Journal de Ellis & Neck (janvier 2019) II
16-31 janvier 2019
publié le jeudi 31 janvier 2019


 

JANVIER 2019

(16-31 janvier 2019)
 



Jeudi 31 janvier 2019

 

À Paris, au Petit Palais : Jean Jacques Lequeu (1757-1826). Bâtisseur de fantasmes (11 décembre 2018-31 mars 2019).


 

On croit que les architectes sont les plus sociaux-sociables des artistes.
En réalité, il en est de très solitaires.


 

Jean Jacques Lequeu est de ceux-là.
Son destin, bouleversé par la Révolution française, et son regard singulier le vouèrent à une reconnaissance posthume, elle-même contestée.
Il semblerait qu’on ne sache même pas où est sa tombe au Père Lachaise.


 


 

C’est pourquoi le travail sérieux de la BNF et du Petit Palais est si important, sous l’égide de Laurent Baridon, Jean-Philippe Garric, Martial Guédron, Corinne Le Bitouzé, Christophe Leribault.

Petit Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris.


À San Diego, c’est le Mopa qui accueille le Human Rights Film Festival 2019 (31 janvier-2 février 2019).

Le Festival du film de Human Rights Watch (HRWFF), dont le bureau est à New York, opère, chaque année, une sélection rigoureuse de films, dans laquelle plus de 20 villes du monde puisent pour se faire une programmation. Au total, chaque année, plus de 500 films projetés.
Ce sera ensuite le tour de Amsterdam (7-10 février 2019) puis de Londres (13 février-22 mars 2019).


 

Ce soir, à San Diego, opening night avec :

* À 18h00 : TransMilitary de Gabriel Silverman (2018).
Débat avec Laila Villanueva, Veronica Zerrer, et Kyle Knight (LGBT Rights).

TRANSMILITARY Official Trailer from SideXSide Studios on Vimeo.


 

Faites votre programme.

Museum of Photographic Arts, 1649 El Prado, San Diego, CA 92101.


À Baltimore, le BMA, c’est gratuit.
Le musée possède, entre autre, l’une des plus importantes collections d’art africain de la Côte Est.

Actuellement :

* Kuba : Fabric of an Empire (19 qaoût 2018-24 février 2019).


 

* Subverting Beauty : African Anti-Aesthetics (15 juillet 2018-17 novembre 2019).


 

Un nombre impressionnant d’autres expositions sont en cours, qui nous concernent toutes, parce que branchées sur notre présent de Terriens.

* Tomás Saraceno : Entangled Orbits (1er octobre 2017-24 février 2019).


 

* Mark Bradford : Tomorrow Is Another Day (22 septembre 2018-3 mars 2019).


 

* Ebony G. Patterson : ...for little whispers... (10 octobre 2018 -7 avril 2019).


 

* DIS. A Good Crisis (14 novembre 2018-17 novembre 2019).


 

* Time Frames : Contemporary East Asian Photography (4 novembre 2018-24 mars 2019).


 

* Spencer Finch : Moon Dust (21 février 2018-14 octobre 2024).


 

The Baltimore Museum of Art, 10 Art Museum Drive, Baltimore, MD 21218-3898.



Mercredi 30 janvier 2019

 

À Gérardmer, commence le Festival international du film fantastique, 26e édition, qui a succédé au légendaire Festival d’Avoriaz (1973-1993). (30 janvier-3 février 2019).


 

Cette année, le jury des longs métrages a deux présidents : Gustave Kervern & Benoît Delépine.

Au programme, deux hommages, à Eli Roth, et à Udo Kier.
Et une nouveauté : Rétromania.

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h00 : Escape Game (Escape Room) de Adam Robitel (2019).


 

Faites votre programme.

Festival du film fantastique, 29 avenue du 19 Novembre, 88400 Gérardmer.


À Paris, à la Fondation Seydoux : Le Voyage dans le temps, un cinéma explorateur (30 janvier-22 février 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Âges de la vie, âges des civilisations.
Avec Esclave de Phidias de Léonce Perret (1917).
Précédé de Les Trois phases de la lune, Pathé frères (1905) ; The Seven Ages de Edwin S. Porter (1905) ; Histoire d’un enfant trouvé, Pathé frères (1908).


 

* À 16h00 : Aelita de Yakov Protazanov (1924).


 

Le film est en ligne (mais c’est toujours mieux sur grand écran).


 

Faites votre programme.

Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, à la Cinémathèque : Rétrospective Alberto Lattuada (30 janvier-25 février 2019).

Ce soir :

* À 20h00 : Venez donc prendre le café chez nous (Venga a prendere il caffè da noi) de Alberto Lattuada (1970).


 

On note tout de suite, le mercredi 6 février 2019 :

* À 19h00 : Qui êtes-vous... Alberto Lattuada ?
Conférence de Jean A. Gili.

* À 21h30 : Le Manteau (Il Cappotto) de Alberto Lattuada (1952).


 

Cinémathèque, rue de Bercy, 75012 Paris.


À Miami, le FROST Art Museum rend hommage à la photographe LaToya Ruby Frazier : Flint is Family (30 janvier-14 avril 2019).

