-ho (2000).


 

Faites votre programme cinéma.

Centre culturel coréen, 20 rue La Boétie, 75008 Paris.


À Tokyo, le Musée d’art contemporain de Tokyo (MOT) fête les 35 ans du collectif d’artistes multimédias et hyper critique Dumb Type, né en 1984 à Kyoto, autour du maître Teiji Furuhashi (1960-1995) : Actions + Reflections(16 novembre 2019-16 février 2020).


 

Il s’agit d’une version mise à jour (avec des archives et des œuvres nouvelles) de l’exposition du même nom, mise en place en 2018 par la directrice du MOT, Yuko Hasegawa, au Centre Pompidou-Metz, que nous avions annoncée l’année dernière (20 janvier-14 mai 2018).


 


 

Retour sur l’installation Lovers de Teiji Furuhashi, au MoMA 2017.


 


 

Museum of Contemporary Art Tokyo (MOT), 4-1-1 Miyoshi, Koto-ku, Tokyo 135-0022.


À Londres, le British Museum a despreuves et considère que la Guerre de Troie a bien eu lieu : Troy : Myth and Reality (21 novembre 2019-8 mars 2020).


 


 


 

L’exposition est soutenue par la British Petroleum.
Bien vu, bon timing, bonne connexion les dieux en moins.


 


 

The British Museum, Great Russell St, London WC1B 3DG.



Mercredi 20 novembre 2019

 

Bon anniversaire à Copi (1939-1987), 80 ans aujourd’hui.


 

La Maison rouge l’avait choisi pour l’affiche de son exposition, L’Esprit français. Contre-cultures, 1969-1989 (24 février au 21 mai 2017).
Elle a fermé l’année dernière, le 28 octobre 2018.


 

Copi, et la philosophie mélancolique de sa dame assise, sans descendance et sans équivalent, manquent dans le paysage cynique et agressif qui nous entoure désormais, et sans doute pour longtemps.


 


 


À Amsterdam, commence le Festival international du film documentaire (IDFA), 32e édition (20 novembre-1er décembre 2019).


 

L’IDFA a été créé en 1988 et c’est aujourd’hui le premier festival documentaire de création au monde (300 documentaires présentés). Les Prix décernés ne sont pas seulement honorifiques mais financiers. Parmi eux, on note le Prix Joris-Ivens (meilleur long métrage documentaire) et le Prix Amnesty (Droits humains).

En 2019, l’invité d’honneur est Patricio Guzmán, dont le dernier film, La Cordillère des songes vient de sortir.


 

À l’IDFA, il présente une rétrospective de son œuvre, et une sélection de dix documentaires qui l’ont inspiré : Mother Dao, the Turtlelike de Vincent Monnikendam (1995) ; Arcana de Cristobal Vicente (2005) ; La Jetée de Chris Marker (1962) ; Ether de Velu Viswanadhan (2002) ; The Sugar Curtain de Camila Guzmán Urzúa (2006) ; Vivre à Tazmamart de Davy Zylberfajn (2004) ; L’Illusionniste de Alain Cavalier (1991) ; Y in Vyborg de Pia Andell (2005) ; Voyage en sol majeur de Georgi Lazarevski (2006) ; Arvo Pärt : 24 Preludes for a Fugue de Dorian Supin (2002).

Ce soir, l’ouverture se fait sous la houlette de DocLab : Domesticating Reality (30 documentaires interactifs).
Comment la technologie affecte-t-elle les comportements, la perceptions des autres, la conscience de l’espace et du temps, le monde physique lui-même ?
La question est capitale et sera illustrée, au long du festival, avec plus de 40 expériences documentaires, de l’art vidéo à la réalité virtuelle, avec des installations interactives, des performances en direct et des expériences d’intelligence artificielle.


 

Cette séance est seulement sur invitation, mais les autres projections commencent à 18h00, au Pathé Tuschinski, et on a le choix entre 10 films inédits.

