Journal de Ellis & Neck (août 2019) II
16-31 août 2019
publié le samedi 31 août 2019


 

AOÛT 2019

(16-31 août 2019)
 



Samedi 31 août 2019

 

À Bologne, à la Cineteca : Dennis Hopper, The American Dreamer (31 août-12 septembre 2019).

Dennis Hopper (1936-2010), acteur, réalisateur, grand photographe dans les années 60, en permanence on the wild side, devenu hyper straight dans les années 80, aux côtés du Parti républicain.
Un Américain pas tranquille.


 


 


 

Ce soir, un documentaire sur lui (sélectionné à la Mostra de Venise 2016) :

* À 20h00 : Along For the Ride de Nick Ebeling (2016)


 

Cinema Lumière, via Azzo Gardino 65, 40122 Bologna.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 31 août au 6 septembe 2019.



Vendredi 30 août 2019

 

Michel Aumont (1936-2019) est mort mercredi 28 août 2019.


 

Merci au blogger Pal Degomme.

Les hommages médiatiques se multiplient, tous saluant un éternel "second rôle", avant, ensuite, de le couvrir d’éloges.

On comprend bien ce que ça veut dire, on connaît le monde du cinéma et les médias hypnotisés par tout ce qui brille (et travaillant à faire briller), reflets de nos sociétés humaines, éternellement animales, avec mâles dominants.
Mais, au fond, on s’en fout, et sans "protagoniste", nul héros et pas trace de premier rôle, de toute façon.

Pour Michel Aumont, on préfère le monde du théâtre, plus aristocratique, où il était parmi les plus grands. Moins d’images, plus de légende.
Son dernier rôle y fut celui du Roi Lear, en 2015, dans une mise en scène de Jean-Luc Revol, sacrée sortie, tout de même.


 

On repense pourtant au merveilleux film de Bertrand Tavernier, Un dimanche à la campagne (1984).
Alors nous envahit une grande émotion que nous lui dédions.


 


À Nancy, commence le Festival international du Film, 25e édition (30 août-8 septembre 2019).


 

Cette année 2019, on fait honneur à la Corée du Sud.

Avec une exposition à la Galerie Neuf : Jaewoo Park (30 août-10 septembre 2019).

Le festival fait aussi des escales en Amérique latine, et dans les pays germanophones.

Ce soir, ouverture en plein air :

* À 21h15 : Gunderman de Andreas Dresen (2018).


 

Faites votre programme.

Festival international du film de Nancy, 44 bis rue Hermite, 54000 Nancy.


À Telluride, Colorado, indépendance totale du cinéma avec le Telluride Film Festival, 46e édition (30 août-2 septembre 2019).


 

Dans un cadre magnifique, piloté depuis Berkeley, le programme reste secret jusqu’au dernier moment, et n’est dévoilé que quand tout le monde est arrivé.


 

Mais on peut y aller en confiance, c’est là qu’ont été révélés, par exemple, My Dinner With Andre de Louis Malle (1981), Stranger than Paradise de Jim Jarmusch (1984), Mulholland Drive de David Lynch (2001), Brokeback Mountain de Ang Lee (2005)...

Faites votre programme.

Telluride Film Festival, 800 Jones St, Berkeley, CA 94710.



Jeudi 29 août 2019

 

À Paris, la Cinémathèque continue sa rentrée avec une rétrospective Nicholas Ray, à l’occasion du 40e anniversaire de sa mort en 1979 (29 août-28 septembre 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : La Forêt Interdite (Wind Across The Everglades) de Nicholas Ray (1958).


 

On note tout de suite, vendredi 13 septembre 2019, après Les Amants de la nuit (They Live by Night) de Nicholas Ray (1948) :

* À 19h00 : Dialogue avec Bernard Eisenschitz, avec Bernard Benoliel.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Long Beach, Ca, au Museum of Latin American Art (MOLAA), le seul musée des USA dédié à l’art moderne et contemporain d’Amérique latine, c’est l’Argentine qui est à l’honneur : Matias Duville. Desert Means Ocean (25 août-1er décembre 2019)


 


 


 

Museum of Latin American Art (MOLAA), 628 Alamitos Avenue, Long Beach, CA, 90802.