Elle - Flint is Family - A Photo Documentary by Latoya Ruby Frazier from Devotive on Vimeo.


 

En 2016, Frazier a passé cinq mois à Flint, Mich., pôle industriel de Detroit, pour témoigner de la vie quotidienne pendant le scandale, appelé "crise de l’eau".
Entre le printemps 2014 et l’automne 2015, 100 000 personnes ont consommé une eau ignoble, saumâtre et sale, qui s’est révélée contaminée au plomb, alors que les autorités affirmaient sans relâche qu’elle était inoffensive, et que les dégâts humains étaient visibles.


 


 


 

Michael Moore (Roger and Me, 1989) avait déclaré que cela n’aurait jamais pu se produire dans une ville blanche aisée : Ce n’est pas seulement une crise de l’eau. C’est une crise raciale, une crise de la pauvreté.


 

La dite crise ne s’est dénouée qu’en janvier 2016, quand Obama a décrété Flint en état d’urgence et a fait distribuer des bouteiles d’eau aux populations.


 

FROST, Florida International University, Modesto Maidique Campus, 10975 S.W. 17th Street, Miami, FL, 33199.


À Paris de nouveau, au Musée Jean-Jacques Henner s’ouvre une nouvelle exposition, avec de nombreux événements attenants (concerts, conférences, théâtre, soirées dessin, ateliers) : Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel (30 janvier-20 mai 2019).


 

On pense aux créatures préraphaélites en général et à celle, inoubliable, du Moine bleu.


 

On feuillette le catalogue, très illustré, pour découvrir quelques reflets de l’obsession du peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905), avec des contributions de Michel Pastoureau, Claire Bessède, Isabelle de Lannoy, Yves le Fur, Xavier Fauche, Cécile Cayol.

* Roux ! L’obsession de la rousseur. De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel, préface de Marie-Cécile Forest, Paris, Seuil, 2019.


 

Musée Jean-Jacques Henner, 43 avenue de Villiers, 75017 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* The Place de Paolo Genovese (2017).

* Fahavalo, Madagascar 1947 de Marie-Clémence Paes (2018).

* Un grand voyage vers la nuit (Di qiu zui hou de ye wan) de Bi Gan (2018).

* Pearl de Elsa Amiel (2018).

* Ulysse et Mona de Sébastien Betbeder (2018).

* Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk) de Barry Jenkins (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* La Grande Aventure (Det stora äventyret) de Arne Sucksdorff (1953).

* Venez donc prendre le café chez nous (Venga a prendere il caffè da noi) de Alberto Lattuada (1970).

* Macadam à deux voies (Two-Lane Blacktop) de Monte Hellman (1971).

Cf. aussi :

* Sur les films de Monte Hellman.

* Entretien entre Monte Hellman, Lucien Logette et Bernard Nave (2003).



Mardi 29 janvier 2019

 

À Paris, comme tous le deux mois, c’est Futur antérieur, le cinéma expérimental en liaison avec le travail d’édition de Re:Voir.

Ce soir, à 20h00, zoom sur Vivian Ostrovsky et Marie Losier.

Au programme :

* Public Domain de Vivian Ostrovsky (1996).


 

* Work and progress de Vivian Ostrovsky & Yann Beauvais (1999).

* Bim Bam Boom las luchas Morenas de Marie Losier (2013).

* Allers venues de Vivian Ostrovsky (1984).

* Electrocute Your Stars de Marie Losier (2004).


 

Projection suivie d’une rencontre avec Vivian Ostrovsky, Yann Beauvais et Pip Chodorov, animée par Mathilde Bila.

Cinéma L’Archipel, 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.


À Paris, au ciné-club de l’ENS :

* À 20h30 : Les Rêves dansants de Anne Linsel (2010).

Bienheureux ceux qui ont vu les spectacles de Pina Bausch (1940-2009) et son Tanztheater Wuppertal.
À Avignon, au début des années 80, par exemple.


 

Ciné-club de l’ENS , salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.


À Bruxelles, l’Institut Balassi, en collaboration avec le Kalman Maklary Fine Arts, présente les œuvres surréalistes sur papier des années 40-50 de Endre Rozsda (À partir du 29 janvier 2019).


 

Après 1956, Endre Rozsda (1913-1999) s’enfuit à Paris. Le catalogue de sa première exposition, à la Galerie Furstenberg en 1957 a été préfacé par André Breton.
Sarane Alexandrian considérait que les œuvres peintes et les dessins de Rozsda, n’avaient rien de commun.


 

Ce soir :

* À partir de 19h00 : Vernissage.


 

Balassi Institut, Centre culturel hongrois, Treurenberg 10, 1000 Bruxelles.


À Marseille, à Vidéodrome 2 : Friedkin Connection. Une rétrospective (29 janvier-3 février 2019).

Ce soir :

* À 20h30 : L’Exorciste (The Exorcist) de William Friedkin (1973).


 

Faites votre programme.

Videodrome 2, 49 cours Julien, 13006 Marseille.



Dimanche 27 janvier 2019

 

Climat planétaire, week end d’action : Presque partout dans le monde, dans l’humanité, la conscience et l’inquiétude grandissent.