* À 18h00 : Earth de Nikolaus Geyrhalter (2019).


 

* À 20h30  : One Child Nation de Nanfu Wang & Jialing Zhang (2019).
https://www.idfa.nl/en/film/ff1ab78e-b70b-4816-8edf-a3c886cc17ed/one-child-nation?selectedTicket=0907020e-19de-4284-b01f-01b604ac80b7


 

Faites votre programme.

International Documentary Film Festival Amsterdam, Frederiksplein 52, 1017 XN Amsterdam.


À Paris, à la Fondation Seydoux remet à l’honneur le catalogue Arkeion, qui retrace, à lui seul, toute l’histoire du cinéma russe du 20e siècle : Talents soviétiques, 
collection Arkeïon (20 novembre-10 décembre 2019).

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Le Procès des trois millions (Protsess o triokh millionakh) de Iakov Protazanov (1926).


 

* À 16h30 : Le Garçon de restaurant (Tchelovek iz restorana) de Iakov Protazanov (1927).


 

Pour élargir l’horizon Protazanov, cf. Le studio Mejrabpom-Russ (1924-1936).

Fondation Seydoux, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Bruxelles, la Cinematek propose : Restored !, 2e édition (20-30 novembre 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : La Captive de Chantal Akerman (2000).


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baro-Horta, 1000 Bruxelles.


À Rovereto, le Musée d’art moderne (MART) rend hommage à Isadora Duncan (1877-1927) : Danzare la rivoluzione. Isadora Duncan e le arti figurative in Italia tra Ottocento e avanguardia (19 octobre 2019-1er mars 2020).


 


 

En décorsetant la danse académique issue de la tradition romantique, en la réinventant, libre et naturelle, à partir des schémas de la Grèce ancienne qu’elle considérait en accord avec la Nature, elle accomplissait un travail de pionnière. Arrivée à Paris en 1900, soutenue par Loïe Fuller, elle fut une référence pour toutes les avant-gardes artistiques européennes, photographie, sculpture, dessin, peinture.


 

Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto (MART) Corso Bettini 43, 38068 Rovereto.


Les sorties sur les grands écrans

* Anthropocène. L’époque humaine de Jennifer Baichwal, Nicholas De Pencier & Edward Burtynsky (2018).

* Terminal Sud de Rabah Ameur-Zaïmeche (2018).

* Les Misérables de Ladj Ly (2019).

* Les Enfants d’Isadora de Damien Manivel (2019).

* Les Éblouis de Sarah Suco (2019).

Les ressorties en versions restaurées

* Quatre films de Miloš Forman : L’As de pique (Černý Petr, 1963) ; L’Audition (Konkurs, 1963) ; Les Amours d’une blonde (Lásky jedné plavovlásky, 1965) ; Au feu les pompiers ! (Hoří, má panenko, 1967).

* L’Incinérateur de cadavres (Spalovač mrtvol) de Juraj Herz (1968).

* Miracle à Milan (Miracolo a Milano) de Vittorio De Sica (1951).

* Chronique d’un homicide (Imputazione di omicidio per uno studente) de Mauro Bolognini (1972).



Mardi 19 novembre 2019

 

À Nantes, commence le Festival des Trois Continents, 41e édition (19-26 novembre 2019).


 

En 2019, outre la compétition, Le livre noir du cinéma américain ; Tsui hark, l’iconoclaste du cinéma hongkongais ; Aspects du cinéma costaricain.

Ce soir, ouverture à 19h30, Parade japonaise :

* Parade de Satie de Kōji Yamamura (2016).
Musique, parole et mise en scène de Catherine Verhelst & Hervé Tougeron (Ensemble Skênê).


 

* L’Eau des rêves de Kōji Yamamura (2017).


 

* Chôkon de Itō Daisuke (1926).


 

En présence de Kōji Yamamura.

Faites votre programme.

Trois Continents Café, Espace Cosmopolis, 18 rue Scribe, 44000 Nantes.