Mercredi 28 août 2019

 

À Venise, commence la Mostra 2019, 76e édition (28 août-7 septembre 2019).


 

* Les Lions d’or pour l’ensemble de leur carrière à Julie Andrews et à Pedro Almodovar.


 

* En compétition.

* Hors compétition.

* La section Orizzonti.

Ce soir, ouverture avec :

* À 19h00 : La Vérité de Hirokazu Kore-eda (2019).


 

Faites votre programme.

Palais du cinéma, Lungomare Guglielmo Marconi 90, Lido, 30126 Venezia.


À Paris, à la Fondation Seydoux, les ciné-concerts reprennent, en partenariat avec le Musée du Quai Branly : Ciné-expéditions, des origines à l’aventure de la Croisiere jaune (28 août-24 septembre 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Les Petits Explorateurs.


 

* À 16h00 : L’Ennemi silencieux de H.P. Carver (1930).


 

On note tout de suite les Journées d’études à Branly et à Seydoux (19-20 septembre 2019).

Faites votre programme.

Fondation Seydoux, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, la Cinémathèquecommence sa saison avec une rétrospective Arnaud Desplechin (28 août-8 septembre 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Rois et Reine de Arnaud Desplechin (2003).
En sa présence.


 

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Brooklyn, le BAM donne carte blanche à se programmateurs : Programmers’ Notebook, 2e édition. Cette année : On Memory (28 août-5 septembre 2019).

Ouverture ce soir :

* À 19h00 : The Tree of Life de Terrence Malick (2011).


 

On note tout de suite, le mercredi 4 septembre 2019 :

* À 19h00  : The Bill Douglas Trilogy  : My Childhood (1972) ; My Ain Folk (1973) ; My Way Home (1978).


 

Faites votre programme.

Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.


Patti Smith était à Paris, à l’Olympia, lundi 26 et mardi 27 août 2019.
Naturellement, pour les imprévoyants, c’était complet.

On pense à elle, avec William Burroughs (1914-1997).


 

On la voit avec les yeux de Robert Mapplethorpe (1946-1989) ou de Annie Leibovitz.


 


 

On l’écoute aussi.


 


Les sorties sur les grands écrans

* La nuit de la veille de la Saint-Jean (Vechir na Ivana Kupala) de Yuri Ilyenko (1968).

* Frankie de Ira Sachs (2019).

* La Vie scolaire de Grand Corps Malade & Mehdi Idir (2019).

* Vif-Argent de Stéphane Batut (2019).

* L’Œuf dure de Rémi Lange (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Les Chevaux de feu de Sergueï Paradjanov (1965).

* Quelque part, Quelqu’un de Yannick Bellon (1972).



Samedi 24 août 2019

 

Selon les lettres de Pline le Jeune à son ami Tacite, l’éruption du Vésuve qui ensevelit Pompéï, Herculanum, et Pline l’Ancien lui-même qui était allé voir ça de trop près, aurait eu lieu aux calendes de septembre, c’est-à-dire le 24 août 79 apr. J.-C.
Feu et cendres, anniversaire, lointain prologue.


 


 


Depuis le mois de juillet 2019, la forêt amazonienne (répartie sur 9 pays, dont 60% est brésilienne) est dévorée par d’innombrables feux qui brûlent vivants les animaux, menacent les populations indigènes, et, bien entendu, accélèrent ainsi la déforestation, elle-même à l’origine des feux, diffusant activement du dioxyde de carbone sur toute la planète. L’engrenage n’est plus réversible.


 

Lundi 19 août 2019, des fumées et des pluies épaisses de particules fines ont plongé Saõ Paulo, loin pourtant, dans une obscurité de fin du monde, au milieu de l’après-midi.
Dans les villes qui bordent la forêt, l’air est devenu irrespirable.


 

Certains s’en réjouissent, ça va permettre l’agriculture intensive et l’exploitation des mines. Mais, à (court désormais) terme, à qui profitera ce crime contre l’humanité ?
D’ailleurs, ça brûle aussi ailleurs, en Sibérie, sur la Grande Canarie, ou en Afrique.