Il y a très longtemps, des décennies, que retentissent les alertes, rapports scientifiques, livres, journaux, films.


 

Avec des contradicteurs-autruches : "Le climat a toujours été irrégulier, cela ne vient pas des hommes, c’est la nature, c’est Dieu, faut s’y faire".
Des arguments venant de ceux-là mêmes qui s’engouffrent avec entrain dans toutes les aventures humaines les plus risquées. Des arguments aux origines douteuses - et peu importe que les lobbyistes soient cyniques ou innocemment sincères - qui ne font que confirmer la montée des périls.
Il est des vagues sur lesquelles nul ne pourra surfer.


 


 

Le temps s’accélère, l’urgence devient sévère, chacun peut constater personnellement, à sa porte, les températures estivales anormales, les yoyos du thermomètre en toutes saisons, les intempéries irrégulières et brutales, l’augmentation des cancers, etc.
Une sorte de consensus - une convergence - apparaît sur les origines du mal et sur les résistances possibles, au delà des clivages politiciens et des intérêts particuliers.


 


 

On a marché dans les rues, le 8 septembre, le 13 octobre et le 8 décembre 2018.
En France, il y a eu la pétition contre l’inaction gouvernementale, L’Affaire du siècle, qui a recueilli 2 millions de signatures.
Des visages surgissent qui deviennent icônes.


 

Marcher et pétitionner n’ont pas souvent suffi et on sait combien les icônes modernes sont éphémères.
En l’occurrence, personne n’a constaté le moindre début de frémissement dans les changements de politiques, même pas d’effets d’annonce, alors que nous sommes juste avant le déluge.


 

Parfois, le désespoir débarque : Et ce n’était pas par intérêt ou par "mauvaise volonté", que les décideurs, les potentats, les gouvernants - ceux qui peuvent faire autre chose que marcher et pétitionner - déniaient la question ou ne faisaient rien (selon les pays), mais tout simplement, parce qu’il n’y avait plus rien à faire ?

À Paris, le rendez-vous de l’Agora pour le climat, c’est à 14h00, place de la République.


Recommandation spéciale : l’histoire d’un précurseur, Jack London (1876-1916), qui avait tout compris.
En replay sur Arte jusqu’au 1er février 2019 :

* Jack London. Une aventure américaine de Michel Viotte (2016).

Le trailer.


 

Prochaine diffusion sur Arte le 2 février 2019 à 14h55.
Et en DVD ou en VOD.


À Paris, Robert Doisneau (1912-1994)
s’est installé, à la Philharmonie, avec 200 photos.

Des bals populaires aux fanfares, en passant par les cabarets, Doisneau a croisé les musiciens de jazz et les vedettes de son époque. Il était copain avec Georges Brassens, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Claude François.
Et l’ami de toujours du violoncelliste Maurice Baquet.


 

Cité de la musique, 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris.



Samedi 26 janvier 2019

 

Michel Legrand (1932-2019) est mort ce matin, le 26 janvier 2019.
Agnès Varda et Macha Méril ne sont pas les seules à avoir du chagrin.

Aujourd’hui, on évite les lieux trop fréquentés.

On se souvient de Dingo de Rolf De Heer (1991), où il donnait la réplique à Miles Davis, dans un soundtrack épatant.


 


À Angers, Premier Plans, 31e édition (25 janvier-3 février 2019).


 

La cérémonie d’ouverture, c’était hier soir avec :

* À 19h30 : C’est ça l’amour de Claire Burger (2018).
En présence de Claire Burger, Bouli Lanners et Isabelle Madelaine.


 

Au programme, outre les sélections en compétition et hors compétition :

* Des hommages à Costa Gavras, à Maren Ade & Valeska Grisebach et à la Nouvelle Vague allemande, à Michael Dudok de Wit (qui préside aussi le jury des courts métrages), à Cédric Kahn (qui préside également le jury des longs métrages).

* Focus sur le cinéma roumain. Avec, dans le cadre de la saison France-Roumanie 2019, une rétrospective Corneliu Porumboiu, en sa présence, avec Sylvie Pialat, Valentin Hotea et Isabelle Danel.


 

Faites votre programme.

Premiers Plans, 9 rue Jeanne-Moreau, 49022 Angers.


À Bruxelles, la Cinematek collabore avec Pink Screens, pour un nouveau numéro de Our Story.

Ce soir :

* À 19h00 : Jason : a rocket ship into the future of gay liberation.
Présentation par Massimadi, Pink Screens & Djia Mambu.

* À 20h30 : Portrait of Jason de Shirley Clarke (1967).


 

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À New York, au Metrograph : Produced by David O. Selznick (26 janvier-17 février 2019.

Et pour inaugurer cet hommage, ça allait de soi :

* À 17h30 : Gone with the Wind de Victor Fleming (1939).


 

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À Toulouse, au Abattoirs, une installation vidéo-sonore réunissant près de 900 documents : Sismographie des luttes. Les revues non-européennes du 18e au 20e siècle, vers une histoire globale (24 janvier-24 février 2019)


 

Il s’agit de la prolongation de sa présentation à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et à la Biennale de Dakar.