À Albi, commence le festival francophone Les Œillades, 23e édition (19-24 novembre 2019).


 

Comme chaque année : avant-premières, coups de cœur, documentaires, compétition courts métrages, Prix du public, et aussi éducation à l’image, et, cette année, concours de la meilleure affiche francophone.

Aujourd’hui, ça commence dès 9h15, et ce soir, on inaugure :

* À 18h15 : Revenir de Jessica Palud (2018).
En sa présence.


 

* À 20h30 : La Dernière Vie de Simon de Léo Karmann (2019).
En sa présence avec Martin Karmann, Camille Claris et Sabrina B.Karine.


 

Faites votre programme.

Ciné Forum, 
104 avenue colonel-Teyssier, 81000 Albi.


À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une rétrospective Fritz Lang (19 novembre 2019-28 janvier 2020).


 

Ce soir :

* À 21h00 : Le Testament du docteur Mabuse (Das Testament des Dr. Mabuse) de Fritz Lang (1933).


 

La soirée d’ouverture, c’est jeudi le 21 novembre 2019, avec la période américaine.

* À 19h00 : Règlement de comptes (The Big Heat) de Fritz Lang (1953).
Présentation de Fabrice Calzettoni.


 

Faites votre programme de ses films muets et de ses films parlants.

Institut Lumière, 25 rue du Premier-Film, 69008 Lyon.


À Toulouse, à la Cinémathèque : Fantastique australien. Le cri de la nature (19 novembre 2019-19 décembre 2019).

Ce soir, ça commence fort :

* À 19h00 : Long Weekend de Colin Eggleston (1978).

LONG WEEKEND (Colin Eggleston, 1978) from Spectacle Theater on Vimeo.


 

Faites votre programme.


Parallèlement, toujours à la Cinémathèque de Toulouse, un autre programme d’un tout autre genre, plus attendu et moins surprenant même pour les jeunes néophytes, un Hommage à Truffaut (19 novembre-22 décembre 2019).

Il commence, ce soir, à 21h00, avec une séance présentée par Dominique Auzel : Les Mistons (1957) et Les Quatre Cents Coups (1959).


 


 

Faites votre programme.

Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À New York, comme chaque année, le Moma fait l’inventaire des films qui, indépendamment des promotions tonitruantes et des résultats du box-office, devraient rester dans les annales et les mémoires, et marquer l’histoire du cinéma : The Contenders 2019 (16 novembre 2019-8 janvier 2020).

Ce soir :

* À 19h00 : Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky (2019).


 

Faites votre programme.

MoMA, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À Tours, le Musée du Jeu de Paume redécouvre René-Jacques : L’élégance des formes (15 novembre 2019-24 mai 2020).


 

Reporter, illustrateur, publicitaire, photographe industriel, arpenteur de Paris, photographe de plateau, participant aux différents groupes et aux expositions collectives, René-Jacques (1908-2003) fut une figure majeure de la photographie de son temps.


 


 

Bonne lecture :

* René-Jacques. L’Élégance des formes, textes de Matthieu Rivallin, Éditions Jeu de Paume / Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, 2019.


 

Musée du Jeu de Paume, Château de Tours, 25 avenue André-Malraux, 37000 Tours.



Lundi 18 novembre 2019

 

À Pessac, commence le Festival international du film d’histoire, 30e édition (18-25 novembre 2019).


 

Cette année 2019 : Amérique latine, terres de feu et un programme étourdissant de 110 films, concocté par Pierre-Henri Deleau, avec 50 débats et 30 avant-premières.


 

Les invités : Gilles Bataillon, Stéphanie Beucher, François Caillat, Charlotte de Castelnau, Carmen Castillo, Johann Chapoutot, Maud Chirio, Olivier Compagnon, César Diaz, Armelle Enders, Anaïs Flechet, Julie Gayet, Philippe Golub, Patricio Guzmán, Jean Labib, Melina León, Jean Medelson, Kleber Mendonça Filho, Clément Thibaud...