 

Sur France Culture.

Bonne lecture :

* Joëlle Zask, Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique, Paris, Premier Parallèle, 2019.


 


À New York, le Lincoln Center invite J. Hoberman et lui donne carte blanche, à partir de son dernier livre : Make My Day : American Movies in the Age of Reagan (23 août-3 septembre 2019).

J. Hoberman (James Hoberman) fut, pendant 30 ans, critique de cinéma à Village Voice.
Avec Make My Day qui vient de paraître, sa trilogie, Found Illusions (2005-2019), est désormais complète, qui brosse le tableau à la fois sensible et ironique du cinéma américain de la seconde moitié du 20e siècle, révélant une synergie entre la politique américaine et la culture populaire, "une sorte d’inconscient politique" à travers les rêves de l’Amérique.

* The Dream Life. Movies, Media, and the Mythology of the Sixties (2005).


 

* An Army of Phantoms. American Movies and the Making of the Cold War
(2012).


 

* Make My Day. Movie Culture in the Age of Reagan (2019).


 

Le Metrograph, au début de l’été, avait célébré l’ensemble de cette trilogie, ces illusions (re)trouvées : Reagan at the Movies : Found Illusions (30 juin-5 juillet 2019).

Le Lincoln Center focalise sur le dernier tome et les années 80.
Hier, l’ouverture du cycle s’est fait avec l’adieu aux 60’ et les nouveaux héros.

Goodbye Sixties : Cutter’s Way de Ivan Passer (1981) ; Blow Out de Brian De Palma (1981).


 


 

New Heroes : Conan the Barbarian de John Milius (1982) ; First Blood de Ted Kotcheff (1982).


 


 

Ce soir, on entre dans le vif du sujet, ces années 80 qui ont balayé toutes les perspectives, les utopies comme les projets, pour les remplacer par la dure réalité Reagan (1981-1989).

Aparté : Perdre la Terre, l’ouvrage de Nathaniel Rich (journaliste au NYT), raconte comment l’administration Reagan et ses lobbys a écrabouillé tout ce qui se mettait en place pour juguler le changement climatique, alors que tout était encore possible.

Hello Eighties :

* À 18h30 : The King of Comedy de Martin Scorsese (1983).


 

* À 20h45 : Videodrome de David Cronenberg (1983).


 

Faites votre programme.

Lincoln Center, 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023.


À New York toujours, au Metrograph : les Shaw Sisters de Hong Kong (23 août-1er septembre 2019).

La mythique Shaw Brothers, fondée par quatre frères hyper virils et hyper actifs, (Runje, Runme, Runde et Run Run) a aussi donné leur chance - sur la fin de leur âge d’or - à des réalisatrices, dont les films sont restés au second plan, ça va de soi.
Le Metrograph offre un grand coup de projo à quelques uns, "un éventail de délices peu médiatisées".

Cf. aussi La Shaw Brothersà travers l’œuvre de Chang Cheh (1923-2002).

Hier, vendredi : My Name Ain’t Suzie de Angie Chen (1985).


 

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Maybe It’s Love de Angie Chen (1984).


 

* À 18h00 : The Illegal Immigrant de Mabel Cheung & Wanting Zhang (1985).


 

* À 20h30 : The Siamese Twins de Angela Mak (1984).


 

Faites votre programme.

Metrograph, no.7 Ludlow street, New York NY 10002.


Dans le désert de Black Rock, Nevada, où il ne pleut jamais, demain dès l’aube, à partir de San Francisco, soigneusement équipé et prêt à une totale autonomie, on prend la route pour Burning Man (25 août-2 septembre 2019).


 

C’est une longue histoire, sur une idée de Larry Dean Harvey (1948-2018) en 1986 : chaque année depuis 1990, un vaste rassemblement, pas tout à fait un festival, plutôt un grand Carnaval alternatif non radical, avec une vraie morale, individuelle et collective.

Les Burners construisent une ville éphémère (Art Camp), écologique, sans commerce, sans argent, sans voiture, sans public et sans spectateur.