 

Les Abattoirs, 76 allées Charles-de-Fitte, 31300 Toulouse.


À Toronto, à la galerie The Power Plant, on a des nouvelles de Omar Ba avec sa première exposition personnelle : Same Dream (26 janvier-12 mai 2019).


 


 

En 2018, il faisait l’autopsie de nos conscciences :


 

The Power Plant, 231 Queens Quay West, Toronto, Ontario M5J 2G8.


Salut les câblés !

La semaine télé de Jeune Cinéma du 26 janvier au 1er février 2019.



Vendredi 25 janvier 2019

 

À New York, le Metrograph célèbre celle qui fut la plus grande star hollywoodienne des années 30, puis tomba - relativement - dans l’oubli : la grande Kay Francis (1905-1968) : Kay Francis : The Queen of Pleasure (11 janvier-3 février 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : Jewel Robbery de William Dieterle (1932).


 

Faites votre programme.

Metrograph, No.7 Ludlow Street, New York NY 10002.


À New York toujours, le MoMA célèbre Ida Lupino (1918-1995), actrice ET réalisatrice - elle n’est pas mal non plus dans la catégorie des grandes dames mal connues - avec, en première mondiale, un film récemment restauré à partir des négatifs originaux et de la bande originale de ses archives (25-31 janvier 2019).

Ce soir :

* À 18h30 : Never Fear (aka The Young Lovers) de Ida Lupino (1950).

En 1949, une épidémie de polio avait fait près de 3000 morts aux États-Unis. Ida Lupino a réalisé ce mélodrame sur le cas de la danseuse Sally Forrest. C’est une œuvre semi-autobiographique, Ida Lupino ayant elle-même souffert de la polio quand elle était adolescente.

Et les autres soirs.


 


Puisquon est au MoMA, on en profite pour voir (ou revoir) Bruce Nauman : Disappearing Acts (21 octobre 2018-25 février 2019).


 

The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.


À New York encore, à la Fondation Guggenheim, on retourne à Robert Mapplethorpe (1946-1989), mort il y a 30 ans, controversé et idolâtré, icône : Implicite Tensions. Mapplethorpe Now.


 

En 1993, la Fondation Robert Mapplethorpe
a offet deux cents photographies à la Fondation Guggenheim, en 1993,
L’exposition présente deux volets :

* Implicit Tensions I (25 janvier-10 juillet 2019).

Les premiers polaroïds, collages et constructions mixtes, les photographies emblématiques et classiques de nus masculins et féminins, les natures mortes florales, les portraits d’artistes, de célébrités et de connaissances, les représentations explicites de la scène underground S & M de New York et les autoportraits.


 

* Implicit Tensions II (24 juillet 2019-5 janvier 2020)

Les photographies de Mapplethorpe aux côtés d’autre œuvres d’artistes de la collection de Guggenheim : Rotimi Fani-Kayode, Lyle Ashton Harris, Glenn Ligon, Zanele Muholi, Catherine Opie et Paul Mpagi Sepuya.


 

On note tout de suite, le mardi 12 février 2019 :

* À 18h00 : Robert Mapplethorpe de Paul Tschinkel (2006).


 

Programme des projections.

Musée Solomon R. Guggenheim, 1071 5th Ave, New York, NY 10128.


À Paris, au Louvre, commencent les Journées internationales du film sur l’art (JIFA), 12e édition, avec comme invité Rithy Panh (25 janvier-3 février 2019).

Ce soir, ouverture du cycle :

* À 20h00 : Les Tombeaux sans noms de Rithy Panh (2018).
En sa présence.
Projection suivie d’une discussion avec Rithy Panh, Richard Rechtman et Stéphane Audouin-Rouzeau.


 

Faites votre programme.

Musée du Louvre, Auditorium (sous la pyramide), rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Paris, au Quai Branly, on retrouve les grands témoins de l’Université populaire 2018-2019, 11e édition, qui se déroule autour de quatre cycles thématiques : L’invention du futur, Grandes Révoltes, Histoire des catastrophes et Grands Témoins.


 

Aujourd’hui :

* À 18h30 : Michelle Perrot.

Musée du Quai Branly, Théâtre Claude-Lévi-Strauss, 37 quai Branly, 75007 Paris.



Jeudi 24 janvier 2019

 

Jonas Mekas (1922-2019) est mort hier, 23 janvier 2019.

Souvenir de Nicolas Villodre de 2016.


 

Bonnes lectures :


 


 


 


À Park City, commence le Sundance Festival, 35e édition qu’on ne présente plus (24 janvier-3 février 2019).


 

Ce soir, pour l’ouverture, un very special dinneravec les artistes.


 

Faites votre programme.

On applaudit d’avance le César d’honneur qui sera attribué à Robert Redford par Kad Merad, à Paris, le 22 février 2019, salle Pleyel. Occasion de citer son dernier film, comme acteur :

* The Old Man and The Gun de David Lowery (2018).


 

Sundance Institute, 1825 Three Kings Dr., Park City, UT 84060.


À Bruxelles, à la Cinematek, dans le cadre de l’hommage à Dora Van Der Groen (3 janvier-18 février 2019) :

* À 18h00 : Leonie (1996) ; Pauline et Paulette (2000), deux films de Lieven Debrauwer.