Ce soir, en ouverture, le Guatemala, au cinéma Jean-Eustache :

* À 20h30 : La Llorona de Jayro Bustamante (2019).


 

Faites votre programme.

Festival international du film d’histoire, 7 rue desPoilus, 33600 Pessac.


À Belfort, commence le festival des premières œuvres (les 3 premières œuvres), Entrevues, 34e édition (18-25 novembre 2019).


 

Le festival a été fondé par Janine Bazin en 1986, il aide financièrement les lauréats.

* La compétition internationale longs métrages de 2019.

* La compétition internationale courts métrages de 2019.

Les anciens accompagnent les nouveaux avec des rétrospectives.
Cette année 2019 :

* Pierre Salvadori.

* Chasses à l’homme.

* L’Algérie aujourd’hui.

* Premières épreuves (Agnès Varda surtout et aussi Jacques Rozier, Jean Rouch, Jean-Luc Godard, Vera Chytilová, Chris Marker & Pierre Lhomme, Guy Gilles).

* De l’autre côté du mur, le cinéma est-allemand.


 

Ce soir, ouverture :

* Après vous... de Pierre Salvadori (2002).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Cinéma Pathé, 1 boulevard Richelieu, 90000 Belfort.


À Cannes, commencent les Rencontres Cinématographiques (RCC), 32e édition (18-24 novembre 2019).


 

Au programme, des avant-premières, des rétrospectives, des films classiques, des films récents, une compétition de 8 longs métrages internationaux, des rencontres, des masterclasses, des ateliers d’initiation aux métiers du cinéma, un vrai festival, en moins snob que son glorieux aîné du printemps.

Ce soir, ouverture :

* À 19h00, au Théâtre Croisette : Notre Dame de Valérie Donzelli (2019).
En sa présence avec l’équipe du film.


 

Faites votre programme.

Cannes Cinéma, Pôle culturel Cannes République, 10 avenue de Vallauris, 06400 Cannes.


À Paris, à Beaubourg : Boltanski. Faire son temps (13 novembre 2019-16 mars 2020).


 

Christian Boltanski, on l’a peut-être rencontré pour la première fois, en 1984, à Beaubourg. Il avait 40 ans, et c’était l’heure d’un premier bilan existentiel.

En 2019, ça commence à faire longtemps qu’il joue avec le temps et avec sa mémoire, le temps filtré, luttant contre la mort, tentant de garder des traces de tous les instants, de tous les objets, de toutes les paroles.

Au Grand Hornu, le grand mur Les Registres, c’était terrifiant.


 


 

En 2011, à la Biennale de Venise, au Pavillon français, il fricotait avec les statistiques, une autre manière d’aborder le temps.
C’était terrifiant aussi, cette chance à laquelle, chacun croit plus ou moins, ce hasard avec lequel chacun essaye de négocier quitte à l’idolâtrer, qui apparaissaient violemment dans leur infinie altérité.
Quand on sortait du pavillon, en état d’abandon, il y avait des chaises, et quand on s’y asseyait, on entendait : Est-ce la dernière fois ?
Bonne question, c’était à Venise, qui sombre, il y a 8 ans.


 

Aujourd’hui, à Beaubourg, si son regard vers le passé semble plus doux, c’est par comparaison, les périls, autrefois immanents à la condition humaine, sont devenus imminents, comme le dirait Jean Paul Engelibert. Et la mémoire traditionnelle devient presque un réconfort.


 


 

* L’Homme qui tousse de Christian Boltanski & Jean-Claude Valezy alias J.C. Valesy (1969).


 

Bonnes lectures :

* Bernard Blistène, éd., Christian Boltanski : Faire son temps, Éditions du Centre Pompidou, 2019.


 

* Boltanski, catalogue de l’exposition (2 février-26 mars 1984), textes de Dominique Bozo, Bernard Blistène, Serge Lemoine, Tadeus Kantor, Paris, Centre Georges-Pompidou, 1984.