Tout le monde participe, tout est gratuit, tout prend du sens.
Forcément, c’est plus marrant si on est créatif.


 


 

La fête se termine par la mise au bûcher d’un géant humain, et quand tout le monde est parti, il ne subsiste nulle trace de cette parenthèse nourrie de rêve et de réalité.


 

Au début, ils étaient un peu plus de 1000 participants, aujourd’hui, il sont plus de 100 000. Il a donc fallu s’organiser. Mais la liberté demeure totale et les principes immuables.
Et à la fin, on finit toujours par brûler l’homme.


 


 

Bonne lecture :

* Will Roger, Compass of the Ephemeral : Aerial Photography of Black Rock City, Las Vegas, Smallworks Press, 2019.


 


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 24 au 30 août 2019.



Mercredi 21 août 2019

 

Dans l’île de Groix, au départ de Lorient, commence notre festival préféré, le Festival international du film insulaire (FIFIG), 19e édition (21-25 août 2019).


 

Un riche programme :

* En 2019, le festival met le cap sur le Cinéma insulaire chilien, une thématique "artificielle", construite spécialement pour cette édition.

Certes, le Chili qui s’étend du désert d’Atacama jusqu’au cap Horn, avec ses 4 300 kilomètres de côtes, possède de nombreux archipels, celui de Chiloé (d’où nous viennent les Fragaria chiloensis, autrement dit les fraises), celui de Calbuco, ou celui de Juan Fernández (les îles Robinson Crusoe), sans compter Rapa Nui (l’Île de Pâques). Mais les îles sont habitées par des peuples indigènes dont la reconnaissance n’en est qu’à ses débuts. Les Indiens nomades, dont parle Patricio Guzmán dans Le Bouton de nacre, les Yagans, les Kawésqar ou les Hauch qui peuplaient les canaux de Patagonie, ont aujourd’hui quasiment disparu.
Le cinéma chilien, lui, a connu une longue éclipse pendant la dictature Pinochet (1973-1990), et n’a été relancé qu’à son éviction. Quant aux îles, elles sont difficiles d’accès et les tounages y sont difficiles et coûteux.


 

Le festival a quand même pu rassembler une quinzaine de documentaires et de fictions de réalisateurs, souvent chiliens mais rarement insulaires, qui se sont penchés sur ces territoires.

* Une carte blanche à une autre île, la Sicile, qui nous fait découvrir, un festival méconnu, le Festival Magma de Acireale (18-23 novembre 2019).

Avec SOS Méditerranée qui vient d’ouvir une antenne à Lorient.


 

* La compétition des documentaires.

* La compétition des courts métrages.

* Trois espaces d’expositions, au fort du Gripp, à Port Lay et à Port Tudy, en entrée libre, avec vernissage demain jeudi 22 août 2019 : Atelier FáBRiKa, Revelar Chiloé ; Pedro López Aguilar, l’île chilote de Caguach ; Daniel Casado, Infamia, l’Archipel de Chiloé ; Agathe Marin, Cartas, Chiloé et mer du Chili ; Luca Solari, La Forteresse, l’île néerlandaise de Schiermonnikoog ; Thomas de la Pinta, Onirisme, les îlots imaginaires ; Nathalie Pitel, Ondes, les mers du monde.


 


 


 

Ce soir, ouverture en musique :

* À 18h30, au Tiki : Chansons chiliennes par le groupe de Valparaíso Mora Lucay.


 

* À 22h00, sur le port : Ultimo Sur (2019).
Projet musical de Sebastian Quezada (bombo et tambour bongo) & Mathilda Haynes (guitare) sur les photographies de Rodrigo Gómez Rovira.


 


 


 

* À 23h30, à l’usine de Port Lay : Musiques de Rapa Nui par Amahiro.


 

On note tout de suite une soirée spéciale Patricio Guzmán, vendredi 23 août 2019.

* À 20h45 : Le Bouton de nacre (El botón de nácar) de Patricio Guzmán (2015).


 

* À 22h30 : L’île de Robinson Crusoé (La isla de Robinson Crusoe) de Patricio Guzmán (1999).

Robinson Crusoe from Patricio Guzmán on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Fifig, Port-Lay, 56590 Groix.