 

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À Paris, à Cinélittérature, célébration de la grande Nicole Vedrès (1911-1965).

* À 18h30 : Rencontre avec Suzanne Liandrat-Guigues.

Bonne lecture :

* Suzanne Liandrat-Guigues, Paris 1900 de Nicole Vedrès (1947). Kaléidoscope des jours, postface de Roland-François Lack, L’Harmattan, 2018.


 

Librairie du Panthéon (Cinélittérature), 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.


À Toulouse, la Cinémathèque rend hommage à Ulrike Ottinger (24 janvier -6 février 2019).

Ce soir :

* À 19h00 : Exil Shanghai de Ulrike Ottinger (1997).


 

On note tout de suite une rencontre avec Ulrike Ottinger, le vendredi 1er février à 19h00, en entrée libre, animation de Franck Lubet.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.



Mercredi 23 janvier 2019

 

À Rotterdam, commence le Festival international du film (IFFR), 48e édition (23 janvier-3 février 2019).


 

Au départ, en 1972, il était non-compétitif.
Avec, depuis 1995, son Tigre d’or comme suprême récompense, avec ses quatre sections, Bright Future, Voices, Deep Focus, Perspectives, et ses quelques 500 films cette année, il a changé de visage mais pas d’ampleur ni de richesse.

Aujourd’hui, big talk, opening film & party :

* À 15h00 : Rencontre avec Sacha Polack.

* À 21h00 : Dirty God de Sacha Polack (2019).


 

* À 23h00 : Fête avec DJ Git Hyper.

Faites votre programme.

Karel Doormanstraat 278-B, 3012 GP Rotterdam.


À Bruxelles, à la Cinematek, dans le cadre du cycle Après la guerre (29 novembre 2018-27 février 2019), un film déchirant :

* À 18h00 : Le Liseur (The Reader) de Stephen Daldry (2008).


 

Cf. aussi The Reader.

Cinematek, 9 rue Baron-Horta, 1000 Bruxelles.


À Toulouse, la Cinémathèque, en partenariat avec la Cité de l’espace et le CNES : Les femmes dans l’Odyssée de l’espace.

Ce soir, ciné-concert :

* À 20h00 : La Femme sur la Lune (Frau im Mond) de Fritz Lang (1928).
Accompagnement par le Howson Trio : Raphaël Howson (piano), Quentin Ferradou (percussions) et Adrien Rodriguez (contrebasse).
Suivi d’un échange avec Jacques Arnould et Brigitte Godard.


 

Faites votre programme de ciné-concerts.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, la Cinémathèque du documentaire à la Bpi et l’EHESS proposent : Le cinéma en acte (9 janvier-27 février 2019).

Un séminaire tous les mercredis, jusqu’à la fin du mois de février 2019, des séances gratuites, suivies d’analyses et d’échanges avec des cinéastes et des techniciens.

Aujourd’hui :

* À 14h00 : L’Île au trésor de Guillaume Brac (2018).
En présence de Guillaume Brac.


 

Faites votre programme.

Centre Pompidou, Petite Salle, Niveau -1, rue Saint-Martin (Piazza), 75004 Paris


À Paris, la Société Louise-Michel n’oublie pas le vieux Brecht, inoxydable.

* À 19h00 : Dialogues d’exilés (Flüchtlingsgespräche) de Bertolt Brecht (1940).
Lecture spectacle avec Hervé Dubourjal et Arnaud Carbonnier.


 

Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.


À Paris, l’Institut finlandais reprend ses séances de cinéma, avec un programme de courts, moyens et longs métrages issus de toutes les scènes nordiques. Tous les films sont en VO sous-titrés anglais : IF Screenings n° 1

Ce soir, à 20h00, la Finlande, l’Islande, la Suède, la Norvège, le Danemark :

* Tiikeri (The Tiger) de Mikko Myllylahti (2018).


 

* Sjáumst (See Ya) de Brúsi Ólason (2017).


 

* Simhall de Niki Lindroth von Bahr (2014).


 

* Small Talk de Even Hafnor & Lisa Brooke Hansen (2015).


 

* Maja de Marijana Jankovic (2018).


 

Institut finlandais, 60 rue des Écoles, 75005 Paris.


Les sorties sur les grands écrans

* Continuer de Joachim Lafosse (2016).

* Another Day of Life de Raúl de la Fuente & Damian Nenow (2017)

* Eric Clapton : Life in 12 Bars de Lili Fini Zanuck (2017).

* Green Book : Sur les routes du sud de Peter Farrelly (2018).

* Un berger et deux perchés à l’Elysée ? de Philippe Lespinasse & Pierre Carles (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* La Passante du Sans-souci de Jacques Rouffio (1982).

* Haute pègre (Trouble in Paradise) de Ernst Lubitsch (1932).



Mardi 22 janvier 2019

 

À Bruxelles, la Cinematek s’interroge, avec un colloque et un cycle de films, sur ce que serait un cinéma poétique (22 janvier-17 février 2019).

Aujourd’hui :

* À 19h00 : L’Aurore (Sunrise) de Friedrich Wilhelm Murnau (1927).
Introduction bilingue par Wouter Hessels.