 

Sur France culture.



Samedi 16 novembre 2019

 

Aujourd’hui et demain, les Gilets jaunes fêtent une année de lutte avec leur acte 53.


 


 

Du haut de l’histoire des luttes et des avancées sociales, ou dans l’urgence des épouvantables pauvretés qui gagnent, il y a tant à dire sur ce surgissement inattendu de 2018, sur le déroulement de cette année, sur les méthodes et sur les résultats, tant de questions sans réponses, tant d’espoirs, tant d’escroqueries, tant d’amertume, tant de persévérance aussi...

Certains proposent une minute de bruit : demain, dimanche 17-11-19, à 17h11.
Cela changera des si longues minutes de silence à tous propos, et, dans le monde, on n’utilise pas assez les pacifiques casseroles.


 

Sur Lundi Matin.


À Paris, commence le festival du film LGBTQ&+++ Chéries-Chéris, 25e édition (16-26 novembre 2019).


 

Ce soir :

* À 22h00 : Yvette Leglaire de Matthieu Moulin (2019).
En sa présence avec Yvette Leglaire.


 

On prolonge la séance avec une soirée spéciale à partir de 23h59.


 

Mais la cérémonie d’ouverture, c’est mardi 19 novembre 2019 avec :

* À 20h00 : Lola vers la mer de Laurent Micheli (2018).


 

Faites votre programme.

MK2 Beaubourg, 14 quai de Seine, 75019 Paris.
MK2 Beaubourg, 128-162 avenue de France, 75013 Paris.


À Dijon, commence le festival international du court-métrage Fenêtres sur courts, 24e édition (16-23 novembre 2019).


 

Le festival a été créé en 1995 par l’association Les Amis de l’Eldo, il s’est épanoui en 2012 avec Plan9.
Depuis 2015, il figure parmi les principales manifestations qui ont réhabilité le court métrage, à sa juste place.

Au programme, notamment, quatre compétitions : francophone (humour et comédie), européenne, internationale (Zombie Zomba) et régionale.
Et un focus : So British.


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Humour et comédie, programmes 1 & 2, avec un concert de Oddloopsà l’entr’acte.
Animation par Antonia de Rendinger.

La Jupe d’Adam de Clément Tréhin-Lalanne (2018) ; Je suis votre chauffeur de Marc Allal (2019) ; Air comprimé de Antoine Giorgini (2018) ; Panda dans la brume de Thierry Garance & Juan Rodriguez (2018) ; Excess Will Save Us de Morgane Dziurla-Petit (2018) ; Pile poil de Lauriane Escaffre & Yvonnick Muler (2018) ; Cache-cash de Martin Darondeau & Enya Baroux (2018) ; Leuki de Julien Leconte (2019) ; Kilt de Rakel Ström (2019) ; Call me Matthew de Rémy Cayuela (2018) ; Amor maman de Roland Menou (2018) ; Brazil de Mathilde Elu (2018)

Faites votre programme.

Cinéma Eldorado, 21 rue Alfred-de-Musset, 21000 Dijon.


À Grenoble, commencent les Rencontres du cinéma italien, 13e édition (16-30 novembre 2019).


 

Elles ont été créées à Grenoble en 2006, par l’association Dolce Cinema.


 

Au programme, des films inédits et un clin d’œil à Elio Petri (1929-1982), avec La Classe ouvrière va au paradis ((La classe operaia va in paradiso, 1972) et Les Jours comptés (I giorni contati, 1962).

Cette année, on retourne aux années 70, avec des expositions de photos de tournage proposées par Antonio Maraldi, en collaboration avec le Centro Cinema Città di Cesena San Biagio : Guardando ai 70.


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h15 : Il sindaco del rione Sanità (Le Maire du quartier Sanità) de Mario Martone (2019).


 

Faites votre programme.

Dolce Cinema, Salle 6, 8 rue des Bons-Enfants, 38000 Grenoble.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 novembre 2019.



Voyage dans le temps.

 



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