À Brooklyn, au BAM, la Jamaïque et le reggae à l’honneur, avec deux films de Perry Henzell (1936-2006).


 


 

Aujourd’hui :

* À 16h30, 19h00 et 21h15 : The Harder They Come de Perry Henzell (1972).
Avec Jimmy Cliff, Janet Bartley, Carl Bradshaw.


 

Et vendredi 23 août 2019, la suite, un film qu’il n’avait pas pu finir en 1975, bloqué par la production pour des raisons financières, quasiment disparu et redécouvert 30 ans après, avec une apparition de Grace Jones.

* À 19h00 : No Place Like Home de Perry Henzell (1975).
Avec Susan O’Meara, Carl Bradshaw, Countryman.


 

Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY 11217.


Les sorties sur les grands écrans

* L’Affaire Pasolini (La macchinazione) de David Grieco (2015).

* Reza de Alireza Motamedi (2018).

* Le Déserteur de Maxime Giroux (2018).

* Roubaix, une lumière de Arnaud Desplechin (2019).

* Late Night de Nisha Ganatra (2019).

* Haut perchés de Olivier Ducastel & Jacques Martineau (2019).

* Apocalypse Now Final Cut de Francis Ford Coppola (2019).
(Dans les salles dolby, dans les autres salles, il faut attendre la semaine prochaine)

Les ressorties en versions restaurées

* La Famille (La Famiglia) de Ettore Scola (1987).



Mardi 20 août 2019

 

À Angers, commencent les Ateliers Premiers Plans, 15e édition (20-27 août 2019).


 

Cette année, sept jeunes réalisateurs en résidence présenteront leurs courts métrages.
Parallèlement, un programme de formation et d’initiation est proposé au public et aux professionnels de la région.

Les master class de Claire Burger, Arnaud Desplechin, Lionel Baier, Fanny Burdino, João Pedro Rodrigues, Toufik Ayadi et Christophe Barral.

Ce soir :

* À 20h15 : Alice et le maire de Nicolas Pariser (2019).
En sa présence.


 

Faites votre programme.

Premiers Plans à Angers, 9 rue Jeanne Moreau, 49022 Angers.


À Angoulême, commence le Film francophone d’Angoulême, 12e édition (20-25 août 2019).


 

En 2019 : Hommage au cinéma luxembourgeois.

Aujourd’hui, ça commence dès 10h00 avec les séances spéciales :

* À 13h00 : Adam de Maryam Touzani (2019).


 

* À 20h00 : Mon chien stupide de Yvan Attal (2018).


 

Faites votre programme.

CGR, 30 rue Saint-Roch, 16000 Angoulême.


À Berlin, en symétrie de celles de Paris (5-10 mars 2019) commencent les Rencontres internationales Paris/Berlin - nouveau cinéma et art contemporain (20-25 août 2019).

Ce soir, ouverture, à la Haus der Kulturen der Welt, avec de multiples possibilités.

On suggère des retrouvailles avec les quatre éléments :

* À 22h30 : Screen de Christoph Girardet & Matthias Müller (2018).


 


 

Faites votre programme.

Haus der Kulturen der Welt, John-Foster-Dulles Allee 10, 10557 Berlin.



Lundi 19 août 2019

 

À Lachaud, sur le Plateau des Millevaches, à la Pommerie, à l’intiative des Éditions Dehors, on se réunit, on réfléchit, on discute sur les devenirs terrestres : Puissances de l’habiter. Matériaux pour des écoles de la Terre (19-23 août 2019).


 

Avec la participation de : Bernard Aspe, Jean-Christophe Bailly, Claire Bergerault, Augustin Berque, Jacques Bonnaffé, Christophe Bonneuil, Erik Bordeleau, Florence Brunois, Florence Caeymaex, Éloïse Decazes, Patrick Degeorges, Jean-Michel Durafour, Épais, Alexandre Galand, Barbara Glowczewski, Anaïs de Haas, Émilie Hache, David gé Bartoli et Sophie Gosselin, Isa Fremeaux et John Jordan, Katchakine, Yann Leguay, Mabah, Marielle Macé, Pierre Madelin, Boyan Manchev, Josep Rafanell i Orra, revue Pli, revue Parades, Mathias Sten, TCP dump orchestra, Urs graf consort…

Inscriptions.