 

Faites votre programme.

Cinematek, 9 rue Baron Horta, 1000 Bruxelles.


À Strasbourg, dans le cadre de l’exposition 1518, la fièvre de la danse, qui évoque, 500 ans plus tard, de curieux faits sociaux du Moyen-Âge avec visites guidées (20 octobre 2018-24 février 2019), on focalise sur Jean Rouch, lointain écho d’une constante humaine, ailleurs et plus tard.


 

Aujourd’hui :

* À 19h00 : Initiation à la danse des possédés (1948) ; Les Hommes qui font la pluie (1952) ; Les Maîtres Fous (1955).


 

Musée de l’Œuvre Notre-Dame (Arts du Moyen-Âge), 3 place du château, 67000 Strasbourg.
Auditorium des Musées, 1 place Hans-Jean-Arp, 67000 Strasbourg.


À Paris, le projet Martin Scorsese présente, qui promeut le cinéma polonais dans ses versions restaurées, entame sa 2e édition (22 janvier-18 juin 2019).

Ce soir, séance d’ouverture

* À 20h00 : Train de nuit (Pociąg) de Jerzy Kawalerowicz (1959).
Présentation par Jacek Szczerba.


 

Sur Jerzy Kawalerowicz (1922-2007).

Faites votre programme.

Reflet Médicis, 3 rue Champollion, 75005 Paris.


À Paris, au ciné-club de l’ENS,

* À 20h30 : 12h08 à l’est de Bucarest (A fost sau n-a fost) de Corneliu Porumboiu (2006).
Quinzaine des réalisateurs, Caméra d’or, Festival de Cannes 2006.


 

Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.



Lundi 21 janvier 2019

 

Ce matin, c’est la pleine lune mensuelle, elle a lieu à 0° lion-verseau, à 05h16, heure sidérale, donc 6h16 heure locale française.
Cette fois, il y a une éclipse totale de Lune, superlune de sang sur l’horizon.


 

On se souhaite - et on souhaite à tous - que l’événement soit autre chose qu’un spectacle de plus, absorbé passivement, et/ou préempté par une machine pour diffusion sur réseau, le tout dans la précipitation.


 

Il n’est sans doute pas question de (re)lire Aristote ou Pascal, quoique, mais de se souvenir que la "contemplation", c’est une véritable action, la récupération d’un peu de sacré et d’un chouia d’humilité, ou ne serait-ce que le sentiment des disproportions, qui peut emplir de joie.
Ce n’est pas du luxe, dans cet océan de prétention où, jour après jour, on nageote de son mieux, les "grands qui sont au pouvoir" (selon l’expression de Montehus) évoluant eux-mêmes dans un hors-sol tout autant glaiseux, malgré qu’ils en aient.


 

La grande peintre Anna-Eva Bergman (1909-1987) nous le rappelle, qui, après son grand tournant uranusien de sa quarantaine, à partir des années 50, se brancha sur la lointaine Nature, celle de la Terre et de ses environs.


 


 

Pour elle, pas de péripétie rouge : l’univers est long et courbe, comme pour Peer Gynt, la Lune est argentée, et ses éclipses souvent dorées.


 


 

Et, sur la Terre, on est à la recherche d’horizons.


 

Avec son compagnon de toujours, Hans Hartung (1904-1989), elle vécut à Antibes à partir de 1973 jusqu’à sa mort. Le Château Grimaldi (Musée Picasso) abrite certaines de ses toiles.


À Metz, au Centre Pompidou-Metz  : Peindre la nuit (13 octobre 2018-15 avril 2019).


 

Peut-être que toute l’histoire de l’humanité pourrait se résumer à la perpétuelle tentative de triompher des ténèbres, celles des commencements, celles qui accompagnent le chaos primordial. Au long des millénaires, le fait que "la lumière soit" n’a pas suffi à les dissiper.


 

Les artistes humains, quoiqu’il advienne dans le sombre avenir, auront fait leur possible, fût-ce en tâtonnant, pour éclairer les obscurités, quelles que soient leurs natures et leurs apparitions.


 


 

Aujourd’hui :

* À 6h00 du matin : Orange Night.
Rendez-vous avec Andrea Božić et Julia Willms en collaboration avec la Lune, le Soleil, la Terre et le temps.
À partir de la place d’Armes, déambulation dans la ville pendant le temps de l’éclipse.


 

Centre Pompidou-Metz, 1 parvis des Droits-de-l’Homme, 57020 Metz.


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du festival Hors pistes, 14e édition (18 janvier-3 février 2019), le fantôme de Galilée supervise le changement de vision du monde sous la houlette des chercheurs James Lovelock et Lynn Margulis et du philosophe Bruno Latour.


 

* À 20h00 : Back to Earth.
Conférence-performance écrite par Bruno Latour, mise en scène par Frédérique Aït-Touati, lue par Geoffrey Carey, dispositif scénique de Patrick Laffont-DeLojo, avec la participation de la Société d’objets cartographiques (SOC) et du public.

Centre Pompidou, Grande salle, place Georges-Pompidou, 75004 Paris.


Atterrissage.

À Lyon, en préfiguration du festival Sport, littérature et cinéma 6e édition, à l’Institut Lumière (27 février-2 mars 2019), ce soir, un ciné-concert :

* À 20h00 : Retour à l’Eldorado. Le sport au temps du cinéma muet.
Accompagnement au piano par Bruno Fontaine et programme présenté par Thierry Frémaux.


 

Auditorium de Lyon, 149 rue Garibaldi, 69003 Lyon.


Avec la SACEM (créée en 1851) et son musée en ligne ouvert l’an dernier, en juin 2018, on fête la quarantaine du Punk français avec une playlist.


 



Samedi 19 janvier 2019

 

À Toulouse, à la Cinémathèque, on joue les prolongations de Japonismes 2018, et la séquence 2019 bat son plein (4 janvier-7 février 2019).

Aujourd’hui, on y passe toute la journée pour rattrapper le temps perdu :

* À 15h00 : Le Pavillon d’or (Enjô) de Kon Ichikawa (1958).


 

* À 17h00 : Chocolat et soldats (Chokorēto to Heitai) de Sato Takeshi (1938).


 

* À19h00 : Le Paradis de Suzaki (Suzaki Paradaisu) de Yuzo Kawashima (1956).


 

* À 21h00 : Tampopo de Juzo Itami (1985).


 

Et on note tout de suite le rendez-vous du jeudi 7 février 2019 :

* À 18h00 : Rencontre avec Pascal-Alex Vincent, à l’occasion de la sortie du coffret L’Âge d’or du cinéma japonais, 1935-1975, volume II (Carlotta Films).


 

Un usuel incontournable :

* 100 ans de cinéma japonais, préface de Hirokazu Kore-eda, Éditions de la Martinière, 2018.
On le feuillette.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.


À Paris, le Japon toujours.


 

Le MAD a sorti les trésors de ses collections : Japon-Japonismes. Objets inspirés, 1867-2018 (15 novembre 2018-3 mars 2019).


 

Il y a des merveilles.


 


 

Musée des arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, 75001 Paris.


À Saint-Cirq-Lapopie, André Breton est toujours vivant dans sa maison, grâce à La Rose impossible.


 

* À 14h00 : Lecture intégrale de Arcane 17 par Laurent Doucet et Sarah Froidurot.


 

Occasion de visiter l’exposition Collages Surréalistes, inaugurée les 8 et 9 décembre 2018, dans le cadre du 70e anniversaire du du discours de Garry Davis (1921-2013) au Vel d’Hiv, pour le Mouvement des citoyens du monde, créé en 1948.

Maison André-Breton, place du Carol, 46330 Saint-Cirq-Lapopie.


Salut les câblés !
La semaine télé de Jeune Cinéma du 19 au 25 janvier 2019.

Avec le poète Giuseppe Ungaretti (1988-1970), qui a eu le temps de voir Apollo sur la Lune en 1969, il y a 50 ans.



Vendredi 18 janvier 2019

 

À Toulouse, avec la librairie Ombres Blanches, la collection Anthropocène des Édfitions du Seuil fête ses 5 ans : 9 heures sur l’Anthropocène.


 


 

* À 15h00 : Penser l’Anthropocène et ses enjeux. Pourquoi une collection sur les questions socio-écologiques globales ?
Avec Christophe Bonneuil.


 


 

* À 16h00 : Au-delà de la " gestion" de la biodiversité, de nouvelles alliances avec la Terre.
Table ronde  avec Vincent Devictor et Valérie Cabanes, animée par Geneviève Azam.


 

* À 18h00 : Le capitalisme peut-il ne pas faire dérailler la planète ? Crimes climatiques, effondrements et stratégies de sortie de l’âge des fossiles.
Table ronde avec Maxime Combes et Geneviève Azam, animée par Christophe Bonneuil.


 

* À 20h00 : Une autre fin du monde est possible !
Avec Pablo Servigne.


 

Cf. la bibliographie de Jeune Cinéma, éternel work in progress.

Salle de conférences, 3 rue Mirepoix 31000 Toulouse.


À Brooklyn, au BAM, l’annuel Tribute to Martin Luther King (7-23 janvier 2019).

* À 10h00 : Dolores de Peter Bratt (2017).


 

Le programme du BAM.

BAM, Peter Jay Sharp Building, 30 Lafayette Ave, Brooklyn, NY, 11217.


À Paris, à Beaubourg, commence le Festival Hors pistes, 14e édition : La lune : Zone imaginaire à défendre (18 janvier-6 février 2019). Entrée libre.


 

* À 19h00 : Vernissage (installations, performances et projections).

Faites votre programme.

Centre Georges-Pompidou, Petite salle, Cinéma 2, Forum -1, 75004 Paris.



Jeudi 17 janvier 2019

 

À Bologne, à la Cineteca : Art City Cinema (16 janvier-4 février 2019).

Aujourd’hui, dans une journée bien remplie, on sélectionne :

* À 18h00 : Le Songe de la lumière (El sol del membrillo) de Victor Erice (1992).


 

* À 18h30 : Van Gogh (At Eternity’s Gate) de Julian Schnabel (2018).