Aujourd’hui :

* À partir de 15h00 : Accueil des participants et réunion plénière de lancement.

* À 21h30 : Donna Haraway : Story Telling for Earthly Survival de Fabrizio Terranova (2016).

Donna Haraway : Story Telling for Earthly Survival / Trailer / Fabrizio Terranova / 2016 from Atelier Graphoui on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Bonnes lectures :

* David Abram, The Spell of the Sensuous : Perception and Language in a More-than-Human World, New York, Vintage Books, 1997. Comment la terre s’est tue. Pour une écologie des sens, préface et traduction de Didier Demorcy & Isabelle Stengers, Paris, La Découverte, 2013.


 

* Florence Caeymaex, Vinciane Despret & Julien Pieron, éds., Habiter le trouble avec Donna Haraway, Bellevaux, Éditions Dehors, 2019.


 

La Ferme de Lachaud, Lachaud, 23340 Gentioux Pigerolles.


À Hendaye et à Irun au Pays Basque, on commence à monter le village d’accueil de l’Alter-G7 (21-24 août 2019), en marge du G7 officiel à Biarritz qui commence vendredi (23-26 août 2019), la marge est souvent l’avant-garde.


 

Ce G7 de 2019 réunira les chefs des sept plus grandes économies mondiales (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, mais pas la Russie), avec un programme ambitieux et irréprochable : lutte contre les inégalités, climat, aide au développement, justice fiscale, égalité femmes-hommes, etc.

On nous l’a déjà faite souvent, celle-là.

Impossible d’oublier ce mois de juillet 2001, où, à Gênes, avait eu lieu le sommet G8 (la Russie en faisait encore partie), qui ne pouvait que travailler, "démocratiquement", pour le bien de l’humanité, les chefs sont élus pour ça, et cela ne peut qu’être leur préoccupation principale. Quant à la démocratie, en principe, elle est censée tenir compte des minorités et non les écraser.
Là, à Gênes, il y eut des protestations pacifiques, et une répression policière si violente, avec tortures même (1 mort, des blessés à vie) que Amnesty International l’avait qualifiée de "plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale".


 


 

Pourtant, un autre monde s’est possible.
On écoute Jacques Généreux, plus que jamais d’actualité.

Alors, comme on ne voit toujours rien venir, et que les choses se sont considérablement aggravées depuis 18 ans, vaut mieux s’occuper soi-même de ses propres affaires (celles du "capitalocène", une idée encore inconnue en 2001),
par exemple avec ATTAC ou avec Oxfam, ou avec Greenpeace.


 

Programme du contre-sommet.

Toutes les informations logistiques.



Dimanche 18 août 2019

 

Bon anniversaire à Hugues Auffray, 90 ans aujourd’hui, il les fait pas.


 

Il fêtera ça à Sorèze, samedi 7 septembre 2019.


 

On espère le croiser encore longtemps aux concerts de Dylan.


 

Dans la salle, mais pourquoi pas sur la scène, comme le 1er juillet 1984 ?


 


À Lussas, commencent les États généraux du film documentaire 2019, 31e édition (18-24 août 2019).


 

Un programme passionnant, des séminaires et des ateliers, des rencontres professionnelles, des projections dans tous les villages alentour et même "chez l’habitant", et, surtout, pas de compétition, ce qui rend ce festival incomparable.

* Expériences du regard.

* Route du doc : le Vietnam.

* Histoire du doc : la Yougoslavie.

* Docmonde.

* Fragments d’une œuvre : Swann Dubus et Tran Phuong Thao ; Robert E. Fulton.

Vue d’ensemble :

* Le catalogue.

* L’index des films.


 

Ce soir, inauguration en plein air :

* La Cravate de Étienne Chaillou & Mathias Théry (2019).
En leur présence.


 

Faites votre programme.

Ardèche images, 300 route de Mirabel, 07170 Lussas.


En Islande, le glacier Okjökull, au diminutif affectueux, Ok, l’un des 400 anciens glaciers du pays, encore majestueux en 2005, devenu une misérable petite flaque en 2014, a été officiellement déclaré "mort".


 


 

Aujourd’hui, sur le site du volcan, on procède à une cérémonie de commémoration, au futur antérieur, avec inauguration d’une plaque de message aux générations futures - s’il y en encore beaucoup.


 

Au présent, on se prépare à tous les autres deuils qui vont se multiplier.


 



Samedi 17 août 2019

 

Peter Fonda (1940-2019) est mort hier, le 16 août 2019.

Avec sa très honorable filmographie d’acteur (de réalisateur et de producteur aussi), commencée à 22 ans et qui ne se terminera qu’à la sortie posthume de son prochain film, The Last Full Measure de Todd Robinson (2018), sa carrière restait discrète, si on la comparait à celle de son illustre père et celle de sa non moins illustre sœur.

Par exemple, le film qu’il avait réalisé en 1971, L’Homme sans frontière (The Hired Hand), renié par Universal, ne sortit de l’oubli que 30 ans après, reconnu par Clint Eastwood par exemple.


 

Tout au long de sa vie, il est resté définitivement indissociable du film de ses trente ans, Easy Rider, de l’Ouest sauvage, de son pote Dennis Hopper (1936-2010) et de Steppenwolf, born to be wild.


 

Même dans ce film, il est plutôt silencieux et légèrement en retrait. Il devait en fêter le cinquantenaire en septembre 2019, mais il a préféré ne pas attendre la célébration d’une époque peut-être prometteuse mais largement révolue.


 

Il était devenu, tranquillement, une "icône" à "film-culte".
Le statut d’icône est-il enviable, à une époque où le mot est si galvaudé et traîne dans tous les ruisseaux ?

Cela permet, en tout cas, de ne pas être tout le temps au premier plan sous le feu des projos, et, sinon de rester sauvage, du moins de ne pas se corrompre et d’accomplir le nécessaire travail de la vieille taupe, ce qu’il n’a jamais cessé de faire, en digne fils de Tom Joad et en petit fils de Ma’Joad.


 

On n’oubliera pas un de ses derniers coups d’éclat, la production, avec Tim Robbins, de The Big Fix de Josh et Rebecca Tickell (2011).

Le soutien d’un film qui affirme que le système politique et économique américain est truqué, que la Louisiane est contrôlée par les compagnies pétrolières, et que les politiciens de Washington forment un groupe de puissants lobbyistes, c’est risqué par les temps qui courent


 

Une bonne lecture pour l’accompagner :

* Nathaniel Rich, Losing Earth : A Recent History, New York, MCD/Farrar, 2019. Perdre la Terre. Une histoire de notre temps, traduction de David Fauquemberg, Paris, Seuil, 2019.

N.B. Ce livre, écrit par un journaliste du New York Times est bien écrit et facile à lire. Mais pour les paresseux, on peut presque suggérer de lire d’abord l’épilogue, ici et maintenant. Après quoi, on ne pourra éviter de retourner au flash back.


 

Sur France Culture.


À Gindou, commencent les Rencontres Cinéma, 35e édition (17-24 août 2019).


 

Au programme :

* Une grande rétrospective Arnaud et Jean-Marie Larrieu.

* Les Vagabondages cinématographiques.

* Le patrimoine, avec une Carte Blanche à la Cinémathèque de Toulouse et au CNC : Filmer le désert.

Ce soir, cérémonie d’ouverture, en présence des frères Larrieu :

* À 21h30 : Un homme, un vrai de Arnaud & Jean-Marie Larrieu (2003).


 

Suivi de La Brèche de Roland de Arnaud & Jean-Marie Larrieu (2001).


 

Faites votre programme.

Gindou Cinéma, Le Bourg, 46250 Gindou.


À Miami, au Patricia & Phillip Frost Art Museum (FIU), les photographies de Gary Monroe : South Beach, 1977-1986 (17 août-8 décembre 2019).

Influencé par des photographes comme Garry Winogrand (1928-1984) et Henri Cartier-Bresson (1908-2004), Gary Monroe, en 1977, photographie la communauté juive de South Beach où il a grandi.