 

* À 20h30 : Le Sang d’un poète de Jean Cocteau (1930).


 

Cinema Lumière, via Azzo Gardino, 65/b, 40122 Bologna.


À Mons, au Musée des arts contemporains du Grand Hornu (MAC’S), dans le vieux coron du grand site minier si cher à nos cœurs, inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO : François Curlet, qui a inauguré le musée en 2002, avec son expo Voisins officiels, est revenu, cet automne, avec une rétrospective : Crésus & Crusoé (25 novembre 2018-10 mars 2019).


 

Chiffonnier inspiré, politique parce que poétique, il détourne, il contrefait, il contr’emploie, il aphorise les objets de la folie consommatrice.


 


 

Ce soir, on fête le 56e anniversaire de la déclaration de Robert Filliou (1926-1987,) membre du groupe Fluxus, décrétant, le 17 janvier 1963, le millionième anniversaire de l’art.

Au programme : une visite de l’expo, un concert-performance de Rodolphe Burger accompagné par François Curlet en chicken tamboori, et l’indispensable gâteau.

MAC’s, Site du Grand-Hornu, rue Sainte-Louise, 82, B-7301 Hornu.


À Paris, à la Maison de la poésie, on célèbre Pierre Seghers (1906-1987).
Il fonda la fameuse collection "Poètes d’aujourd’hui", il créa, avec Pierre Emmanuel la Maison de la poésie.
Il était aussi - surtout - un poète.

* À 20h00 : Pierre Seghers - Dis-moi, ma vie.
Par François Marthouret.

Bonne lecture :

* Pierre Seghers, Dis-moi, ma vie, préface de Bruno Doucey, Paris, Éditions Bruno-Doucey, 2019.


 



Mercredi 16 janvier 2019

 

Jan Palach (1948-1969) n’est mort que le 19 janvier 1969.
Mais c’est, trois jours avant, le 16 janvier 1969, il y a 50 ans, qu’il s’était immolé par le feu, place Venceslas à Prague, pour "un socialisme à visage humain", cinq mois après l’arrivée des chars en Tchécoslovaquie.


 

Comme c’est loin et si proche à la fois, et comme les idées et les mots changent vite de sens et de contenu au long des années !

* Sacrifice (Hořící keř), mini-série de Agnieszka Holland (2013).


 


À Paris, au Forum des images : France années 80. Le cinéma soigne son look (16 janvier-28 février 2019).

Paraît que les années 80 ont le vent en poupe, vous savez celles qui virent la fin des utopies des 60-70’, celles où les traders et les top models se mirent à occuper le devant de la scène, après que la bonne femme de fer avait tout dérégulé, précurseuse inspirée de nos temps chaotiques.


 

Après le cinquantenaire de Mai 68, voilà l’occasion d’aller découvrir ou retrouver le tournant fatal, au dérapage non contrôlé. Flashback sur les années 80 !

Ce soir, ouverture avec un film qui fit grand débat à l’époque, prémonitoire de la foutaise, du toc et de la poudre aux yeux de nos temps modernes :

* À 20h30 : Diva de Jean-Jacques Beineix (1981).


 

Faites votre programme.

Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris.


Pendant qu’on avait les mains dans le cambouis et la tête sous le capot, pour remettre à neuf notre salle des machines, les festivals ne nous attendaient pas.

* À Tournai, le Tournai Ramdam Festival (RAM), 9e édition, le festival du film qui dérange (12-22 janvier 2019).


 

* En ligne, gratuit, le Greenpeace Festival, 2e édition (14-28 janvier 2019).

Au programme :


 


À Paris, à la Cinémathèque : Quinze Jours avec Agnès Varda (16-28 janvier 2019).

Aujourd’hui, ouverture avec un film triste et magnifique, tourné dans la douleur :

* À 20h00 : Sans toit ni loi de Agnès Varda (1985).
En présence de Agnès Varda et de Sandrine Bonnaire.


 

Faites votre programme.

Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.


À Paris, la Fondation Seydoux rend hommage au légendaire Studio Universal et à son fondateur Carl Laemmle (1867-1939) disparu il y a 80 ans (9-29 janvier 2019).


 

Aujourd’hui :

* À 14h00 : Oh, Doctor ! de Harry A. Pollard (1925).


 

* À 16h00 : The Shield of Honor de Emory Johnson (1927).


 

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.


À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP) : Foujita. Œuvres d’une vie (1886-1968) (16 janvier-16 mars 2019).


 

Maison de la culture du Japon, 101 bis quai Branly, 75015 Paris.


Les sorties de la semaine

* L’Incroyable histoire du Facteur Cheval de Nils Tavernier (2017).

* Mallé en son exil de Denis Gheerbrant (2017).

* Ayka de Sergey Dvortsevoy (2018).

* Colette de Wash Westmoreland (2018).

* Capri-Revolution de Mario Martone (2018).

* The Front Runner de Jason Reitman (2018).

Les ressorties en versions restaurées

* Menace dans la nuit (He Ran All the Way) de John Berry (1951).

* Certains l’aiment chaud (Some Like It Hot) de Billy Wilder (1959).

* La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1960).



Voyage dans le temps.

 



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