 


 

FIU, Modesto Maidique Campus, 10975 SW 17th Street, Miami, FL. 33199.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 17 au 23 août 2019.



Vendredi 16 août 2019

 

Pas la peine de commémorer la disparition de Elvis (1935-1977).
Tout le monde sait qu’il n’est pas mort et qu’il a fêté ses 84 ans le 8 janvier 2019.


 

Et que tous les 16 août, au contraire, il réapparaît, surtout, ce week end et cette année particulière, pour narguer ses descendants.
Pour qui ils se prennent, ces morveux, hein !


À Sarajevo, commence le Sarajevo Film Festival(SFF) 25e édition (16-23 août 2019).


 

Un programme étourdissant et une multitude de stars, notamment :

* Une rétrospective Pawel Pawlikowski.

* Et des hommages à Isabelle Huppert, Oliver Stone, Nuri Bilge Ceylan, Joshua Oppenheimer, Gael Garcia Bernal...

* Une master class de Alejandro González Iñárritu


 

Aujourd’hui, l’ouverture du festival, c’est dès le matin :

*À partir de 9h00, dans divers lieux dans la ville : The Son (Sin) de Ines Tanović (2019).


 

Et ce soir, la cérémonie d’ouverture officielle au Théâtre national, sous le patronage de l’UNESCO, présentée par Igor Skvarica, terminera la journée en beauté.

Demain, samedi 18 août 2019, à la National Gallery of Bosnia and Herzegovina, vernissage de l’exposition de Brigitte Lacombe : Fotografije 1975-2017 (17 août-7 septembre 2019).


 

Faites votre programme.

Sarajevo Film Festival, Zelenih beretki 12, 71000 Sarajevo.


À Eymoutiers, Corrèze, commencent les rencontres littéraires organisées par Serge Quadruppani : Écrits d’Août (16-19 août 2019).

Le sous-titre est explicite quant au point de vue de ce rendez-vous incontournable : Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps.
Pour les (encore) innocents, rendez-vous à la Cinémathèque pendant deux jours pour se remettre au parfum : Guy Debord (19-20 octobre 2019).


 

On va pouvoir y rencontrer ces auteurs qu’on a envie de connaître de plus près : Victor Collet, Alain Damasio, Hervé Denès, David Dufresne, Nicolas Fargues, Golo, Hervé Le Corre, Marin Ledun, Jérôme Leroy, Frédéric Lordon, Hugues Pagan, Karine Parrot, Chantal Pelletier, Gilles Perrault, Serge Quadruppani, Béatrice Roudet-Marçu, Tito Topin, Éric Vuillard.
Et sans doute, la plupart des contributeurs de Lundi Matin.


 

Aujourd’hui, à partir de 11h00, Le jour de l’étranger : Aller chez l’étranger, l’accueillir, le lire, l’écouter.
Suivront Le jour de la cuisine, Le jour des auteurs, Le jour des luttes.

Faites votre programme.

On note tout de suite :

* Demain samedi 17 août 2019, à 20h30, du ciné avec un film qu’on a pu voir à Lussas ou à la Bellevilloise à Paris, mais qui demeure rare et mal répertorié : Belleville est un roman de José Reynes sur une idée de Serge Quadruppani (1996).


 

* Lundi 19 août 2019, la table ronde finale : Résistance, résistances.
Rencontre avec Gilles Perrault, Alain Damasio et David Dufresne.


Pour fêter les 50 ans de Woodstock, en provenance de Najac, Occitanie, nous arrive une avant-première planétaire à déguster chez soi (15-17 août 2019), qui ne figure même pas encore sur IMDB.

* LSD de Jean Henri Meunier (2019).
Avec Jean-Do Bernard, Jean-Marc Rouillan, Flore Broué, Sharon Evans, Pauline Salvagniac, Catherine Beilin & The Imperial Crowns.

LSD from Jean Henri MEUNIER on Vimeo.


 

"Good trip, Good vibes" comme Jean Henri Meunier a coutume de dire, pendant cette Longue Séparation douloureuse.

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